violence

 

 

Affichage par année

32 affiches :

 

    [Manifeste des dynamiteurs]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Manifeste des dynamiteurs]. — London Londres : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 51 × 38 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : propagande par le fait  ; terrorisme  ; violence
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Dardare, Charles (1866-....)  ; Decamps, Henri (1859-....)  ; Henry, Émile (1872-1894)  ; Léveillé, Louis (1857-1927)  ; Ravachol (1859-1892)  ; Simon, Charles (1873-1894)  ; Wagemans, Eugène (1859-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Manifeste des dynamiteurs

    De terribles échos ont retenti dans la rue des Bons-Enfants. C’est la dernière explosion que commentera la bourgeoisie car elles seront bientôt si nombreuses qu’elle n’en aura plus le temps.
    « Plus on en tuera, mieux ça vaudra ! »

    Hardi les gars !

    La dynamite faucheuse, notre instrument, vient encore de prêter son efficace concours à notre propagande ; la vulgarisation de l’idée anarchiste a fait une étape de plus.

    Travailleurs ! vous finirez bien par nous écouter ; vous en arriverez bien à rompre avec la vie végétative et à regarder du côté de la délivrance, de la lumière du nôtre.

    Hardi les gars ! Car le peuple en face [de] nos faits va bientôt sortir de sa torpeur. Qu’il se lamente, qu’il crie, qu’il blasphème tout d’abord, peu nous importe ! La pensée, la réflexion succèderont à la colère et il voudra savoir le pourquoi de tout ce bruit, le secret de nos haines.

    La dynamite forcera les portes de obscurantisme.

    Ah ! l’heure est belle pour les assoiffés de Justice et de vengeance populaire. Le moment est opportun pour nous d’évincer les bavards, les sophistes, les pontifes, les rhéteurs et les grands-prêtres des partis socialistes et d’entraîner avec nous ceux qui veulent vraiment se battre.

    Place à la révolution enfin ! Il faut qu’elle s’identifie avec ce dont elle n’aurait jamais dû se départir : Avec la violence. La violence seule a été l’accoucheuse des progrès passés. La violence seule émancipera les exploités en terrorisant les maîtres. Elle donne conscience aux masses courbées sous la férule du patronat de ce que peut faire l’énergie individuelle quand elle a à sa disposition une arme comme la dynamite ou tout autre explosif : elle est une force insurmontable chez ceux qui sont décidés à econquérir à tout prix bien-être et liberté, chez ceux qui veulent aboutir.

    Ah ! vieux monde, tu paies tes infamies, tu paies les sanglots de misère, les poitrines trouées par les balles fratricides, les têtes coupées, les êtres pendus, suppliciés de toutes façons. Tu crouleras malgré tes Lebel, tes Mannlicher, tes Lœve quand une faible partie seulement de ceux que tu opprimes et que tu affames comprendra l’efficacité de la Révolte. Mais le réveil populaire est proche, car nous faisons tout pour le précipiter. Plus tu résisteras, plus tu feras peser le joug de ton omnipotence sur nous et sur les parias de l’atelier et de la glèbe, plus nos appels seront puissants et notre action terrifiante. Rien n’arrêtera nos coups, nous frapperons toujours là où le retentissement sera plus grand.

    Tant pis pour ceux dont on retrouvera des vestiges sous les décombres.

    Il faut que tu comprennes, ô peuple ! qu’il n’y a pas de victimes innocentes dans ces hécatombes. Considéreras-tu comme victimes innocentes les magistrats qui, servilement frappent les malheureux logés à l’enseigne de la misère et qui absolvent les canailles de la haute pègre ! Sont-ce des victimes innocentes les bourgeois voisins des magistrats qui délectent les immondices épistolaires que la valetaille journaliste dépose dans les colonnes du Temps ou des Débats ! pour ne citer que deux journaux sur cinquante qui te méprisent. Les bourgeois applaudissent aux réquisitoires des avocats généraux, aux condamnations de la magistrature et invectivent les jurés qui envoient pourrir les enfants de 18 ans comme le petit Biscuit, au bagne de Cayenne plutôt que de leur faire couper la tête. Allons donc ! tout cela au charnier.

    Crois-tu que les Bulot, les Benoît, les Crupi, les Rau, les Beaurepaire, les Tanon, sont si redoutables par eux-mêmes ? Ces hommes ne sont dangereux que par l’appui que leur donne la société bourgeoise faites des mâles et des femelles ; et si nous mentionnons la femme, c’est que, dans la haine du progrès, dans la haine de la révélation, la bourgeoise est encore plus tenace et malintentionnée que le bourgeois.

    Les femmes du haut-pavé enseignent à leurs mioches l’aversion du pauvre et elle les éloigne de tes enfants miséreux si par hasard ils s’en approchent. L’enfant bourgeois aujourd’hui au berceau sera demain le maître du tien ; adulte : il requerra contre lui s’il devient magistrat et que le tien tombe de misère en misère, sur les bancs de la correctionnelle ; il l’affamera comme patron s’il devient industriel ou commerçant ; il le tuera comme soldat s’il devient officier.

    Quelles sont donc alors les victimes innocentes des œuvres de la dynamite ?

    Serait-ce les sergots, ces brutes abjectes qui, armés de pied en cap, assomment nos malheureux compagnons dans les postes de police ! Non, car ces être fainéants inspirent une répulsion universelle. Souvenez-vous, travailleurs, des sévices qu’ils exercèrent sur nos malheureux compagnons Decamp, Dardare et Léveillé. Ils les écrasèrent de coups, les frappèrent avec les pointes de leurs sabres et leur firent de nombreuses blessures. Après les avoir à demi assassinés, ils leur refusèrent de l’eau pour panser leurs plaies si bien qu’elles étaient gangrénées quand ils quittèrent le poste de police.

    Devant de tels faits, tout sentimentalisme doit abdiquer et la faiblesse de notre part serait une lâcheté ! Droit au but, camarades ! Ne vous laissez pas apitoyer sur le sort de ceux qui se rient de votre misère. Applaudissez à la violence et à nos actes, car nous travaillions pour vous, et nous sommes la Justice et la Vérité !

    Ne vous arrêtez pas aux scandales du jour : il n’est pas de régime qui n’ait eu son stock d’ignominies et de bassesses, car ces ignominies et ces bassesses sont inhérentes au régime social que nous subissons depuis des siècles. Laissez de côté le « panamisme » et ne vous laissez pas masquer le but par les soi-disant puritains de la politique qui font briller en ce moment le miroir aux alouettes ; ceux qui remontent les ressorts sont aussi crapules que ceux qui se font prendre au piège : les bandits ne sont en désaccord que sur le partage du gain. Que si vous vous occupez de tous ces écumeurs, ce ne soit que pour les écraser et les anéantir.

    Les crimes de la bourgeoisie sont pour nous impersonnels et lorsque nous frappons c’est toujours au nom d’un principe. Dans l’attentat dirigé contre la société de Carmaux, c’était moins le Reille, baron au sourire sardonique, et les suppôts d’une compagnie tracassière que [nous visions que le principe en jeu, que la victoire des repus contre l’impuissante et pacifique résistance des esclaves.

    C’est le but, c’est l’œuvre finale d’émancipation humaine qu’il faut voir au-delà des ruines, des chairs pantelantes et des cervelles éparses. Il y a assez longtemps qu’on lutte et que nous payons les pots cassés ; il y a trop longtemps que le peuple crève.

    L’heure est à ceux qui agissent et qui revendiquent leurs actes. Pillez le vieux monde, déteoussez la vieille société et vous ferez double tâche : d’abord en sapant le préjugé de propriété, ensuite en utilisant le fruit de vos expropriations à la diffusion de l’Idée.

    Que si certains, individus gonflés d’ambition sous des dehors de simplicité et de modestie, craintifs de voir le côté purement spéculatif de leur propagande, dédaigné, se permettent de critiquer des actes devant lesquels s’évanouit leur célébrité : débarrassez-vous en, car ces pontifes qui prétendent réduire la conception anarchiste à l’exiguïté de leur cerveau sont aussi néfastes à notre cause que les improvisateurs de casernes collectivistes parmi lesquels ils seraient dignes de trôner.

    Toutes les révolutions ont exigé du sang, ont entraîné des hécatombes : la nôtre sera bien arrosée de rouge aussi, car aucun pouvoir n’arrêtera l’épanchement des colères populaires.

    La bourgeoisie qui a dans son histoire la Terreur de 93, La Ricamarie, la semaine sanglante, Fourmies, Vienne, Chicago, Xérès et quoi encore ! doit s’attendre à de terribles représailles de ceux qui, à leur tour, sont décidés à se débarrasser d’elle.

    Hier Ravachol faisait sauter les immeubles des magistrats ; aujourd’hui les compagnons ont réduit en miettes un commissariat de police et cinq des mouchards qui l’ornaient : tout à l’heure, un brillant avertissement jetait l’effroi parmi les parasites de la préfecture ; demain…, entendez-vous ? satisfaits et heureux, il n’y aura pas que des sièges sociaux de sociétés minières et financières qui sauteront, mais aussi des édifices publics : l’Élysée, le premier peut-être, si la destruction de quelque ministère ou de quelque résidence de politicien n’est pas jugée plus opportune.

    Il faut que la société bourgeoise disparaisse dans la personne de ses principaux représentants et il faut que ce soit bientôt, dussent les belles cités — belles par les labeurs des opprimés — être réduites en cendres, car ceux qui ont le ventre vide ne peuvent plus attendre. Ce sera la suprême vengeance des meurt-de-faim, la revanche des siècles d’avilissement et d’esclavage.

    Après cela, camarades, débarrassés des parasites qui ne font que prélever le meilleur de nos efforts réunis, de notre travail, notre société communiste se développera naturellement et l’humanité s’acheminera vers les plus belles destinées. L’homme émancipé intellectuellement et économiquement, sainement constitué par une nourriture substantielle, heureux moralement d’une indépendance qu’il consacrera à s’instruire et à perfectionner les facteurs de son bien-être, entouré d’amitiés et d’affections qui n’auront plus, comme aujourd’hui la question de subsistance pour mobile avoué ou inconscient, l’homme, en ces conditions, trouvera un plaisir dans le travail devenu intelligent, une joie immense dans ses rapports avec la famille humaine départie des préjugés burlesques. Dans une telle sérénité d’esprit, son cerveau acquerra une délicatesse infinie qui rendra fructueuses et faciles ses recherches scientifiques, l’approfondissement des problèmes philosophiques et sociaux. L’humanité, savante et bonne, ira à un avenir dont l’idée seule nous compense des infamies et des persécutions dont on nous accable.

    Imprimerie Nationale, Paris.


    sources :

    Vente sur eBay

    Texte auussi reproduit par Thomas Siret, « Le mouvement anarchiste de 1871 à 1914 », in Stéphane Courtois, Jean-Pierre Deschodt, Yolène Dilas-Rocherieux (dir.), Démocratie et révolution : cent manifestes de 1789 à nos jours, La Roche-sur-Yon : Presses universitaires de l’ICES ; Paris : Éditions du Cerf, 2012, p. 379-382.

    Ce texte se trouve aux Archives nationales, série F7 12518. Diffusé au début de 1893, il a, selon un indicateur de la Préfecture de police, serait rédigé par Eugène Wagemans et imprimé à Londres à 10 000 exemplaires sur papier rouge par l’ « imprimerie de Nikitine » (Arch PPo, BA 1508).






    [Déchaînons-nous ! À quoi servent les chaînes ? À bas l’encadrement militaire !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Déchaînons-nous ! À quoi servent les chaînes ? À bas l’encadrement militaire !]. — [S.l.] : ICO_ (Informations et correspondance ouvrières) : Mouvement du 31 février, (Ruche ouvrière, impr. la (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 80 × 60 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : étudiants (et luttes étudiantes)  ; gauchisme  ; jeunes et jeunesse  ; militantisme  ; violence
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Déchaînons-nous !

    À en croire les communiqués de victoire des états-majors groupusculaires, la force du mouvement des lycéens a été d’être sage, tranquille et organisée.

    Nous prétendons au contraire que la force du mouvement révolutionnaire, c’est la révolte.

    Or, chaque fois que des gens se révoltent, c’est bien évidemment une provocation pour l’ordre établi. Provocantes pour la bourgeoisie, les actions de révolte deviennent provocantes pour les groupuscules.

    Au cours des semaines précédentes, nous avons assisté à un renforcement considérable de la militarisation du mouvement gauchiste.

    Ratonnade, par le service d’ordre de la Ligue Communiste, de ceux qui pillaient des magasins, de ceux qui s’élevaient contre la présence de chaînes autour des sit-in et des manifestations.

    Tentative de cassage de gueule par des services d’ordre maoïstes de certains camarades qui posaient des questions sur l’utilité du service d’ordre lors de la fête populaire (sic) à la Mutualité.

    Pour se débarrasser de certains camarades, on les désigne comme flic.

    Quand des groupuscules se désintègrent (ex. GP), scissionnent (Ligue), etc., ils résolvent leurs problèmes par le spectacle de leur service d’ordre. C’est lui qui leur permet de s’intégrer à des mouvements qu’ils n’ont pas créés : une 1re ligne casquée et le tout est joué !

    À quoi servent les chaînes ?

    À résister aux assauts des flics ?
    Soyons sérieux

    À éviter les provocations policières ?
    N’importe quel indic peut pénétrer comme il le veut dans une manifestation malgré les chaînes.

    Le seule fonction est la répression contre les manifestants eux-mêmes, contre les inorganisés. Elles ne servent qu’à faire s’extasier la presse devant le calme, la capacité d’organisation, le « responsabilité » des gauchistes…

    Or nous ne sommes ni « responsables », ni calmes, mais agressifs et de plus en plus déchaînés.

    Le service d’ordre ?
    — image de marque des groupuscules,
    — source d’emploi pour les militants qui pourraient se débaucher,
    — cherche à isoler ceux qui les contestent pour faire rentrer dans le rang les inorganisés.

    Les groupes léninistes doivent donner à leur base l’impression de leur utilité et de leur mission : c’est la fonction des chaînes et des S.O.

    Pour ces groupuscules, qu’est-ce qu’un militant ?
    — ce n’est pas un inorganisé,
    — ce n’est pas un ou une homosexuel,
    — ce n’est pas une nana du MLF,
    — ce n’est pas un anarcho-éthylique,
    — ce n’est pas un asocial,
    non, c’est un mâle viril qui sait se battre et exprimer les intérêts historiques du Prolétariat.

    Merde… !

    Faire la révolution ce n’est pas préparer une guerre de tranchée ligne contre ligne, ce n’est pas s’organiser comme les flics ou la bourgeoisie, ce n’est pas préparer la prise du pouvoir par quelques états-majors.

    À bas l’encadrement militaire !

    Assez de servir de marchepied aux états-majors qui veulent se faire reconnaitre par la bourgeoisie !

    Les enchaîneurs d’aujourd’hui sont les négociateurs de demain et les fusilleurs d’après-demain.

    Mouvement du 31 février

    La Ruche ouvrière - Paris


    sources :
     





    [Fabriquons français]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fabriquons français]. — Grenoble : [s.n.], [ca ] (AAIS (Grenoble)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , texte en défonce , papier blanc ) ; 91 × 64 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; violence
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte (liste d’ingrédients avec nom de producteur français)

    photo (personnes de dos, dont l’une avec un cocktail Molotov)

    texte :

    Fabriquons français

    Essence : ELF

    Acide sulfurique : Péchiney

    Chlorate : Ugine Kuhlmann

    Sucre : Béguin [Beghin]

    Canette : Kronenbourg

    Baskets : André

    AAIS Grenoble


    sources :

    S’agit-il du détournement du slogan communiste « Produisons français » de 1980 ? La date proposée par la FACL (1976) proposerait une autre raison. Le slogan est repris plus tard par l’extrême droite.



    [Contro il terrorismo di Stato, nel primo anniversario dell’assassinio di Ulrike Meinhof, manifestazione]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contro il terrorismo di Stato, nel primo anniversario dell’assassinio di Ulrike Meinhof, manifestazione]. — Milano Milan : Nuclei libertari di fabbrica, ([…] in proprio). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : État et étatisme  ; répression  ; terrorisme  ; violence
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Meinhof, Ulrike (1934-1976)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; fond « A cerclé » ]

    texte :

    Nel primo anniversario dell’assassinio di Ulrike Meinhof, manifestazione

    Contro il terrorismo di Stato

    10 maggio, ore 18, piazza XXV aprile

    Un anno fa la rivoluzionaria tedesca Ulrike Meinhof assassinata, in carcere, si aggiungeva alla lunga lista di vittime del terrorismo di Stato.
    Tre mesi fa a Strasburgo, con un accordo tra Stati europei per la “lotta al terrorismo”, s’è mostrato il volto dell’internazionale della repressione “democratica”, della santa alleanza dei terroristi di Stato.
    L’odio e la paura della rivoluzione riconciliano tutti gli Stati, al di sopra degli interessi particolari delle diverse classi dominanti.
    Ogni Stato è innanzitutto l’organizzazione legale della violenza delle classi dominanti. Prima funzione di ogni Stato è la repressione, non solo nei Paesi apertamente dittatoriali (regimi fascisti, militari, sedicenti socialisti), ma anche negli Stati democratici come la Germania et l’Italia.
    Proprio in questi Paesi si assiste ad una escalation totalitaria - autoritaria, seppure con la maschera “social-democratica”.
    Sotto il guanto di velluto delle riforme, il pugno di ferro della violenza di Stato colpisce le minoranze ribelli, per terrorizzarle, per isolarle, per impedire che la loro potenzialità rivoluzionaria si propaghi alle masse sfruttate, dominate, plagiate.

    — contro la violenza di Stato estendiamo e consolidiamo la rivolta
    — contro l’internazionale delle repressione, organizziamo la solidarietà internazionale rivoluzionaria.

    Nuclei libertari scuola
    Nuclei libertari quartiere
    Crescenzago, S. Siro, Ticinese.

    [ … impr. — Milano ?


    sources :
     






    [Linke und Gewalt]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Linke und Gewalt]. — Frankfurt am Main Francfort-sur-le-Main : Autonome Frankfurt : Autonome Liste FH. Ffm. : Libertäres Zentrum, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 86 × 57 cm.

    • Affiches par pays  : Allemagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; violence
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Meinhof, Ulrike (1934-1976)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ dessin (passe-montagne noir avec l’inscription « born to kill » et étoile rouge) ; texte ]

    texte :

    Nach dem Tod von zwei Polizisten an der Startbahn West

    Linke und Gewalt

    Gegengewalt läuft Gefahr, zu Gewalt zu werden, wo die Brutalität der Polizei das Gesetz des Handelns bestimmt, wo ohnmächtige Wut überlegene Rationalität ablöst, wo der paramilitärische Einsatz der Polizei mit paramilitärischen Mitteln beantwortet wird.“ Ulrike Meinhof, Konkret Mai 1968

    Veranstaltung : Do. 19.11.1987 - Uni Hörsaal VI - 20.00 Uhr

    Autonome Frankfurt
    Linke Liste Uni Ffm.
    BI gegen Flughafenerweiterung
    Libertäres Zentrum
    Autonome Liste FH. Ffm.


    sources :
     



    [Violence, qui sont les irresponsables ? Manifestation de soutien]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Violence, qui sont les irresponsables ? Manifestation de soutien]. — Genève : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 43 × 62 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; répression  ; solidarité  ; violence
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte (répression ayant suivi les protestations contre le défilé militaire) dans un cadre, du Mouvement pour la levée des inculpations ]

    texte :

    Violence, qui sont les irresponsables ?

    Manifestation de soutien

    Mardi dernier, le 21 novembre 1995, des affrontements violents ont opposés policiers et manifestants protestant contre le défilé militaire. Les autorités accusent des « provocateurs 7 et « casseurs professionnels ». Pourtant, des centaines de personnes ont participé à ces évènements pendant cinq heures et sept des neuf inculpés sont des mineurs.

    Les provocateurs sont les colonels Duchosal et Ramseyer et le reste du Conseil d’État qui ont voulu imposer une démonstration de force militaire dans une ville qui a voté l’abolition de l’armée, qui se souvient encore des massacres de 1932, une ville où l’on a pu récolter en deux semaines 10.000 signatures pour l’interdiction de ce défilé. Les heurts étaient prévisibles et même prévus par la police, qui s’est exercée avec ses hélicoptères, qui a réservé toute une section des urgences de l’hôpital pour les blessés et qui a mobilisé la totalité de ses effectifs. Parallèlement, on annonce la mise sur pied d’une police militaire habilitée à intervenir contre des civils !

    Pendant la manifestation, la police est intervenue avec une violence gratuite dont on a pu savourer quelques exemples à la télévision. Volonté délibérée de la hiérarchie ou émeute policière ? L’un et l’autre sont graves. Dans ces circonstances, comment s’étonner que des jeunes réagissent violemment à une telle violence institutionnelle ?

    Par conséquent, nous demandons la libération des détenus et la levée des inculpations.

    La provocation, c’était le défilé.

    Mouvement pour la levée des inculpations

    Les casseurs sont au Conseil d’État.
    Solidarité contre la violence d’État.

    Samedi 25 novembre - zone piétonne du Mt-Blanc - 14 h 30


    sources :
     


    [Rencontre hip-hop, 26-27-28 mai 2006, Lille]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rencontre hip-hop, 26-27-28 mai 2006, Lille]. — Lille : CCL_ (Centre culturel libertaire Benoît-Broutchoux. Lille) ; [et al.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; racisme et antiracisme  ; sexisme et homophobie  ; violence
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : colloque  ; conférence, débat…  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (voies ferrées) ]

    texte :

    Rencontre hip-hop

    Lille 26-27-28 mai 06

    Ateliers - Débats - Échanges - Projections - Concerts - Open mic - Slam

    Prix libre
    en soutien aux frais d’organisation

    Les ateliers se veulent avant tout des ateliers d’échanges de pratiques, de tuyaux et d’idées.

    Vendredi 26 mai
    CCL 4, rue Colmar
    Accueil toute la journée au Centre Culturel Libertaire
    19h : débat sur les rapports hommes/femmes, les sexualités, le virilisme, la violence et la compétition…
    21h00 : concert avec LPI, MeTaPuchKa, Kemiargola, Sista Valka, la Jonction, Dj Son… + open mic
    + projections vidéos (graff, tag et +)

    Samedi 27 mai
    CCL 4, rue Colmar
    11h00 : petit-déjeuner salé-sucré et projections vidéo
    12h00-15h00 : atelier d’information et débats sur les Droits d’auteur, copyright, Sacem et Licences Libres. Quelles expériences d’autoproduction et autodiffusion
    15h00-16h00 : -pause goûter-
    16h00-17h30 : atelier d’échanges sur le rap contestataire : expériences et pratiques ?
    avec Nordine (MIB-Mouvement de l’immigration et des banlieues), Madj (ex-responsable Assassin-Production) et des groupes de rap locaux
    18h00 : atelier Beat-boxing (pour apprendre quelques bases utiles des rythmes à la bouche…)
    21h00 : concert avec T-Roro et Tacite, tapag nocturn (la rage du peuple) ; tchad unpoe), Dj Son et d’autres...
    + open mic
    + projections vidéos (graff, tag et +)

    Dimanche 28 mai
    devant Maison Folie Wazemmes
    10h-12h00 : diff au marché de Wazemmes d’une compil hiphop avec les groupes participants (a prix libre)
    12h00-17h00 : auberge espagnole, slam (amène de la bouffe, tes textes)
    15h-17h : rencontre et discussion pour créer un réseau, mise en commun des contacts, échanges etc.
    dont un atelier avec Kermiargola et Tacite, au niveau, quelles actions collectives politiques peuvent être mises en place par acteurs-actrices et amateurs-amatrices du hip-hop ?

    en continu : sessions de gravages de CD, distro, tables de presse, infokiosk.

    Idées à coudre, Metapuchka, T-roro, Tacite, Kermiargola, Bricomusik
    Centre Culturel Libertaire, 4,rue de Colmar 59000 Lille (FR)
    tel : 06 60 29 36 31 - 06 76 77 43 05
    mail : ccl59@no-log.org


    sources :

    https://lille.cybertaria.org/spip.php?article630
    https://lille.cybertaria.org/spip.php?breve148
    https://lille.cybertaria.org/spip.php?rubrique43