IISG (Amsterdam)

Internationaal Instituut voor Sociale Geschiedenis

IISG Internationaal Instituut voor Sociale Geschiedenis / IISH International Institute of Social History / IIHS Institut international d’histoire sociale

Postbus 2169
1000 CD Amsterdam

Cruquiusweg 31
1019 AT Amsterdam

T + 31 20 6685866
F + 31 20 6654181
E info@iisg.nl
http://socialhistory.org/

 

Affichage par année

446 affiches :

 

    [La candidature de Louise Michel]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La candidature de Louise Michel]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : papier de couleur ) ; 62 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : critique de l’anarchisme  ; délégation de pouvoir (élections)  ; féminisme  ; littérature : satires
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Michel, Louise (1830-1905)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Prix 10 centimes — Prix 10 centimes

    La candidature de Louise Michel

    Programme

    Citoyens et citoyennes,

    Voici venir les élections.

    J’aime à supposer que cette fois les électeurs en ont assez et qu’ils ne vont pas se faire rouler suivant la déplorable habitude contractée par eux depuis que le suffrage universel fait semblant d’exister.

    Je dis : « Fait semblant d’exister » et je maintiens ce mot, car en réalité, le suffrage universel n’existe pas.

    Est-il logique, en effet, que dans notre pays la partie mâle de la population ait seule le droit de voter, tandis que la partie féminine doit se contenter de raccommoder les chaussettes de ses conjoints et les fonds de culottes de ses moutards ?…

    Est-il juste que des avortons sans finesse, sans cœur au ventre et sans aucune des connaissances sérieuses du cœur humain que nous possédons à un si haut degré, nous autres femmes, aient seuls le droit de confectionner des lois ineptes ou infâmes dont le plus souvent notre sexe enchanteur est la première victime.

    Non, mille fois non… cela n’est pas logique !…

    Re-non, re-mille fois re-non, cela n’est pas juste !!…

    Et le moment est venu où tout cela doit changer.

    C’est pourquoi, citoyens et citoyennes, militaires et bonnes d’enfants, je me suis décidée à poser ma candidature à la députation… et mon poing sur la figure au premier qui me blaguera.

    Bavarde comme le premier avocat venu ;

    Tapant du poing sur la tribune comme n’importe quel Gambetta ;

    Ni plus ni moins maboule qu’un Gavarnie ou qu’un Lorgeril ;

    J’ai toutes les qualités requises pour remplacer à moi toute seule au moins 340 des fameux 363 qui ont fait si peu de besogne en sept ans de temps.

    De plus, habituée que j’ai été à Nouméa à ne boire que de l’eau pas sucrée, mes électeurs pourront être assurés que je ne négligerai pas mon mandat législatif pour aller licher des verres de Néré à la buvette de l’Assemblée pendant qu’on discutera une loi sur le divorce ou l’abolition du concordat…

    Électeurs !

    Je vous parlais tout à l’heure de ce gros repu qu’on appelle Gambetta.

    Eh bien, nommez-moi à sa place, et je ne vous dis que ça.

    Je ne m’engraisserai pas comme il l’a fait, à seule fin de pouvoir cacher entièrement mon « programme de Belleville » en m’asseyant dessus plus tard.

    D’abord des programmes, il n’en faut plus ; ça sent la comédie ; et puis nous savons tous ce qu’en vaut l’aune. Ce que je réclamerai même tout d’abord, c’est le rétablissement du mandat impératif, grâce auquel les électeurs ont au moins le moyen de casser aux gages ceux de leurs employés — car les députés sont les employés du peuple, ne l’oublions pas, — qui voteraient la suppression des urinoirs publics alors qu’on les aurait élus pour réclamer la création supplémentaire de latrines pour dames.

    Pour en revenir à Gambetta, à cet homme qui prenait tant de ventre pendant que moi, je perdais ma gorge de jeune fille, je crois que le moment est opportun de le reléguer à jamais dans le magasin des accessoires avec tous les opportunistes ses amis, et de remplacer tout ce monde-là par des socialistes neufs et garantis bon teint… pendant au moins quatre ans.

    Et surtout, puisque les hommes ont montré leur impuissance absolue, de nommer des femmes à leur place, beaucoup de femmes, rien que des femmes !…

    Les femmes, il n’y a que ça !…

    Nous seules, citoyens pouvons faire votre bonheur.

    Nous seules sommes assez fortes pour vous octroyer toutes les libertés qu’il vous plaira.

    Ainsi, tenez, moi qui vous parle, une fois élue, voici les différents projets de lois que je sortirai de mon sac à ouvrage et que je ficherai sur la tribune de l’Assemblée au moyen de fortes épingles.

    1° Suppression du sénat, composé d’un tas de vieux ramollis incapables de rien créer et bons tout à plus à baver sur leurs pupitres pour y faire pousser des champignons ;
    2° Suppression de la Présidence de la République, et le Président remplacé par un timbre à signature de trois francs soixante quinze centimes une fois payé ;
    3° Abolition des armées permanentes, et les soldats employés à la culture des pommes de terre ou à pomper l’eau des rivières pour le cas où,comme cette année, la sécheresse deviendrait inquiétante pour les populations ; — comme conséquence, suppression des ministres de la guerre et de la marine.
    4° Abolition du capital et obligation pour tous les hommes de travailler de douze à quarante ans d’une façon quelconque ; versement des salaires dans les caisses de l’État, qui serait tenu de nourrir, loger, habiller et fournir de l’argent de poche à tout homme ou femme ayant atteint l’âge de la retraite ;
    5° Plus de patrons ni d’employés, rien que des égaux devant la loi, et même derrière ou à côté ;
    6° Suppression de la Magistrature et du Clergé, composés d’un tas de blagueurs qui passent leur temps à se f…icher de leurs concitoyens ;
    7° Le droit pour tout citoyen d’entrer gratuitement dans les tramways et dans les établissements tarifés à quinze centimes jusqu’à ce jour ;
    8° Suppression du Mariage et l’union libre reconnue comme seule légale. Conséquence : suppression des belles-mères ;
    9° Le droit pour tout le monde de sortir en caleçon de bain pendant les grandes chaleurs, l’obligation de se vêtir poussant à la dépense le pauvre prolétaire ; d’ailleurs, au moyen de ce système, les mœurs ne pourraient que s’améliorer, et l’on ne verrait plus des crevés idiots et pornographes suivre pendant trois heures une femme qui montre la moitié d’un mollet, ou une autre dont le costume recherché n’a d’autre but que d’exciter les passants à désirer la voir avec ledit costume… déposé sur une chaise, à côté ;
    10° La permission pour tout le monde d’écrire indifféremment « arico » ou « haricaud », sans s’exposer à se faire moquer de soi par ceux qui écrivent « haricot » sans trop savoir pourquoi ;
    11° Le meurtre d’un roi, d’un prince du sang ou d’un prince héritier quelconque considéré comme un droit sacré et comme un acte de justice ;
    12° Les députés payés à raison de douze sous l’heure de travail tout comme le premier galochier venu ; de cette façon, nos représentants feraient peut-être plus d’ouvrage et gagneraient au moins leur salaire ;
    13° Les Œuvres d’Émile Zola répandues dans les écoles en remplacement des œuvres classiques devenues par trop rococo ;
    14° Enfin, le droit pour la femme de porter la culotte et aussi celui de la poser quand le besoin s’en ferait sentir, droit dont, héla ! elle n’est que trop privée bien souvent.

    Voilà, mes chers concitoyens, mes principales réformes économiques et les différentes questions sociales que je me réserve de résoudre dès le lendemain du jour où vous m’aurez donné vos suffrages.

    Car vous me les donnerez. Vous le devez :

    D’abord par patriotisme ;

    Ensuite parce que je suis femme et qu’avec les dames, il faut toujours être garant ;

    Enfin, parce que, je le répète, moi seule ai assez d’énergie pour mener à bien toutes ces choses.

    Un dernier mot, et j’ai fini.

    Vous le savez, je suis demoiselle encore, je ne suis pas jolie, jolie, mais j’ai du nerf, et pour une femme, le nerf, c’est tout.

    Eh bien, de même que les vierges mystiques ne veulent d’autres époux que le Christ, je m’engage à devenir l’épouse de l’arrondissement qui me donnera le plus de voix !!!!

    Qu’on se le dise !!…

    Et maintenant,

    Électeurs, aux urnes !!!

    Et surtout pas d’abstentions, car il y va du bonheur de la France !

    Vive la sociale !!!…

    Voilà mon cri de ralliement.

    Signé : Louise Michel

    Pour copie qu’on forme : sa secrétaire particulière, Maltena Domigina

    Vente en gros : 5, rue du Croissant.

    Saint-Germain. — Imprimerie D. Hardin. — Ne peut être affiché


    sources :

    Affiche parodique et écrite par un homme ?






    [A bas la chambre !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    A bas la chambre !]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : papier de couleur ) ; 47 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)  ; parlementarisme et antiparlementarisme  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ]

    texte :

    À bas la chambre !

    Au bout de vingt-deux ans de pouvoir, la république bourgeoise crève comme ses deux devancières.

    Elle crève parce qu’au lieu d’avoir été l’égalitaire société, sans dieu ni maîtres, abattant les castes, détruisant les abus et faisant du salarié, cet esclave moderne, un homme libre, elle n’a été qu’un gouvernement, gardien, comme tous les gouvernements, des vieilles iniquités, défenseur des privilégiés contre les déshérités, chien de garde de la propriété capitaliste.

    Elle s’est montrée aussi grotesque que la légitimité, aussi arbitraire que l’empire, aussi corruptrice que l’orléanisme. Elle s’est aussi alliée à toutes les réactions, mise au service de tous les agiotages, a épousé Rothschild, protégé le pape et tendu la main à l’autocrate russe.

    Ses Constans et ses Rouvier ont été aussi immondes que les Calonne de l’ancien régime, que les Barras du Directoire, que les Teste et Cubières de la monarchie de Juillet. Elle a eu à sa tête deux égorgeurs, Thiers et Mac-Mahon, un tripoteur Grévy et un imbécile Carnot, Carnot fils de bourgeois et petit-fils de traître (le prétendu organisateur de la victoire fut tout à tout jacobin, thermidorien, bonapartiste et royaliste).

    Elle a débuté dans le sang par les trahisons du gouvernement de la Défense nationale et les massacres de 1871, elle a continué par les brigandages coloniaux, elle finit aujourd’hui dans la fange du Panama.

    Elle est bien morte !

    Mais qui donc va avoir sa succession ?

    Sont-ce les monarchistes, qui des siècles durant, peuple, t’ont tenu sous le joug impitoyable du prêtre et du seigneur et qui, par l’intrigue, lorsque la force leur a échappé, ont fait obstacle à tout progrès, à toute liberté ?

    Sont-ce leurs compères, les jésuites, qui, masqués aujourd’hui en socialistes, de même qu’en 48 ils l’étaient aux républicains t’ont fusillé avec leurs de Mun et te trompent avec leur Drumont ?

    Sont-ce les débris honteux de la famille Bonaparte qui parlent déjà de Consulat, avides de rééditer le sanglant guet-apens du 2 Décembre ?

    Sont-ce les radicaux qui t’ont sans cesse berné, louvoyant hypocritement depuis vingt ans entre l’opportunisme et la révolution ?

    Sont-ce les socialistes d’État, révolutionnaires farouches jadis, aujourd’hui convertis et domestiqués, à la suite de leurs Brousse, de leurs Guesde et de leurs Vaillant !

    Ou bien, peuple, sera-ce enfin toi-même, agissant cette fois directement, sans maîtres imposés, sans mandataires auxquels aveuglément tu remets ton sort ?

    Reprends ta liberté, ton initiative et garde-les, sans te fier à personne pas plus aux socialistes qu’aux curés, balaie toi-même tes exploiteurs. Brûle la banque, la banque chrétienne comme la banque juive, chasse le tyran de l’atelier et de la mine pour en prendre possession avec le [frère de travai]l et, au sein des groupements corporatifs, organise le [prolétaire]. Le gouvernant est le valet du capital : Sus au gouvernant ! À bas le roi Carnot ! à l’égout le Sénat ! à l’eau la Chambre ! au fumier toute la vieille pourriture sociale !

    Lorsque, il y a cent ans, tes pères prirent à la gorge l’ancien régime qui les saignait à blanc, il ne s’en remirent pas à leurs députés foireux du soin de les délivrer. Pas plus Robespierre que Danton ne décrété la révolution : ils furent emportés par elle. Ce fut en vidange sans cesse cette Convention à laquelle les historiens bourgeois ont fait une légende, que les sans-culottes décapitèrent le roi, chassèrent le noble et muselèrent le prêtre.

    Aujourd’hui, l’exploitation bourgeoise a remplacé l’absolutisme monarchique avec autant d’avidité et plus d’hypocrisie. Les jésuites républicains, qui valent les jésuites catholiques, te disent que tu es libre, pauvre hère qui ne peux exercer le droit de vivre ! que tu es souverains, lecteur bénévole qui remets ton sort au premier imposteur venu ! et tu les crois.

    À la recherche de ce merle blanc que tu ne pourras jamais trouver, un bon député, c’est-à-dire un bon tyran ou un bon filou, ordinairement les deux, tu subis les plus infâmes réacteurs et les plus cyniques charlatans. Tes chefs d’État, tes gouvernants se succèdent, aussi misérables les uns que les autres. La Chambre actuelle est immonde comme toutes les précédentes : celle que tu nommerais pour la remplacer ne vaudrait pas davantage ; elle aurait pour règle ou l’autoritarisme ou la corruption.

    Donc, ne vote pas, quand ce parlement pourri aura achevé, — et ce ne sera plus long, — de s’effondrer dans la boue. Ne vote pas : entre en scène et fais tes affaires toi-même ; tu n’as pas besoin ni de législateurs, ni de diplomates, ni de capitalistes, ni de galonnés, ni de prêtres : ces gens-là te font non vivre mais agoniser. La seule chose par laquelle subsiste une société, c’est le travail, et cette fonction, tu pourras, dès que tu seras ton maître, l’organiser toi-même mieux que personne, puisque travailler, travailler pour les parasites, a toujours été ton lot.

    Masse sans cesse pressurée, saignée, trahie, le secret de ta force est en toi-même. Tes ennemis ne pourraient vivre sans toi qui produis tout, qui leur donne jusqu’à tes fils afin d’en faire des soldats pour te fusiller. Ne trouves-tu pas décidément qu’en voila assez ? N’auras-tu pas le cœur, enfin, de jeter bas pouvoir et capital ?

    Tu as dormi longtemps d’un sommeil d’esclave : réveille-toi ! L’heure est venue de secouer tes dirigeants comme un lion secoue ses puces.

    Sus à la Chambre, sus au Sénat, à la présidence, au capital !

    Vive la révolution sociale !

    Vive l’anarchie !

    Un groupe anarchiste.

    Imprimerie [Curini ?], rue Visconti, Paris


    sources :

    Publié lors de la crise de Panama fin 1892 ou moins probablement en 1893 avant les élections législatives d’aout et septembre.













    [Lecture by prince Kropotkin : What man can obtain from the land]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Lecture by prince Kropotkin : What man can obtain from the land]. — London Londres : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 58 × 45 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : économie : agriculture
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Kropotkine, Pierre (1842-1921)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ text ]

    texte :

    “What man can obtain from the land.”

    A lecture

    will be given by Prince Kropotkin

    on the above subject at the

    Working Lads’ Institute,
    137, Whitechapel road, E. (opposite the London Hospital) on
    Monday, February 24, 1896

    Syllabus

    Two opposed fallacies : over-population and over-production. The so-called “agricultural” countries : Russia, the United States. Intensive agriculture : Belgium, the plain of Lombardy. The French market gardener : what he obtains from the soils. Culture under glass, its recent achievements and promises. Where is the limit of over-population ? Amount of labor required to produce the first necessaries of life.

    With numerous oxy-hydrogen illustrations.

    Doors open at 8. lecture commences at 8.30 P.M.

    Admission by tickets 6d. — Reserved seats 1s.

    Tickets may be obtained of J. Turner, 7, Lambs Conduit street, W.C. and W. Wess, 42, Cressey Houses, Stepney, E., or at the door on the night ol lecture.


    sources :

    IISG






    [1870 - XX settembre - 1898]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    1870 - XX settembre - 1898]. — Buenos Aires : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 65 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : Argentine
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : religion et spiritualité (en général)  ; répression  ; solidarité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie : histoire : —>1872
    • Noms cités (± liste positive)  : Gori, Pietro (1865-1911)
    • Presse citée  : Avvenire (Buenos Aires), l’
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    testo

    texte :

    1870 - XX settembre - 1898

    Italiani !

    Il martirologio del popolo italiano non si chiuse colla data del venti settembre 1870. Il Quirinale - succeduto al Vaticano - dopo aver qualificato par una [baloussada ?] la rivendicazione di Roma all’Italia, categgiandola con tutti i mezzi suggeriti da una politica ipocrita e antinazionale, ne ha continuato l’esecranda missione nella tirannide politica e sociale, lasciando arbitro il pontefice nelle assurdità religiose et libero di cospirare ai danni del paese.

    Da tutte le isole, da tutti gli stabilimenti penali d’Italia son grida angosciose di oppressi che giungono a noi invocanti il conforto della solidarietà.

    Il dispotismo regio ha stesso maggiormente la sua rete funerea ed ha orbato a migliaia, bambini e spose, del padre et del compagno.

    Il Pensiero non pote ancora « in Italia » spezzare le catene secolari ; ancora i suoi martiri si contorcono nei ceppi che l’Evo Medio lego in retaggio alla Corte Italiana.

    Cittadini !

    Il XX settembre di quest’anno, dopo le recenti repressioni sanguinose la ogni parte d’Italia e giorno di lutto per gli animi liberi.

    Raccolti in un solo pensiero vogliamo lo sguardo ai nostri fratelli oppressi - non feste, non gazzarre - insultanti sarcasmi per le vittime della più brutale reazione ; un voti a che catene e ceppi [debbato ?] presto cadere infranti.

    Progreso de la Boca. Semanario de Boca y Barracas • Circulo Internacional de Estudios Sociales • Circolo Italiano Socialista • Club Giordano Bruno (Boca) • Associazione Anticlericale (Boca) • Alleanza Repubblicana (Boca) • Circolo Mazzini (Boca) • Circolo Ugo Bassi (Boca) • Centro Repubblicano • L’Amico del Popolo. Giornale repubblicano • L’Avvenire. Periodico Comunista-Anarchico • La protesta humana : periódico anarquista • Ciencia social. Revista de sociologia, artes y letras • La vanguardia • Circulo Obrero Israelita • Circulo Obrero Socialista • Circulo de Estudios Sociales • Circulo Carlos Marx • Los Hijos del Mundo (Almagro) • Grupo Né dio né padrone (Barracas) • L’Agitazione (Barracas) • Gruppo Libertario (Barracas) • Grupo Violenza contro la violenza dominante (Barracas) • Gruppo La Luz • L’Egalité communiste anarchiste • Grupo los Acratas (Barracas) • Sociedad Cosmopolita de Resistencia y colocación de Obreros panaderos • Sociedad Cosmopolita de Resistencia de Obreros Qurtidores

    Nota — […]

    Avv. Pietro Gori - Prof. [Orzio XX ?] - Adriano [Patroni ?] - E. [Dickmann ?]

    Ingresso gratis.

    [Imp. Popular,]


    sources :

    https://search.iisg.amsterdam/Record/971923


    1899
    Affiche liée


    [Certamen socialista libertario : concurso literario internacional]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Certamen socialista libertario : concurso literario internacional]. — La Plata : Progreso y libertad (La Plata), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 36 × 52 cm.

    • Affiches par pays  : Argentine
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : littérature (généralités)  ; mouvement anarchiste : rencontres internationales
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Alliaume, E.  ; Berri, Francisco  ; Chaux, Vizconde de  ; Illenatnom [Montanelli], J.  ; Mediano, P.  ; Palmiro (Burgos)  ; Pórtici, Rafael  ; Reis, J. de  ; Sanjurjo Rodríguez, José
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texto ]

    texte :

    Certamen socialista libertario

    concurso literario internacional

    A los obreros en general, á los estudiantes y hombres de ciencia y la prensa en particular, se les invita á concurrir á las sesiones de este concurso que se celebrarán en los días 14 y 15 de mayo, á las p. m. en al salon del Club Francés, calle 4 entre 45 y 46.

    Temas propuestos para este concurso literario :

    Tema I — “División del trabajo en la actualidad, sus causas, beneficios ó perjuicios que reporta á los trabajadores. Las Artes y Oficios en la sociedad futura.”
    Desierto.

    Tema II — “La familia en la anarquía.”
    Definiciones presentadas á este tema : Palmíro, de Burgos (España).

    Tema III — “Antagonismo entre la ciencia y el principio de autoridad.”
    “A demostrar que :
    “Siendo la ciencia la enemiga natural y declarada de toda falsedad y opresión, por ser esencialmente filantrópica é investigadora de la verdad, por consecuencia de este antagonismo, es el primer factor del progreso en todas sus manifestaciones, y su desarrollo, su difusión, el mejor medio para regenerar á la sociedad, hallanando el camino á la revolución social, inevitable, y el mas firme sostén de la sociedad futura.”
    Definiciones presentadas : Vizconde de Chaux, de Madrid.

    Tema IV — “El Colectivismo, el Comunismo y el Individualismo, origen é importancia actual y futura de ésta 8 tres teorías socialistas, ¿cual de ellas está mas en armonía con los principios de la Anarquía ?”
    Definiciones : Palmiro, de Burgos, Vizconde de Chaux, de Madrid. — P. Mediano, de Villa Catalinas.

    Tema V — “La niñez en la sociedad futura.”
    Definiciones : J. Sanjurjo, de Coruña. — Palmiro, de Burgos. — F. Berti, de Montevideo. — J. de Reis, de Porto (Portugal).

    Tema VI — “Táctica y medios de hacer fructífera propaganda anarquista entre las masas trabajadoras apesar de las leyes especiales que la prohíben.”
    Definiciones : Palmiro, de Burgos. — J. Sanjurjo, de Coruña.

    Tema VII — “El amor libre.”
    Definiciones : E. Alliaume, de Montevideo. — Palmiro, de Burgos.

    Tema VIII — “¿Es necesaria la organización ?”
    Definiciones : Palmiro, de Burgos.

    Tema IX — “Cual es más eficaz para la emancipación de la clase obrera, ¿la acción Política ó la acción Revolucionaria ?”
    Definiciones : E. Alliaume, de Montevideo. — Palmiro de Burgos.

    Tema X — “Funcionamiento de la Sociedad en Comunismo Anárquico.”
    Definiciones : Vizconde de Chaux, de Madrid. — Palmiro, de Burgos.

    Tema XI — “Ciencias útiles, influencias de las mismas para con el próximo movimiento revolucionario, desenvolvimiento de estas ciencias en la sociedad del porvenir.”
    Desierto.

    Tema XII — “Modo de establecer escuelas elementales libertarias, y medios de sostenerlas. Beneficios que reportaría á la causa del progreso y de la emancipación humana, esta instrucción dada á la niñez.”
    Desierto.

    Tema XIII — “Lámina al lápiz y en cartulina simbolizando la Anarquía y sus mártires : Himno dedicado á la misma.”
    Trabajo presentado : Rafael Pórtici, de La Plata.

    Tema XIV — “Cual la misión de los anarquistas frente cualquier movimiento revolucionario.”
    Definiciones : J. Illenatnom, de Lisboa.

    La Plata, Mayo de 1898

    El grupo iniciador Progreso y libertad

    Imp. San Martín, calle 49 entro 8 y 9


    sources :

    IISG
    Palmiro = V. García ; J. Illenatnom = Montanelli ; F. Berti = Francisco Berri ?







    [La limitation volontaire des naissances : grande conférence publique]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La limitation volontaire des naissances : grande conférence publique]. — Paris : [s.n.], (Émancipatrice (imprimerie), L’). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 87 × 63 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : contrôle des naissances
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Desplanques, Charles (1877-1951)  ; Jacoby, citoyenne  ; Lacour, Léopold (1854-1939)  ; Robin, Paul (1837-1912)  ; Yvetot, Georges (1868-1942)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; papier blanc tranché d’une barre rouge)

    texte :

    Confédération générale du travail

    Union syndicale du bronze

    [logo] adhérente à l’Union fédérale des ouvriers métallurgistes de France

    Grande salle de la Bourse centrale du travail
    3, rue du Château-d’eau, 3

    Le jeudi 25 juin, à 8 h 1/2 du soir

    Gde conférence publique

    Sous la présidence du citoyen Paul Robin

    […eurs …e]

    Léopold Lacour, hommes de lettres — [Charles] Desplanques, du syndicat des coiffeurs — G. Yvetot, secrétaire de la Fédération des Bourses du travail — citoyenne Jacoby, de la Fédération des tabacs

    sujet traité :

    La limitation volontaire des naissances

    Aux ouvrières et ouvriers syndiqués et non syndiqués !

    Camarades,

    Nous avons tous intérêts à ne pas mettre au monde des enfants non désirés, que les ressources dont nous disposons nous empêcheraient de bien nourrir et élever.

    Nous devons nous refuser par une procréation limitée et raisonnée, à grossir le nombre des malheureux destinés aux bagnes militaires et capitalistes.

    Les enfants dont nous ne pouvons assurer la subsistance deviennent inévitablement des dégénérés qui, par leur résignation, entravent la marche du prolétariat vers son affranchissement.

    Les travailleurs résisteront mieux aux coups de la bourgeoisie possédante, si les charges familiales leur sont légères, et la bataille sera menée plus audacieusement.

    Les femmes délivrées de l’esclavage naturel de la fécondité, partageront les joies de la lutte pour l’émancipation, côte à côte avec leurs compagnons. Un peu plus d’aisance pénètrera dans les ménages et l’homme et la femme réconciliés par l’amour volontairement stérile, s’achemineront ensemble vers la future cité du bien-être et de la liberté.

    Le conseil syndical.

    Entrée gratuite

    4544-6-03. — L’Émancipatrice (imprimerie communiste), 3, rue de Pondichéry, Paris.


    sources :
     


    [Memento !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Memento !]. — Pietrasanta : Gli anarchici di Pietrasanta, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Memento !

    Qualunque azione che rivela il progresso di un popolo è doveroso ricordarla, tanto più quando questa è guidata dallo spirito di ribellione verso tutto ciò che è abuso e tirannia.

    È contro il tiranno Napoleone III ; contro lo stato cui inveirono i francesi il 18 marzo 1871.

    Lo spaventevole macello umano, l’appetito insoddisfatto da vario tempo, ridestò negli animi del popolo il ricordo dei loro avi nella causa del 1789. Il peso dei 14 Miliardi spesi in quella guerra contro i Prussiani, il dispetto di avere involontariamente cooperato ai morbosi desideri di un pugno di ambiziosi li incitò vieppiù alla rivolta.

    Il popolo si convinse finalmente di quello che voleva e volle l’autorità che legittimamente gli appartiene.

    " Non più Imperatori ! abbasso il governo napoleonico „ fu allora terribile quanto era stato sottomessivo. Alle migliaia di vittime seguirono altre vittime, l’ultime delle quali morirono, però coscienti di pugnare per la libertà. Erano comunisti e li chiamarono assassini, perché non vollero oltre tollerare la fame e le violenze. Oggi, tutto il mondo onesto ricorda con piacere quell’agitazione, quell’inizio di libertà benché conquistata a titolo di sangue. Un saluto ai superstiti : alle vittime un imperituro ricordo, e l’anatema alla fonte di tanti mali.

    18 Marzo 1903.

    Gli anarchici di Pietrasanta

    Pietrasanta, Tip. Boldrini


    sources :
     






    [Élections municipales : à l’homme qui veut voter]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Élections municipales : à l’homme qui veut voter] / Eugène Petit « Strix ». — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 62 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Anarchie (L’ : 1905-1914)  ; Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (« Le maître et ses valets » : des oies amenant leur bulletin dans l’urne gardée par un cochon gras près d’un baquet “retraites”, sous une bannière « La servitude volontaire : lois ouvrières ») par Eugène Petit ]

    texte :

    Élections municipales

    À l’homme qui veut voter

    À nouveau, l’heure de choisir les bergers a sonné. Elle retentit gravement au beffroi de toutes les politiques, afin que tu ne l’oublies pas :

    Tous aux urnes, pas d’abstentions

    voici le refrain final des sonneries diverses.

    Ne pas voter, c’est un pêché, dit le catholique. — Ne pas voter, c’est être un mauvais citoyen, dit le républicain. — Ne pas voter, c’est trahir ses frères, dit le socialiste.

    Qu’est-ce donc que voter ? C’est choisir soi-même le maître qui vous donnera le fouet, qui vous volera.

    L’ouvrier forge les chaînes qui l’attachent, bâtit les prisons qui l’enferment, fabrique les fusils qui le tuent. Il pétrit la brioche qu’il ne mangera pas, il tisse les vêtements qu’il ne portera pas… Mais cela ne lui semble pas suffisant. Il veut paraitre le maitre, le peuple souverain, et il choisit lui-même ceux qui lui tondront la laine sur le dos. Il est le bétail, le troupeau qui nomme ses bergers.

    Il croit qu’il est impossible de ne pas être dirigé, aussi veut-il se payer le chic de choisir les bergers qui frapperont son échine et les chiens qui mordront ses mollets.

    Homme qui veux voter, réfléchis.

    Réfléchis bien. Les riches ne sont puissants que par leurs bergers et leurs chiens, et la force du berger et du chien ne vient que de ton acceptation, de ton obéissance, de ton vote.

    Ne va plus jeter ton bulletin dans l’urne. Reste chez toi ou va te balader. Tu verras alors la tête des maîtres et des candidats. Moque toi du vote. Ta force n’est pas dans un carré de papier. Elle est dans ton cerveau, dans tes bras, dans ta volonté, lorsque tu sauras les employer à faire tes affaires et non celle des autres.

    Si tu votes, tant pis pour toit. Tu deviens notre adversaire, car

    Notre ennemi c’est notre maître,
    Or, l’électeur nomme le maître
    Donc l’électeur, voilà l’ennemi.

    Les abstentionnistes

    Vu le candidat : — Impr. des Causeries Populaires, 22, rue du Chevalier-de-la-Barre, Paris — Demandez tous les jeudis : l’anarchie


    sources :

    Affiche parue pour les élections municipales de 1908 Même texte publié en 1906, avec une autre illustration.
    Elle réapparait pour les élections législatives de 1910.

    Le texte de l’hebdomadaire L’Anarchie n° 149 (13 février 1908) annonce : «  À l’homme qui veut voter
    Le cent d’affiches assorties de couleurs vives, en deux dessins, est expédiée en gare pour 2fr.50. Nous complétons le poids avec des invendus. (Réduction
    [reproduction de l’affiche sur la même page] ci-dessus) »
    il y a donc peut-être eu deux versions, une avec ce dessin de Strix (Eugène Petit) et une avec le dessin de Léon Israël. De même en 1906 ?


    1910

    1910

    1906

    1906

    1914
    Affiches liées


    [Grand meeting de protestation contre l’inquisition en Espagne : Ferrer]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Grand meeting de protestation contre l’inquisition en Espagne : Ferrer]. — Lausanne : [s.n.], (Unions Ouvrières, impr. des (Lausanne)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Ferrer y Guardia, Francisco (1859-1909)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Grande salle Handwerck

    Vendredi 15 octobre, à 8 h 1/2 du soir

    Grand meeting

    de protestation

    contre l’inquisition en Espagne

    Travailleurs, Citoyens,

    Un crime rappelant les pires atrocités d’un autre âge a été commis :

    Ferrer

    coupable uniquement d’avoir consacré tous ses biens et toute sa vie à l’éducation du peuple vient d’être fusillé. C’est un défi de la réaction cléricale et monarchique la plus odieuse, lancé à la face du monde civilisé, c’est une négation infâme de la liberté de pensée et de conscience nous ramènenet aux sombres époques de l’inquisition, des tortures et des bûchers.

    Travailleurs, Citoyens,

    L’humanité toute entière, qui voit ainsi compromises ses conquêtes les plus précieuses, ne peut que se soulever avec le même cri de douleur et dans un même élan d’indignation. D’autres hommes pas plus coupables que Ferrer avaient déjà été exécutés et l’œuvre de mort ne parait pas devoir s’arrêter en Espagne, si une manifestation de réprobation universelle ne se produit pas contre les bourreaux.

    Unissons donc nos voix à celles de tous les hommes de cœur : affirmons cette grande solidarité humaine qui doit de plus en plus unir tous les peuples à travers toutes les frontières pour préparer un avenir meilleur. Que Ferrer soit le dernier martyr de la liberté de pensée et que sa grande mémoire soit impérissable ! Et préparons-nous à le venger en hâtant la réalisation du noble idéal de fraternité et de justice pour lequel il a donné sa vie.

    Fédération des syndicats ouvriers.

    Imprimerie des Unions ouvrières à base communiste - Pully-Lausanne


    sources :
     






    [Élections législatives : à l’homme qui veut voter]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Élections législatives : à l’homme qui veut voter] / Eugène Petit « Strix ». — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 62 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Anarchie (L’ : 1905-1914)  ; Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (« Le maître et ses valets » : des oies amenant leur bulletin dans l’urne gardée par un cochon gras près d’un baquet “retraites”, sous une bannière « La servitude volontaire : lois ouvrières ») par Eugène Petit ]

    texte :

    Élections législatives

    À l’homme qui veut voter

    À nouveau, l’heure de choisir les bergers a sonné. Elle retentit gravement au beffroi de toutes les politiques, afin que tu ne l’oublies pas :

    Tous aux urnes, pas d’abstentions

    voici le refrain final des sonneries diverses.

    Ne pas voter, c’est un pêché, dit le catholique. — Ne pas voter, c’est être un mauvais citoyen, dit le républicain. — Ne pas voter, c’est trahir ses frères, dit le socialiste.

    Qu’est-ce donc que voter ? C’est choisir soi-même le maître qui vous donnera le fouet, qui vous volera.

    L’ouvrier forge les chaînes qui l’attachent, bâtit les prisons qui l’enferment, fabrique les fusils qui le tuent. Il pétrit la brioche qu’il ne mangera pas, il tisse les vêtements qu’il ne portera pas… Mais cela ne lui semble pas suffisant. Il veut paraitre le maitre, le peuple souverain, et il choisit lui-même ceux qui lui tondront la laine sur le dos. Il est le bétail, le troupeau qui nomme ses bergers.

    Il croit qu’il est impossible de ne pas être dirigé, aussi veut-il se payer le chic de choisir les bergers qui frapperont son échine et les chiens qui mordront ses mollets.

    Homme qui veux voter, réfléchis.

    Réfléchis bien. Les riches ne sont puissants que par leurs bergers et leurs chiens, et la force du berger et du chien ne vient que de ton acceptation, de ton obéissance, de ton vote.

    Ne va plus jeter ton bulletin dans l’urne. Reste chez toi ou va te balader. Tu verras alors la tête des maîtres et des candidats. Moque toi du vote. Ta force n’est pas dans un carré de papier. Elle est dans ton cerveau, dans tes bras, dans ta volonté, lorsque tu sauras les employer à faire tes affaires et non celle des autres.

    Si tu votes, tant pis pour toit. Tu deviens notre adversaire, car

    Notre ennemi c’est notre maître,
    Or, l’électeur nomme le maître
    Donc l’électeur, voilà l’ennemi.

    Les abstentionnistes

    Vu le candidat : — Impr. des Causeries Populaires, 22, rue du Chevalier-de-la-Barre, Paris — Demandez tous les jeudis : l’anarchie


    sources :

    Affiche parue pour les élections législatives de 1910. Même texte publié en 1906, avec une autre illustration.


    1906

    1906

    1908

    1908

    1914
    Affiches liées






    [Aux patriotes repopulateurs]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aux patriotes repopulateurs]. — Paris : Fédération universelle de la Régénération humaine, [ ?] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 44 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : contrôle des naissances  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bercy, Léon de (1857-1915)  ; Cesbron, G.  ; Faure, Sébastien (1858-1942)  ; Grandidier, Louis (1873-1931)  ; Hardy, Georges (1870-1945)  ; Humbert, Eugène (1870-1944)  ; Huot, Marie (1846-1930)  ; Klotz-Forest, Dr  ; Kolney, Fernand (1868-1930)  ; Lanoff, Robert (1879-1960)  ; Lantoine, Albert (1869-1949)  ; Mac_, A.-F.  ; Marestan, Jean (1874-1951)  ; Marinont, Léon (1870ca-1943ca)  ; Marquès, Jeanne  ; Marquet, Pierre  ; Mascaux, Fernand (1868-1953)  ; Méric, Victor (1876-1933)  ; Meslier, Adrien (1868-1915)  ; Naquet, Alfred (1834-1916)  ; Roussel, Nelly (1878-1922)
    • Presse citée  : Génération consciente (1908-1914)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Fédération universelle de la Régénération humaine, 27, rue de la Duée, Paris (11e)

    L’exemple vient d’en haut

    À voir la formidable croisade dirigée contre la doctrine et les pratiques néo-malthusiennes par des personnalités appartenant au clergé, à l’armée, à la magistrature, à la politique, à l’industrie et à la presse, on pourrait quelquefois en conclure que cette doctrine est contraire à l’esprit même de notre temps, et ces pratiques, en opposition flagrante avec les mœurs de ceux qui se donnent comme formant exclusivement l’élite de la nation française.

    Cependant, à la lueur des faits, au regard des statistiques, les conclusions apparaissent tout autres ; et la pratique du néo-malthusisme par la classe privilégiée éclate, évidente. Voici, pour illustrer notre thèse, Quelle fut la progéniture des neuf personnes considérables qui se sont succédés à la Présidence de la Troisième République :

    Thiers, Adolphe… Néant,
    Mac-Mahon… Un fils,
    Grévy, Jules… Une fille,
    Sadi-Carnot… Deux fils et une fille,
    Casimir-Périer… Un fils et une fille,
    Faure, Félix… Deux filles,
    Loubet, Émile… Deux fils et une fille
    Fallières, Armand… Un fils et une fille,
    Poincaré, Raymond… Néant.

    Quatorze enfants pour neuf couples ! Quelle belle leçon de prévoyance sociale et de prudence parentale pour le malheureux prolétaire plongé dans la misère, la crasse et l’ignorance !

    Ces homes, vous les avez élus à la première magistrature du pays parce qu’ils vous semblaient représenter le mieux les vertus et la tradition du génie national. Eh bien ! nous avons le droit de dire qu’ils ont agi en néo-malthusiens convaincus et pratiquants : le peuple suivra sûrement l’enseignement de très haute moralité qu’ils lui donnent.

    Et maintenant, forgez donc des lois contre nous, poursuivez-nous, condamnez-nous ! Par la voix de vos orateurs et les colonnes de vos journaux, multipliez aux pauvres — écrasés déjà par trop d’enfants qu’ils n’ont pas su éviter — les exhortations à procréer aveuglément : rien ne prévaudra contre cet exemple !

    N.-B. — Que MM. les réactionnaires, monarchistes et césariens, ne se réjouissent point outre mesure : les pratiques néo-malthusiennes en haut lieu ne sont pas l’apanage exclusif des mœurs républicaines ! Sans remonter bien loin dans l’histoire, nous trouvons — encore que les charges familiales fussent bénéficiaires, ce qui n’était pas à dédaigner, au point de vue de la progéniture — que Louis XVI a eu trois enfants ; Napoléon 1er, un ; Louis XVIII, néant ; Charles X, deux ; Napoléon III, un. Seul Louis-Philippe fait exception à la règle ; cette exception a, d’ailleurs, en 1871, coûté la bagatelle de quarante millions à la République.

    Aux patriotes “Repopulateurs”

    La France ne se dépeuple pas

    années Nombre d’habitants
    1800 27.500.00
    1850 26.630.000
    1911 36.600.000

    C’est donc un mensonge impudent d’affirmer que notre pays se dépeuple puisque, dans l’espace de cent onze années, malgré l’amputation des deux provinces annexées en 1871, l’Alsace et la Lorraine, sa population s’est accrues de 12 millions 100.000 habitants.

    Le taux de la natalité décroit en Allemagne

    Périodes d’années Taux pour 1.000
    1841-1845 36,7
    1896-1900 36
    1911 28,7

    Soit, en soixante-dix ans, une diminution de 8 pour 1.000. Aussi avons-nous le droit d’espérer et de dire que, dans un avenir prochain, pour le plus grand bien de la paix entre les peuples civilisés, l’Allemagne aura rejoint la France sur la voie de la véritable sagesse.

    C’est un devoir pour tous ceux qui admettent la haute importance de la théorie néo-malthusienne et qui mettent en pratique ses précieux enseignements, de s’abonner et de procurer des abonnés à

    Génération consciente

    Organe de propagande pour la limitation volontaire des naissances

    Néo-malthusisme - Eugénisme. — Paraissant le premier de chaque mois

    Eugène Humbert, directeur

    Principaux collaborateurs : Léon de Bercy ; G. Cesbron ; Sébastien Faure ; Louis Grandidier ; G. Hardy ; Marie Huot ; Dr Klotz-Forest ; Fernand Kolney ; Robert Lanoff ; Albert Lantoine ; A ;-F. Mac ; Jean Marestan ; Léon Marinont ; Jeanne Marquès ; P. Marquet ; Dr Mascqux ; Victor Méric ; Dr Meslier ; Alfred Naquet ; Nelly Roussel, etc.

    Abonnement : France, 1 fr. 50 par an. — Extérieur, 1 fr. 80

    Administration : 27, rue de la Duée. paris (XXe) - Envoi gratuit d’un numéro sur demande

    Affiche d’intérieur, ne peut être apposée sur les murs que munie d’un timbre de 12 centimes

    Imprimerie spéciales de Génération consciente, Paris.


    sources :
     






    [Mauricius fera trois conférences]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Mauricius fera trois conférences]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 85 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : syndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Russie : histoire : 1917-1921  ; URSS
    • Noms cités (± liste positive)  : Mauricius (1886-1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Mauricius fera trois conférences

    Salle de l’Union des syndicats
    33, rue de la Grange-aux-Belles, 33

    Jeudi 23 juin à 8 h 1/2 précises
    Le régime des Soviets
    L’organisation soviétique et la vie actuelle en Russie

    Jeudi 30 juin à 8 h 1/2 précises
    Le syndicalisme en Russie
    et les forces antibolchevistes. Les socialistes-révolutionnaires et les anarchistes

    Jeudi 7 juillet à 8 h 1/2 précises
    Le bolchevisme en France
    L’adaptation du bolchevisme au mouvement révolutionnaire français — Conclusions

    Les portes ouvriront à 20 heures

    Participation aux frais : un franc

    [marque syndicale] Imp. G. Sauvard, 61, rue Pascal, Paris.


    sources :