travail, emploi

 

 

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    [Mort aux chefs !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Mort aux chefs !]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Liste des thèmes  : lutte des classes  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
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    • Presse citée  :
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    notes :
    descriptif :


    [ texte long, dactylographié ]

    texte :

    Mort aux chefs !

    Le chef a tort

    Le chef a toujours tort, c’est une crapule.

    Même s’il a raison, il a encore tort, car le tort du chef est qu’il soit chef. Son rôle et sa position sociale font qu’il ne peut avoir que tort dans ses décisions, tort dans sa réalité, tort dans sa raison d’existence, tort dans sa vie. Donc les articles 1 et 2 s’appliquent inévitablement.

    Le chef ne boit pas, il nous pompe l’air et nous suce le sang.

    Le chef ne mange pas, il nous bouffe notre vie, notre temps, notre espace, avec sa misérable parcelle de pouvoir sur les hommes et sur les têtes. Pouvoir qu’il croit ridiculement immuable.

    Le chef se repose sur nous. Son rôle n’est pas de travailler lui-même, mais avant tout de faire travailler les autres. Et cet ustensile est encore satisfait de son rôle de clébard.

    Le chef n’est jamais en retard, il est retenu. Qu’importe ! il n’est et ne sera jamais à l’heure. Quoi qu’il fasse, seule l’heure de sa disparition approche, sans aucune retenue et avec aucun retard. Nous saurons être à l’heure quand il le faudra.

    Le chef "n’existe pas", seule la pesante réalité du travail existe ! Il n’est là que pour faire respecter cette réalité. Il faudra bien commencer à s’en prendre au travail lui-même.

    L’idée qu’il y a de bons et de mauvais chefs est une de ces conneries qu’il faut foutre aux poubelles. Il n’y a que "des" chefs. Il faut démasquer cette pseudo-sympathie derrière laquelle se cache le chef.

    Le chef n’a pas d’idées, amusante évidence ! Lui qui croit penser ce qu’il dit, il le vomit. Sa tête n’est qu’une image, sa bouche, la chambre d’échos de mille et un pets. Pets hiérarchiques, hiérarchisés, supérieurs, pets frénétiques et incontrôlés ; il a la parole, elle ne lui appartient pas. On rentre dans le bureau du chef avec les idées du chef, on en ressort avec ses idées personnelles. On n’a vu personne, sinon un presse-papier, un presse-temps, un presse-sang.

    Le chef n’a aucune relation humaine. Bien sûr, ce misérable s’imagine qu’il peut faire travailler plus encore et reproduire, justifier et perpétuer son rôle avec son charme personnel. Et quand il essaie lamentablement d’être autre chose que la chose qu’il est, il ne trouve rien d’autre que sa plus basse vulgarité ; il ne cherche qu’une bête à baiser.

    Plus on critique le chef, plus il se dégonfle comme une vieille baudruche et une vieille trique en papier. Plus apparait derrière le chef la vieille crapule lamentable, sans intelligence, sans humanité.

    Ne dites plus "Monsieur le chef", mais dites "Crève salope".

    Le chef est un emmerdeur. Il n’est en fait qu’un triste pion. Ses règles de jeux sont à détruire. Pour quelques chefs à perdre, nous avons un monde à gagner.

    L’humanité ne sera heureuse que le jour où le dernier capitaliste aura été étranglé avec les tripes du dernier chef.


    sources :
     

    [ca  1980]

    [s.d.]
    Affiches liées










    [Werken is misdaad]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Werken is misdaad]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : Pays-Bas
    • Lieux d’archivages  : Anarchief (Gent)
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    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (homme masqué debout au milieu d’une rue vide (après une manifestation ?)) ]

    texte :

    Werken is de grootste belediging en vernedering die de mensheid zichzelf heeft aangedaan.

    Werken is de grote verdoemenis. Het werken maakt geestloos en zielloos.

    Wanneer we niet weer werken, zal het leven pas beginnen.

    Werken is misdaad

    Ik beweer niet, dat iemand nu maar morgen bij zijn baas moet weglopen en moet zien, dat hij zonder werken aan de kost komt en dan overtuigd kan zijn dat ie aan het leven toe is. Staat men noodgedwongen op de keien, dan is dit al erg genoeg, het nu niet werken loopt meestal uit op parasiteren op de kameraden, die wel werken. Kan je door - wat fatsoenlijke mensen noemen - roven en stelen aan de kost komen, zonder je door een baas te laten uitbuiten, goed - doe het ; maar geloof dan niet, dat daarmee het grote probleem is opgelost. Het werken is een sociaal kwaad. Deze maatschappij is levensvijandig en alleen door de vernietiging van deze en volgende werkdiergemeenschappen, - d.w.z. door revolutie na revolutie - zal het werken verdwijnen.

    Dan eerst komt het leven - het volle, rijke leven - dan zal ieder door z’n zuivere levensdrift tot scheppen gebracht worden.

    Scheppen is intense levensvreugde, werken is intens levensleed.

    Alle werk is misdadig.

    Het werken is meehelpen aan winst maken en uitbuiten ; meehelpen aan vervalsing, bedrog, vergiftiging ; meehelpen aan oorlogsvoorbereiding ; meehelpen aan de vermoording der gehele mensheid.

    Werken is levensvernietigend.

    Daarom zullen wij bewust iedere kapitalistische onderneming saboteren, iedere baas zal een strop aan ons hebben. Waar wij, opstandige jongeren, werken moeten, moeten grondstoffen, machines en producten onbruikbaar gemaakt worden. Telkens weer zullen de tanden uit de raderen springen, uit messen en beitels de stukken slaan, het nodige gereedschap onvindbaar zijn - recepten en middelen zullen wij elkaar zeggen.

    Wij willen niet door het kapitalisme ten ondergaan, daarom moet het kapitalisme door ons ten ondergaan.


    sources :
     


    [¡Que no te tengan en un puño !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    ¡Que no te tengan en un puño !]. — [S.l.] : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 40 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
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    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (visage d’adolescente) ]

    texte :

    Acoso laboral, amenazas de despido, sueldos injustos, horas extras, reforma laboral continua, criminalización de l@s parad@s…

    Ante la pérdida de derechos laborales y la persecución del trabajador

    ¡Que no te tengan en un puño !

    [logo : drapeau taillé touge et noir] CNT

    Un ejemplo más : una compañera despidida en Todogar por negarse a hacer horas extras, es ahora perseguida por la Justicia por haber defendido sus derechos. El fiscal, en otro gesto de cinismo y persecución sindical, le reclama más de un millón de pesetas y arresto domiciliario por “daños y perjuicios”. ¿Suma y sigue ?


    sources :