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N° 336 LIBERTÉ— ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 336
COMMUNE DE PARIS
COMMISSION DES SERVICES PUBLICS
Le Membre de la Commune délégué aux Services publics
ARRÊTE :
Tous les dépositaires de pétrole ou autres huiles minérales devront, dans les 48 heures, en faire la déclaration dans les bureaux de l’Éclairage, situés place de l’Hôtel-de-Ville, 9.Passé ce délai, ils seront passibles des peines édictées par la loi.
Paris, le 16 mai 1871.
Vu et dressé par :
L’Ingénieur, Chef du service de l’Éclairage et des Concessions,
B. PEYROUTON.Vu et présenté par
L’Ingénieur
Chef des Services publics,
ED. CARON.Vu et approuvé par :
Le Membre de la Commune délégué aux Services publics,
JULES ANDRIEU.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 511.
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N° 337 LIBERTÉ - ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 337
COMMUNE DE PARIS
La Bibliothèque du Muséum d’histoire naturelle restera ouverte pendant toute la saison d’été, de 9 heures du matin à 5 heures du soir.
Paris, le 15 mai 1871.
Le Délégué administratif de la Commune de Paris au Muséum d’histoire naturelle,
ERNEST MOULLÉ.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 512.
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N° 338 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 338
COMMUNE DE PARIS
MINISTÈRE DE LA GUERRE
DIRECTION DU GÉNIE
Les Citoyens qui sont disposés à travailler aux travaux de défense intérieure de Paris trouveront de l’occupation en se rendant chaque matin, à 7 heures, sur la place du Trocadéro.
La solde journalière est de 3 fr. 75 cent., sans les vivres.
Paris, le 16 mai 1871.
IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 512.
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N° 339 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 339
COMMUNE DE PARIS
MAIRIE DU 3e ARRONDISSEMENT
MAISON DES ORPHELINS DE LA COMMUNE DE L’ARRONDISSEMENT
CITOYENS,
Depuis le 4 septembre, il existait dans notre arrondissement une classe de déshérités recueillis un peu partout par des gens charitables, mais qui ne pouvaient, faute de moyens et de liberté d’action, leur donner le bien-être qui est dû à leur malheureuse situation.
Nous voulons parler des orphelins qui se trouvaient rue du Parc-Royal, 10, pour l’entretien desquels le bon vouloir et le patriotisme des habitants du 3e arrondissement ont suppléé jusqu’à ce jour à l’incurie de l’Administration.
Ces enfants sont restés pendant huit mois dans un local peu approprié à leurs besoins
privés du nécessaire et des soins que l’on trouve dans la famille.Eh bien ! nous, Citoyens et Citoyennes, nous, « ces bandits, ces pillards, » comme nous
appellent les gens de Versailles, sitôt arrivés en fonctions, nous nous sommes préoccupés de la situation de ces orphelins.Les religieuses qui tenaient une école rue Vieille-du-Temple, 108, ayant fui devant la Commune, nous nous sommes emparés du local qu’elles occupaient, et l’avons approprié immédiatement à sa nouvelle destination. Avant-hier, nous menions quarante-sept jeunes garçons et jeunes filles dans cet endroit, où de bons soins leur seront prodigués, en même temps qu’une instruction morale et libre leur sera donnée par des professeurs indépendants de l’établissement.
Vous le savez comme nous, l’instruction est incompatible avec l’administration intérieure d’un orphelinat.
Préoccuper les professeurs de questions de cuisine et des soins à donner aux enfants, c’est abaisser le rôle sublime de l’instruction.
Nous ne voulons pas, en outre, que ces enfants soient isolés du reste de la société, et nous leur donnerons des compagnons qui viendront comme externes recevoir la même instruction qu’eux dans les mêmes classes.
Citoyens gardes nationaux, qui êtes appelés à la défense de nos libertés, soyez sans crainte sur l’avenir de vos enfants : si vous succombiez, la Commune les adoptera et nous les élèverons dans le souvenir du courage de leurs pères et dans la haine de l’oppression.
Citoyennes qui avez recours à l’assistance communale, gagnez les secours que nous vous accordons par le travail que vous ferez pour l’entretien de nos orphelins.
Et vous tous, commerçants et ouvriers, concourez avec nous à cette bonne œuvre, qui consiste à remplacer un établissement où florissait l’enseignement clérical par notre Maison des Orphelins de la Commune !
Les Membres de la Commune,
Ant. ARNAUD, DEMAY, Clovis DUPONT, PINDY.Les Membres de la Commune du 3e arrondissement
ARRÊTENT :
Les citoyens BIBAL, Président de la Commission des écoles du 3e arrondissement ;
DUBARD,
DEDIOT père,
LÉON JACOB, Secrétaire général,
sont nommés Membres de l’Administration de l’Orphelinat communal, sous la présidence des Membres de la Commune du 3e arrondissement.
Ant. ARNAUD, DEMAY. Clovis DUPONT. PINDY.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 520.
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N° 340 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 340
COMMUNE DE PARIS
MAIRIE DU IVe ARRONDISSEMENT
Les Membres de la Commune élus dans le 4e arrondissement, en vertu du principe démocratique qui exige que tout administrateur rende des comptes à ses administrés, et que tout mandataire politique rende compte de sa conduite devant ses mandants, convoquent les Électeurs du 4e arrondissement pour samedi soir, 20 mai 1871, à huit heures, au Théâtre-Lyrique.
On ne sera reçu que sur présentation d’une carie d’électeur ou de toute autre pièce constatant l’identité.
Paris, le 16 mai 1871.
Les Membres de la Commune,
AMOUROUX, Arthur ARNOULD, LEFRANÇAIS, CLEMENCE, E. GÉRARDIN.Imprimerie nationale. — Mai 1871
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 521.
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N° 341 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 341
COMMUNE DE PARIS
VOIRIE URBAINE
MAIRIE DU XIe ARRONDISSEMENT
Les Délégués de la Mairie du XIe arrondissement informent leurs administrés qu’en vue de faciliter et d’activer les rapports des intéressés avec le service de la voirie de Paris, et d’accord avec l’Architecte commissaire voyer délégué, des bureaux viennent d’être établis à cet effet à la Mairie de l’arrondissement.
En conséquence, outre les bureaux de l’Hôtel-de-Ville, on pourra adresser à la Mairie toutes les demandes d’alignement, d’autorisation de construire, de réparations, ravalements, ouvertures, installations d’auvents, échoppes, lanternes, etc, Placements d’enseignes, écussons, etc. et saillies sur la voie publique.
Celles concernant : les cabinets et fosses d’aisances, étaux de boucherie, fournils de boulangerie, logements insalubres, bâtiments en péril, nettoyage de façades de maisons, etc., etc., et, en général, toutes les opérations de grande et petite voirie.
Les Délégués du XIe arrondissement :
VERDURE, MORTIER, DELESCLUZE, AVRIAL, EUDES.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 521.
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N°342 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 343
COMMUNE DE PARIS
APPEL AUX OUVRIÈRES
Le Comité central de l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés, chargé par la Commission de Travail et d’Échange de la Commune, de l’organisation du travail des femmes à Paris, de la constitution des chambres syndicales et fédérales des travailleuses unies,
Vu l’identité des chambres syndicales et fédérales des travailleurs, du groupement des ouvrières en sections de métier formant des associations productives libres, fédérées entre elles,
En conséquence, invite toutes les ouvrières à se réunir, aujourd’hui mercredi 17 mai, à la Bourse, à 7 heures du soir, afin de nommer des déléguées de chaque corporation pour constituer les chambres syndicales qui, à leur tour, enverront chacune deux déléguées pour la formation de la chambre fédérale des travailleuses.
Pour tous les renseignements, s’adresser au Comité de l’Union des femmes, institué et fonctionnant dans tous les arrondissements.
Siège du Comité central de l’Union : rue du Faubourg-Saint-Martin, à la Mairie du Xe arrondissement.
Vu et approuvé :
Le Délégué au département du Travail et de l’Échange.
Léo FRANKEL.La Commission exécutive du Comité central.
NATHALIE LE MEL. Aline JACQUIER. LELOUP. Blanche LEFEVRE. COLLIN. JARRY. Élisabeth DMITRIEFFIMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 522.
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N° 343 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 343
COMMUNE DE PARIS
DÉLÉGATION DES FINANCES
En exécution du décret communal du 6 mai courant, un nouveau tirage de quatre séries des articles à délivrer gratuitement par le Mont-de-Piété aura lieu, samedi prochain 20 mai courant, à 2 heures précises, dans la salle Saint-Jean, à l’Hôtel-de-Ville, en séance publique présidée par le citoyen LEFRANÇAIS, Membre de la Commune.
Paris, le 17 mai 1871.
Le Membre de la Commune de délégué aux Finances,
JOURDE.NOTA. — Les autres tirages seront annoncés par de nouvelles affiches.
IMPRIMERIE NATIONALE.— Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 523.
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N° 344 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 344
COMMUNE DE PARIS
MUSÉUM D’HISTOIRE NATURELLE
Les galeries d’Anatomie et d’Antropologie sont ouvertes au public, les jeudis et dimanches, de 9 heures du matin à 5 heures du soir, durant la saison d’été.
Elles sont ouvertes, pendant les mêmes heures, les mardis, mercredis, vendredis et samedis :
1° Aux étudiants, artistes et savants, munis d’autorisations spéciales permanentes délivrées par la Direction ou par la Délégation de la Commune au Muséum ;
2° Aux personnes munies de cartes d’entrée (valables pour un jour) émanant des mêmes sources ;
3° Aux étrangers porteurs de passe-ports.
Paris, le 17 mai 1871.
Le Délégué administratif de la Commune de Paris,
au Muséum d’Histoire naturelle,
ERNEST MOULLÉ.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 523.
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N° 345 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 345
COMMUNE DE PARIS
COMITÉ DE SALUT PUBLIC
Le gouvernement de Versailles vient de se souiller d’un nouveau crime, le plus épouvantable et le plus lâche de tous.
Ses agents ont mis le feu à la cartoucherie de l’avenue Rapp et provoqué une explosion effroyable.
On évalue à plus de cent le nombre des victimes. Des femmes, un enfant à la mamelle, ont été mis en lambeaux.
Quatre des coupables sont entre les mains de la Sûreté générale.
Paris, le 27 floréal 1871.
Le Comité de Salut public,
ANT. ARNAUD, BILLIORAY, E. EUDES, F. GAMBON, G. RANVIER.IMPRIMERIE NATIONALE.— Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 524.
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N° 346 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 346
COMMUNE DE PARIS
MAIRIE
DU 3e ARRONDISSEMENT
Indemnité aux femmes, légitimes ou non, des Gardes nationaux.
Cabinet du chef de légion du 3e arrondissement
Citoyen Délégué à la Mairie du 3e arrondissement,
J’ai l’honneur de vous annoncer qu’en exécution d’un arrêté du Délégué à la Guerre, les sergents-majors doivent donner l’indemnité à toutes les femmes, légitimes ou non, des Gardes nationaux qui remplissent leurs devoirs de citoyens.
— Salut et fraternité.
Le Chef de la 3e Légion,
Colonel SPINOY.
Les citoyennes qui recevaient l’indemnité de la Mairie sont invitées à se conformer à l’avis ci-dessus.
Les secours patriotiques que nous accordons chaque semaine ne seront plus à l’avenir distribués qu’aux pères, mères ou sœurs des Gardes nationaux dont les droits seront établis.
Paris, le 17 mai 1871.
Les Membres de la Commune,
Ant. ARNAUD, DEMAY, PINDY, Clovis DUPONT,IMPRIMERIE NATIONALE,— Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 524.
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N° 347 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 317
MAIRIE DU 3e ARRONDISSEMENT
ASSISTANCE COMMUNALE
SERVICE MÉDICAL
Nous avons l’honneur d’informer nos administrés que le service des consultations gratuites est rétabli ainsi qu’il suit :
CONSULTATIONS, à la Mairie :
Tous les mardis, à 1 heure, le docteur ESCOFFIER ;
Tous les mercredis, à 2 heures, le Dr ROCHETTE fils, rue du Vertbois, 40 ;
Tous les lundis, à 2 heures, le docteur ROCHETTE père ;
Tous les jeudis, à 1 heure, le docteur GUERARD.Les pharmacies tenues par les sœurs sont supprimées. Nous organisons une pharmacie centrale qui fournira à tous les besoins de nos administrés.
Paris, le 17 mai 1871.
Les Membres de la Commune,
Ant. ARNAUD, DEMAY, Clovis DUPONT, PINDY.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques française, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1974. 688 p.), p. 525.
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N° 348 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 348
COMMUNE DE PARIS
MINISTÈRE DE LA GUERRE
DIRECTION DU GÉNIE
Les ouvriers qui savent faire des gabions, fascines et clayonnages peuvent se présenter tous les jours à la Direction du Génie, 84, rue Saint-Dominique-Saint-Germain.
Le prix de la journée qui leur sera alloué pour ce genre de travail est de 5 francs.
Les Citoyens qui veulent concourir à la défense de la République en travaillant aux ouvrages de défense de Paris, par la construction de barricades et de tranchées à forfait, peuvent se présenter à la Direction du génie, 84, rue Saint-Dominique-Saint-Germain.
Paris, le 18 mai 1871.
IMPRIMERIE NATIONALE — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 526.
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N° 350 LIBERTÉ —ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 350
COMMUNE DE PARIS
SURVEILLANCE GÉNÉRALE ET CONTRÔLE DES CHEMINS DE FER
Le travail des exemptions de la Garde nationale à délivrer aux employés des chemins de fer se poursuit en ce moment dans les bureaux du Contrôleur général.
Ce travail est long et minutieux ; il n’a pu être fait aussi promptement qu’on l’aurait voulu, mais ce n’est pas une raison pour désorganiser le service des gares, et jusqu’à ce qu’il soit terminé, c’est-à-dire jusqu’à ce que les employés qui devront être mis à la disposition des légions soient désignés, il est interdit de les déranger en quoi que ce soit du service auquel ils sont attachés.
Paris, le 27 floréal an 79.
Le Contrôleur général des chemins de fer,
PAUL PIA.APPROUVÉ :
Le Comité de Salut public.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 526.
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N° 351 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 351
COMMUNE DE PARIS
Aux Gardes nationaux de Paris
Vos ennemis, ne pouvant vous vaincre, voudraient vous déshonorer. Ils vous jettent les épithètes de brigands et de pillards, en ajoutant ainsi la calomnie à la série de leurs crimes. Répondre par la force à leurs attentats contré la République, voilà le brigandage ; lutter pour le triomphe des franchises communales, voilà le pillage.
Bonapartistes, orléanistes et chouans sont ligués contre vous et n’ont de lien commun que leur haine pour la Révolution. Ils rêvent de rétablir un trône qui servirait de rempart à leurs privilèges, et ils voudraient écraser la République, garantie de tous les progrès, sous l’ignorance des campagnes qu’ils égarent ou corrompent.
Vous déjouerez leurs projets liberticides par votre discipline et votre héroïsme. Leurs trahisons nous ont empêchés de sauver l’intégrité de notre patrie, mais elles n’auront pas la puissance de nous rejeter sous le joug, même passager, d’une restauration monarchique.
Il faut que ces insurgés contre les droits du Peuple en prennent leur parti : nous réaliserons le sublime programme tracé par nos pères en 92. L’ordre dans la République, la liberté, l’égalité, la fraternité, ne demeureront pas lettre morte. La lutte soutenue en France depuis quatre-vingts ans contre le vieux monde va toucher à son dénoûment.
Si vous remplissez vos devoirs, il n’est pas douteux : c’est Paris triomphant, ce sont les villes qui brûlent de suivre votre exemple, ce sont les campagnes élevées à la notion de leurs droits, c’est la République devenue inébranlable et affranchissant le Peuple de l’ignorance et de la misère, c’est une ère nouvelle ouverte à tous les progrès.
Si, au contraire, vous hésitiez ou vous reculiez, ce serait Paris livré aux vengeances féroces des sicaires de Versailles et noyé dans des flots de sang ; ce serait la dévastation et le carnage dans toutes les rues, regorgement et la déportation des Républicains dans toute la France, le deuil de la République ajouté au deuil national, l’esclavage du citoyen greffé sur la Patrie démembrée, une rétrogradation effroyable dans toutes les orgies du royalisme.
Gardes nationaux ! votre choix est fait : vous combattrez pour la République, pour votre salut, pour la plus noble des causes, et vous vaincrez !
VIVE LA RÉPUBLIQUE !
VIVE LA COMMUNE !Paris, le 27 floréal, an 79.
LE COMITÉ DE SALUT PUBLIC.
IMPRIMERIE NATIONALE, — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 527.
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N° 352 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 352
COMMUNE DE PARIS
1ER BATAILLON DES ÉCLAIREURS DU GÉNÉRAL EUDES
EN FORMATION
CASERNE BABYLONE, RUE DE BABYLONE
Enrôlements tous les jours, de 9 heures du matin à 5 heures du soir.
Solde et vivres de campagne.
Armement à tir rapide.
Départ dans le plus bref délai.
Le Commandant, A. PELICOT, ancien capitaine dans le 1er bataillon des Francs-Tireurs de Paris.
Paris, le 18 mai 1871.
IMPRIMERIE NATIONALE. — MAI 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 528.
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N° 35[3] LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 353
COMMUNE DE PARIS
BATAILLON DES ÉCLAIREURS FÉDÉRÉS
Le but du Bataillon étant de prévenir toute surprise sur nos troupes, de harceler continuellement l’ennemi afin de donner des renseignements à l’état-major général sur les positions et les forces ennemies, les Citoyens vraiment patriotes qui comprennent le mandat impérieux qui leur est imposé sont invités à prendre les renseignements nécessaires avant de contracter un engagement.
Le bataillon des Éclaireurs fédérés suivra les traces des guérillas espagnols.
Il faut affronter tous les périls, tous les dangers, toutes les privations ; il faut, enfin, tout sacrifier à la République,
Que celui qui se sent la force morale et physique de remplir cette mission se hâte de prendre place dans nos rangs.
La solde allouée aux Volontaires est fixée à DEUX FRANCS par jour et les vivres.
Les Sous-Officiers et les Officiers auront la solde de la Garde nationale.
Les femmes des Volontaires recevront la même indemnité que dans la Garde nationale.
Enrôlement : rue des Prêtres-Saint-Germain-l’Auxerrois, 10 (ancienne École des frères), de 9 heures du matin à 5 heures du soir.
Armement (chassepots), habillement, campement immédiats.
Paris, le 18 mai 1871. MERCIER, J. TREVES, DARRÉ, FONTAINE, DECHOLLES.
Vu et APPROUVÉ par ordre du Général EUDES :
Le Colonel, Chef d’état-major, COLLET.Dr Constantin CHARALAMBO, Chirurgien-Major.
IMPRIMERIE NATIONALE, — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 531.
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N° 353 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 353
COMMUNE DE PARIS
COMITÉ DE SALUT PUBLIC
Des ordres donnés par le Comité de Salut publie n’ont pas été exécutés parce que telles ou telles signatures n’y figuraient pas.
Le Comité de Salut public prévient les Officiers de tous rangs, à quelque corps qu’ils appartiennent, ainsi que tous les Citoyens, que le refus d’exécuter un ordre émané de lui entraînera le renvoi immédiat du coupable devant la Cour martiale sous l’inculpation de haute trahison.
Hôlel-de-Ville, le 28 floréal an 79.
Le Comité de Salut public,
Ant. ARNAUD, BILLIORAY, E. EUDES, J. GAMBON, G. RANVIER.
IMPRIMERIE. NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 530.
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N° 384 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 354
COMMUNE DE PARIS
Le Membre de la Commune délégué aux Services publics.
Considérant qu’il est indispensable qu’une mesure uniforme suit adoptée par tous les arrondissements de Paris, en ce qui concerne le payement des logements dus aux maîtres d’hôtel,
ARRÊTE :
Il ne sera payé, jusqu’à nouvel ordre, aux maîtres d’hôtel aucune réquisition de logements antérieure au 18 mars.
La vérification des créances postérieures au 18 mars se fera au bureau du Vérificateur (Ministère des Finances), et aucun payement ne sera effectué sans le visa du Chef vérificateur.
En conséquence, il est formellement interdit aux caissiers des municipalités de Paris, chargés de ce service, de solder tout ou partie de ce qui peut être dû avant le 18 mars.
Tout compte présenté à la vérification devra être accompagné des bons et pièces justificatives.
Paris, le 18 mai 1871.
Le Membre de la Commune délégué aux Services publics, HAMLET.
Le Chef du bureau des Vérificateurs, J. ANDRIEU.
IMPRIMERIE NATIONALE.— Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 530.
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N° 356 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 356
COMMUNE DE PARIS
MAIRIE DU Xe ARRONDISSEMENT
Ouverture de la vente municipale de lait condensé dans la cour de la caserne de sapeurs-pompiers rue du château-d’eau, 68
PRIX :
Demi-litre 20 cent.
Litre ....... 40 cent.La vente aura lieu de 6 heures à 10 heures.
Il sera fait, en temps opportun, une distribution gratuite à qui de droit.MULLER,
Préposé à ce service,IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 532.
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N° 357 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 357
COMMUNE DE PARIS
XE ARRONDISSEMENT
DEUXIÈME RAPPORT SUR LA RECHERCHE DES CRIMES COMMIS À L’ÉGLISE SAINT-LAURENT
NOTICE
Le passé
Dès les premiers siècles de la monarchie française, l’église Saint-Laurent fut édifiée où se trouve aujourd’hui le couvent de Saint-Lazare. Plus tard, cette paroisse fut transportée de l’autre côté de la route, c’est-à-dire dans le cimetière, place qu’elle occupe encore aujourd’hui.
La première pensée qui vient à l’esprit, c’est qu’un conduit souterrain devait exister entre Saint-Lazare et l’église actuelle, ainsi qu’il en a toujours existé entre les maisons religieuses des deux sexes, pour faciliter les orgies de la gent cléricale. Il en était de même pour les châteaux féodaux, où des passages secrets permettaient de s’échapper aux heures de danger. Partant de là, rien de plus compréhensible, rien de plus saisissant que la déduction qui en jaillit.
Grâce au voisinage de Saint-Lazare, l’église Saint-Laurent était pourvue d’autant de femmes ou jeunes filles que ces de Sade tonsurés pouvaient en désirer. Le mécanisme était des plus simples : Ou l’objet convoité était enlevé, ou bien une banale accusation de sortilège, d’adultère ou d’impiété était invoquée, et l’accusée, femme ou fille, était cloîtrée, circonvenue et livrée sans défense possible à ces monstres de luxure. La famille même cessait d’être une sauvegarde, car la recluse, étant soustraite à tous les regards, passait pour s’être volontairement retirée du monde dans un esprit de repentir.
Les établissements séquestrant les femmes étaient multiples. Combien d’orphelinats, de couvents, de refuges ! Ces débauchés n’avaient que l’embarras du choix, et les victimes marquées, les supérieures de ces établissements s’empressaient de les livrer. D’ailleurs, la résistance leur était impossible, car il y allait de leur intérêt, et même de leur vie qui était en jeu. On sait que l’influence des prêtres était irrésistible : leur caractère sacré, l’acquiescement des chefs de famille, leur puissance absolue, les vœux imprudents ou forcés, la crainte de leur vindication, puis l’imagination et le tempérament, tout leur venait en aide ; tout concourait à leur triomphe odieux. Bref, l’épouse ou la jeune fille disparaissait de la société sans laisser de trace, et tout était au mieux pour l’âme des victimes ainsi que pour la sainte cause ; c’était encore le Parc-aux-Cerfs, mais abrité par le ciel.
Malheur à l’écrivain assez osé pour soulever un coin du voile ! pour lui, dans le passé, c’était la torture et la mort ; et encore aujourd’hui, la ruine, la prison et l’anathème des privilégiés. Ce ne sont pas là de vaines allégations, c’est la rigoureuse appréciation des faits.
Le présent
Mais admettons qu’en ces derniers temps le passage souterrain n’existait plus ; supposons que l’épouse ou la jeune fille arrivait aux bras de ces hypocrites par la grande porte, sous l’influence abusive des sacrements, en passant par le confessionnal ou la sacristie, peu importe ! Paris tout entier ne s’en lèvera pas moins indigné !... navré !... Qu’il descende dans la crypte placée derrière le chœur : là, un spectacle sans nom frappera ses yeux ! des cris déchirants se feront entendre !... Écoutez :...
« Les prêtres, nos bourreaux impitoyables, après nous avoir attirées ici par force ou par ruse, après avoir assouvi sur nous leur brutale lubricité, se lassèrent bientôt ; alors il nous fallut faire place à de plus jeunes ou de plus belles ; puis, après les outrages d’une dernière orgie, nous lûmes endormies par l’effet d’un puissant narcotique, livrées sans résistance possible à ces monstres, qui nous dépouillèrent de nos vêtements et nous lièrent si fortement, que l’on peut voir encore la contraction des os les uns contre les autres. Au bout d’un certain temps, l’ivresse du narcotique s’étant dissipée, le sentiment de l’existence nous revint ; des terreurs, des angoisses inexprimables nous saisirent —, nous cherchâmes d’instinct à nous dégager des liens et de la terre qui nous oppressaient ! Vains efforts, nos liens nous paralysaient ; seule, notre tête put se tordre sous la terre encore molle ; nous essayâmes d’aspirer le peu d’air ambiant provenant d’un escalier et d’un soupirail ; c’est pourquoi toutes nos têtes sont tournées vers ces issues, cherchant à boire le peu d’air s’infiltrant entre les interstices de la terre. Comprenez nos tortures ; comprenez ; notre agonie, notre lutte contre l’étouffement produit par la terre emplissant notre bouche à chaque effort tenté pour respirer. Touchez nos mâchoires contusionnées et horriblement ouvertes. Autant de cadavres, autant de martyres !... Flétrissez, maudissez nos bourreaux ! Le crime impuni est là !... visible !... palpable !... écrasant ! Faites-vous justiciers ! Soyez nos vengeurs ! »
...Elle vient enfin, la Justice majestueuse, inexorable ; elle arrive ! Car rien ne l’arrête, ni le temps, ni l’espace ! Elle porte en ses mains la balance et le glaive étincelant. Ah ! misérables ! vous pensiez être à l’abri de toute revendication ; mais c’est en vain que vous aviez rempli la crypte des os de nos aïeux ; des mains hardies, des mains vengeresses, les ont soulevés et mis à nu la tombe accusatrice. L’heure terrible sonne enfin pour vous ! L’avenir confesse le passé ! Les pages de votre histoire s’imprimeront avec du sang et seront lues à la lueur sinistre de vos bûchers.
Après avoir vidé l’ossuaire, après avoir dégagé l’humus enveloppant ces restes terrifiants, la science calme et froide est venue constater que ces débris appartenaient tous à des infortunées enterrées depuis moins de dix ans. Or, le règne du dernier curé en a duré dix-sept. Mais qu’importe la date du crime, il n’y a point de prescription pour lui.
Oh justice ! si tu mesures la grandeur de la peine à celle du forfait, ton glaive s’émoussera, surtout si tu nombres les victimes pressées et superposées ; les mots seront impuissants pour exprimer ton indignation, pour écrire ton enquête !
…Et toi, Peuple de Paris, peuple intelligent, brave et sympathique, viens en foule contempler ce que deviennent tes femmes et tes filles aux mains de ces infâmes ; viens les reconnaître, les compter, elles sont tiennes. Ouvriras-tu enfin les yeux sur les faits et gestes de ces corrupteurs de l’esprit, de ces assassins du corps ! Persisteras-tu dans ton aveugle apathie ; laisseras-tu toujours tes femmes, les filles, hanter leurs églises, ces lupanars occultes ? Ah ! si ta colère n’éclate pas, si tes yeux ne flambloient, si tes mains ne se crispent, fais alors comme Charles-Quint, couche-toi, vivant, dans ton cercueil.
Mais non, tu comprendras, tu te lèveras comme Lazare ! tu couronneras la femme des rayons de l’intelligence, sans quoi point de salut pour le monde ; surtout, tu feras bonne garde devant ce charnier, durant un siècle s’il le faut !... Ce sera ton phare lumineux pour guider l’humanité jusqu’à l’heure suprême de l’association de toutes les sublimes harmonies !
Paris, le 3 mai 1871.
Pour la Municipalité, LEROUDIER.
IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 534.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 358 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 358
COMMUNE DE PARIS
ADMINISTRATION DE LA GUERRE
Le Comité central, pour seconder énergiquement la défense et mener à bien la tâche que les circonstances lui ont imposée, réclame le concours de tous les Délégués de la Fédération.
Mais il importe de mettre fin à la confusion qui règne dans les attributions de divers groupes de la Fédération de la Garde nationale, confusion qui a pour résultat d’entraver la marche des divers services et de créer des dissentiments graves entre les citoyens. Le Comité central croit donc devoir rappeler en termes généraux quel est le rôle de la délégation.
Toute délégation ayant généralement pour but d’exprimer les désirs, les besoins, les plaintes et les revendications du groupe qu’elle représente, les Délégués doivent, autant que possible, être choisis parmi les citoyens expérimentés et fermes. Ils doivent avoir bien plus en vue de pacifier les différends que de les aggraver. Sentinelles vigilantes du droit, leur rôle peut se résumer dans les mots suivants : Contrôle, Intermédiaire, Justice.
Les Délégués doivent profiter de l’autorité morale dont ils jouissent pour fortifier l’autorité des chefs, et tous leurs efforts doivent tendre à unir étroitement les chefs et les citoyens gardes. Ils ne sauraient dans aucune circonstance intervenir dans le commandement ni dans l’exécution des ordres ; autrement la position des chefs deviendrait intolérable, leur autorité nulle, la discipline impossible, et la perte de notre cause serait assurée. Voir et signaler, telles sont leurs fonctions ; être bienveillants sans cependant cesser d’être énergiques, tels sont leurs devoirs.
En se conformant à ce rôle, les Délégués peuvent rendre des services immédiats et inappréciables à la cause communale et républicaine.
Le Comité central prépare les moyens d’utiliser toutes les ressources de contrôle, toutes les forces morales et révolutionnaires que lui offre la Fédération.
Tous les cercles ou groupes de la Fédération vont recevoir des instructions précises réglant leurs attributions propres, et établissant les relations nécessaires entre eux et le Comité central.
Paris, le 28 floréal an 79.
Pour le Comité central et par délégation,
La Commission d’organisation :
BAROUD, E. LACORD, TOURNOIS.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 536.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 359 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 359
COMMUNE DE PARIS
MINISTÈRE DE LA GUERRE
DIRECTION DU GÉNIE
Les entrepreneurs de terrassement, de maçonnerie, de serrurerie, de charpente, de constructions mécaniques, sont convoqués à la Direction du Génie, rue Saint-Dominique-Saint-Germain, 84, le vendredi 19 mai, à 1 heure de relevée.
Paris, le 18 mai 1871.
IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 532.
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N° 361 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 361
COMMUNE DE PARIS
FÉDÉRATION RÉPUBLICAINE DE LA GARDE NATIONALE
COMITE CENTRAL
Au Peuple de Paris,
À la Garde nationale.Des bruits de dissidence entre la majorité de la Commune et le Comité central ont été répandus par nos ennemis communs avec une persistance qu’il faut ; une fois pour toutes, réduire à néant par une sorte de pacte public.
Le Comité central, préposé par le Comité de Salut public à l’administration de la Guerre, entre en fonctions à partir de ce jour.
Lui, qui a porté le drapeau de la Révolution communale, n’a ni changé, ni dégénéré. Il est à cette heure ce qu’il était hier le le défenseur né de la Commune, la force qui se met en ses mains, l’ennemi armé de la guerre civile, la sentinelle mise par le Peuple auprès des droits qu’il s’est conquis.
Au nom donc de la Commune et du Comité central, qui signent ce pacte de la bonne foi, que les soupçons et les calomnies inconscientes disparaissent, que les cœurs battent, que les bras s’arment et que la grande cause sociale pour laquelle nous combattons tous triomphe dans l’union et la fraternité.
VIVE LA RÉPUBLIQUE !
VIVE LA COMMUNE !
VIVE LA FÉDÉRATION COMMUNALE !Paris, le 19 mai 1871.
La Commission de la Commune,
BERGERET, CHAMPY, GERESME, LEDROIT, LONCLAS, URBAIN.Le Comité central,
MOREAU, PIAT, B. LACORRE, GEOFROY, GOUHIER, PRUDHOMME, GAUDIER, FABRE, TIERSONNIER, BONNEFOY, LACORD, TOURNOIS, BAROUD, ROUSSEAU, LAROQUE, MARECHAL, BISSON, OUZELOT, BRIN, MARCEAU, LÉVÈQUE, CHOUTEAU, AVOINE fils, NAVARRE, HUSSON, LAGARDE, AUDOYNAUD, HANSER, SOUDRY, LAVALLETTE, CHATEAU, VALATS, PATRIS, FOUGERET, MILLET, BOULLENGER, BOUIT, DUCAMP, GRELIER, DREVET.IMPRIMERIE NATIONALE - Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 537.
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N° 362 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 362
COMMUNE DE PARIS
DÉPÊCHES DE GUERRE À SALUT PUBLIC
Paris, le 18 mai 1871.
8 heures du soir.
Reçoit de Porte-Maillot la dépêche suivante !Ce matin, 3 heures, vive fusillade, bois de Boulogne, attaque très-vive. J’ai donné l’ordre de tirer pour protéger l’action ; l’ennemi a battu en retraite à 4 heures. Le feu du Mont-Valérien couvrait la Porte Maillot et n’a eu aucun résultat, sauf deux hommes blessés à l’avancée. J’ai ordonné un tir à toute volée quand l’ennemi a été en pleine déroute. Tous nos efforts couronnés de succès. L’ennemi attaque de nouveau ; nous ripostons avec vigueur. Artillerie fait merveille.
------
8 heures du soir
Recevons de MATHIEU la dépêche suivante :Le combat de ce matin a été livré par nous pour enlever les positions de Versailles. Nous avons trois hommes tués et Versailles au moins cent soixante. Trouée au bois de Boulogne ; grand succès. Le combat d’artillerie continue,
Le Colonel,
MATHIEU.------
8 heures 40 soir.
Capitaine d’état-major arrive au grand galop de la Muette. Versaillais chassés des tranchées à moitié détruites.19 mai 1871, 1 heure 10 minutes.
------
Nous recevons dépêche d’Arc-de-Triomphe :
Plus de feu, plus d’attaque ; croyons les Versaillais repoussés.
Signé DELESCLUZE,IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 538.
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N° 364 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 364
COMMUNE DE PARIS
COMITÉ DE SALUT PUBLIC
RAPPORT DU DÉLÉGUÉ CIVIL A LA GUERRE AU COMITÉ DE SALUT PUBLIC
Avant-hier, vous appreniez l’épouvantable forfait commis dans nos murs par nos infâmes ennemis, et vos cœurs patriotiques ont frémi d’indignation contre les coupables, et de douleur pour tant d’innocentes victimes.
La Cour martiale est saisie.
Justice sera faite sans retard.
Aujourd’hui, nous ne pouvons encore vous donner le nombre exact des victimes, lequel, heureusement, est bien au-dessous de ce qu’on avait à craindre.
Les constatations se poursuivent et le résultat vous en sera communiqué. Il reste à faire connaître les noms des citoyens dont les courageux efforts sont au-dessus de tout éloge.
Les pompiers de la Commune ont, dans cette douloureuse circonstance, montré le dévouement qui leur est habituel ; les premiers qui ont pénétré dans la fournaise, alors que les explosions n’avaient pas cessé, sont les citoyens :
ALICAUD, caporal pompier, 5e compagnie ; DEMER, sapeur ; BUFFLOT, caporal.Puis, sont accourus, presque en même temps, les citoyens DUBOIS, capitaine de la flottille ; JAGOT, marin, FROMAYE (Louis), chasseur ; BOISSEAU, Chef du personnel à la délégation de la marine ; FÉVRIER, commandant une batterie flottante.
Grâce à leur héroïsme, des fourgons chargés de cartouches, dont les roues commençaient à s’enflammer, ainsi que des tonneaux de poudre, ont été retirés du foyer de l’incendie.
Nous ne parlons pas du sauvetage des blessés et des habitants ensevelis prisonniers dans leurs maisons réduites en débris. Pompiers et citoyens ont, à cet égard, rivalisé de courage et de dévouement.
Les citoyens AVRIAL, SICARD et JOHANNARD, membres de la Commune, étaient aussi des premiers sur le lieu du danger. Douze chirurgiens de la Garde nationale se sont rendus à l’avenue Rapp et ont organisé le service médical avec un empressement que je ne saurais trop louer.
En somme, quelques cadavres, une cinquantaine de blessés, et la plupart des blessures sont légères. Voilà tout ce qu’auront gagné les hommes de Versailles.
La perte en matériel est sans importance eu égard aux immenses approvisionnements dont nous disposons ; il ne restera à nos ennemis que la honte d’un crime aussi inutile qu’odieux, lequel, ajouté à tant d’autres, à défaut de nos invincibles moyens de défense, suffirait à tout jamais pour leur fermer les portes de Paris.
Tout le monde a fait plus que son devoir. Nous aurons peu de morts à déplorer.
Le 28 floréal an 79.
Le Délégué civil à la Guerre, DELESCLUZE.
IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 539.
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N° 365 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 365
COMMUNE DE PARIS
MAIRIE DU 3e ARRONDISSEMENT
RAPPORT DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE DU 3e ARRONDISSEMENT POUR LES PENSIONS AUX VICTIMES DES LIBERTÉS COMMUNALES
CITOYENS MEMBRES DE LA COMMUNE,
Nous avons l’honneur de vous adresser notre rapport concernant les pensions accordées jusqu’à ce jour aux victimes de la défense des libertés communales, et les secours remis aux blessés.
Nous avons liquidé, jusqu’au 15 courant, trente et une pensions, se montant par an a trente-quatre mille cent francs, soit deux mille huit cent quarante et un francs soixante cinq centimes, que nous avons payés, pour un mois, aux citoyennes ou citoyens dont les noms suivent :
Abadie, artillerie 1,165 fr.Albutroff, 87e bataillon 1,000Andermahr, 3e marin 1,665Arnould, 144e bataillon 800Bondon, 88e 1,330Bauër, 86e 1.695Bellois, 88e 1,330Boutellier, 53e 600Charpentier, 1er éclaireurs. 1,000Chassé, 88e bataillon 965Darceot, 87e 1,330Gaide, 144e 800Grelle, 55e 965Gretz, 144e 600Gueite. 144e 965Korn, estafette 2,060Lambert, 144° bataillon 800 fr.Larmignat, 144e 600Lecomte, 88e 2,060Leprince, 144e 600Lesimple, artillerie 1,330Lejeay, 145e bataillon 600Masse, 144e 1,695Néolier, 205e 1.330Nicolas, 144e 665Patelet, 144e 600Pernet, 144e 600Petit, 86e 2,060Pinsard, 205e 960Polonceau, 56e. 1,330Valeton. 144e 600Vous nous avez donné avis que jusqu’au 15, le montant des souscriptions était de trois mille soixante francs soixante et dix centimes.
Voici les secours en argent que nous avons accordés aux blessés :
1er mai. Abadie, artillerie. ... 25 fr.1er — Albutroff, 87e bataillon. 405 — Anguy, 86e 1529 avril. Arnould, 144e 101er mai. Idem 159 — Anth, 145e 2013 — Babbé, 88e 607 — Bauër, 85e 304 — Banséano, 205e 2526 avril. Bellois, 88e 101er mai. Idem 158 — Bernier, 55e 2513 — Biord. 254 — Bondeau, 87e. 1029 avril. Boudon, 88e 153 mai. Idem 105 — Idem 259 — Bouquet, 205e 1529 avril. Burguière, 87e 103 mai. Idem 1515 — Caunès, 55e 5011 — Challou, 55e 502 — Chaînant, 5e batterie (art.). 254 — Charvet, 87e 104 — Chassé, 88e 251er — Claray, 87e bataillon. 2511 — Colney, 205e 3012 — Combes, 145e 258 — Commissaire, 144e ... 1510 — Coulon, 86e 3015 — Darceot 506 — Dartois, 144e 3010 — Idem 2013 — Delpech, 55e.... 4 2529 avril. Desoye, 88e 10À reporter. 825Report. 825 fr.4 mai. Desoye, 88e bataillon 158 — Idem 256 — Draëse, 88e 4010 — Idem 301er — Dubail, 88e 1511 — Dujy, 55 106 — Favre, 205e 1511 — Idem 352 — Febvre, 145e 259 — Fontas, 205e 2010 — Fourcaut, 144e 3010 — François, 86e 304 — Fromageau, 86e ... 259 _ Fréville, 55e 253 — Gachon, 87e 102 — Gaide, 144 e2513 — Gardé, 88e 507 — Gaulois, 88e 255 — Grelle, 55e 258 — Gretz, 144e 302 — Guette, 144e 2513 — Guidon, 86e 269 — Hébrard, 55e 2512 — Henri, 114e 506 — Hugues, 88e 1511 — Isambert, 88e 2511 — Jolly, 86e 151er — Korn, estafette .... 3012 — Lagneaux, 144e bataillon. 2510 — Lahannier, 88e 252 — Lambert, 144e 252 — Lebé, 88e 156 — Idem 109 — Ledebt, 144e 40À reporter. 1,680
Report 1,680 fr.
<poesie
2 mai. Lejay, 145e bataillon. 25
7 — Lemaire, 86e 20
13 — Idem 30
5 — Leprince, 144e 25
8 — Leroy (Louis), 205e 25
13 — Leroy (Auguste), 205e 50
10 — Lesueur, 86e 100
15 — Lévy, 88e 30
12 — Macron, 88e 50
12 — Moignon, 145e 25
1er — Marandas, 87e 25
4 — Idem 15
2 — Masse, 144e 40
8 — Masson 20
3 — Néolier 25
13 — Neveu, 205e 25
1er — Patelet, 144e 25
1er — Pernet, 144e 25
4 — Idem 15
3 — Petit, 86e 40
6 — Piau, 205e 25
2 — Pinsard, 205e 25
9 — Roger, 141e 15
10 — Rouy, 86e 50
8 — Staimer, 144e 50
5 — Strobant, 86e 15
3 — Subtil, 87e 10
8 — Thiérard, comp. franche. 25
11 — Trotin, 55e 60
4 — Valeton, 144e 25
15 — Valy, 145e 25
8 — Villermé, 86e 10
4 — Vitoux, 86e 15
8 — Idem 10
TOTAL. 2,700soit deux mille sept cents francs.
Nous espérons, dans l’intérêt de nos concitoyens, avoir moins à donner par la suite, et, par contre, avoir moins de victimes ; mais, quoi qu’il en soit, nous continuerons à accomplir la tâche qui nous a été confiée.
SALUT ET FRATERNITÉ.
Paris, le 19 mai 1871.
Certifié conforme :
Le Secrétaire général, LÉON JACOB.Les Membres de la Commission d’enquête, BÉASSE, B. DELARY, A. GIRAN, JULIEN, PERROTTE, Émile RHONE.
Vu et approuvé :
Les Membres de la Commune, Ant. ARNAUD, DEMAY, Clovis DUPONT, PINDY.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 540-541.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 366 bis LIBERTÉ— ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 366 bis
COMMUNE DE PARIS
(en formation) LES ZOUAVES DE LA RÉPUBLIQUE AUX HOMMES DE CŒUR
CITOYENS,
Au moment où les Gardes nationaux défenseurs de la République et de la Commune tombent sous le plomb des assassins de Versailles, malgré leur titre inviolable de prisonniers de guerre, nos cœurs ont bondi d’indignation, et nous jetons au milieu de vous, Citoyens, notre cri patriotique : VENGEANCE ! ! ! Aidez-nous à l’assurer complète.
Et vous, enfants de la commune de Lyon, venez à nous pour combattre sous le drapeau que les premiers vous avez arboré.
L’habillement, la solde et les vivres sont assurés aussitôt après l’enrôlement. Armes à tir rapide. Les hommes inscrits à l’avance faisaient tous partie des anciennes compagnies de Francs-Tireurs.
MÊME SOLDE QUE LA GARDE NATIONALE
Le décret de la Commune relatif aux veuves, orphelins et blessés, est applicable aux
Zouaves de la République,Les Bureaux de l’enrôlement sont situés :
1er Bureau. — — 10e Arrondissement, Faubourg Saint-Martin, Mairie.
2e — — 11e — Place Voltaire, Mairie.
3e — —18e — Rue des Abbesses, 8, Montmartre.
4° — — 20e — Belleville, Mairie.De 9 heures à 11 heures, et de 2 heures à 6 heures.
Paris, le 19 mai 1871.
L’Adjudant-Major, RUMEAU.
Le Commandant des Zouaves de la République, LECAUDEY.
NOTA. Le bataillon ne sera composé que de 500 hommes
IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 542.
Il existe une version de cette affiche hors de la série de l’Imprimerie nationale (Paris. — Typ. Edouard VERT, rue Notre-Dame-de-Nazareth, 29.)
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[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 367 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 307
COMMUNE DE PARIS
La Commune décrète :
ARTICLE UNIQUE.
Il sera fait application aux victimes de l’explosion de la Cartoucherie de l’avenue Rapp du décret du 10 avril 1871, concernant les veuves et les orphelins.
Paris, le 19 mai 1871.
LA COMMUNE DE PARIS.
IMPRIMERIE NATIONALE, — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 543.
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[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 368 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 368
COMMUNE DE PARIS
COMITÉ DE SALUT PUBLICQue tous les bons citoyens se lèvent !
Aux barricades ! L’ennemi est dans nos murs !
Pas d’hésitation !
En avant pour la République, pour la Commune et pour la Liberté !
AUX ARMES !
Paris, le 22 mai 1871.
Le Comité de Salut public, ANT. ARNAUD, BILLIORAY, E. EUDES, F. GAMBON, G. RANVIER.
2 IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. XXX ?.
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- notes :
[N° 336 - Commune de Paris - Commission des Services publics]
[N° 336 - Commune de Paris - Commission des Services publics]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 337 - Commune de Paris]
[N° 337 - Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 338 - Commune de Paris - Ministère de la Guerre - Direction du Génie]
[N° 338 - Commune de Paris - Ministère de la Guerre - Direction du Génie]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 339 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement - Maison des orphelins de la Commune de l’arrondissement]
[N° 339 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement - Maison des orphelins de la Commune de l’arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 340 - Commune de Paris - Mairie du IVe arrondissement]
[N° 340 - Commune de Paris - Mairie du IVe arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 341 - Commune de Paris - Voirie urbaine - Mairie du XIe arrondissement]
[N° 341 - Commune de Paris - Voirie urbaine - Mairie du XIe arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 342 - Commune de Paris - Appel aux ouvrières]
[N° 342 - Commune de Paris - Appel aux ouvrières]. — Paris : Comité de l’Union des Femmes pour la défense de Paris : Commission exécutive (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 343 - Commune de Paris - Délégation des finances]
[N° 343 - Commune de Paris - Délégation des finances]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 344 - Commune de Paris - Muséum d’hisoire naturelle]
[N° 344 - Commune de Paris - Muséum d’hisoire naturelle]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 345 - Commune de Paris - Comité de Salut public]
[N° 345 - Commune de Paris - Comité de Salut public]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 346 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement]
[N° 346 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 347 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement - Assistance communale - Service médical]
[N° 347 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement - Assistance communale - Service médical]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 348 - Commune de Paris - Ministère de la Guerre - Direction du Génie]
[N° 348 - Commune de Paris - Ministère de la Guerre - Direction du Génie]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 350 - Commune de Paris - Surveillance générale et contrôle des chemins de fer]
[N° 350 - Commune de Paris - Surveillance générale et contrôle des chemins de fer]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 351 - Commune de Paris - Aux gardes nationaux de Paris]
[N° 351 - Commune de Paris - Aux gardes nationaux de Paris]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 352 - Commune de Paris - 1er bataillon des éclaireurs]
[N° 352 - Commune de Paris - 1er bataillon des éclaireurs]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 353 - Commune de Paris - Bataillon des éclaireurs fédérés]
[N° 353 - Commune de Paris - Bataillon des éclaireurs fédérés]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 353 - Commune de Paris - Comité de Salut public]
[N° 353 - Commune de Paris - Comité de Salut public]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 354 - Commune de Paris]
[N° 354 - Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 356 - Commune de Paris - Mairie du Xe arrondissement]
[N° 356 - Commune de Paris - Mairie du Xe arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 357 - Commune de Paris - Xe arrondissement - Deuxième rapport sur la recherche des crimes commis à l’église Saint-Laurent]
[N° 357 - Commune de Paris - Xe arrondissement - Deuxième rapport sur la recherche des crimes commis à l’église Saint-Laurent]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 358 - Commune de Paris - Administration de la Guerre]
[N° 358 - Commune de Paris - Administration de la Guerre]. — Paris : Comité central de la garde nationale (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 359 - Commune de Paris - Ministère de la Guerre - Direction du Génie]
[N° 359 - Commune de Paris - Ministère de la Guerre - Direction du Génie]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 361 - Commune de Paris - Fédération républicaine de la Garde nationale - Comité central]
[N° 361 - Commune de Paris - Fédération républicaine de la Garde nationale - Comité central]. — Paris : Comité central de la garde nationale (1871) : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 362 - Commune de Paris - Dépêches de guerre à salut public]
[N° 362 - Commune de Paris - Dépêches de guerre à salut public]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 364 - Commune de Paris - Comité de Salut public - Rapport du délégué civil à la guerre au comité de Salut public]
[N° 364 - Commune de Paris - Comité de Salut public - Rapport du délégué civil à la guerre au comité de Salut public]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 365 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement - Rapport de la Commission d’enquête du 3e arrondissement]
[N° 365 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement - Rapport de la Commission d’enquête du 3e arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 366 bis - Commune de Paris - Les zouaves de la République aux hommes de cœur]
[N° 366 bis - Commune de Paris - Les zouaves de la République aux hommes de cœur]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 367 - Commune de Paris]
[N° 367 - Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 368 - Commune de Paris - Comité de Salut public]
[N° 368 - Commune de Paris - Comité de Salut public]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 368 - Commune de Paris - Direction des Monnaies]
[N° 368 - Commune de Paris - Direction des Monnaies]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.