Canada

 

Voir aussi : Canada (3 affiches) – Géographie, géopolitique et Histoire

Affichage par année

199 affiches :

 








    [11 juin : souvenons-nous des anarchistes en prison et continuons le combat contre la dévastation]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    11 juin : souvenons-nous des anarchistes en prison et continuons le combat contre la dévastation]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : écologie  ; économie : industrie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Mason, Marius  ; McDavid, Eric
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    11 juin : souvenons-nous des anarchistes en prison et continuons le combat contre la dévastation

    En Amérique du Nord, les organismes d’État et les entreprises poussent de l’avant avec des projets d’infrastructure massifs de l’extraction et du transport du pétrole. ces processus dévastateurs pour l’environnement causent la contamination des eaux souterraines et d’autres pratiques menant inévitablement à des déversements et des catastrophes ferroviaires. mais ils ne sont pas moins désastreux pour les humains ; des communautés autochtones dont les sources d’eau et les modes de vie ont déjà été dégradés par les pipelines et les déversements à ceux qui obtiennent un emploi précaire à travers ces projets, soumis aux caprices du marché mondial ainsi qu’à la toxicité des poisons qu’ils sont payés pour manipuler.

    Dans la dernière décennie, l’État a emprisonné de nombreux rebelles qui attaquaient le régime de ces projets de la mort. aux États-Unis, Marius Mason purge 22 années pour des actes de sabotage contre du matériel d’exploitation forestière, de recherche sur les OGM ainsi que pour sa participation dans l’organisation radicale tout au long de sa vie, tandis que Eric McDavid a été condamné à près de 20 ans pour conspiration après avoir tout simplement discuté d’une action à prendre contre les infrastructures (il a été libéré plus tôt cette année après avoir purgé dix ans).

    La menace de la prison est destinée à nous empêcher de rêver d’un monde dans lequel aucune entreprises ni gouvernements ne conspirent pour profiter de la destruction et de l’exploitation. mais nous aussi sommes capables de conspiré les uns avec les autres, en s’organisant contre, en attaquant et en bloquant les composantes physiques de ces projets. Marius, Eric et beaucoup d’autres ont fait face à une forte répression pour avoir fomenté de telles attaques. toutefois, d’innombrables autres individus ont réussi à passer au travers des mailles du filet.

    Le 11 juin est un jour pour se souvenir de nos camarades anarchistes avec de longues peines de prison. que ce soit aussi un jour pour choisir d’agir contre un monde qui exige du carburant pour alimenter la machinerie même de notre exploitation, et qui nécessite des prisons et de la police pour nous garder dans le rang.

    june11.org - appeldelest.org


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf

    https://mtlcontreinfo.org/11-juin/
    https://mtlcounterinfo.org/june-11/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/06/j11-print.pdf


    2015

    2015
    Affiches liées


    [Anarchist attacks on gentrification]

    notice :
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    Anarchist attacks on gentrification]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; révolte  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photos (vitrines et bâtiments attaqués par des extincteurs à peinture)

    texte :

    Anarchist attacks on gentrification

    St. Henri, November 2014

    “Although gentrification of a neighbourhood is more than just new businesses and nice-looking storefronts, we decided to render some of our disgust with gentrification by vandalizing two such examples with fire extinguishers filled with paint…”

    “…These businesses play an active role in the ”revitalisation” of the neighbourhood, and contribute to pushing out the poor in favour of young yuppies with considerable income and who are always in search of the new trend – whether in terms of food, beer, fashion, or even neighborhood. Unable to afford the new price of living and facing greater police harassement, a method of social cleansing that pushes undesirables further and further from downtown and central areas, precarious workers, the unemployed, and all other marginalized of society are always on the losing end of this ‘revitalisation’.

    We see this action as part of a struggle against colonialism and as a gesture of solidarity with indigenous self-determination and soverignty. While we recognize that our struggle in Montreal, occupied indigenous territory, isn’t at all comparable to indigenous struggles in form or content, we engaged in this action in solidarity with those in struggle against exploitative projects, including pipeline construction and other resource extraction schemes.

    We think that one of the best ways to act in solidarity is to struggle in our own context against common enemies : the forces of repression and displacement, including capital and the police. In this sense, inspired in part by the struggles against threats to the territory and water on lands already stolen from indigenous peoples, the threats that participate in this ongoing process of colonisation and genocide of indigenous peoples in Canada, we attacked the forces that further alienate us from our surroundings and push us out of the spaces we inhabit.”

    [phot.] Hochelaga, May 2012 - Place Valois
    [phot.] St. Henri, 2014 - Campenelli’s

    Hochelaga, November 2013

    Le Chasseur restaurant and the Le Valois, In Vivo and Bagatelle bistros had their windows smashed and were graffitied. A flyer left strewn near the destruction read :
    “ You and your collaborators of gentrification, you come here, in Hochelaga to rot us with your 25 bucks table d’hôte, your crap condos and your hip businessman ideals. It seems quite obvious that your not welcome here. Your presence makes us want to vomit. We know the song too well. Under your cheerful young entrepreneur and unscrupulous airs, your only goal is to colonize our neighborhoods and adapt them to your interests. You have big cash and the cops for your security and that’s how you plan to succeed. Well you better get the fuck out of here because we want nothing of your sanitized world...”

    Hochelaga, September 2013
    “Over the night of september 5, we broke the window of the office of Carole Poirier, Partie Québécois representative in Hochelaga-Maisonneuve. With an extinguisher filled with paint (sprayed into the broken window) the interior of Carole’s office was completely covered. Walls, carpet, computers, everything. On the outside wall, “fuck la propriété privée - grève des loyers ” was written. This action was done in solidarity with those being evicted from the Moreau lofts, and as a fuck you to politicians who all work hand in hand with landlords to render the neighbourhood sterilized and policed.”

    More info at mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/anarchist-attacks-on-gentrification/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/gentrification.pdf


    2015

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    2016

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    [Attaques anarchistes contre la gentrification]

    notice :
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    Attaques anarchistes contre la gentrification]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

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    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; révolte  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photos (vitrines et bâtiments attaqués par des extincteurs à peinture)

    texte :

    Attaques anarchistes contre la gentrification

    [photo] St. Henri, 2014 - Campenelli’s
    [photo] Hochelaga, Mai 2012 - Place Valois

    St. Henri, novembre 2014

    « Bien que l’embourgeoisement du quartier se fait par plus que des nouvelles entreprises et des belles vitrines, nous avons décidé d’exprimer notre dégoût de celles-ci en vandalisant deux entreprises exemplaires avec des extincteurs de feu remplis de peinture... »

    « ...Ces commerces, en tant que joueurs actifs de la « revitalisation » du quartier, contribuent à repousser les pauvres et les travailleurs-euses précaires pour favoriser la venue de jeunes yuppis ayant des revenus considérables et qui sont toujours à la recherche de la nouvelle tendance-autant en termes de nourriture, de bière, de mode vestimentaire que de quartier. Incapables de débourser le prix du nouveau coût de la vie, subissant plus de harcèlement par la police qui contribue au projet de nettoyage des rues en repoussant les indésirables de plus en plus loin du centre-ville et des aires centrales, les travailleurs-euses précaires, les sans-emploi ou tous autres marginaux de la société se retrouvent toujours perdant-e-s dans ce processus de « revitalisation ».

    Nous percevons aussi cette action comme prenant part à la lutte contre le colonialisme et en solidarité avec l’autodétermination et la souveraineté autochtones. Alors que nous reconnaissons que notre lutte à Montréal, terre autochtone occupée, n’est comparable en aucun cas aux luttes autochtones dans sa forme ou son contenu, nous avons engagé cette action en solidarité avec celles et ceux qui luttent contre des projets extractivistes chez eux, tels que la construction des gazoducs et autres stratégies d’extraction de ressources naturelles.

    Nous pensons que l’une des meilleures façons d’agir en solidarité est de lutter dans notre propre contexte contre des ennemis communs : les forces de répression et de déplacement de population, incluant le capital et la police. En ce sens, inspiré-e-s en partie des luttes contre des menaces du territoire et de l’eau qui se produisent sur des terres ayant déjà été volées aux peuples autochtones, des menaces qui perpétuent un processus sans fin de colonisation et de génocide des peuples autochtones au Canada, nous avons attaqué des forces qui nous rendent aliéné-e-s de ce qui nous entoure et qui nous poussent hors des espaces dans lesquels nous habitons. »

    Hochelaga, novembre 2013,

    Les vitrines du restaurant Le Chasseur et des bistros Le Valois, In Vivo et Bagatelle ont été fracassées et des graffitis ont été peints. Voici un tract laissé sur place :

    « Toi et tes collaborateurs de la gentrification, vous venez ici, dans Hochelaga, pour nous pourrir avec vos tables d’hôte à 25 piasses, vos condos cheaps pis votre idéal hipe de businessman. Il semble que c’est assez clair que vous n’avez pas de place icitte. Votre présence nous donne envie de vomir. On connait trop bien la chanson. Sous vos airs de jeunes entrepreneurs joyeux et sans scrupules, votre seul but est de coloniser nos quartiers et de les adapter à vos intérêts. Vous avez du gros cash pis les flics pour vous SÉCURISER et c’est comme ça que vous prévoyez y arriver. Eh ben vous êtes mieux de décalisser parce qu’on veut rien savoir de votre monde aseptisé… »

    Hochelaga, septembre 2013

    « Dans la nuit du 5 septembre, nous avons brisé la fenêtre du bureau de Carole Poirier, députée du Parti Québécois dans Hochelaga-Maisonneuve. À l’aide d’un extincteur rempli de peinture (celle-ci a été projetée au travers de la vitre brisée), l’intérieur du bureau de Carole en a été complètement enduit. Mur, tapis, ordinateur, tout. Sur le mur à l’extérieur a été inscrit « fuck la propriété privée - grève des loyers ». L’action a été faite en solidarité avec les évincéEs des lofts Moreau et envoie chier les éluEs qui travaillent touTEs main dans la main avec les propriétaires pour rendre le quartier aseptisé et sécuritaire. » »

    Plus d’info sur mtlcounter-info.org


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/anarchist-attacks-on-gentrification/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/gentrification.pdf


    2016

    2015

    2015

    2016
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    [C’est facile d’attaquer = It’s easy to attack]

    notice :
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    [
    C’est facile d’attaquer = It’s easy to attack]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [22 ?] × [36 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo (policier devant une voiture de police renversée sur le toit)

    vignettes (voiture de police en feu, manifestants avec frondes, cocktails molotov)

    texte :

    Chaque flic cache un secret : c’est que c’est facile d’attaquer

    Partout où ils ne sont pas (parce qu’ils ne peuvent être partout en même temps), il y a des banques, des condos, des bureaux du gouvernement, des caméras de surveillance, des murs blancs et les infrastructures du capital (les chemins de fer, les barrages, les autoroutes et les projets de construction). Ceux qui attaquent, ce sont ceux qui ne croient pas que l’histoire n’a qu’un seul chemin, soit celui écrit par l’État et qui mène vers une société de plus en plus contrôlée et de plus en plus morte. La surveillance omniprésente qui nous cerne de plus en plus nous montre que l’État a peur de notre potentialité d’agir pour la liberté. En choisissant d’agir contre les institutions qui tiennent lieu d’obstacle entre nous et le monde que nous désirons, nous devenons capables de créer un monde nouveau et de détruire celui qui nous a été imposé.

    Rendons-nous complices dans la lutte pour un monde libre de toutes formes de domination et d’exploitation — un monde où les gens sont libres de s’associer et de s’allier avec ceux qui partagent leurs besoins et leurs désirs, sans la coercition du capital — où les prisons sont rasées et où le patriarcat, la police, les politiciens, les frontières et les patrons sont choses du passé — où l’économie du don, de l’entraide et de la solidarité remplace l’esclavage salarié et la marchandisation de nos vies. Un monde où la terre n’est pas perçue comme exploitable au service de l’homme mais plutôt comme monde dont nous ne formons qu’une toute petite partie et dont nous dépendons.

    mtlcounter-info.org


    Each cop hides a secret: that it’s easy to attack

    Everywhere they aren’t – and they can’t be everywhere all the time – there are banks, gentrifying condos, government offices, surveillance cameras, blank walls, and the infrastructure of capitalism (railroads, dams, expressways, construction projects). Those who attack are those who don’t believe history has only one path, written by the state, towards a society that is increasingly controlled and increasingly dead. The pervasive surveillance around us shows us that the state is afraid of our potential to act for freedom. By choosing to act against the obstacles that stand between us and the world we desire, we create a new world and destroy the one that has been imposed on us.

    Let’s find each other as accomplices in a struggle for a world free from all forms of domination and exploitation. A world where people are free to build the networks and associations they desire to meet their needs in common with others, without the coercion of capital; where the prisons are razed to the ground, and patriarchy, the police, politicians, borders, and bosses are a thing of the past. Where gift economies of mutual aid and solidarity lay waste to wage slavery and the commodification of our lives. A world where the earth is understood not for us to exploit, but of which we are a small and dependent part.

    mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/cest-facile-dattaquer/
    https://mtlcounterinfo.org/its-easy-to-attack/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/06/easytoattack.pdf


    2015

    2015

    2015

    2015
    Affiches liées





    [Des gentrificateurs de St. Henri accueillis par un joyeux saccage !]

    notice :
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    [
    Des gentrificateurs de St. Henri accueillis par un joyeux saccage !]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; luttes urbaines  ; révolte  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (chats géants violets-rose jouant dans un quartier de ville “Rue Notre-Dame”)

    texte :

    Des gentrificateurs de St. Henri accueillis par un joyeux saccage !

    « Nous n’avons jamais vu ou été témoins d’un groupe comme celui-ci, à une heure pareille, avec autant de témoins, armé et courant en masse au milieu de la rue. Ce n’est pas une zone de guerre ! » - un gentrificateur ébranlé

    Vendredi le 22 mai 2015, plusieurs individus masqués et vêtus de noir ont lancé des fumigènes à l’intérieur d’un bar à jus haut de gamme de la rue Notre-Dame Ouest qui tenait une fête à l’occasion de son ouverture. Corey Shapiro, le propriétaire de la place, avait vu plusieurs de ses commerces gentrifiants être la cible de vandalisme dans les derniers mois. Lorsque Shapiro est sorti de son commerce ce soir-là pour voir ce qui se passait, il a été aspergé de poivre de Cayenne.

    La nuit suivante, un groupe portant des masques entreprit un joyeux saccage le long de la rue Notre-Dame Ouest en fracassant les vitrines de nombreux commerces gentrifiants à l’aide de pieds-de-biche et de boules de billard. Les passants furent témoins de la destruction, qui eut lieu peu après minuit. Parmi les cibles figuraient Notorious, un salon de barbier appartenant à Corey Shapiro et Campanelli, un café et magasin de vêtements. Personne n’a été arrêté.

    L’empire de petites entreprises de Shapiro (pour ne citer que cet exemple) sert seulement à rendre le quartier plus attrayant aux yeux des promoteurs, dont les grands projets de condos laids et dispendieux mènent la vie dure aux yeux et aux portefeuilles de tout le monde sauf eux-mêmes. Ceux et celles qui prennent ce genre de commerce pour cible nous rappellent que, malgré leur progression, les projets de développement capitalistes ne sont pas inévitables. Les gentrificateurs yuppies n’ont pas à être tolérés. Il n’est pas seulement possible, mais nécessaire, de riposter.

    mtlcounter-info.org
    communication autonome pour la lutte contre l’autorité


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/gentrifiers-in-st-henri-welcomed-with-a-joyous-vandalism-rampage/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/joyousvandalism1.pdf


    [ 2015 ?]

    [ 2015 ?]
    Affiches liées


    [Deux instances de sabotage de chemins de fer pétroliers]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Deux instances de sabotage de chemins de fer pétroliers] / Stephan Pilipa. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , jaune , violet , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; économie : transports  ; insurrectionnalisme  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (voie ferrée déformée & oiseaux)

    Illustration from the beautiful “Economic Disruption” poster (by Stefan Pilipa, for Shawn Brant and the Tyendinaga Support Committee’s Defense Fund)

    texte :

    Deux instances de sabotage de chemins de fer pétroliers

    « Les infrastructures tentaculaires de l’état et du capital continuent de se prolonger, afin d’accélérer l’extraction et le transport des ressources vers le marché. Le vaste territoire du grand nord canadien, peu peuplé en grande partie en conséquence des stratégies de colonisation, de déplacement, d’isolement et de génocide des peuples autochtones, est une immense source de profit ; pétrole, gaz naturel, industrie forestière, barrages hydro-électriques, mines d’uranium, etc. De nombreux projets monstrueux d’expansion des infrastructures tentent présentement de connecter les sables-bitumineux de l’Alberta par des oléoducs qui longent le fleuve St-Laurent jusqu’à l’océan Atlantique. Ces projets impliquent la prolifération et l’expansion de nouvelles infrastructures comme les ports, les voies ferrées et les autoroutes le long des territoires colonisés.

    Durant les trois dernières semaines, nous avons temporairement interrompu à deux reprises la circulation sur le chemin de fer du CN dans le quartier de Pointe St-Charles. Nous avons attaché un fil de cuivre connectant les deux rails du chemin de fer pour déclencher l’envoi d’un signal indiquant un blocage sur les voies et freinant la circulation des trains jusqu’à ce que les voies soient vérifiées et l’obstacle enlevé. Cette section des rails est en reconstruction pour améliorer le transport de pétrole vers l’est jusqu’au port de Belledune au Nouveau-Brunswick.

    Pour bloquer un chemin de fer :
    1. Obtenez au moins 8 pieds de fil de cuivre non-isolé 3AWG (habituellement utilisé pour connecter l’électricité à un panneau électrique résidentiel).
    2. Entourez de fil les deux rails du chemin de fer, connectant les deux côtés, et assurez-vous d’un contact solide.
    3. Couvrez le fil entre les deux cotés pour qu’il soit plus difficile à trouver.
    4. Souriez à la possibilité de causer la perturbation de milliers de tonnes de trafic ferroviaire.

    Cet acte simple est facilement reproductible et démontre la vulnérabilité de leurs infrastructures malgré les technologies de surveillance et les efforts de l’appareil légal à émousser nos dents. Le renforcement récent des habiletés répressives de l’État canadien à travers le projet de loi C-51, maintenant effectif, comprend une législation ordonnant des sentences minimales de cinq ans pour ceux et celles trouvé-e-s coupables d’endommager les infrastructures capitalistes. Pour nous, cette législation met en lumière le rôle critique des infrastructures dans le bon fonctionnement des projets de dévastation écologique (et de la société qui en dépend) et à quel point un geste simple de sabotage peut être une contribution puissante à la lutte contre ces projets.

    Nous concevons notre lutte comme étant contre la civilisation et la domestication totalisatrice qu’elle engendre ; nous désirons rien de moins que la destruction de toute forme de domination. À cet égard, nous espérons contribuer à la formation d’une lutte spécifique contre ces projets d’expansion industrielle. Nous voulons nous organiser pour combattre ces projets de manière décentralisée et autonome, incluant des blocages répétitifs et contagieux des chemins de fer. L’organisation autonome échappe à la logique de mouvement de masse (imposer un programme à travers la ‘mobilisation’ des autres en attendant le ‘bon moment’ pour agir) et à la récupération politique imposée par l’activisme écologique réformiste. Les convergences peuvent jouer un rôle critique dans l’épanouissement des initiatives, mais il est également critique que la lutte contre ces projets ne se résume pas à cela. Augmentons la tension contre ce monde, propageons les attaques. »

    mtlcounter-info.org
    communication autonome pour la lutte contre l’autorité

    Cette affiche n’encourage ni ne condamne des activités illégales.


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/two-moments-of-oil-railway-sabotage-in-montreal-2/
    https://mtlcontreinfo.org/deux-instances-de-sabotage-de-chemins-de-fer-petroliers-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/PSCrailsab1.pdf


    2015
    Affiche liée




    [Hochelag’ nique la police]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Hochelag’ nique la police]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (voiture de police en feu devant un poste de police)

    texte :

    Hochelag’ nique la police

    Mars, 2008 : 6 voitures de police ont pris feu au poste 23

    Plus d’info sur mtlcounter-info.org

    « Actions contre l’oppression qui s’intensifie dans le quartier de même que partout où se trouve et se reproduit l’exploitation. Nous agissons en solidarité avec les détenus politiques autochtones de l’Amérique qui luttent encore pour leur liberté et leur autonomie.

    Nous appelons toutes les populations à se réaproprier le temps, l’espace, la rue, la ville et à cramer tout ce qui représente l’autorité. La ville c’est nous, ce n’est pas une prison appartenant aux capitalistes.

    Nous ne sommes pas des esclaves, pourtant nous construisons leurs maisons, leurs banques, leurs routes, nous prenons soin de leurs enfants en leur servant leur café tous les matins, nous cueillons les fruits et les légumes qu’ils mangent. Le moins que l’on puisse faire c’est de brûler leurs voitures, SUVs, chars de police, leurs nouveaux développements immobilliers, leurs grosses maisons, leurs hôtels, les exposer publiquement tels qu’ils sont. Le plus qu’on puisse faire c’est de les rendre inexistants !...Feu au système capitaliste, créateur de cadavres ! »


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/hochelag-nique-la-police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/hochelag.pdf


    2015

    2015
    Affiches liées





    [Pour vivre sans médiation de l’État, il nous faut défendre la terre]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pour vivre sans médiation de l’État, il nous faut défendre la terre]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
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    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin

    texte :

    Pour vivre sans médiation de l’État, il nous faut défendre la terre

    Depuis la d’août 2015, le chef héréditaire ainsi que les défenseurs de la terre Gitwilgyoots ont mis su pied un campement à Lax U’U’La (île Lelu). Petronas et Pacific Northwest LNG prévoient construire une raffinerie de gaz naturel de 11 millions de dollars à l’embouchure de la rivière Skeena. Cette raffinerie sera alimentée par 3 pipelines LNG. On propose de faire passer l’un de ceux-ci à travers le territoire Gitxsan, où le peuple Gitxsan résiste actuellement contre le projet depuis le campement Madii Lii.

    Depuis des milliers d’années, les communautés ont subvenu à leurs besoins par elles-mêmes grâce aux abondantes offrandes de la rivière Skeena et des terres environnantes. Ces projets menacent de détruire toutes possibilités de vivre libre et de la terre, plutôt que contrôlé par l’État. La colonisation a provoqué la presue-extinsion du bison des prairies. Si nous ne luttons pas, c’est le saumon sauvage du Pacifique qui suivra.

    L’État canadien investit dans des projets d’extraction partout sur le territoire qu’il domine. Ces pipelines, mines, sites de fracturation de gaz et expansions de chemins de fer ne sont pas des projets individuels. Ils prennent tous part au même effort de maintient d’une société et d’un style de vie dépendant directement de la dévastation des ressources naturelles et de la colonisation perpétuelle.

    laxuula.com / madiilii.com / skeenadefense.com


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf



    [Québec Ministry of Public Security vehicles attacked]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Québec Ministry of Public Security vehicles attacked]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
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    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
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    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessins (couteaux et barbelés)

    texte :

    Québec Ministry of Public Security vehicles attacked

    November 2013

    “Recently, we paid a visit to the parking lot of the Ministry of Public Security of Quebec at 600 Fullum, and doused their official vehicles with paint stripper and slashed the tires.

    The Ministry of Public Security of Quebec is responsible for, among other things, overseeing the municipal and provincial police and provincial prisons. Ultimately, it is the ministry that is responsible for all aspects of the conditions of imprisonment in Quebec – from the conduct of the police to the items available in canteen.

    As we write this, there are two ongoing shows of resistance to the prison system in Canada. One is a hunger strike undertaken by detained immigrants in Ontario who are not accused of any crime, but are detained awaiting deportation proceedings.

    Their demands include better treatment and an end to detention of immigrants without criminal charges. The hunger strike is now in its fifth week. The second is a work strike in many federal prisons across the country to protest the recent 30% pay cut for all federal prisoners. The government justifies the pay cut by claiming they are taking room and board from the prisoners. Not only do prisoners already have to work to maintain their own prisons but they will now have to pay to be imprisoned. This pay cut is part of a broader trend in which prisoners face worsening conditions – from longer sentences, stricter parole, double-bunking, and fewer programs in prison.

    Solidarity to prisoners in struggle ; for an end to all prisons and police. And to Youri and Guillaume, G20 prisoners, in Bordeaux provincial prison in Montreal.”

    More info at
    mtlcounter-info.org


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/quebec-ministry-of-public-security-vehicles-attacked-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/knives.pdf


    2015

    2015
    Affiches liées



    [Roches, papier, allumettes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Roches, papier, allumettes]. — [S.l.] : Roches papier allumette, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
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    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (personne, encapuchonnée, avec stock de journaux en bandoulière et mettant le feu à un journal)

    vignettes (positions de mains pour le jeu « caillou papier ciseaux » « roches papier allumettes »

    texte :

    Roches

    Papier

    Allumettes

    Il y a la roche, partout, là, éternelle, comme indestructible. En elle se joue une nature duale, conflictuelle. On détruit un immeuble pour bâtir un condo, on abandonne ses vieux matériaux, sans faire grand cas du fait qu’une de ces briques servira peut-être un jour à casser la vitrine de ce qui l’a remplacé. Un mineur sud-africain consume sa vie pour elle, mais renverse les rôles et fait du produit de son exploitation l’arme de son émancipation. Elle construit les murs des prisons, mais canalise dans le poing serré d’une prisonnière sa rage de vivre.

    Elle est à la fois matérialité de nos oppressions et arme spontanément saisie par les désœuvré.e.s dans ces fragments de résistances qui parsèment le quotidien. Contre un ennemi qui lui fait face, lui impose un mode d’être, une cadence, un mouvement, elle est défense, légitime et spontanée. Elle détruit un pare-brise, une mâchoire de policier, et redevient, l’instant d’après, cette paisible violence en puissance, immobile, prête à servir la première cause qu’on lui proposera.

    Nommer le conflit, c’est l’encourager. Si la roche vise le corps d’un ennemi, le papier nomme l’ennemi pluriel. Dès lors, la relation duelle entre l’émeutier et le flic, entre la femme battue et son agresseur, devient rapport entre les opprimé.e.s et leurs oppresseurs. Leur idéologie est nommée comme telle, elle est prise à partie et attaquée. Par le papier nous pouvons diffuser nos idées, en débattre, réfléchir notre pratique politique, se rejoindre au travers d’expériences communes.

    Mais les mots seuls ne peuvent rien. Ils se retournent contre nous dès l’instant où ils se détachent du politique, dès qu’on les sacralise et qu’on les fige, dès qu’ils n’existent plus que pour eux-mêmes.

    Dès qu’ils s’enferment dans une tour et ne font que se répondre.

    Le papier doit faire vivre notre rapport au monde et, à tout moment, incarner le conflit. Parce que, arme puissante et sans maître.sse, il donne des ordres et subvertit les mœurs. Il propose à la roche des cibles à attaquer, lui impose des casernes à bâtir. Il fait exister nos dettes, notre statut civil, il dévoile violemment les pratiques douteuses de notre classe dirigeante. Et pourtant, il brûle si facilement.

    Le conflit se généralise, s’amplifie. Par le détournement, l’arrêt, le débordement, tôt ou tard, l’abcès crève. L’allumette est flamme fragile, éclairant un à-venir flou dont les contours obscurs restent encore à définir. Par la contagion, elle est aussi incendie consumant tout sur son passage. Entre l’espoir de sortir de l’obscurité et celui d’une consumation du « vieux-monde », l’allumette est ce « moment révolutionnaire » qui porte la possibilité d’une rupture. Ces moments révolutionnaires, tout comme la flamme de l’allumette, n’ont pas d’avenir déterminé. Un coup de vent peut éteindre la flamme encore frêle, comme les forces de l’inertie peuvent récupérer les brèches révolutionnaires, renvoyant l’enthousiasme du moment au néant. L’incendie, une fois déclenché, n’est plus contrôlable et suit son cours au-delà des prévisions des planificateur.trice.s de ce monde. Il fait disparaitre tout ce qui se dresse devant lui et, lorsque tout y sera passé, s’arrêtera, inévitablement, impuissant, devant une étendue de roches. Une fois braise fumante, l’incendie étouffé nourrit d’une nouvelle fertilité les aspirations qui prendront racine dans les cendres de l’histoire.

    Un jeu de mains, de vilain.e.s, de gamin.e.s, de complices et de conflits.

    Banal, hasardeux, répété tant de fois, à temps perdu, au corps à corps, trois objets, trois outils qui se complètent et offrent un champ des possibles, de potentielles forces.

    Au-delà du jeu, de ses règles imposées, de la violence qu’il impose, qui banalise nos souffrances, et délégitimise la rage, il est temps de tricher, car ce n’est ni un jeu ni une fatalité.

    À tout perdre, il vaut mieux tout prendre, il ne s’agit plus de gagner mais de vaincre.

    JournalRPA.com


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/roches-papier-allumettes-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/02/afficherpa.pdf





    [Souriez, vos caméras ne fonctionnent pas]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Souriez, vos caméras ne fonctionnent pas]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
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    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte  ; sabotage / sabottage
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    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte
    dessin (rat blanc sur un toit, prêt à lancer une pierre pour détruite une caméra de vidéo-surveillance)

    texte :

    Souriez, vos caméras ne fonctionnent pas

    Dans la nuit du 26 février 2012, inspiré par les attaques contre la police et par la volonté des manifestant-es de ne pas être dispersé.es durant la manifestation de cet après midi, un extincteur rempli de peinture a été utilisé afin de projeter de la peinture sur une caméra de sécurité et pour faire un énorme (A) sur le mur du Cégep du Vieux Montréal. Dans la nuit du 3 mars, nous avons brisé une caméra de sécurité du Cégep de Maisonneuve en lançant un bloc de béton du toît sur celle-ci. Les portes de l’entrée principale ont étées brisées à coup de marteau.

    Parce que nous en avons plein le cul de la démocratie étudiante. Parce que le « 50% + 1 » est un frein à la révolte et crée l’isolement des idées et des individus. Et surtout, parce que la majorité est la plupart du temps de l’autre coté des barricades ou simplement assise devant sa télévision. Parce qu’il y’en a marre de ces systèmes de contrôle social, des caméras qui nous scrutent où que nous soyons, des gardes de sécurité qui sont dans chaque couloir, des flics dans les rues, des délateurs qui nous trahissent, et nous allons agir contre toutes ces formes de domination, peu importe le résultat d’un vote en assemblée générale.

    Que la rage vive dans la rue et pas seulement dans des assemblées ! Que toutes les caméras sur nos chemins soient détruites ! Que vive la révolte. »
    des anarchistes

    Plus d’info sur mtlcounter-info.org


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/smile-your-cctv-cameras-dont-work-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/camera.pdf


    2015

    2015

    2015

    2015
    Affiches liées



    [Two moments of oil railway sabotage en Montreal]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Two moments of oil railway sabotage en Montreal] / Stephan Pilipa. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , jaune , violet , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; économie : transports  ; insurrectionnalisme  ; sabotage / sabottage
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    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    dessin (voie ferrée déformée & oiseaux)

    Illustration from the beautiful “Economic Disruption” poster (by Stefan Pilipa, for Shawn Brant and the Tyendinaga Support Committee’s Defense Fund)

    texte :

    Two moments of oil railway sabotage en Montreal

    “The infrastructures of state and capital continue to spread their tentacles, seeking to accelerate the extraction and transportation of resources to the market. The vast terrttory that is the Canadian North, often sparsely populated due in large part to the displacement, isolation, and genocide of indigenous peoples, is an immense source of profit ; oil, gas, forestry, hydro-dams, uranium mines, etc. Various monstrous infrastructural expansion projects are currently trying to connect the Alberta Tar Sands through pipelines along the St. Lawrence river to the Atlantic. These projects entail expanding and constructing new infrastructure such as ports, rail lines, and highways all along this route on colonized territories. Over the past three weeks, we temporarily interrupted circulation on the CN rail lines twice in the neighborhood of Pointe-St. Charles. We placed a copper wire connecting both sides of the tracks, thus sending a signal indicating a blockage on the tracks and disrupting circulation until the tracks were checked and cleared. This train line in particular is being worked on in order to facilitate the transport of oil eastward to the port of Belledune in New Brunswick.

    To block train lines, one can :
    1. Obtain at least 8 feet of un insulated 3AWG copper ground wire (the kind that is used for wiring main service panels in a house).
    2. Wrap the wire around each rail of the track, connecting both sides, and ensure good contact.
    3. Cover the wire between the tracks so that it is more difficult to detect.
    4. Smile at the possibility of causing thousands of tonnes of train traffic to be disrupted.

    This simple act is easily reproducible, and demonstrates the vulnerability of their infrastructure despite their surveillance technologies and legal apparatus intent on dulling our teeth. The recent strengthening of the Canadian State’s capacity for repression through Bill C-51, now law, includes legislation requiring a mandatory minimum sentencing of five years for those convicted of tampering with capitalist infrastructure. For us, this legislation further emphasizes how integral the functioning of ‘critical’ infrastructure is to projects of ecological devastation (and the society that needs them), and how powerfully the simple act of sabotage can contribute to struggles against them.

    We conceive of our struggle as against civilization and the totalizing domestication it entails ; we seek nothing less than the destruction of all forms of domination. As a step in this direction, we hope to contribute to the formation of a specific struggle against these projects of industrial expansion. We want to organize to combat these projects in ways that are decentralized and autonomous, including with consistent and widespread railroad blockades. Autonomous self-organizing escapes a mass movement logic (to impose an agenda through ‘mobilizing’
    others while waiting for the ‘right’ conditions to act) and the political recuperation imposed
    by reformist environmental activism. Convergences can play a crucial role in initiatives flou-
    rishing, but it is equally crucial that the struggle against these projects does not start and end
    there. Let’s up the tension against this world, let’s proliferate the attacks.’’

    mtlcounter-info.org
    autonomous communication for the struggle against authority

    This poster does not encourage, condemn or condone illegal actions.


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/two-moments-of-oil-railway-sabotage-in-montreal-2/
    https://mtlcontreinfo.org/deux-instances-de-sabotage-de-chemins-de-fer-petroliers-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/PSCrailsab1.pdf


    2015
    Affiche liée



    [Véhicules du ministère de la Sécurité publique du Québec attaqués]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Véhicules du ministère de la Sécurité publique du Québec attaqués]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; police  ; prison  ; révolte  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessins (couteaux et barbelés)

    texte :

    Véhicules du ministère de la Sécurité publique du Québec attaqués

    Novembre 2013

    « Récemment, nous avons visité le stationnement du ministère de la sécurité publique du Québec situé au 600 rue Fullum. Nous avons versé du décapant à peinture sur leurs véhicules officiels et crevé les pneus. Le ministère de la sécurité publique du Québec est entre autres responsable de la supervision de la police provinciale, des polices municipales et des prisons provinciales. Ce ministère est responsable de tous les aspects des conditions d’emprisonnement au Québec – du comportement des flics aux items disponibles à la cantine.

    Au moment de la publication de ce texte, il y a deux démonstrations de résistance au système carcéral au Canada. La première est une grève de la faim engagée par des immigrant-e-s détenu-e-s en Ontario, accusé-e-s d’aucun crime, en attente de procédures de déportation. Leurs revendications incluent de meilleurs traitements ainsi que la fin des détentions d’immigrant-e-s sans accusation criminelle. La grève de la faim en est présentement à sa cinquième semaine. La seconde est une grève du travail en cours dans plusieurs prisons fédérales à travers le pays, protestant contre la coupure de salaire de 30% pour tou-tes les détenu-e-s des prisons fédérales. Le gouvernement justifie cette coupure en annonçant que les prisonnier-e-s doivent payer une pension. Non seulement les prisonnier-e-s doivent déjà travailler au maintien de leur propre prison, mais ils devront dorénavant payer pour leur emprisonnement. Cette coupure de salaire fait partie d’une tendance plus large à empirer les conditions d’emprisonnement - sentences plus longues, libérations conditionnelles plus strictes, cellules doublement occupées et diminution des programmes en prison.

    Solidarité avec les prisonnier.e.s en lutte ; pour en finir avec la police et toutes les prisons. Et avec Youri et Guillaume, prisonniers du G20 à la prison provinciale de Bordeaux à Montréal. »

    Plus d’info sur
    mtlcounter-info.org


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/quebec-ministry-of-public-security-vehicles-attacked-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/knives.pdf


    2015

    2015
    Affiches liées


    [#jappuiemescamaradespourlevandalisme]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    #jappuiemescamaradespourlevandalisme]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 28 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (deux personnes masquées et vêtues de noir attaquant une vitrine avec de la peinture jaune et une batte)

    texte :

    #jappuiemescamaradespourlevandalisme

    En 2016, plus de 20 commerces bobo ont été vandalisés dans Hochelaga. Ne sachant plus que faire pour pour mettre fin à cette vague d’actions directes, la municipalité et les commerçants ont récemment lancé une campagne de relations publiques ayant comme slogan #jappuiemescommercantscontrelevandalisme.

    Ils essaient de nous faire croire que la « revitalisation » (un joli mot pour la gentrification) bénéficie à tout le monde, comme si plus de policiers qui nous harcèlent dans les rues, plus d’expulsions et plus de boutiques de luxe était en fait pour notre propre bien ! Ils veulent nous monter contre ceux qui prennent action, ceux qui refusent de laisser le capitalisme rendre notre quartier de plus en plus misérable. Bien sûr, la seule réelle priorité derrière les sourires des politiciens est de s’assurer que Hochelaga reste profitable pour les commerces.

    Nous voyons les choses différemment. Ces commerces bobos ne servent qu’à rendre le quartier plus attirant pour les développeurs immobiliers. Leurs projets de condos affreux et hors de prix ne font que mener la vie dure aux yeux et aux porte-feuilles de tout le monde sauf eux-même. Ceux et celles qui prennent action contre ce genre de cible nous rappellent que, malgré leur progression, les projets de développement capitaliste ne sont pas invulnérables. Les gentrificateurs n’ont pas à être tolérés. Se défendre n’est pas seulement possible, c’est aussi nécessaire. Continuons la lutte !

    « J’aimerais que la police ait peur d’être attaquée quand elle patrouille dans Hochelag ; que les petits commerces bourgeois hésitent avant de s’installer ici, parce que leurs primes d’assurances vont être super chères ; que les gens pensent au fait que s’ils parquent leur char de luxe dans le quartier pour la nuit, il risque de se faire trasher ; que dès qu’un graf ou une affiche est enlevée, elle soit aussitôt remplacée. »
    - une anarchiste impliquée dans certaines actions contre la gentrification

    Communication autonome pour la lutte contre l’autorité :
    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf


    2017

    2017

    2017
    Affiches liées


    [1890-2016 : Louis Cyr, la police et l’embourgeoisement de St-Henry]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    1890-2016 : Louis Cyr, la police et l’embourgeoisement de St-Henry]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; luttes urbaines  ; révolte  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    bande dessinée

    texte :

    1890-2016 : Louis Cyr, la police et l’embourgeoisement de St-Henry

    1890 — St-Henry

    Rue Notre Dame
    À St-Henri, vers la fin des années 1890, la rue Notre-Dame est un endroit disputé. L’élite commerçante fait appel aux autorités et à la police de la ville de St-Henri pour agrandir la rue et favoriser son développement avec l’industrie et les expropriations de même que l’application de divers règlements qui visent à priver la population plus démunie de l’usage des espaces publics.

    Bref, on voulait changer le profil du quartier.
    Les conséquences ? Des nouvelles lois interdisent la présence des travailleuses du sexe et des gangs de rues, et accroissent la présence policière.

    Louis Cyr
    La ville a même recruté Louis Cyr, l’homme-fort et héros consacré de St-Henri, pour donner à sa police une image forte.

    Ces lois suscitent une résistance considérable. En fait, une nuit où Cyr tente s’arrêter une membre du Gang des Bleus (une bande du coin), il se fait tabasser par les complices du prévenu et tombe sans connaissance. Peu après Cyr lâche sa job. Aujourd’hui à St-Henri on lutte toujours contre les commerçants riches, les proprios, et la police, puisqu’ils sont tous complices dans l’exclusion systématique des résident.es les plus défavorisées.

    2015
    En réponse au vandalisme de ses commerces, Corey Shapiro fait appel à des policiers en civil pour surveiller
    L’Archive et Campanelli et propose aux commerces sur Notre Dame d’embaucher une compagnie
    de sécurité privée. Quelle ironie que Campanelli ait fait peindre une murale de Louis Cyr sur son commerce !
    La murale a été vandalisée plusieurs fois déjà. La lutte de 1890 continue...

    …Leur présence fait augmenter les loyers, chassent les commerces abordables, et ne contribue en rien aux besoins sociaux du quartier. De plus, pour les protéger, la présence policière est intensifiée ! Ainsi, la résistance contre la police et l’embourgeoisement continue. En 2016, des gens ont pillé pour des milliers de dollars dans une épicerie bobo de la rue Notre-Dame. La nourriture a ensuite été redistribuée dans le quartier.


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf


    [ 2016 ?]
    Affiche liée


    [Appel pour un mois contre la police]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Appel pour un mois contre la police]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , jaune , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessins (loups attaquants la police et une prison et slogan « Destroy what destroy you » ; jeune femme voilée par ses cheveux)

    texte :

    Appel pour un mois contre la police

    Plus tôt aujourd’hui (5 mars, 2016), à 18h, quelques ami.es ont attaqué un véhicule du SPVM stationné à l’extérieur du métro Charlevoix dans le quartier de Pointe-Saint-Charles à Montréal en crevant les pneus et fracassant les vitres.

    Nous voulons nous servir de cette attaque en tant qu’appel à des actions contre la police à Montréal entre aujourd’hui et la fin du mois de mars.

    À l’approche de la manifestation annuelle contre la « brutalité policière », nous aimerions nous éloigner d’une combativité limitée à ces seules manifestations, auxquelles les forces policières ont amplement l’occasion de se préparer et après lesquelles la paix sociale est facilement rétablie. Nous voulons montrer que la police est vulnérable au sabotage, et que ceci est possible à chaque jour de l’année. Nous voulons que la peur change de camp. Nous voulons encourager l’espace anarchiste montréalais à expérimenter une offensive diffuse contre les opérations quotidiennes de la police, pas seulement le 15 mars, mais durant tout le mois à venir. Nous avons dispersé des copies de ce tract près du véhicule vandalisé :

    Pourquoi nous attaquons la police

    Si vous lisez ceci, vous vous demandez probablement pourquoi quelques individus masqués viennent de vandaliser la voiture de police qui est devant vous.

    Ça a été plutôt facile de gâcher la journée de ces flics ; nous portions des foulards, chapeaux et gants pour dissimuler notre identité, et avons dédié vingt secondes à cette action directe, pendant qu’un.e de nous était bien positionné.e pour guetter l’éventualité d’un.e policiè.re tentant de retourner vers le véhicule. Nous avons couru jusqu’au prochain coin de rue, avons changé de vêtements extérieurs pour modifier notre apparence tout en gardant nos foulards, et avons calmement réintégré la foule en nous éloignant.

    Permettez-nous de nous présenter ; nous sommes celles et ceux qui ne se sont jamais senti.es satisfait.es de suivre le programme métro-boulot-dodo auquel l’école nous prépare ; nous sommes celles et ceux qui voient un flic et reconnaissent l’héritage de domination qu’ils représentent et appliquent ; nous sommes celles et ceux qui veulent lutter pour détruire l’État, l’économie, les structures qui nous forcent à nous conformer aux rôles prédéterminés d’« homme » et de « femme », et toutes les violences quotidiennes innombrables que cette société nous impose. Nous voulons détruire ce qui nous détruit, tout en amorçant simultanément la création d’un monde moins misérable que celui-ci.

    Nous ne sommes pas dupé.es par les réformes que l’État nous offre pour atténuer ces sentiments, parce que nous reconnaissons l’absurdité de simplement ajuster les réglages de cette société-machine létale, et la nécessité de mettre feu à ses panneaux électriques. Nous voulons une rupture révolutionnaire d’avec la vie quotidienne qui nous enferme dans le travail et les relations sociales acceptables. En dehors des émeutes et des rébellions de grande échelle, nous vivons ce désir pour quelque chose de nouveau en sabotant les systèmes de domination par tous les moyens qui nous sont possibles.

    Plusieurs d’entre nous se disent anarchistes, mais l’important n’est pas le nom que l’on se donne, mais plutôt le combat riche et inspirant contre l’autorité auquel nos actions et projets participent. Pour nous, une voiture de police qui ne peut plus patrouiller le quartier suggère l’objectif plus large de mettre le système de flicage, de prisons et de tribunaux hors d’état de nuire, parce que ce système de répression et de contrôle n’a jamais été et ne sera jamais autre chose qu’un obstacle à notre liberté. Il sert et protège les puissants – les institutions et les personnes qui ont beaucoup plus de contrôle sur la manière dont nous vivons nos vies que nous-mêmes.

    Nous espérons que le fracas de ces vitres de voiture de police résonne en vous, et que vous êtes également dégoûté.es par tout.e citoyen.ne obéissant.e assimilant cette attaque à une atteinte à sa propre sécurité. Encore et encore, nous constatons que les flics ne font qu’empirer nos vies. Quand il y a un violeur dans notre quartier, nous préférons de loin voir un groupe s’auto-organiser et répondre à coups de bâton de base-ball dans les genoux du violeur que de voir un.e survivant.e traîné.e à travers les tribunaux et humilié.e à chaque étape. Nous préférons de loin voir les personnes de notre quartier qui sont confinées dans la misère par leurs patrons et proprios s’organiser pour piller un IGA ou dévaliser un commerce yuppie plutôt que de les voir se voler entre elles et de se dénoncer mutuellement à la police.

    À chaque année, le 15 mars, il y a une manifestation contre la « brutalité policière ». Si nous voulons vraiment avoir la chance de vivre des vies libres, il faut amener le combat au-delà de la simple dénonciation de la « brutalité » ou des « excès » du SPVM. Nous devons comprendre que la violence brutale et la coercition sont intrinsèques à l’existence même de la police. Nous refusons le narratif dont nous gavent l’État et les médias – selon lequel certains individus parmi les forces policières constitueraient le problème, et non la police en tant que telle et le monde qu’elle défend. Voici pourquoi lorsque plusieurs d’entre nous se rejoignent dans les rues, c’est contre toute police, et nous emmenons avec nous des roches et des feux d’artifice que nous leur jetons de derrière nos barricades. Nous vous invitons à nous y retrouver, et à partager cette révolte en actes.

    À la prochaine, Vos anarchistes de quartier amicaux

    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/for-a-month-against-police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/03/antipolice.pdf


    2016

    2016
    Affiches liées




    [Attaque d’une BMW au Nouvel An à Montréal]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Attaque d’une BMW au Nouvel An à Montréal]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Hammond brothers  ; Kimble, Michael  ; Kish, Nicole  ; Mason, Marius  ; Romanos, Nikos  ; Sheppard, Emma  ; Swain, Sean
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (chevreuil/cerf de Virginie couché couvant [?] une forêt avec deux cervidés près d’un feu)

    texte :

    Attaque d’une BMW au Nouvel An à Montréal

    « Parce que le Black December n’est pas une répétition mise en scène d’événements insurrectionnels du passé, mais plutôt un cycle de lutte qui connecte le passé avec le présent, à la recherche d’un futur où nos vies quotidiennes seront inondées d’attaque et d’actes rébellion contre le Pouvoir.

    Parce que, même si nos corps sont emprisonnés derrières des murs et des barreaux, nos esprits se trouvent à chaque endroit de la planète ou des drapeaux de résistance se lèvent pour un monde de liberté.

    Parce que nos cœurs continuent de battre obstinément au rythme de la sauvage liberté... »
    – Nikos Romanos

    « Durant la soirée du 31 décembre dernier (2015), une personne en colère (moi) a couvert une vaste distance jusqu’à un quartier terriblement gentrifié près du Canal Lachine à Montréal pour incendier une BMW (sur la rue Duvernay, entre Charlevoix et Lévis). On appellera cela une tentative, car je n’étais plus là pour voir si c’est véritablement arrivé... mais si aucun citoyen stupide n’a pris le risque d’intervenir pour empêcher le feu de détruire la voiture, ça devrait avoir marché. Mais on ne peut en être assuré.es.

    Incendier cette horrible machine avec un cocktail molotov aurait permis plus de certitude. Cependant, à cette heure animée de la soirée, lors de l’une des soirées les plus animées de l’année, je ne pouvais pas prendre de risque, alors j’ai utilisé une approche plus discrète qui implique des produits chimiques. Ainsi, j’ai simplement glissé une tasse de café à moitié remplie avec du chlore sec auquel j’ai ajouté du liquide de frein sous l’un des pneus arrière de la voiture, avant de fuir la scène sans un bruit. J’ai testé la recette plusieurs fois, alors je ne vois pas pourquoi ça n’aurait pas fonctionné, particulièrement sur des pneus. Voilà pour l’explication.

    D’autre part, il y a aussi de bonnes raisons qui pourraient mener la police et les médias à taire cet incendie, ou des voisins à ne pas prendre le temps d’appeler la police à propos d’un verre de café suspect – plus particulièrement parce que le quartier est rempli d’ « innocent.es » de la classe moyenne élevée, incluant des membres du Parti Intérieur. Évidemment, iels pourraient chercher à éviter un scandale pouvant rendre inconfortable cet insignifiant disneyland bourgeois et mettre en jeu leur dégoutante et délirante impression d’être socialement (et racialement) supérieurs, avec toutes les fluctuations flatulencielles de bulles de crédit que ça peut impliquer. Alors peut-être, peut-être.

    Pour toustes ceuzécelles écœuré.es de ce formatage social quasi-ouvertement fasciste qu’est la « gentrification », la seule manière d’assurer qu’elle ne soit pas plus encore écartée de la « vue du public » est de reproduire de plus en plus de telles tactiques, dans les endroits les plus achalandés possibles, pour que la situation devienne impossible à éviter pour ces petits rats capitalistes. Nous avons besoin d’insurrections soutenues qui prennent des formes et des aspects aussi variés que les couleurs d’arc-en-ciel de votre clique, votre clan, votre culte, votre couple et votre bande.

    Sortir de nos enclaves de confort peut certainement aider. Si un branleur comme moi a pu s’arranger pour bouger son cul par lui-même, loin de l’apathie normale de mes ami.es, pour fracasser un morceau de la société... alors ça veut peut-être dire que VOUS POUVEZ LE FAIRE.

    Alors vous pourriez aussi – sans vous y limiter – laisser tomber des seringues ou de la merde de chien sur les trottoirs des coins chics... arroser un bar&grill bourge de poivre de cayenne... frapper un homme blanc yuppie dont le visage est empreint de suffisance et lui foutre vos doigts dans les yeux... vous habiller et vous maquiller comme un hipster petit-bourgeois vous-mêmes pour aller foutre le bordel de l’intérieur... ou juste trouver du plaisir a attaquer par surprise n’importe quelle de leurs places pour la trasher... avec leur propre merde bien sûr. Libre a vous. Il y a tant de possibilités à saisir.

    J’ai posé ce geste dans le contexte du Black December, en solidarité avec Michael Kimble et toustes les autres prisonniers.ères qui ont pris part aux révoltes en Alabama, et avec Emma Sheppard en Grande-Bretagne, l’invincible Nikos Romanos, Sean Swain, Nicole Kish, MARIUS Mason et les freres Hammond.

    Mais ce geste était d’abord et avant tout une vengeance pour un chevreuil femelle retrouvée morte dans un fossé sur le bord de la route il y a près d’un an dans les Cantons de l’Est, alors qu’elle était encore enceinte. Il faudra des centaines de voitures brûlées pour apaiser ma colère face à la mort de cette pauvre créature sans défense. Ainsi je continuerai peu importe les embûches.

    Fire for hire!

    – un Individu de la Bande du Plateau »

    Trouvé sur : MTLCOUNTER-INFO.ORG
    Cette affiche n’encourage ni ne condamne des activités illégales.


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/new-years-eve-attack-on-a-yuppie-car/
    https://mtlcontreinfo.org/attaque-dune-bmw-au-nouvel-an-a-montreal/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/02/yuppiecar.pdf


    2016
    Affiche liée


    [Call for a month against police]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Call for a month against police]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , jaune , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    text

    dessins (loups attaquants la police et une prison et slogan «  » ; jeune femme voilée par ses cheveux)

    texte :

    Call for a month against police

    Earlier today (March 5, 2016), at 6 pm, a few friends attacked an SPVM cruiser parked outside of Charlevoix metro in the Montreal neighborhood of Pointe-Saint-Charles by slashing the tires and breaking the windows.

    We want to use this attack as a call for actions against police in Montreal between now and the end of March.

    As the annual demonstration against “police brutality” approaches, we’d like to move away from only being combative with police during an annual demonstration, for which they can prepare extensively and after which social peace is easily restored. We want to show that the police are vulnerable to sabotage, and that this is possible every day of the year. We want fear to change camps. We want to encourage the anarchist space in Montreal to experiment with a diffuse offensive against the daily operations of police, not just on March 15th, but in the entire coming month.

    We scattered copies of this flyer at the site of the smashed cruiser :

    Why we attack the police

    If you’re reading this, you’re probably wondering why a few masked individuals just smashed the police car in front of you.

    It was pretty easy to ruin these cops’ day ; we wore scarves, hats, and gloves to conceal our identities, and dedicated twenty seconds to our direct action while one of us was well positioned to watch for police trying to return to their vehicle. We ran a block, changed our outer layer to appear different while keeping our scarves on, and calmly blended back into the crowd as we walked away.

    Allow us to introduce ourselves ; we are those who never felt content to follow the program of metro-boulot-dodo that schools prepare us for ; we are those who see a cop and recognize the legacy of domination they represent and enforce ; we are those who want to struggle to destroy the state, the economy, the apparatuses which force us to conform to the predetermined roles of ‘woman’ and ‘man’, and all the innumerable daily violences this society imposes on us. We want to destroy what destroys us, while simultaneously beginning to create a world less miserable than this one.

    We’re not fooled by the reforms the state offers us to placate these sentiments, because we also recognize that we can’t just adjust the dials on this death-machine of a society, but must set fire to its electrical board. We want a revolutionary rupture with the daily life that forces us into work and acceptable social relations. Outside of large-scale riots and rebellions, we live this desire for something new by sabotaging the systems of domination in whichever ways we can.

    Many of us call ourselves anarchists, though what’s important isn’t what we call ourselves, but rather the rich and inspiring struggle against authority that our actions and projects contribute to. For us, a police cruiser that can no longer patrol the neighborhood hints at the bigger goal of making the system of policing, prisons, and courts non-functional, because this system of repression and control has never and will never be anything but an obstacle to our freedom. It protects and serves the powerful – institutions and people who have more of a say in how we live our lives than we do.

    We hope that the sound of those shattering police car windows resonates with you, and that you’re also disgusted by any obedient citizens who understands this as an attack on their own safety. Time and time again, we see that police only worsen our lives. When there’s a rapist in our neighborhood, we’d far rather see a self-organized group of people respond with baseball bats to the rapists kneecaps, rather than see someone who survived rape be dragged through the courts and made to feel shamed at every turn. We’d far rather the people in our neighborhood who are kept in poverty by bosses and landlords organize to loot the IGA or hold up a yuppie business, rather than steal from and call the police on each other.

    Every year on March 15, there is a protest against “police brutality”. If we want a chance at free lives, we need to bring the fight beyond just the “brutality” or “excesses” of the SPVM. We need to understand that brutal violence and coercion are intrinsic to the police’s very existence. We refuse the narrative that the media and the state feed us – that the problem is individual police and not the entire structure of policing and the world they defend. That’s why when many of us meet in the streets, it’s against all police, and we bring rocks and fireworks to lob at them from behind barricades. We invite you to find us there, and share in this practice of revolt.

    Until next time,
    Your friendly neighborhood anarchists

    mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/for-a-month-against-police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/03/antipolice.pdf


    2016

    2016
    Affiches liées



    [Enbridge Valve Site Sabotaged Again]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Enbridge Valve Site Sabotaged Again]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux ) ; 43 × 28 cm.

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    notes :
    descriptif :


    text

    dessin (ours tranchant le corps d’un serpent pipeline)

    texte :

    Enbridge Valve Site Sabotaged Again

    “Our hearts were bursting with love and cheer after hearing of t he many times our friends have courageously shut down pipelines in recent months.

    so in the early hours of january 25, 2016 we found our own courage and took action against enbridge and their line 9. slipping in to a valve station located on traditional Haudenosaune e Territory (in hamilton, ontario) we successfully operated an electronic valve to shut off the flow of tarsands crude in line 9. a line 7 valve, al so an enbridge tarsands pipeline, was also tamp ere d with and closed part way. we then disappeared back into the night.

    we took this action to stand in unity with all those who have defended the land before us, and for those who decide to take action after us. we take it to fight against an industry that puts us at risk every day and subjects frontline communities to violence upon their bodies, communities and cultures – for profit.

    we believe that’s worth fighting against ; that those people and communities are worth fighting for.

    so call us what you will, but we only do what is both necessary and right. our actions hurt none, but a lack of action hurts everyone. may we all find the courage to actively resist & destroy exploitative
    c a pi t al i st industrial projects.

    fuck enbridge
    fuck the tarsands
    and fuck all pipelines.

    p s . for those curious to fol l ow in our stead – enbridge thinks they’re being all smart by putting on large gold security chains (which can’t be cut with bolt cutters) and lockboxes on the gates. bypass these by cutting the fence itself. then al l you need are some garden shears (to cut the very, very secure zip tie protecting the electrical panel), your wits and an exit plan.”

    December 7 : Line 9 valve manually closed and people locked to it in QC during the daytime. Three arrests. Enbridge stock plunged 8%.

    January 3 : Line 7 valve manually shut off near Cambridge, ON during the night. No arrests.

    December 21 : Line 9 shut down during another daytime lock-down in Sarnia, ON. Three arrests.

    Found on : MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/enbridge-valve-site-sabotaged-again-3/

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/01/enbridgeagain.pdf


    2016

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    Affiches liées


    [Grève des prisonnier.ères aux États-Unis]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Grève des prisonnier.ères aux États-Unis]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : grève  ; prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (manifestation dans une cour de prison)

    texte :

    Grève des prisonnier.ères aux États-Unis

    Le 9 septembre 1971, les détenus de la Facilité Correctionnelle d’Attica, située dans le nord de l’État de New York, ont pris le contrôle de la prison. Le soulèvement d’Attica, qui a duré cinq jours, n’était pas la première ni la dernière des rébellions ayant eu lieu à l’intérieur d’une prison. Pourtant, son importance a marqué de manière indélébile l’histoire de la lutte contre la suprématie blanche et contre la société-prison dans laquelle nous habitons aujourd’hui encore.

    À travers les quarante-cinq années depuis la révolte d’Attica, les prisons gonflent jusqu’à l’explosion sous la pression des tragédies de toutes ces vies interrompues, des familles éclatées et des communautés brisées. Dans la dernière décennie, les mouvements de résistance ont poussé régulièrement derrière les murs des prisons. Partout à travers les États-Unis, les prisonniers.ères sont pleinement réveillé.es et en mouvement : de l’arrêt généralisé du travail dans les prisons de Georgie en 2010, à la grève de la faim qui s’est propagée à travers le système californien de prison en 2013, des incendies dans les centres de détention I.C.E. (Immigration et Contrôle Douanier) au Texas aux émeutes et aux prises de contrôle des prisons au Nebraska et en Alabama. La révolte contre la prison est aussi présente de ce côté-ci de la frontière : à Lindsay, en Ontario, les détenu.es du Centre correctionnel du Centre-Est sont en grève depuis deux ans, demandant la fin de la détention des immigrant.es.

    « Nous ne sommes pas des bêtes et on n’a pas l’intention de les laisser nous battre ou nous conduire comme si on l’était… Ce qui s’est passé ici, c’est le bruit précédant la furie des opprimés. »
    – L.D. Barkley, participant à la rébellion d’Attica

    Septembre 9.2016

    En septembre prochain, les prisonniers.ères ainsi que leurs familles et des supporteurs de l’extérieur sont en train de coordonner une grève des prisonniers.ères à travers les États-Unis, laquelle doit avoir lieu lors du 45e anniversaire de la rébellion d’Attica. Cet effort historique porte en son sein le potentiel de s’élargir et de nourrir le mouvement contre les horribles conditions de confinement, les prisons elles-mêmes et la société qui les crée.

    Pour la destruction de toutes les prisons et la création d’une communauté humaine libre et véritable.

    supportprisonerresistance.noblogs.org
    antistatestl.noblogs.org | itsgoingdown.org | iwoc.noblogs.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/9-septembre-greve-des-prisonnier-eres-aux-etats-unis/
    https://mtlcounterinfo.org/september-9th-prisoner-strike-across-the-us/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/08/sept9FR.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/08/sept9EN.pdf

    D’après https://antistatestl.noblogs.org/post/2016/07/28/september-9th-nationwide-prisoner-strike-poster/


    2016

    2016
    Affiches liées


    [Long live De-Gentrification]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Long live De-Gentrification]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; révolte  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo (silhouettes jetant un ballot de paille ?)

    texte :

    Long live De-Gentrification

    Balade in Saint-Henri loots expensive grocery store

    A balade for de-gentrification took to the streets of Saint-Henri on the evening of May 28, 2016. About 30 people, all in black bloc, strolled down rue Notre-Dame and looted the yuppie boutique grocery store “Le 3734”. As most of the crowd held down the street outside the store, a few people went inside and filled duffel bags with fresh and dry sausages, cheese, maple syrup, and other items. Meanwhile, the storefront was redecorated with graffiti reading ‘Fuck Empire’ and wheatpasted posters that communicated some of the intentions behind the action. After throwing smoke bombs ahead of and behind the crowd on Notre-Dame, people dispersed via the train tracks before police could arrive, and no arrests have been made. In the days that followed, we re-distributed the food to people in the neighborhood who wouldn’t regularly have had access to it. The poster left behind read as follows :

    With the arrival of the condos in Saint-Henri, a multitude of expensive businesses, hipster restaurants, and bourgeois grocery stores followed. Nevertheless, despite this affluence of food, the neighborhood remains practically a food desert for people with little money. Such a paradox it is to live in a world that produces so much food, but that isn’t accessible for those who are hungry.

    May 28th, we tried to recalibrate things a bit, to the extent of our means. We put on masks to protect our identity, we entered one of these extravagant businesses, we took everything we could and we left to redistribute the goods joyously in the neighborhood. Inspired by the recent actions against the police in different neighborhoods and knowing that they were going to show up to protect the property owners, we brought what we needed to protect ourselves.

    Everyone deserves to eat well and there is enough food for everyone ! It is with great pleasure that we organized this pillaging, which is a slap in the face to the forces that impoverish and starve us. We invite everyone to do the same !

    for everyone everything

    Tonight is a great banquet, we celebrate complicity and abundance

    mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/balade-in-saint-henri-loots-expensive-grocery-store-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/08/degentrification.pdf


    2016

    2016

    2015

    2015
    Affiches liées



    [New Year’s Eve attack on a yuppie car]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    New Year’s Eve attack on a yuppie car]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Hammond brothers  ; Kimble, Michael  ; Kish, Nicole  ; Mason, Marius  ; Romanos, Nikos  ; Sheppard, Emma  ; Swain, Sean
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (chevreuil/cerf de Virginie couché couvant [?] une forêt avec deux cervidés près d’un feu)

    texte :

    New Year’s Eve attack on a yuppie car

    Because Black December is not a staged repetition of previous insurrectional events, but rather a circle of struggle that connects the past with the present, in search of a future where our everyday life will be inundated with acts of attack and rebellion against Power.

    Because, although our bodies are incarcerated between walls and bars, our souls are found in every part of the planet where flags of resistance are raised for a world of freedom.

    Because our hearts stubbornly continue to beat to the rhythm of wild freedom...
    – Nikos Romanos

    “Last december 31st (2015) in the evening, an angry person (me) went over a rather vast distance to a terribly-gentrified neighborhood by the Lachine Canal in Montreal to put an expensive BMW on fire (on Duvernay between Charlevoix and Levis St). I’ll call it an attempt, as I wasn’t around to see what actually happened... yet if no stupid citizen took the risk to intervene to keep the fire from destroying a car, it should have worked. But there is no guarantee.

    Molotoving this damn machine would have been surely more certain. Though at this busy time of the evening, in one of the busiest evenings of the year, I couldn’t afford the risk so I went for a more discreet approach involving chemicals. Hence, I just slipped under one of the rear tires a cup of coffee half-filled with dry chlorine and added some brake fluid to it, then flew the scene without a fuss. I tested this recipe many times already so there’s no reason why it shouldn’t have worked, especially on tires. Here’s for the explanation.

    On the other hand, there are also good reasons why this arson may have been silenced by the police and the mainstream media - or just neighbors who wouldn’t bother calling the cops over a suspicious coffee cup - especially given how this neighborhood is filled with some of the city’s “innocent” upper middle-class, including fancy members of the Inner Party. Obviously they would seek to avoid a scandal with the potential of causing discomfort among this disneyland of the petty bourgeoisie and challenge their disgusting yet delusional sense of social (and racial) supremacy, with all the intestine fluctuations of credit-bubble flatulences this might involve. So, maybe, maybe.

    The only way to make sure that it gets there, for all those sickened by this near-overtly fascistic social formatting -a.k.a “gentrification”- to not have it further steered away from “public view”, would be to keep reproducing such tactics more and more, in busier spots when possible, so that a real inevitable situation is brought upon these small capitalist rats. We need a sustained insurgency taking as many forms and aspects as there are beautiful colors in the rainbow of your clique, your clan, your cult, your couple and your crew.

    Especially to gtfo of these accomodating enclaves might help. If a wanker like me could manage to move my ass out of my own, away from the usual apathy of my buddies just to smash a bit of society... so this possibly means YOU CAN DO IT.

    So you may as well - though not limited to - drop syringes and dog poos on the sidewalks of trendy areas... pepper-spray more bougie bar & grills... punch some White male yuppie’s smug face and poke your fingers in their shallow eyes... dress and make up as a petty bourgeois hipster yourself to fuck everything up from the inside... or just do a really funny surprise attack out of nowhere to trash their places... with their own trash of course. It’s up to you. So many possibilities to grab ! I did that in the context of Black December in solidarity with Michael Kimble and all the other prisoners who’ve been taking part in the recent uprisings in Alabama, along with Emma Sheppard in Britain, the invincible Nikos Romanos, Sean Swain, Nicole Kish, MARIUS Mason and the Hammond brothers.

    But it was primarily as an act of revenge for a female deer that, roughly a year ago somewhere in the Eastern Townships, was found dead in a ditch on the side of the road, while she was still pregnant. It will take hundreds of burned cars to sooth my anger about this poor defenseless creature. So I’ll keep doing this no matter what.

    Fire for hire !

    – an Individual from the Plateau Crew ”
    Found on : MTLCOUNTER-INFO.ORG

    This poster does not encourage, condemn or condone illegal actions.


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/new-years-eve-attack-on-a-yuppie-car/
    https://mtlcontreinfo.org/attaque-dune-bmw-au-nouvel-an-a-montreal/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/02/yuppiecar.pdf


    2016
    Affiche liée


    [Prisoner strike across the US]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Prisoner strike across the US]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

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    • Liste des thèmes  : grève  ; prison  ; révolte
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    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (manifestation dans une cour de prison)

    texte :

    Prisoner strike across the US

    On September 9, 1971, the inmates of Attica Correctional Facility in upstate New York seized control of the prison. The Attica uprising, which lasted for five days, was not the first and certainly not the last prison rebellion. And yet its importance is indelibly marked within the history of the struggle against white supremacy and the prison society we still inhabit today.

    In the forty-five years since Attica, prisons have swelled to bursting with the tragedies of disrupted lives, fractured families, and broken communities. In the last decade, resistance movements have steadily grown behind the prison walls. From the statewide work stoppage in Georgia prisons of 2010 to the hunger strike that spread throughout the California prison system in 2013 ; from fires lit in I.C.E. detention centers in Texas to riots and prison takeovers in Nebraska and Alabama, prisoners across the US are wide awake and on the move. Revolt against prisons is also present on this side of the border ; in Lindsay, Ontario, detainees held by CBSA in the Central East Correctional Centre have been on strike for two years demanding an end to immigration detention.

    “We are not beasts and we do not intend to be beaten or driven as such… What has happened here is but the sound before the fury of those who are oppressed.”
    – L. D. Barkley, participant in Attica rebellion

    Septembre 9.2016

    This September, prisoners, their families, and supporters on the outside are coordinating a prisoner strike across the US to take place on the 45th anniversary of the Attica rebellion. This historic effort holds within it the potential to expand and embolden the movement against the horrific conditions of confinement, the prisons themselves and the society that creates them.

    Towards the destruction of all prisons and the creation of a free and genuine human community

    supportprisonerresistance.noblogs.org
    antistatestl.noblogs.org | itsgoingdown.org | iwoc.noblogs.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/9-septembre-greve-des-prisonnier-eres-aux-etats-unis/
    https://mtlcounterinfo.org/september-9th-prisoner-strike-across-the-us/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/08/sept9FR.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/08/sept9EN.pdf

    D’après https://antistatestl.noblogs.org/post/2016/07/28/september-9th-nationwide-prisoner-strike-poster/


    2016

    2016
    Affiches liées


    [Rest in power Jean-Pierre Bony]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rest in power Jean-Pierre Bony]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [28 ?] × [43 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo (scènes de nuit d’émeute)

    texte :

    Rest in power Jean-Pierre Bony

    Last week, the police murdered Jean-Pierre Bony in Montreal-Nord, yet another black person assassinated by the agents of white supremacy. Wednesday night, the day of the birthday of Fredy Villanueva – assassinated by the police in 2008 and avenged by two nights of riots in Montreal-Nord – a demonstration in response to the murder of Jean-Pierre Bony turned into a riot against the police.

    As expected, the Media regurgitated the myth of the “outside agitator”, just as they did during the Oscar Grant riots in Oakland, and the recent rebellion in Ferguson, perpetuating the lie of the incapacity of black people to act for themselves.

    We were overjoyed to see the people who live in Montreal-Nord initiate a fierce attack against the police. Media vans and cameras were smashed, and every police car in sight was charged with rocks, crowbars, and smoke bombs. When the police were hiding, people decided to go to the police station. On the way, the windows of several businesses as well as a bank were shattered (with a fire later started inside) and the joyous destruction of the police station unfolded for twenty minutes.

    The post was evacuated preemptively, and we overheard people yelling, “the police are afraid of us now” as every window of the station had rocks thrown through them. When a lone riot cop (didn’t get the memo ?) tried to intimidate people from entering the parking lot, he was charged and a hammer was thrown at him as he fled, giving everyone free reign to destroy all the cars as well. When riot-police reluctantly moved in to salvage what was left of their wrecked station, they were welcomed with rocks and fireworks. As people moved back into the residential streets, at least six cars were torched.

    As anarchists, we participated in these moments to support these courageous acts of rage and rebellion. What went down Wednesday night continues to return to our minds, warming our hearts and inspiring our fight against policing in our own contexts. The complicity we felt with people we met in the streets of Montreal-Nord calls us to go out of our cliques and surpass the borders formed in our city and our heads by the racist social order.

    So tonight, we wrote the name of Jean-Pierre Bony on several giant billboards in the city alongside images of burning police cruisers, because “memory is alive, and ready to strike”.

    Never forgive, never forget.
    The fire continues to burn in us.

    mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/rest-in-power-jean-pierre-bony-4/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/04/rip.pdf


    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]

    2016

    2016
    Affiches liées


    [Rest in power Jean-Pierre Bony]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rest in power Jean-Pierre Bony]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [28 ?] × [43 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo (scènes de nuit d’émeute)

    texte :

    Rest in power Jean-Pierre Bony

    La semaine dernière, la police a tué Jean-Pierre Bony à Montréal-Nord : encore une personne noire assassinée par les agents meurtriers de la suprématie blanche. Mercredi dernier, le jour de l’anniversaire de Fredy Villanueva – assassiné par la police en 2008 et vengé par deux nuits d’émeutes à Montréal-Nord – une manifestation en réponse au meurtre de Jean-Pierre Bony a viré à l’émeute contre la police.

    À leur habitude, les médias ont recraché le mythe des “casseurs extérieurs”, tout comme ils l’ont fait lors des émeutes d’Oscar Grant à Oakland et de la récente rébellion à Ferguson, perpétuant une image faisant croire à l’incapacité des personnes noires d’agir pour elles-mêmes.

    Pourtant, nous nous réjouissons d’avoir vu des personnes qui vivent à Montréal-Nord initier une féroce attaque contre la police. Des vans et des caméras de médias ont été attaquées et les voitures de police en présence ont été pourchassées avec des crowbars, des roches et des bombes fumigènes jusqu’à ce qu’elles disparaissent. À ce moment, les gens ont décidé de se diriger vers le poste de police. En chemin, plusieurs vitres de commerces ainsi que celles d’une banque ont été éclatées – un feu a été allumé à l’intérieur de celle-ci plus tard. S’en est suivi un joyeux saccage du poste qui a duré une vingtaine de minutes.

    Le poste avait été évacué préventivement et alors que toutes le fenêtres se faisaient fracasser nous avons entendu dans la rue des gens crier “la police a peur de nous maintenant”. Lorsqu’un policier anti-émeute seul a tenté d’intimider les gens qui entraient dans le stationnement, un marteau lui a été lancé au visage, ce qui a laissé le champs libre aux gens pour s’attaquer aussi aux chars de patrouille dans le stationnement. Lorsque la police anti-émeute s’est avancée pour protéger ce qu’il restait de leur poste, elle a été accueillie avec des roches et des feux d’artifice. Et alors que les gens retournaient vers les rues résidentielles, au moins six voitures ont été incendiées.

    Nous avons participé à ces événements pour supporter, en tant qu’anarchistes, ces actes de courage, de rage et de rébellion. Ce qui s’est passé mercredi soir laisse une trace persistante dans nos esprits, réchauffe nos coeurs et nous inspire contre la police et le flicage dans nos propres contextes. La complicité que nous avons ressentie avec les gens que nous avons rencontrés dans les rues de Montréal-Nord nous appelle à sortir de nos cliques et à dépasser les frontières formées dans notre propre ville et dans nos têtes par l’ordre social raciste.

    Ce soir, nous avons écrit le nom de Jean-Pierre Bony sur plusieurs panneaux publicitaires géants à Montréal dans d’autres quartiers, aux côtés d’images de chars de flic en feu, parce que “la mémoire est vivante et prête à frapper”.

    Nous n’oublions pas, nous ne pardonnons pas.
    Le feu continue de brûler en nous.

    trouvé sur mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/rest-in-power-jean-pierre-bony-4/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/04/rip.pdf


    2016

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    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]
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