Mundaneum (Mons)

 

Mundeneum : Centre d’archives de la Fédération Wallonie-Bruxelles & Espace d’expositions temporaires

T. : +32 (0)65 39 54 93 • F. : +32 (0)65 39 54 86 • M. : +32(0)475 49 15 40
Rue de Nimy 76 • B-7000 Mons • www.mundaneum.be

 

Affichage par année

97 affiches :

 


    [Aux hommes de pensée et d’action libre]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aux hommes de pensée et d’action libre]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 123 × 85 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : bagne  ; justice  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : guerres : Guerre mondiale , 2 (1939-1945)  ; Russie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense Sociale
    (section lyonnaise)

    Aux hommes de pensée et d’action libre

    À l’heure où se termine le plus formidable conflit qui ait lancé les hommes contre les hommes, où se dresse le terrifiant bilan de cinq années d’hécatombes sans nom, où les forces du passé tendent de reconquérir l’autorité et rejeter bien loin les libertés acquises par nos pères dans le sang de nos révolutions.

    Il n’est que temps de jeter un regard sur la situation qui est faite aux hommes de pensée, aux classes travailleuses de ce pays.

    Que reste-t-il des grands principes posés par la Révolution Française, de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen rédigée par l’Assemblée nationale du 26 août 1789 ?

    Rien !

    À la vieille féodalité, qui vit disparaitre ses privilèges dans la nuit du 4 Août, s’est substituée une véritable oligarchie capitaliste à qui va toute l’indulgence du pouvoir, et dont l’enrichissement sur des millions de cadavres porte le régime à son apogée.

    Aux humbles, aux travailleurs toutes les sévérités.

    Répression impitoyable envers tous les délits qui découlent de la triste situation qui leur est faite et de l’asservissement où sont tenues les masses travailleuses.

    Au voleur d’effets militaires : le bagne
    À l’industriel, au mercanti affameur : les honneurs

    La pensée libre est muselée.

    À tous ceux qui ne pensent pas au gré des maitres du jour, des tribunaux de classe appliquent impitoyablement par ordre des lois scélérates.

    Flageller le corps pour tuer l’esprit, telle est la tactique adoptée, cependant qu’une presse regorge d’insanités où s’étale, au milieu de stupides romans policiers pourvoyeurs de bagnes, la pornographie la plus effrontée.

    De nouveau la presse officielle regorge d’appels à la violence, au pillage du vaincu ; nous dénonçons le cynisme de ceux qui (pour leurs propres fins) ont attribué des buts antimilitaristes : la guerre, alors que leur traité maintient, quand il n’aggrave pas, l’impérialisme et le militarisme antérieurement existants, et laisse subsister toutes les violences sur les petites nationalités qui ne peuvent trouver en elles les armes nécessaires à la libération.

    L’équivoque n’a que trop duré.

    La loi ne sanctionne que la force et non le droit

    À la dictature gouvernementale, opposons celle de la raison, les millions de morts, les milliards partis en fumée, le deuil ; la misère dans les foyers, doivent sonner le glas de la société bourgeoise. À tous ceux qui, pour l’émancipation humaine, sentent battre un cœur sous leur poitrine, nous faisons appel pour travailler à l’avènement d’une société meilleure.

    Nous voulons :
    1° Que les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.
    Aucune distinction sociale ne peut être fondée sur l’utilité commune.
    Une égalité absolue de droite et de devoirs doit exister entre les individus des deux sexes.
    2° Abolition de l’exploitation de l’Homme par l’Homme. Abolition de la propriété individuelle. Retour à la communauté du sol et de tous les moyens de production et d’échange, au bénéfice de tous, tout individu valide devant apporter sa quote-part de travail utile.
    3° La société doit donner à tous les mêmes chances de développement, tant physique qu’intellectuel. Application rationnelle des méthodes de travail et d’enseignement.
    4° Liberté absolue de penser et d’expansion des idées, celle-ci porterait-elle atteinte au système social établi.

    Basant notre action sur ces déclarations, le Comité de Défense Sociale engage l’action pour :
    1. L’Abolition des lois scélérates ;
    2. Suppression des conseils de guerre et des bagnes militaires ;
    3. Amnistie pleine et entière pour toutes leurs victimes. Suppression du blocus de la Russie, coupable d’avoir voulu instaurer dans son milieu le régime de la liberté.

    Tous les camarades intellectuels et manuels sont invités à assister à nos réunions.

    Siège social : 86, cours Lafayette

    Placement gratuit au siège

    [marque syndicale] Lyon. — Imprimerie de Perrache. A. Traquet, 13, cours Suchet, Lyon — Tél. 63-68


    sources :
     


    [Aux travailleurs ! : amnistie pleine et entière]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aux travailleurs ! : amnistie pleine et entière]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 124 × 85 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : bagne  ; justice  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Berthet, Nicolas (1875-1930)  ; Burdet  ; Fourcade, Henri (1889-1974)  ; Journet, Claude (1880-194.?)  ; Larapidie, Fernand (1885-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Bourse du Travail de Lyon

    Syndicat des métallurgistes de Lyon

    Comité de Défense Sociale
    (section lyonnaise)

    Aux travailleurs !

    Au lendemain de l’hécatombe sans nom, de l’assassinat en masse de centaines de mille des nôtres, nous étions en droit d’attendre de la part des responsables de ce crime de lèse-humanité un geste qui eût apporté au peuple de France meurtri, un peu de calme et la guérison d’une de ses multiples souffrances.

    En accordant une amnistie pleine et entière, les gouvernants eussent racheté une petite part des multiples qu’ils ont sur leur conscience.

    Leurs victimes sont toujours dans les bagnes et les prisons, souffrant tous les maux que les féroces tortionnaires galonnés et alcooliques, dignes représentants du militarisme français, font souffrir à nos malheureux camarades, qui attendent que la mort vienne les délivrer.

    Les gouvernants n’ont pas assez de victimes à leur actif ; ils en augmentent le nombre déjà grand en emprisonnant de nouveaux camarades, sous le fallacieux prétexte de complot, et appliquant les infâmes Lois scélérates de 1893-1894, pour obtenir des condamnations en étouffant la Défense.

    Devant toutes ces iniquités, et pour que disparaissent à jamais les conseils de guerre militaires et maritimes, les camps de répression de France et d’Algérie ;

    Amnistie pleine et entière

    Contre les poursuites envers les militants syndicalistes et révolutionnaires et l(abrogation des Lois scélérates de 1893-1894

    Vous assisterez en masse au

    Grand Meeting

    qui aura lieu le samedi 19 juin 1920, à 20 heures 30, Gde Salle de la Bourse du travail

    où prendront la parole les camarades :

    Berthet, du Comité de Défense Sociale de Lyon
    Larapidie, du Comité de Défense Sociale de Paris
    Burdet, du Comité de Défense Sociale des marins
    Fourcade, de l’Union des syndicats ouvriers du Rhône
    C. Journet, du groupe des Causeries Populaires

    Il sera perçu un droit d’entrée de 0 fr. 25 pour participation aux frais

    [marque syndicale] Lyon. — Imprimerie de Perrache. A. Traquet, cours Suchet, 13


    sources :
     



    [Grand meeting antimilitariste]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Grand meeting antimilitariste]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 123 × 85 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; justice
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Berthet, Nicolas (1875-1930)  ; Pioch, Georges (1873-1953)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Bourse du Travail
    Comité de Défense Sociale
    section lyonnaise

    Camarades

    le militarisme, que l’on croyait vaincu sur les charniers humains, jette à nouveau son cri de victoire.

    Des milliers d’hommes, qui avaient eu l’espérance de devenir libres, sont toujours sous ses griffes, et le Moloch en absorbe à nouveau des dizaines de milliers sous sa férule, pendant que les bras manquent de partout pour subvenir aux besoins des humains.

    Cependant, la militarisme n’est facteur que de haines et de guerres, et l’exemple est encore récent à la mémoire de tous de ses crimes innombrables.

    Le laisser subsister n’est pour la classe ouvrière que l’annonce de nouveaux deuils et pour le monde de plus grandes misères.

    Ses victimes :
    Ceux des prisons militaires, ceux des bagnes d’Afrique et de France, les morts crient justice et châtiment.

    Pour marquer votre haine et votre mépris de cette institution surannée, vous assisterez tous au

    Grand meeting antimilitariste

    qui aura lieu le
    samedi 27 mars 1920, à 20 h 30
    Grande salle de la Bourse du travail

    avec le concours des camarades

    Georges Pioch

    du Comité de Défense Sociale de Paris

    Berthet, Fourcade

    du Comité de Défense Sociale de Lyon

    et des camarades du Comité de Défense Sociale

    Participation aux frais : 0,50

    [marque] Lyon. — Imprimerie de Perrache, A. Traquet, cours Suchet, 18


    sources :
     

    [ca  1920]
    Affiche liée


    [Le règne de la barbarie continue !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le règne de la barbarie continue !]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Association typographique (Lyon & Villeurbanne)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 124 × 85 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : répression  ; révolution
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Égypte  ; Espagne  ; guerres : Guerre mondiale , 1 (1914-1918)  ; Hongrie  ; Irlande  ; Maroc  ; Syrie
    • Noms cités (± liste positive)  : Berthet, Nicolas (1875-1930)  ; Branche, Me
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Syndicat des métallurgistes de Lyon

    Comité de Défense Sociale (section lyonnaise), 86, cours Lafayette

    Le règne de la barbarie continue !

    Jugez-en plutôt

    Quinze mois après la signature de l’armistice couronné finalement par une paix bâtarde, les soldats et civils condamnés par les tribunaux d’exceptions sont toujours embastillés ; l’amnistie, mot magique qui fit naitre tant d’espoir est lettre morte pour la plupart.

    La France plus réactionnaire que les monarchie de l’Entente, arme et entretient tous les réacteurs cyniques qui combattent la Russie des soviets et conserve dans les camps les soldats russes, coupables de na pas vouloir combattre la révolution.

    La paix qui devait donner aux peuples la “liberté de disposer d’eux-mêmes” voit se dresser dans tous les pays la réaction capitaliste et militariste.

    La Hongrie écrasée dans sa Révolution est le pays de la torture pour tous ceux qui sont soupçonnés de quelques sympathies pour le communisme.

    L’Irlande, l’Égypte, la Syrie, le Maroc, sont le siègent de sanglantes répressions.

    L’Amérique, l’Espagne, voient les arrestations, les déportations, les pendaisons, les fusillades en masse pour ceux qui défendent leur droit à la vie et à la liberté.

    Et devant ce tableau édifiant, que disent, que font les 1.700.000 électeurs du PSU et les 2.500.000 syndiqués de la CGT ?

    Rien… ou si peu de chose.

    C’est l’avilissante et dégradante complicité du silence qui rend possible la continuation de tels crimes contre lesquels se doit de protester tout homme qu n’a pas abdiqué toute dignité personnelle, au sein de l’aveulissement général des volontés, de abâtardissement des énergies, de l’aveuglement des cerveaux.

    C’est donc à ceux qui entendent crier haut et fort leur mépris pour de tels procédés et ne pas se solidariser par un silence approbateur des crimes ci-dessus énumérés, que nous nous adressons en les conviant au

    Grand Meeting

    qui aura lieu le samedi 14 février 1920, à 20 heures 30

    Grande salle de la Bourse du Travail

    avec le concours des orateurs

    Berthet, Comité de DS, section de Lyon
    Tomasi, CDS à Paris
    Marguerite Marion, Union des syndicats ouvriers du Rhône
    Georges Levy, Fédération socialiste du Rhône
    Branche-Vérillac, Association républicaine des anciens combattants [ARAC]
    Perrins, groupe “Clarté”
    Pavy, Comité 3e Internationale
    Roche, Fédération Libre Pensée

    Réunion tous les jeudis à 20 heures 30, Salle Chevrolat, 54, rue Moncey.

    [marque syndicale] Association Typographique, Lyon et Villeurbanne. — H. Gabrion, directeur [marque]


    sources :
     


    [Redoublons d’énergie]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Redoublons d’énergie]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....) : CSR_ (Comités syndicalistes révolutionnaires : 1919-1921) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]) ; [et al.], (Fraternelle (Paris), La). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 121 × 72 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : justice
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Badina, Louis (1898-....)  ; Cottin, Émile (1896-1936)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte (avec espace à compléter) ]

    texte :

    Comité de Défense Sociale

    Redoublons d’énergie

    Toujours des demi-mesures !

    À le suite de l’ardente campagne de nos comités et d’autres groupements, le gouvernement sentant la volonté populaire vient de prendre, en faveur des marins de la Mer Noire, quelques mesures de grâce et des commutations de peine.

    Cinq sur vingt-trois de nos camarades sont libérés ; les autres — et quelques-uns pour 15 ans encore — restent à souffrir dans les prisons.

    Nous ne pouvons accepter cela !

    Les enrichis de la guerre, les généraux assassins (et nous prouverons qu’ils sont nombreux), tous les tripoteurs, les fourbes, sont en liberté pendant que leurs victimes innocentes souffrent dans les prisons.

    C’en est assez !

    Tous, unis, il nous faut redoubler d’énergie.

    Il faut que toutes ces courageuses victimes, de Badina à Cottin, en passant par Paul Meunier, soient arrachées des griffes de leurs bourreaux.

    Tous debout, unis, clamons notre volonté et notre impatience au

    - Grand Meeting -

    Après entente avec le Comité, les CSR, l’ARAC, l’Union anarchiste, le parti SFIC, les adhérents de ces organisations sont invités à assister à ces meetings et manifestations, à en assurer le succès et à en développer la portée.

    [marque syndicale] Imp. « La Fraternelle », 55, rue Pixerécourt, Paris (20e)


    sources :

    Est-ce plutôt l’affiche citée dans Le Libertaire du 24 février 1922 :

    Une affiche
    Pour permettre aux groupe d’organiser, dans les meilleurs conditions, des réunions en faveur de notre admirable Cottin, l’Union Anarchiste vient d’éditer trois mille affiches passe-partout (format colombier) avec place en blanc, pour l’indication du lieu et du jour de la réunion, du nom des orateurs et du groupe organisateur.
    L’Union Anarchiste laisse ces affiches au prix de 17 fr. le cent. Franco : 20 fr.
    Adresser les commandes et les fonds à Bertelletto, 69, boulevard de Belleville, Paris (11e).



    [Dormienti destatevi, luce, amore, verità]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Dormienti destatevi, luce, amore, verità]. — Padova Padoue : Libre pensée, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 98 × 71 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bruno, Giordano (1548-1600)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Federazione internazionale del Libero Pensiero

    Associazione nazionale Giordano Bruno
    Sezione padovano e Gruppo studentesco

    Dormienti destatevi — Luce, Amore, Verità

    Son sette secoli, o Università nostra gloriosa, o propugnacolo strenuo della libertà di pensiero !

    Per lunga era i dotti si erano addormentati nell’ossequio alle formule degli antichi sapienti : ma tu non acquetasti la tua anima grande entro i limiti angusti, e mentre pur accoglievi aristotelici pugnaci e galenici esperti, scoprivi nuove leggi ai gravi ed ai mondi e permettevi con nuovissima audacia che i tuoi grandi anatomici dessero ai neofiti stupiti l’interdetta nozione del corpo umano.

    La Chiesa credeva e, non ammettendo il pensiero se non intonato al suo credo, voleva spegnere ogni luce che non fosse la sua. Ma tu ammettesti nel tuo seno tutti i pensatori, chiedendo ad essi soltanto elevatezza di mente, potenza di dottrina, nobiltà di sentire, ed accanto a coloro che accettavano i dogmi concedevi anche ai più perseguitati onorato diritto di asilo.

    Nata dalla ribellione all’asservimento avesti spesso la ventura di appoggiarti a Governi saggi e liberali, ma anche da essi esigesti la tua libertà come un diritto inalienabile, e nelle ore fosche del dominio straniero le vie della Città ed i campi di battaglia ti videro avanti d’ogni altro, nella difesa delle libertà del popolo nostro, per essere libera fra liberi.
    Hai raggiunta la vittoria ultima, o Università Patavina, o campione dei liberi studi ? Fra gli applausi che ti salutano, fra le bandiere che a te s’inchinano, nessun’anima pavida del vero prepara le armi od affina le insidie per rinnovare i secolari conati ? Così sia ! Che, se questo non fosse, la tua storia affranca, i nostri cuori modesti ma fervidi, e ci assicura che, come non mancò nei secoli trascorsi, così mai mancherà chi condurrà a nuove vittorie la tua, la nostra bandiera : la più alta dignità dell’uomo : la libertà del pensiero.

    Padova, li 14 maggio 1922

    Tip. Ed. La [Garangola ?]


    sources :
     

    1922
    Affiche liée


    [Dormienti destatevi, luce, amore, verità]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Dormienti destatevi, luce, amore, verità]. — Padova Padoue : Libre pensée, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 175 × 70 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bruno, Giordano (1548-1600)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Federazione internazionale del Libero Pensiero

    Associazione nazionale Giordano Bruno
    Sezione padovano e Gruppo studentesco

    Dormienti destatevi — Luce, Amore, Verità

    Il alto i cuori ; al sole le nostre bandiere !

    La nostra organizzazione, che è scuola e disciplina d’amore et di fratellanza, raccoglie ogni anno le memorie attorno al fatidico evento, che segno pei secoli il XX Settembre 1870.

    Tra le oscure lotte della teocrazia medioevale, il pensiero di Dante : tra le fosche ombre della millenaria schiavitù dello spirito, le faville dei reghi ; tra i sistemi di filosofia preordinati al servaggio, la grande, l’intrepida, la continua battaglia degli animi forti.

    Premio adunque di prove feconde, elaborazione secolare di pensiero e di azione, vivido trionfo di verità sulla nequizia, il XX Settembre parve aprire spazio infinito e non conteso agli ideali nuovi, parve disperdere le tenebre, per sempre, dalle coscienze umane, parve segnare a ciascun fatto intellettuale il campo incommensurato, per ogni conquista, nella disciplina del dovere.

    Ma il nemico non dorme ; alla forza brutale, che spezza l’uomo o lo piega, alla violenza spirituale, che soffoca l’idea o la dissolve, egli surroga il metodo, non inconsueto alle sue tradizioni poderale di esperienze e di astuzie. È al popolo, che egli volge la voce e gli atti ; è al popolo che egli favella con l’accento lusingatore delle riforme sociali : egli, che, per suo istituto, pone come condizione di vita la forza propria e la sottomissione altrui, parla di rivendicazioni, solo perché più no frutterebbe l’antico costume delle torbide paure.

    Nulla da codesta nemico ; l’amore e la fratellanza che noi abbiamo sempre predicati, ispirino agli italiani, in questa pallida ora, necessarie reciproche rinuncie a preconcetti sorpassati o collidenti, per una salda unione di libere coscienze. È poiché non tramontano le idee, che hanno conquistato diritto di cittadinanza nel mondo, ricordiamo al popolo, e prima a noi stessi, che il divenire sociale è idea tutta e soltanto nostra, gloria non contesa del pensiero laico, come quella che deriva da una fonte di virtù incorruttibile e da un palpito d’amore.

    Lavoriamo adunque concordi e fidenti, con le migliori nostre energie, sotto l’usbergo incontaminato delle nostre fedi ! Operiamo, perché è sacrilegio soffermare, anche per un istante, il cammino sulla via del progresso : operiamo concordi, perché è elemento, di noi medesimi dissolvente, questa lotta sterile di uomini i quali passano senza concetti e senza affetti, come fantasmi attraverso le responsabilità della vita sociale ; operiamo fidenti con tranquilla coscienza, acché la Patria e l’umanità si ritemprino nel lavoro costante, acché il lavoro dispensi la gioi del vivere, la sicurezza dell’operare, la pace et la giustizia.

    Così, come il vecchio monito ci insegna, erigeremo nei nostri cuori templi augusti e superbi alla virtù escaveremo tetre e profonde prigioni al vizio. Nel nome dei martiri di ogni età e degli eroi di ogni adattamenti e tutte le brutture passate ed attuali della vita civile : degni dell’avvenire, completeremo, con la conquista indefettibile contro ogni dispotismo, sul pensiero, le libertà politiche e l’integretà morale della Patria !

    Tip. La [Garangola ?]
    [… ?] : Via [… ?]


    sources :
     

    1922
    Affiche liée


    [Femme ! Ton corps est à toi !!]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Femme ! Ton corps est à toi !!]. — Lyon : Groupe d’études sociales de Lyon, (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 64 × 85 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : femmes  ; sexualité et genre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Huart, Lucien (....-194.)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Groupe d’études sociales de Lyon

    Les lois qui tuent

    Femme ! Ton corps est à toi !!

    Le sort de la femme moderne est le plus triste qui soit, exploitée sans merci, constamment méprisée, elle ne jouit d’aucun droit, d’aucune liberté.

    Son corps ne lui appartient même pas !

    L’absurdité des préjugés, la bêtise, la dureté des lois, font de la femme une esclave. Pour savoir si cette situation doit et peut changer, nous examinerons, entre autres, les trois questions suivantes :
    Doit-on libérer les femmes ? — Doit-on leur accorder la liberté sexuelle ? — Doivent-elles disposer librement de leur corps ?

    Au cours de la

    Grande conférence

    Qui aura lieu le jeudi 5 mars, à 20 h 30, Salle Émile-Zola, 129, rue Boileau

    Conférencier : L. Huart

    Tous les partisans de la liberté, sans distinction d’opinion, toutes les femmes se feront un devoir d’y assister. Toute contradiction courtoise est admise.

    Participation aux frais : 2 francs

    [Marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise, 3, rue Sainte-Catherine, Lyon.


    sources :
     


    [Journée Sacco-Vanzetti]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Journée Sacco-Vanzetti]. — [S.l.] : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 119 × 80 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : justice  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : États-Unis  ; Peine de mort
    • Noms cités (± liste positive)  : Sacco, Nicola (1891-1927)  ; Vanzetti, Bartolomeo (1888-1927)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte (avec espace à compléter) ]

    texte :

    Comité de Défense Sociale

    Journée Sacco-Vanzetti

    Justice américaine !!!

    Osera-t-on tuer deux innocents : Sacco et Vanzetti ?

    Depuis plus de 5 ans, la peine de mort reste suspendue sur la tête de ces deux hommes, pour un crime qu’ils n’ont point commis ; leur unique faute fut surtout d’être des militants ouvriers.

    Le “dollarisme” américain ne leur pardonna pas cette audace

    Ce forfait judiciaire fut perpétré sciemment, comme une vengeance de classe, selon l’aveu même du juge Thayer.

    Leur innocence fut à ce point établie qu’une révision de ce procès monstrueux fut ordonné ; mais cette révision, comme le procès lui-même, ne fut qu’une parodie de justice.

    L’odieuse et mortelle sentence reste donc toujours suspendue sur la tête de Sacco et Vanzetti.

    Demain, ils peuvent être exécutés

    Ce meurtre légal ne doit pas s’accomplir. Pour l’empêcher, le Comité de Défense Sociale fait un pressant appel à tous les travailleurs manuels et intellectuels, gens épris de cœur épris d’humanité et de justice.

    Pour arracher à la mort ces deux victimes du capitalisme américain, le CDS jette un cri d’alarme et organise à cet effet un

    Grand Meeting

    auquel vous assisterez tous et qui aura lieu le


    sources :
     



    [Arrière les dictateurs !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Arrière les dictateurs !]. — [S.l.] : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 75 × 63 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : dictature  ; fascisme et antifascisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Maroc  ; Syrie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Union anarchiste

    Arrière les dictateurs !

    Par suite de la guerre et des charges créées par elle, et grâce aux massacres de Syrie et du Maroc où des millions sont engloutis, la République se débat dans des difficultés financières inouïes.

    Sous le prétexte de sauver la France les clans réactionnaires s’agitent, poursuivant un but avoué :

    L’instauration du fascisme

    Dans tous les pays où règne un semblable régime, les libertés sont abolies. La terreur horrible règne sur la classe ouvrière.

    Dans le Nord, les fascistes s’arment de Mauser. Ailleurs, on découvre des dépôts d’armes, chez les royalistes.

    La fusillade se prépare

    Il ne faut pas compter sur le Bloc des Gauches pour vous défendre, car, il n’a même pas poursuivi les factieux qui s’arment.

    La dictature, quelle qu’en soit la couleur, c’est le gouvernement d’un seul ou d’une camarilla. C’est le régime du bon plaisir.

    Les anarchiste sont contre toute dictature

    Quels que soient les partis, quels que soient les individus qui voudraient instaurer la dictature, ils trouveront les anarchistes pour leur barrer la route.

    La presse tout entière se fait la complice des ambitions dictatoriales.

    Pour connaitre la vérité sur le fascisme et sur tous ses agissements, [. texte coupé]


    sources :
     






    [La prison ou la mort : grand meeting]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La prison ou la mort : grand meeting]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 118 × 80 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : justice  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Ascaso Abadia, Francisco (1901-1936)  ; Durruti Dumange, Buenaventura (1896-1936)  ; Huart, Lucien (....-194.)  ; Pioch, Georges (1873-1953)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense Sociale

    Siège : 86, cours Lafayette, Lyon

    La prison ou la mort

    Telle est la cruelle alternative devant laquelle sont placés Ascaso et Durruti.

    Leur crime ? Être restés des militants révolutionnaires malgré la dictature de Primo de Rivera ; n’avoir pas voulu, malgré tous les dangers, malgré toutes les souffrances, abdiquer quoi que ce soit de leurs convictions.

    Toutes les frontières leur sont fermées ; partout la prison et la mort les attendent. Et pourtant, nul plus qu’eux n’est digne de la solidarité humaine.

    Mais la classe ouvrière, a laquelle cependant ils ont fait le sacrifice de leurs vies et de leur liberté, ne réagit pas ; ceux qui se réclament de cette liberté pour laquelle Ascaso et Durruti ont tout donné, laissent faire !

    Cela ne peut plus durer.

    Debout ! peuple qui tant de fois te dressas pour des causes parfois moins nobles, exige avec nous que les deux martyrs aient enfin

    Un coin où reposer leurs têtes !

    Pour votre honneur, pour votre sécurité même, vous assisterez en masse au

    Grand meeting

    qui aura lieu le jeudi 26 juillet, à 20 h 30, Grande Salle de la Bourse du travail, 39, cours Morand.

    Orateurs :
    Me Loyet, défenseur d’Ascaso et Durruti, président de la Fédération du Rhône de la Ligue des Droits de l’Homme
    M° Kreher, avocat du Colité de Défesne Sociale
    Vivier, secrétaire de l’Union des syndicats confédérés du Rhône
    Huart, secrétaire de la CGTSR

    Nota. — Pour éviter l’affluence aux portes, celles-ci seront ouvertes à 20 heures ; le meeting commencera à 20 heures 30 précises.

    [marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise. 3, rue Sainte-Catherine. Lyon.


    sources :
     








    [Encore un innocent au bagne : sauvons Vial !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Encore un innocent au bagne : sauvons Vial !]. — [S.l.] : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 120 × 80 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : bagne  ; justice  ; pacifisme  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Brésil  ; États-Unis  ; guerres : Guerre mondiale , 1 (1914-1918)
    • Noms cités (± liste positive)  : Sacco, Nicola (1891-1927)  ; Vanzetti, Bartolomeo (1888-1927)  ; Vial, Louis Paul (1886 ?-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte (avec espace à compléter) ]

    texte :

    Comité de Défense Sociale

    Encore un innocent au bagne

    Sauvons Vial !

    Pour avoir dit, 14 ans avant MM. Briand et Kellogg, que la guerre est un crime, Louis Paul Vial est au bagne depuis 1918.

    Qui est Paul Vial ?

    Un travailleur, un militant syndicaliste, un homme de cœur, un lutteur vaillant et généreux qui batailla à Lyon, sa ville natale, pendant de longues années au Syndicat des apprêteurs.

    Comme tant d’autres, il quitta les siens le 1 août 1914, pour répondre à l’ordre de mobilisation.

    Immédiatement il comprit le caractère véritable de la guerre. Blessé dès le début des hostilités, il jura de ne plus participer à la tuerie. Il déserta, non pour se soustraire au danger, mais pour mener une ardente campagne pacifiste pleine de périls.

    Pour ternir cette action toute idéaliste, pour se débarrasser à jamais de ce combattant de la paix, la justice civile, sous la pression des profiteurs de guerre, n’hésita pas à l’accuser d’un délit de droit commun aussi stupide que canaille. Vial n’en fut pas moins condamné à 8 ans de travaux forcés.

    Parachevant cette œuvre de haine, le Conseil de guerre de Lyon, docile aux ordres du trio Clemenceau, Mandel et Ignace, condamna Vial à 10 ans de travaux forcés pour son action pacifiste, sans confusion avec la première peine.

    Au bagne, Paul Vial est resté l’homme qu’il fut toujours dans la vie. Serviable et bon avec ses compagnons de chaîne, il attira par la dignité de son attitude, l’attention de deux gouverneurs de la Guyane qui intervinrent en sa faveur auprès des ministres de la Justice et des Colonies.

    Voulant reprendre sa place dans la lutte sociale Vial s’évada trois fois. Il fut repris. La dernière fois il fut livré par le Brésil pour son action en faveur de Sacco et Vazetti.

    Pour arracher Paul Vial du bagne, pour le rendre à sa femme, à son fils, à ses amis,

    Travailleurs manuels et intellectuels !
    Gens de cœur !
    Partisans du Pacte de Kellogg

    Sauvez Vial !


    sources :
     



    [La rationalisation ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La rationalisation ?]. — Lyon : Groupe des causeries populaires (Lyon), (Imprimerie ouvrière (Montceau)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 62 × 85 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Fourcade, Henri (1889-1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Groupe des causeries populaires de Lyon
    171, rue Duguesclin

    La rationalisation ?

    Chez les techniciens, dans les organisations sociales, dans les partis, les diverses CGT, les gouvernements, il est discuté de cette question.

    Qu’est-ce que la rationalisation ? Un moyen de régression de notre époque contre l’émancipation, l’évolution des hommes.

    Aussi nous vous convions à assister à la

    Grande conférence publique et éducative

    par Henri Fourcade, militant syndicaliste

    vendredi 12 avril 1929, à 20 h 30, Salle des fêtes de la mairie du 3e arrondissement, rue Duguesclin

    Il sera démontré que la rationalisation nous conduit vers « l’homme machine »

    La contradiction courtoise est largement admise.

    Participation aux frais : 1 franc.

    [marque syndicale] Montceau. — Imp. Ouvrière, rue des Oiseaux — Tél. 228


    sources :
     








    [Aux travailleurs : la CGTSR continue !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aux travailleurs : la CGTSR continue !]. — Limoges : CGTSR / CGT_ - SR__ (Confédération générale du travail Syndicaliste révolutionnaire : 1926-1939), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Perrisaguet, Adrien (1898-1972)
    • Presse citée  : Combat syndicaliste (1926-1939), le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Association internationale des travailleurs

    Confédération Générale du Travail Syndicaliste Révolutionnaire

    Aux travailleurs

    Camarades,

    […] les intérêts divergents de la bourgeoisie et du bolchevisme provoquèrent la scission syndicale.
    […] les intérêts convergents du bolchevisme et de la bourgeoisie exigent l’unité du syndicalisme politisé et domestique.
    […] CGT continue sa collaboration avec le capitalisme exploiteur et l’État oppresseur.
    […ments] bolchevistes des diverses nuances, qui vont la réintégrer, essaieront de faire prévaloir la politique de leur parti, au détriment de l’intérêt de [c…]
    […rreurs] et les luttes intestines d’hier recommenceront demain, car les mêmes causes produiront invariablement les mêmes effets.
    La CGTSR, fidèle à l’idéal d’émancipation intégrale des travailleurs, ne saurait s’associer à une mystification dont elle sait, par avance, les résultats né[…]

    Militants,

    la CGTSR continue !

    Si l’unité syndicale est nécessaire… l’unité révolutionnaire est indispensable.

    L’Unité des forces du travail doit être réalisée dans le sein d’une centrale syndicale décidée à affirmer [une] totale indépendance à l’égard de tous les partis et de tous les gouvernements ; à pratiquer réellement [et] constamment la lutte de classe et l’action directe ; à poursuivre sans relâche la lutte contre le capitalisme [et] l’État ; à donner pour but à ses efforts la Révolution Sociale avec la certitude que celle-ci est la seule solution à la situation actuelle.

    Travailleurs,

    La CGTSR vous invite fraternellement à venir grossir sa phalange et, sur les ruines du vieux monde pourri, jeter les bases harmonieuses d’un Monde [Nouveau.]

    Toute l’économie aux syndicats - Toute l’administration sociale aux communes

    La CA de la CGTSR.

    Tous les vendredis, lisez Le Combat syndicaliste. Administration : Perrisaguet, 96, rue Grange-Garat, [Limoges]


    sources :
     




    [Il est temps d’agir : grand meeting]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Il est temps d’agir : grand meeting]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 118 × 80 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : justice  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Berneri, Camillo (1897-1937)  ; Blanco  ; Branche, Me  ; Fourcade, Henri (1889-1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense Sociale

    Il est temps d’agir :

    Pour le respect de la liberté individuelle
    car, où la liberté individuelle est meurtrie — et c’est trop souvent le cas en France depuis quelques temps — la liberté de tous est menacée ;

    En faveur des proscrits Blanco, Berneri
    victimes, l’un de la dictature espagnole, l’autre de la dictature italienne et que le gouvernement français persécute à son tour ;

    Pour la sauvegarde d’un véritable droit d’asile
    de plus en plus précaire et que notre pays pourtant s’était, de tout temps, honoré de garantir aux exilés d’autres pays.

    Mais, pour lutter sérieusement et victorieusement en faveur de ces deux hommes et de ces deux droits naturels, ce n’est pas trop exiger de la population lyonnaise, intellectuelle et manuelle sans distinction d’opinion, que lui demander d’accourir au

    Grand meeting

    Salle Rameau, mardi 23 décembre, à 20 h 30

    Prendrons la parole :

    Charles Lambert, député du Rhône
    Dr Clément Sahuc, publiciste
    Me Loyet, président de la Fédération de la Ligue des Droits de l’Homme
    B. Sarrazin, avocat à la Cour
    André Février, député du Rhône
    Me Branche, avocat à la Cour et du CDS
    Vivier, secrétaire général de l’Union départementale CGT
    H. Fourcade, de l’Union syndicale CGTSR

    Participation aux frais d’organisation : 1 franc 50

    [marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise, 3, rue Sainte-Catherine, Lyon


    sources :
     

    1930
    Affiche liée



    [Où est le droit d’asile ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Où est le droit d’asile ?]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 85 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : justice
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Béchard  ; Branche, Me  ; Fourcade, Henri (1889-1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Bourse du travail — Syndicat des serruriers
    Comité de défense sociale, 86, cours Lafayette, Lyon

    Où est le droit d’asile ?

    Nous vous adressons, au nom de la liberté de penser, du droit humain, de la justice, un dernier et suprême appel pour arracher des mains du bourreau espagnol, tortionnaires, larbins, soudoyés des dictateurs Primo-Bérenguer et d’Alphonse XVIII, deux de nos militants syndicalistes. Ils sont accusés d’avoir commis le crime de se défendre, en pleine période révolutionnaire (1920-1924) contre les saumaten, police patronale, et contre les policiers de la dictature.

    ils sont accusés surtout d’avoir lutté pour la défense des intérêts matériels et moraux de la classe ouvrière, d’avoir revendiqué pour eux et leurs frères de misère le croit à la vie.

    Voilà les crimes commis.

    Arrêtés après évasion de la prison de Figueras, ils vont, sur avis favorable des juges français, être extradés.

    Vous ne le permettrez pas, camarades !

    Vous considérerez avec nous comme un devoir, à l’heure actuelle, sous le gouvernement réactionnaire-fasciste de Tardieu, de n’abandonner aucune des prérogatives du droit d’hospitalité qui furent la règle des vraies traditions de la nation française pour la protection de tous les proscrits victimes de la réaction internationale depuis la Révolution.

    Tous à l’œuvre pour la liberté contre la dictature !

    Contre l’extradition de nos camarades !

    Assistez tous au

    Grand meeting

    qui aura lieu le

    vendredi 13 juin, à 20 h 30, Bourse du travail

    Orateurs :
    M° Branche, avocat du CDS et de l’ARAC ; M° Loyet, avocat à la cour, président de la Fédération du Rhône de la Ligue des Droits de l’Homme ; H. Fourcade, de l’Union des syndicats du Rhône ; Béchard, délégué du SUB

    [Marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise, 3, rue Sainte-Catherine, Lyon.


    sources :
     



    [Ton corps est à toi !!]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ton corps est à toi !!]. — Lyon ; Paris : Encyclopedie anarchiste, (Cootypographie, impr. la). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 128 × 70 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : femmes  ; sexualité et genre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Faure, Sébastien (1858-1942)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Ton corps est à toi !!

    Venez en foule entendre notre ami

    Sébastien Faure

    développer ce sujet d’un intérêt palpitant :

    Ton corps est à toi !!

    Toutes les personnes qui désireront prendre la parole pourront le faire.
    Nous leur assurons l’entière liberté d’expression

    Les groupes organisateurs.

    Participation aux frais : ......

    Nota. — Les bénéfices de cette conférence seront entièrement attribués à l’Encyclopédie anarchiste, ouvrage encours de publication, paraissant sous le direction de Sébastien Faure, entouré d’une centaine de collaborateurs de tous pays.

    [marque syndicale] La Cootypographie (Société ouvrière d’imprimerie), 11, rue de Metz, Courbevoie. — Tél. Défense 02.60 [73006 ?]


    sources :
     


    [Un scandale à l’Hôtel-Dieu]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Un scandale à l’Hôtel-Dieu]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Imprimerie ouvrière (Montceau)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 85 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : santé
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Zetko, Gabriele
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense Sociale

    Un scandale à l’Hôtel-Dieu

    Il ne se passe pas de jours sans qu’il nous soit donné de glaner çà et là quelques iniquités. Il semble cependant que l’indifférence, dont fait preuve cette vieille prostituée d’opinion publique, rend tous les jours les abus plus nombreux, la répression plus forte.

    Il vient de se passer à l’Hôtel-Dieu (quelle ironie !) des faits qui méritent d’être signalés, et il est nécessaire que les responsables soeint connus. Voici les faits : un camarade italien, Gabriel Zetko, entré à l’Hôtel-Dieu le 9 mars 1930, y subit une opération et le 6 mai, est renvoyé de cet hôpital, avant complète guérison.

    Le docteur Bonnet qui l’a opéré, prétend avoir jugé la prolongation de sont séjour à l’Hôtel-Dieu tout à fait inutile, d’autre part, l’interne de service, M. Meysonnier a déclaré : que le malade était atteint d’une affection chronique nécessitant une sonde permanente, qu’il était nécessaire de changer de temps en temps, et qu’il pouvait être renvoyé chez lui à condition que son médecin traitant le visite périodiquement. Il n’était donc nullement guéri au moment de sont renvoi. Mais ce que nous demandons à savoir, c’est les motifs pour lesquels Zetko a été mis dehors de l’Hôte-Dieu, par une porte dérobée donnant sur le quai et déposé sous la pluie. Des passants l’ont recueilli et mené au café le plus proche, et comme il était impossible à Zetko de se tenir debout, un taxi du être demandé pour le mener chez lui, à St-Piest. Il garde encore actuellement le lit. Est-ce parce que (d’après les déclarations même de l’interne en cause) la malade, du fait de son affection, était très agité, poussait des cris la nuit ? Cet interne a reconnu lui-même avoir dit que s’il ne voulait pas observer la discipline de l(hôpital, il
    serait renvoyé.

    Il n’est pas à notre connaissance que les règlements de l’Hôtel-Dieu aient quelquefois supprimé ou adouci les souffrances des malades ! Aussi puissante que soit l’administration des Hospices Civils de Lyon, cela ne nous empêchera pas de crier notre indignation et notre dégoût pour les méthodes de ce genre.

    Le Comité de Défense Sociale.

    [marque syndicale] Imp. ouvrière, rue des Oiseaux. Montceau


    sources :
     


    [Assassins ! 18 000 personnes assassinées]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Assassins ! 18 000 personnes assassinées]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 85 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Bulgarie
    • Noms cités (± liste positive)  : Branche, Me  ; Le Pen_, Julien (1878-1945)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense Sociale
    Bourse du travail — Syndicat des serruriers

    Assassins !!

    18 000 personnes assassinées

    Terreur qui a a été dénoncée avec véhémence par des écrivains courageux et indépendants et étrangers e des livres précis et sobres. Des généraux Sarrail, Fourretout ; le professeur Aulard, Émile Kahn, Me Ménard-Dorian, Henri Barbusse, la Ligue des Droits de l’Homme, les sénateurs : Vendervelde, Klofaeh, ont flétri en termes indignées les actes de honteuse barbarie auxquels Tsankov et Liapchev ont soumis la Bulgarie.

    Aujourd’hui, un écho de cet épisode tragique se manifeste par la présence d deux travailleurs bulgares arrêtés à Marseille et dont le gouvernement bulgare demande l’extradition.

    tous au Grand Meeting

    qui aura lieu Bourse du Travail, 39, cours Morand

    le 16 octobre 1931, à 20 Ì 30

    Prendront la parle :
    Loyet, avocat, président de la Ligue des Droits de l’Homme
    Branche, avocat du Comité de Défense Sociale
    Le Pen, du Comité de Défense Sociale de Paris

    Un délégué de la CGTSR

    [marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise, 3, rue Sainte-Catherine


    sources :
     


    [Oubliettes bolcheviques ! : où est Alfonso Pétrini ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Oubliettes bolcheviques ! : où est Alfonso Pétrini ?]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : CIDA (Comité International de Défense Anarchiste), (Arts graphiques (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 100 × 65 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie  ; URSS
    • Noms cités (± liste positive)  : Day_, Hem_ (1902-1969)  ; Ghezzi, Francesco (1893-1942)  ; Moulin, Léo (1906-1996)  ; Petrini, Alfonso
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité International de Défense Anarchiste et Comité Italien PVP

    Pire qu’à Léo Moulin

    Oubliettes bolcheviques !

    Où est Alfonso Pétrini ?

    L’abominable machine policière dont se servent les dictatures russes pour exercer leur tyrannie sanglante — une poignée d’hommes de parti contre tout un peuple — a fait, ou veut faire, une nouvelle victime.

    Comme pour Ghezzi, qui, sans la pression de l’indignation populaire du monde serait, lui aussi, disparu dans les infâmes oubliettes russes, il faut que toutes les consciences libres exigent justice pour l’infortuné ouvrier antifasciste Alfonso Petrini.

    Le passé de cet homme est sans tache. Traqué à mort par les fascistes — frères d’infamie des bolchevistes — il crut pouvoir trouver un asile sur en Russie, mais bientôt ses idées libertaires le vouèrent à la persécution.

    Vers le milieu de 1927, sans la moindre présomption de délit, il fut arrêté administrativement par le Guépéou.

    Depuis 4 ans on ignore tout de lui

    Non seulement il n’a pas été jugé mais :
    1° Le Guépéou a fait ignoblement courir le bruit qu’il était au service du fascisme ;
    2° On n’a jamais pu connaitre ni les accusations formelles, ni la prison où il était enseveli ;
    3° En 1929, nouvelle officieuse de sa mort (contredite depuis) fut communiquée à sa famille, en Italie ;
    4° Le chef de l’État, Staline, le directeur du Guépéou, le commissaire à la justice, ainsi que toutes les représentations soviétiques à l’étranger, se sont refusées systématiquement depuis 4 ans, à donner la moindre explication.

    Cela doit finir. On a fait mordre le frein au triste Mussolini pour Léo Moulin :
    l’angoissante tragédie de Alfonso Petrini
    doit également arracher à tous les esprits libres le cri d’indignation pour que :

    Alfonson Pétrini soit, au moins, jugé publiquement ;
    qu’il puisse correspondre avec sa famille et ses amis ;
    s’il est mort, qu’on exige une enquête sur son assassinat.

    C’est à désespérer de l’avenir si l’on en est réduit à formuler des revendications aussi élémentaires et, de plus, à un gouvernement qui se dit prolétarien.

    Avec Alfonso Pétrini
    c’est le principe même de la vie et de la dignité humaine que nous défendons… Debout !

    Pour le Comité International :
    Hem Day.

    Bruxelles, le 3 octobre 1931.

    Les Arts Graphiques, s.c., 201, chaussée de Haecht, Shaerbeek-Bruxelles -Gérant : J. Van Trier


    sources :
     


    [Une nouvelle affaire Sacco-Vanzetti bolcheviste : Francesco Ghezzi]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Une nouvelle affaire Sacco-Vanzetti bolcheviste : Francesco Ghezzi]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : CIDA (Comité International de Défense Anarchiste), (Arts graphiques (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 100 × 65 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie  ; URSS
    • Noms cités (± liste positive)  : Ghezzi, Francesco (1893-1942)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité International de Défense Anarchiste

    Prolétaires !

    Une nouvelle affaire Sacco-Vanzetti bolcheviste

    Francesco Ghezzi

    Le courageux militant anarchiste ayant tenté d’échapper à 16 ans de travaux forcés, dont le frappaient les tribunaux de Mussolini, se réfugia en Russie qu’il croyait libre. Le gouvernement de ce pays l’a enfermé, voici bientôt deux ans, dans une cellule moisie de l’antique couvent de Souzdal sans lui avoir accordé une défense publique.

    Un dernier appel lancé par dessus les murs du bagne signale que notre camarade se meurt rongé par la tuberculose.

    Une lueur d’espoir de le sauver subsiste encore :

    C’est votre intervention collective, votre protestation vigoureuse parvenant jusqu’aux oreilles des dictateurs moscovites qui les obligera, sinon à libérer Ghezzi, tout au moins à le laisser partir vers des pays où le prolétariat se fera une joie de l’accueillir à bras ouverts.

    Pour empêcher l’assassinat qui se prépare

    ouvriers belges

    Imposez la libération de Ghezzi aux bourreaux staliniens !

    Le Comité International de Défense Anarchiste de Bruxelles

    Les Arts Graphiques
    201, chaussée de Haecht, Shaerbeek-Bruxelles - Gérant : J. Van Trier


    sources :
     


    [Si je mourais demain ! : conférence publique par Sébastien Faure]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Si je mourais demain ! : conférence publique par Sébastien Faure]. — Lyon ; Paris : Encyclopedie anarchiste : Oeuvre internationale des éditions anarchistes : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), [ca ] (Fraternelle (Paris), La). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 120 × 80 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : État et étatisme  ; patriotisme  ; propriété  ; religion et spiritualité (en général)  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Faure, Sébastien (1858-1942)
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Union Anarchiste Communiste
    Œuvre internationale des éditions anarchistes

    Sébastien Faure

    fera une

    conférence

    publique et contradictoire

    sujet traité :

    Si je mourais demain !…

    À tous !

    Sébastien Faure a exposé plus d’une fois, dans cette ville, les idées qu’il professe sur le problème social.

    Tout le monde sait que, depuis 40 ans, il n’a cessé de propager, par la plume et par la parole, la doctrine anarchiste dont il est des théoriciens les plus en vue.

    Il se propose de soumettre les principes fondamentaux de l’anarchisme à l’épreuve des grands évènements qui, depuis 1914, ont bouleversé le monde.

    Sans autre souci que celui de l’exactitude, sans autre passion que celle de la vérité, il étudiera ces grands évènements et, s’il s’est abusé — car personne n’est infaillible — il avouera franchement ses erreurs.

    État - Propriété - Religion - Patrie - Révolution
    tous ces sujets d’importance capitale qui, plus que jamais, passionnent le cœur et tourmentent la conscience de tous, Sébastien Faure va les examiner à la lueur des faits. Et, vu son grand âge, il est à peu près certain que ce sera la dernière fois qu’il parlera ici.

    Camarades,

    Nous vous engageons instamment à venir entendre notre ami.

    Bien loin de refuser la discussion, il la sollicite.

    La tribune sera accessible à tous. Tous ceux qui auront à dire quelque chose d’utile pourront s’exprimer librement.

    Le conférencier répondra à toutes les questions qui lui seront posées, à toutes les objections qui lui seront faites, à toutes les réfutations qui seront tentées.

    Il s’y engage et nous nous y engageons avec lui.

    Les groupes organisateurs.

    Pour couvrir les frais, prix d’entrée : [surcharge : 2 frs]
    En vue de l’affluence et afin d’éviter l’encombrement aux portes de la salle celles-ci seront ouvertes dès 19 h 30.

    Nota. — Les bénéfices de cette conférence seront attribuées, en totalité, à l’Union Anarchiste Communiste et à l’Encyclopédie Anarchiste qui est en cours de publication.

    Lisez : toutes les semaines Le Libertaire ; tous les mois L’Encyclopédie anarchiste

    [ Imprimerie … ?]


    sources :
     


    [Antifascistes ! Défends-toi ! Vive la Commune !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Antifascistes ! Défends-toi ! Vive la Commune !]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 62 × 85 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : fascisme et antifascisme  ; lutte armée
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Antifascistes !

    Les anarchistes ne demandent pas la dissolution des ligues fascistes. Il serait vain de demander cela à un gouvernement qui est l’instrument même du fascisme.

    Car, qu’est-ce que le fascisme sinon l’aboutissement, le sommet de l’œuvre de toutes les tendances politiques ? Sinon aussi le refuge de tous les politiciens qui ont peur de la colère de ceux qu’ils ont grugés, volé ou assassinés ?

    Non, les anarchistes ne demanderont pas au gouvernement — qu’il soit blanc ou rouge — la suppression des bandits que le servent. les anarchistes savent trop que sou le prétexte de satisfaire à cette demande, ce gouvernement ne ferait que supprimer les dernières forces qui restent à la classe ouvrière. Nous considérons que la fascisme est imminent.

    Si la masse ne secoue pas son apathie, la dictature est inévitable

    Peuple !

    C’est à toi que nous demandons d’éviter ta plus grande humiliation. Il faut répondre à l’armement des ligues fascistes par l’armement du prolétariat.

    À bas toutes les politiques, tous les facteurs de fascisme !

    Un jour viendra où tu comprendras que ton salut n’était aps dans les manifestations platoniques de rues où un nombre imposant d’ouvriers ont été tués par les hordes de mercenaires sans aveux, mail qu’il était réellement dans la seule insurrection armée

    Défends-toi ! Vive la Commune !


    sources :

    Imprimé à Marseille ?



    [Les anarchistes et le Premier Mai]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les anarchistes et le Premier Mai]. — Marseille : Fédération anarchiste provencale, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 123 × 85 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : fascisme et antifascisme  ; Premier Mai  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Action libertaire, l’ (1933-1934)  ; Combat syndicaliste (1926-1939), le  ; Réveil, le = Risveglio, il (1900-1950)  ; Semeur, le (1923-1936)  ; Voix libertaire (1928-1939), la
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    À tous les travailleurs

    Les anarchistes et le Premier Mai

    Comme toujours, en ce Premier Mai 1934 - les anarchistes le disent : « Peuple révolte-toi, voici ton heure ! ».

    Le régime qui pèse sur nos épaules depuis des siècles agonise. La crise économique place la France capitaliste, comme tous les autres pays capitalistes dans l’alternative : ou le fascisme ou la révolution.

    Devant la vague révolutionnaire des mécontents, les forces de réaction s’arment et avec la complicité des gouvernants, se préparent à supprimer brutalement les relatives libertés arrachées par le peuple aux prix de longues et sanglantes luttes.

    Balayant les politiciens, les anarchistes prennent place parmi les forces révolutionnaires, et seront l’âme des foules en révolte cherchant à ce groupe pour faire face au danger fasciste et pour substituer aux régimes d’escroqueries et d’assassinats permanents des formes sociales plus justes.

    Car les anarchistes ont un programme précis de lutte et de réorganisation, qui est le suivant :

    Destruction de tous les rouages étatiques

    Suppression de tous les privilèges capitalistes

    Expropriation totale et immédiate au profit de tous, des stocks d’aliments et marchandises bloquées par la crise.

    Décentralisme et fédéralisme.

    C’est-à-dire, la Commune, organisant librement sa vie économique et intellectuelle, car il ne peut y avoir de bonheur là il n’y a pas de liberté.

    Anarchistes et partisans décidés de notre autonomie individuelle, mais aussi résolument contre tous régimes d’oppression.

    Ouvriers, nous te disons que les anarchistes tentent de réaliser ce plan de travail, afin que la Révolution Victorieuse assure immédiatement à tous le maximum de liberté avec le maximum de bien-être.

    Debout contre tous les fascismes !

    En avant pour la Révolution Sociale !

    Vile l’anarchie !

    La Fédération Anarchiste Provençale

    Camarades, lisez :
    La Voix libertaire — Le Combat syndicalisteLe Réveil anarchisteL’Action libertaireLe Semeur.

    En vente aux kiosques : cours Belsunce (face le XXe Siècle) et boulevard Garibaldi, 26.

    Imp. [Costes et Sauquet … ?]


    sources :