1994

 

 

78 affiches :

 


    [1 an d’Espace Autogéré]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    1 an d’Espace Autogéré]. — Lausanne : Espace autogéré (Lausanne), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; art : dessin  ; art : musique  ; luttes urbaines
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration  ; exposition  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    [ texte (programme des activités, parfois rajout à la main au rouge des horaires) ; dessin (jeune lançant un molotov contre une ville symbole du capitalisme, entourée de soldats en baïonnette) ; marque intersquat ]

    texte :

    Lausanne

    1 an d’Espace Autogéré

    Expo - bar - concerts - projection

    Après une première occupation qui dura 4 mois à Primerose 11, c’est bien plus qu’une maison qu’ils avaient détruit mais un lieu d’autogestion, d’expression, de collectivité. Un lieu sans autorité, un lieu de vie !

    Aujourd’hui l’espace autogéré c’est installé au chemin de la Colline n° 2 qu’il occupe depuis maintenant 6 mois. 1 année d’espace autogéré signifie, 1 année de lutte pour nos libertés. Ce ne sont pas les autorités ni les forces de leur ordre qui étoufferont notre révolte !

    — du 36 mai au 2 juin : exposition, caricatures antiraciste et anti-militariste de Soner [18 h 00-20 h 00]
    — le 2 juin : Dani, Michi, Renato und Max, film de Richard Dindo qui raconte l’histoire du meurtre par la police lié au mouvement des années 82 à Zürich [20 h 30]
    — le 3 juin : concerts de Korrupt et Rectify
    — le 4 juin : concerts de Antenati et Rromatism, des groupes engagés et enragés

    Chemin de la Colline n° 2
    (TSOL : arrêt “Montselly”)


    sources :
     


    [28 mei ’94]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    28 mei ’94]. — Gent Gand : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu ) ; 61 × 44 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Anarchief (Gent)
    • Liste des thèmes  : logement, habitat
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photos (…) ]

    texte :

    28 mei ’94 Gent

    Hoorzitting
    over

    Betoging
    tegen

    nadien
    Feest

    stadsvernieling leegstand
    woningnood huisjesmelkerij

    [hoorzitting]
    Klubzaal Vooruit
    St.- Pietersnieuwstraat
    van 10.30u tot 15.30u

    [betoging]
    vertrek : 17u
    vrijdagsmarkt


    sources :
     











    [Conférence-débat sur la révolution espagnole avec Abel Paz]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Conférence-débat sur la révolution espagnole avec Abel Paz]. — Lausanne : Amais de l’AIT, . — 1 affiche (photocop. ), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne : histoire : 1936-1939
    • Noms cités (± liste positive)  : Durruti Dumange, Buenaventura (1896-1936)  ; Paz_, Abel (1921-2009)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte (notices sur Durruti et Abel Paz) ; photo (barricade CNT-FAI) ]

    texte :

    Conférence-débat sur la révolution espagnole

    avec Abel Paz

    autour de son livre Durruti, un anarchiste espagnol

    mercredi 14 septembre à 20 h

    À la Kommune Libre, Maison occupée, rue Guillaume de Marcossay 19, Genève - Plainpalais

    org. : les Amis de l’AIT et Info-Bibliothèque

    Abel Paz

    Abel Paz, né à Almeria en 1921, est fils d’ouvriers agricoles. Après deux années de scolarité, il est apprenti à treize ans dans une usine textile où il découvre le syndicalisme et le mouvement anarchiste. Acteur et témoin de la révolution espagnole, il doit s’exiler en 1939, après la défaite, en France où il est interné dans différents camps (Argelès, Barcarès, Saint-Cyprien, etc.).
    En 1942, il part se battre clandestinement pour Espagne. Ce qui lui vaut d’être emprisonné jusqu’en 1953, date à laquelle il s’exile à nouveau en France sans pour autant désarmer. Il travaille en France dans l’imprimerie jusqu’à son retour à Barcelone en 1977.

    Un anarchiste espagnol, Durruti

    Buenaventura Durruti (1896-1936) fut assurément l’homme qui le mieux incarna la révolution espagnole. Sa vie, ce sont quarante années de luttes, d’exil, d’attentats, de prisons, d’activité clandestine, de grèves, d’insurrections et de guerre.
    Anarchiste, intransigeant, le chemin est long menant du jeune ouvrier révolté à l’homme qui refuse postes, honneurs, grades, et dont la mort fur pleurée par des millions d’hommes et de femmes.
    Syndicaliste de la Confédération nationale du travail (CNT), militant de la Fédération anarchiste ibérique, de Los Solidarios (avec Francisco Ascaso et Garcia Oliver…), organisateur, orateur, stratège, il est partout à l’avant-garde du combat, tant dans les luttes quotidiennes que lors de l’insurrection de Barcelone de juillet 1936 ou sur le front d’Aragon. Pour lui, comme pour ses compagnons, révolution et liberté sont les deux faces d’une même exigence.


    sources :
     




    [Contre le chômage et les exclusions, à Paris le 28 mai]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contre le chômage et les exclusions, à Paris le 28 mai]. — Paris : CNT_F (France) ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , jaune , papier blanc ) ; 59 × 44 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : économie : chômage  ; pauvreté
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    texte

    carte (silhouette de la France avec flèches convergeant vers Paris)

    texte :

    Contre le chômage et les exclusions

    à Paris le 28 mai, 15 h, place de la Bastille

    Les marches contre le chômage arrivent à Paris.

    Manifestation nationale soutenue par : Association Pour l’Emploi, l’Information et la Solidarité, Comité des sans-logis, Mouvement National des Chômeurs et Précaires, Union nationale des associations de chômeurs, Association de Défense des Usagers de l’Administration, AGIR-SNAU-SNIEN-FEN, APRES, CAIF, CFDT ANPE, CFDT Auvergne, CFDT Banques, CFDT Basse Normandie, CFDT Bourse, CFDT Hacuitex, CFDT Finances, CFDT Ministère du Travail, CFDT Provence Alpes Côte-d’Azur, CFDT Transports-Équipement, CMR, Confédération Nationale du Logement, CNT IdF, Confédération Paysanne, Confédération Syndicale des Familles, Coordination Européenne des Femmes, CRC Santé-Sociaux, Culture et Liberté, Droit Au Logement, Elles sont pour, FASTI, FDSU-Finances, FEN, FIDL, FMI, JOC-JOCF, Ligue des Droits de l’Homme, MRAP, MW, RÉAS, SE-FEN, SIEN-FEN, SNA-Banque de France, SNACCRF, SNADJEN-FEN, SNAEN-FEN, SNASUB-FSU, SNB-FEN, SNEP-FSU, SNES-FSU, SNESUP-FSU, SNETAP-FSU, SNICS-FSU, SNPES-FSU, SNPTS-FEN, SNUDDI, SNUI, SNUIPP-FSU, SPASET, SU-Caisse d’Épargne, SUD-CAM, SUD-PTT, SNPIT, SUPPer, SOS Racisme, UNEF-ID, Union des Familles Laïques, Vie Nouvelle


    sources :
     





    [De Nar 100 totaaldag]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    De Nar 100 totaaldag]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : de Nar_, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 72 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Anarchief (Gent)
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Nar_ (Brussels), de
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration  ; exposition  ; meetings et manifestations  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; peinture (soleil) ]

    texte :

    De Nar 100 totaaldag

    maandblad De Nar - papieren podium voor idealistische verzuchtingen en kreatieve sprokkels

    Expo’s

    Marcel Ruyters, Matthias Giesen, Arthur DW.Core, Geert Vanhoolst en "Face Lift" mail-art-expo

    Podium-acts

    Walter Joris, Elitaire Egotrippers, Didi de Paris, herman J. Claeys, Elvis Peeters, Kamiel Vanhole

    Koncerten
    Maya
    Crazebone
    Man Man Lai

    Doorlopend : infomarkt

    Zondag 27 november

    deuren 14u/ start 15u/ inkom : 300,-
    Zaal Pacific/ J. van Gentstraat 7/ Antwerpen-Zuid

    info : v.z.w. De Nar/ postbus 104/ 1210 Brussel 21.

    Bijlage bij De Nar nr. 98 van november 1994 -Vrij van zegel : kultureel doel - V.U. : Hans VdHeuvel, Eekhoornlaan 9, 3210 Linden - Drukkerskollektief De Wrikker

    [+ reclame van sponsors]


    sources :

    bijlage bij De Nar nr. 98, november 1994



    [Deutsche Armeen in einer langen Tradition : Ja, Morden… …wir sind immer noch da]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Deutsche Armeen in einer langen Tradition : Ja, Morden… …wir sind immer noch da]. — Berlin : [s.n.], [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Allemagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (Faux texte de l’armée allemande vantant ses interventions de 1871 à 1994) ; photo (soldats allemands) ]

    texte :

    Deutsche Armeen in einer langen Tradition.

    Ja, Morden.

    Morden im In- und Ausland ist für deutsche Soldaten nichts Ungewöhnliches. Erinnern wir uns : • Angriffskrieg gegen Frankreich 1871 • Deutschland beginnt einen Weltkrieg • Deutschland beginnt noch einen Weltkrieg • Somalia 1993/1994. Menschen zu töten gehört zur Tradition von (deutschen) Armeen.
    Darauf sind wir stolz.

    Wir sind immer noch da.
    [logo] Bundeswehr

    Wor Unrecht zu Recht wird, wird Widerstand zur Pflicht : Kriegsdienste verweigern !
    Die Wehrpflicht ist kein »legitimesKind« der Demokratie.

    Kampagne gegen Wehrpflicht, Zwangsdienste und Militär
    Oranienstraße 25 - 10999 Berlin - Tel. 61 50 05 30 - Fax 61 50 05 99


    sources :
     












    [Festival art et anarchie 1994]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Festival art et anarchie 1994]. — Lille : Collectif Festival Art et Anarchie (Lille) : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe Humeurs noires (Lille : 1987-1998), (22_mars, impr. du (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : rouge ) ; 43 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; art : musique  ; art : théâtre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Angoisse Rouge  ; Beurres et ordinaires, les  ; Bric Broc théâtre (Cie Les Sangs-Cailloux)  ; Dead Michel Simon  ; Doillon, Jacques  ; Duroy, Daniel  ; Elde, Yves  ; Faréniaux, Louisette  ; Ferré, Léo (1916-1993)  ; Figure Head  ; Gébé (1924-2004)  ; Gouwy, Ghislain  ; Leduc, Christian  ; Lorne, Gérard (1929-2005)  ; Lune parle toute seule, la  ; Manfredonia, Gaetano (1957-....)  ; Marcellan, Aimé (1948-....)  ; Maricourt, Thierry (1960-....)  ; Métamkine  ; Moon in June  ; Pass Pass (Capaharnaum de los Ratpis)  ; Pastre, Geneviève  ; Petit Futur  ; Prost, Richard  ; Scraps  ; Space Farmers  ; Stink Sisters  ; Vigò, Jean (1905-1934)  ; WAQ_  ; Wilmet, Marc (1938-....)  ; Zarbi Band
    • Presse citée  : Alternative libertaire (Belgique : 1976-2005)  ; Monde libertaire (1954-…), le  ; Radio Campus Lille
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessins ; programme recto-verso ]

    texte :

    Art, Anarchie, festival 1994

    Lille et quartiers — 1er au 15 avril

    Mais pourquoi tant de haine ?

    Nous nous reconnaissons dans la mouvance libertaire et nous militons pour une société de liberté, d’entraide et d’égalité. Égalité entre les sexes et les sexualités, entre les cultures et les identités, entre les individus quels que soient leur âge et leur naissance. Entraide économique, entraide sociale, entraide tout court. Liberté contre les fachos et leurs églises, contre l’armée, contre l’autorité quelle que soit sa forme. Égalité, entraide et liberté des artistes, des spectateurs et des organisateurs.

    Le Festival Art et Anarchie 1994, deuxième du genre, se prépare sur ces bases.

    Nous avons la volonté politique de faire avancer l’idée anarchiste par l’art… concrètement ça veut dire :

    Faire naître le désir de militer contre l’armée, pour la liberté, contre le pouvoir, pour la libération sexuelle, contre le racisme, pour la solidarité… avec les gens rassemblés à l’occasion du festival.

    Montrer et réfléchir au fait qu’il y a une manière libertaire de penser et vivre l’art (comme il y a une manière libertaire de penser et vivre la relation amoureuse, l’éducation des gosses, la production, la bouffe, l’organisation sociale…).
    Remettre en cause l’art réservé à une élite, qui s’abstient de toute connivence politique, si ce n’est pour s’allier au fric et aux dominants.

    Estimer que chaque individu est susceptible de définir ce qu’il entend par artistique, ou encore ce qu’il trouve beau.

    Rejeter toute norme artistique, et vomir le « bon goût ».

    Proposer à tous de se donner du plaisir à vibrer pour une danse, une toile, une musique, un spectacle qu’ils regardent, ou qu’ils font, ou les deux à la fois.

    L’offrir gratuitement ou pas cher.

    Le faire dans des lieux divers mais toujours attachés à des quartiers.

    En profiter pour parler de tout ce qu’on peut faire par soi et pour soi, avec les autres et pour les autres, sans s’en remettre aux autorités et aux élus, mais en agissant où les questions se posent, sans son quartier, avec les gens directement concernés.

    Évidemment essayer de montrer qu’il existe une conception anarchiste de l’art en organisant un Festival Art et Anarchie ne suffit pas, sauf à penser que les gens vont se dire « L’art peut être anarchiste, donc le reste aussi, et je m’en vais de suite faire la révolution à la maison ». Bien sûr il y aura chaque fois que possible une table de presse où seront proposés bouquins, journaux libertaires et militants (avec la part belle faite aux écrits sur l’art et l’anarchie, mais pas seulement).

    Plus des gens différents expliqueront comment ils prennent leur vie en main, comment ils luttent dans leur quartier, quels sont leurs projets à construire, plus d’autres gens feront de même. C’est la force de l’exemple qui depuis longtemps anime les anarchistes.

    Enfin ce Festival on le fait et on vous propose de le faire surtout parce qu’on en a envie, et qu’on a cru comprendre qu’on était pas tout seul.

    En profiter pour parler de tout ce qu’on peut faire par soi et pour soi
    […]

    Abonnement pour la durée du festival : 150 francs
    (bouffe végétarienne et boissons non comprises)
    Abonnement de soutien : 200 francs ou plus

    Pour tout contact, demande d’information, réservation, abonnement : Collectif Festival Art et Anarchie, c/o Humeurs Noires, BP 79, 59370 Mons-en-Barœul - tél. : 20.56.92.75 — Table de presse du groupe Humeurs Noires dans le hall de la fac de Lille III le mercredi entre 12 h et 14 h — Ventes à la criée du Monde libertaire et d’Alternative libertaire le vendredi de 17 h à 19 h devant la gare de Lille et le dimanche de 10 h 30 à 12 h 30 sur le marché de Wazemmes (derrière l’église…) — Émissions Humeurs Noires « La Voix sans maître » le vendredi de 19 h 30 à 20 h 30 sur Radio Campus, 106.6 — Centre Culturel Libertaire Benoît Brouchoux, 1/2 rue Denis-du-Péage, 59800 Lille-Fives - Permanences le samedi après-midi, 20.47.62.65


    sources :

    2e et dernière édition du festival. Affiche-programme aussi encartée dans Alternative libertaire n° 162 (avril 1994). Peut-être imprimé par 22 mars (Bruxelles).



    [Fête de quartier à Montelly]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fête de quartier à Montelly]. — Lausanne : Espace autogéré (Lausanne), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , rose , couleur en dégradé ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : musique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    [ texte (programme de la fête) ; dessins ]

    texte :

    Fête de quartier à Montelly

    Samedi 20 aout 94, dès 15 h00

    Programme :
    — carambole, échecs
    — jonglage, monocycle, clown
    — maquillage
    — musique de rue

    15 h 00 - 18 h 00 : animations enfants, jeux, gouter, en compagnie d’une jardinière d’enfants

    18 h 00 : récital de poésie, suivi d’un apéritif offert

    Dès 19 h 30 : souper

    21 h 00 : concert de folklore équatorien “Llacta y Manta”

    — Exposition : Historique des squatts lausannois
    — Bar tropical, bar info-kiosk, stands de bouffe et gâteaux

    À l’Espace Autogéré
    Ch. des Collines 2 — sauf pour les animations enfants : Montelly 39
    1007 Lausanne
    Arrêt TSOL : Montelly


    sources :
     




    [Joyeuses fêtes… avec la police pour votre sécurité… toute l’année]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Joyeuses fêtes… avec la police pour votre sécurité… toute l’année]. — Lausanne : Espace autogéré (Lausanne), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : luttes urbaines  ; répression  ; squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Rézô
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (dénonciation contre les abus policiers et appel au soutien pour la sauvegarde de l’Espace) ; photo (évacuation de l’Espace par la police) ]

    texte :

    Rézô

    Joyeuses fêtes…

    avec la police pour votre sécurité…

    Nous occupons depuis plus d’une année une ancienne carrosserie au ch. de la Colline 2. Nous y organisons des concerts, des bouffes populaires, des débats, etc. Le mardi 13 décembre parce que nous nous opposions pacifiquement à la destruction abusive de l’ensemble des halles de notre Espace Autogéré, la Municipalité rose-verte nous a envoyé des dizaines de flics en tenue anti émeute, armés de boucliers, de matraques, sans compter les flics en civil.

    Le municipal des Travaux Schilt et le chef de la police Hagenlocher assistaient au "spectacle". Cette agression policière a été accompagnée de coups et de vexations. Les femmes ont eu droit en prime à des remarques sexistes du genre "elle s’excite la petite chatte" et à des attouchements. Comment se fait-il que des milliers de francs soient disponibles pour la répression alors que les caisses sont vides lorsqu’il s’agit de la sauvegarde de notre lieu culturel ?

    Voilà en bref ce qui se passe lorsqu’on ne se soumet pas aux décisions arbitraires du pouvoir. Mais que l’on soit étranger, jeune, chômeur, squatter, cycliste ou plus simplement si l’on nourri encore quelque espoir quant à la possibilité de changer cette société d’exploitation, l’ordinaire policier n’est guère plus ragoûtant. Nous en avons assez de subir les sempiternels fouilles et contrôles d’identité, de voir pénétrer les flics dans nos appartements sans mandat, de nous faire photographier et filmer sous toutes les coutures. Le mardi 13 décembre ces derniers ont même tenter de nous empêcher d’assister au Conseil Communal où une interpellation concernant les événements de l’après-midi avait été déposée, prétextant que la séance n’était pas publique ! ? Il a fallu l’intervention de conseillers communaux pour que nous puissions finalement entrer.

    Dénonçons l’arbitraire policier
    Soutenons la lutte pour la sauvegarde de l’Espace Autogéré

    …Toute l’année


    sources :
     





    [Le Pape et la putain de Chiquet Mawet]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Pape et la putain de Chiquet Mawet]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles  ; Liège : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 42 × 15 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : théâtre  ; religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Mawet, Chiquet (1937-2000)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (pape stylisé sur un globe terrestre placé entre des jambes de femme) ]

    texte :

    Le Pape et la putain

    de Chiquet Mawet

    Mise en scène Françoise Walot ; avec Maryvonne Gason, René Hainaux, Henri Monin, Amel Souaid, Frédéric Thomson, François-Michel van Der Rest

    1er mai 94 à 14 h, Bruxelles, ULB, salle Delvaux

    8 mai à 16 h — 11 et 12 mai à 20 h, Liège, Cirque Divers

    13, 14 et 15 mai à 20 h, Bruxelles, Ateliers populaires, 88, rue Haute, 1000 Bruxelles

    Sous un titre provocateur bouillonne une réflexion au sommet sur les problèmes su temps : destruction de l’éthique ; théorie de la libération et conflits dans l’Église ; relations Vatican-États ; fôle politique des papes ; affirmation féministe dans un monde macho et violent ; jeux dangereux d’un nouvel Ordre Nouveau ; silences qui tuent…
    Millénarisme ou fin de société en toile de fond, toutes ces questions sont traitées en farce, ceci afin d’éviter des suicides dans la salle pendant le spectacle.
    Le spectacle se voit imposer le rire et la réflexion.
    Personne ne sort indemne de ces deux actes en huit tableaux.

    Infos : 02/219.25.42 (tél+fax) - 087/37.63.70 (tél+répondeur)

    Éditeur responsable : Barzin 862 Desnié La Reid - Affichage culturel, exempt de timbre


    sources :

    Affiche également encartée — parmi d’autres — dans les Alternative libertaire n° 162 (avril 1994) et n° 163 (mai 1994). Il existe des versions en papier rose ou jaune.









    [Manifeste ... nous affirmons qu’il est temps de poser sérieusement la question de la dissolution de la Suisse]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Manifeste ... nous affirmons qu’il est temps de poser sérieusement la question de la dissolution de la Suisse]. — Delémont : D’autre part : Groupe à rebours, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 51 × 32 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : manifeste  ; politique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Suisse
    • Noms cités (± liste positive)  : Born, Maurice (1943-2020)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Manifeste

    L’essayiste Denis de Rougemont voyait dans la Suisse fédéraliste une préfiguration possible de l’Europe en devenir.

    À ce jour. nous devons à la vérité de lui donner tragiquement raison. Il avait pourtant négligé de nous préciser que son augure était catastrophique...

    À ce jour, nous n’avons plus d’excuses. Suivant l’évolution de nos voisins, nous savons maintenant ce que le passé nous réserve... La Suisse s’avère être le modèle du monde que prépare la technocratie européenne. Elle préfigure, avec le quart de siècle d’avance que lui a valu l’évitement des conflits. l’ennui monstrueux d’un avenir planifié pour les États européens qui l’encerclent.

    À ce jour, nous comprenons qu’un siècle et demi passé dans la sainte forteresse d’un laboratoire, à fuir le microbe des remises en cause, à éviter les ferments qui induisent la tolérance, à conforter dans la durée l’excellence de nos maux, aboutit à une définitive solidification. Les leurres d’une possible ascension sociale et des lendemains qui chantent ont eux-mêmes regagné le magasin des accessoires. Utiles tant que l’homme était force de travail, tant aussi que lui restait le choix d’être ou non consommateur. ils ne sont plus bons qu’à exporter vers les pays de misère dont nous vivons. Ici, plus rien d’aérien ne se meut, plus rien de liquide ne s’agite, tout s’est définitivement pétrifié. la Suisse est de marbre.

    À ce jour, rejoignant le grand rêve totalitaire qui voulait que les hommes occupent dans l’organisation du monde la place définitive à laquelle les destinait la qualité « de leurs tissus et de leur âme », nos maîtres sanctionnent l’évolution, la dominent de la perfection de leur organisation sans faille. Maintenir la situation à un stade qui fut mythiquement celui du profit maximal de la classe marchande reste la seule utopie helvétique. Mortelle utopie ! Depuis longtemps, rien n’est plus à décider, tout est accompli, tout est déjà connu. Et voilà pourquoi Peter Bichsel s’évertue en vain à rechercher les lieux d’une discussion, à trouver une Suisse qui soit celle du citoyen suisse. La persistance de l’esprit du Réduit national. en empêchant toute connexion avec le grand large, a favorisé la mise en place d’une pensée étriquée tout en fomentant la construction du plus grand décor jamais conçu par l’homme. grandeur nature. grandeur culture. Des millions de figurants habitent et font vivre cet artefact si conforme au rêve immobile des maîtres de l’économie, dans un respect religieux de leur rôle infiniment répété. La Suisse est bien devenue ce Disneyland sans âme, la Suisse ne ment pas, la Suisse est un mensonge.

    À ce jour, nous saisissons comment nos pouvoirs, usant tantôt du visage de la tradition, tantôt de celui des prétendues exigences de la modernité, ont perverti le réel de nos existences. Ils ont conservé, contre la vie, ce qui fut normal auparavant et qui devait s’effacer, le transformant en accessoire factice ; ils ont comblé de reconstitutions artificielles le vide créé par la destruction volontaire des versions authentiques qui les gênaient. Ainsi s’est installé le bric-à-brac qui constitue le matériel de la pensée helvétique.

    À ce jour, le mensonge triomphant, ayant gagné en conscience satisfaite ce qu’il perdait en désir d’inventer, a fait de nous ses complices et ses otages Confondant l’être et le rôle assigné, voici qu’au risque de nous détruire, nous prolongeons à notre tour le mensonge dont nous mourons lentement. Nous recouvrons tristement — avec une tristesse qui nous est devenue nature — la médiocrité ambiante du voile d’un prétendu réalisme. Dans ce théâtre où nous répétons notre rôle sans conscience de l’avoir jamais appris, notre veulerie se réfléchit dans la couardise européenne face à la Yougoslavie dépecée ; notre égoïsme trouve son écho dans les lâches mesures contre les réfugiés, dans le pillage du pauvre monde ; notre impuissance s’avère aussi totale que celle des États devant les cohortes de travailleurs jetés à la rue par la sainte économie de marché.

    À ce jour, réduits à assumer une Suisse mythique, à la porter à bout de bras, les intellectuels ont dans leur majorité opté pour le rôle de « gardiens de la prison », oubliant que leur place n’est pas au côté du pouvoir, mais bien dans l’affirmation et la défense de valeurs intemporelles et extérieures au réalisme de cet État qui. leur donnant le droit de penser librement, leur en ôte la faculté Pour reprendre la formulation de Julien Benda : « Le pouvoir temporel gouverne selon l’injustice ; le pouvoir spirituel condamne cette injustice, et la subit à son tour. » Les « clercs » ont oublié : le désir de gloire, l’appât du gain sécuritaire les ont conduits à épouser toutes les querelles partisanes, toutes les idées pratiques de ce monde de l’utilité, et à prétendre pourtant s’étonner de l’accusation de trahison ou d’outrage dont on les accable dès qu’ils osent relever encore la tête. La confusion de la pensée est telle que la plupart renoncent, préférant s’adonner à l’écrit verbe, à la culture désincarnée, nombrilisme clos au monde.

    À ce jour, et devant cette survie amère et répétitive érigée en norme, devant cette volonté niveleuse n’offrant plus de droit à la différence que dans la grossièreté, la trivialité d’une consommation hiérarchisée, nous disons que la Suisse apparaît bien comme ce « Milieu du monde » autour duquel ce qui reste d’espoir de vie, de différences proclamées, d’odeurs incontrôlées, de désir affiché, de violence assumée se trouve entraîné dans l’orbite dont ce pays constitue le trou noir.

    À ce jour donc,
    - parce que nous refusons la sombre menace de Victor Hugo, prévoyant que « la Suisse, dans l’histoire, aura le dernier mot »
    - parce que le temps des rafistolages politiques, des nécessaires critiques dont on espère la prise en compte est bien révolu ;
    - parce que dans cette logique, les idées utiles ne peuvent qu’être contraintes à servir celles du pouvoir ;
    - parce que si cette démocratie refuse de mettre fin au scandale du déve-loppement cumulatif prétendument irréversible et à son cortège de chômeurs, il est probable que les chômeurs s’en saisiront et mettront fin à cette prétendue démocratie ;
    - parce que dans son désir de mort, ce monde tente aujourd’hui de réduire ce qui reste de nature à l’humaine culture ;
    - parce qu’enfin ce désir. à trop être comprimé, finira par exploser dans d’ignobles déviations qui pourraient faire le totalitarisme de demain ;

    nous affirmons qu’il est temps de poser sérieusement la question de la dissolution de la Suisse.

    Après sept cents ans d’hésitations et cent cinquante ans de parades ennuyeuses, après les derniers soubresauts de vie, apparus à la faveur de la conjoncture occidentale du demi-siècle — déchirures vite colmatées au pseudo-ciment social —, notre peep-show de la démocratie peut bien, profitant de l’anniversaire de sa Constitution, avouer qu’il n’a jamais été qu’un appât et relâcher enfin ses prisonniers-voyeurs. Le moment semble idéal pour dépasser les bornes avec quelques initiatives précises :
    - puisque les sujets qui y naissent, qui y vivent n’ont pas tous le droit de vote. désertons les bureaux de vote, encourageons activement l’abstention ;
    - puisque l’histoire est falsifiée du 4 août au 1er août, puisque seule est retenue la mythologie qui nous fossilise, désertons les commémorations, encourageons l’amnésie nationale ;
    - puisqu’il n’y a plus de place à l’intérieur, puisque les quotas de fait excluent les femmes, les étrangers et les frontaliers, désertons leurs salons, devenons frontaliers, encourageons la marginalité. Et que la marge gagne bientôt toute la page ;
    - puisque les moyens ne suffisent plus à la satisfaction des besoins élémentaires de tous, puisqu’on pleure sur le sort des prétendus exclus, prenons le terme pour la chose, excluons-nous, c’est là ce que nos maîtres craignent le plus :
    puisque les intérêts des possédants sont érigés en priorité nationale, que cet État est leur propriété, refusons de participer à leur défense, tournons le dos à leur armée ;
    - puisque l’Europe est le dernier jouet à la mode, refusons de rejoindre l’un des camps. Évitons aussi d’agiter le hochet d’une Europe des régions : elle sent par trop la logique surannée des empires. Contentons-nous d’organiser notre dissidence. Les maquis se fédéreront bien comme ils l’entendront !

    Puisque enfin la seule loi reste l’économie, refusons de faire celle de la réflexion.

    Groupe à rebours

    Le Groupe à rebours refuse toute médiatisation. toute personnalisation. Nous répondrons par écrit, et au nom du groupe, à toute demande, critique ou développement. Vous pouvez reproduire ce texte, le traduire ou l’adapter librement, même sans indication d’origine. Vous pouvez aussi nous communiquer vos actions et réactions à l’adresse suivante :
    Case postale N° 3294, 28(X) Delémont 1.


    sources :

    Écrit par Maurice Born ? Cette affiche accompagnait l’ouvrage : Dissolution de la Suisse : dix solutions !.




    [Ne laissons pas l’État s’occuper de nos libertés : rassemblement contre les lois liberticides de Pasqua]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ne laissons pas l’État s’occuper de nos libertés : rassemblement contre les lois liberticides de Pasqua]. — Lille : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe Humeurs noires (Lille : 1987-1998), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; polémique, controverse  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Maupin, Andry (1972-1994)  ; Rey_, Florence (1975-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    La Fédération anarchiste condamne les actes de Florence Rey et Audry Maupin survenus le 5 octobre 994, qui n’amènent qu’une image destructrice de nos luttes quotidiennes pour une société égalitaire et solidaire, bien qu’elle comprenne le désespoir de certains laissés-pour-compte de cette société.

    De plus, nous regrettons que les médias et le gouvernement profitent d’une tragédie pour effectuer un amalgame entre des actes désespérés et des actions anarchistes constructives, comme cela avait déjà été le cas lors de l’affaire HB (où des perquisitions ont été menées chez les militants anarchistes).

    À l’écoute des déclarations de Pasqua criminalisant les mouvements anarchistes ou des mouvements sociaux, nous ne sommes pas étonnés que les médias n’aient pas sollicité l’avis de la Fédération anarchiste sur ce fait.

    La Fédération anarchiste (FA) a pourtant "pignon" sur rue : de nombreuses personnalités, militantes ou syndicalistes, n’hésitent pas à se déclarer de ce mouvement.

    Les anarchistes ne sont pas des marginaux : ils interviennent chaque jour aux côtés d’autres associations et syndicats afin de lutter contre cette société liberticide et inégalitaire, pour une société plus juste.

    Rappelons que la FA s’oppose à toute forme de peine de mort, qu’elle émane de l’État ou de quelqu’individu que ce soit.

    C’est pourquoi la FA organise aujourd’hui ce rassemblement, déjà prévu avant les événements, afin de montrer votre opposition aux dérives sécuritaires du projet de loi Pasqua.

    Fédération anarchiste — Lille, le 6 octobre 1994.

    "Ne laissons pas l’État s’occuper de nos libertés"

    Rassemblement contre les lois liberticides de Pasqua, samedi 8 octobre, 18 h, Grand Place, Lille


    sources :

    Affiche formée de 2 feuilles A3 scotchées ensemble. Le texte a été très contesté à l’intérieur de la Fédération anarchiste : une pétition d’exclusion du groupe a circulé. « HB / H.B. » fait référence à « Human Bomber », fait divers de mai 1993 (à Neuilly-sur-Seine, France).


    1994
    Affiche liée