désobéissance civile

 

 

Affichage par année

8 affiches :

 



    [Gräv där du står !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gräv där du står !]. — Linköping : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , papier bleu ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suède
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : armement  ; désobéissance civile
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (enfant au travail) ]

    texte :

    Gräv där du står !

    Framställd av N-Troberg 08-863508
    Stöd Avrustningslägret ! Postgiro 83 54 4 - 0

    Svenska vapen sprider död i världen. Nu avvecklar vi militarismen innan den avvecklar oss !!

    Med civil olydnad kan vi förändra för varandra !

    Välkommen till Avrustningslägret i Linköping.

    Under sommaren ska vi med civil olydnad och ickevåld praktiskt nedmontera JAS och andra dödsmaskiner och börja omskapa dem till något nyttig som vi människor kan leva av. Kurser och aktionförberedelser kommer att varvas med fest och lek. Du behöver inte göra civil olydnad för att vara med.

    Vill du vara med ? Kontaka oss !
    Avrustningslägret i Linköping
    Åkvarn, 360 70 Åseda
    Tel. 0481 -660 52

    [logo forgeron]


    sources :
     


    [Bienvenue dans la poubelle des mondes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Bienvenue dans la poubelle des mondes]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : désobéissance civile  ; écologie  ; économie : industrie
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    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (femme, à visage de tête de mort, à quatre pattes devun un bébé, à la tête arrachée, lui tendant une fleur) ]

    texte :

    Bienvenue dans la poubelle des mondes

    Deux siècles de développement industriel auront réussi à tout gangrener : la Terre, l’eau, l’air, rien n’y échappe. Plus personne ne peut ignorer dans quelle poubelle des mondes nous sommes contraints de vivre : fuite radioactive au Tricastin, PCB dans le Rhône, lait à la dioxine en Bretagne et ailleurs… « Accidents » industriels ? C’est plutôt la routine du désastre qui suit son cours.

    Les États, les industriels, les experts et contre-experts sont donc obligés de reconnaître que la planète est à bout de souffle. Au nom de la soumission durable, ils célèbrent en collaboration avec les ONG, de grandes messes écologistes. Les appels à l’Union sacrée comme le Grenelle de l’environnement ne serviront cependant jamais qu’à canaliser les inquiétudes et à neutraliser les possibilités de refuser ce monde mortifère. « Citoyen » ! On t’ordonne de devenir « écoresponsable », de faire du vélo, de trier tes déchets… pour sauver la planète.

    Les enfants sont les premières cibles de ces injonctions et prescriptions. Ce sont eux qui doivent faire la leçon à leurs parents et exiger le respect des consignes. Petit flic bio en culotte courte deviendra grand pourvu que MonsantoTM lui prête vie.

    Les « mesures pour sauver la planète » ne remettent rien d’essentiel en cause : les éoliennes comme pis-allers technologiques et « alternatifs », les pastilles vertes comme mesures fiscales, le traçage des bestiaux comme la multiplication des obsessions hygiénistes et sanitaires, le développement des biocarburants comme l’essor d’une industrie « écologique », les ampoules basse consommation comme les appels obsessionnels au rationnement… Tout cela est utilisé pour faire accepter comme des impératifs absolus, les efforts et sacrifices indispensables à la survie de ce monde tel qu’il est. D’un monde de la production forcenée où tout et tous ne sont que des marchandises. D’un monde où grosso modo ce seront toujours les mêmes en haut et les autres en bas. D’un monde toujours plus quadrillé où toute mesure étatique n’est jamais qu’une coercition de plus, et gare à la matraque qui vient redresser ceux qui « désécobéissent » !

    Refusons la mise aux normes des gestionnaires et bénéficiaires du désastre annoncé : refusons l’embrigadement consenti, le rationnement volontaire ; refusons la domestication équitable et l’écologisme de caserne.

    Parce qu’il n’y a pas de liberté dans les décombres industriels, parce que manger un yaourt bio dans une décharge mondialisée n’est pas la liberté, parce que la liberté commence par le sabotage de ce monde qui nous détruit.


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Bienvenue-dans-la-poubelle-des « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes en 2008 » (1er janvier 2009).

    Pour écouter une version audio de l’affiche, cliquez ici pour accéder au n° 16 de Basse Intensité.



    [Crachez ici, c’est pour nos fichiers : quelques bonnes raisons de refuser le fichage ADN]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Crachez ici, c’est pour nos fichiers : quelques bonnes raisons de refuser le fichage ADN]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , jaune ) ; 45 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; désobéissance civile
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    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (long) ; fond jaune (titres en défonce, bordés de noir) ; photos (policier et laborantin) ]

    texte :

    Crachez ici, c’est pour nos fichiers

    Si le code pénal prévoit de punir le refus de prise d’ADN (théoriquement jusqu’à un an ferme et 15 000 euros d’amende), les peines doivent être proportionnelles au délit principal. En pratique, le refus n’est pas systématiquement poursuivi.

    Le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), qui compte déjà 7000 000 échantillons d’ADN, se remplit à une cadence industrielle. À présent, les flics mettent la pression pour prélever la salive lors des gardes à vue, sous n’importe quel prétexte. Refusons ce fichage !

    Parce qu’en accumulant ces données, l’État prétend pister l’ensemble de nos faits et gestes et fournir à travers « l’analyse par l’ADN » la preuve judiciaire que les experts, les médias, la justice présentent comme indiscutable.

    Parce qu’ils utilisent cette arme pour nous foutre la trouille et nous faire tenir tranquilles, et parce que nous n’avons pas l’intention de subir cela sans broncher.

    Parce que ce fichier supplémentaire et le contrôle toujours plus systématique permet à la fois de cibler telle ou telle catégorie à « risques », et de gérer les populations selon les intérêts économiques, sanitaires, migratoires des possédants et de l’État.

    Parce que refuser ce fichage, c’est aussi rejeter la logique de ce monde, où la génétique, comme les autres sciences, nous réduit à des objets de manipulations et de statistiques, et pour lesquelles la planète entière devient champ d’expérimentation.

    Parce que le pouvoir prétend résoudre les problèmes, alors qu’il en crée de nouveaux, comme l’aggravation des famines et des maladies par les OGM. Tout en favorisant, au nom de notre sécurité et toujours pour « notre bien », l’ouverture de nouveaux marchés lucratifs.

    Parce qu’il affirme nous protéger, quand il nous contraint à survivre dans des milieux mortifères sous contrôle médical et policier.

    Quelques bonnes raisons de refuser le fichage ADN


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Quelques-bonnes-raisons-de-refuser « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes » (24 janvier 2009). Elle est annoncée aussi paris sur A-Infos, le 18 décembre 2008, dans Mauvaises intentions n° 2 (janv. 2009).
    Existe une version proche, de 2010 ?.


    [ca  2010]
    Affiche liée


    [Crachez ici, c’est pour nos fichiers : quelques bonnes raisons de refuser le fichage ADN]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Crachez ici, c’est pour nos fichiers : quelques bonnes raisons de refuser le fichage ADN]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , jaune ) ; 47 × 66 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : collection particulière
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; désobéissance civile
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (long) ; fond jaune (titres en défonce, bordés de noir) ; photos (policier et laborantin) ]

    texte :

    Crachez ici, c’est pour nos fichiers

    Si le code pénal prévoit de punir le refus de prise d’ADN (théoriquement jusqu’à un an ferme et 15 000 euros d’amende), les peines doivent être proportionnelles au délit principal. En pratique, le refus n’est pas systématiquement poursuivi.

    Le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), qui compte déjà 7000 000 échantillons d’ADN, se remplit à une cadence industrielle. À présent, les flics mettent la pression pour prélever la salive lors des gardes à vue, sous n’importe quel prétexte. Refusons ce fichage !

    — Parce qu’en accumulant ces données, l’État prétend pister l’ensemble de nos faits et gestes et fournir à travers « l’analyse par l’ADN » la preuve judiciaire que les experts, les médias, la justice présentent comme indiscutable.

    — Parce qu’ils utilisent cette arme pour nous foutre la trouille et nous faire tenir tranquilles, et parce que nous n’avons pas l’intention de subir cela sans broncher.

    — Parce que ce fichier supplémentaire et le contrôle toujours plus systématique permet à la fois de cibler telle ou telle catégorie à « risques », et de gérer les populations selon les intérêts économiques, sanitaires, migratoires des possédants et de l’État.

    — Parce que refuser ce fichage, c’est aussi rejeter la logique de ce monde, où la génétique, comme les autres sciences, nous réduit à des objets de manipulations et de statistiques, et pour lesquelles la planète entière devient champ d’expérimentation.

    — Parce que le pouvoir prétend résoudre les problèmes, alors qu’il en crée de nouveaux, comme l’aggravation des famines et des maladies par les OGM. Tout en favorisant, au nom de notre sécurité et toujours pour « notre bien », l’ouverture de nouveaux marchés lucratifs.

    — Parce qu’il affirme nous protéger, quand il nous contraint à survivre dans des milieux mortifères sous contrôle médical et policier.

    Quelques bonnes raisons de refuser le fichage ADN


    sources :

    Existe une version proche, en 2008-2009.


    2008
    Affiche liée


    [Le travail]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le travail]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : désobéissance civile  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (portrait d’homme avec chapeau) ]

    texte :

    Le travail

    Le travail est avant tout un compromis que nous acceptons pour pouvoir survivre financièrement. Parce que nous n’avons jamais choisi le fonctionnement de ce monde, et parce que nous avons été élevés avec le message qu’il nous fallait ou marcher ou crever.

    Le travail nous vole notre temps et notre énergie ! Il essaye de déterminer une partie hallucinante de nos occupations et sollicite en permanence nos corps et nos esprits.

    Le travail tend de plus en plus à se confondre avec notre identité. Lorsqu’on nous demande qui nous sommes, on veut en fait savoir ce qu’est notre boulot. Parce qu’en dehors du travail, il ne reste plus grand chose.
    Notre statut social est aussi jaugé à la hauteur de notre travail. La société nous fait bien sentir que nous ne valons rien tant que nous ne travaillons pas, et que nous ferions mieux de rentrer dans le rang au plus vite, comme tout le monde.

    Le travail s’efforce continuellement à semer la confusion en nous faisant croire que les intérêts des patrons sont aussi nos propres intérêts ; que nous faisons partie prenante de l’entreprise, que nous devons nous réjouir quand les affaires vont bien (et que l’entreprise fait beaucoup de bénéfices), et que nous devons fournir des efforts supplémentaires quand ça va moins bien.

    Le travail nous considérera pourtant toujours comme de la matière jetable. Lorsque les chiffres le demandent on nous jette à la poubelle et nous pouvons alors à nouveau mettre notre dignité de côté pour nous vendre à quelqu’un d’autre.

    Le travail est cette chose pour laquelle nous restons à transpirer dans les salles d’attente d’Actiris ou dans les salles d’auditions de l’ONEM. Comme une armée de réserve, nous devons toujours nous montrer prêts à aller au casse-pipe de l’offre et de la demande. Et si nous ne le faisons pas, la menace financière revient vers nous au galop.

    Le travail est cette chose sur laquelle les travailleurs crachent quand ils sabotent les machines pour pouvoir rester un jour à la maison.

    Le travail est ce que les chômeurs essayent d’éviter par tous les moyens imaginables, que ce soit à l’aide de fausses sollicitations ou d’ingénieux mensonges.

    Le travail est cette chose que les braqueurs rejettent quand ils vont chercher l’argent là où il est. Chez les banquiers ou les bijoutiers, chez ceux qui s’enrichissent sur le dos des autres.

    Le travail est ce à quoi ils essayent, encore et encore, de nous contraindre. En tant que soldats à la rescousse de la sainte économie et de son déclin. Une économie de produits et services qui ne nous intéresse peut-être pas, mais qui nous fait quand même un odieux chantage et qui essaye de nous faire plier tous autant que nous sommes.

    Refusons ce chantage. Fraudons, volons et sabotons ! Foutons en l’air l’économie et changeons le monde… Pour qu’à travers notre résistance nous puissions redécouvrir ce que respirer librement veut dire.


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-de-Belgique-contre-le (23 avril 2010).