Ferré, Léo (1916-1993)

spectacle

https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9o_Ferr%C3%A9

Au moins 9 ouvrages recensés dans le Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones.
Au moins 6 revues francophones parues sous ce nom (voir sur le site Bianco).
Au moins 11 cartes postales anarchistes parues avec ce nom. Voir sur Cartoliste.
Au moins 13 objets recensés dans Ephemera.

 

Affichage par année

18 affiches :

 

    [La nuit du Libertaire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La nuit du Libertaire]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 116 × 80 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : art : chanson
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Campion, Léo (1905-1992)  ; Ferré, Léo (1916-1993)  ; Garçons de la rue, les  ; Noël, Léo
    • Presse citée  : Libertaire (1944-1956), le
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Palais de la Mutualité — Grande salle

    24, rue Saint-Victor — Métro Maubert-Mutualité

    *

    Vendredi 11 novembre 1949

    La nuit du Libertaire

    […]

    Grand gala artistique
    avec le concours de :
    Groupe dramatique Spartacus, [du Mouvemnt Laïque des Auberges de la Jeunesse]
    de l’Orchestre José Willant [et son accordéon chantant Edmond Dumoulin]

    *

    Léo Campion, [des Deux-Ânes] — Paulette Chardin, [la délicieuse chansonnière] — Cricri et Jo, [acrobates comiques internationaux]

    Yves Deniaud, [la vedette du cinéma et de la radio] — Léo Ferré, [compositeur vedette de la radio]

    [Jane Gardon, l’émouvante réaliste] — Cuadro Flamenco del Nino de Cadiz, [ballets andalous] — […]

    Jean Marsac, [de la Lune Rousse] — Henry Murray, [de l’Odéon] — Léo Noël, [vedette de la radio]

    […] — Les Garçons de la rue — Villabella, [de l’Opéra]

    Georges Quey, [animateur du Caveau de la République] — [au piano] Nicole Ratte

    […]

    Grand bal

    [avec l’orchestre dynamique José Willant et ses huit compagnons]
    animé par les Rats de Cave de Saint-Germain-des-Prés

    […]

    […]


    sources :
     













    [Festival art et anarchie 1994]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Festival art et anarchie 1994]. — Lille : Collectif Festival Art et Anarchie (Lille) : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe Humeurs noires (Lille : 1987-1998), (22_mars, impr. du (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : rouge ) ; 43 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; art : musique  ; art : théâtre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Angoisse Rouge  ; Beurres et ordinaires, les  ; Bric Broc théâtre (Cie Les Sangs-Cailloux)  ; Dead Michel Simon  ; Doillon, Jacques  ; Duroy, Daniel  ; Elde, Yves  ; Faréniaux, Louisette  ; Ferré, Léo (1916-1993)  ; Figure Head  ; Gébé (1924-2004)  ; Gouwy, Ghislain  ; Leduc, Christian  ; Lorne, Gérard (1929-2005)  ; Lune parle toute seule, la  ; Manfredonia, Gaetano (1957-....)  ; Marcellan, Aimé (1948-....)  ; Maricourt, Thierry (1960-....)  ; Métamkine  ; Moon in June  ; Pass Pass (Capaharnaum de los Ratpis)  ; Pastre, Geneviève  ; Petit Futur  ; Prost, Richard  ; Scraps  ; Space Farmers  ; Stink Sisters  ; Vigò, Jean (1905-1934)  ; WAQ_  ; Wilmet, Marc (1938-....)  ; Zarbi Band
    • Presse citée  : Alternative libertaire (Belgique : 1976-2005)  ; Monde libertaire (1954-…), le  ; Radio Campus Lille
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessins ; programme recto-verso ]

    texte :

    Art, Anarchie, festival 1994

    Lille et quartiers — 1er au 15 avril

    Mais pourquoi tant de haine ?

    Nous nous reconnaissons dans la mouvance libertaire et nous militons pour une société de liberté, d’entraide et d’égalité. Égalité entre les sexes et les sexualités, entre les cultures et les identités, entre les individus quels que soient leur âge et leur naissance. Entraide économique, entraide sociale, entraide tout court. Liberté contre les fachos et leurs églises, contre l’armée, contre l’autorité quelle que soit sa forme. Égalité, entraide et liberté des artistes, des spectateurs et des organisateurs.

    Le Festival Art et Anarchie 1994, deuxième du genre, se prépare sur ces bases.

    Nous avons la volonté politique de faire avancer l’idée anarchiste par l’art… concrètement ça veut dire :

    Faire naître le désir de militer contre l’armée, pour la liberté, contre le pouvoir, pour la libération sexuelle, contre le racisme, pour la solidarité… avec les gens rassemblés à l’occasion du festival.

    Montrer et réfléchir au fait qu’il y a une manière libertaire de penser et vivre l’art (comme il y a une manière libertaire de penser et vivre la relation amoureuse, l’éducation des gosses, la production, la bouffe, l’organisation sociale…).
    Remettre en cause l’art réservé à une élite, qui s’abstient de toute connivence politique, si ce n’est pour s’allier au fric et aux dominants.

    Estimer que chaque individu est susceptible de définir ce qu’il entend par artistique, ou encore ce qu’il trouve beau.

    Rejeter toute norme artistique, et vomir le « bon goût ».

    Proposer à tous de se donner du plaisir à vibrer pour une danse, une toile, une musique, un spectacle qu’ils regardent, ou qu’ils font, ou les deux à la fois.

    L’offrir gratuitement ou pas cher.

    Le faire dans des lieux divers mais toujours attachés à des quartiers.

    En profiter pour parler de tout ce qu’on peut faire par soi et pour soi, avec les autres et pour les autres, sans s’en remettre aux autorités et aux élus, mais en agissant où les questions se posent, sans son quartier, avec les gens directement concernés.

    Évidemment essayer de montrer qu’il existe une conception anarchiste de l’art en organisant un Festival Art et Anarchie ne suffit pas, sauf à penser que les gens vont se dire « L’art peut être anarchiste, donc le reste aussi, et je m’en vais de suite faire la révolution à la maison ». Bien sûr il y aura chaque fois que possible une table de presse où seront proposés bouquins, journaux libertaires et militants (avec la part belle faite aux écrits sur l’art et l’anarchie, mais pas seulement).

    Plus des gens différents expliqueront comment ils prennent leur vie en main, comment ils luttent dans leur quartier, quels sont leurs projets à construire, plus d’autres gens feront de même. C’est la force de l’exemple qui depuis longtemps anime les anarchistes.

    Enfin ce Festival on le fait et on vous propose de le faire surtout parce qu’on en a envie, et qu’on a cru comprendre qu’on était pas tout seul.

    En profiter pour parler de tout ce qu’on peut faire par soi et pour soi
    […]

    Abonnement pour la durée du festival : 150 francs
    (bouffe végétarienne et boissons non comprises)
    Abonnement de soutien : 200 francs ou plus

    Pour tout contact, demande d’information, réservation, abonnement : Collectif Festival Art et Anarchie, c/o Humeurs Noires, BP 79, 59370 Mons-en-Barœul - tél. : 20.56.92.75 — Table de presse du groupe Humeurs Noires dans le hall de la fac de Lille III le mercredi entre 12 h et 14 h — Ventes à la criée du Monde libertaire et d’Alternative libertaire le vendredi de 17 h à 19 h devant la gare de Lille et le dimanche de 10 h 30 à 12 h 30 sur le marché de Wazemmes (derrière l’église…) — Émissions Humeurs Noires « La Voix sans maître » le vendredi de 19 h 30 à 20 h 30 sur Radio Campus, 106.6 — Centre Culturel Libertaire Benoît Brouchoux, 1/2 rue Denis-du-Péage, 59800 Lille-Fives - Permanences le samedi après-midi, 20.47.62.65


    sources :

    2e et dernière édition du festival. Affiche-programme aussi encartée dans Alternative libertaire n° 162 (avril 1994). Peut-être imprimé par 22 mars (Bruxelles).





    [Le Chat déchaîné #5 : chantons la révolte !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Chat déchaîné #5 : chantons la révolte !]. — La Chaux-de-Fonds : FLM_ (Fédération libertaire des Montagnes : 1978-....) : OSL_ (Organisation socialiste libertaire), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : chanson  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Arkana, Keny (1982-....)  ; Brassens, Georges (1921-1981)  ; Ferré, Léo (1916-1993)  ; Zeppo, Julien
    • Presse citée  : Chat déchaîné, le
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    textes et chansons (Georges Brassens, Julien Zeppo, Léo Ferré, Keny Arkana, Zabriskie Point)

    dessin (« A cerclé » musical)

    texte :

    Le Chat déchaîné

    Feuille d’agitation de la Fédération Libertaire des Montagnes #5

    Chantons la révolte !

    Dans le présent journal, nous avons choisi de diffuser quelques textes de chansons connues ou pas, des textes de tout temps mais toujours d’actualité, des textes parlants, reflets d’un système mortifère auquel nous souhaitons nous soustraire.

    La mauvaise réputation

    Au village, sans prétention / J´ai mauvaise réputation.
    Qu´je m´démène ou qu´je reste coi /Je pass´ pour un je-ne-sais-quoi !
    Je ne fais pourtant de tort à personne /En suivant mon ch’min de petit bonhomme. /Mais les brav´s gens n´aiment pas que / L´on suive une autre route qu´eux, / Non les brav´s gens n´aiment pas que / L´on suive une autre route qu´eux, / Tout le monde médit de moi, / Sauf les muets, ça va de soi.

    Le jour du Quatorze Juillet / Je reste dans mon lit douillet.
    La musique qui marche au pas, / Cela ne me regarde pas.
    Je ne fais pourtant de tort à personne, /En n´écoutant pas le clairon qui sonne. [...] Tout le monde me montre au doigt / Sauf les manchots, ça va de soi.

    Quand j´croise un voleur malchanceux, / Poursuivi par un cul-terreux,
    J´lance la patte et pourquoi le taire, / Le cul-terreux s´retrouv´ par terre. / Je ne fais pourtant de tort à personne, / En laissant courir les voleurs de pommes. [...] Tout le monde se rue sur moi, / Sauf les culs-de-jattes, ça va de soi.

    Pas besoin d´être Jérémie, / Pour d´viner l´sort qui m´est promis,
    S´ils trouv´nt une corde à leur goût, / Ils me la passeront au cou,
    Je ne fais pourtant de tort à personne, / En suivant les ch´mins qui n´mènent pas à Rome, [...] Tout l´mond´ viendra me voir pendu,
    Sauf les aveugles, bien entendu.
    Georges Brassens, 1953

    Lettre à mon frère, ma sœur

    Regarde-nous, regarde cette déchéance. Regarde ou le système capitaliste nous emmène. A notre perte, irrémédiablement, sans faux pas. Il nous berce dans l’illusion d’un « monde parfait », tout en réduisant à l’esclavage une partie de l’humanité, chaque jour, l’ « holocauste » est vécu par nos cousins à poils, à plumes, les forêts sont dévastées pour y semer l’ « unique » génétiquement modifié. Le fourbe connait malheureusement bien l’adage : « Loin des yeux, loin du cœur ». Au moindre signe de réveil déstabilisateur, par le style arrogant dont seul il est le maître, il inverse la vapeur sans grand effort et obtient par la ruse la confiance du quidam. Si l’insatisfaction persiste, il divise pour mieux régner tout en prenant soin de garder la majorité à sa botte. Nous montons les uns envers les autres, il prend un malin plaisir à exalter la compétition. La coopération, à dessein, est passée dans l’oubli. A grands coups de théories, de statistiques mensongères, il étaye sa vision du « monde parfait », sans vague, mais surtout sans vie, car de la vie il se moque. Seul compte le profit, les rentrée immédiates, après lui le déluge, ou plus exactement la famine, la misère sociale, la souffrance de tout être et la mort, car c’est bien d’un système mortifère dont je te parle. Mon frère, ma sœur, demain il sera trop tard. Sache que le capitalisme à visage humain est un leurre, c’est un masque, un subterfuge visant à te faire taire. Sache que le système est sans scrupule et vit uniquement dans le présent. Le sens de ta vie ne serait-il pas plus juste s’il avait dans sa mire la sauvegarde de la planète, cette planète, mère des générations à venir ? Or, de son pillage, son exploitation, il ne résulte que le néant. Le paradis, c’est la Terre, à toi de faire en sorte qu’elle ne devienne pas l’enfer !

    Julien Zeppo, 2008

    Ni dieu ni maître

    La cigarette sans cravate / Qu’on fume à l’aube démocrate
    Et le remords des cous-de-jatte / Avec la peur qui tend la patte
    Le ministère de ce prêtre / Et la pitié à la fenêtre
    Et le client qui n’a peut-être / Ni Dieu ni maître
    Le fardeau blême qu’on emballe / Comme un paquet vers les étoiles
    Qui tombent froides sur la dalle / Et cette rose sans pétales
    Cet avocat à la serviette / Cette aube qui met la voilette
    Pour des larmes qui n’ont peut-être / Ni Dieu ni maître
    Ces bois que l’on dit de justice / Et qui poussent dans les supplices
    Et pour meubler le sacrifice / Avec le sapin de service
    Cette procédure qui guette / Ceux que la société rejette
    Sous prétexte qu’ils n’ont peut-être / Ni Dieu ni maître
    Cette parole d’Evangile / Qui fait plier les imbéciles
    Et qui met dans l’horreur civile / De la noblesse et puis du style
    Ce cri qui n’a pas la rosette / Cette parole de prophète
    Je la revendique et vous souhaite / Ni Dieu ni maître
    Léo Ferré, 1964

    Désobéissance civile

    Trop nombreux sont ceux qui ont oubliés le passé

    L’histoire de l’homme, une honte, faut-il te le ressasser ? Le monde, une spirale ou les mêmes erreurs sont retracées. À force de côtoyer l’horreur, nos cœurs sont devenus glacés. Nous parlent que d’profits, la condition de l’homme effacé.

    Mondialisation et concurrence sont leurs uniques phrasés. Les peuples unilatéralement écrasés.

    La création menacée. Multinationales et croissance ont tracée. Leurs routes sur nos libertés.

    Ils ont jurés, crachés qu’rien n’entravera la leur à l’heure ou les dictatures sont cachées. À cause de leurs profits, immédiat l’avenir est gâché. Cette bande d’ingrats ont réduit la planète à un grand marché.

    La loi des plus riches et beaucoup crèvent avant d’être âgé. Protestations dîtes criminelles si tu les as outragés. Ils mentent lorsqu’ils disent que le mal-être n’est que passager. Puis s’étonnent quand la nature se rebelle comme un peuple enragé. Ils disent être transparent alors que de sang, leurs mains sont tachées. Déconseillent fortement d’avoir des idées trop engagées. Accélération d’leur plan depuis qu’des avions se sont crashés. Et toi, dis-moi dans quels sens au système es-tu attaché ? Ils prêchent le blasphème et la vraie lumière se fait lyncher. Tous nés la corde au cou, dans certains pays elle a lâchée. Parlent de justice alors qu’à la racine ils l’ont arrachée. Les plus gros s’engraissent sur la tête de ceux qui n’ont rien à mâcher. Voila le monde d’aujourd’hui. Parait qu’leur plan a marché. Nous vantent un progrès technique mais dans le fond à tout saccager. Parle d’évolution quand notre humanité s’est fait hachée. Notre cœur ne bat plus vraiment et notre inconscient est fâché.

    Stress, angoisse, cancers, dépressions notre compte s’est chargé. Mais on ne cherche pas la cause et les effets qu’on aimerait chassés. « Philosophie fast-food » pour que nos consciences soient terrassées. Au nom de la dignité humaine, nous avons dis : « Assez ! », désobéissance civile !
    Keny Arkana 2008

    Capital violence
    Tous coupables ou tous victimes / c’est du pareil au même.
    Votre classe commet des crimes et vous récoltez ce qu’elle sème.
    La mécanique est si bien huilée rentrée dans la nature des choses.
    Saloperie intériorisée. / L’inadmissible à petites doses.
    Vous n’savez même plus ce que vous faites. / Vous n’connaissez même pas l’étendue de vos dégâts. / Obstinément vous niez ce que vous êtes
    et vous tournez la tête quand on vous montre du doigt.

    CAPITAL VIOLENCE. / Vous avez inventé la guerre pour diminuer nos majorités naissantes / imaginé les syndicats pour contenir la colère croissante. / Vous avez inventé l’chômage pour nous détourner de nos cibles et les élections petit ravitaillement annuel de possible.

    CAPITAL VIOLENCE. / Tout cela va mal tourner. / Contre vous se retourner. / Mine de rien vous continuez à sévir / à tout acheter sur vos chemins / Vous avez inventé le sourire / et nous nous sommes rendu compte de rien. / Mine de rien vous persistez nuire / tout tacheter sur vos routes. / Et vous êtes là tout sourire / ça nous perturbe ça nous déroute. / Vous nous poussez au pire. / Bientôt nos violences elles-mêmes n’auront plus de sens.

    Zabriskie Point 1995

    Fédération Libertaire des Montagnes (FLM)
    CP 569 / 2301 La Chaux-de-Fonds / flm.osl@espacenoir.ch

    Les personnes qui désirent afficher ce texte sont priées de le faire aux endroits autorisés


    sources :

    http://rebellion-osl.ch/index.php/flm/chats-dechaines