révolution
43 affiches :
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Manifeste […] 1885
Travailleurs des campagnes et des villes
Prenez garde à vous !
Tous les jours la bourgeoisie vous endort par l’intermédiaire des journaux avec la politique, à laquelle, la plupart du temps, vous ne comprenez rien.
Pendant que vous vous tuez de travail et de privations pour essayer de faire honneur à vos affaires, de tous côtés l’on vous voie, sous forme d’impôts de toutes sortes.
Ceux qui nous ont gouverné et qui nous gouvernent, ministres, députés, généraux, préfets, archevêques, évêques, cardinaux, procureurs, juges, etc., tous disposent à leur guise du sang [des] derniers des contribuables, se partagent par des traitements monstrueux et autres procédés, l’argent que vous avez tant de peine à gagner. Et, pour couvrir leurs infamies, ils paieront des gardes-champêtres dans les campagnes, des agents de police en ville qui, avec un minime salaire, garantiront soit-disant vos propriétés des attaques des malfaiteurs.
Celui qui n’aura pas de gîte, ou qui dégoute du travail abrutissant, ou poussé par la misère, ou bien encore qui aura une mauvaise éducation, se laissera aller à voler quelques pommes de terre ou un morceau de pain, à celui-là la prison ! tandis que les gouvernants, les banquiers, les notaires, les spéculateurs, les huissiers et les exploiteurs de tout acabits, continuellement en train de réfléchir aux moyens les plus adroits pour vous voler, non pas la valeur de quelques francs, mais bien des milliers de francs, à ceux-là il ne sera rien fait, bien plus on les comblera d’honneurs.
Ah ! travailleurs, quand donc connaîtrez-vous votre droit et saurez-vous vous en servir, en supprimant cette bande d’êtres oisifs et inutiles que l’on nomme capitalistes, rentiers, police, magistrature, armée, clergé, etc.
Pour celà, il faut absolument que vous vous entendiez, à seule fin d’arriver à échanger directement les produits entre producteurs et consommateurs, en supprimant le numéraire qui est la cause de tous nos maux, et dont la suppression obligera tout le monde à produire s’il veut consommer, car tout être sur terre consommant doit, suivant ses facultés, produire utilement l’équivalent de sa consommation, surtout étant donné le peu de temps qu’il faudrait pour le faire ; d’après la statistique, le travail étant bien réparti, trois heures au maximum, suffiraient.
Pour y arriver, il faut rejeter de côté la politique et le soit-disant suffrage universel qui nous a toujours trompé et nous trompera, toujours pour nous instruire sur les questions sociales, afin que la révolution qui approche soit la dernière et ne profite pas, comme les précédentes à une catégorie d’individus, mais bien à tous, en donnant la terre aux laboureurs et l’outillage aux ouvriers.
C’est avec la certitude que tous les êtres humains peuvent devenir heureux que les socialistes, communistes, anarchistes qui dans l’univers entier, n’ont d’autres perspectives que d’être calomniés et d’aller en prison, en disant la vérité, terminent en vous jetant ce cri :
Prolétaires, prenez garde à vous !
Les Groupes anarchistes de la région de l’Est.
Archives départementales de la Côte-d’Or
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Deuxième année — N° 49 (deuxième édition) — Prix 5 centimes — 14 septembre 1889
L’Attaque
Organe hebdomadaire anarchiste
paraissant le samedi
[Abonnements : …]
Rédacteur délégué Ernest GégoutRédaction & administration - 120, rue Lafayette, 120 — Secrétaire délégué : S. Mougin
La révolution en danger !
Compagnons,
Tous les partis politiques se livrent une bataille acharnée pour conserver ou conquérir le pouvoir gouvernemental, source de tous les privilèges.
Séductions, menaces, promesses, intimidation, tout est mis en œuvre pour pousser le peuple aux urnes, c’est-à-dire à la servitude consentie.
Jamais, depuis que fonctionne le suffrage universel, lutte électorale n’a été aussi vive, jamais victoire n’a été aussi violemment disputée.
La conduite de nos adversaires nous dicte la nôtre.
Ils célèbrent à l’envi les bienfaits du suffrage universel ; mettons en lumière ses crimes dans le passé, son impuissance dans le présent, ses dangers dans l’avenir.
Les maîtres invitent les esclaves à demander au bulletin de vote leur émancipation ; démontrons en toutes circonstances à l’humanité asservie, que seule la révolution violente peut l’affranchir.
Camarades,
La révolution est en danger !
Plus que jamais, soyons énergiques, implacables.
Que chaque candidat trouve devant lui un anarchiste décidé à lui faire rentrer dans la gorge ses flagorneries intéressées !
Que dans toutes les réunions le cri de la révolte se fasse entendre !
Multiplions-nous !
Que les murs de la ville, comme les arbres de la campagne, parlent à tous de l’abstention.
Le dégoût que soulève dans notre pensée la ’race des gouvernants, la haine que nous inspire la bande de coquins qui nous affame, répandons les à flots, versons les à torrents dans la masse des déshérités, nos compagnons de chaînes, nos camarades de misère.
Fougueux amants de la vérité et de l’indépendance, nous avons le devoir bien doux, la mission sublime de communiquer à tous l’amour de la justice et de la liberté.
Compagnons,
L’heure est décisive.
Puisons dans l’ardeur de nos convictions arnarchistes et notre haine de l’oppression, le courage de dire à la face de tous ces mendiants de suffrages :
Sus aux tyrans ! Guerre aux gouvernants ! Mort à l’autorité !Il faut que nos ennemis sachent que nous ne cesserons de crier « Vive la liberté ! » que s’ils arrachent nos langues ou font sauter nos tètes.
Vive l’humanité libre !
Vivie l’anarchie !
L’Attaque.
Placard paru en page 1 de L’Attaque n° 49 (7-14 sept. 1889). Signé L’Attaque, probablement d’Ernest Gegout.
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Le 1er Mai
Blanqui. L’Anarchie est l’avenir d’ l’Humanité.
Camarades d’ateliers,
Voilà un siècle que nous courbons l’échine sous la férule du maître — la bourgeoisie, — voilà un siècle que comme le bœuf à l’abattoir nous nous laissons mener sans plainte et sans protestations.
Cela durera-t-il toujours ainsi ? Non !
De partout l’on entend le cri du prolétaire souffrant, avant-coureur de la grande Révo[lu]tion qui se prépare.
Il est évident, et tous nous le comprenons, que semblable à une traînée de poudre, l’Idée de révolte se propage partout.
Il suffit maintenant d’une étincelle pour provoquer l’événement qui devra nous affranchir des exploiteurs.
Qui ou quoi créera ou provoquera cette étincelle ? nous ne le savons pas.
Le premier Mai prochain, les Travailleurs du monde entier descendront dans la rue ; qu’iront-ils y faire ? Pourquoi iront-ils ? Pour réclamer quoi ? Un palliatif qui ne pourra apporter aucune amélioration à notre sort.
Mais qu’importe, il n’appartient pas aux anarchistes d’engager, ni d’empêcher personne à descendre dans la rue.
Et qui sait ? Si ceux qui quitteront le travail ce jour là ont conscience de ce qu’ils font et de ce qu’ils veulent faire, peut-être bien que ceux-là commenceront la Révolution.
Que ce soit le 1er Mai, ou que ce soit dans 10 ans, que commencera l’œuvre hygiénique de la désinfection bourgeoise ; souvenons-nous, ce jour-là des souffrances endurées ; ressentons à nouveau les tiraillements d’estomac ; revoyons-nous pour un instant tels que nous sommes, les esclaves, les chiens des bourreaux, que notre faiblesse rend puissants ; et sans pitié comme notre colère, mais froids, implacables, frappons comme nous le devons, jusqu’à ce qu’enfin, le soleil de l’Égalité eût traversé la couche épaisse de nuages qui le voile à nos yeux.
Et vous, Mères de Familles,
Vous qui bien souvent avez été obligées de vous passer de la nourriture nécessaire, pour sécher les pleurs de vos enfants, souvenez-vous et dressez-vous aussi contre nos ennemis communs.
Dites-vous bien, que puisque la terre produit trois fois plus qu’il ne faut pour nourrir tout le monde, — ce sont les bourgeois qui l’avouent — que vous voulez que vos enfants aient la vie assurée ; vous voulez qu’ils puissent avoir, avant de naître, un coin de terre pour se reposer.
Que vous ne voulez plus élever des misérables, des souffreteux condamnés à être assassinés petit à petit par la faim et la misère, si toutefois les canons et les privations n’ont pas faits de vos fils, de la bouillie, et de vos filles, une pourriture.
Camarades, Frères de bagnes,
Quoi qu’il puisse arriver, si le 1er Mai, le sang coule à Paris, sortons de nos misérables taudis, et si enfin, les fusils crachent la mort, si les cadavres des nôtres s’amoncellent dans Paris, Feu ! feu partout !
Une fois quitté les lieux infects qui nous servent de logis, et où règne la maladie à l’état latent, il ne faut plus que nous puissions y [entrer ?].
Il y a assez de châteaux ou de maisons bourgeoises pour nous loger tous.
Est-ce que l’homme doit rester là où il s’étiole, là ou la vermine s’ébat, là ou l’air insuffisant et insalubre attaque nos poumons, là où il est impossible d’élever notre progéniture.
(Dire qu’il y a encore des gens qui voudraient conserver ces bouges, sous prétexte que c’est l’œuvre de nos mains), Canailles, va !
Non, il nous faut à vous aussi, le grand air, la liberté, la lumière.
C’est bien notre tour de nous prélasser dans nos propriétés.
Et qui donc est propriétaire ; est-ce ceux qui créent ou ceux qui regardent créer.
Mais, camarades, pour que la Révolution soit efficace, il faut qu’elle soit triomphante. Pour cela, défions-nous de ceux qui pensent en sauveurs, et de ceux qui nous engagent à descendre dans la rue, c’est toujours les mêmes.
Il faut nous révolter dans l’ombre le plus possible.
On ne pourra frapper au cœur la bête qui nous dévore, qu’en la prenant par la ruse.
Une cartouche de dynamite, placée clandestinement produira plus d’effet que 100 hommes qui se feront tuer devant un escadron.
Il nous faudra porter la torche, partout où sont les titres de propriétés, partout où la bourgeoisie a établi ses quartiers généraux. Il faut que les églises, les mairies, les commissariats sautent ou brûlent, mais il faut autant que possible, que la main qui aura accomplie cet acte vengeur reste inconnue. C’est le seul moyen de faire une révolution efficace avec un petit nombre.
S’il nous faut faire le sacrifice de notre vie, soyons prêts, mais au moins nous devons la vendre chèrement.
Malheureusement, combien encore, semblent tenir à cette existence, qui n’est qu’un long martyre, combien encore pensent à la mort avec frayeur.
Allons, camarades, du courage, du sang-froid, ne vaut-il pas mieux mourir d’un seul coup, qu’être tués lentement, comme nous le sommes.
Vous avez peur de l’agonie, mais est-ce que notre vie n’est pas une longue agonie, souvent plus terrible et plus affreuse que les contradictions qui précèdent la mort.
Souvenez-vous des martyrs de Chicago qui, la corde au cou, chantaient la Révolution.
Souvenez-vous de Reinsdorf ; souvenez-vous des Gallo, des Cyvoct, des Duval, des Pini, etc. tous anarchistes, qui n’ont pas attendu que vous soyez prêts pour attaquer nos maîtres, pour essayer de dévisser le boulet que vous traînez inconsciemment.
Oui, souvenez-vous, et le jour de la Révolution, Mort à tout ce qui est exploitation et exploiteurs, à tout ce qui est et [dédient ?] l’autorité. N’oublions pas que leurs victimes à eux, se chiffrent par millions. Ils ne sont que quelques milliers.
Vive la Révolution !
Vive l’Anarchie !
À bas l’autorité !Surtout, défions-nous des politiciens, le suffrage universel peut retarder le jour […], la guerre étrangère aussi peut l’empêcher ; il ne tiendra qu’à nous, que tout au contraire, cette guerre la provoque.
La Jeunesse libertaire, réunion tous les samedis. — Entrée libre et gratuite.
Voir le Samedi, l’Égalité et la Révolte, pour […] des réunions.Imp. […]. […]
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texte
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Élections législatives du 22 mai 1898
Scrutin de ballotage
Candidature de protestation
Pour la révolution italienne
Meeting
Maison du peuple, impasse Pers, 47, rue Ramey
Jeudi 19 mai 1898, à 8 h. 1 /2 du soir
Orateurs E. Girault, Boicervoise, Lévy, Tortelier, Bateau, Sadrin, Bestiaux, Brunet, Bordenave.
Appel à tous les Révolutionnaires
Dans un énergique et sublime élan de révolte, les révolutionnaires italiens se jettent résolument contre un pouvoir inique qui les affame, afin d’arracher à la bourgeoisie, à la royauté, un peu plus de pain, un peu plus de liberté. La prison, puis les balles et la mitraille ont répondu aux révoltés ; 1.000 des nôtres (de l’aveu mème des dirigeants) sont couchés sur les pavés de Milan, la répression commence, terrible, impitoyable, et menace d’arrêter l’élan populaire pour le noyer dans une mare de sang.
Les révolutionnaires de Paris, les sincères, tous ceux qui ont des leurs couchés, là-bas, au bagne ou dans les fosses du Père-Lachaise, tous ceux dont les amis, les frères, les pères sont tombés pour la liberté, tous ceux qui ont souffert pour la Grande Cause, tous ceux qui ont au cœur ou dans le cerveau, un Idéal de raison et d’humanité, tous ceux-là vont-ils rester sourds aux cris de douleur de nos frères d’Italie qui luttent et meurent en opprimés pour les opprimés.
Paris, le Paris des faubourgs, le Paris des Révolutions de 1848 et de 1871, va-t-il se réveiller ? Sinon pour aider par l’action nos frères d’Italie, tout au moins pour leur porter secours, les soulager, les encourager.
Des emprisonnés, des blessés, des affamés, des veuves, des enfants, vont avoir à supporter d’affreuses tortures.
Révolutionnaires de toutes les écoles et de tous les partis,
Militants de tous les pays,
Irons-nous à eux ? Nous l’espérons !
La Révolution n’a pas de frontières !
Les opprimés n’ont pas de pays !
La patrie des gueux est une : L’Humanité.Vive la Révolution Universelle !
Vu : le candidat de protestation.
Entrée : 0 fr. 25 centimes
P.S.— Le Comité de Gt Révolution italienne fait appel à tous les citoyens qui voudraient secourir par solidarité les camarades italiens. Permanence tous les jours, de 10 h. du matin à midi, 1, rue Lavieuville.
Paru en page 3 de Le Droit de vivre, numéro 5 du 18-24 mai 1898
Pour le « massacre de Bava Beccaris » (Milan, mai 1898) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Milan
https://it.wikipedia.org/wiki/Moti_di_Milano- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
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[ texte ]
- texte :
Syndicat des métallurgistes de Lyon
Comité de Défense Sociale (section lyonnaise), 86, cours Lafayette
Le règne de la barbarie continue !
Jugez-en plutôt
Quinze mois après la signature de l’armistice couronné finalement par une paix bâtarde, les soldats et civils condamnés par les tribunaux d’exceptions sont toujours embastillés ; l’amnistie, mot magique qui fit naitre tant d’espoir est lettre morte pour la plupart.
La France plus réactionnaire que les monarchie de l’Entente, arme et entretient tous les réacteurs cyniques qui combattent la Russie des soviets et conserve dans les camps les soldats russes, coupables de na pas vouloir combattre la révolution.
La paix qui devait donner aux peuples la “liberté de disposer d’eux-mêmes” voit se dresser dans tous les pays la réaction capitaliste et militariste.
La Hongrie écrasée dans sa Révolution est le pays de la torture pour tous ceux qui sont soupçonnés de quelques sympathies pour le communisme.
L’Irlande, l’Égypte, la Syrie, le Maroc, sont le siègent de sanglantes répressions.
L’Amérique, l’Espagne, voient les arrestations, les déportations, les pendaisons, les fusillades en masse pour ceux qui défendent leur droit à la vie et à la liberté.
Et devant ce tableau édifiant, que disent, que font les 1.700.000 électeurs du PSU et les 2.500.000 syndiqués de la CGT ?
Rien… ou si peu de chose.
C’est l’avilissante et dégradante complicité du silence qui rend possible la continuation de tels crimes contre lesquels se doit de protester tout homme qu n’a pas abdiqué toute dignité personnelle, au sein de l’aveulissement général des volontés, de abâtardissement des énergies, de l’aveuglement des cerveaux.
C’est donc à ceux qui entendent crier haut et fort leur mépris pour de tels procédés et ne pas se solidariser par un silence approbateur des crimes ci-dessus énumérés, que nous nous adressons en les conviant au
Grand Meeting
qui aura lieu le samedi 14 février 1920, à 20 heures 30
Grande salle de la Bourse du Travail
avec le concours des orateurs
Berthet, Comité de DS, section de Lyon
Tomasi, CDS à Paris
Marguerite Marion, Union des syndicats ouvriers du Rhône
Georges Levy, Fédération socialiste du Rhône
Branche-Vérillac, Association républicaine des anciens combattants [ARAC]
Perrins, groupe “Clarté”
Pavy, Comité 3e Internationale
Roche, Fédération Libre PenséeRéunion tous les jeudis à 20 heures 30, Salle Chevrolat, 54, rue Moncey.
[marque syndicale] Association Typographique, Lyon et Villeurbanne. — H. Gabrion, directeur [marque]
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- Symbole(s) utilisé(s) : usine — drapeau rouge et noir ⚐/⚑ — drapeau noir et drapeau rouge ⚑ ⚐ /B_tout>
[ texte ; dessin (drapeau rouge et drapeau rouge et noir sur roues d’engrenage, devant un fond d’usines) signé Gallo ]
- texte :
CNT
Comité regional
Oficina de información propaganda y prensaGallo
Hacia la unidad de acción de la clase obrera
Por la victoria
en la guerra y en la revolución
trabajadores de España :
¡uníos !
Ortega-Intervenido - UGT - CNT - Valencia
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[ texte ]
- texte :
Union anarchiste (Fédération Parisienne)
Il faut fermer la gueule a nos chiens fascistes.
En Espagne, les fascistes répandent à torrent le sang ouvrier. À Saragosse, tous les militants syndicalistes et anarchistes ont été massacré sans quartier.
ÀA Badajoz, près de 2000 miliciens antifascistes ont été passés par les armes, dès que les brutes du Tercio et les « regulares » sont entrés dans la ville.
En cent autres endroits, partout enfin où les fascistes l’emportent, ils se livrent à une véritable hécatombe des ouvriers et des paysans antifascistes.
Franco qui a déclaré être résolu à supprimer « la moitié de la population espagnole pour arriver à ses fins » applique ainsi son programme.
Cependant, on voit ici nos fascistes dénoncer les atrocités du « Frente Popular », et louanger cyniquement les abominations de leurs amis espagnols.
Le gouvernement du Front Populaire français demeure impuissant devant ces provocations immuables qui n’ont d’ailleurs pour but essentiel que d’empêcher l’aide directe que la classe ouvrière française voudrait apporter à nos frères d’Espagne.
Est-ce que les prolétaires français en général et parisien en particulier, qui ont toujours si vaillamment soutenu l’Espagne des révolutionnaires, vont tolérer sans riposte les formations anti-ouvrières de nos fascistes.
Nous pensons qu’ils doivent manifester d’une façon directe et immédiate leur réprobation indignée devant les agissements de tous ces chiens sanguinaires de la presse de droite et, puisque le Gouvernement ne peut plus désormais sortir de la « neutralité » traîtresse, où il s’est mis, c’est leur devoir de prendre eux-mêmes la défense du prolétariat d’Espagne. Ce sont les complices de Franco, de Mola, qu’il faut d’urgence neutraliser en les empêchant plus longtemps de nuire. C’est dans ce sens que la classe ouvrière doit, tout de suite, agir dans ses syndicats, ses groupements, ses organisations. Sinon elle n’en aura pas pour longtemps à connaître un sort identique à celui de l’Espagne ouvrière.
L’Union Anarchiste.
[Chaque semaine, lisez le »Libertaire », organe de l’Union anarchiste]
Sur le site Mouvement révolutionnaire angevin, « D’après ADML : 4M6/29. Collée à la mi-septembre 1936, cette affiche porte le tampon du Groupe Libertaire d’Angers. Elle fût imprimée par la Fédération parisienne de l’Union anarchiste. » :
https://revolutionnairesangevins.wordpress.com/textes-divers/affiches/affiches-anarchistes/affiche-17091936-contre-le-fascisme/- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ; image (homme souriant levant son fusil en l’air et tenant le bras d’un homme étendu de l’autre) par Arturo Ballester Marco ]
- texte :
CNT
16 julio 1936
[sello] Confederación nacional del trabajo - AIT — Comité nacional - Oficina de información y propaganda
Ortega intervenido UGT-CNT Valencia
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[ Journal mural ]
- texte :
Pour la révolution anarchiste
Les Travailleurs vont payer les frais de la gestion capitaliste.
Devant un possible affrontement, le pouvoir multiplie les appels au civisme, relance son offensive d’embrigadement de la jeunesse et décuple ses efforts pour aliéner l’homme au système. La répression attend tout ceux qui refusent de s’y intégrer.
Face à cela organisons la lutte. Créons partout des comités de lutte contre la répression. Dénonçons les victoires empoisonnées et proposons une restructuration de la société par la lutte révolutionnaire.
Depuis la dévaluation, tout le monde parle de crise économique mondiale. M. Rueff prédit une crise aussi catastrophique que celle de 1929.
Alors que le pouvoir parle « d’assurer le développement humain nécessaire à l’économie s (Rapport-Montjoie-Ortoli), les grèves sauvages se multiplient et les mouvements sociaux prennent de l’ampleur. Les travailleurs de-vinent la tricherie du système social qui veut leur faire payer de leurs personnes la marche vers le totalitarisme
Les travailleurs paieront
La dévaluation devait, selon Chaban-Delmas, empêcher le déclenchement d’une déflation massive qui aurait provoqué une recrudescence du chômage. Mais nous avons la dévaluation et la déflation. Le coût de la vie augmente de 0,5 p. 100 par mois. Les impôts sur le revenu sont haussés de 25 p. 100. Plus de 400 milliards d’investissements les écoles, hôpitaux, logements, etc., sont bloqués.
Les grands trusts à la faveur des mesures prises par le système, se développent au détriment des petites entreprises. Les commerçants et artisans ont déjà réagi, employant parfois l’Action Directe. Le chômage va aller s’accentuant et dépasser les besoins en chômeurs du profit capitaliste.
L’AFFRONTEMENT EST POSSIBLE
Le pouvoir craint qu’une grève générale ne survienne. Il lui faut prendre des mesures de prévention
Les appels au civisme
C’est dit : les Français doivent se mettre au service de l’économie et du système, rechercher toujours la conciliation, accepter que leurs enfants travaillent dans des classes surchargées, serrer la ceinture, en écoutant les belles recommandations que font sur les écrans leurs dignes représentants, savants et condescendants.
Mais pour faire des Français ses « bons domestiques », le pouvoir ne se contente pas de paroles ; il a depuis longtemps commencé à aménager les structures de la société pour que les hommes soient toujours plus ses instruments.
L’embrigadement de la jeunesse
Le meilleur moyen d’embrigader la jeunesse, c’est le sport, faut que le sport soit un « Exutoire pour les jeunes ». Il faut leur donner le goût de la compétition, des olympiades dans le style Berlin 1936 ou Mexico 1968. Il faut les encadrer, les mobiliser pour qu’ils se défoulent et qu’il ne leur vienne pas à l’idée de remettre en cause leur véritable ennemi : le pouvoir d’État lui-même.
Les activités physiques sont facteur d’épanouissement et de libération positive ; mais utilisées par la société capitaliste et étatique, elles ne sont plus que libération négative, enthousiasme pour un paradis artificiel.
LE SPORT EST UNE DROGUE I que bien sûr la presse bourgeoise ne s’empresse pas de combattre et que le parti communiste utilise comme cheval de bataille.
L’autre moyen d’embrigadement dont a toujours usé le pouvoir, c’est l’armée Elle a toujours été là pour ingurgiter les jeunes à qui la société n’offrait que la solitude et la misère, pour ne leur offrir qu’un « héroïque » renoncement. On reparle de généraliser l’Incorporation à 18 ans, à la faveur de laquelle : « l’Instruction civique pourrait être donnée en temps voulu et S’IMPRÉGNER PLUS FACILEMENT DANS LES CIRES MOLLES ».
L’État a repris à son compte l’éducation jésuite ; il veut faire de tous les hommes sa soldatesque. Pour cela tous les moyens de mise en condition employés à l’armée sont également utilisés dans le « civil », en particulier par une pseudo-formation professionnelle, le travail a temps partiel et le chômage. Le système éducatif est bien conçu pour fabriquer les cadres et les nègres dont le système social a besoin.
Aliénation de l’homme au système
Les manuels scolaires le disent eux-mêmes : dans notre société, l’unité de mesure de valeurs, c’est le franc. La beauté d’un paysage, le charme d’une contrée n’ont plus le droit d’être appréciés que par l’intermédiaire du tourisme. Vivre, c’est profiter de ses loisirs mesurés à la machine à calculer. Ce qui fait la valeur de l’homme lui-même, ce n’est plus sa personnalité, mais la fonction qu’il occupe, son évaluation dans le cadre du système. Il est devenu l’objet, comme toute marchandise, de la loi de l’offre et de la demande. Il a ses carottes (télévision, voiture et tiercé) et son lapinier (HLM).
Là où échouent les moyens économiques pour sauver une affaire commerciale en difficulté, la psychologie, elle, peut réussir. Elle se sert en premier lieu de la publicité. Tout capitaliste, tout commerçant qui « ne croit pas à la publicité, c’est celui qui ne croyait pas à l’automobile en 1900 » ; c’est le meilleur moyen de vendre des courants d’air.
C’est surtout le moyen de créer des besoins chez les consommateurs venant suppléer à tous les besoins humains non satisfaits dans cette société, les libérant négativement et les mettant au service de la marchandise.
La seconde utilisation de la psychologie au service du capital, c’est la propagande destinée à maitriser et à tromper les masses en leur apportant le ré-confort des formules exprimant la générosité solide et tranquille ainsi que les moyens les plus sournois.
Dans l’entreprise, la psychologie Industrielle effectue un travail de sélection des individus uniquement au service du rendement. Toujours au service du rendement elle étudie la cou-leur, la luminosité, l’atmosphère de l’atelier ou du bureau, la hiérarchie des salaires, etc.
Pour que les travailleurs ne se révoltent pas, la psychologie industrielle a imaginé le moyen de les transformer en participants par le développement des « relations humaines » entre dirigeants et dirigés. Ces relations sont en fait uniquement destinées à annuler la dynamique de la lutte des classes. On complète cette mesure par l’intéressement des travailleurs à l’entreprise, en en faisant une multitude de petits « actionnaires » du système, pour qu’il ne leur vienne plus à l’idée de le détruire.
La participation est une arme à double tranchant, transformant les revendications globales en problèmes particuliers et finissant de détruire le sens de la solidarité ouvrière. Usine après usine, atelier après atelier, homme après homme, le front de classe est détruit
Aujourd’hui le maître c’est le système et les esclaves ce sont les administrés comme les administrateurs. L’État tend à tenir la société comme une marionnette formidable, d’une seule main, au moyen d’une bureaucratie extrêmement compliquée et envahissante. Centraliste mais tentaculaire, là est l’habileté, il cherche à intégrer tous les aspects de la vie sociale (les syndicats, la vie économique et la vie politique). Il s’infiltre dans la société, s’accapare de chacun de ses rouages, comme un cancer.
Répression
Sous le gouvernement des savants et des technocrates l’épanouissement individuel n’a plus de valeur. La technocratie trace les routes au service du système en niant les hommes. Les hommes n’existent que statistiquement ; et quand ils gênent la planification centraliste on les supprime.
Mais nous sommes nombreux à ne pas accepter les valeurs de cette société, et les rôles qu’elle nous assigne. Pour nous l’homme n’a pas d’autre but suprême que lui-même. Il faut donner à la vie le pouvoir de s’exprimer, de s’épanouir et de détruire dans l’enthousiasme les plus hauts obstacles. Revendiquons le « Tout est possible » et « Prenons nos désirs pour des réalités ». Nombreux sont ceux qui choisis-sent de refuser cet univers militaire où ils sont autant eux-mêmes que celui qui marche à quelques pas devant. Auparavant on se recollait contre : « Tu gagneras ton pain dans la sueur et la misère ». Aujourd’hui on se révolte contre : « Tu gagneras ton pain dans l’uniformité et l’ennui ».
Nous sommes ceux que la société nomme des « inadaptés » — bien sûr, nous ne sommes adaptes qu’a la société future. Elle nous range avec raison parmi les « déchets », ceux que les bolcheviks ou les nazis exécutaient ou mettaient dans des camps de concentration, « La pègre et les anarchistes » qui selon Christian Fouchet avaient provoqué les événements de mai 1968.
Organisons la lutte
Le refus de s’intégrer à la totalité entraine automatiquement les foudres de la répression. Un complot fait que les victimes de la répression sont systématiquement isolées. Décider de lutter et lutter en ordre dispersé ou par petits groupes serait vouer d’avance notre combat à la défaite.
Il faut se donner les moyens d’être le plus forts possible. La première tache c’est d’unir toutes les forces qui refusent et d’organiser la solidarité contre la répression sous toutes ses formes et en chacune de ses manifestations. Pour cela il est nécessaire de faire voir clairement le processus qui conduit à la répression : l’offensive étatique et capitaliste. Résister, riposter, mener l’offensive contre la répression conduira logiquement à lut-ter contre toute cette offensive, à organiser le combat révolutionnaire face au complot totalitaire.
CRÉONS PARTOUT DES COMITÉS DE LUTTE CONTRE LA RÉPRESSION !
***
L’action révolutionnaire est une expression des nécessités nées de la révolte. Elle doit tendre à briser les tables de valeurs, remettre en question les structures de la société, proposer d’autres tables de valeurs, d’autres structures.
L’action doit remettre en cause tous les résultats de l’aliénation et de la conscience collective, aider à la construction de consciences individuelles par la prise de conscience. Cette prise de conscience ne peut se faire que dans l’action. Bakounine proposait l’émancipation par la pratique L’autorité devient anonyme. Il faut lui donner des noms : répression, état policier, fourmilière, démission, etc., les faire jaillir non seulement par la dénonciation ou l’explication mais par des ACTES RÉVÉLATEURS et faire participer le plus grand nombre possible de gens à ces actes révélateurs.
Cette forme de propagande ne peut avoir de valeur que si les spectateurs sont heurtés de telle manière qu’ils prennent parti pour le propagandiste et deviennent acteurs.
Il nous faut parvenir à rallier la grande majorité des travailleurs ou être certains qu’ils choisiront le camp de la révolution le moment venu.
Non aux victoires empoisonnées !
Les syndicats réformistes flirtent sans cesse avec les directions patronales pour obtenir de « nouveaux avantages ». Ils acceptent plus ou moins la participation prétendant qu’elle peut déboucher sur la satisfaction de certains intérêts formules par les travailleurs.
D’après eux, si les jeunes ne trouvent pas d’emplois, si le pouvoir ne fournit pas les crédits nécessaires à l’instauration d’une véritable formation professionnelle pour tous, c’est parce qu’il les a « oubliés ».
Et s’ils donnent des ordres de grève c’est parce que l’intransigeance patronale les y a « obligés ».
Il faut le répéter, le patron c’est l’ennemi de classe et tous les avantages obtenus par l’action réformiste sont en fait uniquement destinés à provoquer la reprise, sans jamais remettre le système de gestion en cause.
Ce qui est plus grave, c’est que depuis toujours on utilise les mouvements révolutionnaires pour les faire déboucher sur une prise du pouvoir d’État par la vole parlementaire. Même lorsque, comme en 1936, les partis dits de gauche ont accédé au pouvoir, cela n’a rien changé aux structures fondamentales de notre société et cela n’a jamais aboli l’exploitation de l’homme par l’homme ou le système économique et social.
Parler aujourd’hui de gouvernement de la gauche pour créer « une démocratie avancée ouvrant la voie au socialisme », c’est ne pas tenir compte de l’expérience du Front Populaire, ou du pouvoir du Parti Travailliste en Grande-Bretagne. C’est aussi bloquer les luttes révolutionnaires en leur donnant un faux contenu — comme en mai 68. C’est enfin en venir à annuler la manifestation du 1er Mai 1969 pour préparer l’élection présidentielle.
De toutes façons, de nos jours, les capitalistes et les dirigeants politiques se serrent trop les coudes pour risquer de se faire détrôner par un véritable gouvernement de front populaire. Ce n’est pas parce que nous le voulons, mais aujourd’hui c’est tout ou rien.
Le pouvoir actuel ne peut être renversé que par un véritable mouvement révolutionnaire détruisant l’appareil d’État et donnant d’autres structures à la société.
LES URNES SONT LE TERRAIN DE LUTTE DE LA BOURGEOISIE. — De plus, ce n’est pas en confiant le pouvoir à un quelconque parti de gauche que l’on préparera l’avènement de la révolution sociale. L’appareil d’État ne fait que changer de mains et le nouveau maître se montre très vite encore plus autoritaire que l’ancien.
Même si par une lutte de type révolutionnaire, la Ligue communiste prenait le pouvoir, elle ne ferait que renouveler l’expérience des bolcheviks. Car elle est une organisation bolchevik, ayant les conceptions léninistes du parti. Elle est par là-même contre-révolutionnaire. D’ailleurs ses militants parlent d’hégémonie sur les syndicats, sollicitent des alliances avec le PC, font de la pêche à la ligne sur la CGT et en viennent à affirmer au printemps dernier, que voter Krivine c’est voter Révolutionnaire.
Que reste-t-il des « Victoires de Mai » ?
La reprise du secteur s’est faite sur des promesses. Comme de bien entendu les augmentations de salaires ont été effectuées. On sait que de toutes manières les prix les ont rattrapées depuis belle lurette.
Par contre presque toutes les réductions d’horaire sans perte de salaire sont passées aux oubliettes, la sécurité de l’emploi est de plus en plus atteinte et presque tout est à refaire pour remettre le système en cause. Ce dernier continue son patient travail d’Intégration et d’asservissement des travailleurs.
Il est nécessaire de pousser les grèves JUSQU’AU BOUT, sur un front le plus large possible JUSQU’À LA GRÉVE GÉNÉRALE, mettre chaque fois le système de gestion en contradiction avec lui-même, en l’obligeant à céder sur des points qui lui sont indispensables au maintien de l’exploitation — tels que l’embauche complète du personnel d’appoint, l’abaissement de l’âge de la retraite, pas de salaire en-dessous de 1.000 F, etc.
Une grève bien menée, débouchant sur une remise en question de la gestion, est par là-même un acte révélateur. C’est par de telles luttes que l’on peut parvenir à une grève générale gestionnaire débouchant sur la création d’un double pouvoir. Les formes de la lutte sont à expérimenter chaque jour et son but est à envisager également en permanence. Quel but lui donner ?
Une restructuration de la société
Il n’est pas question, après avoir détruit l’appareil du pouvoir d’État, de le remplacer par un appareil encore plus autoritaire. Dès le départ il faut construire un système libertaire, qui loin d’être le communisme (ou l’anarchie), lui ouvre néanmoins l’horizon.
« Dans le corps social comme dans le corps physique, l’ordre ne résulte pas de l’autorité, Il résulte de l’organisation » (Proudhon). Les principes fédéralistes libertaires demeurent les seuls conformes à la construction d’une société véritablement révolutionnaire qui ne peut se faire qu’a partir d’assemblées à la base coordonnant leurs efforts en se fédérant, ne donnant jamais le pouvoir de décision à quelques-uns.
En toutes choses c’est le système qui est déterminant. Que signifie aplanir la lutte des classes de façon révolutionnaire ? C’est faire que par une organisation de la société la naissance de tyrans, de minorités dirigeantes et d’idoles soit impossible ; c’est aussi faire que ce soient les hommes qui administrent les choses et non l’inverse. C’est le système qui fait les fonctions et la lutte contre la constitution d’une bureaucratie ne peut se faire qu’en structurant la société de telle manière qu’elle ne puisse pas engendrer une bureaucratie.
C’est aussi le système qui crée les difficultés quand il y en a. Un système révolutionnaire doit permettre aux difficultés de s’exprimer et ainsi d’être résolues. Les bolcheviks les faisaient disparaître en faisant disparaitre les hommes qui les exprimaient (en assimilant n’importe quel paysan à un koulak par exemple). Le système doit permettre la compréhension mutuelle.
Pendant la Commune de Paris, pour la première fois « depuis les jours de février 1848, les rues de Paris étaient sûres, et cela sans aucune espèce de police » (Marx — « La Guerre civile en France Si la société est bien construite on n’aura plus besoin de système répressif, comme par ailleurs de la publicité, de la propagande et des dirigeants, car tout cela deviendra inutile.
Groupe révolutionnaire anarchiste Berneri, Marseille.
SGI - Toulouse
Daté octobre 1969, tiré à 2 000 exemplaires (annotation à la main).
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- notes :
- descriptif :
[ Slogan avec portraits de Marx, Engels, Lénine, Staline, Mao. Imprimerie spé "Pour une critique révolutionnaire". Existe aussi en impression rouge et noire ]
- texte :
Il n’est pas de sauveur suprême, ni dieu, ni Castro, ni Mao
Imprimerie Spéciale de "Pour une critique révolutionnaire"
Autre affiche au verso : “Vive la révolution. Rouge : l’humanité rouge ne sera heureuse que le jour où le dernier bureaucrate aura été pendu avec les tripes du dernier capitaliste russe !” ;
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- notes :
- descriptif :
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texte
- texte :
Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici…
Nous ne connaissons pas d’autre beauté, d’autre fête que celle qui détruit l’abus des banalités quotidiennes et des sentiments truqués. "Le criminel rompt la monotonie et la sûreté quotidienne banale de la vie bourgeoise" (Marx). Les délits ne nous importent pas si ce n’est celui qui les contient tous, l’insurrection. C’est cette fête qui contient l’unique sérieux.
Dans une société ou par leurs actions illégales (occupations, séquestrations) les prolétaires sont criminels, les prisons se remplissent de prolétaires. Mais désormais de tous les lieux de l’isolement monte une menace mortelle pour la totalité des condi-tions d’existence : les détenus qui un peu partout (et dernièrement à Lyon) ont déchainé leur révolte désespérée le savent bien. Tous les acrobates de la pensée progressiste qui affirment que "la cause des fautes des individus est à rechercher dans la société", omettent toujours de dire de quelle société il s’agit et quelles sont les fautes réelles qui tàchent les individus.
Un journaliste qui mentionne : "Les détenus eux aussi sont des hommes, comme nous, absolument semblables à nous", ignore évidemment la différence entre un bipède bénéficiaire des Droits de l’Homme et un homme qui sait que la liberté de chacun passe par la liberté de tous. Il n’est pas facile de diffuser les idées dans le prolétariat, en toutes circonstances contrôlé par le pouvoir ; mais entre-temps nous pouvons patiemment détruire toutes les fourmis humanitaires une à une. Tous les spécialistes de la pensée séparée qui croient voir dans les révoltes des prisons "la crise du système pénitentiaire dans cette société", ignorent qu’il s’agit plutôt de la crise de cette société qui se manifeste initialement dans les secteurs les plus séparés de son organisation à savoir les prisons.
La révolte des détenus est une révolte contre la société, contre la propriété du travail qui est également la propriété des hommes. Ceux-ci, de la même façon que les bandes de loulou, mais plus radicalement parce qu’à un niveau plus élémentaire de la contrainte, explosent en une fureur qui leur permet de savourer précairement la liberté. Son manque est absolu mais c’est la conscience de ce manque qui se fait aujourd’hui sentir avec plus d’ardeur.
Dans les déclarations inquiètes qui fusent de tous côtés, il est facile de relever une note particulière : ce qui provoque avant tout le pouvoir, c’est le fait que les coupables refusent essentiellement l’indignité de leur qualité sociale et de leur condition séparée.
Les détenus plus que les autres ne se sentent ni coupables, ni résignés. Dans leur révolte se trouve l’affirmation — confuse — d’une liberté totale. Il s’agit, même limitée à une prison assiégée par la police, d’une situation révolutionnaire qui cherche ses formes : le mouvement déchainé par le prolétariat lance son appel, ne laisse rien en dehors de lui et rase toutes les prisons ; au moment où ils peuvent le crier et détruire les portes des cellules, il n’existe plus ni hiérarchie ni prison. Une prison occupée n’est plus une prison, une usine occupée n’est plus un lieu de peine.
Dans les destructions ou les occupations par lesquelles les détenus et les ouvriers ont engagé leur bataille et leur fête, les mots d’ordre mesquins et réformistes sont dépassés par les gestes radicaux dignes de la Commune. Les révoltes des prisons comme les mouvements et les occupations ont eu des airs de fête, (mise à sac et banquets, avec des beuveries monstres, nuits de chansons et musiques et d’authentiques folies). La liberté est le crime qui contient tous les crimes.
La révolution moderne n’est plus la révolution innocente, la révolution stérilisée, la révolution bureaucratique bien menée, la révolution de la stratégie et de l’état-major. La révolution moderne accumule ses éléments en pêchant dans les eaux troubles, avance par des voies transversales et trouve des alliés en tous ceux qui n’ont aucun pouvoir sur leur propre vie et le savent. La révolution des prolétaires est la révolution laide et désordonnée, la révolution trouble, la fête sauvage, parce qu’à la place des phrases est entrée la monstruosité des actes. Chaque geste de révolte est une révolte contre les rapports sociaux existants qui la sus-citent, mais elle doit trouver la voie de la totalité. C’est cette recherche dans les faits qui s’annonce dans la profondeur critique des insurrections des prisons, des occupations d’usines ou de lycées.
L’unité du monde est l’unité de la misère, l’unité du travail-marchandise et de la vente-consommation de la vie. Ceux qui ont transgressé — ou pris à la lettre, ce qui revient au même — les lois de la marchandise ne sont pas adaptés pour vivre dans la société ou règnent les produits de consommation. Ils sont les nègres de la société de classe, les exclus du bénéfice d’être exploités en vue d’une intégration plus profitable. La société où le travail est vendu en tant que marchandise doit être fondamentalement hiérarchique, et cette hiérarchie classique de l’expropriation ne fait que se reproduire et créer partout le racisme et les ségrégations La société de la propriété et de la privation de propriété, de la propriété de choses à travers la propriété d’êtres, trouve sa réponse naturelle dans le vol et le meurtre. Ainsi les détenus sont les esclaves désobéissants, les violateurs non tolérés qui ont menacé les rapports de propriété, base de toute civilisation. Dans leur révolte ces hommes pourraient saccager pendant dix ans sans récupérer la moitié de ce qui leur est retiré quotidiennement. Exclus de la survie organisée, ils demandent la vie. Ils se battent ensemble pour la liberté totale, partout, ou pour la défaite totale.
Par l’union des exclus (prisonniers, ouvriers, jeunes…) l’histoire est en train de produire une bande à Bonnot qui ne peut plus être détruite, le dégoût ineffaçable de la survie et de son prix s’exprime dans les révoltes sans réserve qui voient le jour un peu partout. La précarité de cette révolte exprime à la fois désespoir et espérance.
Les détenus en particulier expriment ainsi une nouvelle conscience de prolétaire dans la conscience de ne pas être isolés. Ils sont l’avant-garde des hommes perdus qui ont conscience de l’être. La lie de la société est ainsi à l’avant-garde de la révolution, "la mauvaise part qui produit le mouvement de l’histoire en commençant la lutte" (Marx).
Un coup de vent et un coup de main sont suffisants pour que le jeu devienne total, pour que tout soit remis en jeu, pour que la violence destructrice libère sa positivité. "Du plaisir de créer au plaisir de détruire il n’y a qu’une oscillation qui détruit le pouvoir".
… encore un effort si vous voulez être des hommes
(Imprimerie spéciale ZIG)
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texte
dessin (fillette mains jointes « qu’est-ce qu’ils sont gentils les gauchistes cette année ! »)
- texte :
Un nouveau journal de la gauche révolutionnaire !
« qu’est-ce qu’ils sont gentils les gauchistes cette année ! »
Tout !
ce que nous voulons, tout !
quinzomadaireen vente partout
Imp. artisanale - 77 - Fontainebleau - tél. 422-29-64
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texte
dessin (homme nu électrocuté depuis le sexe branché sur une prise : « le canard qui vous tien au courant ») par Crumb
- texte :
Branchez-vous sur la révolution !
Lisez
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ce que nous voulons, tout
quinzomadairen° 2
en vente partout
Imp. artisanale - 77 - Fontainebleau - tél. 422-29-64
Affiche de promotion pour le n° 2 (8 ou 28 sept. 1970)
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texte
dessin (homme en costume-cravate proposant à la sauvette des ouvriers, il piétine aussi des ouvriers robots munis d’une clé dans le dos : « Profitez ! immigrés : 13 à la douzaine, 3 F (de l’heure) ») par Siné
- texte :
à bas le trafic de l’embauche !
Lisez
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quinzomadairen° 3
en vente partoutImp. artisanale - 77 - Fontainebleau - tél. 422-29-64
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texte
dessin (homme à chapeau haut-de-forme [capitaliste ?] assis sur la planète : « ces gauchistes ! ils voient la politique partout ! … ») par Bertrand
- texte :
prisonniers — CGT — pour Charles de Gaulle — deuil national — les responsables — 142 morts — 1890-1970 — Chili — le “point noir” des immigrés — la jeunesse — procès de Meulan
« ces gauchistes ! ils voient la politique partout ! … »
Lisez
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ce que nous voulons, tout !
quinzomadairen° 4
en vente partoutImp. artisanale - 77 - Fontainebleau - tél. 422-29-64
Affiche de promotion pour le n° 4 (16 nov. 1970)
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- notes :
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[ texte ; dessin 1 (ouvrier et étudiant/e tenant drapeaux rouge et noir sur fond de foule couverte de drapeaux, dans Paris), dessin 2 (visage de Christ avec couronne d’épines) ]
- texte :
Vive la révolution
L’humanité rouge ne sera heureuse que le jour où le dernier bureaucrate aura été pendu avec les tripes du dernier capitaliste russe !
Cette page reproduit une affiche chinoise revue par les marxistes non maoïstes. Elle n’a donc pu être collée massivement dans les usines chinoises
Rouge
Partout le mode de survie actuel se présente comme éternel et immuable. L’“avant-garde” qui prétend l’abolir est figée dans la même éternité. Elle n’a aucune chance de lui survivre et elle commence à le savoir.
Crèvent les martyrs de prolétariat !
Double affiche, imprimée au dos d’une autre affiche.
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- notes :
- descriptif :
texte
dessin (barricade avec pavés et ancre de marine [Paris, 1871 et Kronstadt, 1921] et défenseurs armés de fusils et de faucille et prote drapeau « Paris 1971 »)
- texte :
Soyez en sûrs, elles refleuriront les communes libres !
La Commune
18 mars 1921
Trostky et Lénine fêtent le cinquantenaire de la Commune de Paris en écrasant dans le sang la Commune de Cronstadt
Anarchie — Autogestion — Fédéralisme
CNT-AIT - 3, rue Merly, Toulouse
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[ photo (livres « révolutionnaires », en particulier sur les affaires Pinelli et Valpreda, en partie brulés) ; texte ]
- texte :
La cultura rivoluzionaria brucia... diamo una risposta
USCITA Banchi Vecchi 45, 00186 Roma
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ photo (livres en partie brulés) ; texte ]
- texte :
La cultura rivoluzionaria brucia... diamo una risposta
USCITA Banchi Vecchi 45, 00186 Roma
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- notes :
- descriptif :
- Symbole(s) utilisé(s) : A cerclé (A encerclé) Ⓐ — Marx, Karl (1818-1883) — Lénine — slogan : Ni dieu ni maitre /B_tout>
[ têtes au formol « extra, longue conservation » et têtes embrochées : Marx, Engels, Lénine, Staline, Mao ; a cerclé dans le "C" de cynique]
- texte :
Internationale cynique
Il faut en finir avec les dictatures « révolutionnaires », les tribunaux « révolutionnaires », les chefs « révolutionnaires », les guides « révolutionnaires », les armées « révolutionnaires », les prisons « révolutionnaires », l’État, les gouvernements « révolutionnaires »…
La révolution ne saurait avoir ni dictatures, ni tribunaux, ni chefs, ni guides, ni armées, ni État, ni gouvernements, ni dieu, ni maître !!!
l’imagination ne sera jamais au pouvoir
l’imagination nie le pouvoir
le pouvoir nie l’imagination.
Vive la révolution douce
Formol extra, longue conservation
Internationale cynique
Affiche rééditée en 1977 par Poing noir.
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- notes :
- descriptif :
- Symbole(s) utilisé(s) : A cerclé (A encerclé) Ⓐ — Marx, Karl (1818-1883) — Lénine — slogan : Ni dieu ni maitre /B_tout>
[ têtes au formol « extra, longue conservation » et têtes embrochées : Marx, Engels, Lénine, Staline, Mao ; a cerclé dans le "C" de cynique]
- texte :
Internationale cynique
Il faut en finir avec les dictatures « révolutionnaires », les tribunaux « révolutionnaires », les chefs « révolutionnaires », les guides « révolutionnaires », les armées « révolutionnaires », les prisons « révolutionnaires », l’État, les gouvernements « révolutionnaires »…
La révolution ne saurait avoir ni dictatures, ni tribunaux, ni chefs, ni guides, ni armées, ni État, ni gouvernements, ni dieu, ni maître !!!
l’imagination ne sera jamais au pouvoir
l’imagination nie le pouvoir
le pouvoir nie l’imagination.
Vive la révolution douce
Formol extra, longue conservation
Internationale cynique
Sup. à Poing noir n° 28
Réédition, en supplément à Poing noir n° 28 (mars-avril 1977), d’une affiche déjà parue ailleur.
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- notes :
- descriptif :
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text
photo (couple of women) by Holly Devor
- texte :
re-invent revolution !
Poster #10
OpenRoad
Newsjournal available on request :
Box 6135, Station G
Vancouver, BC, CanadaPhoto by Holly Devor
http://www.zisman.ca/openroad/1979%20Summer/pages/P9%20Poster.pdf
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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text
female dragon
photo (group of women) by Holly Devor
- texte :
What we ask is nothing less than total revolution, revolution whose forms [invent ?] a future untainted by inequity, domination or disrespect for individual variation — in short, feminist-anarchist revolution.
Quote from “Anarchism : The Feminist Connection” by Peggy Kornegger. Available : Black Bear
Pamphlets c/o 76, Peckham Rd., London S.E. 5, England.Poster #9
OpenRoad
Newsjournal available on request :
Box 6135, Station G
Vancouver, BC, CanadaPhoto by Holly Devor
http://www.zisman.ca/openroad/1979-Spring/Pages/P8-9-Poster.pdf
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- notes :
- descriptif :
- Symbole(s) utilisé(s) : A cerclé (A encerclé) Ⓐ — bande dessinée — slogan : Ni dieu ni maitre /B_tout>
[ dessins (détournement de la bande dessinée Valentina de Crepax) ]
- texte :
Il faut en finir avec les dictatures révolutionnaires, les tribunaux révolutionnaires, les chefs révolutionnaires, les guides révolutionnaires, les armées révolutionnaires, les prisons révolutionnaires…
La révolution ne saurait avoir ni dictatures, ni tribunaux, ni chefs, ni guides, ni armées, ni prisons, ni État, ni gouvernements
ni dieu, ni maître
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- notes :
- descriptif :
texte
- texte :
1921 1981
4 et 5 avril Colloque public
1921 - 1981 : De Cronstadt à Gdansk 60 ans de résistance au capitalisme d’État
Samedi 4 avril 1981
au Palais des Glaces
37 rue du Faubourg du Temple
75010 PARIS - Métro République ou Goncourt
— 10 H : 1917-1921 : La révolution russe et la contre-révolution bureaucratique.
— 15 h 30 : le soulèvement et l’écrasement de la commune Cronstadt.
20 h 30 :
— MeetingDimanche 5 avril 1981
Salle de l’AGECA
177 rue de Charonne
75011 PARIS - Métro : Alexandre Dumas
— 10 h : la société bureaucratique.
— 15 h : de 1921 à 1981, 60 ans de résistance au capitalisme d’État.Participeront a ce colloque :
.des militants de la révolution russe
— Marcel Body, militant de la révolution russe, auteur de Un Piano en bouleau de Carélie, mes années de Russie, 1917-1927.
— Anton Ciliga, militant de la révolution russe, auteur de 10 ans au pays du mensonge déconcertant..des dissidents des pays de l’Est
— Mihnea Berindei, dissident roumain, porte-parole du syndicat libre de Roumanie SLOMR.
— Vladimir Borissov, dissident soviétique, représentant du syndicat libre d’URSS SMOT.
— Victor Feinberg, dissident soviétique, représentant du syndicat libre d’URSS SMOT.
— Pierre Kende, militant hongrois de la révolution de 1956.
— Illios Yannakakis, militant du Printemps de Prague.
— Kiril Yanatchakov..et :
— Henri Arvon, auteur de 1921, la révolte de Cronstadt.
— Jean Barrué, historien libertaire.
— Jacques Baynac, auteur de La Terreur sous Lénine et Le Socialiste-révolutionnaire.
— Roland Biard, historien libertaire.
— Cornélius Castoriadis, un des fondateurs de « Socialisme ou Barbarie », auteur de La Société bureaucratique.
— Marc Ferro, auteur de La Révolution russe de 17 et Des soviets au communisme bureaucratique.
— Georges Fontenis, co-auteur de Cronstadt la rouge.
— Jean-François Gochau, historien et militant de la IVe Internationale.
— Daniel Guérin, historien, auteur de L’Anarchisme, Pour un marxisme libertaire et de Ni dieu, ni maître.
— Jean Kéhayan, auteur de Rue du Prolétaire rouge et de Le Tabouret de Piotr.
— Arthur Lehning, éditeur des Archives Bakounine, auteur de Marxisme et anarchisme dans la révolution russe.
— Marcel Liebman, auteur de Le Léninisme sous Lénine.
— Frantz Mintz, historien libertaire.
— David Rousset, auteur de La Société éclatée.
— Boris Souvarine, auteur de Staline.UTCL
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- notes :
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texte
- texte :
Libération immédiate de Frédéric Oriach
Peur des exploiteurs : espoir des exploités !
Terreur des bourgeois : liberté des prolétaires !Plus de deux millions de chômeurs vont tomber encore plus bas dans la misère : le patronat et ses va-lets socialistes en ont ainsi décidé. Les restructurations, c’est-à-dire la rationalisation du profit, jettent à la rue des milliers de travailleurs, et ce n’est pas près de finir.
Chaque jour les prix augmentent sur les marchés, pour les transports, pour tout. La sécurité sociale elle-même se voit remise en question par un grignotage incessant.
Aurions-nous accepté de Giscard de telles attaques contre les acquis des travailleurs ?
Aurions-nous accepté sous Giscard l’amputation directe des revenus des travailleurs pour engraisser par d’incessant cadeaux le grand patronat multinational et pour répondre aux revendications avides des sangsues mercenaires que sont les cadres, petits commerçants et autres salopards de privilégiés ?
Non ! et il faut bien aujourd’hui la force des révisionnistes, des réformistes collaborateurs, des traîtres à la classe ouvrière que sont le parti soi-disant communiste français et ses larbins des directions bureaucratiques syndicales, pour tenter d’étouffer la colère des prolétaires.
Plus les bourgeois s’engluent dans leurs contradictions et plus ils doivent faire suer les prolétaires. Pour cela l’internationale des exploiteurs fonctionne bien. Giscard envoyait ses paras garantir l’esclavage des prolétaires africains dans les mines de cuivre de Kolwézi, aujourd’hui le colonialiste Mitterrand lance ses chiens de guerre sur Beyrouth pour faire la police aux cotés de ses complices sionistes, obéissant ainsi fidèlement aux directions du lobby sioniste, contre les peuples libanais et palestiniens.
Et pourquoi les porcs se gèneraient-ils donc ? Ils peuvent bien nous dire : „vous avez voté, et bien payez maintenant."
De droite ou de gauche, les bulletins de vote et les soi-disantes réformes ne correspondent qu’aux éternelles magouilles des politicards, tous plus véreux et valets de la bourgeoisie les uns que les autres.
De gauche ou de droite, tous sont des escrocs qui nous trompent avec ce cirque qu’est leur parlement pourri et leur démocratie qui n’est que le masque écœurant de la dictature des bourgeois !
Mais tout cela finira !
Tous les travailleurs, tous les exploités en ont plus que marre de ce système sans cesse replâtré et qui, rose ou blanc, n’a d’autre fonction que de pomper notre sueur et notre sang au profit d’une poignée de parasites bouffis de suffisance, d’hypocrisie, de cynisme et de rapacité.
De ceux qui ne veulent plus ramper, de ceux qui en ont assez de supporter toute cette merde, de ceux qui sont des prolétaires ou des révoltés, se lèvent des partisans.
Eh bien nous sommes quelques uns à être de ceux-là.Et peu à peu, malgré la répression, malgré l’intoxication, les calomnies et les déformations de notre combat, je sais que nous serons forts et nombreux à constituer dans ce pays où n’existe plus même un simulacre d’opposition politique, et qu’alors la guérilla enflammera la vieille Europe des feux de la guerre de classe !
Ce qui m’est reproché par la police politique de Mitterrand est de penser cela et de le dire ; parce qu’il est dangereux de penser librement, dangereux tout simplement de penser sans au préalable faire acte d’allégeance à la social-démocratie, sans avoir léché les bottes de Mitterrand et de ses laquais.
Dangerosité de l’interrogation sur ce qui sépare la brutalité dominatrice de la violence vitale bouleversant l’ancien pour faire naître le nouveau.
Dangerosité de crier la permanence de l’espoir.
Dangerosité de s’acharner au-delà des prisons, de nos peurs et de nos déchirures, à vivre les risques d’une vie à vivre.C’est être partisan que de penser cela, que de crier cela, que de tenter de vivre cela. Et, de cette dangerosité du partisan, ceux qui veulent freiner l’histoire, en nous confisquant la volonté vécue d’un autre monde, se font pour tâche de nous figer un profil de mort : terroristes.
Aujourd’hui, prisonnier de l’État social-démocrate, c’est de moi dont il peut être question et de ma vie dont ils veulent faussement décalquer ce profil, sclérosé parce qu’unique, immobile et faux.
"Profil de terroriste", image spectaculaire dont les gestionnaires de la soumission veulent recouvrir et salir ceux qui portent la volonté communiste.
Lorsque Mitterrand faisait guillotiner des partisans du F.N.L. algérien, il les appelait terroristes. Tous les Hitler, Pétain, Mitterrand, Begin, Khomeyni, nomment terroristes les résistants anti-nazis, les moudjahidins algériens, les fédayins palestiniens, les guerilléros iraniens… si c’est ça être "terroriste", eh bien, j’en suis !
L’État impérialiste bourgeois ne fait que montrer sa peur et donc la justesse de notre combat quand il me jette en prison sans la moindre preuve, en m’accusant de toutes les légitimes actions armées qui ont été menées cet été 82 à Paris contre les représentants des assassins et exploiteurs sionistes, mercenaires de l’impérialisme mondial.
Devant la juste ligne de la révolte, de combat et d’internationalisme révolutionnaire que portaient ces actions anti-sionistes, la social-démocratie impérialiste montre au grand jour sa peur et sa faiblesse en m’emprisonnant sur la seule base de mes écrits dont je réaffirme ici l’engagement :
— Je revendique pleinement ma fraternité révolutionnaire avec tous les camarades tels que les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises, Action Directe et autres groupes combattants internationalistes qui mènent la guérilla contre l’impérialisme.
— J’affirme ainsi mon total engagement aux côtés de la Palestine pour que triomphe la lutte armée de libération nationale et de classe du peuple palestinien. Pour que l’exemple de la Palestine indique toujours d’avantage aux peuples du Moyen-orient la voie de la révolution. Pour que les prolétaires d’Occident s’emparent eux aussi du souffle de la Palestine et qu’ici également de l’exigence d’une autre terre surgissent des fédayins ! Parce que lorsqu’au coeur même de la bête impérialiste les étincelles de la guérilla se font jour et que rouge se fait le drapeau de Palestine, c’est l’espoir de la Révolution mondiale qui est à naître.
Palestine vivra, Palestine vaincra !
Par la construction d’une politique révolutionnaire, par l’internationalisme prolétarien combattant, par l’offensive sur tous les terrains de la lutte des classes, organisons et menons la guérilla !
Contre la dictature et ses gestionnaires socio-démocrates, action directe dans la lutte armée pour le communisme !
TOUT LE POUVOIR AUX PROLETAIRES !
POUR LE COMMUNISME.
PRISON DE LA SANTE, LE 20 NOVEMBRE 1982
Frédéric ORIACH
Prisonnier politique
211 564 3/19
42, rue de la Santé
75014 ParisSubversion
revue internationale pour le communismePour la Belgique :
Boîte Postale 150
rue Sterckx 5
1060 Bruxelles- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
text
drawing
- texte :
Calavera revolucionaria
Xero after Posada
OpenRoad
Box 6135, Station G
Vancouver, BC, Canada V6R 4G5Poster #20
OpenRoadhttp://www.zisman.ca/openroad/1986-Fall/pages/P8-9%20Poster.pdf
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- Symbole(s) utilisé(s) : étoile (noire …) ★ — drapeau noir ⚑ — poing levé — mégaphone — porte-voix 🔈 /B_tout>
texte d’affiche noire et rouge sur papier blanc
photo cuuleurs (militant sans-papiers avec mégaphone, militante sans-papiers avec T-shirt « J’y suis j’y reste »)
dessins (hommes avec drapeaux : un dans posture de combat [?], un autre courant dans une étoile à 5 branches ; poing levé contre « capital »)
- texte :
1968-2008
la révolution reste à faire
30 mai
Débats18 h 30 : une lecture révolutionnaire et libertaire de Mai 1968 avec la participation de Jacques Baynac (historien), Jean-Pierre Duteuil (du mouvement du 22 mars), Hélène Hernandez (militante anarcha-féministe).
21 h 30 : l’esprit de Mai dans les luttes d’aujourd’hui, avec la participation de Nathalie Bonnet (syndicaliste cheminote), Kamel Tafer (syndicaliste étudiant), Hugues Lenoir (« Chroniques syndicales » de Radio Libertaire), Élisabeth Claude (« Femmes libres » Radio Libertaire)
Entrée à prix libre, stands, buvette, librairies.
Bourse du travail de St-Denis
Métro Porte de Paris -ligne 1331 mai -1er juin
Salon du livre libertaireEspace des Blancs Manteaux
Métro Hôtel de villeRenseignements : librairie Publico
145 rue Amelot - 75011 ParisAlternative libertaire / CGA / Fédération anarchiste / OCL / OLS
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- Symbole(s) utilisé(s) : pavillon pirate (Jolly Roger) ☠ — squelette humain / crâne — tête de mort ☠ /B_tout>
[ texte ; dessin (table dressée avec fourchete poing levé, arrestation d’un militant vue par la fenêtre) par ? ; logo par Pablo Echaurren ]
- texte :
Il Centro Studi Cucine del Popolo presenta il convegno :
Le cucine dell’utopista
Viaggi, sogni, bisogni, rivoluzioni
Massenzatico (RE)
Centro Sociale La Paradisa e Teatro Artigiane, vie Beethoven4-5 ottobre 2008
Cibo, vino, musica, libri, performance, letture…
info : 329 0660868
www.cucinedelpopolo.orgdisegno : [Chi… Matta ?] — grafica : arealibertaria.org
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- Symbole(s) utilisé(s) : militant arrêté souriant (1905 ?) — poing levé — drapeau rouge et noir ⚐/⚑ — drapeau noir et drapeau rouge ⚑ ⚐ /B_tout>
[ texte ; dessin (table dressée avec fourchete poing levé, arrestation d’un militant vue par la fenêtre) par ? ; logo par Pablo Echaurren ]
- texte :
Centro Studi Cucine del Popolo [logo]
1/3 ottobre 2010 — Massenzatico (Reggio Emilia)
Le cucine della locomotiva
Visioni, migrazioni, movimenti, liberazioni
Cibo + vino + musica + incontri
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
[Manifeste […] 1885 : travailleurs des campagnes et des villes, prenez garde à vous !]
[Manifeste […] 1885 : travailleurs des campagnes et des villes, prenez garde à vous !]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[La révolution en danger !]
[La révolution en danger !]. — [S.l.] : L’ Attaque (1888-1890), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [48 ?] × [34 ?] cm.
sources :
[Le 1er Mai]
[Le 1er Mai]. — [S.l.] : la Jeunesse libertaire (ca1890), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [65 ?] × [42 ?] cm.
sources :
[Élections législatives du 22 mai 1898 : candidature de protestation pour la révolution italienne]
[Élections législatives du 22 mai 1898 : candidature de protestation pour la révolution italienne]. — Paris : le (Paris : 1898-1898) Droit de vivre, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Le règne de la barbarie continue !]
[Le règne de la barbarie continue !]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Association typographique (Lyon & Villeurbanne)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 124 × 85 cm.
sources :
[Hacia la unidad de acción de la clase obrera]
[Hacia la unidad de acción de la clase obrera] / José María Gallo ; Luis García Gallo ‘Coq’. — València Valence : CNT_ (España), [ & post] (Ortega (UGT-CNT - València)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quatre ou plus ) ; x × y cm.
sources :
![]() 1985 |
[Il faut fermer la gueule à nos chiens fascistes]
[Il faut fermer la gueule à nos chiens fascistes]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[CNT : 16 julio 1936]
[CNT : 16 julio 1936] / Arturo Ballester Marco. — València Valence : CNT_ (España) : UGT_ (Unión general de trabajadores), . — 1 affiche (lithogr. ), coul. (trois ) ; 160 × 110 cm.
sources :
[Pour la révolution anarchiste]
[Pour la révolution anarchiste]. — Marseille : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : Groupe révolutionnaire anarchiste Berneri (Marseille), (SGI (Société générale d’impression, Toulouse)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier orange ) ; 50 × 33 cm.
sources :
[Il n’est pas de sauveur suprême, ni dieu, ni Castro, ni Mao]
[Il n’est pas de sauveur suprême, ni dieu, ni Castro, ni Mao]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (chablon (pochoir) ) : n. et b. ; 50 × 65 cm.
sources :
![]() [ 1977 & ante] |
![]() 1985 |
![]() 1977 |
[Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici… encore un effort si vous voulez être des hommes]
[Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici… encore un effort si vous voulez être des hommes]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 46 × 34 cm.
sources :
[Tout !, ce que nous voulons, tout !, en vente partout]
[Tout !, ce que nous voulons, tout !, en vente partout]. — Paris : VLR_ (Vive la révolution : 1969-1971), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , vert , texte en défonce , papier blanc ) ; 44 × 30 cm.
sources :
[Tout !, ce que nous voulons, tout !, n° 2 : en vente partout]
[Tout !, ce que nous voulons, tout !, n° 2 : en vente partout] / Robert Dennis Crumb. — Paris : VLR_ (Vive la révolution : 1969-1971), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 44 × 32 cm.
sources :
[Tout !, ce que nous voulons, tout !, n° 3 : en vente partout]
[Tout !, ce que nous voulons, tout !, n° 3 : en vente partout] / Siné. — Paris : VLR_ (Vive la révolution : 1969-1971), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : rouge , texte en défonce , papier blanc ) ; 44 × 32 cm.
sources :
[Tout !, ce que nous voulons, tout !, n° 4 : en vente partout]
[Tout !, ce que nous voulons, tout !, n° 4 : en vente partout]. — Paris : VLR_ (Vive la révolution : 1969-1971), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : rouge , texte en défonce , papier blanc ) ; 44 × 31 cm.
sources :
[Vive la révolution. Rouge : l’humanité rouge ne sera heureuse que le jour où le dernier bureaucrate aura été pendu avec les tripes du dernier capitaliste russe !]
[Vive la révolution. Rouge : l’humanité rouge ne sera heureuse que le jour où le dernier bureaucrate aura été pendu avec les tripes du dernier capitaliste russe !]. — Paris : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (chablon (pochoir) ), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 32 × 50 cm.
sources :
[Soyez en sûrs, elles refleuriront les communes libres !]
[Soyez en sûrs, elles refleuriront les communes libres !]. — Toulouse : CNT_ (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 55 × 40 cm.
sources :
[La cultura rivoluzionaria brucia... diamo una risposta]
[La cultura rivoluzionaria brucia... diamo una risposta]. — Roma Rome : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 82 × 53 cm.
sources :
![]() 1972 |
[La cultura rivoluzionaria brucia... diamo una risposta]
[La cultura rivoluzionaria brucia... diamo una risposta]. — Roma Rome : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 55 × 82 cm.
sources :
![]() 1972 |
[Internationale cynique ; vive la révolution douce]
[Internationale cynique ; vive la révolution douce]. — [S.l.] : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 46 × 35 cm.
sources :
![]() 1985 |
![]() [ca 1970] |
![]() 1977 |
[Internationale cynique ; vive la révolution douce]
[Internationale cynique ; vive la révolution douce]. — Paris : [s.n.], (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 46 × 32 cm.
sources :
![]() [ 1977 & ante] |
![]() 1985 |
![]() [ca 1970] |
[Re-invent revolution !]
[Re-invent revolution !] / Holly Devor. — Vancouver : Open Road (Canada), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quatre ou plus ) ; 58 × 43 cm.
sources :
[What we ask is nothing less than total revolution…]
[What we ask is nothing less than total revolution…] / Holly Devor. — Vancouver : Open Road (Canada), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quatre ou plus ) ; 58 × 43 cm.
sources :
[Ni dieu, ni maître]
[Ni dieu, ni maître] / Guido Crepax. — Genève : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier brun ) ; 43 × 61 cm.
sources :
[1921-1981 : 4 et 5 avril, colloque public ]
[1921-1981 : 4 et 5 avril, colloque public ]. — Paris : UTCL (Union des travailleurs communistes libertaires : 1976-1991), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 76 × 27 cm.
sources :
![]() 1981 |
![]() 1981 |
[Libération immédiate de Frédéric Oriach]
[Libération immédiate de Frédéric Oriach]. — Paris : Partis et mouvements non anarchistes, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 59 × 39 cm.
sources :
[Calavera revolucionaria]
[Calavera revolucionaria] / Xero ; José Guadalupe Posada Aguilar. — Vancouver : Open Road (Canada), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 58 × 43 cm.
sources :
[1968-2008, la révolution reste à faire]
[1968-2008, la révolution reste à faire]. — Paris : AL__ (Alternative libertaire : 1991-2019) : CGA_ (Coordination des groupes anarchistes : 2002-2019) : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : OCL_ (Organisation communiste libertaire : 1976-....) : OLS_ (Offensive libertaire et sociale : 2003-2014), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 40 cm.
sources :
[Le cucine dell’utopista]
[Le cucine dell’utopista]. — Massenzatico (Reggio Emilia) ; Reggio nell’Emilia Reggio d’Émilie : Centro studi Cucine del Popolo, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : noir , brun , papier blanc ) ; x × y cm.
sources :
[Le cucine della locomotiva]
[Le cucine della locomotiva] / Pablo Echaurren. — Massenzatico (Reggio Emilia) ; Reggio nell’Emilia Reggio d’Émilie : Centro studi Cucine del Popolo, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.
sources :
![]() 1975 |
![]() 1975 |
![]() 1980 |
![]() 1995 |
[Débat sur la révolution tunisienne]
[Débat sur la révolution tunisienne]. — Montpellier : CGA_ (Coordination des groupes anarchistes : 2002-2019) : Groupe Un autre futur (UAF_ : Montpellier) : la Mauvaise réputation, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 21 × 30 cm.