travail, emploi

 

 

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146 affiches :

 
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    [Contre l’assaut patronal]

    notice :
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    [
    Contre l’assaut patronal]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Confédération générale du travail

    Contre l’assaut patronal

    Aux travailleurs

    La croissance du mouvement syndical, au cours de ces dernières années, devait provoquer, de la part du patronat, une résistance désespérée. Résistance qui se manifeste — depuis quelques mois, — par une campagne contre les améliorations acquises par la classe ouvrière.

    C’est contre le Repos Hebdomadaire, contre la limitation à dis heures de la journée de travail, — contre le libre choix du médecin par les accidentés du travail, que sont dirigées, plus spécialement, les manœuvres patronales.

    Se moquant de la loi sur le Repos Hebdomadaire, les patrons ont, en grande majorité, refusé le repos à leur personnel. Ceux d’entre eux qui n’ont pas violé la loi n’ont obéi qu’à la pression des organisations syndicales. Aussi, aujourd’hui, grâce aux complicités intéressées d’une presse quotidienne, le patronat s’efforce d’enlever aux travailleurs les dernières garanties contenues dans la réforme du repos Hebdomadaire.

    D’un autre côté, sous l’hypocrite prétexte d’une crise de l’apprentissage, une campagne est menée en vue de faire disparaître l’obligation qui limite la durée du travail à dix heures, pour les ateliers mixtes. Et cependant, combien dérisoire est cette limitation ! Les patrons ayant recours à de nombreux subterfuges, — que tolèrent complaisamment les pouvoirs publics. Ici encore peut s’observer que cette limitation du temps du travail n’a été effective que par l’effort des syndicats.

    Quant au libre choix des médecins par les accidentés du travail, — libre choix qu’il ne devrait pas être possible de mettre en question ! — et que la classe ouvrière a réclamé pendant plus de vingt ans avant son obtention, la rapacité patronale veut la supprimer. Cette suppression entraînerait la disparition d’une garantie essentielle pour le blessé ; celui-ci serait alors mis dans un tel état d’infériorité qu’il serait la proie facile des médecins agissant sous l’ordre des Compagnies d’assurances. La campagne qui se poursuit dans ce but — tant dans la presse qu’au parlement — grâce aux millions des Compagnies d’assurances et des « Syndicats de garantie », ne doit pas triompher ! Le libre choix ne doit pas être supprimé ! Sa disparition remettrait entre les mains des morticoles sans conscience les travailleurs victimes d’accidents.

    Cette triple tentative de retour en arrière tend à enlever à la classe ouvrière quelques-unes des faibles garanties qu’elle a conquises au prix de durs efforts.

    Cette tentative constitue de la part du patronat une offensive à laquelle il nous faut répondre, — non par la défensive pure et simple, mais par une offensive plus vigoureuse.

    Travailleurs !

    Il nous faut immédiatement faire front aux manœuvres patronales, pour conserver les améliorations acquises et lutter pour en conquérir de nouvelles !

    Il nous faut songer à remédier à l’intense chômage dont pâtissent de nombreux travailleurs et, pour cela, poursuivre activement la réduction du temps de travail !

    Il nous faut, le Premier Mai approchant, — forts de l’élan que nous aura donné ce premier choc, — redoubler de vigueur et d’activité pour nos revendications !

    Il nous faut réduite le temps de travail !

    Il nous faut rendre absolument effectif le repos hebdomadaire !

    Il faut nous acheminer vers la conquête des huit heures !

    […]


    sources :

    Exemple d’une affiche [1906, 1907 ou 1908 ?], parmi d’autres, adressée aux Bourses du travail par la CGT sur la triple question du repos hebdomadaire (Le R.H.) [1], voté en 1906, de la journée de 10 heures (loi de 1900) et des accidents de travail (loi du 9 avril 1898, modifiée en 1900) (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1906-1908, présentés au XVIe congrès corporatif, Xe de la CGT, tenu à Marseille, du 5 au 10 octobre 1908, p. 12-15).

    Dans la lignée des meetings eurent notamment eurent lieu les 28 et 29 avril 1908 dans les Bourses du travail de : Amiens, Lille, Tours, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Lyon, Saint-Étienne, Besançon, Nancy, Limoges.

    Notes

    [1Voir aussi : « Le 20 janvier ».



    [La Semaine anglaise]

    notice :
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    [
    La Semaine anglaise] / Perrette. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (ouvrière vue sur 3 scènes idéalisées de vie : « À l’atelier » / « Le samedi après-midi » / « Le dimanche en famille ») par Perrette ]

    texte :

    Confédération générale du travail

    La Semaine anglaise

    À l’atelier

    Le samedi après-midi

    Le dimanche en famille

    […]


    sources :

    Affiche d’une série de deux (illustrées par Poncet [1] et Perrette), tirés à 5.000 exemplaires, parallèlement à une brochure fédérale tirés à 30.000 exemplaires pour une campagne sur « La diminution des heures de travail, la conquête de la Semaine anglaise », citée dans Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1910-1912, présentés au XVIIIe congrès corporatif (XIIe de la CGT), tenu au Havre, du 16 au 21 septembre 1912, p. 22-29).

    Notes

    [1Voir : « Réduisons nos heures de travail » pour l’autre affiche.



    [Réduisons nos heures de travail]

    notice :
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    [
    Réduisons nos heures de travail] / Paul Poncet. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    • Presse citée  :
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    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (ouvrier aux longues journées allant au café vs ouvrier aux journées plus courtes à la vie familaile) par Poncet ]

    texte :

    Confédération générale du travail

    Réduisons nos heures de travail

    […]


    sources :

    Affiche d’une série de deux (illustrées par Poncet et Perrettet [1] ), tirés à 5.000 exemplaires, parallèlement à une brochure fédérale tirés à 30.000 exemplaires pour une campagne sur « La diminution des heures de travail, la conquête de la Semaine anglaise », citée dans Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1910-1912, présentés au XVIIIe congrès corporatif (XIIe de la CGT), tenu au Havre, du 16 au 21 septembre 1912, p. 22-29).

    Notes

    [1Voir : « La Semaine anglaise » pour l’autre affiche.



    [La rationalisation ?]

    notice :
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    [
    La rationalisation ?]. — Lyon : Groupe des causeries populaires (Lyon), (Imprimerie ouvrière (Montceau)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 62 × 85 cm.

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    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Fourcade, Henri (1889-1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Groupe des causeries populaires de Lyon
    171, rue Duguesclin

    La rationalisation ?

    Chez les techniciens, dans les organisations sociales, dans les partis, les diverses CGT, les gouvernements, il est discuté de cette question.

    Qu’est-ce que la rationalisation ? Un moyen de régression de notre époque contre l’émancipation, l’évolution des hommes.

    Aussi nous vous convions à assister à la

    Grande conférence publique et éducative

    par Henri Fourcade, militant syndicaliste

    vendredi 12 avril 1929, à 20 h 30, Salle des fêtes de la mairie du 3e arrondissement, rue Duguesclin

    Il sera démontré que la rationalisation nous conduit vers « l’homme machine »

    La contradiction courtoise est largement admise.

    Participation aux frais : 1 franc.

    [marque syndicale] Montceau. — Imp. Ouvrière, rue des Oiseaux — Tél. 228


    sources :
     






    [Abolition du travail, abolition du travail ??!]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Abolition du travail, abolition du travail ??!]. — Paris : La (ca1977) Guerre sociale : des Prolétaires contre le travail, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : vert , violet , papier rose ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Ravachol (1859-1892)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; contient un encadré avec une citation de la « Chanson du Guillotiné » (Si tu veux être heureux...) ]

    texte :

    Abolition du travail, abolition du travail ??!

    Le travail salarié devient la seule forme d’activité productive que le capital laisse aux hommes. Il faut des années de dressage pour qu’ils acceptent de perdre le tiers de leur temps en travaillant et de gâcher les deux autres tiers pour se remettre de leur travail.

    Les idéologues affirment que le travail est nécessaire parce qu’ils assimilent production de marchandises et richesse sociale. Être riche ne veut plus dire mener une vie passionnante mais être possesseur de quantités de biens. Voilà bien l’expression de l’imbécillité bourgeoise ! La société actuelle condamne le prolétaire à s’abrutir dans l’espoir que de là sortira la joie de vivre.

    Le temps perdu à travailler, les désirs non réalisés, sont échangés contre le salaire. Cette récompense qu’obtient le travailleur pour sa participation à la production de marchandises ne permet de se procurer que des marchandises. Elle ne donne droit qu’à ce qui s’achète, elle est incapable de rendre notre vie passionnante. Ce à quoi on renonce dans le travail ne nous est jamais rendu. La misère de la consommation répond à la misère du travail. Toute activité « libre » revêt un caractère inhumain : ainsi boire tourne à l’alcoolisme, se reposer c’est s’abrutir, et apprendre consommer l’idéologie ; tous les penchants physiques et intellectuels sont détournés en manies : le goût du jeu se transforme en hystérie de supporters ou en aliénation chevaline, la pêche et la chasse ne sont plus des ersatz d’activités aventureuses, le bricolage n’est que la reproduction du travail parcellisé.

    Si nous sommes obligés de travailler, la cause n’en est pas naturelle, elle est sociale. Travail et société de classe vont de pair. Le maître veut voir l’esclave produire parce que seul ce qui est produit est appropriable. Le plaisir que l’on trouve dans une activité ne peut être stocké, accumulé, traduit en argent par le capitaliste, alors il s’en fout. Lorsque nous travaillons, nous sommes entièrement soumis à une autonomie extérieure. Notre existence n’a plus de sens en elle-même ; sa raison d’être, c’est la production de marchandises.

    VI
    Si tu veux être heureux, nom de dieu ! (bis)
    Pends ton propriétaire,
    Coup’ les curés en deux,
    Nom de dieu !
    Fouts les églis’ par terre,
    Sang-dieu !
    Et l’bon dieu dans la merde,
    Nom de dieu !
    Et l’bon dieu dans la merde !
     
    Chant de guillotine de Ravachol
    Gouale à Montbrison le matin de son exécution

    En revendiquant l’abolition du travail salarié, nous ne faisons qu’exprimer un mouvement qui s’ébauche déjà pratiquement sous nos yeux, dans telle grève sauvage ou dans telle émeute, lorsque les OS américains désorganisent les chaînes et que les ouvriers polonais pillent les magasins d’État, lorsque l’effort est justifié par la raison, lorsque les salariés désobéissent aux momies qui les gouvernent. Alors le bavardage cède le pas à la parole, parce que les hommes recommencent à avoir des choses à se dire et des expériences à se communiquer…

    Ce mouvement n’est pas le fruit du hasard ou d’une étonnante coïncidence historique. C’est le développement même des forces productives, mettant le dépassement du travail ) l’ordre du jour, qui sape les valeurs traditionnelles et en premier lieu le goût du sacrifice et de l’effort aliéné. Les possibilités historiques, emprisonnées sous la forme marchande, préparent le terrain de la dernière révolution : elle résultera de la lutte internationale des prolétaires contre le salariat et ses défenseurs.

    texte tiré de La Guerre sociale n° 1

    des prolétaires contre le travail


    sources :

    Texte tiré de La Guerre sociale n° 1.




    [Le Contre-journal, n° 14]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Contre-journal, n° 14]. — Toulouse : le Contre-journal, (Imprimerie 34__ (Toulouse : 1973-2014)). — 1 affiche (sérigr. ) : n. et b. ; 99 × 65 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
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    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Contre-journal, le (Toulouse)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ Journal mural avec texte et dessins ]

    texte :

    Le Contre-Journal n° 14

    Tous les mois, sur les murs de votre quartier

    Travaille !

    […]

    Toute la vie donner sont temps, ses forces pour un boulot stupide et obligatoire que l’on choisi pour nous. Jamais de repos. Jamais de trêve tant qu’il reste un peu de vie. Il faut la donner…

    […]

    jusqu’à en crever

    Foix : un peintre [projeté] par une décharge de 60 000 volts fait une chute mortelle de 8 mètres

    Metodecor : un ouvrier tombé dans une cuve, meurt brulé

    Toulouse : un manœuvre travaillant à la construction d’un pont fait une chute mortelle dans la Garonne. Un ouvrier tué par la flèche d’une grue qui n’avait pas été arrimée

    Saint-Gaudens : trois ouvriers tombent d’un échafaudage

    Le 27 septembre, à 13 h 45, P. Antunez, père de 7 enfants tué par le train alors qu’il travaillait sur un chantier de l’entreprise Mortera

    1200 accidents du travail dans notre région que l’on cache ou dont on parle très peu. Si on en parle, c’est pour accuser le mort ou l’accidenté
    — La télévision prétend que c’est l’alcool qui est responsable
    — L’inspecteur du travail parle d’imprudence ou de fatalité
    — Les flics cherchent le suicide

    Jamais le patron n’est inquiété, il ne risque rien, même financièrement

    Il peut continuer à faire des économies sur les mesures de sécurité et à jouer avec la peau des travailleurs.

    ils sauront t’enterrer

    [personnages (patrons) devant une tombe :]
    « Monsieur, si vous saviez la sécurité ça coute cher à l’État et puis il y a des imprudents. C’est triste mais on n’y peut rien »
    « Il a peut-être cherché à se suicider. Encore un ouvrier qui buvait »
    « C’est la fatalité »
    « Je me demande comment il a fait son compte »
    « Avec ça, on a perdu l’après-midi sur le chantier ! »
    « Un ouvrier, c’est comme une machine, ça se remplace »
    « Pour que l’entreprise tourne bien, il faut bien sacrifier quelques ouvriers que voulez-vous ! »
    « Y’a pas que chez moi, il y a aussi des morts sur les routes. »

    Les assassinés du travail seront vengés…


    sources :
     





    [Le Dos au mur, journal mural, numéro 1, décembre 1976]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Dos au mur, journal mural, numéro 1, décembre 1976]. — Genève : Noir éditions, . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (une  : brun ) ; 44 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : presse  ; travail, emploi  ; vie_ quotidienne
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Dos_au mur_, le
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte tapuscrit ]

    texte :

    Le Dos au mur

    journal mural — numéro 1 — décembre 1976

    Dire la vie courante, la parler couramment, c’est la vivre. Ce n’est pas simple : la confusion généralisée, celle dans laquelle on trempe quotidiennement, nous en empêche. Cette organisation du quotidien, ,fui en majeure partie nous est imposée, s’étend à fatiguer notre vie.

    Plus que le travail c’est le quotidien, organisé en taches séparées, distinctes, confusément amalgamées dans la journée, qui nous épuise. C’est la voiture, le supermarché, le journal, la télé, la famille, la bouffe pré-mâchée.

    On ne se retrouve dans rien, on consomme de tout. Le travail se consomme comme des petits pois : seule la marque change, nous pas. Un étrange glissement s’est opéré : le travail a pris notre place et noue, nous ne sommes plus qu’un engrenage de la machine sociale.

    Aujourd’hui on tente, par la diminution du nombre d’heures de travail, de revaloriser notre boulot. Mais c’est trop tard. Nous ne sommes plus. On a déjà donné. On a tout donné. Notre force de travail, y a cent ans qu’on nous l’a volée. Notre vie, y a cinquante ans qu’on l’a rachetée sous forme de gadgets. Ça nous aide à survivre.

    Alors, le travail, on s’en fout pas mal. Faut simplement tuer le temps au boulot. Faut savoir s’économiser si on veut pas crever jeune. Mais quarante heures à donner à cette racaille, c’est déjà trop.

    C’est davantage savoir ce qu’on fait de notre temps qui importe. 4 à 5 heures de moins au boulot pour 4 à 5 heures de plus à la télé. On perd encore au change. La bagarre est ailleurs. C’est notre vie qu’on veut, c’est pas l’aménagement de notre survie.

    La gauche, les syndicats, le patronat, les bourgeois, la droite sont identiques pour nous. Ils veulent posséder notre vie. Ils sont unanimes dans un discours confus, imprécis et mensonger. Il y a toujours une catastrophe qui va nous tomber sur le coin de la gueule si on ne fait pas ci, si on ne fait pas ça, qu’ils disent. On leur fait plaisir, et la catastrophe se produit quand même. Ils nous ont tout piqué, en échange on peut jouer avec leur Marchandise.

    Les 40 heures, la droite est plutôt contre, la gauche plutôt pour, mais c’est pas clair. Car les 40 heures, ça pourrait être une mesure de relance économique (diminution du chômage, amélioration de la productivité, baisse de l’indice du coût de la vie comme en 1920-1922 augmentation de la consommation, enfin relance de la production).

    Mais les politiciens ont ceci de commun (qu’ils soient de gauche ou de droite) : leur bêtise et leur manque d’audace.

    La décadence de la bourgeoisie ne vaut que par le spectacle qu’elle nous donne.


    sources :
     


    [Le Dos au mur, journal mural, numéro 2, décembre 1976]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Dos au mur, journal mural, numéro 2, décembre 1976]. — Genève : Noir éditions, . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (une  : brun ) ; 44 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : chanson  ; presse  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Dos_au mur_, le
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte tapuscrit ; filigrane (bateau de Robur le Conquérant) ]

    texte :

    Le Dos au mur

    journal mural — numéro 2 — décembre 1976

    La vie s’écoule, la vie s’enfuit,
    Les jours défilent au pas de l’ennui
    Parti des rouges, parti des gris,
    Nos révolutions sont trahies.
     
    Le travail tue, le travail paie,
    Le temps s’achève au supermarché,
    Le temps payé ne revient plus,
    La jeunesse meurt de temps perdu.
     
    Les yeux fait pour l’amour d’aimer
    Sont le reflet d’un monde d’objets
    Sans rêve et sans réalité,
    Aux images nous sommes condamnés.
     
    Les fusillés, les affamés,
    Viennet vers nous du foud du passé
    Rien n’a changé, mais tout commence,
    Et va mûrir dans la violence.
     
    Brûlez, repaires de curés,
    Nids de marchands, de policiers !
    Au vent qui sème la tempête
    Se récoltent les jours de fête.
     
    Les fusils sur nous dirigés
    Contre les chefs vont se retourner.
    Plus de dirigeants, plus d’État,
    Pour profiter de nos combats.

    sources :
     



    [Did you ever want to kill your boss ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Did you ever want to kill your boss ?]. — [S.l.] : Workers against work, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 56 × 33 cm.

    • Affiches par pays  : États-Unis
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ bande dessinée détournée ]

    texte :

    Did you ever want to kill your boss ?

    1
    — Well, you’re not the only one
    — Work stinks

    2
    The things we give up in order to work are never returned

    3
    — When w fuck-up on the job+steal from our boss, we begin to realize our own power
    — Their collective action was the beginning of my end

    4
    — For a world without money or bosses of any kind…
    — Screw your boss, he’s screwing you !!


    sources :
     



    [Mort aux chefs]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Mort aux chefs]. — Vitry-sur-Seine : le Frondeur, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 58 × 44 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : lutte des classes  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte long, dactylographié ]

    texte :

    Mort aux chefs

    Le chef a tort

    Le chef a toujours tort, c’est une crapule.

    Même s’il a raison, il a encore tort, car le tort du chef est qu’il soit chef. Son rôle et sa position sociale font qu’il ne peut avoir que tort dans ses décisions, tort dans sa réalité, tort dans sa raison d’existence, tort dans sa vie. Donc les articles 1 et 2 s’appliquent inévitablement.

    Le chef ne boit pas, il nous pompe l’air et nous suce le sang.

    Le chef ne mange pas, il nous bouffe notre vie, notre temps, notre espace, avec sa misérable parcelle de pouvoir sur les hommes et sur les têtes. Pouvoir qu’il croit ridiculement immuable.

    Le chef se repose sur nous. Son rôle n’est pas de travailler lui-même, mais avant tout de faire travailler les autres. Et cet ustensile est encore satisfait de son rôle de clébard.

    Le chef n’est jamais en retard, il est retenu. Qu’importe ! il n’est et ne sera jamais à l’heure. Quoi qu’il fasse, seule l’heure de sa disparition approche, sans aucune retenue et avec aucun retard. Nous saurons être à l’heure quand il le faudra.

    Le chef "n’existe pas", seule la pesante réalité du travail existe ! Il n’est là que pour faire respecter cette réalité. Il faudra bien commencer à s’en prendre au travail lui-même.

    L’idée qu’il y a de bons et de mauvais chefs est une de ces conneries qu’il faut foutre aux poubelles. Il n’y a que "des" chefs. Il faut démasquer cette pseudo-sympathie derrière laquelle se cache le chef.

    Le chef n’a pas d’idées, amusante évidence ! Lui qui croit penser ce qu’il dit, il le vomit. Sa tête n’est qu’une image, sa bouche, la chambre d’échos de mille et un pets. Pets hiérarchiques, hiérarchisés, supérieurs, pets frénétiques et incontrôlés ; il a la parole, elle ne lui appartient pas. On rentre dans le bureau du chef avec les idées du chef, on en ressort avec ses idées personnelles. On n’a vu personne, sinon un presse-papier, un presse-temps, un presse-sang.

    Le chef n’a aucune relation humaine. Bien sûr, ce misérable s’imagine qu’il peut faire travailler plus encore et reproduire, justifier et perpétuer son rôle avec son charme personnel. Et quand il essaie lamentablement d’être autre chose que la chose qu’il est, il ne trouve rien d’autre que sa plus basse vulgarité ; il ne cherche qu’une bête à baiser.

    Plus on critique le chef, plus il se dégonfle comme une vieille baudruche et une vieille trique en papier. Plus apparait derrière le chef la vieille crapule lamentable, sans intelligence, sans humanité.

    Ne dites plus "Monsieur le chef", mais dites "Crève salope".

    Le chef est un emmerdeur. Il n’est en fait qu’un triste pion. Ses règles de jeux sont à détruire. Pour quelques chefs à perdre, nous avons un monde à gagner.

    L’humanité ne sera heureuse que le jour où le dernier capitaliste aura été étranglé avec les tripes du dernier chef

    les riches moins riches, les pauvres moins pauvres, c’est pour quand ?

    [tampon :] Le Frondeur - BP 105 - 94400 Vitry


    sources :

    On retrouve ce texte, avec la même mise en page ici : « Mort aux chefs ; les riches moins riches, les pauvres moins pauvres, c’est pour quand ? ».




    [CNT CCT contra el Acuerdo Nacional de Empleo]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    CNT CCT contra el Acuerdo Nacional de Empleo]. — Barcelona Barcelone : CCT_ (Confederació catalana del treball) : CNT_ renovada/congreso Valencia, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : syndicalisme  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ photos, texte ]

    texte :

    CNT [CCT]

    contra el Acuerdo Nacional de Empleo

    Contra el paro : 35 horas, jubilación 55 años, no a las horas extras y no y o al pluriempleo

    ANE mas paro :
    Acción directa y autogestión
    Superación de los topes salariales
    ¡No ! a la intervención del Estado y la burocracia sindical
    Demos un contenido antifascista a nuestras luchas
    Por la solidaridad entre los trabajadores

    CNT para lucha contra los pactos
    ¡¡organízate !!

    Aragón : Zaragoza
    Juana de Ibarburo, 1, pral. B
    Tel. 41 06 43

    Asturias : Gijón
    C/. Luanco, 1-1.° C - Tel. 34 34 56

    Canarias :
    Sta. Cruz de Tenerife,
    C/. Progreso, 45 - Tel. 28 29 59

    Cantabria : Santander
    C/. Peña Redonda, 15
    Tel. 23 74 76

    Cataluña : Barcelona
    C/. Diputación, 338 - Tel. [XXXXXX] 318 62 95

    Andalucía : Sevilla
    C/. Luis Montoto - Tel 25 11 63

    Castilla : Madrid
    C/. Sta. Isabel, 22 - Tel 227 44 97

    País Valencià : Valencia :
    Pasaje de la Sangre, 5-2.°
    Tel. 321 67 35

    Euskadi : Pamplona
    C/. Prol. monasterio de la Oliva, 5
    Of. 5.°

    Galicia : Vigo
    Av. José Antonio, 91, local 6
    Tel 41 36 05

    [Confederación catalana del trabajo]


    sources :

    Affiche CNT en N&B, surchargée en rouge avec le texte : « CCT » et « Confederación catalana del trabajo ».






    [Assemblea dei cavatori di Gragnana]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Assemblea dei cavatori di Gragnana]. — Carrara Carrare : Assemblea dei cavatori di Gragnana, (Tipolitografica, stampa la Coop (Carrara)). — 1 affiche (impr. photoméc. ) : n. et b. ; 85 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)
    • Liste des thèmes  : contestation  ; luttes ouvrières  ; santé  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : protesta
    notes :
    descriptif :


    testo

    texte :

    assemblea dei cavatori di Gragnana

    i lavoratori delle cave,
    preso atto che il servizio di assistenza infermieri alle cave è delimitato da un orario di lavoro inferiore all’orario dei cavatori ;

    sottolineato che in tal modo oltre l’orario di servizio degli infermieri i cavatori non hanno nessuna tutela e sicurezza di assistenza durante il normale orario di lavoro ;

    richiamano l’USL ad adeguare il servizio di assistenza all’effettiva presenza alle cave dei lavoratori e a ripristinare il servizio festivo all’ambulatorio di Campocecina.

    Affermano la necessità di una maggiore specializzazione del personale infermieristico e la presenza vicino ai luoghi di lavoro di medici in grado di intervenire in ogni caso.

    Avvertono che non essendo accolte subito le presenti richieste si passerà a forme più decise di protesta.

    L’Assemblea dei cavatori di Gragnana
    del 9/2/’82 presso la Lega dei Cavatori

    […]


    sources :
     





    [Fatigue, surmenage, nervosité. Un nouvel optimisme à la portée de tous. Robotamine, contre le cancer du travail]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fatigue, surmenage, nervosité. Un nouvel optimisme à la portée de tous. Robotamine, contre le cancer du travail]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : vert , papier blanc ) ; 83 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : situationnisme  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (image d’une femme fatiguée avec un tourbillon sur le visage)

    calendrier (annoté de références politiques : « naissance du dictateur Lénine », « 1945, Massacre de Sétif », …)

    texte :

    Fatigue, surmenage, nervosité.

    Un nouvel optimisme à la portée de tous.
    Robotamine®
    contre le cancer du travail

    Beaucoup sentent confusément que nous vivons la fin d’un monde. Vous-même le ressentez mieux que personne. Même si vous éprouvez souvent de la peine à identifier le véritable ennemi.

    Les scientifiques du Département de Modernité de l’Institut de Recherches sur les Comportements Sociaux (The Research Instituts on Social Behaviorism) de San Quentin, en Californie, sont récemment parvenus à des conclusions concernant les effets directs et indirects du travail moderne sur l’organisme humain — lesquels provoqueraient notamment la généralisation du cancer — révélant ainsi à la société actuelle ses dramatiques raisons de continuer à exister.

    Heureusement. les Services de Prophylaxie et de Thérapeutique voient enfin l’aboutissement de leurs efforts les expériences poursuivies depuis plusieurs années en laboratoires permettent désormais, en France même, d’offrir au public qui travaille un médicament préventif dont l’efficacité a été testée avec un succès confirmé aux États-Unis : les pastilles Robotamine.

    De composition très élaborée, les pastilles Robotamine se présentent aussi bien sous forme de gomme à mâcher (plus spécialement destinée aux jeunes) que sous forme de comprimés classiques, que l’on peut se procurer sans ordonnance. Essayez dès aujourd’hui Robotamine pour pouvoir continuer à dire sans honte : « Je travaille ».

    VENTE EN PHARMACIE.

    Robotamine, un nouveau produit, fabriqué sous licence Hermann-Laroche (Suisse), distribué par la SARL La Survie Française.

    [calandrier]


    sources :

    Impression en page centrale d’un journal situationniste ?






    [Manifestapena Bilbon]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Manifestapena Bilbon]. — Bilbao (Bilbo) Bilbao : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 69 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (convocation) ; dessin (groupe de gens sortant d’une espèce de croix noire sur fond rouge) ]

    texte :

    Manifestapena Bilbon

    ★ Contra el « Estatuto del Trabajador » de UCD.
    ★ Por una revisión salarial justa.
    ★ Contra los planes económicos del Gobierno.

    Día 20

    a las 8 h. en el Parque

    Convocan : LAP, SU, CSUT, SLMN, STTE-EILAS.
    Apoyan : Herri Batasuna (HASI, LAIA, ANV, ESB), LKI, PTE, EIA, EE.


    sources :
     





    [Contro la politica dei sacrifici]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contro la politica dei sacrifici]. — Carrara Carrare : Comitato lavoratori della sanità delle UUSSLL Fiorentine, (Tipolitografica, stampa la Coop (Carrara)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : rouge ) ; 60 × 84 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)
    • Liste des thèmes  : santé  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    testo

    texte :

    Contro la politica dei sacrifici - per il diritto alla salute

    assemblea cittadina

    dei lavoratori della sanità
    venerdì 18.12.87, ore 21, presso la Casa dello Studente - v.le G.B. Morgagni n. 51

    Nella sanità l’applicazione prossima della finanziaria ter 88-90 e la contemporanea proposta donat-cattin sanciscono un ulteriore peggioramento del diritto alla salute.

    Per l’utenza :
    — diminuzione dei posti letto
    — diminuzione dei minuti di assistenza
    — svuotamento dei servizi territoriali
    aumento del tikets

    Per i lavoratori :
    — blocco delle assicurazioni
    — trentasei ore a costo zero
    — copertura delle carenze di personale con aumento dei carichi di lavoro, pronta disponibilità, mobilità, ordini di servizio.

    Il tutto insieme alla regolamentazione del diritto di sciopero

    Contro il blocco delle assunzioni, contro lo straordinario, contro il taglio della spesa pubblica, contro la regolamentazione del diritto di sciopero.
    Per l’espansione dei servizi e la difesa del salario indiretto, per la difesa della salute

    [… impr. …]


    sources :
     





    [Las horas extras o la venta vergonzante de nuestro tiempo libre]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Las horas extras o la venta vergonzante de nuestro tiempo libre]. — Bilbao (Bilbo) Bilbao : CNT_ (España) ; [et al.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : luttes ouvrières  ; salariat  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; dessin (grand poisson mangeant petits, petits poissons mangeant grand) ]

    texte :

    Las horas extras

    (o la venta vergonzante de nuestro tiempo libre)

    De entre los muchos factores que contribuyen a potenciar el paro, verdadera lacra social de nuestros días, uno de los que más nos preocupan a quienes nos encontramos en esta desesperada situación, es el de las horas extras. Y ello porque en este factor intervienen quienes precisamente deberían sentirse más solidarios con los parados : los trabajadores en activo.

    Siempre se nos ha inculcado que mientras más bienes materiales poseamos mejor y más realizados nos encontraremos : entendemos que ’somos más". Se vive mucho para trabajar y trabajamos mucho para comprar, tener... Sirva esto como preámbulo para adentrarnos en el tema que nos ocupa.

    Pensamos que una buena definición de las horas extras es la de : la venta vergonzante de nuestro tiempo libre y que nosotros diríamos más bien, tiempo necesario para que cada persona siga siendo persona en todo su sentido y dimensión. Pues bien en este contexto vamos a intentar delimitar los aspectos fundamentales en que incide la realización de las horas extras, sin que con ello pretendamos agotar un tema que es susceptible de una mayor y necesaria ampliación y profundización.

    Repercusiones personales de las HORAS EXTRAORDINARIAS

    Para el trabajador que realiza horas extraordinarias, ’su trabajo’ llega a convertirse en el fundamento alrededor del cual gira toda su vida, el desgaste que supone centrar la mayor parte de su actividad diaria en el trabajo, le obliga a recuperarse arrancando tiempo a los necesarios momentos de ocio, que es también descanso (es necesario volver a reivindicar este concepto), de forma que el sujeto tiende a encerrarse en sí mismo con su preocupación fundamental ’su trabajo’, llegando a caer en un individualismo insolidario y en una creciente desconcientización del papel que está llamado a jugar en el conjunto del pueblo trabajador.

    En esta situación sólo le quedarán dos alternativas : autolimitarse o anularse por completo en su proyección personal familiar y social, o caer por la vía de su propia explotación -mejor sobreexplotación- en un inevitable estado de neurosis que fácil es adivinar-lo, repercutirá de igual forma en su convivencia y relaciones sociales.

    Repercusiones familiares

    Para el trabajador que se ve sumido en esta situación la familia pasa a un segundo plano, poco a poco se va inhibiendo de sus problemas, entendiéndo erróneamente que su papel es el de una máquina, productora de dinero y bienes de consumo, como si esto le justificase el desentenderse de cualquier otra preocupación familiar. De esta manera se anula, se autoexcluye como miembro activo en la convivencia, como elemento integrante y necesario de la familia en su sentido más amplio.

    Como consecuencia de lo anterior, se potencia la división del trabajo en el núcleo familiar (nos referimos evidentemente al caso típico del hombre que trabaja y hace horas extras), se reproducen de una forma corregida y aumentada, las ya tradicionales relaciones de opresión propias de la sociedad machista y la mujer queda relegada a ser ’el reposo del guerrero’. Un ’guerrero’ -eso si- exigente y caprichoso porque para eso ’se está dejando la piel en el trabajo’.

    El trato con los hijos queda reducido a una relación absolutamente superficial y coyuntural, que destruye la mútua confianza y es motivo de fricciones en la estructura familiar de imprevisibles consecuencias.

    Repercusiones socio-económicas y laborales.

    Este es, si cabe, el aspecto más importante y de mayores consecuencias. Las horas extras significan e implican una sumisión a la sobreexplotación de la sociedad capitalista. De una forma más o menos perceptible se produce una anulación de la conciencia de clase (como’ apuntábamos en el primer apartado) que repercute en una actitud conformista, conservadora y consecuentemente, en una inhibición de la lucha por mejorar las condiciones de vida de los trabajadores.

    Y entramos así, en el punto fundamental que tratamos de abordar en este escrito, las horas extras, representan una eliminación de puestos de trabajo lo que ya de por sí, indica el carácter insolidario de su realización. El trabajador que hace horas extras se convierte en un colaborador del sistema que empuja al paro y la miseria a otros trabajadores y a su vez se ve atenazado por el miedo que le Inspira el llegar a formar parte de ese ejército de parados, lo que le va undiendo cada vez más en el conformismo y la insolidaridad. Es como vemos, el viejo asunto, de la pescadilla que se muerde la cola.

    Y ahora , las horas, que representan un retroceso increíble en las conquistas de los trabajadores, vuelven a tener un inconcebible apoyo legal llegándose incluso a la obligatoriedad bajo el eufemismo de ’horas estructurales’ Un grave problema del que es preciso que todos tomemos conciencia para luchar por la justa y necesaria solución del mismo.

    Únete y lucha

    CNT

    ZPF-FSP — Santa María, 9 — Tel. 94-415 79 62 — 48005-Bilbo — Bizkaia

    Lanaren Konfederakunde Nazionala - Confederación Nacional del Trabajo

    Zerbitzu Publikoen Federakundea - Federación de Servicios Públicos

    Komite Federala - Comité Federal

    Euskal Herriko Idazkaritza - Secretariado de Euskal Herria


    sources :
     


    [Aparteko ordurik ez ! Contra las horas extra]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aparteko ordurik ez ! Contra las horas extra]. — Bilbao (Bilbo) Bilbao : CNT_ (España), [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : luttes ouvrières  ; salariat  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (basque et castillan) ; dessin (ouvrier en bas de la croix : « ¡¡baja los pies, tío, que va a tocar la sirena, y yo no mero horas !! ») ]

    texte :

    CNT

    Aparteko ordurik ez !

    Aparteko orduak egin beharrean ; zergaitik ez ditugu esijitsen duhintasunez bizitzeko soldata, lan baldintzak, eta abar ?

    Aizue !! Aparteko orduak egiteak zuzendaritzaren ditu.

    Contra las horas extra

    En vez de hacer horas extraordinarias, porqué no exigimos: un salario digno para vivir; unas condiciones dignas de trabajo; … … etc. etc.

    Compañeros-as: hacer horas extraordinarias es justificar los “planteamientos” de la dirección.

    Araba : Francia 11, 2a - 01004 Gasteiz
    Gipuzkoa : 135 Posta-kutxatila - 20600 Eibar
    Nafarroa : Marcadal, 5 - 123 Posta-ktxatila - 31000 Tutera

    Lanaren Konfederakunde Nazionala - Confederación Nacional del Trabajo
    Zerbitzu Publikoen Federakundea - Federación de Servicios Públicos
    Komite Federala - Comité Federal
    Euskal Herriko Idazkaritza - Secretariado de Euskal Herria

    Postak, telegrafoak eta posta kutxaren arloa — Área de Correaos, Telégrafos y CPA


    sources :
     


    [Jacques s’ennuie]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Jacques s’ennuie]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Alternative libertaire mensuel (Bruxelles), [ca ] (22_mars, impr. du (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 61 × 41 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Alternative libertaire (Belgique : 1976-2005)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ BD, 19 fois la (presque) même vignette avec légendes différentes ]

    texte :

    Jacques s’ennuie

    Jacques met de la soupe en boîte.
    Il travaille 40 heures/semaine…
    plis les heures supplémentaires (en noir) !
    Il râle contre les chômeurs…
    « Tous des fainéants ».
    Il est marié et a deux enfants.
    Il a acheté sa maison à crédit.
    Il y a dix ans, la nostalgie…
    Jacques était anar…
    « Prenons nos rêves pour la réalité ».
    Aujourd’hui, Jacques s’ennuie…
    Il attend 17 heures…
    Il attend les vacances…
    Bientôt la pensions… dans 35 ans !
    Alors Jacques compte
    toutes les mille boîtes, il glisse
    quelque chose sous le couvercle.
    Jacques imagine la tête, la surprise
    de ceux qui ouvriront la boîte !

    Alternative libertaire ★ Un mensuel dissident pour des lecteurs différents
    2, rue de l’Inquisition, 1040 Bruxelles, 02/736.27.76, un exemplaire gratuit sur simple demande


    sources :

    Il existe aussi une version avec une couleur verte supplémentaire : « Jacques s’ennuie en 1984 ».


    1984
    Affiche liée