France : histoire : 1789-1848

 

 

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    [Au peuple français]

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    Au peuple français]. — Toulon : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    [ texte ]

    texte :

    Au peuple français

    Tiens, peuple de France, jamais tu n’étais tombé si bas ?

    Depuis qu’à travers les siècles tu traines ta vie lamentable, à côté de quelques heures de vraie grandeur, tu as connu bien des jours de lâche affaissement, bien des jours d’aveuglant délire, et des années durant tu en as gardé le rouge au front.

    Tu as courbé la tête sous d’atroces despotismes, tu as fléchi le genou devant la soutane des prêtres, tu as fait les croisades et tu as brulé des hérétiques, tu t’es esbaudi en place de Grève à voir écarteler la chair de tes enfants… Mais alors tu n’avais pas pris la Bastille.

    Plus tard un homme t’as dit : « Suis moi », et parce qu’il avait fière allure, un regard d’oiseau de proie et une vaillante épée, tu l’as suivi au bout du monde. Tu es revenu de cette équipée, have, sanglant, décharné, tes os te trouant la peau et sans regarder même, en ta lassitude, à qui tu tombais en partage. Ce fut comme une maitresse trop puissante pour tes reins et qui te les cassa. Mais en la suivant tu avais du moins l’excuse de la gloire et cette maîtresse te faisait honneur lorsqu’à son bras tu traversais l’Europe.

    Quelque temps après tu retrouvas dans le chignon d’une prostituée l’aigle qu’avait aux cheveux ta première femme, et comme un vieillard ensorcelé tu te laissas reprendre. Cette fois encore tu en vis de rudes. Après que cette catin t’eût mis à sec, ses maquereaux bellement t’étrillèrent.

    C’était la suite funeste d’un péché de jeunesse. Mais tu semblais sincèrement guéri de ton goût pour les filles. Tu juras de vivre sage et calme, sans plus songer aux escapades, qu’aux grands délices qui grisent et dont tu reviens la tête en sang comme les ivrognes qui trébuchent au bord des trottoirs. Tu brises même pour qu’il ne serve plus, l’aigle que trop pressée de fuir t’avait laissé la courtisane.

    Aujourd’hui ta fièvre t’a repris et c’est depuis qu’on t’a fait voir un aigle, un aigle noir cent fois plus hideux et plus féroce que celui des Bonaparte. Il a deux têtes. L’une de ses serres se crispe sur un globe et l’autre sur un glaive ; Mais aussi hideux qu’on le dessine, aussi repoussant qu’il apparaisse, en noir, sur la soie jaune des drapeaux, jamais il ne voudra dire assez de honte, de cruauté, ni de misère, représentant celui qui décime son peuple et qui l’affame. Ce ne sera pas le désir de la gloire qu’invoquera ton enthousiasme pour ce lâche et dont les hauts faits se mesurent aux potences qu’il dresse. Ce ne sera pas non plus l’excuse de la peur, toi qui sais comment se font les barricades et qui n’avais cette fois qu’à rester méprisant pour être digne !

    Dans un de tes bons jours tu avais composé un chant de révolte et tu l’entonnais chaque fois que tu partais en guerre pour une cause juste. Maintenant, ta Marseillaise, tu la brailles quand tu es ivre d’alcool, non plus de liberté et tu accouples ses fières mesures à la mélopée languissante gémie par les esclaves russes.

    Un jour dans ta colère, tu coupas la tète d’un roi. Cet homme était bon cependant, tu le reconnus, et plus malheureux que coupable. Mais tu ne voulus pas, et tu fis bien, qu’un seul puisse se trouver chez toi qui ait porté ce nom. Il n’y a pas encore longtemps que tu chassas les derniers descendants des monarchies défuntes, comme s’ils eussent vicié l’air où tu respires.

    Aujourd’hui, comme en une hâte de te prostituer, tu n’attends même pas que le tzar vienne en personne et te donne sa botte à lécher. C’est devant ses officiers que tu t’accroupis. Tu lasses leurs bras de présents, tu jonches leur route de fleurs, tu emplis leur ventre de mangeaille ; puis au paroxysme de ta démence tu leur conduis tes filles et tes sœurs pour que quelque chose de cette rare lamentable, victime et bourreau tout ensemble, te reste dans le sang.

    Et ceux pour qui fut trop forte l’émotion de te voir en cette fange et qui te crient leur rage, tu les assommais déjà quand on te les arracha des mains !

    Aussi sois désormais sans crainte, il ne tarderas pas à te rendre lui-même visite, le souverain livide, à qui la peur fait sauter sa plume dans les doigts, quand il signe derrière sa triple haie de gardes un ordre de supplice. Et peut-être, honneur suprême, s’installera-t-il chez toi, ce maudit que la vengeance guette au quatre coins d’Europe et qui doit tant rire à cette heure des puériles craintes que lui inspira le peuple régicide !

    Le calcul de tes maitres était bon et leurs ressources suffisantes puisque dans l’éblouissement des loges bariolées qu’ils t’agitèrent, comme aux taureaux, devant les yeux, la dernière lueur de ta raison vient de s’étendre. Et maintenant que tu es bien saoûl, tu ne comprends plus l’importance de ce qu’ils t’ont fait faire. Tu ne vois pas comme leur face exulte de tant de docilité, tu ne vois pas les vieux débris des tyrannies que tu as brisées reprendre courage devant ton enthousiasme imbécile pour la nation d’absolutisme, tu ne vois pas les prêtres, les démons noirs, se pendre aux cloches de l’Église quand l’amiral et son escorte entrent en une ville ! Pourvu que, ce ne soit pas ton chahutent de retrouver, barrant ta route, ces mêmes officiers, ces mêmes soldats russes, quand, revenu livide et repris d’un de tes grands frissons de liberté, tu voudras continuer l’œuvre qui est la tienne et qui consiste à briser les despotismes au lieu de les flagorner.

    Mais de tout cela, pour l’heure, tu ne te soucies guère, et si tu te recueilles un instant c’est pour regarder le char funèbre d’un de ceux qui jadis te menèrent au massacre. Une seule honte ne te suffisait pas pour remplir cette semaine, il t’en fallut deux.

    Donc, tu les as bien regardés les officiers venus de l’étranger pour déposer leur hommage sur le tombeau de celui qui fut dans le meurtre un haut dignitaire. Tu as compté les boutons de leur vareuse et les grains de leurs épaulettes, tu as frémi aux éclairs des casques, au scintillement des cuirasses.

    Tant mieux que tu les aie vus de près, car tu les reconnaitras peut-être quand ils te planteront leur latte dans les côtés.

    Tu t’es écrasé contre les murs pour leur laisser plus vaste le passage. De tes enfants, de tout petits ont roulé sous les fourgons ; d’autres ont dégringolé des arbres où ils s’étaient juchés pour mieux voir. Or, ces choses sont bien. Tant mieux qu’il y ait eu de ton sang dans ces funérailles et des lambeaux de ta chair aux loues de ce char. Sans un peu de ce liquide rouge qui coule de tes flancs, l’enterrement de ce massacreur d’hommes n’eut pas été logique.

    Et non seulement tu payes de ton sang le spectacle de ce cheval eu robe noire tenu en laisse derrière un corbillard et suivi, comme au cirque, par la foule des garçons d’écurie en voyants livrée, — mais tu exécutes surtout, de façon merveilleuse, la la consigne donnée.

    Les Russes avaient demandé qu’on ne les compromit pas. Il ne serait pas convenable, avait renchéri le gouvernement de rosser ses ennemis en si solennelle occurrence, donc reste calme ! Et pendant que dura cette funèbre et diplomatique mascarade, impassible, correct, le regard planté, dans celui de tes maitres, tu restas replié sur les jarrets, prêt à bondir, comme le caniche attendant un geste pour happer le morceau de sucre qui lui chatouille le museau.

    Bravo, peuple de France ! …

    Depuis que tu fais pleurer ceux qui t’aiment, tu n’étais jamais tombé si bas !

    Extrait de la Révolte


    sources :

    Affichette pour intérieur [encre noire sur papier blanc] lors d’une visite de l’escadre russe à Toulon en octobre 1893 ? (plutôt que de la visite de Nicolas II en 1896, postérieure à la parution de La Révolte (1887-1894).



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    [La Bastille de l’Autorité]

    notice :
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    La Bastille de l’Autorité]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1789-1848
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    • Presse citée  : Anarchie (L’ : 1905-1914)
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    descriptif :


    texte

    texte :

    La Bastille de l’Autorité

    14 juillet ! Les fenêtres se bariolent de bleu, de blanc, de rouge, de jaune. La Marseillaise se beugle par les rues. 14 juillet ! Les marchands de vins sont en joie : pas de pain à la maison, les derniers sous se jettent sur le zinc. 14 juillet ! Les chauvins et les badauds « gais ut contents » vont acclamer les petits soldats ; le tableau truqué de la grrande armée nationale.

    14 juillet ! L’épicier du coin, le notaire véreux, l’exploiteur adroit, l’assassin légal, vont recevoir la juste récompense do leur dévouement à la république. 14 juillet ! De longs et filandreux discours promettront beaucoup : promesses fallacieuses qui s’en iront loin au vent avec la dernière pétarade du dernier feu d’artifice.

    14 juillet ! « Le peuple, il en . d’la réjouissance ».

    Quel anniversaire fêtes-tu donc ? Quel souvenir glorieux te fait-il recouvrir de ce décor mensonger, ta vie habituelle de labeur et de misère ?
    14 juillet ! la Bastille, est rasée ; une ère de Liberté est ouverte

    — Ah I tu veux rire, bon Populo, la Bastille est rasée que sont donc autour de nous, ces bâtisses, mornes, aux murs élevés, aux fenêtrés grillées ? Sont-ce des séjours paradisiaques ?

    La vieille Bastille rait rasée… soit.

    La Santé et Saint-Lazare, les Centrales et les Bagnes, Nouméa et le Guyane, Biribi et Aniane… la Bastille est ressuscitée. Les Casernes et les Usines, l’Atelier et le Gros Numéro, le Couvent et le Collège… La Bastille est ressuscitée.

    Ah ! tu veux rire, bon Populo, une ère de liberté est ouverte. Dis-moi donc quel jour, quelle heure tu es libre… libre, entends-tu ?

    Du berceau à la bide, tu passes par l’écolo, l’atelier, la caserne et encore l’atelier ; tu te maries, tu te syndiques, tu meurs selon des formules, éternel jouet de l’Autorité sous toutes ses tortues : Père, prêtre, patron, gouvernant, galonnard. Est-ce cela, ta Liberté ?

    La Bastille n’est pas rasée. La Liberté est encore a venir.

    Ta fête est un leurre, ton quatorze juillet est une mascarade.

    Crois-loi, bon Populo, la Bastille à renverser ne tombe pas sous les coups tangibles de ta force brutale.

    Tu pourras détruire successivement des centaines de bastilles, accrocher à la lanterne des milliers d’aristocrates, raccourcir des douzaines de Capet, La Bastille sera debout, l’ère de liberté sera à venir.

    L’ennemi le plus âpre à combattre est en toi, il est ancré en ton cerveau. Il est Un, mais il a divers masques : il est le préjugé Dieu, le préjugé Patrie, le préjugé Famille, le préjugé Propriété. Il s’appelle l’Autorité, la sainte bastille Autorité, devant laquelle se plient tous les corps et tous les cerveaux.

    Peuple, tant que monstre existe, il ne saurait y avoir de trêve, il ne saurait y avoir ni repos ni fête.

    Chaque jour de perdu est un joue de recul.

    En lutte, peuple, pour plus de bonheur, pour plus de beauté.

    Mais, saches-le bien, la lutte n’est pas contre telle ou telle bastille, contre tel ou tel maître, elle est contre la Bastille, sous toutes ses formes, contre le Maître, sous toutes ses faces.

    Pour tuer la Poulpe, il faut frapper à la tête, car les membres renaissent. Pour détruire la Bastille, il faut démolir l’Autorité, base fondamentale, car les murs se rebâtissent.

    Et le jour où le monstre sera abattu, si tu en as le désir encore, tu pourras fête le 14 juillet, la Bastille sera rasée, la Terre enfin libérée verra des Hommes libres.

    Or donc, sus a l’autorité

    Demandez “L’Anarchie” tous les jeudis.

    Imprimerie des Causeries populaires, 22, rue de La Barre — Paris.


    sources :

    Texte du placard paru dans L’Anarchie n° 64 (jeudi 28 juin 1906) pour affichage intérieur (ou à l’extérieur, avec timbre fiscal et sur papier de couleur.

    « Les placards pour la fête des bistrots »
    Présentation de l’édition de nouveaux placards pour le 14 juillet 1902. In : L’Anarchie n° 64 (28 juin 1906).

    Réédition / rediffusion en 1908 d’après L’Anarchie n° 170 (8 juillet 1908).


    1914

    1914
    Affiches liées


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    [La Bastille de l’Autorité]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
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    La Bastille de l’Autorité]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autorité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1789-1848
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Anarchie (L’ : 1905-1914)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
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    La Bastille de l’Autorité

    14 juillet ! Les fenêtres se bariolent de bleu, de blanc, de rouge, de jaune. La Marseillaise se beugle par les rues. 14 juillet ! Les marchands de vins sont en joie : pas de pain à la maison, les derniers sous se jettent sur le zinc. 14 juillet ! Les chauvins et les badauds « gais ut contents » vont acclamer les petits soldats ; le tableau truqué de la grrande armée nationale.

    14 juillet ! L’épicier du coin, le notaire véreux, l’exploiteur adroit, l’assassin légal, vont recevoir la juste récompense do leur dévouement à la république. 14 juillet ! De longs et filandreux discours promettront beaucoup : promesses fallacieuses qui s’en iront loin au vent avec la dernière pétarade du dernier feu d’artifice.

    14 juillet ! « Le peuple, il en . d’la réjouissance ».

    Quel anniversaire fêtes-tu donc ? Quel souvenir glorieux te fait-il recouvrir de ce décor mensonger, ta vie habituelle de labeur et de misère ?
    14 juillet ! la Bastille, est rasée ; une ère de Liberté est ouverte

    — Ah I tu veux rire, bon Populo, la Bastille est rasée que sont donc autour de nous, ces bâtisses, mornes, aux murs élevés, aux fenêtrés grillées ? Sont-ce des séjours paradisiaques ?

    La vieille Bastille rait rasée… soit.

    La Santé et Saint-Lazare, les Centrales et les Bagnes, Nouméa et le Guyane, Biribi et Aniane… la Bastille est ressuscitée. Les Casernes et les Usines, l’Atelier et le Gros Numéro, le Couvent et le Collège… La Bastille est ressuscitée.

    Ah ! tu veux rire, bon Populo, une ère de liberté est ouverte. Dis-moi donc quel jour, quelle heure tu es libre… libre, entends-tu ?

    Du berceau à la bide, tu passes par l’écolo, l’atelier, la caserne et encore l’atelier ; tu te maries, tu te syndiques, tu meurs selon des formules, éternel jouet de l’Autorité sous toutes ses tortues : Père, prêtre, patron, gouvernant, galonnard. Est-ce cela, ta Liberté ?

    La Bastille n’est pas rasée. La Liberté est encore a venir.

    Ta fête est un leurre, ton quatorze juillet est une mascarade.

    Crois-loi, bon Populo, la Bastille à renverser ne tombe pas sous les coups tangibles de ta force brutale.

    Tu pourras détruire successivement des centaines de bastilles, accrocher à la lanterne des milliers d’aristocrates, raccourcir des douzaines de Capet, La Bastille sera debout, l’ère de liberté sera à venir.

    L’ennemi le plus âpre à combattre est en toi, il est ancré en ton cerveau. Il est Un, mais il a divers masques : il est le préjugé Dieu, le préjugé Patrie, le préjugé Famille, le préjugé Propriété. Il s’appelle l’Autorité, la sainte bastille Autorité, devant laquelle se plient tous les corps et tous les cerveaux.

    Peuple, tant que monstre existe, il ne saurait y avoir de trêve, il ne saurait y avoir ni repos ni fête.

    Chaque jour de perdu est un joue de recul.

    En lutte, peuple, pour plus de bonheur, pour plus de beauté.

    Mais, saches-le bien, la lutte n’est pas contre telle ou telle bastille, contre tel ou tel maître, elle est contre la Bastille, sous toutes ses formes, contre le Maître, sous toutes ses faces.

    Pour tuer la Poulpe, il faut frapper à la tête, car les membres renaissent. Pour détruire la Bastille, il faut démolir l’Autorité, base fondamentale, car les murs se rebâtissent.

    Et le jour où le monstre sera abattu, si tu en as le désir encore, tu pourras fête le 14 juillet, la Bastille sera rasée, la Terre enfin libérée verra des Hommes libres.

    Or donc, sus a l’autorité

    Demandez “L’Anarchie” tous les jeudis.


    sources :

    Texte du placard paru d’anbord dans L’Anarchie n° 64 (jeudi 28 juin 1906) pour affichage intérieur (ou à l’extérieur, avec timbre fiscal et sur papier de couleur.

    Réédition / rediffusion en 1908 d’après L’Anarchie n° 170 (8 juillet 1908).

    Enfin, ce tirage annoncé par L’Anarchie n° 481 (9 juillet 1914).


    1906

    1906
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