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782 affiches :
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[ texte ; dessin (allégorie : ouvrier — torse nu et masse à la main — devant un chant qu’un paysan laboure, sur fond de soleil levant où la mort fauche juge, militare, prêtre, …) par Leomin ]
- texte :
Les Temps nouveaux, ex journal La Révolte
Bureau 4, rue Broca, Paris Vᶱ
Parait le samedi
Le Nº 10 cts
huit pages de texte
avec Supplément littéraire de 8 pages
économie sociale
science - art - littératureAbonnement
France : un an, 6 Fr ; six mois, 3 ; trois mois, 1,50
Étranger : un an, 8 Fr ; six mois, 4 ; trois mois, 2Parution annoncée dans Les Temps nouveaux, 9e année, n° 51 (16-22 avril 1904).
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[ texte ]
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À la population
Le Maire Basso — l’élu de la minorité — 316 voix sur 948 électeurs — a voulu encore jouer de son Czar, aux petits pieds et cet autocrate s’est imaginé de faire arracher de sa propre autorité les affiches qui conviaient le prolétariat à commémorer l’anniversaire de la Révolution russe le 22 janvier.
Ce grotesque qui a interdit les cortèges et qui rêve l’anéantissement de la classe ouvrière trouvera maintenant à qui parler.
La population laborieuse de notre ville n’entend plus subir le joug de ce faux démocrate qui voudrait agir à sa guise en toute circonstance et fouler aux pieds la légalité.
En attendant que le suffrage universel vomi, toutes ses infamies seront dénoncées.
Draguignan. Imprimerie [Olivier Joulin ?]
L. Prouvost
Affiche parue vers 1906 à Saint-Raphaël contre le maire Léon Basso (maire du 5 décembre 1895 au 5 juillet 1914).
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[ texte ]
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Élections législatives de mai 1906
Prolétaire !
Tous les quatre ans, en vertu du suffrage universel, tu es appelé à exercer ta souveraineté, si dérisoire, que la durée ne dépasse pas le laps de temps nécessaire pour plier en quatre un carré de papier de quelques centimètres et le déposer dans une boite à surprise.
Pauvre fou, qui ne comprends pas que tons ceux qui sollicitent un mandat de toi, sont incapables d’apporter le moindre changement à ton triste sort : depuis les médicastres de la Société, pourvus d’un formidable bagage de réformes sociales à la réalisation desquelles ils ne croient guère, jusqu’aux Tartempion de la politique promettant la lune à tous ceux, blancs ou rouges, décidés à leur accorder leur confiance. Quels que soient les hommes politiques qui se succèdent au pouvoir, il n’y a rien de changé.
Les patrons n’en sont pas moins forcément exploiteurs, sans souci de la vie de leurs ouvriers — exemple Courrières — ; les impôts n’en sont pas moins lourds ; les lois n’en sont pas moins restrictives et les juges chargés de les interprète. n’en sont pas moins partiaux.
La misère sévit partout ; le machinisme et la surproduction industrielle augmentent de jour en jour le nombre des sans-travail. Tu crèves de faim à côté des victuailles qui pourrissent dans les magasins, faute d’acquéreurs, et du superflu que ton travail procure aux puissants du jour. Tes fils sont traînés à la caserne en prévision des tueries prochaines, et surtout pour préserver de tes fureurs éventuelles les coffreforts de tes maitres ; tes filles leurs servent de jouet quand elles sont jolies, et toi, lorsque l’âge arrive, que tes cheveux blanchissent et que faiblit ta force productive, tu es rejeté de partout comme inutile et encombrant, sans avoir la ressource de tendre la main, car la mendicité est interdite.
Et tout cela est de ta faute, car tu es le seul responsable de tes maux, eu raison de ta résignation. Tu ne sais que te donner des malices, tu ne sais pas l’en passer. Cette fois encore tu vas voter avec entrain, ne voyant pas que par cet acte imbécile tu acceptes toutes les iniquités sociales.
Vote, et sois satisfait !
Sois satisfait si un jour ton patron te flanque à la porte sans se soucier si tu auras du pain le lendemain ;
Sois satisfait si un jour on t’emmène sur un champ de bataille conquérir des débouchés nouveaux pour tes maîtres, de la gloire et des honneurs pour tes généraux, et la mort pour toi ;
Sois satisfait si un jour de grève. réclamant du pain, on te donne à digérer le plomb des lebels ;
Sois satisfait car tu es le peuple souverain et c’est en ton nom que se commettent tous les crimes. Courbe l’échine et vas voter, tu n’as que ce que tu mérites.
Mais si cette souveraineté ne te satisfait pas, laisse à d’autres le soin de l’exercer ; dédaigne les promesses des candidats, fais fi de ton bulletin le vote et viens avec nous, qui ne voulons plus de malices, nous aider à détruire l’infâme société qui nous opprime pour instaurer à sa place une société anarchiste, basée sur la libre entente des individus, libre dans la commune, et la commune libre dans l’humanité.
Vu : Le Candidat abstentionniste.
Maurice GILLES.Parue page 3 de La Révolte, n° 1 (1er mai 1906)
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6264014m/f5.itemAffichée en vis-à-vis de « Le Crime ».
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[ texte ]
- texte :
Le Crime
Au peuple !
Celui qui commande de tuer mérite le premier la mort. — E. Girault.
Tous les candidats des présentes élections, quels qu’ils soient : royalistes, républicains, socialistes, etc., vous diront — chacun sous une forme différente, peut-être — qu’ils sont patriotes et militaristes.
Nous aurons, nous, l’audace et la franchise de vous dire qu’être pour la Patrie, pour l’Armée, pour la Guerre, c’est être pour le Crime.
Pourquoi ? Parce que ceux qui invoquent la Patrie, sont :
1° Les ignorants, qui ne veulent pas voir l’Humanité en marche avec sont progrès, sa science, ses moyens de communication, ses arts ;
2° Les potentats, orgueilleux et insolents, qui jouissent de la crédulité des peuples ;
3° Les riches qui possèdent champs, usines, forêts, mines, châteaux
4° Les fous nationalistes, qui ne rêvent que coups et blessures pour les autres, et veulent surtout derrière une armée forte, ériger un gouvernement absolu.Parce que ceux qui prônent l’Armée et veulent la Guerre, sont :
1° Les gouvernants, rêvant d’écraser la révolution qui gronde, dussent-ils faire appel aux baïonnettes étrangères ;
2° Les financiers, dont l’avidité sans scrupules poursuit l’accaparement des richesses mondiales et l’exploitation de tous les peuples ;
3° Les soudards, dont l’avantage est de faire durer à leur profit une « profession » dégradante et odieuse.Mais vous les malheureux, les sans-gîte, les esclaves de l’usine et du champ, dont le lot est de travailler sans répit, sans profit, sans espoir, sans loisir ;
Où donc est-elle, votre Patrie ? Qu’avez vous à défendre ? N’est-ce pas vous que l’Armée tue en Paix comme en Guerre, après vous avoir appauvris ?
Oui être pour l’idée de patrie qui fait s’entre-tuer des hommes n’ayant aucun motif de s’en vouloir, c’est être pour le Crime !
Oui, être pour la Guerre. — la revanche ou la conquête — folie ou ambition sanguinaire, — c’est être pour le Crime ;
Oui être pour l’armée, qui fusille les grévistes, c’est être pour le Crime. Oui être pour la caserne, qui avilit, dégrade et avarie, c’est âtre pour le Crime ?Camarades,
Pour que vous méditiez notre déclaration, pour que notre franchise ne pique pas votre défiance et que nos attaques à des idées sacro–saintes ne jettent pas sans réflexion dans vos esprits, le doute que nous noyions des énergumènes, lisez, lisez, femmes, jeunes filles ; lisez, vieillards, jeunes hommes, lisez ce qu’a écrit un homme connu, estimé, un paisible savant :
Vous tous, à qui la caserne prend une affection ; à qui la guerre enlève une existence ; à qui la patrie fait verser des larmes de sang, lisez :
Voilà un petit globe qui tourbillonne dans le vide infini autour de ce globule végètent un milliard quatre cent cinquante millions d’êtres soi-disant raisonnables — mais plutôt raisonneurs ; — qui ne savent ni d’où ils viennent, ni où ils vont ; et cette pauvre humanité a résolu le problème, non de vivre heureuse dans la lumière de la nature, mais de souffrir constamment par le corps et par l’esprit. Elle ne sort pas de son ignorance native, ne s’élève pas aux jouissances intellectuelles de l’art et de la science et se tourmente perpétuellement d’ambitions chimériques.
Étrange organisation sociale ! Cette race s’est partagée en troupeaux livrés à des chefs, et l’on voit de temps en temps ces troupeaux atteint d’une folie furieuse, se déchirer les uns les autres, obéir au signal d’une poignée de malfaiteurs sanguinaires qui vivent à leurs dépens et l’Hydre infâme de la guerre moissonner des victimes qui tombent comme des épis mûrs sur les campagnes ensanglantées. Quarante millions d’hommes sont égorgés régulièrement chaque siècle pour maintenir le partage microscopique du petit globule en plusieurs fourmilières !…
Lorsque les hommes sauront ce que c’est que la terre et connaîtront la modeste situation de leur planète dans l’Infini : lorsqu’ils apprécieront mieux la grandeur et la beauté de la nature, ils ne seront plus aussi fous, aussi grossiers, d’une part, aussi crédules, d’autre part ; — mais ils vivront en paix, dans l’étude féconde du vrai, dans la contemplation du beau, dans la pratique du bien, dans le développement progressif de la raison, dans le noble exercice des ’acuités supérieures de l’intelligence !…
Camille FLAMMARION.Eh bien, camarades, oui, nous tuerons la guerre et le militarisme ! Cela ne demandera qu’une pensée à chaque individu.
Mais pour cela, il faut que vous soyez conscients ; que vous mettiez vos actes d’accord avec cette pensée et que vous ne participiez en rien à l’édification des lois.
Ne votez plus : puisque voter, c’est faire la Loi, et la Loi, c’est l’État.
L’État c’est la Force contre l’Individu, contre la Justice, contre la Liberté.
L’État, c’est l’armée qui le défend, c’est le militarisme, c’est la caserne, c’est l’obéissance, c’est la soumission de tous les citoyens à une fiction, à une entité, à un dogme : la Patrie.Ne votez plus ! ne votez plus ! ne votez plus !
À bas patries ! armées ! militarisme et politique !Vu : le Candidat. Maurice GILLES.
Camarades, Lisez LA RÉVOLTE
Parue page 4 de La Révolte, n° 1 (1er mai 1906)
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6264014m/f6.itemAffichée en vis-à-vis de « Élections législatives de mai 1906 ».
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[ texte ]
- texte :
Confédération générale du travail
Gouvernement d’assassins !
Après les massacres de Narbonne, de Raon-l’Étape, le gouvernement assassine à Vigneux.
Depuis un mois, les ouvriers des sablières de Seine-et-Oise sont en grève. Averties de ce conflit les autorités ont eu une attitude provocatrice, conséquence des excitations ministérielles. On ne saurait trop rappeler, en effet, que ces dernières années, chaque fois que les agents du Pouvoir ont commis un crime contre la Classe Ouvrière, ils ont recueillis honneurs, décorations, avancements…
Aussi est-il compréhensible qu’au moindre conflit les autorités redoublent de zèle provocateur.
Pour suivre l’exemple donné — et mériter à leur tour les honneurs de Clemenceau — sous-préfet et gendarmes de l’arrondissement de Corbeil ont cherché une journée.
cette journée, ils l’ont eue mardi.
Vers les 3 heures de l’après-midi, une quinzaine de gendarmes, après avoir eu soin, à une distance que les témoins évaluent à 200 mètres, de charger leurs révolvers et carabines, se présentèrent devant l’établissement où siège le Comité de grève. Sous le prétexte d’arrêter, sans mandat, un gréviste qu’ils supposèrent réfugié dans la salle de réunion, ils tentèrent de pénétrer de force.
Les grévistes s’opposèrent à l’invasion de ces brutes. Étant chez eux, dans un domicile privé, en réunion privée, ils n’avaient pas à obtempérer aux injonctions des gendarmes.
Cependant, les pandores rendus fous de rage par l’attitude défensive des grévistes, — obéissant sans doute à un mot d’ordre, — se divisèrent en deux groupes : l’un qui resta posté face à la porte d’entrée ; l’autre qui alla se mettre devant les croisées de la salle de réunion.
Et la fusillade commença !
Tandis que la première bande fusillait les grévistes par la porte, la deuxième bande les mitraillait à l’intérieur, au travers des fenêtres.
Les assassins tirèrent jusqu’à épuisement de leurs munitions !
Les grévistes, qui étaient complètement démunis d’armes, — aucun n’ayant le moindre révolver dans sa poche, — ne purent que très insuffisamment se défendre.
Et pourtant, qui donc eut pu critiquer, s’ils avaient répondu du tac au tac à la fusillade ? Ils avaient, légalement, le droit de repousser les assaillants par la force.
Qui donc leur eut fait un crime de s’être défendus ?
Qui donc leur eut reproché d’avoir répondu à coups de révolvers aux carabines et aux révolvers des gendarmes ?
Ils ne le firent pas ! Ils n’avaient pas d’armes !… Et puis, il faut le dire, il y a chez eux encore la foi en le mensonge démocratique. Ne leur avait-on pas toujours dit, à ces travailleurs nouvellement venus à la vie syndicale, que la République est un régime de liberté ? Que, sous ce régime, les ouvriers ont le droit de grève, de réunions, de discussion ?
Et voici que, brutalement, sans sommations, les balles des gendarmes noient leurs illusions dans leur propre sang !
À qui incombent les responsabilités de ce nouveau crime ?
Nous l’avons dit : au gouvernement – au trio Clemenceau-Briand-Viviani.
Clemenceau-le-tueur osera prétendre que les ouvriers ont provoqué. Il suffit de voir où sont les victimes pour constater que ce criminel joint à la scélératesse l’impudence du mensonge.
Travailleurs !
En présence de ce massacre, la classe ouvrière se doit de manifester son indignation contre le gouvernement et d’affirmer sa solidarité avec les victimes.
De leur côté, les syndicats doivent organiser une agitation protestataire, sous forme de réunions, de manifestations, etc. Ils doivent, par un redoublement de propagande et d’actions, répondre à la fuite sanguinaire de pouvoir.
Le comité confédéral.
Placement gratuit aux sièges des syndicats adhérents
[ … impr. ?] [marque syndicale]
Affiche parue après la tuerie de la salle Ranque :
http://www.alternativelibertaire.org/?Juillet-1908-Draveil-Villeneuve-la- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ]
- texte :
Confédération générale du travail
Réponse aux massacres
Sans longue préparation, dans un mouvement de généreuse indignation, les travailleurs parisiens ont répondu à la fusillade du 30 juillet, préméditée par le gouvernement.
Un chômage de solidarité et de protestation, même pendant vingt-quatre heures, semblait-il possible ? Ce qu’une longue propagande n’aurait pu donner, le nouveau crime de Clemenceau l’a provoqué.
L’affreuse tragédie qui a étreint le cœur de tout homme, animé de sentiments humains, a enfin dressé les travailleurs dans le geste de protestation qui vient de se terminer avec cette journée de chômage volontaire.
Classe ouvrière
Rappelle-toi les crimes de ce gouvernement.
Nantes — Narbonne — Raon-l’Étape — Draveil-Vigneux — Villeneuve-Saint-Georges.
Que de cadavres ! Que de deuil !
Que de tristesse dans les cœurs ouvriers !
Aucun gouvernement n’a si férocement servi le Capital.
Aucun n’a plus brutalement ouvert les yeux aux exploités.
Il leur a prouvé par le sang versé qu’ils n’ont rien à attendre que d’eux-mêmes ; leurs ennemis de classe ne leur réservent que la misère, la prison ou les balles. Mais l’organisation reste debout, invulnérable !
Confiants dans leurs groupements syndicaux, c’est-à-dire en eux seuls, les ouvriers parisiens ont en masse répondu à leurs appels.
La presse capitaliste, qui poussa au crime, fut la première atteinte.
Spontanément, le province s’émeut, elle aussi.
À Paris, malgré les provocations policières, le chômage de cette journée répondit à nos espérances !
Avec plus de cohésion, le mouvement de réprobation eût été formidable. Désormais — l’expérience est faite — les gouvernants sauront que les massacres d’ouvriers ne resteront pas sans lendemain.
C’est la leçon de ces tristes événements. Nous l’enregistrons. Que, pour la rendre plus profitable, les travailleurs fassent bloc dans leurs Syndicats respectifs. Plus vivante que jamais, la CGT continue son œuvre.
Le Comité confédéral. — Le Comité général de l’Union des syndicats
[…]
Affiche parue après la fusillade du 30 juillet 1908 à Villeneuve-Saint-Georges qui a amenée une journée de chômage volontaire le 3 aout sur Paris (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1906-1908, présentés au XVIe congrès corporatif, Xe de la CGT, tenu à Marseille, du 5 au 10 octobre 1908, p. 17-18).
Voir aussi : « Gouvernement d’assassins ! ».
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- notes :
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testo
- texte :
Elezioni Generali Politiche 1909
Abbasso il parlamentarismo
Abbasso, perché ha sempre disseccato le sorgenti vive della ricchezza nazionale ;
perché ha profuso sempre milioni in spese improduttive ;
perché in cinquant’anni non ha risolto mai alcun problema capitale ;
perché sostiene gli sperperi del pubblico denaro ;
perché è impotente a sopprimere la miseria e lo sfruttamento :
perché ha ricacciato l’Italia in balla del prete e del clericalismo ;
perché corrompe e deforma le coscienze ed i caratteri ;
perché è il covo di tutte le cricche affaristiche ;
perché si fa complice di tutti il governi nelle persecuzioni al libero pensiero ;
perché premia ed incoraggia i fucilatori dei proletari affamati ;
perché genera e mantiene le distinzioni di classe, asseconda i privilegi, crea e fomenta le menzonge ef i tradimenti, ed ha perfino trasformato in validi puntelli della borghesia gli eletti del socialismo ;
perché parlamentarismo vuol dire affarismo, corruttela, mistificazione, inganno, schiavitù.Cittadini elettori !
Per rinnegare il parlamentarismo, disertate le urne, e non votate. La cosciente astensione dal voto è une protesta ed un’affermazione di dignità e indipendenza.
Gli anarchici
Leggete la Protesta umana - quotidiano Anarchico
[stampa …]
http://bfsopac.org/cgi-bin/koha/opac-detail.pl?biblionumber=38459&query_desc=kw%2Cwrdl%3A%20Milano
http://bfsopac.org/cgi-bin/koha/opac-imageviewer.pl?biblionumber=38459- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ; dessin (« Pour le retour du corps d’Aernoult » : 4 compagnons d’Aernoult devant son corps et une statue de la République Française assise sur un trône avec « Hommage à Rousset pour son courage ») par Grandjouan ]
- texte :
Contre Bibibi
Celle qui envoie crever en Afrique, ses fils les plus pauvres et les plus déshérités n’est pas une mère. C’est une marâtre.
À bas Biribi
Hommage à Rousset pour son courage
Pour le retour du corps d’Aernoult.
Grandjouan
Affiche annoncée dans Le Libertaire du 14 aout 1910 (16e année, n° 42).
Cette affiche est aussi parue en carte postale, Voir : : https://cartoliste.ficedl.info/article3144.html
Pour Les Temps nouveaux, « Contre Biribi » a été illustré par Delannoy, Grandjouan, Luce, Maurin, Raïeter, Rodo, Signac et Steinlein sous forme de lithographie de propagande.
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin (cheminots — métier et salaire affiché, dont l’un tien un drapeau rouge SNTCF (Syndicat national des travailleurs des chemins de fer) —au bas d’un wagon, listant la liste des compagnies de chemins de fer, occupé par des cadres aux gros traitements affichés sur les vitres) par Jules Grandjouan ]
- texte :
Dans les chemins de fer
[…]
Dans les chemins de fer, comme partout, les gros se roulent…, mais les petits sont roulés.
[signature] Grandjouan 1910
Parsi. — Imp. Louchet Picard […]
Affiche publiée pour la campagne de propagande de 1910 (congrès de décembre 1909 du syndicat national affilié à la CGT) en préparation d’une la grève générale.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin allégorique « Pain Vêtements Abri pour tous » (urne électorale « Liberté Égalité Fraternité mensonges » enfoncée par une pioche « 1er Mai », …) signe S.A. Mac ? ]
- texte :
Élections municipales 1912
Le Libertaire au Populo
1er Mai : révolution, émancipation
Élections : sujétion, corruption
Pain - Vêtements - Abri
pour tousTravailleur,
Le 1er Mai t’invite à manifester : manifeste. Immobilise l’usine, arrête l’atelier, lève le chantier : ne travaille pas.
Descends dans la rue, fais cortège avec tes frères de classe, clame ta misère, proteste contre l’iniquité sociale, esquisse même, si tu le peux, un geste de revendication légitime. Et si tu es assez fort, n’hésite pas, ne te laisse pas arrêter par la légalité pour prendre ta place au grand soleil et vibrer à toutes les libertés.
Uni à les semblables et animé par l’entraide, aide, tu dois vaincre.
Le protecteur du vol, le défenseur du parasitisme a pris ses mesures : le gouvernement a mobilisé ses troupes pour inspirer de la crainte et même perpétrer un crime si cela était nécessaire. L’État est dans son rôle, et le langage que tient ce chef de bandits quand il dit : « Que les honnêtes gens se rassurent, mais que la canaille tremble… », ce langage peut sembler cynique, mais il traduit tout à fait la mentalité bourgeoise à notre égard. Oui, la canaille, c’est toi, travailleur ; ce sont tous ceux qui bûchent et triment pour produire des richesses, tout en restant dans la pauvreté. Les gens honnêtes, ce sont, pour la plupart, des improductifs, des profiteurs du patrimoine social, sans y avoir rien apporté ; des jouisseurs des raffinements d’une civilisation corrompue. Que demain tu cesses de travailler, salarié des champs ou de la ville, ces canailles d’honnêtes gens cessent de vivre. Tu es indispensable : ils sont les nuisibles. Donc, aie conscience de ta valeur et exige ton bien-être et ta liberté.
Frère exploité, écoute les sages avis de la saine raison qui te dit : « Garde toi de l’alcoolisme, efforce-toi d’acquérir les connaissances qui caractérisent un être conscient. Surtout, dans toutes les circonstances de la vie ouvrière, sois un insoumis, un subordonné, un révolté contre l’ordre de choses dont tu es la cime. Que la haine du privilège t’anime ; que l’indignation en face des injustices provoque ta colère, et ne recule pas d’avoir recours à l’action directe dans la bataille immédiate, et au sabotage intelligent et tenace dans la marche latente à la destruction d’une société inhumaine ».
« Ton unité de force peut faire quelque chose ; mais ton complet affranchissement ne peut s’obtenir qu’en t’unissant à tes semblables, en te groupant au sein des organismes économiques avec d’autres hommes, pour constituer une force collective capable d’attaquer de front les institutions oppressives et les renverser. »
« N’oublie pas l’idée de grève générale. Ce moyen de lutte, élaboré dans le sein du syndicalisme, n’a pas dit son dernier mot. Malgré les hypocrites manœuvres auxquelles on a eu recours pour étouffer celle idée révolutionnaire, elle n’en reste pas moins le plus puissant levier qui servira au peuple à crouler l’édifice économique de la ploutocratie capitaliste. Préparons, par une propagande intelligente, l’occasion de cette mobilisation des forces prolétariennes, »
Électeur,
Les politiciens t’appellent : ne réponds pas. Les urnes t’attendent : vas-y avec la souveraineté d’une pioche pour les enfoncer, plutôt qu’avec un puéril chiffon de papier sans résultat pour tes intérêts.
Les histrions avides de remplir un rôle sur le tremplin d’une assemblée parlante ; les gredins qui veulent aussi grignoter dans le budget d’une cité quelconque ; tous les squares de la finance suivis d’Ali-Baba et les quarante Entrepreneurs ; toute cette fripouillerie et politicaillerie malpropre, tout cela réapparaît à période déterminée, comme une éruption galeuse de l’épiderme social.
Et pourtant les mensonges de ces candidats sont tellement dévoilés, leur cynisme tellement évident et leurs criailleries si patentes, qu’on est à se demander comment il reste encore des êtres humains pour se livrer à cette manifestation décevante qu’on appelle la souveraineté du peuple ! « Pauvre souverain, qui sue, peine, paie et ne gouverne pas ! »
Voilà 64 ans que la mystification dure, et le suffrage universel reste debout malgré les déceptions qu’il a provoquées. Voilà 42 ans que le populo de France a la République, et rien n’est changé au point de vue économique : même exploitation de la part du capital, avec autant, si ce n’est plus, de férocité ; même insécurité du lendemain, peut-être pire, car l’âpreté de la lutte pour vivre est plus dure, en raison du développement du machinisme, qu’elle ne l’était il y a 30 ans.
Qu’on ne voit pas dans la comparaison critique que nous faisons des régimes disparus une réhabilitation des gouvernements morts. Non, quelle que soit la forme du pouvoir, le peuple est toujours trompé, exploité et tyrannisé quand il essaie de secouer le joug de la domination. Que la cité soit administrativement dans les pattes des camelots du roy ou dans celles des unifiés, nous serons aussi bien lotis de là que de là : népotisme, corruption et persécution continueront à être les instruments de gouvernement, d’administration. Donc, l’expérience est faite : le principe d’autorité est toujours le même. Que l’autorité soit exercée par un parti politique ou par un autre, il n’y a rien de changé. À moins que certains, plus habiles, n’aient un doigté plus délicat pour appliquer l’autorité sans trop la faire sentir. Mais pour cela il ne faut pas qu’il y ait des revendications économiques ; autrement, gare la poigne, la justice, la geôle et enfin le plomb : voilà ce qui vous attend en fin de compte, électeurs grévistes.
Laisse-moi toutes ces blagues, salarié ; ne te prête plus à cette comédie qui se joue sur ton échine ; relève-toi, viens à la révolte ! Sache que tu n’as rien à espérer d’une société basée sur l’exploitation de l’homme par l’homme. Il faut que tu accomplisses une transformation sociale à base économique. Il faut que tu t’attaques au privilège de la propriété individuelle : il faut que tu expropries tes exploiteurs, que tu conquières ton droit de manger, de te vêtir et de te loger dans la cité anarchiste communiste. Il ne faut donc pas pour cela aller chercher des conseillers municipaux qui ne veulent et ne peuvent rien faire pour toi. Mais c’est toi-même qui dois agir, en le groupant avec les opprimés comme toi, pour marcher à la bataille émancipatrice.
Donc, aux urnes ! mais pour les enfoncer, et travaillons pour devenir aptes à faire nos affaires nous-mêmes. »
Vive l’affranchissement des travailleurs ! Vive la révolution sociale ! Vive l’anarchie l
Vu le candidat :
Cette affiche est parue au centre du Libertaire du 1er mai 1912 (18e année, n° 27).
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin « Les retraités des fonctions bourgeoises » (ouvriers vieillissant grimpant péniblement les marches des ans — « …, 61, 62, 63, 64, 65 ans » — pour arriver moribonds — sur un balcon marqué de la fin d’une devise « … fraternité - R.F. » — devant un repas occupé par des bourgeois qui leur offrent qu’une assiette avec un os ; légende du bas : « t’arrive trop tard mon vieux ! t’as pas pris la bonne route ») par Jules Grandjouan ]
- texte :
Confédération générale du travail
Leurs retraites et celles qu’ils nous offrent
Quelques retraites de hauts dignitaires de la République bourgeoise
Amiral ou général : 7.000 à 10.500 francs
Ambassadeur : 10.000 fr.
Ministre plénipotentiaire 10.000 fr.
Contrôleur de l’administration de la Marine : 8.000 francs
Procureur général : 6.000 fr.
Trésorier payeur général : 7.000 fr.
Inspecteur des Ponts et Chaussées : 6.000 fr.
Préfet : 4.000 francs
Capitaine : 2.300 francs
Quelques retraites de gros fonctionnaires de la République bourgeoise.
Directeur d’enregistrement : 5.000 fr.
Chef de bureau de ministère : 4.500 francs
Commissaire spécial (de police) : 4.500 francs
Receveur particulier des Finances : 4.000 francs
Percepteur : 4.000 francs
Conservateur des Hypothèques : 4.000 fr.
Gendarme : 1.100 fr.
Agent de police : 1.200] fr.
Gardien de prison 1.000 fr.
En somme, camarade, si tu n’est pas crevé avant les 65 ans, d’ici l’année 1950, tu auras 27 centimes et demi à manger par jour. Si tu vis après 1950 et si tu as versé pendant 30 ans, tu auras (peut-être), 350 fr. par an ! pas même 20 sous par jour. Quant aux femmes, compagnes des travailleurs, qui ont peiné toute leur vie pour ménager la maigre paye de leur homme, la loi, le loi bourgeoise a « oublié » de leur donner un morceau de pain. Elle leur donne généreusement, à la mort de leur mari, 50 francs pendant trois mois, et après… un trou.
Quelle duperie et quelle ironie que ces retraites pour les Morts !
Placement gratuit au siège des Syndicats adhérents
[marque syndicale] Imprimerie de la CGT 33, rue de la Grange-aux-Belles, Paris
« Une première affiche de protestation [“Les retraites ouvrières : réponse au Sénat” en 1907 ?] fut éditée, ainsi qu’un tract tiré à deux cent milles exemplaires et distribué dans tous les centres ouvriers. » Puis une seconde affiche « condensant les termes de la première et du manifeste, indiquait clairement les raisons pour lesquels le Comité avait pris position contre le projet de loi des Retraites ouvrières. ». Elle accompagnait des meetings prévus les 12 et 13 février 1910.
(d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1908-1910, présentés au XVIIe congrès corporatif, XIe de la CGT, tenu à Toulouse, du 3 au 10 octobre 1910, p. 16-19).Il s’agit, ici, de la troisième affiche sur cette campagne. « Un diminutif de ces affiches fut tiré en cartes postales. » (ibidem, p. 19).
La campagne reprendra en 1911 : « Contre l’application de l’escroquerie des retraites » avant la date d’application de la loi (1er juillet 1911).
Y eut-il plusieurs tirages/versions (1910 et 1911) ?
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[ texte ]
- texte :
Élections législatives de 1910
Comité Révolutionnaire Antiparlementaire
Ne Votons Plus
Ce n’est pas la première fois que des révolutionnaires profitent de la période électorale pour mener campagne contre le parlementarisme.
C’est la première fois que cette campagne prend une ampleur particulière, qu’elle s’exerce collectivement, qu’elle s’organise d’une façon raisonnée, systématique.
Dans tout le pays, on lira nos affiches. Dans toutes les circonscriptions, circuleront nos brochures et nos journaux. Dans toutes les réunions, nos amis entreront en discussion avec les candidats.
C’est en vue de cette bataille que nous tenons à définir le caractère de notre intervention.
Nous sommes des antiparlementaires révolutionnaires. Ennemis irréductibles de la société bourgeoise, édifiée sur l’exploitation et l’autorité, nous voulons réaliser une société basée sur le travail et l’égalité, une société qui assurera à tous la somme de bien-être et de liberté à laquelle tout producteur a droit.
C’est dire que nous n’avons rien de commun avec les partis qui ne combattent le régime parlementaire qu’au profit d’une réaction monarchique et cléricale.
Aussi éloignés des réacteurs que des conservateurs, c’est l’organisation capitaliste et ses crimes, le parlementarisme, ses duperies et son impuissance, que nous attaquerons.
À ceux qui affirment que le Parlement suffit à réformer ce que l’organisation capitaliste a de mauvais, nous dirons : Rien d’essentiel ne peut être fait par les Parlements. Les hontes et les inégalités de la société ne disparaîtront que par une refonte totale qui sera l’œuvre de la classe ouvrière elle-même.
À ceux qui objectent qu’en attendant la révolution sociale, il y a des réformes à réaliser, nous répondrons : Nous ne nions pas l’utilité de certaines réformes, de certaines lois dites ouvrières, si minimes soient-elles, si défectueuse qu’en soit l’application. Nous reconnaissons que si les réformes ne changent pas grand’chose à notre situation actuelle, elles nous aident du moins, dans une certaine mesure, à conquérir le bien-être intégral.
Mais ce que nous savons aussi, c’est que ce n’est pas en élisant des députés, même socialistes, que nous obtiendrons ces réformes. Nous savons – et nous prouverons – que quelle que soit la composition de la Chambre, les réformes utiles à la classe ouvrière s’arrachent par une action directe, énergique, continue, exercée toujours en dehors du Parlement.
Nous démontrerons que c’est seulement lorsque la classe ouvrière est assez forte, assez remuante et assez audacieuse pour imposer une réforme que le Parlement se décide à l’accorder.
Et nous démontrerons, en outre, que cette réforme est une duperie si les intéressés eux-mêmes ne veillent pas constamment à son application.
Les socialistes, encore confiants dans la vertu de l’action parlementaire, nous diront : « Quand nous aurons une majorité à la Chambre, nous ferons la Révolution ».
Et nous riposterons : Quand vous serez en majorité, vous ne saurez même plus ce qu’est le socialisme, tellement vous aurez fait de concessions. Vous aurez peur alors de la Révolution comme en ont peur aujourd’hui les partis bourgeois. Vous parlez de conquérir le pouvoir et c’est lui qui vous conquiert un peu plus chaque jour. La place des hommes de révolution n’est pas à la Chambre, mais dans le pays, pour fomenter et attiser la guerre des classes.
À tous, enfin, aux exploités de toute condition, nous crierons : Cessez de croire à ce remède qui prétend tout guérir et qui ne guérit rien. Votre sort dépend de vous-même et le salut n’est qu’en vous. Syndiquez-vous. Groupez-vous. Ralliez ceux qui mènent le juste combat contre toutes les servitudes et toutes les exploitations. Sachez vous servir des seules armes capables de vous donner la victoire, des seuls moyens qui peuvent vous conduire au but :
Faites vos affaires vous-mêmes !
Adresser les adhésions au Comité : les souscriptions, demandes d’affiches et brochures, au Secrétaire : Grandjouan, 34, rue Lhomond, Paris (Ve)
Lire : « Les Temps Nouveaux », « La Guerre sociale », « La Voix du peuple », « Le Libertaire », « La Vie ouvrière ».
[marque syndicale] Imprimerie coopérative Ouvrière, Villeneuve-Saint-Georges.
Vu, le Candidat pour la forme :
G. Davranche décrit deux formats (in : Guillaume Davranche, Trop jeunes pour mourir : ouvriers et révolutionnaires face à la guerre, 1909-1914, L’Insomniaque, Libertalia, 2014, p. 101). :
— 10 000 exemplaires [20.000] à 82 × 60 cm (format colombier)
— 2 000 exemplaires à 126 × 90 cm (format double colombier)Dans Le Libertaire 16e année, n° 23 (3 avril 1910), rubrique « Comité révolutionnaire antiparlementaire » :
« […] Nous rappelons aux groupes que notre première affiche : “Ne votons pas” [sic] est à leur disposition. Cette affiche, pour être affichée avant l’ouverture de la période électorale (3 avril), doit être timbrée à 0 fr. 18 cent. pour le colombier, à 0 fr. 24 cent. pour le double colombier. À partir du 3 avril, nos affiches pourront être placardées sans timbres. Il suffira d’apposer la signature du candidat au bas de l’affiche, à la place réservée à cet effet.
Notre mouvement prenant une importance considérable, le comité a décidé de porter à 20.000 exemplaires le tirage colombier de cette première affiche° […] »- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte (sur fond rouge) ]
- texte :
Élections législatives
Pourquoi voter ?
Vous allez voter, bons électeurs, le moment est venu d’exercer votre puissance : c’est-à-dire de charger un homme du soin de vos affaires, ce qui ne l’empêchera pas de faire les siennes, à vos dépens !
Vous allez voter pour celui qui vous fera les plus belles promesses, le plus beau boniment, pour le plus rouge ou le vrai tricolore.
Et après ? Qu’importe le résultat. Victorieux sur le terrain politique, vous serez quand même vaincus, écrasés dans le domaine économique. Demain, comme aujourd’hui, vous serez des miséreux, vous ne posséderez rien et votre dénûment vous asservira aux volontés des parasites et des exploiteurs ;
En votant vous sanctionnez les rouages qui vous meurtrissent. Quelle que soit sa couleur politique, votre élu représentera l’Autorité, il défendra les possédants contre les exploités. Socialiste et révolutionnaire avant le scrutin, il deviendra opportuniste et conservateur, lorsqu’il aura palpé les quinze mille – grâce à votre naïveté, électeurs !
Ne savez-vous pas, que « plus ça change, plus c’est la même chose » ? Avez-vous encore des illusions sur les mensonges des politiciens, ne savez-vous pas que leur charlatanisme ne changera jamais rien à votre existence douloureuse ?
Les Anarchistes n’apportent pas de Système panacée – Ils disent simplement que la vie pourrait être belle, sans exploiteurs, sans codes, sans prisons – et que pour arriver à cela, l’homme doit s’affranchir moralement de tous les préjugés afin de pouvoir se libérer ensuite de manière effective des institutions sociales oppressives.
Voter, c’est se résigner ! Voter, c’est accepter la Société capitaliste ! Voter, c’est perpétuer la misère, le vol, la souffrance ! Voter, c’est fournir le bâton pour être rossé ! Réfléchissez, ne votez plus, éduquez-vous, révoltez-vous !
Pourquoi voter ???
Vu le candidat :
Imprim. des Causeries Populaires, 27, rue du Chevalier-de-la-Barre, Paris
Demandez tous les jeudis l’anarchie, 0 fr. 10.
Affiche parue pour les élections législatives de 1910.
http://www.parlements.org/histoire_politique_en_images/affiche_1910_6_miniature.jpg
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[ texte ]
- texte :
[marque] Confédération Générale du Travail [marque]
Sept ans de réclusion à l’innocent Durand !
Telle est la peine fixée par le président de la République.
Pourquoi sept ans, puisqu’il est d’usage de commuer la peine de mort en celle des travaux forcés à perpétuité ou à temps ?
Une telle dérogation à cet usage n’est-elle pas la preuve évidente que l’innocence de Durand est déjà reconnue par M. Fallières ?
Cette innocence reconnue, pourquoi la décision présidentielle n’a-t-elle pas accordé la
libération immédiate ?
Que l’on ne nous parle pas d’impossibilité : le cas Dreyfus est le précédent duquel nous sommes en droit de nous réclamer.
On s’en souvient : li millionnaire Dreyfus, au lendemain de la seconde sentence le condamnant encore, fut cependant mis en complète liberté !
Ce qui fut fait pour l’officier Dreyfus devait lêtre pour l’ouvrier Durand !
Pourquoi n’en fût-il pas ainsi ? S’est-on imaginé qu’une telle mesure, qui constitue un scandaleux compromis, désarmerait notre colère et mettrait fin à notre campagne ?
Notre conception de la Justice est tout autre : Durand, étranger au meurtre de Dongé, devait être rendu à la liberté. C’est pourquoi notre campagne doit se poursuivre !
Travailleurs !
C’est votre indignation que nous exprimons ainsi. Il vous faut la traduire en intensifiant l’action.
Tous vous vous rendrez à l’appel de vos Syndicats !
Tous vous assisterez à nos meetings pour y justifier votre volonté de recourir à tous les moyens pour obtenir
la libération complète et définitive de notre camarade Durand !
Le Comité Confédéral
Placement gratuit au siège des syndicats adhérents.
[marque syndicale] Imprimerie […]
Affiche parue au lendemain de la grâce partielle de Jules Durand par le président de la Républqiue Armand Fallières (31 décembre 1910) :
http://www.julesdurand.fr/p%C3%A9riple-judiciaire/la-gr%C3%A2ce-de-durand/- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ; dessin (ouvrière vue sur 3 scènes idéalisées de vie : « À l’atelier » / « Le samedi après-midi » / « Le dimanche en famille ») par Perrette ]
- texte :
Confédération générale du travail
La Semaine anglaise
À l’atelier
Le samedi après-midi
Le dimanche en famille
[…]
Affiche d’une série de deux (illustrées par Poncet [1] et Perrette), tirés à 5.000 exemplaires, parallèlement à une brochure fédérale tirés à 30.000 exemplaires pour une campagne sur « La diminution des heures de travail, la conquête de la Semaine anglaise », citée dans Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1910-1912, présentés au XVIIIe congrès corporatif (XIIe de la CGT), tenu au Havre, du 16 au 21 septembre 1912, p. 22-29).
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[ texte ; dessin (ouvrier aux longues journées allant au café vs ouvrier aux journées plus courtes à la vie familaile) par Poncet ]
- texte :
Confédération générale du travail
Réduisons nos heures de travail
[…]
Affiche d’une série de deux (illustrées par Poncet et Perrettet [1] ), tirés à 5.000 exemplaires, parallèlement à une brochure fédérale tirés à 30.000 exemplaires pour une campagne sur « La diminution des heures de travail, la conquête de la Semaine anglaise », citée dans Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1910-1912, présentés au XVIIIe congrès corporatif (XIIe de la CGT), tenu au Havre, du 16 au 21 septembre 1912, p. 22-29).
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin (projections et scènes de jeu) par Henri Sastre ]
- texte :
Le Cinéma du Peuple
Société coopérative anonyme à personnel et capital variable :
Siège social 67 rue Pouchet, Paris — Tél. Marcadet 05.67Amuser Instruire émanciper
Notre but
La Société s’efforcera par ses films d’élever l’intellectualité du Peuple en lui présentant des vues contre la guerre, contre l’alccol et contre toutes les iniquités sociales.
La part sociale est de 25 fr. libérable en cinq mois.
Pour tous renseignements et envoi de mandats écrire à l’Administrateur Délégué
67 rue PouchetOn souscrit ici
Henri Sastre
Arch. BNF / Gallica. extrait de la Bataille Syndicaliste n° 953 du 04/12/1913, repris de :
https://revolutionnairesangevins.wordpress.com/documents-annexes/les-originaires-de-lanjou/extrait-bat-synd-953-04121913-le-cinema-du-peuple/Le dessin est-il repris en couverture de la brochure de 4 pages, imprimée pour le « Cinéma du Peuple » par « L’Émancipatrice : imprimerie communiste , 3, rue de Pondichéry, Paris (XVe) » ?
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- notes :
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[ placard ]
- texte :
Au bétail électoral
Sous l’impulsion de gens intéressés les comités politiques ouvrent l’ère attendue des querelles électorales.
Comme à l’habitude on va s’injurier, se calomnier, se battre. des coups vont s’échanger au bénéfice des troisièmes larrons toujours prêts à profiter de la bêtise de la foule.
Pourquoi marcheras-tu ?
Tu niche avec tes gosses, dans des logements insalubres, tu manges, quand tu peux, des aliments frelatés par la cupidité des trafiquants. Exposé aux ravages de l’anémie, de l’alcoolisme, de la tuberculose, tu t’épuises du matin au soir, pour un labeur presque toujours imbécile et inutile dont tu n’as même pas le profit ; tu recommences le lendemain et ainsi jusqu’à ce que tu crèves.
S’agit-il donc de changer tout cela ?
Va-t-on te donner le moyen de réaliser pour toi et tes camarades, l’existence épanouie ? Vas-tu pouvoir aller, venir, manger, boire, respirer sans contrainte, aimer dans la joie, te reposer, jouir de toutes les découvertes scientifiques et de leur application diminuant ton effort, augmentant ton bine-être ? Vas-tu vivre enfin sans dégout, ni souci, la vie large, la vie intense ?
Non ! disent les politiciens proposés à tes suffrages… Ce n’est pas là qu’un idéal lointain… Il faut patienter… Tu es le nombre, mais tu ne dois prendre conscience de ta force que pour l’abandonner une fois tous les quatre ans entre les mains de tes « sauveurs ».
Mais eux, que vont-ils faire à leur tout ?
Des lois ! — Qu’est-ce que la li ? — L’oppression du grand nombre par une coterie prétendant représenter la majorité.
De toute façon, l’erreur proclamée à la majorité ne devient pas le vrai, et seuls les inconscients s’inclinent devant le mensonge légal.
La vérité ne peut se déterminer par le vote.
Celui qui vote accepte d’être battu.
Alors pourquoi y a-t-il des lois ? — Parce qu’il y a la « propriété ».
Or, c’est du préjugé propriété que découlent toutes nos misères, toutes nos douleurs.
Ceux qui en souffrent ont donc intérêt à détruire la propriété, et partant la loi.
Le seul moyen logique de supprimer les lois, c’est de ne pas en faire.
Qui fait les lois ? — Les arrivistes parlementaires !
Qui nomme les parlementaires ? — L’électeur !
En deuxième analyse, ce n’est donc pas une poignée de gouvernants qui nous écrasent mais l’inconscience, la stupidité du troupeau des moutons de Panurge qui constitue le bétail électoral.
Nous travaillerons sans cesse en vue de la conquête du « bonheur immédiat » en restant partisans de la seule méthode scientifique et en proclamant avec nos camarades abstentionnistes :
l’électeur, voilà l’ennemi !
Et maintenant, à l’urne, bétail !
Texte paru dans L’Anarchie n° 466 (19 mars 1914).
Ce placard est déjà paru — au moins — en 1906 et en 1910.
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin bi-partie (ouvrier aux poches vides sous la forteresse de la Bastille ; ouvrier aux poches vides sous la colonne de la Bastille) ]
- texte :
Élections législatives du 10 mai 1914
Avant 1789 et depuis…
Avant 1789, on ne votait pas…
Le peuple, exploité et rançonné sans merci par les nobles et les prêtres était plongé, dans une profonde misère.
Dans un sursaut de révolte, les travailleurs des villes s’emparèrent de là Bastille, symbole de l’absolutisme royal, pendant que les paysans brûlaient les châteaux et pendaient les seigneurs.
Ayant proclamé la Liberté, nos pères s’empressèrent de confier à des représentants le soin de faire leur bonheur, et ceux-ci les trahirent pour faire leurs affaires a eux.
Depuis, on vote…
et nous sommes aussi exploités, aussi malheureux que les serfs avant la Révolution. L’oligarchie capitaliste a remplacé la féodalité aristocratique, et les travailleurs continuent à peiner pour engraisser des exploiteurs et des fainéants.
Ne nous donnons plus de maîtres, détruisons l’autorité et, au lieu de perdre notre temps a l’illusoire conquête des Pouvoirs publics, luttons sur le terrain économique, pour préparer la Révolution sociale et supprimer les tyrans et les maîtres.
Vu. le candidat pour la forme :
Le gérant : Normand. imprimerie Spéciale du Libertaire, 15, rue d’Orsel, Paris — [marque syndicale]
Cette affiche est parue au centre du Libertaire du 2 mai 1914 (20 année, n° 27). Un numéro précédent, celui du 25 avril, indiquait : « Avis important. Les camarades sont prévenus qu’ils peuvent mettre sur les pancartes de leurs candidats pour la forme, comme affiche, Le Libertaire, en la barrant diagonalement d’une raie de couleur tendre à l’eau, fuschine ou autre. »
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- notes :
- descriptif :
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testo
- texte :
Università Popolare del Biellese • Sezione di Vigliano
Domenica 25 Aprile 1915 alle ore 15,30 l’egregio sig. avv. Luigi Molinari, direttore della “Università Popolare” di Milano, terrà nel solone delle Scuole una conferenza dal titolo :
Francisco Ferrer e le idealità della Scuola Moderna
ingresso libero e gratuito
Tip. Cooperativa Biellese
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- notes :
- descriptif :
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text (Yiddish & Russian)
- texte :
[…]
еврейск московская групца анархистов (комуна) васмановск. ралона
устраибает б воскресенъе 13/26 май
в зале влагороднаго собрания (дом союз), болъшая дмитровка. 1
(......) из тэму анархизм и еврейство (на ...... .....)
лектор тов. бр. гордин.
качало б 2 часа
после лекцин дискусия
[…]
traduction :Annonce d’une conférence sur l’anarchisme et le yiddishkayt, Moscou, le dimanche 26 mai 1918 (calendrier grégorien ; le 13 mai en calendrier julien). (Musée de l’histoire juive en Russie)
Announcement for talk on Anarchism and Yiddishkayt, Moscow, Sunday May 26th 1918 (Gregorian calendar). (Museum of the Jewish History in Russia)
evrejsk moskovskaja grupca anarhistov (komuna) vasmanovsk. ralona
ustraibaet b voskresenʺe 13/26 maj
v zale vlagorodnago sobranija (dom sojuz), bolʺšaja dmitrovka. 1
(......) iz tèmu anarhizm i evrejstvo (na ...... .....)
lektor tov. br. gordin.
kačalo b 2 časa
posle lekcin diskusija
https://yivo-org.translate.goog/Anarchism?fbclid=IwAR3ODcyELahktjdQliR1VEq0SKHBPqc_wJZl8NjjZZVzvSABxbcYWv93reM&_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=op,sc
https://yivo.org/cimages/announcement_for_talk_on_anarchism_and_yiddishkayt_moscow_1918.jpg- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Élections législatives — 16 novembre 1019
Bureau de propagande antiparlementaire
Voter, c’est faire le jeu de la réaction
Le Parlement, c’est l’arme du Capitalisme. Députés et ministres sont partie intégrante de ce régime et rien autre chose.
Il n’y a pas deux façons d’être député ou ministre, il n’y en a qu’une toujours néfaste aux producteurs.
Quatre millions appartenant aux organisations affiliées à la CGT et au PSU souffrent de ce régime et sont adversaires du Capitalisme.
S’ils refusaient hautement de prendre part au Scrutin
s’ils pratiquaient une abstention ouvertement annoncée et expliqué pendant la période électorale, ils porteraient un coup mortel au régime qu’ils rêvent d’abattre.
Étroitement unis dans une réprobation aussi consciente, aussi catégorique, du système bourgeois, ces quatre millions d’hommes, après avoir touché une partie des forces dont le Gouvernement dispose, pourraient organiser dans le pays, soit par le système des Soviets, des Conseils d’ouvriers syndiqués, une formidable coalition contre laquelle rien ne saurait prévaloir, capable d’oser entreprendre de suite,
la Transformation sociale la plus profonde.
Que resterait-il alors du Spectre de la Réaction, que l’on agite devant nous pour nous pousser aux Urnes ?Électeur, réfléchis ! Examine notre idée et dis nous si un tel système pourrait se prêter aux actes d’un parlement dont voici le dernier bilan ; 300 Députés radicaux et radicaux-socialistes ; 100 Députés socialistes, que tu as cru des idéalistes, ont acclamé la guerre pour laquelle ils ont consenti tous les crédits, même lorsqu’elle se prolongera en Russie et jusqu’en Hongrie.
Collaborant sous le couvert de cette infâme duperie “L’Union Sacrée” ils ont, d’accord avec la réaction ! organisé une infernale boucherie, véritable faillite de la civilisation.
Profiteurs de la Mort, Assassins des Révolutions, Châtreurs delà Pensée. Dictateurs, Généraux du Chemin des Dames, Fusilleurs d’innocents, Juges à gages, Mercantis, Spéculateurs, Affameurs, Bureaucratie pillarde ont trouvé les députés à plat ventre devant eux. Quelques-uns socialistes ! sont devenus ministres et tous, pour justifier leur criminelle abdication, en passant l’éponge sur cette honte, ils sont allés jusqu’aux limites extrêmes de la servilité, de l’infamie, de la sauvagerie ! Oui ! de la sauvagerie, sans compter « leur amnistie », le traité de paix, entre cent, en est une preuve. C’est la porte ouverte à tous les brigandages et la bride sur le cou aux guerriers plus forts, plus, insolents que jamais et le militarisée maître, nous demandera, demain peut-être, nos enfants par dizaines de millions pour une nouvelle boucherie !
Électeur, Paysan, Ouvrier manuel ou intellectuel !
en votant c’est non seulement faire le jeu de la Réaction que seul un parlement peut sauver !
c’est aussi avec un bout de papier ! décréter la mort de tes enfants !Maintenant, vote encore, si tu l’oses !
Lisez et répandez Le Libertaire organe anarchiste, bihebdomadaire, paraissant les mercredi et samedi. — Bureaux : 69, boulevard de Belleville, Paris (XIe)
Vu : Les Candidats pour la forme.
[marque syndicale] Fédération du Livre - Marque syndicale - Paris e section
Imprimerie spéciale du Libertaire, 69, boulevard de Belleville, Paris
Le Gérant : JournéAffiche parue au verso du Le Libertaire du 9 novembre 1919 (nouvelle série, 1re année, n° 43A). Au recto, une brève signale :
Nos Munitions pour l’Action Antiparlementaire
AFFICHES. — 10.000 N° 42 A [i.e. 43 A ?] ont été tirés en supplément pour faire face aux demandes des camarades.
Nous tenons ces exemplaires à la disposition des militants au prix de 5 francs le cent.
BROCHURES. — La Grève des Électeurs. — L’Absurdité de la Politique. — Électeur, écoute ! — Pour ne pas voler. — Quatre séries de brochures tirées chacune a 20 000 sont désormais à la disposition des groupe » et militants au prix de 2 fr. 75 le cent, 2f fr. le mille.
PAPILLONS — i.200 000 papillons gommes vont pouvoir prendre leur vol.
Nous les laissons au prix de 0 fr 30 le cent, 2 fr 75 le mille.
TRACTS. — Il nous reste quelques milliers de tracts du LIBERTAIRE, plus que jamais d’actualité. 1 franc le cent, 9 francs le mille, franco- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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testo
fotografie (Sacco, Vanzetti, un attore)
- texte :
Columbus Theatre
170 Shrewsberry Street — Worcester, Mass.
Grande serata di varietà pro Sacco e Vanzetti
Giovedì, 20 Giugno 1921 - Ore 7,30 P.M.
La Compagnia Spartaco Darà
La Canaglia
Commoventissimo Bozzetto strappato dalla vita reale, di Mario Gino
S. Barabba interpretera “Il Pezzente” - Monologo di R. Cordiferro
Indi Concerto Canzonettistico con Francesco Habirbrak nella canzonette napoletana
et il macchiettista G. Tagliaferri - nel suo repertorio
[…]
https://picryl.com/media/columbus-theatre-grande-serata-di-varieta-pro-sacco-e-vanzetti-ce6af7
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- notes :
- descriptif :
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texte
- texte :
FÉDÉRATION DES JEUNESSES ANARCHISTES
Qu’est-ce que la Jeunesse Anarchiste I
La Jeunesse Anarchiste est un groupement de jeunes épris de liberté, qui par ses efforts coordonnés s’efforce de fournir aux individus ayant le souci de s’affranchir intégralement, la facilité d’examiner les problêmes sociaux sous toutes leurs formes.
DANS QUEL BUT ?
Dans le but de former des êtres conscients capables de se diriger seuls.
POUR QUELLE RAISON ?
Parce que nous plaçons nos espoirs dans l’éducation de chaque individu pour l’acheminement vers une Humanité meilleure.
Persuadés que l’esclavage politique, économique et moral repose principalement sur l’ignorance des foules, sans laquelle aucun Gouvernement, aucune exploitation ne saurait exister.
C’est pourquoi, camarades, nous vous convions à assister à toutes nos réunions dans lesquelles la libre discussion est élevée à la hauteur d’un principe.
Penseurs de toutes écoles, révoltés de toutes catégories, camarades de toutes professions, qui aspirez à un peu plus de justice et de mieux-être, ne comptez que sur vous-mêmes ; alors vous serez capables d’accomplir de profondes transformations sociales.
Annonce parue dans La Jeunesse anarchiste n° 1 (15 mars 1921).
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Élections législatives du 11 mai 1924 — Liste libertaire
Électeurs endurcis !
Plus de cinquante années de suffrage universel, pendant lesquelles le benêt populo a été constamment berné avec les mêmes boniments, ne vous ont pas encore démontré l’inanité, la nocivité même du bulletin de vote comme moyen de combat pour la défense de votre existence.
Nous le regrettons, nous vous plaignons fort, mais aussi nous ne désespérons pas d’être un jour entendus de vous.
En attendant, faites-nous le plaisir de nous lire jusqu’au bout ; ensuite vous retournerez à vos occupations. Mais si vous êtes des gens normaux, bien doués, nous vous mettons au défit de terminer la lecture de de cette affiche sans que votre cœur s’émeuve à la pensée des malheureux qui, cette année encore, ne sentiront qu’à travers les vitres opaques, les grillages ténus et les barreaux solides d’une prison, le renouveau qu’amène le printemps.
Ils en appellent à vous désespérément
Ils sont près de cent mille, dans les bagnes civils et militaires, qui ont mis en vous, peuple français, toute leur espérance. Ils n’ont plus cette confiance dans les parlements et ils ne comptent que sur vous et votre énergique action — ouvriers et hommes de cœur de tous les partis — pour les tirer de leur géhenne.
Qu’ont-ils fait ?
Beaucoup d’entre-eux n’ont pas fait cette guerre sans en trouver une nausée profonde et à la fin leur conscience l’a emporté sur tout : sur les préjugés patriotiques, sur les conseils intéressés des diplomates et des soudards, sur la crainte de l’avenir, et, bravement, ils ont déserté.
Beaucoup d’autres ont commis une de ces mille infractions que le code militaire napoléonien réprime si implacablement.
D’autres encore ont chapardé par ci par là de quoi ne pas mourir tout à fait de faim.
Tous ont très bien agi puisqu’ils n’ont fait aucun tort à leurs pareils en misère et en esclavage.
Nous, qui portons sur eux et leurs actes ce jugement approbatif, nous sommes des anarchistes. C’est dire que nous sommes disposés par nos conceptions à approuver tout ce qui sape cette société faite d’arbitraire sans nom.
Vous, qui êtes encore des électeurs, vous admettez la soumission aux lois et vous ne comprenez pas toujours, et approuvez encore moins, ceux qui se rebellent contre elles. Mais si vous êtes francs et honnêtes — et vous l’êtes — vous ne pouvez consentir à ce que ces « fautifs » demeurent en prison alors que les grands voleurs des régions dévastées et les généraux assassins sont couverts d’honneurs.
Ceux-là ont réhabilité l’humanité
Parmi les cent mille emprisonnés privés, depuis des années, des tendresses d’une maman, des caresses d’une compagne, des baisers si doux des tout petits, ils se trouvent des individus d’élite qui méritent, outre votre fraternelle pitié, tout votre admiration.
Émile Cottin, Gaston Rolland, Jeanne Morand sont de ceux-là.
L’opinion publique s’est déjà prononcée en leur faveur sans que leurs bourreaux lâchent prise. Il faut que la pression populaire se renouvelle et vainque cette fois.
Émile Cottin voulut venger les morts de la guerre et blessa légèrement le sinistre et jusqu’auboutiste effréné Clemenceau.
Voici ce qu’il écrit à son frère : « Après cinq années d’emprisonnement, je me trouve dans le même état d’esprit qu’aux premiers jours de mon incarcération. Je ne regrette point ma jeunesse perdue et je donnerais de grand cœur ce qui me reste de vie pour que les hommes n’aient plus de raisons de s’entretuer jamais. »Gaston Rolland s’est refusé à porter les armes ; il a préféré obéir à sa conscience plutôt qu’à la soldatesque avide de carnage.
Entendez-le déclarer au Conseil de guerre : « Je ne me repends de rien. Ce n’est pas par couardise, ni par intérêt personnel que je suis insoumis. Si je l’avais voulu, ma connaissance de l’acier m’aurait ouvert les portes d’une usine. Mais je me refuse à fabriquer des instruments d’assassinat aussi énergiquement qu’à assassiner moi-même. Je suis insoumis par principe. »Jeanne Morand fit du pacifisme durant la guerre et vit la patte de la « Justice » s’abattre sur ses faibles épaules. Récemment il lui fut refusé de se rendre au chevet de sa mère mourante.
Et voici la lettre qu’elle adressait alors au gardes des Sceaux : « Voilà près d’un mois que je fais vainement appel à votre esprit de justice et à vos sentiments d’humanité — que je vous implore pour ma mère, non pas pour moi — c’est à croire que votre cœur est de pierre et que la Justice à laquelle vous présidez est tout simplement l’Injustice. »Vous ne voterez pour nous, ni pour personne
Passants, qui nous lisez, nous ne venons pas quémander vos suffrages. Nous serions heureux si nous avions réussi à attirer votre attention attendrie sur le sort des embastillés qui ne sont pas plus coupables que nous et vous, beaucoup moins que ceux qui nous gouvernent, et qui ont bien droit aussi, n’est-ce-pas, au peu de libertés qui nous sont accordées.
Ne pensez pas les libérer en votant blanc, tricolore ou rouge.
Pour les libérer il faut être prêts à vous libérer vous-mêmes et ce n’est pas votre cas puisque vous vous apprêtez à aller voter, à vous donner des maîtres, des lois et des prisons.
Hélas ! par votre faute, les cent mille emprisonnés risquent fort de voir durer leur supplice.
Mais il se peut que quelques-uns d’entre-vous aient parcouru cet appel avec fruit ; alors soyez des nôtres, apprenez à mieux nous connaître, approfondissez nos doctrines et joignez-vous à nous dans nos manifestations pour toute l’amnistie.
Commencez par lire chaque jour le Quotidien anarchiste Le Libertaire
ce sera déjà entre vous et nous le commencement du lien de solidarité qui deviendra de plus en plus indestructible.
Vive l’amnistie et l’anarchie !
Vu, le candidat
[marque syndicale] [Imp. "La Fraternelle", 55, rue de Pixéricourt, Paris ?]
Affiche est tirée du livre de Violette et Juanito Marcos : Itinéraire d’un anarchiste : Alphonse Tricheux, 1880-1957, éditions Loubatières, Toulouse, mars 2011.
Il s’agit peut-être de l’affiche annoncée dans Le Libertaire du 17 avril 1924 (30e année, série 3, n° 122) :
Notre campagne antiparlementaire
Une affiche est prête
Notre première affiche, celle ayant trait à la question de l’Amnistie, est éditée.
Vous la trouverez, camarades de la région parisienne, dans nos bureaux, 9, rue Louis-Blanc. tous les jours, de 9 heures à midi et de 11 heures à 19 heures.
Les amis de province la recevront, en autant d’exemplaires qu’ils désireront, en s’adressant à Rouaux, au Libertaire, 9, rue Louis-Blanc.
D’ailleurs vous êtes, les uns et les autres, priés de vous entendre avec ce camarade pour tout ce qui concerne la campagne antiélectorale et les renseignements dont vous pourriez avoir besoin.
Envoyez les fonds toujours à notre administrateur en utilisant le chèque-postal Lentente 656-02.- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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Dans les tranchées de la lutte de classe
Sauvons Sacco et Vanzetti !
Le “Non” du jure THAYER, par lequel se résume sa décision et qui refuse un nouveau procès à Nicolas SACCO et Barloloméo VANZETTl est une gifle sur la figure de tous ceux qui défendent l’innocence de deux prisonniers.
En voyant s’apaiser l’agitation en faveur de SACCO et de VANZETTI, THAYER espérait l’abandon et le silence qui auraient assuré l’impunité morale à celui qui a violé la loi écrite en même temps que le sentiment supérieur de la justice innée dans l’âme du peuple.
Tandis que l’on faisait autour de SACCO et de VANZETTI la conspiration du silence, le juge se préparait à donner le dernier coup aux victimes de son arbitraire. Thayer a refusé la révision.
Une telle décision qui, en d’autres temps, aurait violemment ému l’opinion publique internationale, a passé, parmi la colère impuissante de quelques-uns et l’apathie du plus grand nombre, comme un fait divers banal, quelques protestations isolées, quelques meetings, occasionnels et rien de plus.
C’est une honte !
L’ennemi peut en tirer cette conclusion que l’affaire SACCO et VANZETTI n’est plus faite pour passionner l’opinion publique. Si cela est vrai pour tous ceux qui ne se donnèrent à l’affaire que pour en tirer des avantages moraux et de la notoriété à bon marché, pour le politicien, pour le “philanthrope”, pour le patriote qui mesurent à l’opportunité et à la convenance l’aide qu’ils apportent à une cause, cela ne peut pas, ne doit pas valoir pour ceux qui ont en commun avec les prisonniers qu’ils défendent l’idéal d’émancipation humaine, les joies et les douleurs des luttes du travail contre toute force d’esclavage.
C’est eux travail purs, aux révolutionnaires, aux anarchistes que cet appel s’adresse.
À ceux-là nous avons le droit de demander qu’ils fassent tout leur devoir pour les deux condamnés, otages de la guerre de classe dans les mains de l’ennemi.
Que doivent-ils-iis faire encore ? Les défendre jusqu’au bout !...
Dans les tribunaux et sur les places publiques.
Porter l’appel, contre la décision du juge, à la Cour suprême d’État !
Agiter partout où sont des travailleurs la cause de SACCO et de VANZETTI.
Donner aux prisonniers la plus grande assistance légale et la plus étroite assistance économique et morale.
Révéler le guet-apens judiciaire par la parole et par la presse.
Que l’on fasse partout des meetings.
Que l’on recueille des fonds.
Et que l’agitation s’élargisse et s’intensifie le plus possible, qu’elle se maintienne vivace.
La situation ne fit jamais aussi claire qu’aujourd’hui.
SACCO et VANZETTI ne comptent que sur la masse prolétarienne.
C’est mieux ainsi. Il ne pouvait humainement en être autrement. Ayant perdu l’espérance d’un facile triomphe les accapareurs de bienfaisance, les pécheurs en eau trouble de la conciliation sociale se refroidissent.
SACCO et VANZETTI sont clés nôtres.
Nous devons les défendre, avec toutes les énergies, par toutes les audaces, sans mesurer la solidarité économique et morale dont ils ont bessoin.
Il n’est pas honnête de mesurer l’effort à fournir aux probabilités du succès. il pourrait ne rester qu’une probabilité sur cent, il faudrait se battre pour celle-là, afin d’avoir pour soi la conscience d’avoir fait son propre devoir.
Ou l’on écrit à la cause pour laquelle on lutte ou l’on n’y croît pas. Le cas SACCO et VANZETTI est une cause poétique ; c’est une balade politique. Nous devons tous faire des efforts pour la vaincre, même si les probabilités du succès s’évanouissant. Justement à cause de cela.
Parions clairement ; nous ne voulons tromper personne ; du train dont vont les choses, il y a bien peu à espérer de la Cour suprême. Nous pouvons presque prédire que celle-ci validera la décision du juge.
Est-ce pour cela que nous devrions atténuer notre œuvre et réduire la défense à une formalité judiciaire ?
Non, mes amis. Nous avons foi dans les masses ouvrières, toujours généreuses pour une bonne cause et dans l’imprévu qui a si souvent beau jeu dans les événements humains.
Nous avons dépensé des sommes énormes, mais il est nécessaire que nous en dépensions encore d’autres. Qui voudra mettre un prix à la vie de deux hommes, de deux militants de la cause prolétarienne ?
Le cas SACCO et VANZETTI doit revivre dans la conscience publique avec la passion de jadis.
Quelle que soit l’issue de ce drame judiciaire, il faut que les prisonniers entendent dans leur solitude la voix fraternelle des travailleurs, pour qu’ils ne se sentent pas abandonnés de ceux qu’ils ont tant aimés et pour lesquels ils souffrent depuis plus de quatre dans une épouvantable agonie.
Tous à l’action pour les libérer !
Ouvriers manuels et intellectuels ; Hommes de conscience et d’idéal ; Joignez-vous tous à nous dans la campagne pour libérer les deux innocents et ne manquez pas d’assister à toutes les manifestations qu’organiseront en leur faveur le COMITÉ 8ACCO-VANZETTI, l’UNION ANARCHISTE et le COMITÉ DE DÉFENSE SOCIALE.
SACCO et VANZETTI espèrent en vous !
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Page intérieure dans Le Libertaire : quotidien anarchiste du 4 janvier 1925 (31e année, n° 382, 3e série).
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1º de Mayo
gran mitin de protesta en el Parque Patricios
(Rioja y Caseros)
a las 15 horasSe recuerda, en esta fecha, el [comier…] […] America de una formidable lucha por la conquista de la jornada de […] bien pronto a todo el mundo, y se recuerda también a los mártires […] […garon] con su vida en la horca su contribución a esa lucha. El proletario […] […]nocutraba todavía con fuerzas para impedir el crimen, y su dolor y […] afirmación revolucionaria, que se traduce, todos les 1o. de Mayo, […] […]uchos crímenes judiciales semejantes se han cometido desde entonces, y […] […]ró impedirlos a veces, como impidió hasta ahora la electrocución de Sacco [y Vanzetti]. El más alto homenaje a los ahorcados de Chicago […] que su martirio se repita.
la salvación de Sacco y Vanzetti, de Ascaso, Durruti y Jover y de Mañasco, levantemos, pues, la protesta obrera, este 1o. de Mayo !
Oradores
En castellano :
R. Gonzalez Pacheco, E., Roque, M. Ramos, Daniel Dominguez y J. Garcia GimenezEn italiano :
Aldo AguzziEn aleman :
B. MozartEn ruso :
Anatol GorelikSindicatos organizadores : […]
https://picryl.com/media/1degree-de-mayo-gran-mitin-de-protesta-en-el-parque-patricios-2d51ed
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Secours Rouge International
Fédération du CentreUn crime !
Tous les travailleurs ayant une conscience doivent protester énergiquement avec nous contre le crime de la justice bourgeoise américaine.
Depuis 1921, deux travailleurs souffrent et attendent le jour fatal d’être exécutés.
Condamnés à mort
Accusés d’un crime dont ils sont innocents.
De nombreuses preuves de leur innocence existent.
Mais sans entendre les témoins à décharge, la justice américaine veut les faire exécuter.
Pourquoi ?
Sacco et Vanzetti sont surtout coupables d’avoir défendu les travailleurs.
Voilà la raison pour laquelle on veut les faire disparaitre.
La classe ouvrière ne permettra pas ce crime odieux.
Ce scandale doit cesser.
Exigeons la liberation de ces deux travailleurs.
Travailleurs, assistez en masse au
Grand meeting de protestation
qui aura lieu le 17 juillet, à 3 heures de l’après-midi
chez Walter van Eeckhout
Place Cour-d’Haine, 14, JolimontOrateurs
Plisnier, président du SRI — Lejour, de la Fédération indépendante des étudiants socialistes — Guyomard, secrétaire-général du SRILes Arts graphiques, 201, chaussée de Haecht, Schaerbeek. Gérand : J. De Wil.
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Telegram ! Telegram !
Offentligt protestmöte !
Söndagen den 11 mars kl. 11,30 f. m. talar
fru Elise Jensen (0ttar)
i Folketshusföreningens lokal, Erik Segersällsvägen 1Över ämnet :
Till kamp mot könslagarna !
Fritt inträde
[impr. …] Stockholm 1928Aspuddens Ungsocialistiska Klubb.
https://www.sac.se/en/Om-SAC/Historik/Biografier/Ottesen-Jensen,-Elise-1886-1973
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Bund herrschaftsloser Sozialisten (Anarchisten)
Gruppe W.-NeustadtDie Katastrophenpolitik der Regierung gegen das Proletariat
Die Rettungsmittel des wahren Genossenschaftsgeistes im Sinne des planmässigen bar geldlosen Geldkreislautes des herrschaftslosen Sozialismus.
Ueber dieses Thema spricht is einer
öffentlichen Versammlung
am Samstag den 27. Juni 1931 um 19 Uhr in Drehers Bierhale. Kollonitschgasse 1
Schriftsteller
Pierre Ramus
Jedermann herslich willkommen !
Freie Diskussion !
Arbeiter und Arbeiterrinnen ! Rettet den Kapitalismus. Werdet glücklich in Kapitalismus ?
Das ist de Devise der wirdelosen Sozialdemokratie, indem sie für das […][…]
[…]
http://www.ramus.at/home/pierre-ramus-ein-europaeischer-libertaerer-von-welt/
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- notes :
[Les Temps nouveaux, ex journal La Révolte]
[Les Temps nouveaux, ex journal La Révolte] / Leomin. — Paris : les Temps Nouveaux, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × 46 cm.
sources :
[À la population]
[À la population]. — Saint-Raphaël (Var) : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Élections législatives de mai 1906]
[Élections législatives de mai 1906]. — Alger = الجزائر (Al-Jazā’ir) Alger : la Révolte (Alger), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Le Crime]
[Le Crime]. — Alger = الجزائر (Al-Jazā’ir) Alger : la Révolte (Alger), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Gouvernement d’assassins !]
[Gouvernement d’assassins !]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1907 |
[Réponse aux massacres]
[Réponse aux massacres]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Abbasso il parlamentarismo]
[Abbasso il parlamentarismo]. — Milano Milan : [s.n.], (Tip. E. Zerboni, via Fiamma (Milano)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 78 × 52 cm.
sources :
[Contre Biribi]
[Contre Biribi] / Jules Grandjouan. — Paris : les Temps Nouveaux, . — 1 affiche (lithogr. ), coul. (deux : noir , jaune , papier blanc ) ; x × y cm.
sources :
[Dans les chemins de fer]
[Dans les chemins de fer] / Jules Grandjouan. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (lithogr. ), coul. (quatre ou plus ) ; x × y cm.
sources :
![]() 1910 |
![]() 1910 |
[Le Libertaire au Populo : élections municipales 1912]
[Le Libertaire au Populo : élections municipales 1912]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [76 ?] × [55 ?] cm.
sources :
[Leurs retraites et celles qu’ils nous offrent]
[Leurs retraites et celles qu’ils nous offrent] / Jules Grandjouan. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.
sources :
![]() 1910 |
[Ne votons plus : élections législatives de 1910]
[Ne votons plus : élections législatives de 1910]. — Paris : Comité révolutionnaire antiparlementaire (CRA_), (Imprimerie coopérative ouvrière (Villeneuve-Saint-Georges)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : bleu ) ; 90 × 50 cm.
sources :
[Pourquoi voter ? : élections législatives]
[Pourquoi voter ? : élections législatives]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 62 × 43 cm.
sources :
[Sept ans de réclusion à l’innocent Durand !]
[Sept ans de réclusion à l’innocent Durand !]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[La Semaine anglaise]
[La Semaine anglaise] / Perrette. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :Notes
[1] Voir : « Réduisons nos heures de travail » pour l’autre affiche.
[Réduisons nos heures de travail]
[Réduisons nos heures de travail] / Paul Poncet. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :Notes
[1] Voir : « La Semaine anglaise » pour l’autre affiche.
[Le Cinéma du Peuple]
[Le Cinéma du Peuple] / Henri Sastre. — Paris : le Cinéma du Peuple, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Au bétail électoral]
[Au bétail électoral]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
![]() 1906 |
![]() 1906 |
[Avant 1789 et depuis… : élections législatives du 10 mai 1914]
[Avant 1789 et depuis… : élections législatives du 10 mai 1914]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 91 × 61 cm.
sources :
![]() 1910 |
[Francisco Ferrer e le idealità della Scuola Moderna]
[Francisco Ferrer e le idealità della Scuola Moderna]. — Biella : Università popolare dl biellese (Vigliano). Sezione, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 30 × 83 cm.
sources :
[Annoucement for talk on anarchisme and yiddishkayt, Moscow 1918]
[Annoucement for talk on anarchisme and yiddishkayt, Moscow 1918]. — Moskva (Москва) Moscou : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Voter, c’est faire le jeu de la réaction]
[Voter, c’est faire le jeu de la réaction]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [50 ?] × [33 ?] cm.
sources :
[Grande serata di varietà pro Sacco e Vanzetti]
[Grande serata di varietà pro Sacco e Vanzetti]. — Worcester (Mass.) : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; x × y cm.
sources :
[Qu’est-ce que la Jeunesse anarchiste ?]
[Qu’est-ce que la Jeunesse anarchiste ?]. — Paris : FJA_ (Fédération des jeunesses anarchistes), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Électeurs endurcis !]
[Électeurs endurcis !]. — [S.l.] : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Fraternelle (Paris), La). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1924 |
[Sauvons Sacco et Vanzetti !]
[Sauvons Sacco et Vanzetti !]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....) : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[1º de Mayo, gran mitin de protesta en el Parque Patricios]
[1º de Mayo, gran mitin de protesta en el Parque Patricios]. — Buenos Aires : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Un crime !]
[Un crime !]. — La Louvière : [s.n.], [ & ante] (Arts graphiques (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; x × y cm.
sources :
[Offentligt protestmöte !]
[Offentligt protestmöte !]. — Stockholm : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Die Katastrophenpolitik der Regierung gegen das Proletariat]
[Die Katastrophenpolitik der Regierung gegen das Proletariat]. — Wiener Neustadt : BHS_ (Bund herrschaftsloser Sozialisten : 1920-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[No cabe el pesimismo]
[No cabe el pesimismo] / Aleix Hinsberger "Alexis". — Barcelona Barcelone : CNT_ (España) : FAI_ (Federación anarquista ibérica : 1927-….), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois ) ; 100 × 70 cm.