1938
16 affiches :
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ; image (torse nu d’homme fusil au poing, répliques de son visage à l’arrière) par Vicente Ballester Marco ]
- texte :
[firma] V. Ballester Marco
[taller ?]
Cartelistas
CNT - AIT19 de julio 1936
mas convencidos que nunca del triunfo de la libertad integral
CNT — FAI — FIJL mujeres libres
[Lit. … ?] - intervenido - UGT - CNT Valencia
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; image (milicien casqué, torse nu et bras ouverts, faisant corps avec des créneaux de rempart) par Vicente Ballester Marco ]
- texte :
CNT — FAI — FIJL
19 de julio 1938
El invasor se estrellará ante la muralla humana del pueblo español
[firma] V. Ballester Marco
Cartelistas
CNT - AITOrtega-Intervenido - UGT-CNT Valencia
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
AIT — Confédération Générale du Travail Syndicaliste Révolutionnaire - AIT
108, quai de Jemmapes - Paris - Xe.À la guerre opposons la révolution sociale !
En présence d’une situation qui atteint, en ce moment même, son maximum de tension, la CGTSR tient à affirmer à nouveau son indéfectible attachement à la PAIX, non par pure sentimentalité, mais comme expression des travailleurs révolutionnaires français.
Elle considère que le déclenchement de la guerre — qui ne peut qu’être universelle — conduirait le Monde à la destruction, si les travailleurs ne parvenaient pas rapidement à en changer les objectifs et la direction.
En conséquence, la CGTSR consciente de son devoir et fidèle à sa mission, déclare que, si, en dépit de ses efforts, le cataclysme s’abat sur le monde, à la faveur d’un incident possible à tout instant, le devoir des travailleurs de tous les pays — et dit nôtre en particulier — consiste à transformer la guerre capitaliste et dévastatrice en révolution prolétarienne et libératrice.
La CGTSR considère que cette attitude est la seule qui puisse être adoptée par le prolétariat organisé.
Elle invite donc ses organisations et ses adhérents à mener de front la double tâche suivante : CONTINUER JUSQU’À LA DERNIÈRE MINUTE À LUTTER CONTRE LA GUERRE, de TOUTES LEURS FORCES et préparer la RÉVOLUTION SOCIALE. La CGTSR tient, en ces heures graves, à faire les deux constatations essentielles ci-dessous :
1° - Le capitalisme internationale, choisissant son moment, a déclenché son offensive contre la loi de 40 heures à l’instant précis où le péril était le plus grave pour obtenir le concours de la classe ouvrière à son entreprise de destruction ;
2° - Répondant à ce désir sans aucune consultation préalable, la CGT et les partis socialiste et communiste, après une série de manœuvres destinées à tromper l’opinion des travailleurs, se sont ralliés à l’idée de guerre et ont capitulés sans combattre, devant l’offensive capitaliste.Avec tristesse, mais sans étonnement, la CGTSR enregistre cette trahison générale. Elle demande à tous les travailleurs de ne pas suivre les mots d’ordre d’Union-Sacrée et de Guerre que lanceront, le cas échéant, toutes ces organisations qui, ont trahi, de façon totale la confiance mise en elles.
Une fois de plus, la CGTSR répète qu’une telle guerre préparée de longue date par tous les gouvernements ne peut profiter qu’au grand capitalisme international, si la réaction des travailleurs n’est pas immédiate et décisive, pour la transformer en Révolution Sociale.
TRAVAILLEURS !
L’heure est venue de faire face à votre destin, d’accepter toutes vos responsabilités.
Vous ne serez pas inférieurs à la mission que vous avez revendiquée. Vous ne trahirez pas vos engagements. Vous y resterez fidèles, quoi qu’il arrive.
Vous lutterez contre la guerre, de toutes vos forces, jusqu’à la dernière minute en même temps que vous vous tiendrez prêts à la transformer, le cas échéant, en Révolution Sociale.
Vous accepterez ces responsabilités avec courage.
Elles sont vôtres. Elles vous appartiennent.
Vous les assumerez parce que votre salut l’exige.COURAGE, CONFIANCE ET ACTION
Tels sont les mots d’ordre que vous lance, avec la certitude d’être entendue, la C.G.T.S.R.
La Commission administrative et le Bureau de la CGTSR
Tous les vendredis, lisez le “Combat syndicaliste” 0 fr. 75.
Cette affiche doit être timbrée à 3 fr. 30 (ajouter, s’il y a lieu, la taxe municipale)
[marque syndicale] Imprimerie spéciale - 29, rue du Moulin-Joly, Paris (11e)
Pages 2-3 (pages centrales) de Le Combat syndicaliste n° 277 (16 septembre 1938).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Centre syndical d’action contre la guerre
Ligue des Combattants de la Paix. Union Anarchiste. Parti Socialiste Ouvrier et Paysan. JEUNES. Vigilance. SIA. Patrie Humaine. Ligue des Mères pour la Paix
Arrière les canons !
La guerre menace. Déjà les préparatifs se poursuivent fiévreusement. Chaque jour, des hommes sont arrachés à leur foyer. Allons-nous revoir, centuplées, les horreurs de 1914-18 ? Allons-nous faire la guerre pour "sauver" la paix et la liberté ?
Non ! On ne sauve pas la paix par la guerre. On ne défend pas la liberté en jetant l’Europe entière dans la servitude militaire.
On ne sauvera pas les Tchèques en les livrant, avec tous les peuples, au carnage. Le conflit actuel n’est, d’ailleurs, qu’une conséquence du Traité de Versailles condamné pendant quinze ans par toutes les organisations ouvrières.
Oui ! Arrière les canons !
L’affaire tchécoslovaque peut et doit se régler pacifiquement. C’est l’intérêt du peuple tchèque comme de tous les peuples. C’est votre intérêt, travailleurs français. Il n’est pas vrai que vos conquêtes sociales puissent être conservées autrement que dans la paix.
Les boniments de 1938 ne valent pas mieux que ceux de 1914. N’y croyez pas.
Venez affirmer votre volonté de paix en assistant au
Grand meeting
Vendredi 16 septembre, à 20 h 30
Grande salle de la Mutualité, 14, rue Saint-Victor
Sous la présidente de Mathé, des PTT, avec les orateurs suivants :
Georges Dumoulin, secrétaire de l’Union des syndicats du Nord — Fronty, secrétaire des agents des PTT — Hagnauer, du bureau du Syndicat national des instituteurs — Largentier, secrétaire du Livre parisien — Georges Pioch, des Groupements pacifistes — Lucien Huart, de la SIA — Marceau Pivert, du Parti socialiste ouvrier et paysan — Hélène Laguerre, de la Ligue des mères pour la paix — Frémont, de l’Union anarchiste — René Gérin, de la LICP — Roger Monclin, de La Patrie humaine.
Entrée : 2 fr. - - Chômeurs 1 fr. — Descendre métro Maubert-Mutualité
[marque syndicale] Imprimerie spéciale du Centre syndical d’action contre la guerre.
https://anarchiv.wordpress.com/2016/12/22/affiche-arriere-les-canons-1938/
Le texte de l’affiche est publié dans Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste n° 619 (43e année, 4e série, jeudi 15 septembres 1938), dans la rubrique « SIA ».
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- notes :
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[ texte ; image (tête sculptée avec couronne de créneaux ceint de branches d’oranger sur fond monochrome d’un navire à voiles) pour la Comisión de exportación par Arturo Ballester Marco ]
- texte :
CEA [armas]
[firma] Arturo Ballester
CEA paga al productor de naranja
¡Toda la naranja exportable para la exportación !
Ortega Intervenido - UGT-CNT Valencia
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[ texte ]
- texte :
Université populaire d’Armentières
Conférence sur
« On croit mourir pour des idées, on meurt pour des industriels »
par
M. Hem Day
journaliste
le mercredi 26 janvier 1938
à 20 heures précisesGrande salle de l’Excelsior
Entrée gratuite
[impr.…] Armentières
(ne peut être affichée sans timbre)
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- notes :
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[ texte ]
- texte :
Des hommes vont périr
Les meilleurs et les plus vaillants
Nous pourrions encore les sauver.
Voici 21 mois que les plus grands révolutionnaires du monde luttent contre l’accumulation des forces fascistes en Espagne.
C’est sans pain et presque sans armes — 10 avions, 10 tanks fascistes (italiens et allemands) pour un tank, un avion républicains — ; c’est avec le sentiment de l’abandon même avec des solidarités ouvrières internationales que le peuple d’Espagne oppose encore son héroïsme à la ruée fasciste sur le dernier seuil de ses libertés.
Les routes de Valence et de Madrid sont menacées d’être coupées et les hordes de Franco sont entrées en Catalogne.
Est-ce la fin de ces libertés ? Les espoirs espagnols en l’aide antifasciste du monde seront-ils vraiment déçus ?
Et le rétablissement, le sursaut, qui sauveraient tant d’existences, et nos libertés mêmes, ne seront-ils pas enfin permis, au gouvernement qui mène tout le combat antifasciste, par un gouvernement fondé sur l’antifasciste ? L’Espagne ouvrière n’obtiendra-t-elle pas, après sa lancinante attente, le droit de se procurer, en France et ailleurs, tous les moyens propres à son salut ?
Ou faudra-t-il alors laisser couler sur l’Espagne entière un torrent de sang ? Car imagine-t-on le sort qui serait réservé aux populations catalanes si le premier et dernier bataillon de l’antifasciste, celui où se brisa le premier élan des généraux factieux, était livré à leur haine vengeresse ?
Assistera-t-on sans rien faire au massacre d’être humains par centaines de mille ?
Il est impossible que l’âme des grands peuples encore livre ne se sente pas déchirée par une barbarie dépassant en horreur celle des âges les plus sombres et ne jette pas sa clameur indignée.
La classe ouvrière française et sa CGT doivent secourir avec plus d’ardeur l’Espagne crucifiée ; elles doivent l’aider à vaincre s’il se peut. Elles doivent mettre tout en œuvre afin d’obtenir pour elle tous les concours, même les interventions diplomatiques appropriées en vue d’empêcher l’ultime et odieux massacre.
Il faut également que le droit d’asile soit ouvert sans restriction en France, sans rien des mesquineries indignes et hargnes administratives qui n’ont pas épargnés les récents réfugiés aragonais. Il faut qu’un accueil sans réserve soit assuré à toutes les victimes du fascisme assassin.
Le prolétariat français sera mis en branle pour cette solidarité à ses frères de classe malheureux.
Mais nous espérons encore que la simple reconnaissance enfin, des droits du gouvernement républicain et régulier d’Espagne apportera au peuple espagnol les suprêmes moyens de tout sauver : sa vie et sa liberté !
Vigne, Bard, Panissal (secrétaires de la Fédération syndicale des mineurs) ; Lorriot, Le Gall, Piquemall (secrétaires de la Fédération des ports et docks) ; Largentier (secrétaire de la typographie parisienne) ; Chambelland (secrétaire des correcteurs) ; Poëncin, Biso (secrétaires du Comité intersyndical du livre parisien) ; Liochon, Journeau, Micheneau (secrétaires de la Fédération du livre) ; Capocci, Bertrand, Cottet (secrétaires de la Fédération des employés) ; Delerue (secrétaire de la Fédération de la pharmacie) ; Digat, Garcin (secrétaires du Syndicat des agents des PTT) ; Bureau, Bonissel, Juliette Marzelec, Gisèle Bernadin (secrétaires des syndicats d’instituteurs de Seine et Seine-et-Oise) ; Lefèvre, Bornal, Jayat (secrétaires de la Fédération des services de santé) ; Savoie, Didaret (secrétaires de la Fédération de l’alimentation) ; Jaccoud (secrétaire de la Fédération des moyens de transports) ; Ehlers (secrétaire de la Fédération des inscrits maritimes).
[…]
Affiche rappelée dans SIA, № 1 (10 novembre 1938).
Affiche publiée en mars ou avril 1938 à 15 000 exemplaires. Juste après l’affiche « Moins de paroles pour la défense de l’Espagne ouvrière, du Blé et des Armes ».
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- notes :
- descriptif :
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[ texte (poésie) ; entouré d’un dessin (caricature sur la guerre de Gebé [un autre]) ]
- texte :
Gloire, natalité ...
Gloire, natalité, termes gros de dangers…À leur tam-tam on voit se grouper sans vergogneLes pères La Victoire et les mères Gigognes.Il s’agit de lutter contre les étrangers.Les mères ont mis bas pour servir la PatrieUn tas de malheureux dignes de la voirie.Ils vont peupler l’hospice ou bine le cabanon.Sont-ils sains ? Les voilà promus chair à canon.Les pères tireront orgueil de leur massacre.Tomber au champ d’honneur, en somme, c’est un sacre.Personne ne se dit : « Assez tôt vient la mort ».Le destin « le plus beau, le plus digne d’envie »Combattant tous les maux, c’est d’œuvrer pour la vie.Seul but de l’être humain qui mérite l’effort. »Fabriquer du cadavre en série est besognePlus simple. tout profit pour les maîtres forbans.Les pères La Victoire et les mères GigognesApplaudissent. Galons et croix… Ouvrez le ban !Le linceul tricolore et doré claque au vent.Naissez, braves lapins ; la Gloire vous attend.Victor MarguerittePoésie extraite de « Nocturnes ». Un volume de vers
Dessin de Gébé, exécuté spécialement pour La Grande réforme, 14, rue de la Duée — Paris (20e)- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; image (caisse ou rentre des organes et d’où sort des pièces d’or) pour la Comisión de exportación par Arturo Ballester Marco ]
- texte :
CEA [armas]
[firma] Arturo Ballester
La guerra se gana con oro
no lo hay mejor que el de nuestra naranja exportada
Ortega Intervenido - UGT-CNT Valencia
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Centre syndical d’action contre la guerre
Ligue des Mères pour la Paix. - Ligue Internationale des Combattants de la Paix. - Union Anarchiste. - Patrie Humaine. - SIA. -Parti Socialiste Ouvrier et Paysan. - JEUNES. - Comité de Vigilance des Intellectuels Antifascistes.
Mobilisation générale… pour la paix
Rien n’est encore perdu !
Sous l’égide du Centre syndical d’action contre la guerre, nous appelons le peuple travailleur de France à faire un vaste effort pour sauver la Paix.
La guerre ne résoudrait rien. Elle serait un suicide collectif. Nous ne voulons pas sacrifier des millions de vies humaines pour le maintien du traité de Versailles, ni pour des rivalités impérialistes.
On ment au peuple quand on le pousse à la guerre pour défendre la Tchécoslovaquie. La première victime d’un conflit armé serait le peuple tchécoslovaque lui-même.
Il y a quelques jours, un accord avait été conclu pour le règlement de la question des minorités. Permettrez-vous, aujourd’hui, que pour des raisons de procédure et de prestige (évacuation de territoires, etc.), on noie l’Europe dans le sang ?
Non ! Plus que jamais, la question doit être réglée par des négociations pacifiques.
Que par leur sang-froid les travailleurs de France résistent à la marée quotidienne de fausses nouvelles et d’excitations guerrières, d’où qu’elles viennent.
Ouvriers et Paysans, nous avons tout à perdre dans la guerre.
Passons à l’action pour l’éviter.
Exigeons du gouvernement qu’il poursuive inlassablement les plus grands efforts pour maintenir la paix. Le peuple de France doit le pousser à tout oser dans cette voie.
Il ne s’agit pas de tout céder à Hitler. Il s’agit de mettre fin en Europe Centrale à une situation impossible, pour ouvrir enfin une voie à la paix désarmée.
Il est faux de dire qu’on détruira le fascisme-par la guerre qui, au contraire, étendrait les dictatures à l’Europe entière.
Il n’y a pas de déshonneur à négocier. Le déshonneur serait de ne pas tout faire pour empêcher le conflit.
Rien n’est perdu... à la condition de nous mobiliser tous contre la guerre.
[marque syndicale] Imprimerie spéciale du Centre syndical d’action contre la guerre.
Site de vente en ligne.
Affiche — avec son texte — annoncée dans Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste n° 621 (43e année, 4e série, jeudi 29 septembres 1938), dans la rubrique « SIA ». 10.000 exemplaires tirés en affiches, 200.000 en tract. 4.000 affiches et 50.000 tracts seront saisis par la police ; Juin (rédacteur au Peuple) et Louis Lecoin (SIA) sont poursuivi par la justice.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
SIA — Solidarité internationale antifasciste — SIA
MOINS DE PAROLES pour la défense de l’Espagne ouvrière du Blé et des Armes
Peuple de France,
S’il est vrai qu’à l’heure du danger tu sais avoir de l’initiative, de l’énergie et te tirer des situations les plus compromises, c’est le moment de le montrer.Tu as été insouciant envers le peuple d’Espagne. Tu lui as fait l’aumône de quelques pistolets, d’un peu de lait condensé, alors qu’il avait besoin d’armes et de vivres en abondance. Tu es donc cause, en partie, de ses morts, responsable de ses souffrances, et sa défaite te serait imputable.
Tu pouvais sauver l’Espagne ouvrière en quelques semaines, et voilà près de deux années qu’elle réclame en vain ton aide.
Que vas-tu faire, enfin ?
Entendons leurs appels déchirants
Peuple de France,
Franco, soutenu par les fascistes du monde entier, tente un assaut suprême. Nos camarades antifascistes espagnols sont obligés de céder devant le matériel de mort mis en action contre eux.Malgré cela, ils ne désespèrent pas. Mais leurs appels au secours se font plus déchirants.
Ne les entends-tu point ?
Ils te disent que leurs enfants et leurs femmes meurent de faim, alors qu’en France des silos regorgent d’un blé que les minotiers brûleront sans doute un jour.
Ils te disent qu’ils sont démunis d’avions, d armes et de munitions, alors que tu t’apprêtes à faire des heures supplémentaires en vue d’intensifier un armement qui ne leur serait pas destiné.
Ils te disent qu’ils sont à bout, que les forces humaines ont des limites et qu’ils vont périr sans vaincre, par ta faute.
Le permettras-tu ?
Sauvons leur liberté et la nôtre
Peuple de France,
Ce sont les travailleurs des champs qui devraient être maîtres de disposer du blé stocké, les ouvriers des arsenaux qui devraient pouvoir indiquer la destination des armes qu’ils fabriquent. C’est la CGT qui devrait comprendre, enfin, que l’action directe reste l’ultime argument des prolétaires.Nos gouvernants s’inclineraient devant une volonté aussi nettement exprimée. Ils ouvriraient la frontière franco-espagnole, et les cheminots et douaniers syndiqués feraient le reste.
Ton avenir, peuple de France, se joue sur de nombreux points du globe. c’est sur l’Espagne, toutefois, que tu dois porter ton attention. elle attend son salut de ton action directe. n’hésite plus, jette-toi hardiment dans la mêlée. il y va du sort du prolétariat espagnol, de ta liberté et du maintien de la paix.
[…]
Affiche (quadruple colombier) annoncée dans Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste n° 594 (43e année, 4e série, jeudi 24 mars 1938), dans la rubrique « SIA ».
Affiche publiée en mars 1938 à 12 000 exemplaires. Suivie de l’affiche « Des hommes vont périr, les meilleurs et les plus vaillants » (15.000 ex.).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (machiniste de locomotive sur fond d’usine et d’engrenages) ]
- texte :
[firma] Cremora
Federación nacional de la industria ferroviaria
Comité nacional
CNT
Perder un minuto en la retaguardia…
es una derrota en los frentesLit. [S. Dura socialización ?] UGT-CNT Valencia
traduction :Perdre une minute à l’arrière c’est une défaite sur les fronts.
Comité national de la Fédération nationale de l’industrie ferroviaire de la CNT- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
- texte :
Comité pour l’Espagne Libre
Siège central : 26, rue de Crussel, paris XIe — Téléphone : Roquette 73-96
Sauvons l’Espagne antifasciste
Le grand drame qui se prolonge de l’autre côté des Pyrénées nécessite un effort accru de tous ceux qui sont attachés à la cause de l’émancipation humaine.
Camarades antifascistes,
Le Comité pour l’Espagne Libre vous demande de retenir l’adresse de son Centre Local sité :
[espace vide à remplir]
Notre Comité qui a adopté 200 enfants espagnols dont les parents ont été assassinés à Madrid et à Malaga par les mercenaires de Franco, soutient également les populations éprouvées par la guerre civile.
Nos transports par camions constituent un service rapide qui assure le ravitaillement en vivres, vêtements et médicaments aux régions les plus nécessiteuses.
Pensez, camarades antifascistes, à ce peuple qui lutte vaillamment pour défendre sa liberté et la nôtre contre la barbarie fasciste. Songez aux innocentes victimes, aux orphelins sans pain et sans abri. Manifestez-leur votre solidarité par des actes ; contribuez à remplir nos camions qui leur apporteront l’aide matérielle dont ils ont tant besoin. Rendez-nous visite, apportez-nous vos dons.
À tous, merci !
Le Centre local du Comité pour l’Espagne Libre
[marque syndicale] Imprimerie spéciale du Comité pour l’Espagne Libre
Au dos, date au tampon encreur : « le 30 mars 1938 » (coll. part.).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (flamme sortant d’un livre, esquissés, surmonté d’une femme nue, dansant bras en l’air, devant un visage sur font d’usine) par Eduardo Vicente ]
- texte :
Tiempos nuevos
numero extraordinario
19 de julio 1936-1938
La mas alta expresión del pensamiento anarquista
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
texto
foto de Kati Horna (1912-2000)
- texte :
Umbral
Semanario gráfico en huecograbado
16 paginas
Guerra
Política
Literatura
Cinema
Teatro
Actualidades- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ; photomontage (immeubles bombardés et victimes de bombardements) sur fond d’avions de guerre par Muto ? ]
- texte :
¡Kultur !
La barbarie fasciste à Madrid
1) Place de l’opéra sous le Cinéma de l’Opéra et quelques maisons après le bombardement
2) Les bombes des factieux sont principalement contre les enfants innocents […] par la mitraille aérienne
3) Voici ce qu’il reste de la […] église de Saint-Sébastien (calle […]) par les efforts du bombardement aérien des [« salauds » ?] qui s’intitulent les « défenseurs de l’Église » ?
4) La très populaire Pharmacie du Globe sur la place […] Martin, démolie par le barbare bombardement aérien
5) Encore des bébés avec leurs inoffensifs parents, en dépôt de […]
6) Un autre aspect de la calle […], avec le Cinéma [Pleyel ?]
7) Des maisons démolies par les bombes des pirates de l’air […]
8) Voici un autre aspect de la Pharmacie du Globe avec la calle […] à droite
9) Effets du bombardement aérien sur la calle des […] à l’angle de la Puerta del Sol […]
10) Les brutes [fusillades ?] ne reconnaissent pas d’âge : il s’agit, pour eux, de tuer des gens … même des enfants !
11) Détail du Marché de la place du [Carmen ?], démoli par les bombes aériennesCNT — AIT
Comité nacional (Sección Propaganda)
UT. S. Dura-Valencia
http://argonnaute.u-paris10.fr/resource/a011403268185hFnuWq
La version originale est sous-titrée « La barbarie fascista en Madrid ». Il existe aussi une version en norvégien.
[19 de julio 1936, mas convencidos que nunca del triunfo de la libertad integral]
[19 de julio 1936, mas convencidos que nunca del triunfo de la libertad integral] / Vicente Ballester Marco. — València Valence : CNT_ (España) : FAI_ (Federación anarquista ibérica : 1927-….) : FIJL (Federación Ibérica de Juventudes Libertarias : 1932-1969-….) : UGT_ (Unión general de trabajadores), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois ) ; 100 × 69 cm.
sources :
![]() 1938 |
[19 de julio 1938]
[19 de julio 1938] / Vicente Ballester Marco. — València Valence : CNT_ (España) : FIJL (Federación Ibérica de Juventudes Libertarias : 1932-1969-….) : UGT_ (Unión general de trabajadores), (Ortega (UGT-CNT - València)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois ) ; 100 × 70 cm.
sources :
![]() [ 1938 ?] |
[À la guerre opposons la révolution sociale !]
[À la guerre opposons la révolution sociale !]. — Paris : CGTSR / CGT_ - SR__ (Confédération générale du travail Syndicaliste révolutionnaire : 1926-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Arrière les canons !]
[Arrière les canons !]. — Paris : Centre syndical d’action contre la guerre : LICP (Ligue internationale des combattants de la paix) : la Patrie humaine : SIA_ (Solidaridad internacional antifascista - Solidarité internationale antifasciste) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]) ; [et al.], (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 128 × 85 cm.
sources :
[CEA paga al productor de naranja]
[CEA paga al productor de naranja] / Arturo Ballester Marco. — València Valence : CNT_ (España) : UGT_ (Unión general de trabajadores), (Ortega (UGT-CNT - València)). — 1 affiche (lithogr. ), coul. (quatre ou plus ) ; 100 × 70 cm.
sources :
[Conférence sur : « On croit mourir pour des idées, on meurt pour des industriels »]
[Conférence sur : « On croit mourir pour des idées, on meurt pour des industriels »]. — Armentières : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 42 × 30 cm.
sources :
[Des hommes vont périr, les meilleurs et les plus vaillants]
[Des hommes vont périr, les meilleurs et les plus vaillants]. — Paris : SIA_ (Solidaridad internacional antifascista - Solidarité internationale antifasciste), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Gloire, natalité ...]
[Gloire, natalité ...] / Gébé [2]. — Paris : la Grande réforme, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 36 × 29 cm.
sources :
[La guerra se gana con oro]
[La guerra se gana con oro] / Arturo Ballester Marco. — València Valence : CNT_ (España) : UGT_ (Unión general de trabajadores), (Ortega (UGT-CNT - València)). — 1 affiche (lithogr. ), coul. (quatre ou plus ) ; 100 × 70 cm.
sources :
[Mobilisation générale… pour la paix]
[Mobilisation générale… pour la paix]. — Paris : Centre syndical d’action contre la guerre : LICP (Ligue internationale des combattants de la paix) : la Patrie humaine : SIA_ (Solidaridad internacional antifascista - Solidarité internationale antifasciste) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]) ; [et al.], [ ?] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 158 × 98 cm.
sources :
[Moins de paroles pour la défense de l’Espagne ouvrière, du blé et des armes]
[Moins de paroles pour la défense de l’Espagne ouvrière, du blé et des armes]. — Paris : SIA_ (Solidaridad internacional antifascista - Solidarité internationale antifasciste), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux ) ; [170 ?] × [128 ?] cm.
sources :
[Perder un minuto en la retaguardia… es una derrota en los frentes]
[Perder un minuto en la retaguardia… es una derrota en los frentes] / Cremora. — València Valence : CNT_ (España) : UGT_ (Unión general de trabajadores), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois ) ; x × y cm.
sources :
[Sauvons l’Espagne antifasciste]
[Sauvons l’Espagne antifasciste]. — Paris : Comité pour l’Espagne libre, [ ?] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; 40 × 60 cm.
sources :
[Tiempos nuevos : numero extraordinario]
[Tiempos nuevos : numero extraordinario] / Eduardo Vicente Pérez. — Barcelona Barcelone : Tiempos nuevos (Barcelona), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois : noir , bleu , jaune , papier blanc ) ; 100 × 70 cm.
sources :
[Umbral, semanario gráfico en huecograbado]
[Umbral, semanario gráfico en huecograbado] / Kati Horna. — Barcelona Barcelone : Umbral (1937-1939) ">Umbral, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois : rouge , noir , bleu ) ; 63 × 45 cm.
sources :
[¡Kultur ! : la barbarie fasciste à Madrid]
[¡Kultur ! : la barbarie fasciste à Madrid] / Juan Perez del Muro. — [S.l.] : CNT_ (España), (Lit. S. Dura (València)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois ) ; 100 × 70 cm.
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