Faure, Sébastien (1858-1942)
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Né le 6 janvier 1858 à Saint-Étienne (Loire) — mort le 14 juillet 1942 — agent d’assurances — UA — AFA — Bordeaux (Gironde) — Marseille (Bouches-du-Rhône) — Paris
Quatrième enfant d’une famille qui en comptait six, Sébastien Faure naquit dans un milieu de bourgeoisie aisée et très catholique. Son père, négociant en rubans, le confia aux Jésuites auprès desquels il fit de solides études. Destiné aux Ordres, le jeune homme fit un noviciat de dix-huit mois à Clermont-Ferrand. C’est alors que, vers 1875, le père de Sébastien mourut après avoir connu des revers de fortune puis rétabli, dans une certaine mesure, sa situation. Auparavant, il avait fait (…)
Au moins 167 ouvrages recensés dans le Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones.
Au moins 132 revues francophones parues sous ce nom (voir sur le site Bianco).
Au moins 215 cartes postales anarchistes parues avec ce nom. Voir sur Cartoliste.
Almeno 11 periodici in lingua italiana pubblicati su questo nome (vedere sul sito Bettini).
Au moins 5 périodiques espagnols publiés avec ce nom entre 1869 et 1939 (vedere sul sito Madrid-Santos).
chansons / poesies (Voir : site Canto).
39 affiches :
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[ texte : papier vert ]
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Commune de Choisy-le-Roi, élections municipales du 5 octobre 1890 : grande réunion
[…]
Faure - Tortelier - …
Affiche (APP : Ba 76) citée dans la note 38 de la page 235 de : Angenot, Marc.— Topographie du socialisme français, 1889-1890. — Nouv. éd. — Montréal : Discours social, 2005. — 347 p.
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Théâtre des Menus-Plaisirs
16, Boulevard de Strasbourg, 16Le samedi 12 septembre 1896, à, huit heures et demie du soir
Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure sur « Les crimes de Dieu »
Aux Parisiens
Se semant encouragés, les cléricaux déploient une rare activité ; les prétendants et leurs courtisans ne prennent plus la précaution de dissimuler leurs espérances de restauration, restauration dont les honneurs qu’on va rendre à l’autocrate russe ne sont qu’une répétition générale. Le gouvernement assiste, souriant, à ce retour offensif de la secte monarchico-religieuse.
Francs-Maçons,
Souffrirez-vous plus longtemps que ceux des vôtres qui gouvernent n’aient de faveurs que pour les prêtres et leurs protégés ?
Libres-Penseurs,
Supporterez-vous davantage que, torturant l’esprit et la lettre de lois tellement odieuses qu’on les a dénommées “scélérates”, les inquisiteurs de la magistrature étouffent la pensée et suppriment le droit d’écrire et de parler ?
Démocrates,
Tolèrerez-vous que des ministres républicains conspirent avec ceux qui rêvent de confisquer les quelques libertés conquises par le peuple en révolte ?
Indépendants,
Vous, enfin, qui n’êtes inféodés à aucun parti politique, vous qui ne relevez d’aucune organisation, d’aucun groupement, vous qui avez su vous garder fiers et libres, allez-vous attendre, pour vous dresser en indisciplinés, que soient accomplis les attentats qu’on projette contre votre indépendance et votre dignité ?
Parisiens,
L’heure est grave. Le but est en haut, tout en haut : vers les altitudes où radie la lumière ; la moindre faiblesse peut nous précipiter dans les régions enténébrées où, durant des siècles, les homme-noirs tinrent les générations enchaînées dans la servitude de l’ignorance et l’esclavage des superstitions.
Ne nous endormons pas dans une criminelle insouciance.
Ce n’est point l’existence d’un parti qui est en jeu ; c’est l’avenir même de l’humanité.
Nous traversons une phase, décisive peut-être, de la lutte séculaire entre le Mensonge et la Vérité, l’Ignorance et le Savoir, le Dieu tyran et l’Individu libre. Pendant qu’il en est temps encore, agissons.
Aux trente-six mille chaires d’Église qui distillent la fiction décevante de la Foi, opposons les tribunes des réunions publiques où retentira la réalité tangible, démontrable.
Écrivons, parlons, agissons en hommes résolu » à repousser dans leurs confessionnaux et leurs sacristies les individus qui tentent de convertir la terre en un cloître colossal.
Ce ne sera pas trop des efforts de tous pour terrasser la honteuse coalition des républicains ralliés à la Monarchie et des monarchistes ralliés à la République.
Les organisateurs.
Nota. — Cette page ne peut être affichée que revêtue d’un timbre de 13 centimes.
L’Imprimeur-Gérant : Lemanceau.
Dernière page de : Le Libertairen° 44 (13 au 18 septembre 1896).
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Salle Chayne
12, rue d’Allemagne, 12Le samedi 19 septembre 1896, à huit heures et demie du soir
Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure, sujet traité : « Les crimes de Dieu »
« Derniers avatars de l’esprit religieux »
Camarades,
Les Bondieusards sont experts en l’art de se métamorphoser et de s’adapter à toutes les fluctuations des formes politiques et sociales d’une civilisation.
Les ridicules conception•> d’“Honneur”, de “Devoir”, de Morale” qui nous étreignent ne sont que la résultante des siècles de superstitions et d’inepties religieuses qui pèsent sur les générations contemporaines.
Pour conquérir le bonheur, il faut que les Individus se dérobent à ces préjugés et que, aux conventions idiotes d’Honneur, de Devoir, de Morale, ils fassent succéder les saines notions de Sincérité, de Droit et de Félicité qui constituent la Morale, toute la Morale.
Les organisateurs.
Entrée : 50 centimes.
Nota. — Cette page ne peut être affichée que revêtue d’un timbre de 12 centimes.
L’Imprimeur-Gérant : Lemanceau.
Dernière page de : Le Libertaire n° 45 (19 au 25 septembre 1896).
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Élections municipales
« Le Libertaire » au peuple
Électeurs,
Il n’existe que deux partis : celui de l’Autorité et relui de la Liberté.
Au premier appartiennent tous ceux qui croient à la nécessité d’un gouvernement.
Bien que d’avis différents sur quelques points de détail, tous ces hommes sont, au fond, absolument d’accord. Leurs efforts ont pour objet la conquête du pouvoir public quand ils sont « opposition », la conservation de ce pouvoir dès qu’ils sont devenus « gouvernement ».
Les noms de comédie qu’ils portent : conservateurs, ralliés, opportunistes, radicaux ou socialistes, se rapportent aux personnages qu’ils jouent.
Leurs querelles, toutes de surface, sont faites pour vous donner le change. En réalité, ils n’ont qu’une ambition : gouverner pour faire des lois qui reflètent leurs intérêts et consacrent leur domination et votre servitude.
Pour subtiliser votre confiance, ces maîtres-chanteurs emploient menaces et promesses : devant les timorés, ils agitent le spectre rouge ; devant les autres, le fantôme blanc ; aux riches, ils garantissent le maintien de l’ordre social qui protège la propriété ; aux pauvres, ils assurent une amélioration sérieuse de leur triste sort.
Payée par ces mendiants de suffrages, la presse mène campagne en leur faveur. Discours, programmes, articles de journaux, professions de foi, placards, circulaires, argent, tous les moyens sont mis en œuvre pour vous persuader que le contrat proposé par eux vous est avantageux.
Nous voyons bien les bénéfices que comporte pour l’Élu la signature du contrat : mandat, honneurs et pots de vins. Mais nous avons beau écarquiller les yeux, nous n’apercevons pas ce que l’électeur peut y gagner.
Meurt-de-faim, aura-t-il de quoi manger ? Sans travail, trouvera-t-il une occupation ? Ouvrier, son salaire augmentera-t-il ? Commerçant, ses affaires iront-elles mieux ? Contribuable, ses impôts diminueront-ils ? Français, sera-t-il exonéré du service militaire ? Citoyen, sera-t-il moins écrasé par la Loi ?
Les réformes sont impossibles. Réalisat-on, demain, toutes celles qui forment l’architecture des programmes électoraux, il n’y aurait pas un deuil, pas une larme, pas une souffrance, pas une injustice, pas un crime de moins dans le monde.
Dans une Société capitaliste, il ne peut exister que des déplacements de capitaux. Il arrive que la fortune des uns diminue tandis qu’augmente celle des autres. Mais, après comme avant, il y a des riches et des pauvres : socialement, rien n’est changé.
Sous régime de patronat, il ne peut exister que des déplacements de patrons — celui-ci remplaçant celui-là ; — mais il n’en reste pas moins des patrons et des ouvriers : socialement, rien n’est modifié.
De même, dans une Société autoritaire, il ne peut y avoir que des substitutions d’individu à individu, de parti à parti, de classe à classe ; mais il n’en reste pas moins des gouvernants et des gouvernés, ceux qui font les lois et ceux qui les subissent, des maîtres et des esclaves : socialement, rien n’est transformé.
Voter, c’est choisir entre les divers maîtres ; c’est conférer le pouvoir à des républicains plutôt qu’à des réactionnaires, à des socialistes plutôt qu’a des opportunistes ; voila tout ; ce n’est pas faire acte d’homme libre, ce n’est pas travailler à son émancipation, ce n’est pas prendre en main ses intérêts. C’est, tout au contraire, confier ses intérêts à un traître, perpétuer son propre esclavage, abdiquer toute indépendance, renoncer à son droit de révolte.
Encore une fois, électeurs, quel bien peut résulter pour vous du contrat proposé ?
Indifférents,
Vous qui ne prenez pas au sérieux votre rôle de « souverains » et ne vous passionnez ni pour un programme ni pour un candidat, savez-vous que, par votre indifférence, vous assumez la responsabilité de toutes les iniquités qui se perpétuent ? Savez-vous que cette indifférence constitue une très réelle complicité ?
Apprenez que l’Autorité n’a pas que des partisans ; elle a aussi des adversaires. Ses crimes dans le passé, son impuissance dans le présent, ses dangers dans l’avenir ont armé formidablement contre elle tous ceux qui, soucieux de vivre en paix et en joie, lui ont voué une haine implacable et sont résolus à lui livrer une guerre sans relâche.
Sur le terrain économique, ces ennemis de l’Autorité, ces libertaires se rallient autour de cette idée : la propriété sociale.
En politique, ils sont d’accord sur le nécessité d’abolir tout État et de laisser à chaque individu le soin de vivre en complète indépendance.
En matière électorale, les libertaires pratiquent l’abstention consciente et active.
Eh bien ! Si vous voulez avoir les mains nettes de toutes les malhonnêtetés commises par les gouvernants, faites comme les libertaires : abstenez-vous, ne votez plus jamais.
Camarades,
Plus que jamais, soyons énergiques.
Que chaque candidat trouve devant lui un anarchiste décidé à lui faire rentrer dans la gorge ses flagorneries intéressées.
Que dans toutes les réunions, se fasse entendre le cri de la révolte.
Multiplions-nous.
Que les murs de la ville et les arbres de la campagne parlent à tous de l’abstention.
Le dégoût que soulève dans notre pensée la race des gouvernants, la haine que nous inspire la rapacité des coquins qui nous affament, versons-les à torrents dans la masse des déshérités, nos compagnons de chaînes, nos camarades de misère.
Ils finiront par comprendre ; et, alors, nous serons bien près du but : le bonheur par la liberté.
Le Libertaire
Nota — Ce manifeste sur papier blanc ne peut être affiché. — Sur papier de couleur, il peut être affiché sans timbre s’il est revêtu du visa d’un candidat abstentionniste. Dans le cas contraire, il doit porter un timbre de 42 centimes.
Lire chaque semaine, Le Libertaire, journal fondé par Sébastien Faure.
Dernière page de : Le Libertaire n° 18 (14 au 21 mars 1896).
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Bibliothèque sociologique des travailleurs communistes libertaires du XIIe arrondissement
Lundi 16 mars 1896, à 8 heures 1/2 très-précises
Salle Genti, 16, rue des Colonnes-du-Trône (place de la Nation)
Grand meeting public d’indignation
contre l’expulsion de Pierre Kropotkine
avec le concours assuré de
Sébastien Faure, Fortuné He[nr]y, Tortelier, etc.
Ordre du j[ou]r :
1.L’expulsion du compagnon Pierre Kropotkine ; les gouvernements républicains [devant ?] les valets du Czar russe.
2. Les évènements d’Italie et d’Espagne ; la guerre sociale à Cuba.
3. le 18 mars 1871 et la décadence de la bourgeoisie française en 1896.Prix d’entrée : 50 centimes au profit du journal Les Temps nouveaux
Lire : Les Temps nouveaux, 140, rue Mouffetard — La Sociale, 15, rue Lavieuville. — Le Libertaire, 5, rue Eugène-Sue
Paris. — Imp. Vert aîné, rue François-Miron, 8
Trouvé sur Gallica (affiche http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9017848b.r= ?).
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Au Tivoli-Waux-Hall, reu de la Douane, le mardi 5 janvier 1897, à 8 h 1/2 du soir
Grand meeting public
Organisé par la Libertaire
sur l’Inquisition en Espagne
Conférence
par Charles Malato et Sébastien Faure
Prendront également la parole :
Buteaud, Girault, Murmain, Prost, Tennevin, Tortelier, etc., etc.Camarades !
Il se passe en Espagne des choses épouvantables dont, à part l’Intransigeant, la presse quotidienne n’a presque pas parlé.
Voici les faits :
On n’a pas oublié qu’au cours d’une procession religieuse, à Barcelone, une bombe éclata. L’auteur de cet attentat restant inconnu, le Gouvernement Espagnol profita de la circonstance pour arrêter plusieurs centaines de personnes suspectes de tendances républicaines ou de convictions anarchistes.
Incarcérés dans la forteresse de Montjuich, ces malheureux y subirent les horribles tortures en usage durant les siècles maudits de l’Inquisition : les prisonniers furent soumis au régime de la morue salée et privés de toute boisson ; on les força à marcher nuit et jour et, quand la fatigue les terrassait, c’est à l’aide des lanières déchirant la peau des suppliciés, des tisons rougis pénétrant dans leur chair, des ongles arrachés, des testicules comprimés et broyés, des lèvres tailladées, qu’on leur faisait rouvrir les yeux et reprendre leur marche. Bref, le récit plein d’horreur des raffinements barbares auxquels recoururent les tortionnaires dépasse l’imagination.
Sans autres preuves que les vagues aveux et dénonciations arrachés aux patients entre deux cris de douleur ou deux râles d’agonie, une Cour Martiale vient de condamner huit accusés à la peine de mort, quarante à vingt ans de prison et vingt-sept à huit années de la même peine
Camarades !
C’est contre cet arrêt infâme et les procédés qui en ont été la préface que nous en appelons à vos sentiments de justice.
Il ne s’agit pas seulement d’exprimer la pitié que nous ressentons pour les victimes et l’horreur que nous inspirent les bourreaux.
Cette manifestation — qu’il faut imposante — doit surtout avoir pour objet : d’affirmer à la face des oppresseurs l’étroite union des foules opprimées ; d’affermir et de développer dans le peuple Espagnol ses sentiments de fierté, de révolte et de haine contre l’Espagne monarchique et catholique ; enfin de faire savoir à notre gouvernement de curés que, s’il était jamais tenté de raire revivre en France la tradition des Torquemadas que le clérical Canovas acclimate en Espagne, il trouverait devant lui debout et insurgé, le peuple des journées révolutionnaires.
Si nous voulons, camarades, que notre clameur d’indignation soit entendue, il faut que des milliers de poitrines la profèrent.
Soyez donc en foule au meeting public du mardi 5 Janvier.
Les organisateurs
Pour couvrir les frais, entrée : 50 centimes.— (Nota : les dames sont admises)
Cette page ne peut être affichée que revêtue d’un timbre de 12 centimes.
Paris. — Imprimerie spéciale du Libertaire, 58, rue Greneta.
Dernière page de : Le Libertaire n° 60 (31 décembre 1896-5 janvier 1897).
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Deuxième année. — n° 53 — dix centimes — du 13 au 19 novembre 1896
Le Libertaire
Journal hebdomadaire paraissant le samedi
abonnement pour la France […]
administration et rédaction : 8, rue Briquet (Montmartre) — Paris
abonnement pour l’étranger […]Grande fête familiale
organisée par le “Libertaire”
dans les salons du restaurant Vantier, 8, avenue de Clichyle dimanche 15 novembre 1896, à 2 heures après midi
programme
Première partie. — concert. — on entendra :
Mesdemoiselles Alphonsine et Jane dans leur répertoire ;
Le philosophe Paul Paillette dans ses œuvres ;
Mévisto aîné (du Tréteau de Tabarin) dans ses œuvres ;
Les chansonniers Xavier*Privas, Gaston Sécot, Yon Lug (du Cabaret des Quat’-z’-Arts) dans leurs œuvres ;
Le poète Jehan Rictus dans ses “Soliloques du Pauvre" ;
Le chansonnier anarchiste Le Père Lapurge dans ses œuvres ;
Le chanteur populaire Buffalo dans son répertoire.Deuxième Partie. Causerie sans façon par le camarade A. Tennevin.
Troisième Partie. — Bal avec orchestre
(Le piano d’accompagnement sera tenu par le compositeur Clément.)Entrée : un franc par personne
La date de cette fête coïncidant avec le premier anniversaire de la fondation du Libertaire, nous espérons que nos collaborateurs, nos abonnés, nos lecteurs et nos amis se feront un plaisir d’y assister.
Nota. — Cette page ne peut être affichée que revêtue d’uin timbre de 12 centimes.
L’Imprimeur-Gérant : E. Lemanceau.
Première page de : Le Libertaire n° 53 (du 13 au 19 novembre 1896).
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Salle Chayne
12, rue d’Allemagne, 12
Le samedi 19 septembre 1896, à huit heures et demi du soir
Conférence publique et contradictoire
par
Sébastien Faure
sujet traité
“Les Crimes de Dieu”, « derniers avatars de l’esprit religieux »
Camarades
Les Bondieusards sont experts en l’art de se métamorphoser et de s’adapter à toutes les fluctuations des formes politiques et sociales [de la] civilisation
Les ridicules conceptions d’« Honneur », de « Devoir », de « Morale » qui nous étreignent ne sont que la résultante des siècles [de] superstitions et d’inepties religieuses qui pèsent sur les générations contemporaines.
Pour conquérir le bonheur, il faut que les individus se dérobent à ces préjugés et que, aux conventions idiotes d’Honneur, de [Devoir,] de Morale, ils fassent succéder les saines notions de Sincérité, de Droit et de Félicité qui constituent la Morale, toute la Morale.
Les organisateurs
Entrée : 50 centimes
Nota. — Cette page ne peut être affichée que revêtue d’un timbre de 12 centimes
L’Imprimeur-gérant : Lemanceau.
Affiche parue au dos du journal Le Libertaire n° 45 (deuxième année, du 19 au 25 septembre 1896).
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Conférence publique et contradictoire par Charles Malato et Sébastien Faure sur « l’absurdité criminelle des religions »
Salle du Trianon (ancien Élysée-Montmartre), 80, Boulevard Rochechouart
Le samedi 9 janvier 1897, à huit heures et demie du soir
Conférence publique et contradictoire par Charles Malato et Sébastien Faure sur « l’absurdité criminelle des religions »
Prendront également la parole :
Buteaud, Girault, Murmain, Prost, Tennevin, Tortelier, etc., etc.Aux libres-penseurs ; aux penseurs libres !
Le péril clérical grandit chaque jour. Le flot noir menace de nous engloutir.
Il n’est que temps de conjurer le danger, d’endiguer le flot. Toute hésitation, toute faiblesse pourraient être grosses de conséquences.
Pour répandre le poison de ses bruissantes stupidités, l’Église possède des milliers de temples. Prestige, influence, argent, elle tire parti de tous les avantages quelle a hérités d’un passé d’ignorance et de superstition et que notre époque de lâcheté et d’indécision n’a pas su lui arracher.
Des hommes se sont levés qui ont résolu d’opposer à l’audace croissante des disciples de Loyola la force de leurs convictions antireligieuses.
Établir scientifiquement l’absurdité de la foi et dénoncer, histoire en main, les crimes fomentés de tout temps par les prêtres, tel est leur but.
Cette réunion inaugurera la vigoureuse campagne qu’ils se proposent de mener à Paris et en province pour provoquer un mouvement de résistance anticléricale urgent et indispensable.
Nous faisons appel à toutes les personnes de sincérité et de progrès qui ont, voué à l’esprit religieux la haine et le mépris que méritent ses infâmes procédés.
Leur présence à Trianon (ancien Élysée-Montmartre), le samedi 9 janvier courant, nous sera un précieux encouragement.
Les organisateurs
Pour couvrir les frais, Entrée : 50 centimes
Nota. — Les dames sont admises
Cette page ne peut être affichée que revêtue d’un timbre de 12 centimes.
Paris. — Imprimerie spéciale du Libertaire, 58, rue Greneta.
Dernière page de : Le Libertaire n° 61 (7 au 13 janvier 1897).
Buteaud ou plutôt Butaud (Georges Butaud, 1868-1926) ?
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texte
- texte :
Aux Algériens
Je viens en Algérie parce que c’est mоn droit, parce que la terre d’Alger est mienne comme celle de tous.
Je n’y apporte ni provocation, ni défi, ni haine personnelle. J’y débarque seul, sans autre escorte que mes convictions, sans autre force que ma confiance en une population dont j’ai toujours entendu vanter les mœurs hospitalières et les sentiments chevaleresques.
À personne je ne demande secours, estimant que je suis sans ennemi, et je repousse à l’avance toute protection, policière ou gouvernementale que je considérerais comme une insulte faite à mes adversaires et à moi-même.
C’est en homme libre que je veux parler à des hommes libres ; c’est avec les seules armes de la sincérité que je veux combattre ; c’est avec mes seules ressources et sous mon unique responsabilité que j’agis.
Je m’adresse à tous et à tous je dis :
« Cherchons ensemble les des maux qui nous accablent. Etudions-les sans autre souci que celui de l’exactitude, sans autre passion que celle de la vérité. »
Si cet appel à la discussion publique, franche, loyale et courtoise a la bonne fortune d’être entendu, cette expérience démontrera que, malgré nоs divergences de vue, nous sommes tous animés de pures intentions, de nobles désirs et d’aspirations élevées , et nous ramènerons la paix en cette ville d’Alger en proie, depuis quelque temps, à de si formidables convulsions.
Habitants d’Alger, Voulez-vous qu’à l’agitation dont vous êtes las succède une action salutaire ?
Voyons, amis, le voulez-vous ?
Je suis, certes, bien peu de chose ; jamais encore je ne suis venu parmi vous ; je ne m’y connais aucune affection et, de vous parler en ces termes est bien osé. C’est mon effacement même qui m’inspire confiance et doit vous prédisposer à m’entendre.
Mes adversaires peuvent être certains qu’ils n’auront à me reprocher ni calomnies, ni injures : je me flatte qu’ils n’emploieront pas contre moi ces manœuvres perfides.
Ils ont des convictions ; ils les exposent et les propagent ; ils font bien. Je ne demande qu’à user du même droit. Ce que, depuis six ans, par la plume et par la parole, je fais en France, je demande à le faire en Algérie.Voudra-t-on m’en empêcher ? Je suis persuadé que non et j’ai l’espoir que, si, prétextant de vaines craintes, le Pouvoir s’arrogeait le droit de violer en ma personne la faculté de circuler librement, de vivre au milieu de vous et d’у parler, vous sauriez le ramener, par votre altitude, au respect de notre commune dignité.
En terminant, j’affirme que les déclarations qui précédent sont l’expression complète et rigoureuse de ma pensée.
Sébastien Faure.
Vu dans Le Droit de vivre, n° 4 (11-18 mai 1898) : « Voici le texte de l’affiche apposée sur les murs d’Alger deux jours avant l’arrivée de notre ami dans celte ville ».
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[ texte ]
- texte :
Le Libertaire
Théâtre Moncey
50, avenue de ClichyLe samedi 3 septembre 1898, à 8 heures et demie du soir
Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure
sujet traité
Dreyfus est innocent !
Aux hommes libres !
Oui, Dreyfus est innocent !
Tous ceux qui ont impartialement étudié l’affaire sont acquis à cette conviction.
La vérité éclaté aujourd’hui si lumineuse, si écrasante, que l’État-Major et ses complices en sont épouvantés.
Les feuilles Saint-Dominicaines auront beau mettre tout en œuvre pour perpétuer l’erreur, elles auront beau couvrir d’insultes les défenseurs du droit, il faudra bien que le monument de mensonges et de crimes édifié par les Mercier, les Henry, les du Paty de Clam et les Esterhazy s’effondre un jour ou l’autre.
Il dépend des hommes de cœur et d’énergie que ce jour soit proche. C’est à ceux-là, à tous, quelles que soient leur religion, leur race, leurs opinions politiques et leur situation sociale, que je m’adresse.
* * *
Il faut que toutes les responsabilités soient établies.
Il faut que chacun — si haut placé qu’il soit — supporte le poids de ses fautes.
Il faut que la conscience publique se soulève et exige la vérité tout entière.
Des décisions prises par des militaires, j’en appelle au bon sens des hommes libres. Des arrêts prononcés par les Conseils de guerre, j’en appelle à la justice du Peuple.
* * *
Ma certitude est complète, ma conviction inébranlable. J’irai partout propager la vérité et je ne m’arrêterai que lorsque celle-ci sera triomphante.
Que tous ceux qui sont pénétrés de la confiance qui m’anime fassent de même, et bientôt si formidable sera l’effort, que l’indignation universelle réclamera et accomplira la liquidation sociale démontré.
Sébastien Faure
Mes conférences sont toujours contradictoires. J’invite tout spécialement à celle-ci — et pour y prendre la parole si bon leur semble — les Nationalistes et les Antisémites.
S’ils ont confiance en leurs affirmations, qu’ils viennent les soumettre à la discussion publique.
Sébastien Faure.Entrée : Premières, 1 fr. — Secondes, O fr. 50
Nota. — Cette liage ne peut être affichée que revêtue d’un timbre de 0 fr. 12 centimes.
Imprimerie spéciale du Libertaire, 10, rue Flocou, Paris
Parue au dos du Libertairen° 145 (4-10 septembre 1898).
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- notes :
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[ texte ]
- texte :
[…]
Salle des Mille Colonnes — 20, rue de la gaîté
le samedi 12 février 1898, à 8 heures 1/2 du soir
Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure
sujet traité
L’agitation
d’où vient-elle ? — où va-t-elle ?
À tous,
Placés au-dessus et en dehors des factions qui se disputent le pouvoir, n’ayant d’autre passion que celle de la vérité, nous offrons à tous la faculté de rechercher avec nous, dans une discussion publique, la réponse à ces deux questions.
L’agitation se propage et s’intensifie.
Demain, peut-être, le déchaînement des ambitions politiques et des hypocrisies religieuses fera des victimes.
Il faut au moins savoir pourquoi la bataille et quel en est l’enjeu.
Hautement, sincèrement, nous dirons, nous, les convictions qui nous animent et le but que nous poursuivons.
Si nos adversaires ont des idées, cuis ne redoutent pas de venir les confronter avec les nôtres.
La tribune sera accessible à tous et chacun pourra y exposer librement sa pensée.
Les organisateurs.
Entrée : 50 centimes.
(le placard ci dessus ne peut être affiché)
Imprimeur-gérant : Lafond, 5, rue Briquet — Paris
Parue au dos du Libertaire n° 117 (12-18 février 1898).
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- notes :
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[ texte (annonce de conférence) ]
- texte :
Marseille. — Salle Rossi, aux Chartreux — Marseille
Le lundi 26 septembre 1898, à 8 heures et demie du soir
Conférence
publique et contradictoire par
Sébastien Faure
sujet traité :
Dreyfus est innocent !
Aux hommes libres !
Oui, Dreyfus est innocent !
Tous ceux qui ont impartialement étudié l’affaire sont acquis à cette conviction.
La vérité éclate aujourd’hui si lumineuse, si écrasante, que l’État-major et ses complices en sont épouvantés.
Les feuilles Saint-Dominicaines auront beau mettre tout en œuvre pour perpétuer l’erreur, elles auront beau couvrir d’insultes les défenseurs du droit, il faudra bien que le monument de mensonges et de crimes édité par les Mercier, les Henry, les du Paty de Clam et les Esterhazy s’effondre un jour ou l’autre.
Il dépend des hommes de cœur et d’énergie que ce jour soit proche.
C’est à ceux-là, à tous, quelles soient leur religion, leur race, leurs opinions politiques et leur situation sociale, que je m’adresse.
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Il faut que toutes les responsabilités soient établies.
Il faut que chacun — si haut placé soit-il — supporte le poids de ses fautes.
Il faut que la conscience publique se soulève et ecige la vérité toute entière.
Des décisions prises par des militaires, j’en appelle au bon sens des hommes libres. Des arrêts prononcés par les Conseils de guerre, j’en appelle à la justice du Peuple.
***
Ma certitude est complète, ma conviction inébranlable. J’irai partout propager la vérité et je ne m’arrêterai que lorsque celle-ci sera triomphante.
Que tous ceux qui sont pénétrés de la confiance qui m’anime fassent de même, et, bientôt, si formidable sera l’effort, que l’indignation universelle réclamera et accomplira la liquidation sociale démontrée nécessaire.
Sébastien Faure
Mes conférences sont toujours contradictoires. J’invite tout spécialement à celle-ci — et pour y prendre parole si bon leur semble — les nationalistes et les antisémites.
S’ils ont confiance en leurs affirmation, qu’ils viennent les soumettre à la discussion publique.
Sébastien Faure
Entrée : 50 centimes
https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9bastien_Faure#/media/File:Dreyfus_est_innocent.jpg
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[ texte ]
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Salle Chayne
12, rue d’Allemagne, 12
Le samedi 22 janvier 1898, à 8 heures et demie du soir
Grand meeting public & contradictoire
organisé par le journal Le libertaire
ordre du jour
Sabre et goupillon
orateurs inscrits
Sébastien Faure, Broussouloux, Henri Dhorr, etc,Les derniers avènements ont eu l’heureux résultat de faire tomber les masques et de préciser nettement la situation.
On sait aujourd’hui que sous les impostures : Patrie, Drapeau, Honneur de l’Armée, Antisémitisme, se dissimule une honteuse alliance entre
Le sabre le goupillon
Cette alliance avait mobilisé, lundi soir, ses troupes de première ligne : Sociétés de tir et de gymnastique ; organisations patriotiques, groupements antisémites, cercles catholiques, petits braillards rive-gauche de la réaction.
Ils étaient des milliers, au Tivoli Vaux-Hall, réunis dans le but de réclamer au gouvernement de curés que nous subissons des poursuites contre tous ceux qui refusent de collaborer à leur odieux projet de dictature.
Quelques centaines d’hommes de courage et de conviction ont réduit à l’impuissance leurs ardeurs belliqueuses ; mais leur fureur de répression n’a lait que puiser une force nouvelle dans la rage de cette mémorable raclée.
Camarades,
Nous offrons à ces incorrigibles souteneurs de l’Église et du Militarisme l’occasion d’exprimer publiquement les sentiments qui les animent et le but qu’ils poursuivent.Celle intéressante discussion mettra en présence : les partisans de l’éteignoir et ceux de la lumière, les individus qui tentent de ressusciter un passé de despotisme, de misère, et les hommes spis aspirent à un avenir de bien-être, d’affranchissement.
Ceux qui assisteront à cette instructive rencontre d’opinions contradictoires verront, sans difficulté, de quel coté se trouve la raison.
Le Libertaire
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Prix d’entrée : 50 centimes
L’imprimeur-Gérant : Lafond, 5, rue Briquet
Parue au dos du Libertaire n° 114 (22-29 janvier 1898).
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Au Tivoli Waux-Hall
12, rue de la Douane, 12
Le samedi 15 janvier 1898, à 8 heures et demie du soir
Grande réunion publique et contradictoire : le huis clos
organisée par le journal Le Libertaire
Ordre du jour
Le huis clos
Orateurs inscrits :
Sébastien Faure — Louise Michel
Henri Dhorr — Broussouloux — Tortelier
Aux hommes libres !
Ce n’est pas en raison des intérêts particuliers en jeu que l’ignoble comédie judiciaire du Cherche-Midi nous passionne.
C’est à cause des questions d’ordre général qu’elle soulève.
De Dreyfus ou d’Esterhazy, quel est le traitre ? — Nous l’ignorons.
Hormis ceux qui sont résolus à ne rien dire, nul n’est en état d’apporter des preuves.
Ce qui est certain, c’est que ces deux affaires restent enveloppées dans les ténèbres du Huis clos.
Qu’il s’exerce contre nos amis ou nos ennemis, qu’il innocente ou frappe, qu’il soit complet ou partiel.
Le huis clos est une infamie
Car le huis clos, c’est la voix étouffée, c’est l’impossibilité pour celui qu’étreignent les griffes judiciaires de présenter librement sa défense ; c’est la lettre de cachet sournoisement rétablie, avec cette circonstance terriblement aggravante : la lettre de cachet avait un caractère nettement arbitraire, le huis clos se couvre des oripeaux de la légalité.
La clameur anarchiste a toujours protesté contre ce mode de jugement ; aussi notre réprobation contre le huis clos, s’appliquât-il à un ennemi, à un officier, reste entière.
Le huis clos, on s’en est servi, on s’en sert, on s’en servira pour condamner les anarchistes ; il a permis de flétrir, de déporter un juif ; demain, on peut le mettre à profit contre les socialistes, les radicaux, les pensées libres, les volontés hautaines, contre tout ce qui vibre, sait et veut.
Ici, on invoquera la raison d’État ; là, les intérêts de la patrie ; ailleurs, la saine morale ; partout, la sécurité publique ou nationale. C’est ainsi que, demain, un gouvernement aux abois peut l’appeler à son aide contre tous ceux dont il voudra se débarrasser.
Le huis clos, c’est en conséquence la prescription, la prison, la peine capitale suspendues sur tous.
C’est abominable ! C’est révoltant !
N’y aurait-il que cette circonstance en la question Dreyfus-Esterhazy qu’il faudrait s’y intéresser.
Le Libertaire
Prix d’entrée : 50 centimes
L’imprimeur-Gérant : Lafond, 55, rue d’Hauteville, Paris
Ce placard ne peut être affiché
Parue au dos du Libertaire n° 113 (8-22 janvier 1898).
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Coalition révolutionnaire
Manifeste
Un coup de force se prépare :
C’est à vous, hommes libres, à vous qui êtes résolus à défendre le présent et à sauvegarder l’avenir, à vous tous, républicains, démocrates, penseurs libres, socialistes, révolutionnaires, libertaires, que nous nous adressons.
Écoulez :
Citoyens,
Les mêmes hommes qui ont voulu étrangler la justice veulent étrangler la liberté.
Peu nombreux, mais hardis et prêts à tout, ils ont fondu tous les partis de réaction en un seul : cléricaux, royalistes, césariens, antisémites, nationalistes.
Ils sont les forces déchues du passé en lutte avec les forces émancipatrices de l’avenir.
Hommes libres,
Si vous laissiez passer, si vous laissiez faire, demain le parti nationaliste égorgerait la liberté.
Ce crime ne s’accomplira pas !
Dans ce berceau d’humanité affranchie qu’est la France, vous ne tolérerez pas la glorification du gourdin, le triomphe du sabre, la tyrannie du goupillon.
Les nationalistes disent : le pays est avec nous.
Ils mentent !
Le pays c’est vous, c’est nous, c’est le travail fécond. Ils n’ont pas le pays. Ils en sont les exploiteurs.
Leur force, c’est notre inertie.
Républicains, démocrates, socialistes, révolutionnaires, libertaires :
il n’est pas question aujourd’hui de marquer le triomphe d’un parti sur un autre. il s’agit de défendre le patrimoine commun : la liberté.Courons tous à failli le plus proche et tendons lui la main. que toutes rivalités de groupes et de partis disparaissent. sous le bourgeron comme sous le paletot, cherchons le cœur qui bat à l’unisson du nôtre.
Formons une armée de résistance, compacte.
Combinons nos forces pour l’action.
L’heure décisive a sonné. soyons prêts. sachons disputer aux bandes réactionnaires et liberticides la rue glorieuse, la rue des revendications énergiques, la rue des barricades et des révolutions.
Alerte, camarades ! debout pour la liberté !
Allemand, Charles Albert, Pierre Bertrand, Aristide Briand, Broussouloux, Cyvoct, Faberot, Sébastien Faure, Janvion, Joindy, Henri Leyret, Charles Malato, Matha, octave Mirbeau, Pellerin, Pell0ut1er, Pouget, Valéry.
Le dimanche, 23 octobre 1898, à 2 heures de l’après-midi
Salle Chayne, 12s rue d’AllemagneGrand meeting
public et contradictoire
Ordre du jour : « l.a liberté en péril »
Orateurs inscrits : Allemand, Pierre Bertrand, Aristide Briand, Broussouloux, Cyvoct, Faberot, Sébastien Faure, Janvion, Joindy, Charles Malato, Valéry, Girault, etc.
Pour couvrir les frais, entrée : 3o centimes.
Ce manifeste ne pourra être affiché que revêtu d’un, timbre de 0 fr. 12.
Parue au dos du Libertaire n° 152 (23-29 octobre 1898).
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[ texte ]
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[Le Libertaire]
À partir du 6 février 1899
Le Journal du peuple
grand quotidien à 5 centimes
Rédaction et administration : 17, rue du Faubourg-Montmartre, Paris
Directeur : Sébastien Faure
Rédaction :
Tribune : Jean Ajalbert, Jean Allemane, Bernard Lazare, Pierre Bertrand, Mme Bradamante, Aristide Briand, Henry Leyret, Charles Malato, Octave Mirbeau, Francis de Pressensé, Pierre Quillard, Adolphe Retté, Zo d’Axa.
Chronique : Zo d’Axa, Laurent Tailhade, Xavier de Ricard, Adolphe Retté, H. Rainaldy, Jean Psichari, É. Pouget, Lucien Perrin, Ludovic Malquin, Louis Lumet, Théodore Jean, André Girard, J. Ferrière, Raphaël Dunois, J. Degalvès, René Chaughi, Charles Albert.
Vulgarisation : Atome, Henri Dagan, J. Degalvès, J. Ferrière, André Girard, Eugène Guérard, Ludovic Malquin, Élie Murmain, Jacques Liber, F. Pelloutier, É. Pouget, Pierre Quillard, André Veidaux.
Divers : Mme Véra, J. Valéry, A. Tennevin, Louise Michel, M. Jollit, E. Joindy, L. Grandidier, E. Girault, Henri Dhorr, H. Couthier, P. Comont, Broussouloux, A. Antignac.
Secrétaire de rédaction : Hugues Moreau
Échos : Michel Zévaco. — Vie parlementaire : J. Ferrière. — Faits-divers : Constant Martin. — Tribunaux : Lucien Perrin. — Informations et départements : J. Degalvès. — Reportage : Perfettini. — Mouvement social : Eugène Guérard et Fernand Pelloutier. — Critique dramatique : Laurent Tailhade. — Critique musicale : Jean Séver. — Correspondants particuliers : en Algérie, Angleterre, Hollande, Belgique, Suisse, Autriche, Roumanie, Allemagne, Russie, Italie, Espagne, Amérique et dans toutes les grandes villes de France.
Feuilletons écrits spécialement pour Le Journal du peuple :
La Prochaine, par Charles Malato ; Le Chevalier de La barre, par Michel Zèvaco.À tous :
Le Peuple n’a pas, il n’a jamais eu son journal.
Celui-ci sera le sien, parce qu’il exprimera ses intérêts, ses indignations, ses révoltes, ses besoins, ses revendications.
Le Journal du Peuple écrira au jour le jour, simplement, sans la dramatiser, la sombre histoire des miséreux, des prolétaires, des déshérités.
N’ayant rien à ménager, ni personne, Le Journal du Peuple dira toujours la vérité, toute la vérité, même quand celle-ci lui sera défavorable.
Le Journal du Peuple fera une large place au mouvement social ; il s’occupera de la vie des ateliers ; il sera l’organe du monde travailleur.
Le Journal du Peuple s’éloignera scrupuleusement de cette horrible et répugnante chose qui toujours et fatalement condamne à mentir, qui fatalement et toujours souille et stérilise : La Politique.
Le Journal du Peuple combattra sans défaillance et sur tous les terrains les sottises du Nationalisme, le banditisme antisémite, l’hypocrisie cléricale, les mensonges des politiciens, l’exploitation capitaliste, l’oppression sous toutes ses formes.
Le Journal du Peuple disputera le cœur et l’esprit des foules aux criminels qui les empoisonnent.
Il disputera la rue — cette patrie du révolutionnaire et du sans-toit — aux bandes des réacteurs.
Telle est la tâche magnifique à laquelle, mes amis et moi, nous allons consacrer la fermeté de nos consciences, l’ardeur de nos convictions, notre vie, s’il le faut.
Hommes de bonne volonté, de vérité et de justice, aidez-nous !
Sébastien Faure.
Dernière page de Le Libertairen° 167 (5-11 février 1899).
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À partir du 6 février 1899
Le Journal du peuple
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Tribune : Jean Ajalbert, Jean Allemane, Bernard Lazare, Pierre Bertrand, Mme Bradamante, Aristide Briand, Henry Leyret, Charles Malato, Octave Mirbeau, Francis de Pressensé, Pierre Quillard, Adolphe Retté, Zo d’Axa.
Chronique : Zo d’Axa, Laurent Tailhade, Xavier de Ricard, Adolphe Retté, H. Rainaldy, Jean Psichari, É. Pouget, Lucien Perrin, Ludovic Malquin, Louis Lumet, Théodore Jean, André Girard, J. Ferrière, Raphaël Dunois, J. Degalvès, René Chaughi, Charles Albert.
Vulgarisation : Atome, Henri Dagan, J. Degalvès, J. Ferrière, André Girard, Eugène Guérard, Ludovic Malquin, Élie Murmain, Jacques Liber, F. Pelloutier, É. Pouget, Pierre Quillard, André Veidaux.
Divers : Mme Véra, J. Valéry, A. Tennevin, Jacques Prolo, Louise Michel, M. Jollit, E. Joindy, L. Grandidier, E. Girault, Henri Dhorr, M. Couthier, P. Comont, J.-B. Broussouloux, A. Antignac.
Secrétaire de rédaction : Hugues Moreau
Échos : Michel Zévaco. — Vie parlementaire : J. Ferrière. — Faits-divers : Constant Martin. — Informations et départements : J. Degalvès. — Tribunaux : Lucien Perrin. — Reportage : Perfettini. — Mouvement social : Eugène Guérard & Fernand Pelloutier. — Critique dramatique : Laurent Tailhade. — Critique musicale : Jean Séver.
Correspondants particuliers : en Algérie, Angleterre, Hollande, Belgique, Suisse, Autriche, Roumanie, Allemagne, Russie, Italie, Espagne, Amérique et dans toutes les grandes villes de France.
Feuilletons écrits spécialement pour “Le Journal du peuple” :
“La Prochaine”, par Charles Malato ; “Le Chevalier de La Barre”, par Michel Zèvaco.À tous :
Le Peuple n’a pas, il n’a jamais eu son journal.
Celui-ci sera le sien, parce qu’il exprimera ses intérêts, ses indignations, ses révoltes, ses besoins, ses revendications.
“Le Journal du Peuple” écrira au jour le jour, simplement, sans la dramatiser, la sombre histoire des miséreux, des prolétaires, des déshérités.
N’ayant rien à ménager, ni personne, “Le Journal du Peuple” dira toujours la vérité, toute la vérité, même quand celle-ci lui sera défavorable.
“Le Journal du Peuple” fera une large place au mouvement social ; il s’occupera de la vie des ateliers ; il sera l’organe du monde travailleur.
“Le Journal du Peuple” s’éloignera scrupuleusement de cette horrible et répugnante chose qui toujours et fatalement condamne à mentir, qui fatalement et toujours souille et stérilise : La Politique.
“Le Journal du Peuple” combattra sans défaillance et sur tous les terrains les sottises du Nationalisme, le banditisme antisémite, l’hypocrisie cléricale, les mensonges des politiciens, l’exploitation capitaliste, l’oppression sous toutes ses formes.
“Le Journal du Peuple” disputera le cœur et l’esprit des foules aux criminels qui les empoisonnent.
Il disputera la rue — cette patrie du révolutionnaire et du sans-toit — aux bandes des réacteurs.
Telle est la tâche magnifique à laquelle, mes amis et moi, nous allons consacrer la fermeté de nos consciences, l’ardeur de nos convictions, notre vie, s’il le faut.
Hommes de bonne volonté, de vérité et de justice, aidez-nous !
Sébastien Faure.
Imprimerie Bonne-Nouvelle. — Valéry, 97, rue de Cléry et rue Beauregard, 60. — Spécialité d’affiches.
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À partir du 6 février 1899
Le Journal du peuple
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Rédaction et administration : 17, rue du Faubourg-Montmartre, Paris
Directeur : Sébastien Faure
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Tribune : Jean Ajalbert, Jean Allemane, Bernard Lazare, Pierre Bertrand, Mme Bradamante, Aristide Briand, Henry Leyret, Charles Malato, Octave Mirbeau, Francis de Pressensé, Pierre Quillard, Adolphe Retté, Zo d’Axa.
Chronique : Zo d’Axa, Laurent Tailhade, Xavier de Ricard, Adolphe Retté, H. Rainaldy, Jean Psichari, E. Pouget, Lucien Perrin, Ludovic Malquin, Louis Lumet, Théodore Jean, André Girard, J. Ferrière, Raphaël Dunois, J. Degalvès, René Chaughi, Charles Albert.
Vulgarisation : Atome, Henri Dagan, J. Degalvès, J. Ferrière, André Girard, Eugène Guérard, Ludovic Malquin, Élie Murmain, Jacques Liber, F. Pelloutier, E. Pouget, Pierre Quillard, André Veidaux.
Divers : Mme Véra, J. Valéry, A. Tennevin, Louise Michel, M. Jollit, E. Joindy, L. Grandidier, E. Girault, Henri Dhorr, H. Couthier, P. Comont, J.-B. Broussouloux, A. Antignac.
Secrétaire de rédaction : Hugues Moreau
Échos : Michel Zévaco. — Vie parlementaire : J. Ferrière. — Faits-divers : Constant Martin. — Informations et départements : J. Degalvès. — Reportage : Perfettini. — Mouvement social : Eugène Guérard et Fernand Pelloutier. — Critique dramatique : Laurent Tailhade. — Critique musicale : Jean Séver.
Correspondants particuliers : en Algérie, Angleterre, Hollande, Belgique, Suisse, Autriche, Roumanie, Allemagne, Russie, Italie, Espagne, Amérique et dans toutes les grandes villes de France.Feuilletons écrits spécialement pour “Le Journal du peuple” :
“La Prochaine”, par Charles Malato ; “Le Chevalier de La Barre”, par Michel Zèvaco.À tous :
Le Peuple n’a pas, il n’a jamais eu son journal.
Celui-ci sera le sien, parce qu’il exprimera ses intérêts, ses indignations, ses révoltes, ses besoins, ses revendications.
“Le Journal du Peuple” écrira au jour le jour, simplement, sans la dramatiser, la sombre histoire des miséreux, des prolétaires, des déshérités.
N’ayant rien à ménager, ni personne, “Le Journal du Peuple” dira toujours la vérité, toute la vérité, même quand celle-ci lui sera défavorable.
“Le Journal du Peuple” fera une large place au mouvement social ; il s’occupera de la vie des ateliers ; il sera l’organe du monde travailleur.
“Le Journal du Peuple” s’éloignera scrupuleusement de cette horrible et répugnante chose qui toujours et fatalement condamne à mentir, qui fatalement et toujours souille et stérilise : La Politique.
“Le Journal du Peuple” combattra sans défaillance et sur tous les terrains les sottises du Nationalisme, le banditisme antisémite, l’hypocrisie cléricale, les mensonges des politiciens, l’exploitation capitaliste, l’oppression sous toutes ses formes.
“Le Journal du Peuple” disputera le cœur et l’esprit des foules aux criminels qui les empoisonnent.
Il disputera la rue — cette patrie du révolutionnaire et du sans-toit — aux bandes des réacteurs.
Telle est la tâche magnifique à laquelle, mes amis et moi, nous allons consacrer la fermeté de nos consciences, l’ardeur de nos convictions, notre vie, s’il le faut.
Hommes de bonne volonté, de vérité et de justice, aidez-nous !
Sébastien Faure.
Imp. Valéry, 97, rue de Cléry.
http://cediasbibli.org/opac/doc_num.php?explnum_id=571
affiche ou feuille volante.
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texte
dessin (magistrat penché sur une prévenue effrayée, gendarme debout en grand uniforme) signé Hermann-Paul
- texte :
M. Le Président
par Sébastien Faure
grand roman inédit
10 c. la liv[rais]on — Exceptionnellement la 1re Liv[rais]on 5 centimes — 10 c. la liv[rais]on
S. Schwarz éditeur, 9, rue Ste Anne, Paris
La Lithographie Nouvelle, Asnières (S.)
Promotion d’un roman (Monsieur le Président [(d’Anglar)]) paru en 83 livrets et 1328 pages entre 1889 et 1902. Avec des dessins dʼÉdouard Couturier (1869-1903) et des gravures de Georges Duplessis (1834-1899).
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- notes :
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[ texte ]
- texte :
Manifeste aux soldats
Le Conseil de guerre de Nantes vient de condamner à un jour de prison le colonel de Saint-Rémy. Cet officier avait refusé d’obéir à l’ordre que lui avait transmis le général Frater de frire marcher le 2e régiment de chasseurs placé sous son commandement.
La raison que ce colonel a donnée de son indiscipline, c’est que « sa conscience de chrétien lui interdisait d’obéir ».
Nous estimons qu’en refusant d’agir contre les « Sœurs » le catholique de Saint-Rémy a bien fait.
Nous estimons qu’en tenant compte du sentiment, qui a dicté à cet officier son acte d’insubordination et en rendant un arrêt qui équivaut à un acquittement, le Conseil de guerre a bien fait.
(Ce n’est jamais nous qu’on trouvera favorables au prononcé de jugements sévères.)Soldats ! Retenez bien cet arrêt et faîtes en votre profit !
Il se peut que vos chefs vous donnent, quelque jour, l’ordre d’agir contre des travailleurs en grève ou des hommes en révolte.
Vous aurez, alors, vous aussi, à consulter et à écouler votre conscience.
Votre conscience vous dira, jeunes gens, elle devra vous dire que vous n’avez pas été arrachés à votre famille, à votre atelier, à vos champs, à vos affections, à la vie libre, pour marcher contre vos parents, vos frères, vos camarades de travail.
Votre conscience vous dira, elle devra vous dire que ces basses besognes incombent aux forces de police et de gendarmerie, pas à vous.
Votre conscience vous dira, elle devra vous dire que vous ne pouvez pas vous servir de vos armes de mort contre ceux qui vous ont donné la vie, et qui, depuis votre enfance, vous ont chéris, soignés, nourris, élevés.
Aimeriez-vous moins vos mères que le colonel de Saint-Rémy n’aime les congréganistes ?
Votre conscience d’homme serait-elle moins ferme que celle de ce chrétien ?
Écoute, soldat !
Si jamais l’ordre t’est donné de massacrer tes camarades de travail, de tirer sur le peuple, tu refuseras désormais, tu dois refuser d’obéir à ce commandement infâme.
Jusqu’à ce jour, l’énormité du châtiment que tu avais à redouter était de nature à te faire reculer devant les conséquences d’une telle désobéissance.
À daters d’aujourd’hui, tu sauras qu’elle t’expose, tout au plus, à un jour de prison. M. de Saint-Rémy a librement choisi le métier militaire ; toi, c’est par force, que tu es à la caserne.
M. de Saint-Rémy était à la tête d’un Régiment ; son refus d’obéir s’étendait à toutes les unités dont il était le chef. Toi, Frère, sans gradée, sans autorité sur tes camarades, tu n’engageras que toi-même.
On n’ordonnait pas à M. de Saint-Rémy de commander le feu sur des femmes désarmées. Il s’agissait — on l’a bien vu — de crocheter quelques serrures, d’enfoncer quelques portes. Toi, soldat, quand tes chefs te feront marcher contre la foule ouvrière, ce sera pour cracher la mort — rappelle-toi Fourmies, la Martinique, Chalon — sur des poitrines de grévistes las de souffrir de misère ou de manifestants las de subir le joug !…
En réfléchissant à ces circonstances et en considérant que la règle et l’équité proportionnent la peine au rang qu’occupe le délinquant, tu comprendras, soldat, que ce n’est pas un jour de prison, mais un jour de consigne que, pour être juste, le Conseil de Guerre devra t’infliger.
Et ce jour de punition te paraîtra infiniment doux, puisque pour un châtiment aussi bénin, tu auras l’inexprimable joie de ne t’être pas associé à ce crime abominable :
Fils d’assassiner ton Père ! — Frère, de ter ton Frère !
Travailleur, de mitrailler tes Camarades !
Soldat, souviens-toi !
Le Libertaire
Nota. — Il se pourrait que le Ministère anticlérical « Combes et Cie », découvrît dans ce manifeste une provocation à la désobéissance des soldats et en déférât les auteurs aux tribunaux.
Comme il n’est pas plus dans nos habitudes que dans notre caractère de décliner les responsabilités que VOLONTAIREMENT nous assumons, nous ajoutons nos propres signatures à celle-ci : Le Libertaire , qui n’engage juridiquement que notre ami Philippe, gérant de ce journal, et nous invitons toutes les personnes qui approuvent ce manifeste, à nous envoyer leur nom que dans le prochain numéro, nous joindrons aux nôtres : Sébastien Faure, Louis Matha, Pierre Monatte, Émile Bans, Jean Marestan, Robert Depalme, Georges Durupt, Fernand Després, Daniel Gerbault, Victor Méric, Maurice Robin, Georges Séverac, Georges Gauthier, Gaston Syffert, Paraf-javal, Pierre Lejeune, Georges Régnier, Francis Jourdain, Miguel Almereyda.
Parue au dos du Libertaire 4e série, 8e année, numéro 45 (du 13 au 20 septembre 1902).
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[ texte ]
- texte :
À Bas la Calotte et Vive la Sociale !
Au peuple de Paris
L’arrogance de la cléricale devient intolérable.
Enhardis par quelques succès plus apparents que réels, rendus audacieux par l’occulte complicité des Pouvoirs Publics et par la protection ouverte de la Force armée, les partisans de la Calotte se croient les maîtres de Paris.
Ils rêvent de faire revivre les heures d’affolement où les bandes nationalistes, à la faveur de l’Affaire, tentaient de terroriser l’opinion publique.
C’est, transportée dans le domaine religieux, la guerre sociale dans sa tragique netteté, avec les deux France en présence : celle du passé et celle de l’avenir.
Voilà la signification exacte et profonde delà présente agitation et ce serait folie que de ne pas s’en rendre compte,
Camarades,
L’heure est grave.
De nous, de nous seuls, mais de nous tous, il dépend qu’elle soit féconde, peut-être décisive.
Il suffit que nous le voulions. Il faut le vouloir.
Une chose est à faire : Opposer les bataillons rouges de la Révolution aux bataillons noirs de la Réaction,
Républicains, Libres-Penseurs, Démocrates, Socialistes.
Vous ne vous faites pas d’illusions sur l’énergie (?) des Pouvoirs Publics.
En tous cas vous savez que ceux-ci ne marchent que contraints par la poussée populaire.
Donc, si vous voulez sincèrement, ardemment — et en attendant plus et mieux — la séparation des Églises et de l’État, la suppression du budget des cultes et toutes mesures destinées à affaiblir la Religion, tueuse d’énergie, fomentes d’oppression, d’ignorance et de misère, c’est sur vous, sur vous seulement qu’il faut compter.
En conséquence,
Travailleurs qui êtes las de pourvoir à l’entretien des séculaires ennemis de votre affranchissement ;
Hommes de vérité qui comprenez combien il est absurde de fournir des subsides à l’Imposture, de favoriser sa propagande et de fortifier sa domination ;
Révolutionnaires qui savez tout le mal que les Religions — toutes les Religions — ont fait et font à l’Humanité, et qui savez aussi que la Religion est, avec le Militarisme, le plus redoutable rempart du Régime capitaliste ;
Nous vous convions tous, sans distinction d’aucune sorte, a une grande manifestation populaire, pour le dimanche 31 mai.
Citoyens et Camarades,
Que ce jour-là, comme de coutume, la Prêtraille donne en paix sa bénédiction aux pauvres de cervelle qui fréquentent les églises, que les petits jeunes gens des cercles religieux et des patronages catholiques, encadrés par les pseudo-bouchers de la Villette se donnent — à bon compte — des airs de soldats valeureux et invincibles.
Avec ou sans gourdins, avec ou sans os de mouton, avec ou sans revolvers (il n’y en a pas que pour eux), tous ces gens-là ne tiendraient pas longtemps tète à leurs adversaires, si la bataille pouvait s’engager directement entre les belligérants.
Mais nous savons qu’il sera impossible d’approcher des églises, à plus forte raison d’y pénétrer.
Au surplus nous n’éprouvons pas — pas encore, du moins — le besoin d’envahir les mauvais lieux dits « saints lieux » et d’en chasser les vendeurs d’eau bénite.
C’est dans la Rue que nous vous convions ; dans la Rue qui appartient à la Foule, dans la Rue dont il n’est pas admissible que les pires ennemis de la Liberté puissent nous disputer la souveraine possession.
Qu’ils gardent — pour le moment — leurs églises, leurs temples leurs synagogues. Mais la Rue est à nous. Nous saurons la conserver.
Républicains, Libres-Penseurs, Socialistes, Révolutionnaires, Anarchistes.
Rendez vous tous, le dimanche 31 mai, à 3 heures précises,
Place de La république
Cette grandiose démonstration doit avoir un caractère véritablement populaire
Elle ne doit être l’œuvre exclusive d’aucun parti, d’aucune organisation, mais bien celle de toutes les organisations, de tous les partis et de tous ceux qui combattent l’influence néfaste de tous les cléricalismes.
Dimanche, venus de tous les quartiers et de la banlieue, nous serons des milliers et des milliers unis en l’inébranlable volonté d’en finir avec la réaction religieuse et de donner au monde l’impression et la preuve que Paris, le Paris des Faubourgs, le Paris qui travaille et qui pense, n’est pas la ville du Sacré-Cœur, mais reste la capitale de la Révolution.
De nos poitrines sortira, dominant le chant des cantiques, une formidable clameur de « À bas la calotte ! » et « Vive la Sociale ! »
(Le Libertaire)
Camarades,
À l’issue de cette importante manifestation et quel que soit le chemin parcouru par les diverses colonnes qui sillonneront Paris, vous vous rendrez en masse :
à 5 heures précises
Gymnase Delsahut
11, rue de Malte, 11Pour assister au meeting antireligieux auquel prendront part tous les orateurs, tous les propagandistes de la Pensée libre et notamment :
Allemane, Fribourg, WILM, Wilm, du PSOR
Griffulhes, Latapie, Lévy, de la Confédération Générale du Travail ;
Yvetot, Secrétaire de la Fédération des Bourses du Travail ;
Sébastien FaureCe placard peut être affiché. — Droit de timbre 0,12 centimes.
Imprimerie du “Libertaire”, 15, rue d’Orsel, Paris
Parue au dos du Libertaire 9e année, 4e série, numéro 30 (du 29 mai au 5 juin 1903).
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texte
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Peuple de Paris !
Louise Michel est morte !
Admirable d’abnégation et d’héroïsme, elle a été une des créatures exceptionnelles qui sont l’honneur de l’humanité.
À cet époque de décomposition sociale, d’arrivisme effréné et de groid égoïsme — gangrénant même les jeunes ! — cette femme restait, à 70 ans, l’ardente apôtre de l’émancipation sociale.
Louise Michel a incarné et sublimé tout le beau humain : générosité, bravoure, abnégation rehaussées par une simplicité exquise.
Sous l’Empire elle est déjà, jeune fille, l’éducatrice dévouée des Enfants du Peuple et son grand cœur s’émeut aux souffrances des déshérités. L’institutrice comprend que les joies des riches sont tissées du malheur des pauvres : elle se mêle aux lutteurs qui veulent détruire le Césarisme pour faire éclore une société meilleure.
Aux heures sombres de 1870-71, Louise Michel, ambulancière, va relever les blessés sous la mitraille ; puis, lorsque la réaction versaillaise s’efforce d’étrangler Paris, elle prend le fusil et combat au fort d’Issy, aux Moulineaux, sur les Barricades, pour le Droit Social et la Liberté.
Alors que les fusilleurs victorieux ont fait de Paris un charnier, la vaillante femme peur s’échapper, mais sa mère est prise en otage… Louise Michel n’hésite pas : elle se constitue prisonnière ! Devant le conseil de guerre, elle soufflète ses bourreaux de son mépris et leur crie son dédain de la mort.
Elle n’échappe au Poteau de Satory que pour être jetée à la Déportation Calédonienne. Là, pendant neuf ans, elle donne un exemple de constante abnégation, en même temps que de stoïque fierté devant les geôliers.
Rentrée en France à l’amnistie, Louise Michel reprend aussitôt son poste de combat social. Et cette République Bourgeoise en laquelle les déshérités mettaient naïvement leurs espoirs, continue à n’avoir pour elle que rigueurs : après la Déportation, la Prison ! Après le Prison, l’Exil !…
Il serait trop long de narrer la vie de l’infatigable propagandiste. Rappelons seulement quel sublime exemple de générosité donna un jour celle qui fut tant de fois couverte d’ignominies : grièvement blessée à coups de révolver par un malheureux alcoolique, stipendié des jésuites, elle protège son meurtrier contre l’indignation populaire et vient à la barre de la Cour d’Assises réclamer son acquittement.
Inlassable à 70 ans, comme aux jours de sa jeunesse, relevant à peine de maladie, Louise Michel continue son œuvre de prosélytisme et succombe dans un dernier effort de propagande.
Telle fut la femme qui vien de mourir !
Peuple de Paris
Alors que les partis politiques, en lutte pour la conquête du pouvoir, nous montrent chaque jour la ruée écœurante des convoitises et des appétits, Louise Michel, toute de cœur et de simplicité, t’a donné l’exemple d’un apostolat ininterrompu.
Peuple ! Toi qu’elle aime toujours, — malgré tes défaillances, — toi, pour qui elle rêvait un avenir de Liberté, de Bien-Être et de Dignité, tu sauras reconnaître en elle une de tes meilleurs amies.
Tu lui feras des obsèques dignes d’elle !… Digne de la grande cause qu’elle a incarnée !…
Les Amis de Louise Michel
Inutile de dire que Louise Michel est morte pauvre. Ses amis le sont également. Aussi pour faire face aux frais des obsèques, ceux-ci ont ouvert une souscription publique. En outre, ils organisent un
Grand meeting public
qui aura lieu le jeudi 19 janvier 1905
au Palais du Travail, 13, rue de Belleville, à 8 heures 1/2 du soirOrateurs :
Amilcare Cipriani - Sébastien Faure — Paul Fribourg — Laurent Tailhade — Jean Latapie — Dejeante — Henri Berenger — Georges Yvetot — Le Grandais — Nelly Roussel — H. Turot — Bousquet — Clovis Hugues — TennevinEntrée : 0,50 cent. — Au service des obsèques de Louise Michel
Les souscriptions sont reçues à l’Association Internationale Antimilitariste, 45, rue de Saintonge, et à la Bourse du Travail, bureau 4, 4e étage
Imprimerie de l’AIA - 45, rue de Saintonge
Image tirée de l’Almanach illustrée de la révolution pour 1906
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[ texte ]
- texte :
L’immoralité des moralistes
Sous la présidence d’honneur
d’Alfred Naquet
Présidence effective de
Docteur Meslier, député de la SeineAssisté de MM.
A. Laisant, Pierre Quillard, Albert Lantoineprendront la parole
Sébastien Faure, Nelly Roussel, Dʳ Sicard de PlauzollesEntrée : fauteuils réservés, 2 fr. ; parterre, 1 fr. ; galeries, 0 fr. 30.
Pour […] commencera à 9 heures 1/2
Abonnez-vous à Génération consciente : […]
Abonnement : […]. Administration : 27, rue de la Duée, Paris (20)[Imp. Louchet, Picard, De Cooman…]
Affiche complète ou demi affiche (il y a l’horaire mais il manque lieu et date) ?
Cette affiche semble avoir donné lieu à la brochure Défendons nous ! Pour le néo-malthusianisme, contre l’immoralité des moralistes (1910) (compte rendu sténographié des discours prononcés au meeting tenu dans la salle des Sociétés savantes avec Sébastien Faure, Nelly Roussel, abbé Violet, Dʳ Sicard de Plauzolles/Plauzoles).Plauzoles et non Plauzolles
Date : 1909 ou 1910.- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ]
- texte :
Fédération universelle de la Régénération humaine, 27, rue de la Duée, Paris (11e)
L’exemple vient d’en haut
À voir la formidable croisade dirigée contre la doctrine et les pratiques néo-malthusiennes par des personnalités appartenant au clergé, à l’armée, à la magistrature, à la politique, à l’industrie et à la presse, on pourrait quelquefois en conclure que cette doctrine est contraire à l’esprit même de notre temps, et ces pratiques, en opposition flagrante avec les mœurs de ceux qui se donnent comme formant exclusivement l’élite de la nation française.
Cependant, à la lueur des faits, au regard des statistiques, les conclusions apparaissent tout autres ; et la pratique du néo-malthusisme par la classe privilégiée éclate, évidente. Voici, pour illustrer notre thèse, Quelle fut la progéniture des neuf personnes considérables qui se sont succédés à la Présidence de la Troisième République :
Thiers, Adolphe… Néant, Mac-Mahon… Un fils, Grévy, Jules… Une fille, Sadi-Carnot… Deux fils et une fille, Casimir-Périer… Un fils et une fille, Faure, Félix… Deux filles, Loubet, Émile… Deux fils et une fille Fallières, Armand… Un fils et une fille, Poincaré, Raymond… Néant. Quatorze enfants pour neuf couples ! Quelle belle leçon de prévoyance sociale et de prudence parentale pour le malheureux prolétaire plongé dans la misère, la crasse et l’ignorance !
Ces homes, vous les avez élus à la première magistrature du pays parce qu’ils vous semblaient représenter le mieux les vertus et la tradition du génie national. Eh bien ! nous avons le droit de dire qu’ils ont agi en néo-malthusiens convaincus et pratiquants : le peuple suivra sûrement l’enseignement de très haute moralité qu’ils lui donnent.
Et maintenant, forgez donc des lois contre nous, poursuivez-nous, condamnez-nous ! Par la voix de vos orateurs et les colonnes de vos journaux, multipliez aux pauvres — écrasés déjà par trop d’enfants qu’ils n’ont pas su éviter — les exhortations à procréer aveuglément : rien ne prévaudra contre cet exemple !
N.-B. — Que MM. les réactionnaires, monarchistes et césariens, ne se réjouissent point outre mesure : les pratiques néo-malthusiennes en haut lieu ne sont pas l’apanage exclusif des mœurs républicaines ! Sans remonter bien loin dans l’histoire, nous trouvons — encore que les charges familiales fussent bénéficiaires, ce qui n’était pas à dédaigner, au point de vue de la progéniture — que Louis XVI a eu trois enfants ; Napoléon 1er, un ; Louis XVIII, néant ; Charles X, deux ; Napoléon III, un. Seul Louis-Philippe fait exception à la règle ; cette exception a, d’ailleurs, en 1871, coûté la bagatelle de quarante millions à la République.
—
Aux patriotes “Repopulateurs”
La France ne se dépeuple pas
années Nombre d’habitants 1800 27.500.00 1850 26.630.000 1911 36.600.000 C’est donc un mensonge impudent d’affirmer que notre pays se dépeuple puisque, dans l’espace de cent onze années, malgré l’amputation des deux provinces annexées en 1871, l’Alsace et la Lorraine, sa population s’est accrues de 12 millions 100.000 habitants.
Le taux de la natalité décroit en Allemagne
Périodes d’années Taux pour 1.000 1841-1845 36,7 1896-1900 36 1911 28,7 Soit, en soixante-dix ans, une diminution de 8 pour 1.000. Aussi avons-nous le droit d’espérer et de dire que, dans un avenir prochain, pour le plus grand bien de la paix entre les peuples civilisés, l’Allemagne aura rejoint la France sur la voie de la véritable sagesse.
—
C’est un devoir pour tous ceux qui admettent la haute importance de la théorie néo-malthusienne et qui mettent en pratique ses précieux enseignements, de s’abonner et de procurer des abonnés à
Génération consciente
Organe de propagande pour la limitation volontaire des naissances
Néo-malthusisme - Eugénisme. — Paraissant le premier de chaque mois
Eugène Humbert, directeur
Principaux collaborateurs : Léon de Bercy ; G. Cesbron ; Sébastien Faure ; Louis Grandidier ; G. Hardy ; Marie Huot ; Dr Klotz-Forest ; Fernand Kolney ; Robert Lanoff ; Albert Lantoine ; A ;-F. Mac ; Jean Marestan ; Léon Marinont ; Jeanne Marquès ; P. Marquet ; Dr Mascqux ; Victor Méric ; Dr Meslier ; Alfred Naquet ; Nelly Roussel, etc.
Abonnement : France, 1 fr. 50 par an. — Extérieur, 1 fr. 80
Administration : 27, rue de la Duée. paris (XXe) - Envoi gratuit d’un numéro sur demande
Affiche d’intérieur, ne peut être apposée sur les murs que munie d’un timbre de 12 centimes
Imprimerie spéciales de Génération consciente, Paris.
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[ texte : meeting pour les 70 ans de Kropotkine, le 9 décembre 1912 ]
- texte :
[…] « Arbeiter Freund »
[…] « Temps nouveaux »ВЪ ПОНЕДВЛЬНИКЪ 9 ДЕКАБРЯ 1912 Г.
въ Salle des Sociétés Savantes, 8, rue Danton
СОСТИТСЯ ПОДЪ ПРЕДСВДАТЕЛЬСТВОМЪ ЖАНА ГРАВА [Jean Grave]
Интернаціональный Митингъ
по поводу 70-ЛѢТІЯ со дня рождеиія
П. А. Кропоткина
Ораторами выступятъ :
A. Girard & M. Pierrot отъ групп Temps nouveaux
Sebastian Faure
Charles Malato
Georges Yvetot […]
Pierre Dumas […] Fédération de l’habillement
G. Durupt отъ Club communiste libertaire
Chr. Cornelissen
Armando Borghi отъ Gruppo revoluzionario italiano,
José Negre, […]
I. Zielinska […]
М. Изядина, А. Карелвнъ К. Оргеіани, Рощинъ [M. Izjadina (Maria Isidine), A. Kareline, K. Orgheiani (Orgueiani), Roshchin (Rochtchine)]. […]
Винаверъ [Vinaven] […][…]
НАЧАЛО ВЪ 81/2 ЧАСОВЪ. двери будутъ открыты съ 8 час.
ЦВНА зА ВХОДЪ 50 САНТ
[…] 11, rue Vavin
http://kropotkin.ru/%d1%82%d1%80%d0%b5%d1%82%d1%8c%d1%8f-%d0%ba%d0%be%d0%bc%d0%bd%d0%b0%d1%82%d0%b0/
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[ texte ]
- texte :
[marque] Fédération communiste anarchiste
Droit d’asile !
Des penseurs de génie ont écrit des chef-d’œuvre où était exalté le Droit d’asile.
Hernani a recueilli la louange et les honneurs officiels.
Cependant, en plein Paris moderne, au centre même de la grande cité qui fut si généreuse à certaines heures de son histoire, des juges prétendent fouler aux pieds le Droit d’asile, au nom duquel Jourdan, Godorewski, Reinert et Gauzy vont comparaître devant les Assises de la Seine.
Allons-nous laisser s’accomplir cette iniquité judiciaire ?
N’allons-nous pas tenter d’arracher au bourreau la tête de Gauzy, hôte généreux et noble ?
C’est pour faire connaître à l’opinion publique le crime qui se prépare que nous invitons toute la population à assister au
Grand meeting
samedi 1er février, à 8 h 1/2, Manège Saint-Paul, rue Saint-Paul, 30
présence assurée des orateurs
Sébastien Faure — Dumoulin — Pierre Martin, du Libertaire — Francis Delaisi de La Bataille syndicaliste — Leguerry — Eugène Jacquemin de la Fédération Communiste Anarchiste
[marque syndicale] [… Imprimerie L’Espérance …]
Métro : St-Paul — Les portes ouvriront à 8 heures du soir précises. — Entrée : 0 fr. 50
Affiche éditée en 1913 quelques jours avant l’ouverture d’un procès où Gauzy, Jourdan et Reinert accusés d’avoir caché les « bandits tragiques » (ou « bande à Bonnot ») risquent leur tête. Godorewski / Godoresky est lui en fuite au Maroc. Présents sur l’affiche Delaisi, Dumoulin et Le Guéry (CGT) feront faux bond au meeting, (source : tropjeunespourmourir.com ; Source : Archives de la préfecture de police de Paris).
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- texte :
Supplément au journal Le Grand soir du 7 février 1914
Arras — Salle Létocart, « Café du Commerce »
Grand Place
Le lundi 9 février 1914 à 8 heures 1/2 du soir
Conférence publique et contradictoire de Sébastien Faure
sujet traité :
Douze preuves de l’inexistence de Dieu »
À tous !
Les croyants prétendent que, s’il leur est impossible de démontrer que leur Dieu existe, il est également impossible à leurs adversaires de prouver qu’il n’existe pas.
Ce langage a pour objet et pour résultat d’entretenir le doute dans les esprits, en donnant à penser que ce problème est insoluble et que toute discussion est inutile.
Je me flatte d’établir, de la façon la plus péremptoire — et par les procédés sur lesquels les croyants échafaudent leur religion — que leur « Dieu n’existe pas et ne peut exister »
Je convie à cette réunion publique et essentiellement contradictoire les adeptes de toutes les religions et je leur donne l’assurance que s’ils veulent bien discuter, ils seront écoutés en silence.
Sébastien FaurePrix des places
Premières : 1 franc — Secondes : 50 centimes
au profit de La Ruche, œuvre de solidarité et d’éducation fondée dirigée par Sébastien Faure.[marque syndicale] […]
Placard publié en supplément au journal Le Grand soir du 7 février 1914. Source : https://bianco.ficedl.info/spip.php?article1085
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- notes :
- descriptif :
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[ texte (10 citations de Clemenceau, Laforgue, Anatole France, E. Renan, A. Briand, Tolstoï, E-D Morat, Domela Nienwenhuis, Sébastien Faure, E. Girault) ]
- texte :
jeunesse anarchiste
Après tout, les anarchistes ont raison : les pauvres n’ont pas de patrie.
G. Clemenceau.
camarade, lis « Le Libertaire »
jeunesse anarchiste
Les armées modernes, quand elles ne sont pas employées au brigandages coloniaux, ne servent qu’à protéger la propriété capitaliste.
Laforgue.
camarade, lis « Le Libertaire »
jeunesse anarchiste
L’armée c’est l’école du crime
Anatole France.
camarade, lis « Le Libertaire »
jeunesse anarchiste
Je n’aurais pu être soldat, j’aurais déserté ou je me serais suicidé.
E. Renan.
camarade, lis « Le Libertaire »
jeunesse anarchiste
Et alors, si l’ordre de tirer persistait, si l’officier tenace voulait quand même contraindre la volonté du soldat, ah ! sans doute les fusils pourraient partir, mais ce ne serait pas, peut-être, dans la direction indiquée.
Aristide Briand.
camarade, lis « Le Libertaire »
jeunesse anarchiste
Ressaisissez-vous, mes frères ! N’écoutez pas les scélérats qui vous contaminent dès votre enfance de l’esprit diabolique du patriotisme.
Tolstoi.
camarade, lis « Le Libertaire »
jeunesse anarchiste
Qu’est-ce que le soldat ?
C’est l’être qui, croyant ou ne croyant pas en dieu croit en la patrie ; c’est l’être corrompu et asservi, la brute, c’est l’assassin professionnel, le fratricide.
E.-D. Morat
camarade, lis « Le Libertaire »
jeunesse anarchiste
Soldats, vous êtes les sentinelles devant les coffres-fort de la bourgeoisie.
L’armée défend les richesses des banquiers.
Domela Nienwenhuis.
camarade, lis « Le Libertaire »
jeunesse anarchiste
Combattez la guerre, femme à qui elle enlève .les compagnons que vous aimez ! Mères, combattez la guerre qui assassine vos enfants.
Sébastien Faure.
camarade, lis « Le Libertaire »
jeunesse anarchiste
La guerre ne profite qu’aux gouvernants, aux capitalistes et aux prêtres ; c’est la ruine pour les paysans et les ouvriers ; ceux-ci ne doivent donc jamais y participer.
E. Girault.
camarade, lis « Le Libertaire »Archives nationales F/7/13174, dossier n° 62 :
https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/media/FRAN_IR_050130/c-22tl67joa--xv7uxwck1lis/FRAN_0020_01886_LPlanche de « papillons » de juin 1925.
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- notes :
- descriptif :
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texte
- texte :
Le calvaire de Sacco et Vanzetti
À la veille de la mort
Le 10 août, Sacco et Vanzetti doivent être électrocutés. Ainsi, après avoir attendu la mort pendant six ans, ils seront assassinés dans quelques jours, malgré les preuves de leur innocence accumulées par leurs détracteurs.
Que faire, maintenant ?
Nous pouvons encore les sauver si, dans toutes les capitales du monde, tous les hommes de cœur comprennent le devoir de solidarité qui leur incombe.
Toi, Paris généreux, qui ne demeuras jamais insensible devant les grands crimes de l’histoire, donne une fois de plus… le bel exemple.
Toi, Paris si juste, fais savoir à l’Amérique que tu ne veux pas qu’elle tue Sacco et Vanzetti.
Et accoure, tout vibrant, Paris à la
grande démonstration du Cirque de Paris
16, avenue de la Motte-Picquet
samedi 23 juillet, à 20 h 30sous la présidence effective de Séverine
Les orateurs suivants — hommes de toutes les opinions et militants de tous les partis — démontreront l’innocence de Sacco et Vanzetti et la culpabilité de leurs tortionnaires :
Malvy, député, ancien ministre — Marc Sangnier, directeur de La Démocratie — Turatti, député et proscrit italien — Jouhaux, secrétaire de la CGT — Georges Pioch, homme de lettres — Sébastien Faure, du Comité Sacco-Vanzetti — pasteur J. Jézéquel — Durafour, député, ancien ministre — Frossard, directeur du Soir — Torrès, avocat
Le Comité Sacco-Vanzetti
Nota. — Pour éviter l’affluence à l’entrée, ouverture des portes à 19 h 45. — Métro École Militaire et La Motte-Picquet
Imp. 72, rue des Prairies, Paris.
https://ark.digitalcommonwealth.org/ark:/50959/5q47t027j (CC BY-NC-ND).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
[Commune de Choisy-le-Roi, élections municipales du 5 octobre 1890 : grande réunion]
[Commune de Choisy-le-Roi, élections municipales du 5 octobre 1890 : grande réunion]. — Choisy-le-Roi : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure sur « Les crimes de Dieu »]
[Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure sur « Les crimes de Dieu »]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure, sujet traité : « Les crimes de Dieu »]
[Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure, sujet traité : « Les crimes de Dieu »]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[Élections municipales : « Le Libertaire » au peuple]
[Élections municipales : « Le Libertaire » au peuple]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[Grand meeting public d’indignation contre l’expulsion de Pierre Kropotkine]
[Grand meeting public d’indignation contre l’expulsion de Pierre Kropotkine]. — Paris : Bibliothèque sociologique des travailleurs communistes libertaires du XIIe arrondissement (Paris), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; x × y cm.
sources :
[Grand meeting public sur l’Inquisition en Espagne, par Charles Malato et Sébastien Faure]
[Grand meeting public sur l’Inquisition en Espagne, par Charles Malato et Sébastien Faure]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[Grande fête familiale organisée par Le Libertaire]
[Grande fête familiale organisée par Le Libertaire]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[Les Crimes de Dieu : derniers avatars de l’esprit religieux ; conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure]
[Les Crimes de Dieu : derniers avatars de l’esprit religieux ; conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure]. — Paris : [s.n.], (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 55 × 38 cm.
sources :
[Conférence publique et contradictoire par Charles Malato et Sébastien Faure sur « l’absurdité criminelle des religions »]
[Conférence publique et contradictoire par Charles Malato et Sébastien Faure sur « l’absurdité criminelle des religions »]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[Aux Algériens]
[Aux Algériens]. — Alger = الجزائر (Al-Jazā’ir) Alger : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure, sujet traité : Dreyfus est innocent !]
[Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure, sujet traité : Dreyfus est innocent !]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure, sujet traité : l’agitation]
[Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure, sujet traité : l’agitation]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[Dreyfus est innocent ! : conférence par Sébastien Faure]
[Dreyfus est innocent ! : conférence par Sébastien Faure]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Grand meeting public et contradictoire : sabre et goupillon]
[Grand meeting public et contradictoire : sabre et goupillon]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[Grande réunion publique et contradictoire : le huis clos]
[Grande réunion publique et contradictoire : le huis clos]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[Manifeste : un coup de force se prépare, grand meeting la liberté en péril]
[Manifeste : un coup de force se prépare, grand meeting la liberté en péril]. — Paris : Coalition révolutionnaire : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[À partir du 6 février 1899 : Le Journal du peuple, grand quotidien à 5 centimes]
[À partir du 6 février 1899 : Le Journal du peuple, grand quotidien à 5 centimes]. — Paris : Le Journal du peuple : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
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[À partir du 6 février 1899 : Le Journal du peuple, grand quotidien à 5 centimes]
[À partir du 6 février 1899 : Le Journal du peuple, grand quotidien à 5 centimes]. — Paris : Le Journal du peuple, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
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[À partir du 6 février 1899 : Le Journal du peuple, grand quotidien à 5 centimes]
[À partir du 6 février 1899 : Le Journal du peuple, grand quotidien à 5 centimes]. — Paris : Le Journal du peuple : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [27 ?] × [21 ?] cm.
sources :
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[M. Le Président, par Sébastien Faure : grand roman inédit]
[M. Le Président, par Sébastien Faure : grand roman inédit] / René-Georges Hermann-Paul. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois : rouge , noir , jaune , papier blanc ) ; 160 × 114 cm.
sources :
[Manifeste aux soldats]
[Manifeste aux soldats]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [45 ?] × [31 ?] cm.
sources :
[À bas la Calotte et vive la Sociale !]
[À bas la Calotte et vive la Sociale !]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; [45 ?] × [31 ?] cm.
sources :
[Peuple de Paris ! Louise Michel est morte !]
[Peuple de Paris ! Louise Michel est morte !]. — Paris : AIA_ (Association Internationale Antimilitariste : 1904-ca1909) = Internationale Anti-Militaristische Vereeniging (IAMV), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Défendons-nous ! Pour le néo-malthusianisme. Contre l’immoralité des moralistes]
[Défendons-nous ! Pour le néo-malthusianisme. Contre l’immoralité des moralistes]. — Paris : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 84 × 126 cm.
sources :
[Aux patriotes repopulateurs]
[Aux patriotes repopulateurs]. — Paris : Fédération universelle de la Régénération humaine, [ ?] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 44 × 62 cm.
sources :
[Интернаціональный Митингъ : П.А.Кропоткина в Париже, 1912]
[Интернаціональный Митингъ : П.А.Кропоткина в Париже, 1912]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Droit d’asile ! Grand meeting]
[Droit d’asile ! Grand meeting]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), (Espérance, impr. l’ (Paris : 1910-1913)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Conférence publique et contradictoire de Sébastien Faure : « Douze preuves de l’inexistence de Dieu », le lundi 9 février 1914]
[Conférence publique et contradictoire de Sébastien Faure : « Douze preuves de l’inexistence de Dieu », le lundi 9 février 1914]. — Arras : Grand Soir (Le) : Ruche (la), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Jeunesse anarchiste]
[Jeunesse anarchiste]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Le calvaire de Sacco et Vanzetti à la veille de la mort]
[Le calvaire de Sacco et Vanzetti à la veille de la mort]. — Paris : Comité central Sacco-Vanzetti, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 120 × 80 cm.
sources :
![]() 1927 |
[La révolution sociale : la préparation, la réalisation, la défense d’une telle révolution]
[La révolution sociale : la préparation, la réalisation, la défense d’une telle révolution]. — Paris : Encyclopedie anarchiste : Oeuvre internationale des éditions anarchistes : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), [ca ] (Fraternelle (Paris), La). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 119 × 79 cm.