grève

 

 

Affichage par année

96 affiches :

 

    [Un crime gouvernemental à Limoges]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Un crime gouvernemental à Limoges]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    texte

    texte :

    [marque confédérale] Confédération générale du travail [marque confédérale]

    Un crime gouvernemental à Limoges

    Les tragiques événements de Limoges ont soulevé la conscience ouvrière.

    Le Prolétariat organisé se solidarise hautement avec tous les Grévistes de Limoges, justement révoltés.

    En présence de la provocation gouvernementale qui met au service du patronat les enfants du Peuple, dressés pour le massacre, la Confédération Générale du Travail estime que tous les actes des Grévistes sont légitimés par cette criminelle provocation et les approuve pleinement.

    Le conflit actuel a eu pour origine les vexations immondes d’un contremaitre, soutenu par tous les Patrons porcelainiers.

    C’est pour protéger ce pourceau que l’armée a été lancée contre les Travailleurs limousins.

    Une fois de plus, le Gouvernement actuel a eu à l’égard du Prolétariat la même attitude que tous les Gouvernements bourgeois qui l’ont précédé.

    Le Parlement, à part quelques élus, a couvert le Gouvernement. C’est un encouragement à l’assassinat des ouvriers par les soldats, pour la sauvegarde de l’autorité, des intérêts, de l’arbitraire du Patronat.

    En présence de ce crime odieux, et dont toute la responsabilité retombe sur le ministère qui a ordonné à son profit toutes les mesures provocatrices ayant abouti au massacre ouvrier, la Confédération Générale du Travail en appelle à la classe ouvrière.

    À cet effet, nous invitons la population ouvrière à exprimer l’indignation que lui cause ce nouveau crime capitaliste et gouvernemental en secondant l’agitation de la Confédération et en se solidarisant hautement avec nous pour imposer au moins le respect de la vie des siens.

    Le comité confédéral.

    Imprimerie spéciale de la Confédération générale du travail, 3, rue du Château-d’Eau, Paris


    sources :

    Affiche parue lors des grèves de février-mai 1905 à Limoges :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A8ves_de_Limoges_de_1905

    Image tirée de l’Almanach illustrée de la révolution pour 1906



    [Les victoires de la IIIe République : Villeneuve-Saint-Georges]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les victoires de la IIIe République : Villeneuve-Saint-Georges] / Jules Grandjouan. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (lithogr. ), coul. (quatre ou plus ) ; 110 × 75 cm.

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    descriptif :


    [ texte ; citation (de 1899, par Aristide Briant, 1862-1932) ; dessin (cavaliers — entourant le ministre de la justice en juge [A. Briant] — sabrant et fusillant des manifestants) par Jules Grandjouan ]

    texte :

    Allez à la bataille avec des piques, des pioches et des pistolets, des fusils : loin de vous désapprouver, je me ferai un devoir, le cas échéant de prendre une place dans vos rangs. !!!
    Aristide Briand
    décembre 1899

    Les victoires de la IIIe République !!!

    Villeneuve-Saint-Georges

    Édité par l’Union des syndicats du département de la Seine.

    [Sous l’égide de la Grève Générale et des 8 heures]

    [Imprimerie spéciale à l’Union des Syndicats ?]


    sources :

    Affiche publié après les massacres de juillet 1908, à Villeneuve-Saint-Georges, contre les grévistes.

    Le Libertaire, 15e année, n° 3 (Paris, 15 novembre 1908) a reproduit une vignette de cette affiche dans un articulet :

    Une Affiche de Grandjouan
    L’Union des syndicats de la Seine vient d’éditer une remarquable affiche de notre collaborateur Grandjouan.
    C’est la première fois, à part quelques affiches de journaux que les révolutionnaires se servent de cet admirable moyen de propagande qu’est l’affiche.
    Ce ne sera pas la dernière.
    Cette affiche de 1 m 10 sur 0 m 75, tirée en quatre couleurs doit figurer dans toutes les salles de réunion, syndicats, coopératives, restaurants, groupes socialistes ou révolutionnaires.
    En vente au bureau de La Guerre Sociale : 0 fr. 90, franco 0 fr. 60.



    image indisponible

    [Après la grève des Postiers]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Après la grève des Postiers]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Après la grève des Postiers

    Ordre du jour de la CGT

    Le Comité confédéral, réuni en séance le mardi. 6 avril, a voté l’ordre du jour suivant :

    « La Comité confédéral. adresse aux fonctionnaires et ouvriers des PTT l’assurance de sa fraternelle solidarité. Il les assure que, quelles qu’aient été les difficultés et la gêne éprouvée par les travailleurs au cours de leur grève, c’est avec la plus vive sympathie que ceux-ci ont suivi leur admirable mouvement.

    Le CC fait appel à l’esprit d’analyse de ces fonctionnaires et travailleurs, exploités par l’État comme le sont les travailleurs de l’industrie et du commerce, pour qu’ils dégagent eux-mêmes, de leur propre grève, la justification de toutes les résolutions des Congrès de la CGT et de son action.

    Plus convaincu que jamais que l’émancipation de tous les salariés de toutes catégories ne peut être que l’œuvre des salariés eux-mêmes ;
    Enregistrant le grand fait historique que constitue. la grève des postiers et l’enseignement qui en découle ;
    Considérant que semblable mouvement, inspiré d’un désir plus prodfond d’affranchissement total et généralisé à certaines industries et exploitations, serait bien de nature à réduire et à paralyser le fonctionnement du système capitaliste et l’oppression coercitive de son agent l’État bourgeois ;
    Le CC affirme sa confiance en la grève générale comme moyen déterminant d’une situation et de conditions favorables à la reprise des instruments de production et d’échange pour les remettre au service de tous et les faire fonctionner au profit de le société tout entière, réalisant ainsi la suppression du salariat, source de toutes les oppositions et de toutes les exactions.

    C’est avec joie que pour cette grande œuvre révolutionnaire et à la fois humanitaire, le Comité confédéral voit les fonctionnaires prendre conscience de leur force et de leurs intérêts de classe et se rapprocher par leur action de l’ensemble du prolétariat organisé. dont ils sont solidaires. »

    Le Comité confédéral


    sources :

    Affiche pour des meetings annoncés dans La Voix du peuple (11 au 18 avril 1909) ? et « affichée par les soins des Bourses du travail de Paris et de la Province » (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1908-1910, présentés au XVIIe congrès corporatif, XIe de la CGT, tenu à Toulouse, du 3 au 10 octobre 1910, p. 8).

    Grève des postiers de mars-avril 1909.

    Après une seconde grève en mai 1909 qui échouera, le Comité confédéral fera paraitre un appel déclarant « terminé le mouvement de solidarité » [1] :

    Aux travailleurs de France

    Pour répondre aux provocations et à l’arbitraire du gouvernement, pour se solidariser avec les grévistes de l’administration des postes, et sur l’invitation de la Confédération Générale du Travail, diverses corporations, en un superbe élan, firent immédiatement grève.

    Ce mouvement de protestation énergique et généreux s’étendait graduellement dans toute la France et principalement à Paris. Nos camarades postiers — révoqués et grévistes — pensaient qu’une telle action, une telle preuve de solidarité effective rappelleraient à leur devoir tous les inconscients qui avaient déjà trahi leurs camarades en grève en réintégrant leur emploi.

    Il n’en fut malheureusement rien.

    Des responsabilités s’établiront plus tard.

    Mais nos camarades postiers avaient trop préjugé de l’issue heureuse d’une deuxième grève. Celle-ci fut, à l’évidence, préparée, incitée, voulue par le gouvernement désireux d’exercer des représailles contre les militants de la première grève qui avaient, avec l’opinion publique, mis le ministère en échec et démontré la puissance victorieuse du Syndicalisme fonctionnaire qui se substituera demain à la puissance d’État.

    Cependant si la plupart des fonctionnaires ont consenti à être domestiqués et à abandonner leurs frères, ce ne sera pas pour longtemps.

    Toute action comporte un enseignement.

    Mais, en attendant, tous nos camarades révoqués et grévistes des PTT demandent au prolétariat de ne pas continuer plus longtemps un sacrifice inutile.

    La protestation du monde ouvrier fur suffisamment démonstrative. C’est un résultat.

    La CGT constate donc que, par suite des conséquences qu’a eues sur le mouvement postier la solidarité de certaines corporations, il n’y a plus nécessité de faire appel aux organisations syndicales décidées à se mêler à la lutte, et, notamment, aux électriciens.

    Le mouvement de protestation en faveur de nos camarades des PTT peut, dès lors, être considéré comme terminé.

    Il reste au prolétariat postier à prendre sa revanche. Il la prendra. Et la classe ouvrière, encore une fois, secondera son action.

    Le Comité confédéral.

    Notes

    [1Voir aussi Guillaume Davranche Trop jeunes pour mourir : ouvriers et révolutionnaires face à la guerre, 1909-1914 (2014), p. 61-67.


    1909
    Affiche liée


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    [Un manifeste de la CGT : à tous les travailleurs]

    notice :
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    [
    Un manifeste de la CGT : à tous les travailleurs]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Un manifeste de la CGT

    À tous les travailleurs

    La Confédération générale du travail, sans vouloir s’immiscer dans la grève des postiers, a le devoir d’appeler votre attention sur les circonstances de cette grève et de vous engager à lui apporter tout votre appui.

    Comme dans toutes les grèves, les procédés employés contre les travailleurs sont les mêmes, « qu’il s’agisse d’ouvriers en conflit avec des patrons, ou de fonctionnaires en conflit avec l’État ».

    Vous connaissez l’origine du mouvement. Il est né non seulement de la résistance que l’ « État-patron » opposait aux réclamations légitimes des intéressés, mais surtout de l’arrogance du sous-secrétaire d’État, M. Simayan.

    Comment seraient-ils restés impassibles devant les injures de ce grossier personnage qui « manquant de respect à des femmes », leur adressait des invectives outrageantes ?

    Les arrestations arbitraires, les violences de la police ont mis le comble à l’exaspération de nos camarades des postes. Par surcroît, des « condamnations iniques » ont été prononcées sans le moindre sentiment de justice, sans même la li de sursis, contre des travailleurs coupables uniquement d’avoir manifesté leur indignation au cri de : « Conspuez Simyan ! » La prison pour un tel crime est une monstruosité !

    Révoltés par ces procédés, les postiers ont déclaré la grève et immédiatement le gouvernement tourne l’armée contre eux, non seulement sous le prétexte habituel de maintenir l’ordre que personne ne songe à troubler, mais encore et surtout pour remplacer les grévistes dans leur travail.

    « Une fois de plus, le prolétariat constatera que l’armée est dirigée contre les travailleurs. »

    Toutes les forces dont dispose le pouvoir gouvernemental : la police, la magistrature, l’armée sont contre les postiers. Pour les soutenir dans leur résistance, il faut qu’ils aient avec eux la sympathie de tout le prolétariat, de tous les gens de cœur.

    Travailleurs !

    Quelle que soit la perturbation que la grève des postiers apportera dans vos habitudes, dans vos relations, dans vos affections même, il faut que vous supportiez de bonne volonté cette gêne momentanée.

    Il faut que les travailleurs des postes sachent que toute la sympathie de la population leur est acquise. Ils seront ainsi encouragés à persévérer dans leur lutte jusqu’à ce que la victoire couronne leurs efforts

    Le Comité confédéral


    sources :

    Affiche pour des meetings annoncés dans La Voix du peuple (28 mars au 4 avril 1909) ? (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1908-1910, présentés au XVIIe congrès corporatif, XIe de la CGT, tenu à Toulouse, du 3 au 10 octobre 1910, p. 7).

    Grève des postiers de mars 1909.


    1909
    Affiche liée



    [Aux grévistes]

    notice :
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    [
    Aux grévistes]. — Paris : FAF_ (Fédération anarchiste de langue française), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 85 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)  ; IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : armée  ; bagne  ; économie : transports  ; grève : grève générale  ; grève  ; justice  ; syndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Afrique du Nord *
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Fédération anarchiste

    Aux grévistes

    Depuis quelques jours, par centaines de mille, vous laissez l’outil, affirmant par un geste superbe votre solidarité envers vos camarades cheminots lancés dans la lutte pour obtenir la nationalisation des chemins de fer, c’est-à-dire le profit pour la collectivité des efforts de nos camarades du Rail.

    Nous, anarchistes, qui clamons depuis si longtemps notre idéal de justice, de paix et de fraternité humaine, nous avons toujours eu la conviction que le jour où le peuple aurait la volonté, il briserait complètement ses chaines, vaincrait le capitalisme hideux qui nous accule à la misère, et instaurerait enfin cette ère de justice tant rêvée.

    Puisse-t-il être commencé de jour de libération du peuple par un grand geste de grève générale.

    Mais dans la lutte que vous menez contre le gouvernement, n’oubliez pas que depuis bientôt deux années, c’est-à-dire bien avant qu’il ne soit question de nationalisation, vous réclamiez dans les réunions et meetings

    l’amnistie

    Jusqu’ici, nous n’avons jamais obtenu des maîtres qui nous gouvernent avec tant d’incapacité, que des caricatures de cette amnistie que nous voulions si large puisqu’elle n’eut représenté qu’une simple mesure de justice.

    Peuple souviens-toi

    qu’à l’heure où tu liras ces lignes, tes enfants, tes fils, tes pères crèvent là-bas sous le soleil d’Afrique.

    À l’instant précis où ton cœur palpitera, souviens-toi que d’autres hommes, tes frères meurent sous les coups de gardes-chiourmes en France !

    C’est en leur nom que nous venons te supplier, peuple si docile aux heures de guerre et chez le percepteur, peuple tant bafoué, tant invoqué, nous avons encore confiance en toi et quand même.

    Écoute les hurlements de douleur de Biribi ! Écoute les complaintes d’épouvante des bagnards ! Écoute les cris de rage qui sortent des pénitenciers ! On égorge en Afrique ! On assassine dans les cachots ! Là-bas, derrière les murs des prisons, le sang coule à plains flots, les yeux sont arrachés, les poitrines défoncées, les bras tordus.

    Écoute encore peuple

    […]

    Camarades, […]

    Conscients de votre force, vous prendrez l’engagement de ne reprendre le travail qu’à cette condition formelle et vous imposerez à nos gouvernants

    l’amnistie générale

    […] […]


    sources :
     


    [Solidariteit. De kracht van de strijd ligt in de uitbreiding van de staking]

    notice :
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    [
    Solidariteit. De kracht van de strijd ligt in de uitbreiding van de staking]. — [S.l.] : Comité van Arbeiders Eenheid, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 66 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : Pays-Bas
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : grève
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Solidariteit

    De stakende arbeiders hebben Zaterdag 1 Juni in de Apollohal besloten
    de strijd voort te zetten.

    Hetzelfde deden de stakers in Rotterdam, die op dezelfde dag in de Rivièrahal bijeenkwamen. Ze leggen zich niet neer bij de eis der ondernemers, eerst aan het werk te gaan en dan maar af te wachten, wat aan de conferentietafel over hun lot zal worden beslist. Ze weten, dat zulks de volledige capitulatie zou betekenen.

    Allen vormen een front tegen de arbeiders

    De ondernemers, die de arbeiders willen laten werken voor een loon, dat niet toereikend is om in leven te blijven.

    De regeering, die ook de nieuwe strijdorganisatie van de arbeiders, de E.V.C. wil dwingen, zich aan de beruchte „regelen van het spel" te onderwerpen.

    Regelen van het spel, waarbij de door de regeering erkende arbeidersleiders, samen met ondernemers en regeeringsvertegenwoordigers zullen uitmaken, aan welke arbeidsvoorwaarden de arbeiders zich moeten onderwerpen, die aan de arbeiders het enige wapen dat ze nog bezitten, het stakingsrecht, ontnemen.

    Ook de oude vak bonden staan reeds lang in dit front. Hun leiders kennen alleen nog die eene taak, de arbeiders te knevelen en te binden, om ze machteloos aan de uitbuiting door de ondernemers uit te leveren.

    En nu is ook de centrale leiding van de EVC, die op het punt staat, de fusie met de oude vakbonden te voltrekken, in hetzelfde arbeiders-vijandige front komen te staan.

    Met het advies, Zaterdag 1 Juni gegeven, het werk te hervatten, en zich aan de regelen van het spel te onderwerpen, heeft zij voor de regeering en ondernemers gecapituleerd.

    Zeer terecht heeft een arbeider in de vergadering opgemerkt, dat, al zou de regeering de EVC willen erkennen, wij de regeering nog niet erkennen.

    Vooral dit moet de strijdende arbeiders duidelijk zijn. De EVC zal in de voortgezette strijd niet meer de strijd-organisatie zijn, die de arbeiders de zo nodige ruggesteun geeft.

    Het wreekt zich nu, dat de strijdende arbeiders niet zelf de organisatie van de strijd ter hand hebben genomen.

    Het besluit der EVC-leiding, om de staking te beperken, zou het einde van de strijd betekenen.

    Dit zou niet alleen de volledige capitulatie, maar de volstrekte nederlaag zijn.

    Het hoeft niet zo te zijn !

    Maar dan moet de organisatie van de strijd door de stakers zelf ter hand worden genomen.

    Alle stakersgroepen moeten onmiddellijk in vergadering bijeenkomen, en hun eigen stakingsleiding kiezen, hun directe vertegenwoordigers, die tezamen de centrale leiding vormen. De organisatie van de steun moet met vernieuwde kracht worden aangepakt, in handen van de nieuwe leiding, die direct aan de stakersvergadering verantwoordelijk is.

    Maar daarmee alleen is de strijd niet te winnen.

    De kracht van de strijd ligt in de uitbreiding van de staking

    De stakers moeten GEZAMENLIJK optrekken naar de andere bedrijven en een beroep doen op de
    daadwerkelijke solidariteit
    van alle arbeiders in alle bedrijven.

    Wat is arbeiderssolidariteit ? Is het genoeg dat de arbeiders een deel van hun loon afstaan ? Neen, kameraden, dat is n iet genoeg. Het neerleggen van de arbeid is de hoogste en beste vorm van solidariteit.

    Het werk in alle bedrijven moet komen stil te leggen, als een machtig protest van de gehele werkende bevolking.

    Het is een strijd, die voor alle arbeiders gestreden wordt.

    De „spel regels" van de regeering en de ondernemers maken de arbeiders machteloos.

    De in de strijd één geworden arbeiders vormen de enige macht, die aan de wurgende greep van het kapitaal weerstand kan bieden.

    Comité van Arbeiders Eenheid.


    sources :
     


    [Mineurs !, la Fédération anarchiste vous parle]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Mineurs !, la Fédération anarchiste vous parle]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 51 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : économie : industrie  ; grève  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : URSS
    • Noms cités (± liste positive)  : Joyeux, Maurice (1910-1991)
    • Presse citée  : Libertaire (1944-1956), le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    La Fédération anarchistes vous parle :

    Mineurs !

    • Vous menez depuis 35 jours, sans faiblesse, une grève que vous avez librement déclenchée, grève légitime, grève pour défendre vos conditions de vie.
    • Vous ne faites pas la grève pour telle ou telle politique, pour ou contre l’ONU, pour ou contre Staline ou Truman.
    • Vous sentez, au contraire, combien vous devez donner à la grève des buts qui en vaillent la peine.

    MAIS VOUS SAVEZ AUSSI :
    • Que la plupart de vos dirigeants syndicaux voient dans la grève un instrument pour leur politique.
    • Que l’État veut écraser votre mouvement et que la victime serait la classe ouvrière tout entière.
    • Or, l’État est votre patron, le patron féroce que vous ont donné les nationalisations, duperie honteuse, car la mine n’est pas plus aux mineurs qu’en 1938. Et vous trouvez en face de vous, comme au temps de Briand et de Clemenceau, les forces de répression, dirigées cette fois par un ministre socialiste.
    • De leur côté, toutes les grandes centrales syndicales vous trahissent : FO et CFTC condamnent votre action. Et la CGT dirigée par les politiciens au service de Staline, vous pousse à l’action sans vous donner les moyens de vous battre et de vaincre.
    • La CGT refuse de lancer la grève des cheminots, alors que ceux-ci ont voté pour la grève.
    • La CGT a fait le silence sur la grève gestionnaire, sur la mine aux mineurs.

    Or, en refusant de lancer la grève générale, comme en refusant de lui donner pour but la gestion ouvrière, première étape de la Révolution Sociale, la CGT vous envoie à l’action en vous refusant les armes nécessaires :

    C’EST UNE TRAHISON.

    De même qu’en ne donnant pas de but précis et élevé à la grève, elle nuit à la solidarité. Car aujourd’hui les autres corporations ne bougent pas, mais elles marcheraient pour une grève générale, pour une véritable transformation sociale.

    De même que la politique de production de Thorez à Waziers a permis à Lacoste d’édifier des stocks et de vous narguer. De même que vous ressentez aujourd’hui la trahison de Thorez, vous faisant déposer les armes en 44 pour complaire à De Gaulle, alors que vous en avez besoin aujourd’hui.

    De même que la trahison d’aujourd’hui n’est que la suite de celles de toute l’histoire du parti prétendu « communiste », et de Staline combattant les révolutionnaires d’Ukraine en 1921, ceux de Chine à Canton en 1927, ceux d’Allemagne en 1933, ceux d’Espagne en 1938, calomniant les grévistes du Livre, des PTT, de chez Renault, ces dernières années, capitulant brusquement en novembre dernier.

    Camarades mineurs !

    Posez la question à vos dirigeants, demandez-leur pourquoi ils n’ont pas déclenché la grève générale, pourquoi ils n’ont pas fait un seul meeting de solidarité, en dehors des pays miniers, pourquoi ils ne vous ont pas dit : « Prenez les mines et exploitez-les pour vous tous, vous mêmes, sans l’État ». Ils ne vous répondront pas.

    La réponse est celle-ci :
    ILS ONT PEUR- Peur de votre force immense, peur d’être dépassés, peur que le peuple fasse sa Révolution, sans eux, contre eux dont les buts ne sont que le soutien de l’impérialisme de Staline.

    Pour dépasser la trahison stalinienne,
    Pour vaincre la réaction gouvernementale,

    PASSONS A L’ACTION VÉRITABLE !

    IL FAUT :
    • Remplacer les dirigeants syndicaux politiciens par des délégués sous votre contrôle et formant à tous les échelons des comités de grève responsables,
    • Appeler les travailleurs à l’union pour la grève gestionnaire ouvrière, c’est-à-dire, en ce qui concerne les mines, la réalisation du mot d’ordre : la mine aux mineurs, pour le service de la communauté.
    — Travailleurs étrangers pour que la grève soit sans fissure ;
    — Travailleurs sous l’uniforme ;
    — Travailleurs des autres corporations pour généraliser la grève, condition essentielle de victoire. • Organiser les milices ouvrières armées.

    Les anarchistes sont avec vous à la pointe du combat.

    Vive la grève révolutionnaire !

    La Fédération anarchiste

    Cette affiche doit être rayée d’un trait de couleur et timbrée d’un timbre fiscal à 6 fr. plus les taxes locales.

    Le Gérant : M. Joyeux
    [marque syndicale] Impr. Centr. du Croissant — 30, r. du Croissant, Paris-2e.


    sources :

    Affiche parue en dernière page dans Le Libertaire n° 153 (29 octobre 1948, 53e année).



    [La Grève et ses conséquences. Aux ouvriers intellectuels et manuels]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Grève et ses conséquences. Aux ouvriers intellectuels et manuels]. — Marseille : CNT_ (France), [ca ] (Imprimerie nouvelle de Marseille). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 100 × 65 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : action directe  ; grève : grève générale  ; grève  ; lutte des classes  ; réformisme  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ Texte ]

    texte :

    CNT Confédération Nationale du Travail AIT

    Section française de l’Association Internationale des Travailleurs

    La Grève et ses conséquences

    Aux ouvriers intellectuels et manuels

    Une fois de plus, un des plus puissants mouvements de grève que l’histoire ait connu fut brisé par les centrales syndicales réformistes. Ce n’est pas la première fois qu’on assiste à de semblables trahisons, ce ne sera pas non plus la dernière, parce que le syndicaliste réformiste porte en lui

    le germe de la trahison permanente.

    D’autre part, les décisions gouvernementales sont ridicules, inacceptables. La « prime d’attente » est une tromperie machinée aux fins de briser un mouvement de justes revendications ; quant aux promesses fallacieuses du gouvernement, elles n’ont d’autre but que de ramener l’ordre capitaliste dans un pays ébranlé par le mécontentement des travailleurs ; et dire que l’État fut aidé dans sa sale besogne par des politiciens tarés ainsi que par les responsables syndicaux, imbus de réformisme, de collaborationnisme.

    Camarades ! Le syndicalisme révolutionnaire de la CNT, fidèle à la lutte de classe, préconise l’action directe, unique moyen de défense des exploités ; affirme que l’heure est venue de crier Halte aux spéculations politiques, aux grèves d’une heure ou de vingt-quatre heures, à celles dites tournantes, ainsi qu’aux grèves partielles, toujours vouées à l’échec, parce que l’expérience nous démontre que les ouvriers en grève sont isolés, qu’ils ne bénéficient jamais de la solidarité directe de l’ensemble des travailleurs, alors qu’en revanche. Le patronat, lui, est protégé par l’État et ses forces répressives telles que l’armée, la magistrature, la police, la gendarmerie.

    Les grèves du mois d’août amorcèrent un choc entre deux forces irréductibles : le capitalisme et les travailleurs. En ce moment, la patronat, mettant à profit la trêve, se ressaisit, prépare ses plans de bataille, c’est à cause de cela que la CNT vous dit : soyez vigilants, préparez-vous pour les luttes futures, rejoignez les syndicats parce que plus que jamais, la solidarité, l’unité et la grève générale sont indispensables pour briser les complots du patronat, de l’État, des politiciens.

    Qui ose nier que les ouvriers sont maîtres de leur destin, qu’eux seuls ont droit de choisir les méthodes capables de faire reculer les Grands Manitous ?

    Prolétaire, tu dispose d’une arme redoutable :

    la grève générale…

    … qui, aux temps modernes et en vertu du progrès de l’industrie et de l’économie, assurera le triomphe, l’émancipation intégrale des travailleurs.

    Ouvriers, ayez toujours présent à la mémoire que, seule la grève générale gestionnaire mettra la terre et l’industrie au service de la paix, qu’elle assurera le bien-être pour tous les humains. Dès lors, tous unis, préparons-nous pour les luttes futures.

    Aux réquisitions gouvernementales, véritable entorse au droit de grève, opposons la solidarité ouvrière, ainsi nous ferons triompher notre devise :

    L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes.

    La CNT

    Imprimerie Nouvelle de Marseille


    sources :
     







    [Du plaisir d’amour au plaisir de donner : le nouveau mouvement]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Du plaisir d’amour au plaisir de donner : le nouveau mouvement]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : papier bleu ) ; 50 × 33 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : grève : grève générale  ; grève  ; luttes ouvrières  ; nucléaire  ; Premier Mai  ; syndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Delgado, Raymond  ; GARI (Groupes d’action révolutionnaire internationalistes, 1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin érotique : « L’énergie c’est nous ! Faites l’amour… pas des chômeurs ! »

    texte :

    Du plaisir d’amour au plaisir de donner

    Le 1er Mai fut une grève générale mondiale, Pétain la transforma en Fête du travail - famille - patrie - muguet, faisons demain la grève contre le travail, tous à la campagne.

    le nouveau mouvement

    Le nouveau mouvement n’est pas ce que quelques uns, fussent-ils nombreux, organisés, structurés, “cohérents”. Peuvent construire ou penser pour la “libération” des autres. C’est ce que chacun ou tous créent par eux-mêmes dans leur lutte, pour leur lutte pour leur propre intérêt, pour leur plaisir. Le dépassement des particularismes, l’unification des revendications, leur dépassement dans des problèmes plus généraux, plus fondamentaux, les perspectives de la lutte, tout cela ne peut être, à un moment donné, que le produit de la lutte elle-même. Les syndicats parlent toujours d’unité, les groupes de fronts, de comités, etc. ; dans toute grève où s’exprime l’autonomie et son auto-organisation de l’action. Personne ne parle plus de cela car la lutte est le fait de tous les travailleur en marche. Les partis ont des spécialistes qui traitent de façon séparée chaque problème et ne permettent pas que s’en dégage une vision globale ; c’est la politique. Pour nous, travailleurs et chômeurs, nous considérons que chaque problème n’est pas séparé, qu’ils ne sont que les rouages du système (marché, salariat, profit, hiérarchie, répression…) c’est ce que nous avons essayé de mettre en relief, nous considérons que cette démarche s’inscrit dans le nouveau mouvement de compréhension de la société qui nous exploite afin de mieux la combattre et la détruire.

    Crise de l’énergie ? choix d’énergie : nucléaire ou naturelle

    La période de décolonisation étant quasiment terminée l’affirmation des intérêts nationaux des pays producteurs de pétrole a fait que ces derniers ont revendiqué un relèvement du prix du pétrole au taux mondial. Ce qui a provoqué une hausse générale des marchandises en liaison avec l’énergie pétrolifère. Il n’y a donc pas crise au sens de la disparition du pétrole sur la planète mais bouderie des capitalistes pour un produit qui est plus cher, cela attaquant leur énorme profit. Coût du pétrole à l’extraction : 0,008 F, le litre d’essence est revendu comme chacun sait, à 1,15F.

    Donc la période qui vient de passer est celle du rééquilibrage du prix des autres marchandises par rapport à celle-ci. Les pays du capitalisme avancés dépassent actuellement cette difficulté par la réintroduction des pays pétroliers dans leur marché par des accords économiques (Giscard-Boumédienne) qui font évoluer ces pays vers le type de sociétés industrielles de consommation dirigée que nous connaissons. Nous rentrons dans la phase de l’unification accélérée de la planète à travers un seul type de société marchande et bureaucratique. Mais cette volonté de rééquilibrage des forces se trouve en contradiction avec le capitalisme avancé qui poussé par sa logique interne d’extension des marchés ne peut laisser les pays producteurs se développer, car eux-mêmes les concurrenceront sur le marché mondial. La suprématie des marchés des pays hautement industrialisés ne peut se faire que s’ils s’autonomisent au niveau énergétique. L’énergie nucléaire devient alors la solution pour le grand capital, et renforce sa puissance économique et militaire face aux pays faiblement industrialisés.

    Le capital repousse encore sa crise de surproduction en déversant sa diarrhée de marchandise, made in France, made in Japan, made in China et made in URSS sur les pays du tiers monde.

    De cette logique du système capitaliste privé et d’État, il en résulte que l’aide aux pays sous-développés, c’est du pipeau, que la misère restera encore, que dans cette course au profit maximum, le système ne peut se poser la question du danger de mort d’une telle énergie (santé de tous, cancer, radioactivité, bombe, etc.).

    Nous devons passer à l’attaque en construisant partout des systèmes autonomes énergétiques. Toutes les initiatives de fabrication d’énergie autonome sont un pas de plus vers le dépérissement de l’État centralisateur, car la consommation de cette énergie est gratuite et il n’est pas nécessaire de recourir à un groupe énergétique central, tel l’EDF. Chacun peut construire sur sa maison son groupe énergétique en utilisant les agents naturels tels le vent, le soleil, les étoiles (énergie cosmique) et bénéficier ainsi d’une énergie gratuite, hors du coùt de la construction, et totalement indépendante. Le vent, les étoiles et le soleil n’appartiennent pas à l’État. Si des millions de personnes, individuellement ou regroupées par affinité, entreprennent la réalisation de ce type de production énergétique nous ferlons échec au projet de l’EDF. Pour œuvrer dans ce sens, des cama-rades nous ont signalé la réédition de la brochure sur l’énergie solaire ’ "la face cachée du soleil" qui montre comment réaliser pratiquement ce projet.

    Réflexions sur l’échec de la grève des PTT

    La grève des postes la plus longue que les P.T.T. ait connu s’est soldée par un échec. Cet échec n’a pas été celui des postiers seulement, mais celui de toute la fonction publique. Pour nous, travailleurs, il ne s’agit pas de rester désarmés devant cette défaite, de laisser se restructurer dans la rentabilité ce secteur sur le dos des travailleurs. Nous devons tirer un bilan du pourquoi cet échec. Le conflit est resté limité aux postes quand il aurait pu se généraliser à d’autres secteurs. Pour cela deux choses nous paraissent essentielles :
    1°) En ce qui concerne les salaires : il aurait fallu pouvoir avancer une revendication de salaire qui puisse rallier d’autres travailleurs, ceci d’une façon anti-hiérarchique afin d’unifier l’ensemble des travailleurs et non pas de les mettre corporativement en concurrence (par exemple : exiger 2000 F pour tous égalitairement).
    2°) En ce qui concerne la conduite de la grève par les syndicats :
    la grève dirigée par les bureaucrates fut transformée par ces derniers en grève passive, par le biais des manifestations traîne-savate bien encadrées (17 en 86 jours), et par l’isolement et le manque de liaisons voulues par les bureaucraties syndicales.

    Ce nec le plus extra de la lutte a fait que pendant ce temps les patrons ont eu tout le temps nécessaire pour élaborer des centre de tri parallèles clandestins. Notre groupe de lutte de classe tenta de proposer aux postiers un type d’actions qui visait à étendre et renforcer la grève, par exemple par la formation de gros piquets de grève volants (1000 à 2000 personnes) qui se placeraient devant d’autres entreprises et proposeraient aux autres travailleurs de débrayer sur les Mêmes revendications ce qui aurait permis, face au blocus patronal, l’établissement d’un rapport de force important et la menace d’une grève généralisée aurait écourté le conflit et nous aurait assuré une victoire collective. Ce type d’action a déjà été mené par des travailleurs anglais avec des comités d’hommes de confiance et non des bureaucrates permanents syndicaux payés par l’État (voir le fric que reçoivent ces Messieurs pour leurs bons et loyaux services. Fric qui passe pour être une aide aux commissions de travail). Donc lorsque nous avons essayé de proposer ce type d’action, les gros bras de la police syndicale (S.O.) nous arrachèrent nos tract. C’est la liberté d’expression type stalinien. Ces Messieurs se sont appropriés la classe ouvrière et ne veulent surtout pas qu’elle entende un autre son de cloche que le leur.

    Noué proposons aux travailleurs de refuser de défiler tant qu’on mettra des chaînes autour d’eux.

    À Nancy, un groupe de 30 gars du tri mirent tout sans dessus dessous dans un centre de tri parallèle.

    À Paris, un groupe incendia un centre patronal de tri-parallèle, cette action permit de montrer le coup de poignard patronal et militaire dans la grève les postes. D’après France-Soir, il aurait été trouvé chez un révolutionnaire libertaire (membre supposé de l’ex-GARI) la machine à écrire qui aurait servi à taper le tract. Information prise, ce révolutionnaire aurait prêté la machine à un groupe qui s’en serait servi pour taper le texte du tract. Ce camarade est inculpé par le juge Galut de complicité d’incendie volontaire quand il aurait été seulement solidaire en prêtant sa machine à des grévistes. Ce camarade est actuellement à la prison de la Santé, il s’agit de Raymond DELGADO. Nous pensons que l’acte le solidarité de ce révolutionnaire doit trouver une réponse sans la solidarité de classe de tous les travailleurs.
    Lui écrire à l’adresse suivante :
    Delgado N° 177402 div.1, cel.35
    M.A. La Santé Paris Cedex 75014

    Actuellement, nous pensons que la lutte pourrait se poursuivre au niveau du tri par la sélection et l’élimination d’un certain courrier ; tels les envois publicitaires, le courrier commercial des entreprises, le courrier de la police et des militaires et des diverses administrations. Seules les lettres des particuliers pourraient arriver à destination (et les lettres d’amour par exemple).

    cinémas
    A voir absolument. Dupont Lajoie


    sources :

    https://comitehistoire.laposte.fr/recherche/la-greve-de-la-poste-en-1974/
    https://shs.cairn.info/revue-de-l-ires-2006-2-page-55?lang=fr





    [Roca-Gava, 4500 obreros en huelga hace 25 días. Solidaridad]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Roca-Gava, 4500 obreros en huelga hace 25 días. Solidaridad]. — Gavà : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 44 × 32 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; UAB (Universitat autònoma de Barcelona)
    • Liste des thèmes  : grève
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ dessin (tête se cogant) ; texte (novembre 1976) ; signature manuscrite (rouge) ; AIT barré ]

    texte :

    Roca-Gava

    4500 obreros en huelga hace 25 días

    46 despedidos
    8 detenidos sancionadas
    atentados contra trabajadores

    Hacen falta 40.000.000 de RTS para que cada familia reciba 1000 Pts por semana para comer

    Boicot de la prensa oficial a los sucesos de Gava

    Solidaridad

    Los trabajadores de Roca han renunciado a la “legalidad”, y la patronal, con tiros y culatazos de la guardia civil les contestas

    4.500

    “La emancipación de los trabajadores ha de ser obra de ellos mismos o no sera”

    Apoyo [encre bleue]

    Comité de huelga Roca-Gava [encre rouge]

    CNT - AIT


    sources :

    1976 / 1977 (huelga en noviembre de 1976)



















    [Coordinamento nazionale lavoratori scuola]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Coordinamento nazionale lavoratori scuola]. — Firenze Florence : CNLS (Coordinamento Nazionale Lavoratori Scuola), ([…] in proprio). — 1 affiche (impr. photoméc. ), coul. (une ) ; 60 × 84 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)
    • Liste des thèmes  : contestation  ; éducation  ; grève : grève générale  ; grève  ; luttes ouvrières
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : protesta
    notes :
    descriptif :


    Testo

    texte :

    Anche nella scuola :
    No ai licenziamenti !

    Venerdì 23 aprile sciopero nazionale di tutti i lavoratori della scuola con delegazione di massa a Roma, al Ministero della Pubblica Istruzione (viale Trastevere - ore 11).

    Contro
    — il DDL. 2777 che prevede il concorso come forma di selezione e licenziamento
    — lo straordinario obbligatorio
    — i peggioramenti delle condizioni di lavoro e del servizio
    — blocco salariale imposto dai sindacati
    — la legge quadro che limita i diritti sindacali dei lavoratori.

    Per
    — La difesa dell’occupazione e l’aumento degli organici
    — L’illicenziabilità dopo 180 giorni di servizio in un anno
    — L’immissione in ruolo di incaricati e supplenti annuali nominati dal provveditore
    — I corsi abilitanti autogestiti, non selettivi e aperti a tutti
    — La diminuzione a 20 del numero massimo di alunni per classe
    — La diminuzione dell’orario di lavoro per la scuola materna e elementare
    — Il riconoscimento a tutti i lavoratori dei diritti sindacali a partire dall’autogestione delle 10 ore di assemblee in orario di lavoro

    CNLS

    Coordinamento Lavoratori Scuola


    Lavoratori della scuola

    Per battere l’attacco all’occupazione e alle nostre condizioni di lavoro per rifiutare ogni delega su tali questioni a Governo, partiti e sindacati

    venerdì 23 aprile

    Sciopero nazionale

    con delegazione di massa a Roma al Ministero della Pubblica Istruzione

    Nel pomeriggio
    Assemblea Nazionale per organizzare il blocco degli scrutini di Giugno

    CNLS
    Coordinamento Lavoratori Scuola […]


    sources :
     



    [lavoratori della scuola]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    lavoratori della scuola]. — Firenze Florence : CNLS coordinamento nazionale lavoratori scuola, [ca ] ([…] in proprio). — 1 affiche (sérigr. ), coul. (une  : noir , papier blanc ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)
    • Liste des thèmes  : éducation  ; grève
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    testo

    texte :

    Lavoratori della scuola

    L’assalto statale ai nostri livelli salariali, occupazionali e normativi procede a ritmi sempre più incalzanti.

    L’inesistente opposizione del sindacalismo ufficiale si traduce in complicità con il processo di liquidazione delle esigenze fondamentali della categoria e della stessa scuola pubblica.

    La possibilità di arrestare e capovolgere questa tendenza risiede solo nell’impegno diretto di ognuno di noi e in livelli di lotta adeguati all’attacco che ci viene portato :
    — per classi di non più di 20 alunni ;
    — per l’abrogazione dello straordinario obbligatorio ;
    — contro il concorso e i licenziamenti e per immissioni in ruolo basate sull’anzianità di servizio ;
    — per il pagamento puntuale dei supplenti ;
    — contro l’infame decreto Falcucci ;
    — contro le decurtazioni della contingenza e della busta paga.

    blocco degli scrutini

    del 1° quadrimestre

    sciopero a tempo indeterminato dei primi
    o ultimi 25 minuti dell’orario di lezione

    CNLS - Coordinamento Nazionale Lavoratori Scuola

    Per organizzare la mobilitazione e contattare il CNLS : tutti i lunedì e giovedì ore 18-20 in via Palazzuolo134/R (Firenze), tel (055) 282561

    [stampa …]


    sources :
     







    [Action directe : grève de la faim depuis le 1er décembre]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Action directe : grève de la faim depuis le 1er décembre]. — Paris : Action directe, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 55 × 39 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : grève  ; prison  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Action directe  ; Meins, Holger (1941-1974)  ; Sands, Bobby (1954-1981)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (cadavre d’Holger Meins)

    texte :

    Action directe : grève de la faim depuis le 1er décembre

    Plus de 80 jours

    Réunion publique : mercredi 24 février

    127, rue Marcadet, Paris 18e à 20 h

    — fermeture immédiate des mitards et des quartiers d’isolement !
    — non à la différenciation !
    — droit au regroupement pour tous !

    Détruire les individus pour détruire les idées mais les maintenir« en vie » par la torture de l’alimentation forcée

    Il est temps d’agir !

    [photo :] Holger Meins, militant de la RAF, assassiné par la RFA après 52 jours de grève de la faim.

    Depuis 80 jours, quatre militant(e)s d’Action directe sont en grève de la faim illimitée pour exiger :
    - Le regroupement par le statut de prisonnier politique.
    - La fermeture immédiate des Quartiers d’Isolement de Sécurité Renforcée.

    Rappelez-vous, depuis des années, et particulièrement cet été, les détenu(e)s se révoltent contre l’isolement sous toutes ses formes.

    Quelle justice a donc cours en France ?

    Justice, qui, aux militant(e)s politiques d’Action Directe refuse le regroupement par l’obtention du statut de prisonnier politique, qui relaxe les assassins des militants Kanaks de Hienghiene, qui libère, avec ou sans les formes, les flics meurtriers de jeunes et/ou d’immigrés, qui protège Michel Droit, qui se refuse à inculper Chalandon, qui n’a toujours pas inculpé les assassins de Malik Oussekine…

    Au nom de qui ce pouvoir et cette justice de classe refusent-ils les revendications des militant(e)s d’Action Directe ?

    Au nom de l’État terroriste responsable du plasticage du Rainbow Warrior, au nom de l’État des "affaires" en tous genres Boulin, Chalier, Gordji, Luchaire … ? Au nom de l’État assassin du militant syndicaliste et politique Lucien Barbier ?

    Et, est-ce encore au nom de cet État que des pressions sont exercées sur les témoins appelés au procés ? La grève de la faim des militant(e)s d’Action Directe pour la satisfaction de leurs revendications est légitime.

    Ces militants sont déterminés à la conduire jusqu’à ses ultimes conséquences.

    Ceux et celles qui, aujourd’hui, luttent pour une transformation de la société, ne peuvent pas rester passifs devant l’anéantissement physique et moral des militant(e)s d’Action Directe. Rappelons-nous de Bobby Sands et de Holger Meins !

    Pour la fermeture immédiate des Quartiers d’Isolement et de Sécurité Renforcée !

    Pour le droit au regroupement !

    Collectif d’Information sur la Grève

    Imp. spéciale


    sources :
     

    1988

    1981
    Affiches liées


    [France-noir. Procès d’Action directe]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    France-noir. Procès d’Action directe]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 55 × 39 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : grève  ; justice  ; procès  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Action directe  ; Aubron, Joëlle (1959-2006)  ; Meins, Holger (1941-1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    journal mural (parodie du quotidien France-soir) :
    texte
    photos (policier armé ; Joëlle Aubron ; cadavre de Holger Meins)

    texte :

    France-noir

    n° 13.505 […] Samedi 30 janvier 1988 ; sainte Martine

    exclusif Procès d’Action directe
    [photo] Joëlle Aubron, après 60 jours de grève de la faim, se défend avec une énergie remarquable…

    Chaque accusé a été enfoncé

    Météo [photo] aujourd’hui : prison-répression

    Fermeture immédiate des mitards et des quartiers d’isolement ! Non à la différenciation ! Droit au regroupement pour tous !

    Grève de la faim : 10e semaine
    Détruire les individus pour détruire les idées

    Il est temps d’agir !

    Depuis 60 jours, quatre militant(e)s d’Action directe sont en grève de la faim illimitée pour exiger :
    - Le regroupement par le statut de prisonnier politique.
    - La fermeture immédiate des Quartiers d’Isolement de Sécurité Renforcée.

    Rappelez-vous, depuis des années, et particulièrement cet été, les détenu(e)s se révoltent contre l’isolement sous toutes ses formes.

    Quelle justice a donc cours en France ?

    Justice, qui, aux militant(e)s politiques d’Action Directe refuse le regroupement par l’obtention du statut de prisonnier politique, qui relaxe les assassins des militants Kanaks de Hienghiene, qui libère, avec ou sans les formes, les flics meurtriers de jeunes et/ou d’immigrés, qui protège Michel Droit, qui se refuse à inculper Chalandon, qui n’a toujours pas inculpé les assassins de Malik Oussekine…

    Au nom de qui ce pouvoir et cette justice de classe refusent-ils les revendications des militant(e)s d’Action Directe ?

    Au nom de l’État terroriste responsable du plasticage du Rainbow Warrior, au nom de l’État des “affaires” en tous genres : Boulin, Chalier, Gordji, Luchaire … ? Au nom de l’État assassin du militant syndicaliste et politique Lucien Barbier ? Et, est-ce encore au nom de cet État que des pressions sont exercées sur les témoins appelés au procès ?

    La grève de la faim des militant(e)s d’Action Directe pour la satisfaction de leurs revendications est légitime.

    Ces militants sont déterminés à la conduire jusqu’à ses ultimes conséquences.

    Ceux et celles qui, aujourd’hui, luttent pour une transformation de la société, ne peuvent pas rester passifs devant l’anéantissement physique et moral des militant(e)s d’Action Directe.

    Rappelons-nous de Bobby Sands et de Holger Meins !

    Pour le fermeture immédiate des Quartiers d’Isolement et de Sécurité Renforcée !

    Pour le droit au regroupement

    [photo] Holger Meins, militant de la RAF, assassiné par la RFA, après 52 jours de grève de la faim.


    sources :

    France-Noir — parodie du quotidien France-Soir — a connu au moins un autre numéro, comme « Quotidien irrégulier », n° 1 le 14 juillet 1975, 6 pages.


    1988

    1981
    Affiches liées