Goldman, Emma (1869-1940)

 

https://en.wikipedia.org/wiki/Emma_Goldman

Au moins 24 ouvrages recensés dans le Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones.
Au moins 19 revues francophones parues sous ce nom (voir sur le site Bianco).
Au moins 38 cartes postales anarchistes parues avec ce nom. Voir sur Cartoliste.
Almeno 8 periodici in lingua italiana pubblicati su questo nome (vedere sul sito Bettini).
Au moins 5 objets recensés dans Ephemera.

 

Affichage par année

29 affiches :

 

    [L’Internationale anarchiste et la guerre]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    L’Internationale anarchiste et la guerre]. — London Londres : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 38 × 24 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : guerre (généralités)  ; internationalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : guerres : Guerre mondiale , 1 (1914-1918)
    • Noms cités (± liste positive)  : Abbott, Leonard D.  ; Ballard "Barret", George (1888-1917)  ; Berkman, Alexander (1870-1936)  ; Bernard, Georges  ; Bernardo, A.  ; Bersani, L.  ; Bertoni, Luigi = Bertoni, Louis (1872-1947)  ; Boudot, Édouard (1886-1974)  ; Calzitta, A.  ; Ciele van Diepen, Nestor  ; Cohen, Joseph Jacob (1878-1953)  ; Combes, Henry (1887-1925)  ; Domela Nieuwenhuis, Ferdinand (1846-1919)  ; Dunn "Fred Watson", Fred William (1884-1925)  ; Frigerio, Carlo (1878-1966)  ; Garcia, Vicente (1866-1930)  ; Goldman, Emma (1869-1940)  ; Havel, Hippolyte (1871-1950)  ; Keell, Thomas Henry (1866-1938)  ; Kelly, Harry (1871-1953)  ; Lemaire, Jules  ; Malatesta, Errico (1853-1932)  ; Marquez, A.  ; Paravich, Noël  ; Recchioni, Emidio "Nemo" (1864-1934)  ; Rijnders, Gerhard (1876-1950)  ; Rochtchine, I.  ; Savioli, A.  ; Schermerhorn, V. J. C.  ; Shapiro, Alexandre (1822-1946)  ; Shatoff, William  ; Trombetti, C.  ; Vallina Martinez, Pedro (1879-1970)  ; Vignati, Giuseppe  ; Wolfe [Woolf], Lilian Gertrude (1875-1974)  ; Yanovsky, Saul (1864-1939)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ( manifeste de l’Internationale Anarchiste ; prise de position contre la guerre) ]

    texte :

    L’Internationale anarchiste et la guerre

    L’Europe en feu, une dizaine de millions d’hommes aux prises dans la plus effroyable boucherie qu’ait jamais enregistré l’histoire, des millions de femmes et d’enfants en larmes, la vie économique, intellectuelle et morale de sept grands peuples brutalement suspendue, la menace chaque jour plus grave de complications militaires nouvelles, — tel est, depuis sept mois, le pénible, angoissant et odieux spectacle que nous offre le monde civilisé.

    Mais spectacle attendu, au moins par les anarchistes. Car pour eux il n’a jamais fait et il ne fait aucun doute — les terribles évènements d’aujourd’hui fortifient cette assurance — que la guerre est en permanente gestation dans l’organisme social actuel et que le conflit armé, restreint ou généralisé, colonial ou européen, est la conséquence naturelle et l’aboutissant nécessaire et fatal d’un régime qui a pour base l’inégalité économique des citoyens, repose sur l’antagonisme sauvage des intérêts, et place le monde du travail sous l’étroite et douloureuse dépendance d’une minorité de para-sites, détenteurs à la fois du pouvoir politique et de la puissance économique.

    La guerre était inévitable : d’où qu’elle vint, elle devait éclater. Ce n’est pas en vain que depuis un demi-siècle, on prépare fiévreusement les plus formidables armements et que l’on accroît tous les jours davantage les budgets de la mort. À perfectionner constamment. le matériel de guerre, à tendre continûment tous les esprits et toutes les volontés vers la meilleure organisation de la machine militaire, on ne travaille pas à la paix.

    Aussi est-il naïf et puéril, après avoir multiplié les causes et les occasions de conflits, de chercher à établir les responsabilités à tel ou tel gouvernement. Il n’y a pas de distinction possible entre les guerres offensives et les guerres défensives. Dans le conflit actuel, les gouvernements de Berlin et de Vienne se sont justifiés avec des documents non moins authentiques que les gouvernements de Paris, de Londres et de Pétrograd. C’est à qui de ceux-ci et de ceux-là produira les documents les plus indiscutables et les plus décisifs pour établir sa bonne foi et se présenter comme l’immaculé défenseur du droit et de la liberté, le champion de la civilisation.

    La civilisation ? Qui donc la représente en ce moment ? Est-ce l’État Allemand avec son militarisme formidable et si puissant qu’il a étouffé toute velléité de révolte ? Est-ce l’État Russe dont le knout, le gibet et la Sibérie sont les seuls moyens de persuasion ? Est-ce l’État Français, avec Biribi, les sanglantes conquêtes du Tonkin, de Madagascar, du Maroc, avec, le recrutement forcé des troupes noires ; la France qui retient dans ses prisons. depuis des années, des camarades coupables seulement d’avoir écrit et parlé contre la guerre ? Est-ce l’Angleterre qui exploite, divise, affame et opprime les populations de son immense empire colonial ?

    Non. Aucun des belligérants n’a le droit de se réclamer de la civilisation, comme aucun n’a le droit de se déclarer en état de légitime défense.

    La vérité, c’est que la cause des guerres, de celle -qui ensanglante actuellement les plaines de l’Europe, comme de toutes celles qui l’ont précédée, réside uniquement dans l’existence de l’État, qui est la forme politique du privilège.

    L’État est né de la force militaire ; il s’est développé en se servant de la force militaire ; et c’est encore sur la force militaire qu’il doit logiquement s’appuyer pour maintenir sa toute-puissance. Quelle que soit la forme qu’il revête, l’État n’est que l’oppression organisée au profit d’une minorité de privilégiés. Le conflit actuel illustre ceci de façon frappante : toutes les formes de l’État se trouvent engagées dans la guerre présente : l’absolutisme avec la Russie, l’absolutisme mitigé de parlementarisme avec l’Allemagne, l’État régnant sur des peuples de races bien différentes avec l’Autriche, le régime démocratique constitutionnel avec l’Angleterre et le régime démocratique républicain avec la France.

    Le malheur des peuples, qui pourtant étaient tous profondément attachés à la paix, est d’avoir eu confiance en l’État avec ses diplomates intrigants, en la démocratie et partis politiques (même d’opposition comme le socialisme parlementaire), pour éviter la guerre. Cette confiance a été trompée à dessein et elle continue à l’être lorsque les gouvernants, avec l’aide de toute leur presse, persuadent leurs peuples respectifs que cette guerre est une guerre de libération.

    Nous sommes résolûment contre toute guerre entre peuples et, dans les pays neutres, comme l’Italie, où les gouvernants prétendent jeter encore de nouveaux peuples dans la fournaise guerrière, nos camarades se sont opposés, s’opposent et s’opposeront toujours à la guerre avec la dernière énergie.

    Le rôle des anarchistes, quel que soit l’endroit ou la situation dans laquelle ils se trouvent, dans la tragédie actuelle, est de continuer à proclamer qu’il n’y a qu’une seule guerre de libération : celle qui, dans tous les pays, est menée par les opprimés contre les oppresseurs, par les exploités contre les exploiteurs. Notre rôle c’est d’appeler les esclaves à la révolte contre leurs maîtres.

    La propagande et l’action anarchistes doivent s’appliquer avec persévérance à affaiblir et à désagréger les divers États, à cultiver l’esprit de révolte et à faire naître le mécontentement dans les peuples et dans les armées.

    À tous les soldats de tous les pays qui ont la foi de combattre pour la justice et la liberté, nous devons expliquer que leur héroïsme et leur vaillance ne serviront qu’à perpétuer la haine, la tyrannie et la misère.

    Aux ouvriers de l’Usine il faut rappeler que les fusils qu’ils ont maintenant entre les mains ont été employés contre eux dans les jours de grève et de légitime révolte, et qu’ensuite ils serviront encore contre eux pour les obliger à subir l’exploitation patronale.

    Aux paysans, leur montrer qu’après la guerre il faudra encore une fois se courber sous le joug, continuer à cultiver la terre de leurs seigneurs et à nourrir les riches.

    À tous les parias, qu’ils ne doivent pas lâcher leurs armes avant d’avoir réglé des comptes avec leurs oppresseurs, avant d’avoir pris la terre et l’usine pour eux.

    Aux mères, compagnes et filles, victimes d’un surcroît. de Misère et de privations, montrons quels sont les vrais responsables de leurs douleurs et du massacre de leurs pères, fils et maris.

    Nous devons profiter de tous les mouvements de révolte, de tous les mécontentements, pour fomenter l’insurrection, pour organiser la révolution de laquelle nous attendons la fin de toutes les iniquités sociales. Pas de découragement — même devant une calamité comme la guerre actuelle !

    C’est dans des périodes aussi troublées, où des milliers d’hommes donnent héroïquement leur vie pour une idée, qu’il faut que nous montrions à ces hommes la générosité, la grandeur et la beauté de l’idéal anarchiste ; la justice sociale réalisée par l’organisation libre des producteurs ; la guerre et le militarisme à jamais supprimés, la liberté entière conquise par la destruction totale de l’État et de ses organismes de coercition.

    Vive l’Anarchie !

    Leonard D. Abbott, Alexander Berkman, L. Bertoni, L. Bersani, G. Bernard, A. Bernardo, G. Barret, E. Boudot, A. Calzitta, Joseph J. Cohen, Henry Combes, Nestor Ciele van Diepen, F. W. Dunn, Ch. Frigerio, Emma Goldman, V. Garcia, Hippolyte Havel, T. H. Keell, Harry Kelly. J. Lemaire, E. Malatesta, A. Marquez, F. Domela Nieuwenhuis, Noel Paravich, E. Recchioni, G. Rijnders, I. Rochtchine, A. Savioli, A. Schapiro, William Shatoff, V. J. C. Schermerhorn, C. Trombetti, P. Vallina, G. Vignati, L. G. Woolf, S. Yanovsky.

    Londres, février 1915.

    Nous prions la presse anarchiste de tous le pays de vouloir bien reproduire ou traduire ce manifeste qui n’est publié qu’en allemand, anglais et français.


    sources :

    Texte aussi appelé « Manifeste des 35 » vs le « Manifeste des 16 » qui soutenait la guerre contre l’Allemagne.



    [Massen Versammlung, Emma Goldman]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Massen Versammlung, Emma Goldman]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : féminisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Goldman, Emma (1869-1940)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Massen Versammlung

    Emma Goldman die bekannte Arbeiter Agitatorin aus Amerika spricht Samstag den 12 19 Mai um 8 Uhr Abends
    im Salon de l’Harmonie
    94, rue d’Angoulême, 94

    Thema :

    Befreiung der Frau

    Entrée 30 centimes


    traduction :

    Traduction de la police :

    Convocation des masses

    Emma Goldmann, l’agitateur ouvrière américaine bien connue, prendra la parole le samedi 19 mai à 8 heures du soir dans le salon de l’harmonie, 94 rue d’Angoulême.

    Ordre du jour : L’émancipation de la femme.

    Entrée 30 centimes.


    sources :

    Repéré aux Archives de la Préfecture de Police (Paris) dans le dossier sur Emma Goldman.














    [Pinksterlanddagen 1999]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pinksterlanddagen 1999]. — Appelscha (Ooststellingwerf) ; Utrecht : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , papier blanc ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Pays-Bas
    • Lieux d’archivages  : Anarchief (Gent)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Goldman, Emma (1869-1940)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : camping  ; conférence, débat…  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photos ; photo en filigrane ]

    texte :

    Pinksterlanddagen

    de Ⓐ van anarchisme

    Kom naar de Pinksterlanddagenl

    De Pinksterlanddagen staan voor het jaarlijkse anarchistische festival in Appelscha. Dit jaar is er weer van alles te doen, naast aandacht voor politiek is er ruimte voor natuur en cultuur, voor muziek en theater. Ook voor de kinderen is er dit jaar veel georganiseerd.

    vrijdag 21 mei tot en met maandag 24 mei 1999

    Onderwerpen dit jaar :

    Politiek : Geheelonthouding, opvoeding en leerplicht, veranderingsstrategieën, utopie en onderdrukking. Marinus van der Lubbe, EU-rot-op Keulen, verzet nucleair transport, libertair municipalisme, mannen- en vrouwenstrijd, vrije liefde. Cultuur : theater, muziek (diverse bands), een tentoonstelling, een bonte avond en lekker swingen.

    [foto van kinderwerking]

    De Pinksterlanddagen

    De eerste Pinksterlanddagen werden in 1931 gehouden, vanaf 1934 op het kampeerterrein ’Tot Vrijheidsbezinning’. De Pinksterlanddagen trekken jaarlijks ruim 500 bezoekers. Naast oude thema’s als antimilitarisme, antikapitalisme. antifascisme, arbeid en vrije liefde zijn er de laatste tientallen jaren flink wat thema’s bijgekomen. Denk aan antikernenergie, milieustrijd. en feminisme. Relatief nieuw op de PL zijn mannenstrijd, potten- en flikkerstrijd, transgenderstrijd en dierenstrijd.

    Om de dagen goed te laten verlopen zoeken we voor allerhande taken nog mensen. Meld je aan !

    Let ook op het speciale videoprogramma !
    To Wong Fou, Zapatista, Rationalisten in India, Extreem rechts in Europa, Death of a schoolboy, Water en Vuur (Marinus van der Lubbe), Wobblies, documentaire over onuitzetbare illegalen, Next 5 minutes, Vrije Keijzer TV, Anima ! Farm, en meer.

    [foto van opdienen van maaltijd door gaarkeuken Rampenplan]

    If I can’t dance
    It’s not my revolution
    (Vrij naar Emma Goldman)

    Praktische punten

    Het kampeerterrein is antimilitaristisch en alcohol- en drugsvrij. Van de bezoekers wordt verwacht deze uitgangspunten te respecteren. Laat honden bij voorkeur thuis en/of hou ze aan de lijn. Geen honden in de gebouwen.

    In het programma wordt ruimte gereserveerd voor allerlei activiteiten. Heb je ideeën, vertel het ons, dan kunnen we het inpassen.

    De toegang tot de Pinksterlanddagen is 15 gulden, neem tent en slaa pzak mee. Het eten wordt verzorgd door de mobiele keuken van Rampenplan. Bonnen voor ontbijt (4,=), avondeten ( 6,50) en lunch zijn bij de kassa te koop.

    Auto’s kunnen niet op het terrein worden toegelaten. Parkeren is mogelijk op het weiland vóór de ingang.

    [foto boomklim workshop]

    [map]

    Hoe je er komt

    Openbaar vervoer : vanaf NS-station Assen neem je bus 16 (elk half uur) en stap je na ruim een half uur uit bij Café Hulst in Appelscha : daarna bordjes PL volgen (20 minuten lopen - zie kaartje)
    Met de auto : op de N31 (Drachten - Beilen) neem je afslag Oud-Appelscha ; na 1 km bij camping De Posthoorn ga je rechts : vóór de bocht naar links draai je het zandpad op ; na 200 meter weer rechts (schelpenpad).
    Adres : Aekingaweg la. Appelscha, 0516-431878

    Contactadres PL-organisatie : Postbus 1338, 3500 BH Utrecht. Telefoon : 030-2991496. Tijdens de Pl : 0516-431878 e-mail : pinksterlanddagen@knoware.nl www.knoware.nl/users/isja/appelscha

    [foto : kinderen bij poppenkastvoorstelling]

    Het kampeerterrein

    De Pinksterlanddagen worden gehouden op het kampeerterrein Tot Vrijheidsbezinning te Appelscha. Dit is een door anarchisten gekocht terrein aan de rand van het uitgestrekte natuurgebied De Friese Wouden. Naast de 35 caravans die op het terrein staan is er ruimte voor tenten.

    Veel mensen die op de camping komen waren vóór de oorlog al actief. Maar ook jongere generaties anarchisten hebben een plek. Van 1 april tot 1 oktober is de camping open en kan er gekampeerd worden. Kom ook buiten de PL ’ns langs !

    Doe mee !

    Meedoen aan de Pinksterlanddagen betekent drie dagen anarchisme in de praktijk. Strijdbaar en verrijkend. Niet alleen gericht op strijd tegen de buitenwereld maar ook bezig zijn met zaken die gevolgen hebben voor je eigen leven.

    Geschiedenis

    Als het streven naar een samenleving zonder macht of dwang is het anarchisme (Grieks : an-archein, zonder te heersen) van alle tijden. Sporen van’ Anarchisme’ zijn al te vinden in het taoïsme en het boeddhisme, in de geschriften van de Griekse Stoïcijnen en bij vroege christelijke gemeenschappen. Ook van vele ketterse bewegingen uit de Middeleeuwen kan gezegd worden dat zij de ’anarchisten’ waren van hun streek en hun periode. Als een duidelijk politieke theorie en -beweging is het anarchisme een stiefdochter van de Franse Revolutie. De vrijheid. gelijkheid en broederschap waar die voor stond zou uiteindelijk, zo meenden de ’utopisten’, niet door middel van, maar alleen zonder, ja, wars van alle macht verwezenlijkt kunnen worden.
    Vanaf 1870 bloeide zo het anarchisme of ook het vrije socialisme op, naast, soms ook tegen het socialisme van Marx c.s. In Nederland vond het aanhang in steden als Amsterdam en Zaandam, maar vooral ook onder veenarbeiders in het hoge Noorden.
    Onder aanvoering van ’hun’ Domela Nieuwenhuis streden zij begin deze eeuw voor het ’Recht voor Allen’, en dat was tegen de Kroeg, de Kerk, de Koning, de Kazerne en ’t Kapitaal.
    Vanwege haar nadruk op vrijheid kon het anarchisme in principe nooit een gesloten denkstelsel, een ideologie worden. Het liet en laat nog altijd ruimte aan zowel politieke denkers als meer persoonlijk gerichte doeners ; binnen het anarchisme is er aandacht voor én de gemeenschap én het individu.
    Daarom ook is het anarchisme nooit echt ’uit’ geweest, heeft het zich in deze eeuw aldoor vernieuwd en verjongd. Vier generaties rebellen kunnen daar op de PL van getuigen.

    [foto : Joop en Greet Wandelee, vaste waarden op het terrein]


    sources :