Montreuil (Montreuil-sous-Bois)

 

 
 

Affichage par année

31 affiches :

 










    [Il faut que tout ça serve à quelque chose]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Il faut que tout ça serve à quelque chose]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) : Envolée (l’), [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Khider, Christophe (1971-....)
    • Presse citée  : Envolée, L’
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photos (maillons de chaines) ]

    texte :

    “Il faut que tout ça serve à quelque chose”

    Christophe Khider, évadé de la prison de Moulins le 15 février 2009
    blessé par balles lors de son arrestation après deux jours de cavalez,à son avocate, seule autorisée à le visiter a l’hôpital.

    Pour en finir avec toutes les prisons

    Une évasion ou une tentative d’évasion, ce n’est pas un fait divers, c’est le geste de survie d’un enfermé que l’on tente de faire mourir à petit feu en prison.

    Une évasion ou une tentative d’évasion ce n’est pas un jeu, c’est l’acte de prisonniers qui mettent leur vie dans la balance même s’ils savent que de toutes façons, dans la plupart des cas, il y a un mur ou une balle devant eux ; car les agents de l’administration pénitentiaire et les policiers ont ordre de tuer les candidats à la belle. Lors d’un procès, un directeur de prison a affirmé qu’il préférait dix « suicidés » à un évadé ; à l’inverse, aucun blessé chez les surveillants lors de l’évasion d’Antonio Ferrara de la prison de Fresnes en 2003. Aucun blessé, aucune violence pendant l’évasion et la courte cavale de Christophe Khider et Omar Top El Hadj : dans les deux évasions, les seuls blessés sont des évadés ou leurs amis.

    Une évasion ou une tentative d’évasion ce n’est pas un mauvais film balancé à des millions de téléspectateurs pour les faire frémir, c’est le refus de l’hypocrisie d’une justice qui condamne à des peines sans limite, à des peines de mort à peine déguisées. Il y a peu, dix prisonniers longues peines de la centrale de Clairvaux ont même réclamé qu’on rétablisse pour eux la peine de mort parce qu’ils préféraient l’« euthanasie » à une agonie infinie. Avant son évasion de la prison de Moulins, Christophe Khider était libérable en 2045.

    Une évasion ou une tentative d’évasion ce n’est pas une provocation : c’est des années d’isolement, de transferts aux quatre coins de l’hexagone et un traitement « spécial » pour les prisonniers repris ; cela fait plus de six ans qu’Antonio Ferrara supporte l’isolement dans l’isolement sans jamais voir la lumière du jour, menotté et entravé pour le moindre de ses déplacements, privé de tout contact physique si ce n’est avec vingt-huit surveillants lourdement armés.

    Une évasion ou une tentative d’évasion ce n’est pas un coup pour rire, c’est de lourdes peines infligées aux familles et aux proches même lorsqu’ils ne sont pas déclarés complices. C’est le début d’un calvaire carcéral et judiciaire pour ceux qui ont cherché à arracher un emmuré de son tombeau. Comment ne pas comprendre qu’une mère, un frère, des amis, une compagne refusent de laisser crever un proche ?

    Une évasion ou une tentative d’évasion c’est des êtres humains enfermés qui veulent retrouver un peu de liberté. Et si on les présente comme des « monstres dangereux et sanguinaires » lâchés dans la nature, c’est pour essayer de faire accepter à tous la prison comme remède aux maux d’une société fondée sur le profit et la soumission. ils construisent dans l’urgence de nouvelles prisons comme hier ils bâtissaient les barres des cités de banlieue : des prisons-école pour les enfants, des prisons-hospice pour les grabataires, des prisons-hôpital pour les « malades mentaux », des prisons-bunker pour les prisonniers dits « dangereux »…

    Fin des longues peines

    Fermeture des quartiers d’isolement

    Solidarité avec les évadés leurs familles et leurs proches

    contact : envoleejournall@yahoo.fr


    sources :

    Avant 2018





    [Procès antiterroriste pour 6 camarades, du 14 au 22 mai 2012 à Paris : solidarité avec les inculpés !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Procès antiterroriste pour 6 camarades, du 14 au 22 mai 2012 à Paris : solidarité avec les inculpés !]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ), coul. (une  : noir , texte en défonce , papier jaune ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : procès  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; papier jaune (dos d’affiche récupéré) ]

    texte :

    Procès antiterroriste pour 6 camarades, du 14 au 22 mai 2012 à Paris

    Du 14 au 22 mai aura donc lieu le premier procès sous juridiction antiterroriste de militants désignés comme appartenant à la « mouvance anarcho-autonome ». Les six inculpés, comme des centaines de milliers d’autres personnes, ont pris part aux différentes luttes sociales de ces dernières années : mouvement "CPE", révoltes lors des élections présidentielles de 2007, luttes contre l’enfermement des sans-papiers et pour la liberté de circulation... De manifs sauvages en sabotages, la conflictualité qui s’exprimait dans ces luttes débordait souvent du cadre légal ou des habituelles médiations politiques et syndicales. Et quand ça remue, l’État cherche — à punir un petit nombre pour faire peur à tous : par la police et la justice, il tente toujours de séparer les "bons manifestants" des "vilains casseurs", d’isoler les actes du contexte dans lequel ils s’inscrivent, et de finalement divisier pour mieux régner. Et ce qui est attaqué là, c’est aussi un ensemble de mauvaises intentions et la tentative de les mettre en pratique de manière autonome.

    Séparer. Il suffit d’assister à une comparution immédiate pour voir que les pauvres et les marginaux sont toujours présumés coupables et très souvent condamnés : la culpabilité et l’Innocence sont les deux grands concepts utilisés jour après jour, du bureau du procureur à la salle d’audience, pour maintenir l’ordre social. Ces notions ne peuvent pas être les nôtres. Et chercher à s’en sortir face à la Justice ne signifie pas renier ses idées et ses pratiques.

    Isoler. La Justice nous contraint à rentrer dans une temporalité qui lui est propre : celle de l’instruction, de la prison, du contrôle judiciaire et du procès. Ce temps judiciaire permet non seulement d’isoler concrètement les inculpés en les enfermant, mais aussi de les maintenir sous pression par un contrôle judiciaire avec interdiction de se voir les uns les autres, par exemple. Enfin, l’instruction est chargée d’établir des profils qui participent à différencier les peines voire à faire de certaines d’entre elles des peines exemplaires.

    Diviser. Des squatteurs des cages d’escaliers aux manifestants, se regrouper ou s’organiser collectivement représente une menace potentielle pour le pouvoir. Les accusations d’"association de malfaiteurs", "bande", "en réunion" sont de plus en plus utilisées comme des "circonstances aggravantes" : cela permet d’alourdir les peines et d’inciter les gens à rester atomisés. C’est dans cette même logique qu’opère la juridiction antiterroriste utilisée par l’État, au gré des intérêts politiques du moment, pour rejeter du "corps social" ce qui dérange, et neutraliser des pratiques et pensées qui sortent du cadre institutionnel.

    Pour autant, les mécanismes de la Justice ne sont pas les seuls outils du pouvoir à devoir être critiqués et combattus. De multiples dispositifs et institutions participent tous les jours à maintenir l’ordre social et l’exploitation : du crédit aux antidépresseurs, du salariat aux contrôles CAF, de l’école à l’armée... Mais il n’y a pas qu’en Grèce que des milliers de personnes refusent l’horizon qu’imposent le capitalisme et l’État. Et ce qui se jouera au Tribunal n’est pas un rapport interpersonnel entre les inculpés et les juges, mais un moment de la lutte entre la classe des possédants et les exploités, un moment de la lutte entre l’autorité et les récalcitrants. Exprimer sa solidarité c’est s’inscrire dans cette lutte.

    Solidarité avec les inculpés !

    RDV le 14 mai à 13h30 à la 10e chambre du TGI de Paris


    sources :

    Imprimé au dos du programme de La Maison ouverte (Montreuil).







    [Semaine anticoloniale et antiraciste 2013, 8e édition]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Semaine anticoloniale et antiraciste 2013, 8e édition]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) ; Paris : La Parole errante ; [et al.], (Rotographie (Montreuil)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 59 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : colonialisme  ; racisme et antiracisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; salon, foire
    notes :
    descriptif :


    texte
    dessin (visage de « tirailleur sénégalais » tel qu’utilisé dans la publicité commerciale pour la marque Banania avec le slogan déformé : « Y’a bon colonisation ! »)
    photo (main gantée de blanc apportant un globe terrestre (à l’image inversée))

    texte :

    Semaine anticoloniale et antiraciste

    16 février - 3 mars 2013 / 8e édition

    16-17 février 2013
    Salon anticolonial à la Bellevilloise
    21, rue Boyer, Paris 20e

    Crimes coloniaux — Fahrat Ached — Amilcar Cabral… — Esclavage et réparations — Contrôle au faciès, sans-papiers — Égalité des droits — Peuples sans État — Syndicalisme et colonisation — Colonial Tour — Festival du film anticolonial

    Palestine — Kurdistan — Sahara occidental — Roms — Haïti — Tamil Eelam — Françafrique…

    1er mars 2013
    Concert Zep+ Skalpel 1re ligne
    La Parole errante, Montreuil

    2 mars 2013
    marche contre le racisme et le colonialisme
    départ 14 h Barbès

    programme complet sur www.anticolonial.org

    [logos] Médiapart - SaphirNews.com - D’ailleurs nous sommes d’ici - ??? - ??? - basta ! - Maison de l’Afrique - africultures - Nova - L’Humanité - Tout est à nous ! - Institut des cultures d’ ??? - Région Ile-de-France - macmag.??? - Politis - Paris 2e - Salam news- La Bellevilloise - Beur FM - Respect - Afriscope

    [Imprimerie Rotographie Montreuil]


    sources :
     





    [Amnistie pour tous les prisonniers et toutes les prisonnières du mouvement social]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Amnistie pour tous les prisonniers et toutes les prisonnières du mouvement social]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) : Envolée (l’), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , brun , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Envolée, L’
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (mutins sur un toit de prison) ]

    texte :

    Sur les toits de la prison de Fleury-Mérogis en 1987

    Amnistie pour tous les prisonniers et toutes les prisonnières du mouvement social

    Nous sommes des milliers dans la rue : lycéens, travailleuses, étudiantes, travailleurs avec ou sans emploi, syndiqués ou non. Nous faisons grève, nous occupons, nous bloquons, nous manifestons contre une nouvelle loi et le capitalisme qu’elle sert.

    Nous subissons la violence de la police. Pour nous défendre face à des hommes en armes, nous sommes de plus en plus nombreux à nous organiser et à nous protéger pour continuer à prendre part à la lutte sans risquer des blessures graves ou la mort. Il n’y a pas de « bavures » policières : il y a une logique de terreur pour maintenir l’ordre, politique, économique et social. Le lot habituel des habitants des quartiers populaires se révèle à tous. Nous détestons la police.

    Nous subissons aussi la violence de la justice. Pour nous défendre face à des magistrats qui lancent des poursuites de plus en plus délirantes — jusqu’à perpète pour un croche-patte — soyons de plus en plus nombreux à faire le front. Il n’y a pas d’« erreurs » judiciaires : il y des lois, et des peines, pour maintenir l’ordre, politique, économique et social. Le lot habituel des habitants des quartiers populaires se révèle à tous. Nous détestons la justice.

    Il n’y a pas plus de méchants « casseurs » que de gentils manifestants. Il n’y a ni innocents, ni coupables. Il y a des policiers, des juges. Ils servent l’État et le Capital. Ils en sont les bras armés.

    Amnistie pour tous les inculpés ! Liberté pour tous et toutes !

    Pour en finir avec toutes les prisons

    2016 #tout le monde déteste la justice

    www.lenvolee.net


    sources :

    Affiche parue en pages centrales de L’Envolée : pour en finir avec toutes les prisons n° 44 (juin 2016)






    [Festival de la CNT, 2016 : Salon du livre]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Festival de la CNT, 2016 : Salon du livre]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) ; Paris : CNT_F (France) : La Parole errante, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Davranche, Guillaume (1977-....)  ; Debeuf, Alain  ; Jacquier, Charles  ; Maricourt, Thierry (1960-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : salon, foire  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ]

    texte :

    Confédération nationale du Travail — 33, rue des Vignoles, Paris XXe

    Festival CNT

    Salon du livre

    24-25-26 juin

    La Parole Errante — 9, rue François-Debergue — Montreuil

    Les éditeurs et revues
    Éditions CNT-TP, Éditions Libertalia, Éditions libertaires, L’Échappée, Éditions Ab-irato - Oiseau tempête, Éditions les Bons caractères, Éditions La Ville brûle, Les Fondeurs de brique, L’œil d’or, Éditions du Sextant, Éditions Albache, Éditions Repas, Éditions Entremonde, Éditions antisociales, Berg international, Éditions du Croquant, Éditions Plein Chant, La Digitale, Les Liens qui libèrent, Lux éditeur, Éditions Tirésias, Éditions Les Prairies ordinaires, Lignes (éditions et revue), Amsterdam, Éditions du Temps perdu, Éditions de L’Éclat, Raison d’agir, revue Ballast, Z, Article XXI, CQFD, Pages 2, Acratie éditions, L’Insomniaque, Infokiosque, Smolny, La Dispute, Parangon / revue Entropia, Hobo diffusion,
    et les librairies Quilombo et Publico

    Les auteurs
    Olivier Pinalie, Patrick Marcolini, Samuel Hayat, Michèle Riot-Sarcey, Julie Duchatel, Thierry Maricourt, Raphaële Perret, Miguel Benasayag, François Jarrigue, Céline Pessis, Renaud Garcia, Christophe Darmengeat, Anselme Jappe, Marin Ledun, Dominique Manotti, Christian Roux, Patrick Pécherot, Guillaume Davranche, Charles Jacquier, Alain Debeuf, William Blanc, Olivier Favier,
    et biens d’autres

    www.cnt-f.org/festival-cnt — br.rp@cnt-f.org — 06 95 45 67 62

    [logo chat cerclé CNT]

    Entrée prix libre


    sources :

    http://www.cnt-f.org/festival-cnt/


    2016

    2016

    2016
    Affiches liées



    [Salon du livre antifasciste 2017]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Salon du livre antifasciste 2017] / BDPNL. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) ; Paris : La Parole errante ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; [45 ?] × [33 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; édition  ; fascisme et antifascisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Ecco, Umberto (1932-2016)  ; Sauder, Régis
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : salon, foire
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (livre en forme de persiennes ouvertes ?) ]

    texte :

    Salon du livre antifasciste 2017

    Résistances aux droites extrêmes et à l’extrême droite

    « On peut jouer au fascisme de milles façons, sans que jamais le nom du jeu change. »
    Umberto Ecco (1932-2016)

    Samedi 8 avril 2017

    Avant-première de Retour à Forbach de Régis Sauder, en présence du réalisateur, au cinéma Le Méliès (Montreuil) à 20 h

    Dimanche 9 avril 2017

    de 11 h à 22 h à La Parole Errante
    9, rue François-Debergue à Montreuil — Métro Croix-de-Chavaux

    Cette journée proposera : des stands d’éditeurs, de syndicats, d’organisations antifascistes — un espace libraire présentant une sélection large d’ouvrages — des projections de films — des conférences et débats — théâtre et fanfare

    Entrée : prix libre

    Voir le programme détaillé sur : www.visa-isa.org

    [suite de logos] VISA - Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes) — IHS - Institut d’histoire sociale CGT — IR — FSU

    Maisons d’édition partenaires et présentes :
    Agone, Syllepse, Le Temps des cerises et Libertalia

    Grafizm : www.bdpnl.fr


    sources :

    http://www.visa-isa.org/content/salon-du-livre-antifasciste-le-programme-detaille