nécrologie

 

 

Affichage par année

19 affiches :

 

    [Germinal]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Germinal]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; [54 ?] × [40 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : chanson  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Angiolillo Lombardi, Michele (1871-1897)  ; Barrier, Léon
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  : nécrologie
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Germinal

    Germinal

    Dans le champ noir des affamés,
    Comme une plaie héréditaire,
    Les grains que vous avez semés,
    O Bourgeois ! vont sortir de terre.
    La haine, cette fleur du mal,
    Germe vivace en nos entrailles.
    Il en jaillira ce qu’il pourra.
    Hardi les gars !
    C’est Germinal
    Qui fera pousser les semailles !
     
    Tout ce qui vient des malheureux,
    Leur amour même, vous tourmente ;
    Le coït de ces ventres creux
    Vous écœure et vous épouvante.
    Que chaque accouplement brutal
    Fasse un soldat pour nos batailles.
    Plus il en naîtra, mieux ça vaudra.
    Hardi les gars !
    C’est Germinal
    Qui fera pousser les semailles !
     
    Quand les pauvresses réprouvés,
    Martyrs en butte à la détresse,
    Se seront enfin soulevés, Réclamant leur part de richesse ;
    Au tronc du vieux monde inégal
    On fera de larges entrailles
    Il en jaillira ce qu’il pourra.
    Hardi les gars !
    C’est Germinal
    Qui fera pousser les semailles !
     
    Les forgerons et les mineurs,
    Va-nu-pieds sortant de leurs bouges,
    Seront de rudes moissonneurs
    Lorsque viendront les moissons rouges.
    Guerre aux repus du Capital !
    Il faut égaliser les tailles ;
    Il en coulera ce qu’il pourra.
    Hardi les gars !
    C’est Germinal
    Qui fera pousser les semailles !
     
    Quand les meurt de faim rassemblés
    Se dresseront pour la Révolte,
    Serrés, nombreux comme les blés,
    Les fusils feront la récolte.
    Pour changer l’ordre Social
    Il faut de vastes funérailles.
    Plus on en tuera, mieux ça vaudra.
    Hardi les gars !
    C’est Germinal
    Qui fera pousser les semailles !

    [gravure portrait :] Michel Angiolillo


    Ils ont été bien interdits ceux à qui Angiolillo, sur le point de payer de sa vie l’acte de justice accompli sur la personne du monstre Canovas, demanda la permission de prononcer un mot, un seul.

    Et leur stupéfaction s’est accrue, quand, d’une voix vibrante, forte, claironnant, le supplicié proféra ;

    « Germinal ! »

    Ce mot, les bourreaux ne l’ont point compris. Ils ne le pouvaient comprendre. Mais ce n’est pas pour eux qu’Angiolillo poussa son cri suprême, c’est pour tous ceux qui, disséminés à travers la planète, ont voué à notre Société de sang et de boue une haine inextinguible.

    Le condamné savait que, passant au-dessus des murs de la prison, franchissant la haie barbare des policiers et des soldats, son Germinal irait, solennel et formidable, frapper l’oreille des hommes de pensée haute et de conviction ardente qui composent la génération nouvelle, présageant magnifiquement les révoltes implacables.

    Il savait que ce Germinal les anarchistes le répéteraient, l’expliqueraient, le commenteraient, appelant les foules à recueillir tout ce qui s’en dégage de colère et d’espérance.

    Germinal ! cela voulait dire : « Débarrassez-vous de ma personne. Je vous défie de supprimer l’idée que j’affirme avant de disparaître. Assassinez-moi, vous êtes les plus torts. Elle, vous ne la tuerez jamais !

    « Germinal ! Le grain monte. Dans le champ des intelligences, le sol crève sous l’effort irrésistible de la semence en fermentation. Les terres se couvrent d’épis. Ils sont durs, lourds, superbes.

    « Germinal ! C’est le renouveau perpétuel. C’est la vie sortant de la mort. C’est l’éternel et ininterrompu pêle-mêle des naissances et des disparitions ! C’est la transformation fatale et séculaire ! C’est l’imprimable enchaînement des assauts et des résistances. C’est l’enfantement confus, mystérieux, mais irréfragable des effets et des causes !

    « Germinal ! C’est le printemps sans commencement et sans fin : c’est la Nature en constante élaboration ; c’est l’univers en travail depuis les hivers les plus inconnus jusques aux demain les plus insoupçonnés.

    « Germinal ! C’est l’histoire s’écrivant sous la dictée des événements que nulle force humaine ne saurait enchaîner, que nulle puissance n’est de taille a dominer !

    « Germinal ! C’est, au travers des larmes amères, la douceur des sourires ; c’est, au sein des ténèbres qui enveloppent l’humanité ignorante, la lueur qui perce l’obscurité et oriente les foules vers les horizons de clarté. C’est, malgré le cliquetis des armes, le grondement des canons, le crépitement de la mitraille et les vociférations des soldats, c’est le calme bienfaisant des apaisements définitifs et des réconciliations sans retour.

    « Germinal ! Les cerveaux vont être conquis ; les cœurs sont sur le point d’être gagnés ; les volontés s’arment de résolution ; les bras s’apprêtent. Dans les palais des tyrans, dans les temples des imposteurs, dans les demeures des riches, dans les tribunaux, les prisons, les casernes, les couvents, partout où se concerte et s’accomplit le crime, partout où gémissent les tourmentés, d’un bout de la terre à l’autre, s’annonce la prochaine tourmente, pleine de terreurs pour les uns, emplie d’espoirs pour les autres !

    « Germinal ! Ils sont venus les temps — ah ! pourquoi ont-ils tant tardé ? — des responsabilités et des représailles ! Les temps où les écrasés et les vaincus demanderont des comptes aux triomphateurs et aux bourreaux ! les temps où les esclaves se rueront sur les maîtres ! les temps des haines vengeresses et des exécutions salvatrices !

    Germinal ! Germinal !! Germinal !!!

    Telle est la signification de ce seul mot Germinal sur ces lèvres qui allaient pour toujours devenir muettes.

    Germinal ! C’est le nunc dimittis de cette bouche qui, avant d’être glacée par la mort, évoque si puissamment la vie universelle, annonce le crépuscule d un passé de misère, d’horreur et de violence et l’aurore d’un présent de douceur, de beauté et d’abondance.

    Germinal ! Ce sera le cri de ralliement pour la levée de boucliers des exploités contre les exploiteurs, des opprimés contre les tyrans, des maigres contre les gras, des déshérités contre les privilégiés !

    Ce sera la diane des grands jours de bataille ! C’est bref, c’est farouche, c’est entraînant !

    Germinal ! Germinal !! Germinal !!!

    Le Libertaire.

    Ce placard ne peut être affiché que revêtu d’un timbre de 12 centimes.

    Imp. Léon Barrier, 120, rue Lafayette, Paris


    sources :

    Dernière page de : Le Libertaire n° 95 (du 5 au 12 septembre 1897).



    [Contre Biribi]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contre Biribi] / Jules Grandjouan. — Paris : les Temps Nouveaux, . — 1 affiche (lithogr. ), coul. (deux  : noir , jaune , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Aernoult, Albert Louis (1886-1909)  ; Rousset, Émile (1883-1961)
    • Presse citée  : Temps nouveaux (1895-1914), les
    • Vie des mouvements  : nécrologie
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (« Pour le retour du corps d’Aernoult » : 4 compagnons d’Aernoult devant son corps et une statue de la République Française assise sur un trône avec « Hommage à Rousset pour son courage ») par Grandjouan ]

    texte :

    Contre Bibibi

    Celle qui envoie crever en Afrique, ses fils les plus pauvres et les plus déshérités n’est pas une mère. C’est une marâtre.

    À bas Biribi

    Hommage à Rousset pour son courage

    Pour le retour du corps d’Aernoult.

    Grandjouan


    sources :

    Affiche annoncée dans Le Libertaire du 14 aout 1910 (16e année, n° 42).

    Cette affiche est aussi parue en carte postale, Voir : : https://cartoliste.ficedl.info/article3144.html

    Pour Les Temps nouveaux, « Contre Biribi » a été illustré par Delannoy, Grandjouan, Luce, Maurin, Raïeter, Rodo, Signac et Steinlein sous forme de lithographie de propagande.



    image indisponible

    [Au peuple de Paris ! : manifeste-appel aux funérailles d’Aernoult]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Au peuple de Paris ! : manifeste-appel aux funérailles d’Aernoult]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; procès  ; torture
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Aernoult, Albert Louis (1886-1909)  ; Rousset, Émile (1883-1961)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; nécrologie
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Les funerailles d’Aernoult

    Le Comité de Défense sociale a fait apposer sur les murs de Paris l’affiche suivante :


    Au peuple de Paris !

    Le 2 juillet 1909, un crime effroyable se passait à Djenan-ed-Dar (Algérie).

    Un homme, un disciplinaire, était affreusement torturé par les chaouchs de ce détachement.

    Pendant des heures, il lui fallut exécuter, par une chaleur épouvantable, une marche au pas gymnastique, sac au dos.

    Harassé, ne pouvant plus marcher, les tortionnaires l’attachèrent aux fers, lui remplirent la bouche de sable, puis non contents de ces exploits, le frappèrent avec rage dans sa cellule.

    Le soir, le pauvre enfant rendait le dernier soupir, en appelant sa mère…

    Cet homme, ce soldat envoyé aux compagnies de discipline pour faits de grève, c’était :

    Aernoult

    ***

    Lorsque ces événements furent connus en France, grée au dévouement et à la dénonciation formelle du courageux Rousset, démasquant les assassins, il n’y eut qu’un cri dans le monde ouvrier et parmi la presse — qui s’indigna à cette époque — du crime de Djenan-ed-Dar.

    Ici, un père et une mère pleuraient l’enfant qu’ils avaient vu grandir et partir à 20 ans, plein de force et de santé.

    ***

    Des hommes appartenant à toutes les classes de la société entreprirent la campagne pour dénoncer les coupables et faire revenir en France la dépouille de celui qui, dans le Sud-Algérien, reposait loin des siens.

    La campagne fut longue. Pendant deux années, avec une persévérance inlassable, sans se laisser rebuter par les refus réguliers que leur opposaient les gouvernants, ces hommes continuèrent la lutte.

    Ils viennent enfin de triompher. Le corps du malheureux disciplinaire Aernoult nous est enfin rendu.

    Dans quelques jours nous pourrons nous grouper derrière son cercueil et conduire à sa dernière demeure la victime des tortionnaires, des hideux chaouchs de Biribi.

    Les obsèques d’Aernoult auront lieu le dimanche 11 février.

    ***

    Le Comité de Défense sociale, qui a rempli une partie de sa tâche, ne s’arrêtera pas là. Il lui reste une autre besogne à accomplir : celle d’empêcher de faire un second cadavre d‘Émile Rousset, que le conseil de guerre d’Alger a osé condamner à 20 ans de travaux forcés pour un meurtre dont il est innocent.

    Le Comité de Défense sociale fait appel au Paris ouvrier, au Paris qui pense et qui vibre pour tout ce qui touche ses enfants, au Paris qui ne permettra pas qu’une iniquité s’accomplisse sans que s’élève sa grande voix populaire et qui voudra, par sa présence aux Funérailles d’Aernoult, rappeler qu’il est de tout cœur avec celui qui, le premier, dénonça. le crime : avec Rousset, qui devrait être au premier rang derrière le corps de son camarade.

    Il faut que dette manifestation populaire soit grandiose !

    Il faut que le peuple travailleur, qui fournit chaque année l’impôt militaire, et dont les fils — pour des peccadilles — sont expédiés aux compagnies de discipline, vienne affirmer sa résolution de ne plus servir de jouet aux gradés alcooliques et que les Biribi ont assez vécu.

    Par sa présence en masse aux funérailles de la victime, la classe ouvrière prouvera que l’époque des bagnes militaires est terminée et que les conseils de guerre — qui condamnent par ordre — ont fait leur temps.

    Peuple de Paris !

    Le Comité de Défense sociale compte sur toi !

    Ta présence derrière le corps d’Aernoult lui donnera la force nécessaire pour poursuivre la lutte et faire rendre la liberté au héros de Djenan-ed-Dar :

    à Émile Rousset

    Le Comité de Défense sociale.


    sources :

    Le Comité de défense sociale annonce dans Le Libertaire du 3 février 1912 (18e année, n° 15) : « Le comité a décidé de faire poser sur les murs de Paris un manifeste demandant à la population ouvrière d’assister en masse aux funérailles du jeune Aernoult, assassiné par les chaouchs en Algérie. Les obsèques auront lieu à Paris, le dimanche 11 février […] »

    Le texte de l’affiche parait dans Le Libertaire du 10 février 1912 (18e année, n° 16).








    [Lutti nostri Giovanni Zava]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Lutti nostri Giovanni Zava]. — Carrara Carrare : Gruppo Bruno Filippi, [ca ] (Tipolitografica, stampa la Coop (Carrara)). — 1 affiche (impr. photoméc. ), coul. (une  : noir , papier brun ) ; 84 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Filippi, Bruno (1900-1919)  ; Zava, Giovanni (....-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : nécrologie
    notes :
    descriptif :


    Testo

    texte :

    Lutti nostri

    Nel dare la ferale notizia della scomparsa dell’amato e stimato compagno di fede e di lotte

    Giovanni Zava

    di anni 81 avvenuta il 14 c.m.

    Gli anarchici del Gruppo Bruno Filippi si associano al dolore dei suoi famigliari e di tutti coloro che lo conobbero per lo spirito di cosciente uomo di fede, battagliero per la giustizia e la libertà, altruista e disinteressato. Il suo calvario, il suo curriculum vitae non si può esprimere in un semplice manifesto funebre ; i compagni di questo gruppo non ammutoliranno la eco del suo disprezzo verso i suoi inquisitori, che lo ebbero nel mirino esecrabile anche dell’ultimo blitz.
    Continuino pure l’opera del loro sciacallaggio : per ogni compagno che muore, c’è chi raccoglie la sua bandiera.

    Riposa in pace Giovanni.

    Sempre presenti al W dell’Anarchia

    I funerali avranno luogo oggi, sabato 15, partendo alle ore 17 dalla sede del gruppo Bruno Filippi, Ponte Baroncino

    [stampa…]


    sources :
     



    [La legge è di classe]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La legge è di classe]. — Genova Gênes : [s.n.], ([…] in proprio). — 1 affiche (impr. photoméc. ), coul. (une  : noir ) ; 84 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Arnaldi, Edoardo (1925-1980)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : nécrologie
    notes :
    descriptif :


    testo e foto

    texte :

    La legge è di classe e dietro le sbarre ci stanno inevitabilmente i trasgressori di questa legge. Il diritto alla difesa è storicamente una conquista dei proletari, giacché loro e soltanto loro si sono ritrovati storicamente nella condizione di doversi difendere
    Edoardo Arnaldi

    i blitz, il riflusso, la cultura del sospetto e della sconfitta, una repressione sempre più cieca e brutale non sono riusciti a incrinare la coscienza della forza delle nostre idee, non ci impediscono di vivere, pensare, costruire antagonismo, sovversione.

    Finché esisterà questa società dello sfruttamento esisteranno uomini liberi che lavoreranno per abbatterla.

    Comunismo e libertà : per tutto ciò ha vissuto Edoardo, per tutto ciò continuano a vivere i proletari.

    I compagni di Genova

    […]


    sources :

    1981 d’après : http://www.archiviomovimenti.org/fondo.asp?ID=10







    [Umberto Marzocchi]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Umberto Marzocchi]. — [S.l.] : FAI_ (Federazione anarchica italiana), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 84 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)  ; CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne : histoire : 1936-1939  ; Italie : histoire : 1912-1920  ; Italie : histoire : 1921-1939  ; Italie : histoire : 1945-1968  ; Italie : histoire : 1968—>
    • Noms cités (± liste positive)  : Colonna Francisco Ascaso  ; Marzocchi, Umberto (1900-1986)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; nécrologie
    notes :
    descriptif :


    Testo

    texte :

    La Federazione Anarchica Italiana anuncia la scomparsa, avvenuta a Savona il 4.8.86 del compagno

    Umberto Marzocchi

    Nato a Firenze il 10 ottobre del 1900.

    A 17 ani Umberto entra come operaio alla Vickers-Terni (oggi OTO-Melara) di La Spezia e si iscrive all’USI (Unione Sindicale Italiana), di cui ben presto diviene attivo agitatore. Nel ’20, durante l’occupazione della fabbriche, prende parte all’occupazione dell’Arsenale. È fra i fondatori dell’Unione Anarchica Italiana, oggi FAI. Nel ’21 participa ai « Fatti di Sarzana », quando i fascisti vengono ricacciati della città. Per il suo impegno come anarchico e antifascista viene perseguitato dalle « Camicie Nere » ed è costratto a rifugiarsi prima a Savona e quindi in Francia, dove vive a lungo in clandestinità.

    Nel ’36 è in Spagna, dove ricopre l’incarico di commissario politico nella Colonna Italiana « Francisco Ascaso » della CNT-FAI (Confederacion National del Trabajo-Federacion Anarquista Iberica) sul frente di Aragona. Al termine della Guerra Civile rientra in Francia e prende contatto con la Resistenza francese a Tolosa ; fa parte del Maquis della « Cruzette » prima, e del Maquis « Bidon 5 » sei.

    Nell’autunne del ’45 ritorna in Italia e si impegna in un’intensa propaganda anarchica : comizi, conference, articoli di giornale, incarichi di responsabilità nella Federazione, di cui è energico organizzatore. Per vari anni è responsabilie di « Umanità Nova », organo della FAI. Per oltre un decennia è stato segretario dell’IFA (Internazionale di Federazione Anarchiche), di cui nel ’68 è uno dai fondatori.

    È stato inoltre presidente dell’ANPPIA provinciale di Savona (Associazione Nazionale Perseguitati Politic Antifascisti), presidente della ANPI della privincia (Associazione Nazionale Partigiani d’Italia) e vice presidente nazionale della AICVAS (Associazione Italiana Combattenti Volontari Antifascisti di Spagna). Nella seconda metà degli anni ’70 è fra i promotori della Lega per il Disarmo Unilaterale dell’Italia.

    La sua ultima detenzione per motivi politici è del 1977, all’età di 77 anni, quando à Barcellona, in Spagna, intervienne ad una riunione per la ricostituzione della Federazione Anarchica Iberica alla caduta del franchismo.

    Con Umberto Marzocchi non scompare solo un militante anarchico esemplare ma anche un uomo profondamente onesto e buono, che aveva fatto della solidaristà la propria banderia.

    4 giugno 1986

    Federazione Anarchica Italiana


    sources :
     


    [Romei Pietro]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Romei Pietro]. — Carrara Carrare : FAI_ (Federazione anarchica italiana) : gli Anarchici : Gruppi anarchici riuniti (Carrara), (Tipolitografica, stampa la Coop (Carrara)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 85 × 61 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bolgioni, Mario  ; Bolgioni, Ugo  ; Del Fiandra  ; Franchini  ; Guastini  ; Malatesta, Errico (1853-1932)  ; Romei, Pietro (ca1898-1987)  ; Viaggi, Guglielmo  ; Viaggi, Inaco  ; Viaggi, Peppino
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : nécrologie
    notes :
    descriptif :


    testo

    texte :

    Federazione Anarchica Italiana

    Gruppi Anarchici Riuniti - Carrara

    Gli anarchici ricordano alla popolazione il compagno

    Romei Pietro

    deceduto all’età di 89 anni

    La sua militanza anarchica risale alla Prima Guerra Mondiale. In servizio a La Spezia, nel ’20 lasciò la caserma per assistere al comizio che Errico Malatesta tenne a Carrara e fu per questo condannato dalle autorità militari.

    Durante il fascismo fu sempre oppositore del regime e contribuì alla diffusione clandestina della stampa sovversiva.

    Popolare figura di rigattiere, ha sempre fatto parte di quel tessuto della gente comune che costituisce l’anima libertaria carrarina.

    Nel dopoguerra la sua attività anarchica si è manifestata con una propaganda continua a contatto con la popolazione, nel sostegno e la partecipazione a tutte le iniziative del movimento, come fondatore e animatore del Gruppo Germinal assieme a Guglielmo, Peppino e Inaco Viaggi, Mario e Ugo Bolgioni, Guastini, Franchini, Del Fiandra e tanti altri compagni che hanno lasciato una memoria indelebile per la loro coerenza e la dirittura morale che non ha mai ceduto alle illusioni elettorali e tantomeno alle tentazioni del potere.

    I funerali partono alle 16,30 di lunedì 18 maggio dalla sede del Gruppo Germinal, piazza Matteotti 31 - Carrara

    Gli anarchici


    sources :