Édit 71 (Paris)

 

Imprimerie Édit 71
9, rue Auguste Métivier — 75020 Paris - tél. 636.89.09
puis à partir de 1978-1979,
22, rue d’Annam 75020 Paris - tél. 636.89.09 puis (1) 46.36.89.09

Imprimerie fondée en 1971 par l’Organisation Révolutionnaire Anarchiste (ORA) qui a fonctionné jusqu’au début des années 1990.

Au moins 18 ouvrages recensés dans le Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones.
Au moins 53 revues francophones parues sous ce nom (voir sur le site Bianco).

 

Affichage par année

68 affiches :

 








    [Libération immédiate !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Libération immédiate !]. — Paris : ORA_ (Organisation Révolutionnaire Anarchiste : 1967-1976), (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , papier blanc ) ; 37 × 59 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Pottier, Eugène (1816-1887)
    • Presse citée  : Front libertaire des luttes de classes (1970-1979)
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    texte (dont un extrait de « L’Internationale » d’Eugène Pottier)

    photo (manifestation de soldats masqués avec banderole « Soldats solidaires de la jeunesse et des ouvriers »)

    filigrane ((symbole cerclé de paix avec poing enfermant un fusil d’assaut)

    texte :

    Libération immédiate !

    • soutien aux luttes des soldats insoumis, objecteurs, déserteurs

    • non aux juridictions d’exception

    • oui à un mouvement national des comités de soldats

    • contre l’offensive du pouvoir, riposte de masse

    vive l’antimilitarisme révolutionnaire

    Les rois nous saoûlaient de fumée
    Paix entre nous, guerre aux tyrans
    Appliquons la grève aux armées,
    Crosse en l’air, et rompons les rangs !
     
    S’ils s’obstinent ces cannibales
    À faire de nous des héros,
    Ils sauront bientôt que nos balles
    Sont pour nos propres généraux.

    Organisation Révolutionnaire Anarchiste

    Supplément à FL n°46

    Imprimerie Edit 71. 75020 Paris


    sources :

    Supplément à Front libertaire des luttes de classes n° 46 (5 décembre 1975).










    [Démocratie directe]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Démocratie directe]. — Paris : OCL_ (Organisation communiste libertaire : 1976-....), (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 54 × 37 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : autogestion  ; démocratie directe  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Front libertaire des luttes de classes (1970-1979)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    bande dessinée de pirates

    texte :

    Démocratie directe

    — Les responsables ont décidé de…
    — Quels responsables ? Nous sommes tous responsables
    —  ?!!!…
    — Les délégués ont décidé que…
    —  Quels délégués ? …
    — Pas de provocation ! Les délégués ont été régulièrement émus il y a six mois !!!
    — Nous ne déléguons pas notre pouvoir à des spécialistes !!
    — Çà suffit !!!
    — Seule, l’assemblée générale peut mandater des délégués sur des sujets précis !!! Et ces délégués sont contrôlables et révocables par la base à tout instant !!!
    — Irresponsables !!! Il faut bien que ceux qui ont les informations prennent des décisions !!
    — Nous devons tous être informés de tout avant les AG décisionnelles !
    — D’ailleurs l’AG vient de décider que les bureaucrates étaient révoqués !!
    — Y en a marre des bureaucrates !

    Autogérons nos luttes dès maintenant pour préparer l’autogestion généralisée de demain.

    Lisez

    Front libertaire des luttes de classes

    33, rue des Vignoles, Paris 20

    supplément à FL 52

    imprimerie Edit 71 75020 Paris


    sources :

    Supplément à Front libertaire des luttes de classes n° 52 (mai 1976).


    1976

    1974

    [s.d.]

    1974

    [ 1980 & post]
    Affiches liées




    [Lutter contre le chômage ou contre le Capital ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Lutter contre le chômage ou contre le Capital ?]. — Paris : Partis et mouvements non anarchistes, (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 57 × 37 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : économie : chômage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (taupe avec panneau « Abolition du salariat »)

    texte :

    Lutter contre le chômage ou contre le Capital ?

    Le chômage est produit par :
    un mauvaise gestion du gouvernement ?
    la crise inéluctable du capitalisme

    Les syndicats sont :
    les organes des travailleurs ?
    des piliers de l’ordre capitaliste !

    Pour organiser notre lutte, il faut :
    un gouvernement appliquant le programme commun, un front unique ouvrier ?
    former des comités de grève anti-syndicaux, des noyaux ouvriers communistes !

    Réunion publique :

    Jeudi 18 mars à 20 h 30
    33, rue de Vignoles, 20e
    métro : Avron/Buzenval

    Pour une Intervention Communiste

    Supplément à “Jeune taupe” n° 9

    Imprimerie Edit 71
    9, rue A. Métivier 75020 Paris


    sources :
     


    [Ponia réalise le rêve d’Henri IV : un poulet pour chaque Français]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ponia réalise le rêve d’Henri IV : un poulet pour chaque Français]. — Paris : OCL_ (Organisation communiste libertaire : 1976-....), (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : brun , papier blanc ) ; 63 × 46 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; police  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Front libertaire des luttes de classes (1970-1979)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    bande dessinée (cabinet du ministre : le ministre de l’intérieur Michel Poniatowski et un conseiller)

    texte :

    Ponia réalise le rêve d’Henri IV :

    Un poulet pour chaque Français

    Chez le ministre
    -- Les travailleurs acceptent de moins en moins leur situation. Il faut augmenter les effectifs de la police, au cas où…
    -- Mais c’est impopulaire ça
    -- Asseyez-vous, je vais vous exposer ma petite idée …
    -- Il faut que ce soit les travailleurs eux-mêmes qui le demande. Il faut donc créer un climat d’insécurité, et pour cela nous comptons sur les mas-media …
    -- … Carlos, les anarchistes, tout ça, c’est qu’un début. Les opérations « coup de poing » donnent l’habitude de voir les flics partout.
    -- Oui, mais c’est insuffisant
    -- Exact ! Et c’est là que la presse intervient : il, s’agit pour elle de monter en épingle chaque rapt, agression, … Ainsi chacun se sentira personnellement en danger permanent
    -- ?
    -- Et il demandera une meilleure protection, donc davantage de flics. Mais… et l’opposition ?
    -- Elle protestera bien sûr. Mais elle dénoncera comme provocateurs ceux qui voudront s’opposer à la police

    Organisation Communiste Libertaire

    supplément à Front libertaire 56
    33, rue des Vignoles, Paris 20

    imprimerie Edit 71 - 9, rue Métivier, Paris 20


    sources :

    Supplément à Front libertaire des luttes de classes n° 56 (octobre 1976).





    [Front libertaire des luttes de classes : inculpé ! pour apologie de…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Front libertaire des luttes de classes : inculpé ! pour apologie de…]. — Paris : Front libertaire des luttes de classes, (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , vert , papier blanc ) ; 64 × 46 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; gauchisme  ; justice  ; presse  ; procès  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Overney, Pierre (1948-1972)
    • Presse citée  : Front libertaire des luttes de classes (1970-1979)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    2 photos (dont une de la Guerre d’Espagne : « S’organiser contre la violence d’État : Espagne 36 »)

    texte :

    Front libertaire des luttes de classes

    édité par l’Organisation Communiste Libertaire

    texte de mise au point des NAPAP

    Qui sommes-nous ?

    Nous n’avons plus den à voir avec l’étiquette « maoïste » que la presse nous a collée si commodément. S’il est vrai que d’anciens maos appartiennent aux NAPAP, ce n’est pas seulement à partir du bilan de la liquidation de la « Gauche Prolétarienne » ou de « Vive la Révolution » que nous nous sommes formés.

    De même que les éléments stratégiques de notre pratique ne s’appuient pas sur la théorie de la lutte armée comme une fin en soi.

    Notre pratique part du bilan du « gauchisme » en général depuis 68, et sur une lecture précise des luttes révolutionnaires à travers l’Europe capitaliste.

    Le « gauchisme » depuis 68, c’est avant tout un constat d’échec flagrant au niveau stratégique, c’est-à-dire face à l’objectif numéro 1 qui motive son existence : bousiller cette société pourrie et contribuer à en construire une autre.

    Pourtant, cet échec ne s’étend pas à toute l’Europe. Quand on compare les situations révolutionnaires de la France et de l’Italie sur la même période (et cela malgré des différences évidentes de contexte), on remarque que :
    — d’un côté les gauchistes français se sont noyés dans d’innombrables querelles idéologiques stériles.
    — de l’autre côté des Alpes, par contre, s’est développée au sein d’une certaine extrême-gauche, une expérience militante riche d’enseignements stratégiques.

    Pour la première fois au sein du « gauchisme européen », le besoin d’une véritable stratégie anti-capitaliste l’emportait sur le radotage idéologique classique.

    Ainsi, la « stratégie du P.38 » se comprend mieux dans sa finalité par la double défaite historique du PCI (à travers les grèves sauvages anti-compromis historique d’automne 76 et le saccage du Seguy italien, Lama, de l’Université de Rome par les étudiants), que par le raccourci simplet : durs/pas durs, violents/ non violents.

    Cette référence à l’Italie n’est pas pour nous le second piège à cons du « pays grand-Timonier », comme la Chine en joua le rôle ici entre 66 et 72. Ce qui nous frappe et nous intéresse dans l’exemple italien, ce sont les victoires réelles de forces populaires révolutionnaires dans leur façon de penser, d’agir, mais aussi de vivre en 1977.

    Loin de tomber dans les souricières de boutique ou baba-cool, ces forces populaires ont mis sur pied en quinze ans une dynamique dont la direction incombe aux gens eux-mêmes (et non plus à des bureaucrates de partis ou de groupuscules).

    En France, le règne des groupuscules, de 1966 à 1977, a contribué à mettre en pièces tout apport et anti-soupe PS/PCF des luttes de masse. La liste serait longue à faire des espoirs déçus par les conneries répétées des gauchistes idéologiques français : la liquidation des foyers autonomes d’usines, des groupes locaux de Secours Rouge, du mouvement des immigrés qui lança la grève nationale de septembre 73, des nombreuses expériences depuis 1968 au sein de la jeunesse, des activités offensives des paysans-travailleurs réduites souvent à néant par des querelles de chapelles, etc., toute cette liquidation laborieuse est à mettre au lourd passif du gauchisme.

    En dehors des restes du gauchisme culturel encore « à la mode », l’extrême-gauche traditionnelle n’a rien d’autre à proposer de « vivant » qu’un soutien critique pour 1978 à la gauche unie. Quant aux frustrés du Grand Soir, on leur glisse naïvement un « On verra après, peut-être qu’on débordera », entamant encore plus le potentiel (déjà rare) de confiance populaire les soutenant.

    Mais il serait absurde de résumer la lutte révolutionnaire, en France, aux bruits de chiottes des groupuscules gauchistes.

    En effet, il existe aujourd’hui des noyaux d’usines qui ont commencé à réfléchir à ce qui les attend face aux chemins sinueux et aventuristes proposés par les saints patrons de l’avenir « du peuple de France » (sociaux-démocrates du PS, euro-communistes du PCF).

    La lutte des SONACOTRA, malgré l’isolement volontaire dans lequel les contiennent les réformistes de gauche et d’extrême-gauche, a montré que la nouvelle classe ouvrière immigrée peut s’exprimer en toute autonomie. Et de plus qu’elle ne se limite plus seulement à des luttes minoritaires de secteur. Il en est de même pour les Lip ou les paysans du Larzac ou les viticulteurs qui passent progressivement de la révolte à une réflexion constructive et originale sur la lutte à mener contre le capitalisme dans tous ses aspects.

    Il est évident que cette force populaire est encore très faible. Elle a du mal à panser les coups pris dans la gueule depuis 1871 de la part des trahisons réformistes très variées et des déboires du gauchisme.

    Mais c’est avant tout à partir de sa réalité que nous, NAPAP, nous avons décidé d’exister et de nous battre.

    Que signifie notre forme d’organisation pour lutter ?

    Il est clair que nous ne sommes ni le parti combattant de quoi que ce soit, encore moins une nouvelle « Bande à Baader ».

    Nous avons tiré le bilan de pratiques politico-militaires étrangères qui mènent des combattants « spécialistes » à une lutte solitaire et suicidaire face à l’appareil d’État moderne.

    Notre pratique s’inscrit dans l’édification de l’autonomie ouvrière organisée au sein du mouvement populaire. Notre but n’est pas d’appeler à la formation de 1, 10, 100 NAPAP régis par une direction centrale, style état-major de la violence populaire potentielle. Nous abordons une autre étape qui consiste à nous fondre dans la dynamique du mouvement et non pas à chercher à en prendre la tête d’une façon officielle ou magouillarde.

    Cela pour réaffirmer notre volonté de ne plus être des délégués de l’action violente, qu’elle soit applaudie ou sifflée.

    Pourquoi en priorité l’autonomie ouvrière ?

    Parce qu’en dépit des bavardages philosophiques de salon marginal, la lutte des classes et Ia dynamique des couches révoltée du prolétariat restent la clé stratégique majeure pour foutre en l’air ce système social. Il est évident que le patronat l’a compris. Il suffit de lire les comptes rendus patronaux et gouvernementaux de la CEE pour découvrir que la convention européenne sur le terrorisme vise les degrés croissants de violence populaire et leur maturité politique.

    Mais le terrorisme d’État ne se manifeste pas seulement au cœur des usines. Toutes les formes de vie, de comportement sont touchées par les lourdeurs répressives de la société carnivore.

    Au niveau de l’habitat, on ne compte plus les expulsions arbitraires, les opérations quasi-criminelles des promoteurs qui saccagent les vieux quartiers pour y couler leur fleuve de béton macabre. Pour-tant, depuis l’expérience avortée de 1971 et des comités de mal-logés, des groupes de squatters tentent de vivre dans des îlots occupés. Mais les flics ne leur laissent guère le temps d’en profiter. Et changer de plus en plus souvent d’endroits rend la vie dingue aux dits squatters. La solution pour eux est-elle alors de se réfugier dans la drogue dure ou dans le pacifisme désespéré ? Le coktail Molotov reste parfois un argument plus convaincant que la résignation refoulée.

    Pour ceux qui ont un logis, la situation n’est guère plus réjouissante : immeubles souvent insalubres et loyers en hausse constante. Face à cet état de fait, la désobéissance civile est une pratique timide et mal connue en France. Auto-réduire son loyer, ses factures de gaz, d’électricité, s’attaquer aux prix hiérarchisés des transports, des cinémas, des théâtres, demeure la seule riposte possible et vivable. devant le pouvoir de l’argent.

    Il est grand temps d’imposer sa manière de vivre autrement qu’en ayant pour seul recours le choix d’un bon avocat. Pour les jeunes fauchés, étudiants sans boulot, prolos anti-syndicat-ronron, immigrés en ghetto racial, jeunes braqueurs ou casseurs, il n’y aura jamais de « bon avocat », mais toujours de sales flics pour leur balancer une grenade à tir tendu, ou une 357 magnum à la sortie d’une banque.

    Le mal s’étend maintenant à la nature elle-même, l’énergie nucléaire soutenue par la droite et la gauche réformiste (PS/PCF) est le dernier gadget des apprentis-sorciers de la recherche capitaliste. La lutte contre l’implantation des centrales nucléaires ne s’arrêtera pas grâce à un rassemblement non-violent, si chouette soit-il, ou un recours au Conseil d’État.

    Il est donc vital que le débat sur les ripostes efficaces à apporter contre le terrorisme d’État s’éten-de aussi bien dans l’usine qu’en dehors, y compris en nous-mêmes, car il serait aberrant de lutter, même les armes à la main, sans combattre les germes que l’idéologie dominante nous a collés dans la tête (passivité forcée des « femmes soumises », phallocratie, racisme…).

    Pourquoi la lutte armée ? Pourquoi. Tramoni ?

    L’affaire Tramoni a dévoilé le clivage créé par la mort de Pierre Overney. Dans l’histoire du mouve-ment révolutionnaire en France, on connaissait jusqu’à maintenant, le vieux fossé réformistes/« révolutionnaires ».

    Il faudrait maintenant être plus précis sur les subdivisions. Une nouvelle catégorie de penseurs est née : celle des dandies de la « révolution humainement possible » (cf. déclaration de Geismar, Victor, Le Dantec). Il est certain que, planqué derrière un bureau universitaire ou une maison d’édition, on ne craint pas trop les aléas de la restructuration industrielle, ni les coups de flingue ou de tournevis de la CFT. Il est étonnant que ces « anciens » ne s’en souviennent plus.

    Ce courant de parleurs à vide se cache derrière un discours réquisitoire très juste sur l’histoire du socialisme/Bunker aux vingt millions de morts (ses propres victimes) et sur les absurdités des militantisme gauchiste. D’où son impact passager depuis 1972. Mais lorsqu’on aborde les recettes proposées, on se rend compte de leur aspect fantomatique classable dans la rubrique « Soldes » sous le titre « Humanisme au rabais ».

    Nous avons abattu Tramoni, non pas comme des vengeurs, mais parce qu’il était le symbole du terrorisme patronal impuni. Parce que baisser les bras devant ce symbole équivaut à en créer d’autres, mais victimes ceux-là, du nom d’Overney ou de Maître. Pour combattre ce style de « paix sociale ». répondre au terrorisme d’État par des moyens aussi convaincants que les siens. L’utilisation du fusil ou du « P.38 » n’est pas un mythe pour Français en mal d’Italie ou d’Amérique du Sud. Elle demeure la seule argumentation de résistance et d’attaque que les multinationales et les patrons ne pourront jamais récupérer dans leurs bureaux d’études.
    — l’exécution du flic privé A. Tramoni ;
    — la tentative de destruction du stock de véhicules anti-grève bouchon de de Renault-Flins.
    — le plasticage du siège de la CFT.
    — les coups de feu tirés sur le siège administratif de Citroën.
    — l’attentat contre l’un des bureaux d’embauche de Simca-Chrysler.
    Toutes ces actions s’inscrivent dans un même schéma.

    1. Nier les thèses légalistes et soi-disant démocratiques des syndicats et de l’Union de la gauche, comme quoi ces gens une fois au pouvoir, tout s’arrangera pour le mieux avec les patrons et leurs nervis. Mais les patrons seront toujours là, même si l’usine passe sous le contrôle de l’État.

    2. Nier qu’une pétition pour exiger la dissolution d’une milice patronale comme la CFT ait quelque utilité sinon endormir la colère populaire. Idem pour le recours à la justice bourgeoise comme garant neutre des libertés.

    À ce propos, l’affaire du viol d’Issy-les-Moulineaux en 1972 par un commando CFT dans l’enceinte de l’usine Citroen-Balard est révélatrice de l’impuissance du légalisme. Depuis cinq ans d’instruction, aucun procès n’a eu lieu, malgré l’identification des coupables et la perquisition du juge au local CFT de l’usine à Balard, dans laquelle on retrouva trente barres de fer […]

    Sans récuser le caractère positif des juges progressistes, il est évident que si leur travail n’est pas relayé par des actions Illégales, il ne sert à rien […].

    C’est pourquoi nous avons décidé de sortir de la légalité bourgeoise ou réformiste et de pratiquer le lutte armée afin d’instaurer un autre type de vie et de rapporte humains entre les gens. De ce fait, les NAPAP n’auront pas d’attitude « critique » face aux irresponsables du Programme commun s’ils dirigeaient le gouvernement en 1978. Leur voie légaliste, et au contenu politique plus que douteux les amènera dans le même cul de sac que leurs collègues italiens du PCI : soit faire payer la crise aux plus pauvres et appliquer ainsi la même politique que Giscard-Chirac, soit tenter l’aventure démocratique socialiste à la chilienne ou à la portugaise sous le regard amusé de Carter, Chirac et autres Bigeard. Dans le second cas, ce sera toujours les mêmes qui paierons l’addition. Du fait que, fondamentalement, le Programme commun ne change rien à l’exploitation de l’homme par l’homme ou de la femme par l’homme, les NAPAP combattront les gérants futurs d’un capitalisme d’État avec les mêmes armes que celles que nous utilisons contre le capitalisme libéral de Giscard.

    Noyaux Armés pour l’Autonomie Populaire

    Inculpé !

    pour apologie de crimes, de meurtres, et d’incendies…

    Imprimerie Edit 71, 9, rue Auguste Métivier - 75020 Paris


    sources :

    Sur les NAPAP :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Noyaux_arm%C3%A9s_pour_l%27autonomie_populaire







    [Oui il faut que les municipalités changent !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Oui il faut que les municipalités changent !]. — Paris : OCL_ (Organisation communiste libertaire : 1976-....), (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 64 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Front libertaire des luttes de classes (1970-1979)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Oui il faut que les municipalités changent !

    La commune, c’est là où nous vivons, travaillons ; c’est donc là où nous devrions décider de notre vie.

    Pour cela, il faut se battre

    Mais se battre pour quelque chose qui en vaille la peine, or les municipales, quelles qu’elles soient, sont prisonnières :
    — prisonnières du préfet
    — prisonnières de l’État (manque de crédit)
    — prisonnières du patronat.

    Est-ce que ça vaut la peine de se battre pour 3 HLM en plus ou pour avoir du gravier devant sa porte alors que l’usine, le travail, ne nous laissent même pas le temps de vivre ?

    mais nous ne voulons pas nous battre pour aménager notre misère quotidienne

    Ce que nous voulons :
    C’est que les quartiers des villes revivent ; c’est que les jeunes puissent vivre au pays pour animer les communes ; que les habitants et les travailleurs puissent s’organiser face aux problèmes qu’ils rencontrent.

    Nous voulons nous battre pour que dans les communes, les quartiers, paysans et ouvriers décident de tout ce qui les concerne eux-même qu’ils prennent en main leurs luttes, leur vie

    OCL

    Front libertaire

    33, rue des Vignoles — Paris 20e — tél. : 370-46-86


    sources :
     










    [Salut fraternel aux prolétaires iraniens et kurdes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Salut fraternel aux prolétaires iraniens et kurdes]. — Paris : [s.n.], (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , vert , papier vert ) ; 63 × 44 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : religion et spiritualité (en général)  ; situationnisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Iran
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (français et farsi) ; photo (mur avec graffitis) ]

    texte :

    Salut fraternel aux prolétaires iraniens et kurdes

    [légende en français] La grande mosquée de Paris, lors de la cérémonie pour la mort de l’ayatollah Taleghani, le 12.09.1979
    [photo]
    [légende en farsi] 12.09.1979 […]

    [الكرخ امنيتي سعلو قرونا

    اصل مستاوفتا عطل البي الها

    ولي عهد الظاا جاء وقت الفرح

    تا فیقوا الحیاة و هلموا ا نرخ

    حسین أخوباة الی ک یال

    با پسرای وکس دستان
     ?]

    […]


    sources :

    Affiche présenté comme une dénonciation de la révolution religieuse iranienne par l’« extrême gauche radicale » par une librairie spécialisée.






    [Foutre la Pologne !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Foutre la Pologne !]. — [S.l.] : les Amis de la paresse, [ca ] (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , papier blanc ) ; 64 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : paresse  ; syndicalisme  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Pologne
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte (bleu)

    photo-montage (les dirigeants syndicaux Henri Krasucki (« Encore et toujours travailler la masse ! ») et Edmond Maire (« qu’il nous faut savoir saisir en différents endroits… ») mènent un mouton à l’abattoir)

    texte :

    Foutre la Pologne !

    “La CGT a les ressources suffisantes et la volonté d’être le responsable syndical, coopératif, indépendant, critique et responsable du Pouvoir”
    H. Krasucki

    “Malgré la richesse de l’expérience de la CFDT, nous patinons dans la traduction de nos orientations”
    E. Maire

    Pour les syndicats, le salariat est éternel puisqu’ils en vivent. Leur fonction est double
    moderniser la capitalisme et mater les rébellions contre le travail

    Ne laissons pas aménager le salariat.
    Supprimons-le.

    Les Amis de la paresse

    Imprimerie Edit 71


    sources :
     



    [Chant funèbre pour Jaruzelski]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Chant funèbre pour Jaruzelski]. — Paris : [s.n.], (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 64 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Pays de l’Est (Bloc de l’Est)  ; Pologne  ; URSS
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte encadré

    texte :

    Chant funèbre pour Jaruzelski

    Tout le battage mené autour de la répression en Pologne, des emprisonnements, du maintien de l’ordre par l’armée et la milice, ne sert qu’à masquer ce qu’a été la réponse prolétarienne au coup de Jaruzelski : perpétuation de la pratique des grèves, sabotages, refus de se soumettre. Le mouvement ouvrier polonais n’a pas été écrasé, et ceux qui le pleurent regrettent en fait leurs illusions sur une impossible conciliation.

    Jaruzelski et ses alliés, l’empire russe et les banquiers occidentaux, ont donné la troupe pour imposer les conditions préalables (travail obligatoire, hausse des prix, dévaluation du zloty) au remboursement de l’énorme dette extérieure. Le mouvement est encore trop faible pour se permettre de jouer le jeu de l’insurrection : c’est avec raison que les ouvriers polonais, isolés, affaiblis par une situation très dure, ont évité le bain de sang et refusé de donner des martyrs. Au lieu de se jeter sous les chars, comme certains l’auraient aimé, ils ont eu recours à leur arme favorite : le blocage de la production. En redonnant son sens originel à la notion de grève, ils ont paradoxalement bien mieux et bien plus aidé le prolétariat d’Europe et du monde que tous les faux amis du peuple polonais n’ont pu aider celui-ci.

    Et maintenant qu’il faut bien nourrir les prolétaires polonais, les gouvernements d’Europe et des pays de l’Est, en prenant en charge une part plus grande de la pénurie, ne pourront que développer malgré eux les conditions qui permettront au prolétariat polonais de briser son isolement et d’être rejoint par le prolétariat de l’ensemble des pays voisins. Tout ce qui diffuse la crise, l’empêche de se concentrer en Pologne, est favorable à l’extension de la lutte.

    Ce qu’il faudra bien finir par enterrer, c’est le compromis historique à la polonaise entre les staliniens en place et ceux qui auraient souhaité une démocratisation du régime politique et des conditions de l’exploitation sans s’attaquer à ses bases. Solidarité, en un an, était devenu une institution avec ses 40 000 permanents, son leader et ses experts, précisément en s’opposant aux grèves qui continuaient, en traitant dans le secret avec les autorités, et en expulsant les gêneurs. Experts et même syndicalistes ont leur place dans ce qui doit suivre l’état de guerre : Jaruzelski a trop besoin d’eux.

    En France, c’est le tollé contre les staliniens et l’empire russe. Mais quand Marchais déclare : « Le chef du gouvernement s’appelait Jaruzelski. Il a fait appel à des mesures exceptionnelles, en quelque sorte l’article 16 de notre propre constitution qui prévoit des pouvoirs exceptionnels », c’est qu’il est contraint d’annoncer la couleur. En France aussi nous avons des Hernuzelski. Ceux qui appellent de leurs voeux un boycottage et un blocus des pays de l’Est ne peuvent guère que se rallier à la bannière du président des États-Unis, justifiant les préparatifs matériels et idéologiques d’une guerre. Il est réactionnaire de vouloir fermer les frontières que le capital a ouvertes et d’isoler ceux que l’on prétend soutenir. C’est le prolétariat russe qui réglera son compte à la bourgeoisie soviétique et pas les États occidentaux ou l’idéologie des droits de l’homme.

    Imprimerie Edit 71


    sources :
     


    [Dans les prisons socialistes il reste des prisonniers politiques]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Dans les prisons socialistes il reste des prisonniers politiques]. — Paris : [s.n.], (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 64 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Action directe  ; Meins, Holger (1941-1974)  ; Sands, Bobby (1954-1981)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photos de dirigeants (Helmut Kohl, Margaret Thatcher, François Mitterrand)
    photos de grévistes de la faim morts en prison (Holger Meins, Bobby Sands, « ? » )

    texte :

    Dans les prisons socialistes il reste des prisonniers politiques

    [portrait : Helmut Kohl]
    Le 9 novembre 1974, Holger Meins meurt au terme d’une grève de la faim entamée par les prisonniers de la Fraction Armée Rouge à Stammheim et dans les autres prisons spéciales de l’État socialdémocrate d’Allemagee Fédérale.
    [cadavre nu : Holger Meins]

    [portrait : Margaret Thatcher]
    Le 4 mai 1981, Bobby Sands meurt au terme d’une grève de la faim menée par les prisonniers républicains irlandais à Long Kesh, prison spéciale du colonialisme britannique. Neuf autres grévistes de la faim sont morts depuis.
    [affiche de soutien à Bobby Sands, tenu en manifestation]

    [portrait : Francois Mitterrand]
    Depuis le 21 août dernier, des prisonniers politiques, devenus, après avoir été exclus de l’amnistie, les droits communs de l’État PS, ont entamé une grève de la faim pour imposer leur libération immédiate et sans conditions. Mitterrand fait le mort…
    [gros point d’interrogation]

    Ils font la grève de la faim, imposons leur libération

    Comité unitaire pour la libération des prisonniers politiques

    Imprimerie Edit 71 - 22, rue d’Annam - 75020 Paris - tél. 636.89.09


    sources :
     

    1988

    1988
    Affiches liées




    [Pas d’obligations militaires pour les insoumis et déserteurs amnistiés]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pas d’obligations militaires pour les insoumis et déserteurs amnistiés] / Andrès Vazquez de Sola. — Lyon ; Paris : Collectif insoumis amnistiés (CIA), (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , papier blanc ) ; 64 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; socialisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    bande dessinée (discours d’un militaire socialiste avec casque à cornes) par Vazquez de Sola

    texte :

    Pas d’obligations militaires pour les insoumis et déserteurs amnistiés

    La force de nos armées c’est d’être toujours unies :
     
    Si l’un de nos héros veut arrondir ses fins de mois en faisant un peu de trafic d’armes. Il faut lui donner la formule de la bombe à neutrons : c’est du bon matériel
     
    Si la gendarmerie se fabrique un fichier illégal des malfrats du dimanche, je fusille pour l’exemple la Ligue des droits de l’homme.
     
    Bref, je donnerai à la France une armée puissante !
     
    Dehors les bordels pacifistes ! Pas d’insoumis, ni de déserteurs, ni d’objecteurs ! Plus de civils ! Service militaire de dix ans ! En avant pour défendre…
     
    … les sacro-saints principes de nos traditions démocratiques et du socialisme. Rompez !

    Vazquez de Sola

    Collectif Insoumis Amnistiés

    Imprimerie Edit 71


    sources :

    Dénonciation des « ordres de route » reçus début septembre 1981 par les déserteurs et insoumis amnistiés le 5 aout 1981.




    [Je suis anarchiste sympathisant de Solidarité]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Je suis anarchiste sympathisant de Solidarité]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], (22_mars, impr. du (Bruxelles) ; Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : communication : radio & audiovisuel*  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Pologne
    • Noms cités (± liste positive)  : Noël, Roger « Babar » (1955-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (dans un cadre avec drapeau rouge et drapeau noir, rappelant un ordre de mobilisation générale) ; filigrane (sigle de Solidarność) ]

    texte :

    “Je suis anarchiste sympathisant de Solidarité”

    déclaration de “Babar” lors de son arrestation

    Roger Noël, “Babar”, est imprimeur à Bruxelles et animateur d’une radio libre, membre de l’Association pour le Libération des Ondes. Combattant depuis toujours pour la liberté de parole, il s’est senti solidaire de la lutte du prolétariat polonais.

    Mettant en pratique sa conviction qu’il fallait combattre l’oppression que ce dernier subissait, “Babar” a passé clandestinement un émetteur radio au syndicat “Solidarité”.

    Arrêté par les militaires polonais, il est incarcéré à Varsovie.
    Si nous n’y prenons garde, les dictateurs polonais peuvent être tentés de condamner sévèrement cet acte de solidarité internationale.

    • parce que nous pensons aussi que la liberté ne doit pas avoir de frontière,
    • parce que nous sommes aussi du côté des opprimés qui relèvent la tête,
    • nous nous sentons du côté de ce camarade qui a mis en accord ses actes avec ses pensées,

    et nous exigeons sa libération immédiate

    contact à “ASBL du 22 Mars” - 2, rue de l’Inquisition - 1040 Bruxelles - Tél. : 021.736.27.76

    Imprimerie Edit 71 - 22, rue d’Annam - 75020 Paris - Tél. 636.89.09


    sources :