Broussouloux, François Jean-Baptiste (1863-....)

 

in Dictionnaire des militants anarchistes : BROUSSOULOUX, François, Jean-Baptiste “PINTELON”, “AMON”, “Henri ROUARD”, “Paul VIOCHOT”, “Louis l’Algérien”, Ferrand d’Haize”
Né à Alger le 9 juillet 1863 — mort le 30 juillet 1941 — Cafetier ; docker ; voyageur de commerce — CGT — Alger — Marseille (Bouches-du-Rhône) — Lyon (Rhône) — Saint-Étienne (Loire) — Cherbourg (Manche) — Paris — Brest (Finistère) — La Ciotat (?)

Jean-Baptiste Broussouloux, fils d’Antoine et de Marie Chambret, s’était engagé volontaire pour un an le 24 avril 1882 à Alger. Il fut déclaré insoumis le 26 novembre 1886 pour ne s’être pas présenté à une période de vingt-huit jours ; le 20 mars 1888 il s’était présenté volontairement et avait été condamné le 27 avril 1888 à un mois de prison par le conseil de guerre d’Alger, puis, à sa libération, incorporé au 1er régiment de zouaves dont il aurait été libéré en octobre 1889.
En 1890, (…)

Au moins 1 revue francophone parue sous ce nom (voir sur le site Bianco).

 

Affichage par année

7 affiches :

 

    [Grand meeting public et contradictoire : sabre et goupillon]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Grand meeting public et contradictoire : sabre et goupillon]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; justice  ; religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Broussouloux, François Jean-Baptiste (1863-....)  ; Dhorr, Henri (1865-1914)  ; Faure, Sébastien (1858-1942)  ; Lafond, Claude
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  : affaires : Dreyfus  ; conférence, débat…  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Salle Chayne

    12, rue d’Allemagne, 12

    Le samedi 22 janvier 1898, à 8 heures et demie du soir

    Grand meeting public & contradictoire

    organisé par le journal Le libertaire

    ordre du jour

    Sabre et goupillon

    orateurs inscrits
    Sébastien Faure, Broussouloux, Henri Dhorr, etc,

    Les derniers avènements ont eu l’heureux résultat de faire tomber les masques et de préciser nettement la situation.

    On sait aujourd’hui que sous les impostures : Patrie, Drapeau, Honneur de l’Armée, Antisémitisme, se dissimule une honteuse alliance entre

    Le sabre le goupillon

    Cette alliance avait mobilisé, lundi soir, ses troupes de première ligne : Sociétés de tir et de gymnastique ; organisations patriotiques, groupements antisémites, cercles catholiques, petits braillards rive-gauche de la réaction.

    Ils étaient des milliers, au Tivoli Vaux-Hall, réunis dans le but de réclamer au gouvernement de curés que nous subissons des poursuites contre tous ceux qui refusent de collaborer à leur odieux projet de dictature.

    Quelques centaines d’hommes de courage et de conviction ont réduit à l’impuissance leurs ardeurs belliqueuses ; mais leur fureur de répression n’a lait que puiser une force nouvelle dans la rage de cette mémorable raclée.

    Camarades,
    Nous offrons à ces incorrigibles souteneurs de l’Église et du Militarisme l’occasion d’exprimer publiquement les sentiments qui les animent et le but qu’ils poursuivent.

    Celle intéressante discussion mettra en présence : les partisans de l’éteignoir et ceux de la lumière, les individus qui tentent de ressusciter un passé de despotisme, de misère, et les hommes spis aspirent à un avenir de bien-être, d’affranchissement.

    Ceux qui assisteront à cette instructive rencontre d’opinions contradictoires verront, sans difficulté, de quel coté se trouve la raison.

    Le Libertaire 

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    Prix d’entrée : 50 centimes

    L’imprimeur-Gérant : Lafond, 5, rue Briquet


    sources :

    Parue au dos du Libertaire n° 114 (22-29 janvier 1898).



    [Grande réunion publique et contradictoire : le huis clos]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Grande réunion publique et contradictoire : le huis clos]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : justice
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Broussouloux, François Jean-Baptiste (1863-....)  ; Dhorr, Henri (1865-1914)  ; Faure, Sébastien (1858-1942)  ; Lafond, Claude  ; Michel, Louise (1830-1905)  ; Tortelier, Joseph (1854-1925)
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  : affaires : Dreyfus  ; conférence, débat…  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Au Tivoli Waux-Hall

    12, rue de la Douane, 12

    Le samedi 15 janvier 1898, à 8 heures et demie du soir

    Grande réunion publique et contradictoire : le huis clos

    organisée par le journal Le Libertaire

    Ordre du jour

    Le huis clos

    Orateurs inscrits :

    Sébastien Faure — Louise Michel

    Henri Dhorr — Broussouloux — Tortelier

    Aux hommes libres !

    Ce n’est pas en raison des intérêts particuliers en jeu que l’ignoble comédie judiciaire du Cherche-Midi nous passionne.

    C’est à cause des questions d’ordre général qu’elle soulève.

    De Dreyfus ou d’Esterhazy, quel est le traitre ? — Nous l’ignorons.

    Hormis ceux qui sont résolus à ne rien dire, nul n’est en état d’apporter des preuves.

    Ce qui est certain, c’est que ces deux affaires restent enveloppées dans les ténèbres du Huis clos.

    Qu’il s’exerce contre nos amis ou nos ennemis, qu’il innocente ou frappe, qu’il soit complet ou partiel.

    Le huis clos est une infamie

    Car le huis clos, c’est la voix étouffée, c’est l’impossibilité pour celui qu’étreignent les griffes judiciaires de présenter librement sa défense ; c’est la lettre de cachet sournoisement rétablie, avec cette circonstance terriblement aggravante : la lettre de cachet avait un caractère nettement arbitraire, le huis clos se couvre des oripeaux de la légalité.

    La clameur anarchiste a toujours protesté contre ce mode de jugement ; aussi notre réprobation contre le huis clos, s’appliquât-il à un ennemi, à un officier, reste entière.

    Le huis clos, on s’en est servi, on s’en sert, on s’en servira pour condamner les anarchistes ; il a permis de flétrir, de déporter un juif ; demain, on peut le mettre à profit contre les socialistes, les radicaux, les pensées libres, les volontés hautaines, contre tout ce qui vibre, sait et veut.

    Ici, on invoquera la raison d’État ; là, les intérêts de la patrie ; ailleurs, la saine morale ; partout, la sécurité publique ou nationale. C’est ainsi que, demain, un gouvernement aux abois peut l’appeler à son aide contre tous ceux dont il voudra se débarrasser.

    Le huis clos, c’est en conséquence la prescription, la prison, la peine capitale suspendues sur tous.

    C’est abominable ! C’est révoltant !

    N’y aurait-il que cette circonstance en la question Dreyfus-Esterhazy qu’il faudrait s’y intéresser.

    Le Libertaire 

    Prix d’entrée : 50 centimes

    L’imprimeur-Gérant : Lafond, 55, rue d’Hauteville, Paris

    Ce placard ne peut être affiché


    sources :

    Parue au dos du Libertaire n° 113 (8-22 janvier 1898).