Ukraine

 

 

Affichage par année

17 affiches :

 

    [1er Mai, jour de fête ? Non ! Jour de Combat]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    1er Mai, jour de fête ? Non ! Jour de Combat]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [53 ?] × [37 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : Premier Mai  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Bulgarie  ; Ukraine  ; URSS
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Libertaire (1944-1956), le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (structure « 1er Mai unité » entouré de personnages et de fleurs de muguet, et capitaliste accroché en du « 1 » ]

    texte :

    1er Mai, jour de fête ? Non !

    Jour de Combat

    Nos aînés ont connu les 1er Mai sanglants, depuis les MARTYRS Anarchistes de Chicago (1er mai 1886) en passant par les 1er Mai de 1906 (le Gouvernement abandonne Paris), de 1919 (les travailleurs arrachent au Patronat la journée de 8 heures). C’était alors un
    1er MAI DE LUTTE OUVRIÈRE
    un 1er Mai où les ouvriers révolutionnaires manifestaient en chômant malgré les interdictions et n’hésitaient pas à affronter la flicaille.

    Nous connaissons, surtout depuis la prétendue libération, un
    1er Mai de Trahison et de Capitulation
    des organisations ouvrières, d’abandon des travailleurs désorientés par les volte-face des politiciens. Le 1er Mai, Fête du Travail officielle, légale comme dans l’Allemagne de Hitler, l’Italie de Mussolini, l’Argentine de Péron, l’Empire de Staline, l’Espagne de Franco, a été introduit en France par PÉTAIN, et nos « Républicains », de Thorez à Paul Reynaud et de Gaulle, continuent à officialiser le 1er Mai, à réaliser une opération fructueuse pour la bourgeoisie : transformer les travailleurs en citoyens bien dociles, s’alignant en procession de la Bastille à la Nation, acclamant la production entre 1945 et 1947, acclamant n’importe quoi depuis !

    C’est ainsi qu’on prépare LE FASCISME ET LA GUERRE en tenta de démoraliser et d’avachir les travailleurs odieusement trompés et trahis par les dirigeants de leurs centrales et de leurs partis qui, au cour des derniers conflits sociaux ont saboté le déclenchement de la GRÈVE GÉNÉRALE par la politique des grèves tournantes !

    Il faut se détourner résolument des vieilles habitudes et des pratiques des endormeurs.

    Il faut dénoncer et délaisser le 1er MAI PETAIN-DE GAULLE-THOREZ, le 1er Mai de mascarade, le 1er Mai de char de carnaval, le 1er Mai légal, de repos et d’obéissance ! Il faut opposer au 1er MAI DE FÊTE, un

    1er Mai de combat

    contre le Patronat, contre l’État, donc un I" Mai libertaire, comme ceux d’autrefois.

    Ce ne sera pas un 1er Mai de défilés ou de meetings inoffensifs. Ce doit être un 1er Mai de protestation, de violence révolutionnaire contre les citadelles du Pouvoir. C’est pour cela que des organisations de travailleurs manuels et intellectuels, ouvriers, étudiants et paysans, décidés à une lutte énergique pour réveiller la
    volonté du peuple
    n’ont nullement besoin d’entretenir des milliers de badauds et de suiveurs.

    Ce qu’il faut, c’est une action générale de la classe ouvrière sur des objectifs précis :

    • Rajustement des salaires par une indemnité non hiérarchisée ;
    • Semaine de quarante heures payée quarante-huit ;
    • Échelle mobile appliquée aux retraites ;
    • Suppression des abattements de zones ;
    • Extension des congés payés.

    Les actions revendicatrices, axées sur un tel programme, sont seules capables de freiner la préparation à la guerre, de déséquilibrer le budget de guerre.

    Mais, en définitive, notre combat acharné et permanent contre les forces de régression sociale doit aboutir à la prise en main et à la gestion par les masses populaires ouvrière et paysanne des moyens de production et de distribution [par] la Révolution sociale.

    • Par le combat organisé et solidaire des opprimés du Monde entier contre toutes les exploitations !
    • Par le combat aux côtés des peuples sous la coupe du capitalisme occidental, contre la misère et la guerre, a l’exemple de l’Espagne libertaire !
    • Par le combat aux côtés des peuples martyrisés par STALINE, contre la dictature, l’hypocrisie et la torture, contre nos frères de Bulgarie, d’Ukraine et de tout son Empire
    • Par le combat aux côtés des peuples colonisés !
    • C’est donc, dès aujourd’hui, par notre présence et noir vigilance contre les trahisons, dans les syndicats, dans les usines, les chantiers, les bureaux et les Universités, par notre action dans les villes comme dans les campagnes, que nous préparerons le Renouveau et des lendemains où le 1er Mai sera nouveau rouge et noir.

    Que reste-t-il en face des partis pourris et nourrisseurs, des centrales syndicales vendues ou politisées R°ur recréer un véritable 1er Mai ?

    La jeune et grandissante Fédération Anarchiste

    (rayer d’un trait de couleur)
    Chaque Vendredi : Travailleur, Étudiant, Paysan, tu lis « LE LIBERTAIRE » - En vente partout : 15 fr.

    [marque syndicale] Imprerie Centrale du Croissant — 30, rue du Croissant, Paris-2e


    sources :

    Affiche parue en dernière page : Le Libertaire n° 266 (vendredi 27 avril 1951, 56e année).



    [Les menteurs sont en place !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les menteurs sont en place !]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [37 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)  ; fascisme et antifascisme  ; guerre (généralités)  ; impérialisme  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Bulgarie  ; Corée  ; Espagne : histoire : 1931-1936  ; Espagne : histoire : 1936-1939  ; Ukraine
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Libertaire (1944-1956), le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (« Aujourd’hui, la Corée. Et demain ? ») ]

    texte :

    [logo :] Anarchisme Vivra

    Les menteurs sont en place !

    Les 600 Menteurs sont maintenant en place, libres de poursuivre leur œuvre de guerre et de misère. Nous l’avions dit : Voter, c’était faire le jeu des arrivistes de tous les partis, donner aux partis une apparence de puissance. Et maintenant, après le vote, quelle est la situation ?

    Le gang De Gaulle-Thorez veut exploiter à ion profit la misère dont il est coupable :

    Mais la défaite du PCF n’est pas un désastre pour la classe ouvrière, car il existe d’autres méthodes de lutte que le parlementarisme. Le PC, il y a 15 jours, disait : Si vous ne votez pas, tout est perdu. Maintenant, le PC va tenter d’exploiter les méthodes de lutte ouvrière ! Soyons vigilants, ne laissons pas exploiter notre action à des fins politiciennes, et les masques tomberont…

    La victoire mitigée du RPF et des “indépendants” (réactionnaires) n’est un danger réel que si les travailleurs abdiquent, que s’ils croient avoir tout fait après avoir voté. Déjà les partis de “Gôche” ont une lourde responsabilité dans l’affaiblissement de la combativité ouvrière. Le fascisme ne passera pas si le peuple sait réclamer son dû par une réalité de fer : GRÈVES ET ACTIONS RÉVOLUTIONNAIRES.

    La demi-victoire de la coalition gouvernementale n’a, non plus, aucune signification

    Elle ne pourra NI garantir le Pays contre le chaos économique, NI le sauvegarder du totalitarisme et de Gaulle le sait bien, qui juge à leur valeur les coassements des grenouilles social-démocrates, MRP et radicales, ses complices de demain. Là encore, seule, la puissance réelle des masses peut être efficace.

    VOICI VOTRE PROGRAMME :

    La guerre menace.Deux blocs impérialistes s’apprêtent à s’entre-dévorer. Staline comme Truman, Marty comme de Gaulle, Schuman comme Moch, tous préparent le massacre. Les peuples doivent réagir. À l’exemple de l’Espagne Libertaire en grève, des peuples Bulgare et Ukrainien en lutte, des peuples colonisés en révolte, contre les tueurs de Staline et de Truman, unis, les peuples doivent lutter 3e Front pour conquérir La Paix.

    La misère. Ce qu’il faut contre elle, c’est une action générale de la classe ouvrière sur des objetifs précis : Rajustement des salaires non hiérarchisé ! Semaine de 40 heures payées 48 ! Échelle mobile avec application aux retraites ! Suppression des abattements de zones ! Extension des congés payés ! La Sécurité Sociale payée par les patrons !
    TOUT CELA AU DÉTRIMENT DES BUDGETS DE GUERRE ET DE POLICE COMME DES BÉNÉFICES CAPITALISTES pour arracher le bien-être.

    Le fascisme ne passera pas car, pour la paix, la liberté, tout est encore possible si la RÉSISTANCE VRAIE, profonde, à la guerre et au fascisme existe dans le pays, dans les villages et les villes, les usines et les chantiers, si les jeunes, dans les écoles et les facultés refusent la préparation militaire et les “pelotons”, si l’esprit de refus est vivant, si les travailleurs se moquent des “nécessités” de guerre et revendiquent pour leur pain et leur dignité. Ainsi, ils feront respecter la liberté.

    Notre combat permanent contre les forces de régression doit aboutir à la prise en main et à la gestion par les masses populaires ouvrières et paysannes des moyens de production et de distribution : LA RÉVOLUTION SOCIALE.

    C’est le vrai Combat

    Il faut s’organiser
    C’est par notre présence et notre vigilance contre les trahisons, dans les syndicats, les comités d’action, comités de grèves, dans les villes comme à la campagne, que nous préparons le renouveau de la lutte.

    Que reste-t-il en face des partis pourris et nourrisseurs, des centrales syndicales vendues ou politisées ?

    Contre le parlement, pour le peuple, contre le vote, pour l’action :
    La jeune et grandissante Fédération Anarchiste

    (Rayer d’un trait de couleur) — [logo syndical] Impr. Centr. du Croissant, 19, r. du Croissant, Paris-2e. — Chaque Vendredi Travailleur, Étudiant, Paysan, tu lis « Le Libertaire ») - En vente partout : 15 fr.


    sources :

    Cette affiche est parue dans Le Libertaire n° 275 (vendredi 29 juin 1951), en dernière page.

    L’indication « Rayer d’un trait de couleur » est liée au fait qu’en France, seule l’administration peut afficher une affiche blanche imprimée en noir.


    1951

    1951
    Affiches liées


    [Vote donc !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Vote donc !]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 54 × 37 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : colonialisme  ; délégation de pouvoir (élections)  ; impérialisme  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Afrique du Nord *  ; Afrique  ; Antilles  ; Bulgarie  ; Corée  ; Espagne : histoire : 1936-1939  ; Guyane  ; Kanaky - Nouvelle-Calédonie  ; Madagascar  ; Ukraine
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Libertaire (1944-1956), le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (« Il avait voté… ») ]

    texte :

    Vote donc !

    [logo :] Internationale anarchiste

    5 ans de législature, 5 ans de pagaïe. En 1946, les Français ont voté. Les Députés sont venus garnir les bancs de l’Assemblée Nationale. Qu’ont-ils fait ? Qu’ont-ils réalisé ? Beaucoup de paroles et de textes !

    Résultat
    Pendant que la guerre, la 3e Guerre Mondiale, dévastait déjà la Chine, menaçait à Berlin, en Grèce, se déchaînait en Corée, “NOS” parlementaires-corbeaux maintenaient “l’Ordre” en France :

    • Le pouvoir d’achat des travailleurs diminue chaque jour. Le chômage progresse. Les lock-out d’entreprises réapparaissent. La misère règne.
    • Les impôts écrasent de plus en plus les travailleurs et les artisans. Des milliers de saisies sont effectuées à la ville et à la campagne. Le peuple est exploité.
    • L’école publique est en régression. Les jeunes, ajistes ou étudiants, sont brimés. La reconstruction est abandonnée avant d’être commencée. Des milliers de logements, sont insalubres. Le Pays tombe en ruines.
    • La répression s’abat avec férocité sur les grévistes, les organisations ouvrières, les Nord-Africains. C’est le régime CRS.
    • L’oppression des peuples coloniaux se fait chaque jour, en Afrique du Nord, en AOF, AEF, Guyane, Madagascar, Nouvelle-Calédonie, Antilles, plus cynique et plus meurtrière. L’impérialisme tue.
    • Les scandales se succèdent : scandale du vin (Gouin-Malafosse), scandale Joano, scandale de la Cour des Comptes scandale de la Sécurité Sociale, scandale des piastres, etc. On vole l’argent du travailleur.
    • 1.000 milliards n’arrivent pas à combler le gouffre du budget de guerre. Les 18 mois sont promulgués. Le Pacte Atlantique est signé. Des corps expéditionnaires sèment la morts en Indochine et en Corée. Le réarmement s’intensifie : La troisième guerre mondiale est commencée.

    Pour qui voter ?

    Le RPF c’est le Parti du Fascisme. — De Gaulle n’a qu’un but : transformer le pays en caserne, l’esclavage de la classe ouvrière par la collaboration de classe, l’instauration d’un état meurtrier, d’un état FASCISTE.

    Le MRP c’est le Parti des Jésuites. — L’Église fait de la politique à travers le Parti de l’hypocrisie anti-ouvrière. Les jésuites du MRP préparent la guerre (plan Schumann). L’Église est du côté des EXPLOITEURS.

    Le RGR c’est le Parti des Combinards. — Queuille, Herriot, Delbos et Morice, au service du patronat, ont exigé les impôts sur les salaires. Le Parti des Combinards, c’est le Parti des PERCEPTEURS et des FLICS.

    Le PCF, Parti de la trahison du peuple. — Thorez a partagé le pouvoir avec de Gaulle, renfloué le grand patronat avez son “produire d’abord, revendiquer ensuite”. Puis en caporalisant la classe laborieuse, en sabotant les grèves, le PC fait LE LIT DE LA RÉACTION.

    La SFIO, Parti des Chéquards. — Le parti de Gouin, Béchard, Ramadier et Auriol à trempé dans le scandale, pourri FO, signé les pactes de guerre, torpillé l’enseignement, muselé la radio et la presse, dirigé les tueries colonialistes d’Indochine et Madagascar, ORGANISÉ LA RÉPRESSION.

    TOUS SONT COUPABLES ! ALORS QUE FAIRE ?

    AGIR
    Ce qu’il faut, c’est une action générale de la classe ouvrière sur des objectifs précis :
    Rajustement des salaires non hiérarchisé !
    Semaine de quarante heures payée quarante-huit ;
    Échelle mobile appliquée aux retraites ;
    Suppression des abattements de zones. — Extension des congés payés.

    Les actions revendicatrices, axées sur un tel programme, sont seules capables de freiner la préparation à la guerre, de déséquilibrer le budget de tuerie.

    MAIS, notre combat permanent contre les forces de régression doit aboutir à la prise en main et à la gestion par les masses populaires ouvrières et paysannes des moyens de production et de distribution : LA RÉVOLUTION SOCIALE.

    Par le combat aux côtés des peuples sous la coupe du capitalisme occidental, contre la misère et la guerre, à l’exemple de l’Espagne libertaire !

    Par le combat aux côtés des peuples martyrisés par STALINE, contre la dictature, l’hypocrisie et la torture, comme nos frères de Bulgarie, d’Ukraine, etc.

    Par le combat aux côtés des peuples colonisés !

    Contre la guerre : 3e Front révolutionnaire

    S’organiser
    C’est, par notre présence et notre vigilance contre les trahisons, dans les syndicats, les usines, les chantiers, les bureaux et les Universités, dans les villes comme à la campagne, que nous préparerons le renouveau de la lutte.

    Que reste-t-il en face des partis pourris et nourrisseurs, des centrales syndicales vendues ou politisées ?

    Contre le parlement, pour le peuple, contre le vote, pour l’action :
    La jeune et grandissante Fédération Anarchiste

    (Rayer d’un trait de couleur) — [logo syndical] Imprimerie Centrale du Croissant, 19, rue du Croissant, Paris-2e. — Chaque Vendredi Travailleur, Étudiant, Paysan, tu lis « Le Libertaire ») - En vente partout : 15 fr.


    sources :

    Cette affiche est parue dans Le Libertaire n° 271 (1er juin 1951), en dernière page.

    L’indication « Rayer d’un trait de couleur » est liée au fait qu’en France, seule l’administration peut afficher une affiche blanche imprimée en noir.


    1951

    1951
    Affiches liées


    [Ces élections municipales sont une imposture !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ces élections municipales sont une imposture !]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 72 × 54 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : communalisme  ; délégation de pouvoir (élections)  ; communisme libertaire*
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Allemagne : histoire : 1917-1921  ; Espagne : histoire : 1936-1939  ; Hongrie : histoire  ; Russie : histoire  ; Russie : histoire : 1917-1921  ; Ukraine
    • Noms cités (± liste positive)  : Lustre, René (1924-2017)
    • Presse citée  : Libertaire (1944-1956), le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ]

    texte :

    Ces Élections Municipales sont une

    imposture !

    TRAVAILLEURS, les Communistes Libertaires vous parlent :
    C’EST VRAI : comme vous le disent tous les partis, tous les partis qui ont eu en main une municipalité ont réalisé quelque chose : un terrain de sport, une salle des fêtes, une amélioration de la cantine scolaire, etc.
    C’EST VRAI AUSSI ce qu’ils disent tous les uns des autres : qu’ils l’ont obtenu par des augmentations d’impôts, des trafics louches dans les Préfectures ou dans les Ministères et au détriment d’autres communes moins favorisées.
    Mais CE QUI EST SURTOUT VRAI, c’est que malgré les améliorations secondaires et qui nous coûtent très cher,
    LE CHÔMAGE,
    LE FASCISME,
    LA GUERRE,
    sont là,

    et que demain les crèches, les salles des fêtes et les écoles flamberont sous les bombes :
    Oui, le scrutin actuel est une escroquerie. Mais nous avons connu d’autres scrutins et les résultats étaient les mêmes vous le savez :
    LE CHÔMAGE, LA RÉACTION, LA GUERRE

    Il en est ainsi parce que, dans les conditions présentes, plus que jamais, l’ÉTAT, poursuivant sa politique de guerre, a détruit les possibilités réalisatrices des communes.

    Les municipalités ne sont plus rien que des domestiques des Préfets et du Pouvoir Central : le ministère de l’Intérieur qui accordait aux communes 50 %de son budget en 1947 n’en accorde plus que 8 % en 1953.

    QUE FAIRE ?

    NOUS NE MARCHONS PAS !

    Nous ne donnerons pas nos suffrages à ceux qui votent partout les centimes additionnels pour la guerre au lieu de démissionner, à ceux qui — Gaullistes, RGR, Indépendants, Socialistes, Staliniens — ont voté les crédits militaires au moins tant qu’ils ont eu des ministres au pouvoir !

    Aux travailleurs qui malgré cela voudront encore voter en pensant choisir un moindre mal, nous rappelons que la droite c’est la réaction et la gauche c’est la trahison. Nous disons : “Votez donc, mais ce ne sera qu’une expérience de plus”.

    ABSTENTION MASSIVE tant que l’on ne permettra pas aux vrais défenseurs du Peuple de dire la vérité, tant qu’il faudra des millions pour avoir le droit de s’exprimer, pour mener dans les municipalités une action antigouvernementale mettant en échec la bourgeoisie et son État,
    ABSTENTION MASSIVE ! non pas parce que nous nous désintéressons des questions communales, mais au contraire parce que tout le régime est en cause, et que ces élections ne sont qu’une imposture.
    Il faut que les valets de l’État et des partis, qui demain vont siéger dans les mairies ne siègent qu’avec le mépris des travailleurs.
    NOUS MENONS LA LUTTE sur le terrain de la lutte de classes et de l’action directe : c’est sur le lieu du travail que nous combattons pour nos revendications, c’est dans les communes et les quartiers que nous exigerons tous ensemble, par la force, les réalisations qui s’imposent, quels que soient les escrocs qui sont dans les mairies.
    L’ACTION RÉVOLUTIONNAIRE pour balayer le régime, pour la marche en avant vers le Communisme Libertaire, le véritable Communisme,
    ★ dans la démocratie réelle, réalisera les libres communes aux mains des travailleurs :
    ★ comme en 1917, en Russie, avant la contre-révolution des bureaucrates staliniens, et de 17 à 21 avec les
    anarchistes en Ukraine,
    ★ comme en 1919 en Allemagne et en Hongrie,
    ★ comme en 1936 dans l’Espagne libertaire,
    ★ comme cela aurait dû être en 1944 en France, lands la trahison des partis qui furent tous unis derrière
    DE GAULLE.

    LA FÉDÉRATION ANARCHISTE

    Chaque semaine lisez le LIBERTAIRE — ADHÉREZ à la FA, 145, quai de Valmy Paris 10e

    Le gérant : René Lustre
    [marque syndicale] Impr. Centrale du Croissant — 19, rue du Croissant, Paris-2e - F. Rochon, imprimeur.

    Collez cette affiche partout !


    sources :

    Cette affiche est parue dans Le Libertaire : organe de la Fédération anarchiste n° 357 (jeudi 23 avril 1953), en pages centrales.









    [Assez de victimes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Assez de victimes]. — Genève : Contratom, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 59 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : écologie  ; nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Ukraine
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (centrale nucléaire et tour de refroidissement) ]

    texte :

    Assez de victimes

    Tchernobyl : un drame sans fin

    Plus de 50 000 enfants sont déjà gravement atteints par cette catastrophe indélébile qui va continuer de faire souffrir et qui va tuer durant les prochaines années 40 000 à un million de personnes, selon les estimations. Des terres vastes comme les trois quarts de la Suisse sont à jamais perdues. C’est l’inacceptable rançon de l’énergie nucléaire.

    [logo] Contratom


    sources :

    Série de 4 affiches.


    [ca  1986]

    [ca  1986]

    [ca  1986]
    Affiches liées


    [Déclaration de terre : Grelot n° 2]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Déclaration de terre : Grelot n° 2]. — Genève : Revue de la Tempresse, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 59 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : écologie  ; nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Ukraine
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Grelot  ; MA !
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Déclaration de terre

    La liberté d’expression consiste à dire aux gens ce qu’ils ne veulent pas entendre. Georges Orwell

    En l’ère de l’assassinat du verbe, la liberté consiste à faire n’importe quoi pour opérer le salut du sens des mots. Armand Robin

    Est-il encore possible de mourir de mort naturelle ? On ne peut rien savoir. On ne veut rien savoir. Il est interdit de se demander si les fraises ont mal au rouge, ou mal au vert, ou si elles ont mal aux deux. On ne doit rien savoir. L’irradiation dans la pluie, c’est comme le mouillé, insaisissable. Il faut aller à la banque, au match, à l’auto, à l’usine, à la gare, au marché. Il faut rester tranquille. Il n’y a pas de danger. « Optimisme pleutre des journaux ». comme disait l’André Gide. Au bord du lac non plus. L’est potable est potable […

    Langues obscènes des tenanciers de la puissance. À faire vomir le bleu du ciel !

    Il est interdit de parler de « catastrophe » nucléaire ; ce sont les alarmistes qui s’expriment ainsi […]

    Les précautions sont prises/ Il est interdit d’utiliser le mot « vie ». C’est « psychose » qu’il faut dire. Comme l’ont dit à longueurs de jours, sur la terre les journaux, début mai mil neuf cent-quatre-vingt-six. Tchernobyl. Choucroute garnie. Au césium, […]

    Ne pas penser. Gober sans cesse tous les délires, jusqu’aux plus primaires, jusqu’aux plus indignes. Gober, gober. Là dans ces laboratoires nucléaires, […]

    Ah ! Récolter. Récolter. L’humain. L’imaginaire. L’amoureux ! Je refuse tout haut de me mettre sur les yeux le bandeau nucléaire. Le tueur mou, le bandeau lâche de la mort. Le bandeau frappé du signe morbide de l’hélice nucléaire, celle qui par irradiation, cisaille au cœur même, sectionne dans la forge même des êtres et de la vie des segments de cette fabuleuse spirale double — que les technocrates acides et niais ont nommé ADN — et qui n’est autre que le grand jus vital, la vaste charpente mobile de ton centre, celle qui jette tous les ponts.

    C’est le ressort, ami, c’est le ressort même de ton bastringue.

    Faire la vie, pas la mort

    Il n’y a pas d’Est. Il n’y a pas d’Ouest : le terre tourne.

    1986

    Il faut éteindre à jamais tous les deux nucléaires

    Ainsi parlait Ému, mon ami, celui des hautes terres, le bon conteur Geiger.

    Grelot n° 2 - Revue de la Tempresse - 9 mai 1986 - 55, rue de Montchoisy - 1027 Eaux-Vives
    Dossier-affiche MA ! n° 7


    sources :
     




    [Mener notre guerre]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Mener notre guerre]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : guerre (généralités)  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Ukraine
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (sabotage d’une voie ferrée)

    texte :

    Mener notre guerre

    Des villes entières rasées au sol. Des soldats tuant des gens sans défense et terrorisés. L’exode de millions de personnes. Face à tant d’horreurs, la condamnation de la guerre est unanime. Notre estomac ne peut que protester, submergé par une sensation de nausée.

    Ce qui n’empêche pas la plupart d’entre nous de vivre au milieu des dispositifs et des infrastructures qui rendent ces massacres possibles. Car oui, en effet, la guerre commence ici, chez nous. Dans les centaines d’usines, de fabriques et de laboratoires qui produisent en permanence les instruments de mort. Dans la logistique meurtrière qui permet l’acheminement ininterrompu d’armes et d’équipements. Dans les systèmes énergétiques qui alimentent la machine de guerre. Autant dire que tous les discours larmoyants pour la fin de la guerre sont une véritable hypocrisie, aussi longtemps qu’il y aura des industriels pour la produire, des politiciens pour la déclarer, des scientifiques pour l’innover, des généraux pour la gérer, bref tant que fleuriront les intérêts de ceux qui de près ou de loin y collaborent.

    Est-ce que l’industrie militaire est protégée des regards indiscrets par d’épais écrans de fumée ? Toute cette production se déroule-t-elle dans de lointains bunkers souterrains ? Mais non, tout est là ! Exposé au regard de n’importe qui.

    Si nous voulons encore communiquer quelque chose sans rester prisonniers du vacarme des jours, il ne reste alors qu’à hurler de tout notre souffle cette vérité inconfortable. Le massacre, le sang et la violence de la guerre ne sont pas l’exception ; ce sont des données centrales de cette société infâme pour en garantir la survie.

    La logique de toute guerre est de nous plonger dans l’apathie et le désarroi. En effet, face à la force militaire qui paraît sans limites, toute intervention humaine peut sembler impossible. Comment agir dans un sens qui soit le nôtre lorsque les États et les armées s’entrechoquent férocement pareils à des géants sur la surface de la Terre ?

    Se hasarder à des questions différentes peut être un bon point de départ pour sortir de notre impuissance et entrevoir des possibilités d’interventions. Où commence la guerre ? Qui sont ceux qui la produisent, l’innovent, la gèrent… et de quelle manière ? À partir de là, comment faire ?

    Est-ce que le fait d’être contre la guerre signifie que nous voulons uniquement nous y opposer de manière pacifique ? Certainement pas. L’indignation passive ne nous sera d’aucun secours pour éviter que beaucoup d’autres morts suivent ceux de l’Ukraine et d’ailleurs. Si nous voulons oeuvrer à faire disparaître la guerre des États et tout ce qui va avec, il n’y a qu’une seule façon. Déclarer, nous, la guerre aux personnes, aux usines, aux laboratoires de recherche et aux infrastructures qui la rendent possible : les pieds d’argile de ce gigantesque corps écraseur.

    des anarchistes


    sources :

    https://sansnom.noblogs.org/archives/13377 (« Reçu par mail, 12 août 2022 »)