2013

 

 

251 affiches :

 

    [10e Critérium sauvage des Cascades, 29 septembre 2013]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    10e Critérium sauvage des Cascades, 29 septembre 2013]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 64 × 46 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : sport
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (café, lieu d’arrivée, avec skate et vélos garés)

    texte :

    Commune de Bellevill’Montant

    Avis à la populasse !

    Dimanche 29 septembre 1913 - 14 h

    10e Critérium sauvage des Cascades

    Déroulement et parcours officieux du critérium sauvage des Cascades :
    La participation au critérium sauvage des Cascades est ouverte à tous les gonzes et gonzesses sans discrimination de quartiers d’origine (banlieue, province, et étranger compris). Les inscriptions se feront de 14 h a 14 h 30 juste avant le départ au bistroquet dit « La Fontaine d’Henry IV » sis au 42 bis rue des Cascades à Ménilmontant. Le critérium se fait en 10 tours du parcours suivant (hors trichailleries de bon alois) : départ vers 14 h 30 rue des Cascades, devant l’trocson - descente rue des Savies - remontée rue d’la Mare - descente rue des Couronnes - descente rue Henri Chevreau - remontée rue de l’a Mare (en entière c’coup ci I) - sprint de fin de tour par la rue des Cascades, et on r’commence… Jusqu’à la fin, mais on a le droit d’abandonner.

    Règlement non officiel du critérium sauvage des Cascades :
    Le matériel vélocipédique devra être composé d’au moins une roue mue par la force mécanique, intellectuelle ou pataphysique des concurrent-es. Engins à 3 roues ou plus ainsi que les variantes manufacturées (tandems par exemple) ou bricolées (caisses à savon et autres machines infernales) sont bien sûr autorisés (pas de rollers bien sur). Le dopage est laissé à l’appréciation de chaque participant-es… 3ème mi-temps aura lieu dès la fin de la course. Il faut tout de même effectuer au moins un tour du quartier pour accéder au tableau de classement de l’héroïsme local. Il n’y aucune récompense ni gain à espérer, la casquette Number one étant remise en jeu chaque année, mais on la recherche car les rigolos vainqueurs du 8e criterium ne l’ont pas rapporté, tsss…

    Animation musicale toute l’aprèm avec :

    Le Zoubir Orchestra, Riton la Manivelle, et la fanfare Vent de panique


    sources :
     























    [À bas la France]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    À bas la France]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : nationalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (merles noir et rouges face à face) ]

    texte :

    À bas la France

    Parce que nous n’oublions aucune de ses horreurs, parce que ses massacres et ses bombardements qu’ils soient humanitaires, colonialistes, nationalistes, pour du pétrole ou pour son honneur nous ont exterminés, nous ont fait croire qu’il n’était plus possible de choisir la rébellion. Nous lui crachons dessus, nous nous essuyons avec son drapeaux, nous dégueulons sa marseillaise, nous brûlons ses postes-frontières et nous profanons ses sanctuaires et ses idoles tachées du sang de nos frères et sœurs apatrides.

    À bas toutes les nations et les frontières

    Parce que la prétendue appartenance nationale n’est pas innée, mais enseignée à coup de servitude, parce que c’est un concept religieux, on est français, tunisien, portugais ou malien exactement comme on est chrétien, musulman ou juif, et on vote exactement comme on va à la messe. Parce que c’est au nom des nations que riches et puissants d’endroits différents mais tous de la même puanteur, se font la guerre à coup de chair à canon. À bas toutes les frontières, parce que, comme toutes les autres normes, elles définissent les indésirables et elles séparent les bonnes des mauvaises graines, français ou immigré, avec ou sans papiers, barbare ou civilisé. C’est en leur nom que chaque jour, l’ordure étatique et policière et les collaborateurs de la machine à expulser raflent, enferment, expulsent et tirent à vue le long des lignes de démarcations étatiques.

    À bas tous les politiciens

    Parce ce sont eux qui administrent la si banale apocalypse permanente dans laquelle nous vivons depuis des siècles, passant des mains des maîtres à celles des curés puis des propriétaires pour finir sous la coupe de la marchandise et du contrôle diffus. Car que ce soit à coup de frappes chirurgicales, de matraque, de justice, de guerres propres ou de paix sale, de prison et de turbin, de camps humanitaires, de concentration ou d’extermination, de référendum, de beaux discours ou de bombes atomiques, les politiciens n’ont pour seul but que de maintenir leur pouvoir et de l’étendre, se concurrençant les uns les autres pour la mainmise sur le bétail du parc humain.

    À bas la résignation

    Parce que la liberté n’apparaîtra pas miraculeusement, parce que le capitalisme ne s’effondrera pas tout seul, parce que ceux qui tombent sur les lignes de front de la guerre sociale ne doivent pas rester seuls face aux juges et autres croque-morts de ce monde, parce qu’il ne sert à rien de se plaindre et que nous ne voulons plus être des victimes, parce qu’il n’y a qu’une seule entité réelle, la terre, et que dans les conditions qui nous y sont faites, il n’y a qu’une seule façon d’y vivre : à couteaux tirés avec ce monde de fric, de prison, de pouvoir, de contrôle, de médiocrité et d’ennui.

    Parce qu’on ne peut entrer dans un monde meilleur autrement que par effraction.

    Dans cette guerre sociale, n’écoutons plus les sirènes nationalistes et politiques, car comme les feuilles, les promesses tomberont l’automne venu. Dans un monde où toute liberté est désordre sauf celle de consommer et de choisir son maître, il n’y a rien à défendre, mais tout un ordre à attaquer partout où il se trouve.

    Pour un monde sans États, ni patries, ni frontières, ni prisons, ni nations.

    Que nos passions détruites se transforment en passions destructrices.


    sources :

    « Affiche trouvée sur les murs de Paris, avril 2013. » sur : http://www.socialisme-libertaire.fr/2020/09/a-bas-la-france.html















    [Attaquons la vidéosurveillance !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Attaquons la vidéosurveillance !]. — [S.l.] : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 60 × 21 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; luttes urbaines  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (caméra de surveillance sabotée : « Blam Blam Blam ») ]

    texte :

    Des milliers de caméras quadrillent les villes, dans les travaux, dans les rues et les bâtiments.

    Elles sont pensées et installées par l’État, les mairies, les architectes, les promoteurs de la sécurité et du contrôle, les commerces…

    Attaquons la vidéosurveillance !

    Les caméras sont un moyen de surveillance supplémentaire. Elles traquent nos déplacements et captent nos corps dans les moindres détails.

    Ils veulent étendre le contrôle de l’État et du Capitalisme sur nos vies.

    Ils veulent nous empêcher de nous débrouiller, de nous rassembler et de les affronter.

    soyons incontrôlables !


    sources :
     

    [ 2013 & ante]
    Affiche liée


    [Autogestion révolutionnaire mode d’emploi]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Autogestion révolutionnaire mode d’emploi]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : affiche  ; autogestion
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Vacher, Joël
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : exposition
    notes :
    descriptif :


    reproduction de 37 affiches (CNT, Fédération anarchiste, Alternative Rouge et verte, Gauche alternative, etc.) de 1963 à 2013.

    texte :

    [affiches]

    50 ans de luttes autogestionnaires à travers l’affiche

    L’autogestion est à la fois une forme de lutte et de résistance en actes au mode de production capitaliste, et une alternative globale à celui-ci. L’idée autogestionnaire est aussi ancienne que le mouvement ouvrier lui-même : la socialisation des moyens de production devait aller de pair avec leur gestion démocratique. Parmi les héritiers des mouvements socialistes du XIXe siècle, les anarchistes en ont bien sût fait un pivot de leur doctrine. Mais ce principe d’organisation à la fois sociale, économique et politique a été porté bien plus largement, comme on peut le voir dans ces affiches parcourant le dernier demi-siècle : il a été mis au devant de la scène lors de certaines luttes emblématiques, comme celle des ouvriers horlogers de LIP (1973-1976), placé au cœur d’initiatives collectives (Festivals des résistances, Fores à l’autogestion …) et défendu par des partis comme le PSU (Parti socialiste unifié, 1960-1989) ou aujourd’hui Les Alternatifs. L’autogestion est donc portée par un spectre d’organisations qui va des libertaires, refusant le jeu électoral voire menant des campagnes anti-électoralistes, à des structures présentant ou soutenant des candidats aux élections. Mais elle est aussi et surtout pratiquée par de très nombreuses associations et coopératives (Imprimeurs libres, Primavera, etc. dans les années 1970-80, Expressions2 aujourd’hui). L’autogestion, c’est non seulement le but, mais aussi le moyen de la transformation sociale !

    La plupart de ces affiches sont issues de la collection de Joël Vacher, qui a accumulé des milliers d’affiches durant plusieurs décennies de travail en imprimerie. Toutes les affiches sont reproduites à l’échelle 1/10e.


    sources :