travail, emploi

 

 

Affichage par année

167 affiches :

 

    [Le travail libère-t-il ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le travail libère-t-il ?]. — Athí̱na = Αθήνα Athenes  ; Thessaloníki̱ = Θεσσαλονίκη Thessalonique : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , vert , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Savvanidis, Kleomenis (Κλεομένης Σαββανιδη)  ; Syrianos, Rami (Ραμί Συριανό)
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin ou photo) ]

    texte :

    Le Travail libère-t-il ?

    Le travail pénètre et détermine toute notre existence. Le temps coule impitoyablement à son rythme alors que nous faisons la navette entre d’identiques environnements déprimants à une allure toujours croissante. Le temps de travail… Le temps productif… Le temps libre… La moindre de nos activités tombe dans son contexte : on considère l’acquisition de la connaissance comme un investissement pour une carrière future, la joie est transformée en divertissement et se vautre dans une orgie de consommation, notre créativité est écrasée dans les limites étroites de la productivité, nos relations — même nos rencontres érotiques — parlent la langue de la performance et de la rentabilité… Notre perversion a atteint un tel point que nous recherchons n’importe quelle forme de travail, même volontairement, pour remplir notre vide existentiel, pour « faire quelque chose ».

    Nous existons pour travailler, nous travaillons pour exister.

    L’identification du travail avec l’activité humaine et la créativité, la domination complète de la doctrine du travail comme destin naturel des humains a pénétré notre conscience à une telle profondeur que le refus de cette condition forcée, de cette contrainte sociale, semble être devenu un sacrilège pour le concept même d’humanité.

    Alors n’importe quel travail devient meilleur que pas de travail du tout. Ceci est le message répandu par les évangélistes de l’existant, sonnant les trompettes pour la course à la compétition toujours plus frénétique entre les exploités pour quelques miettes tombées de la table des patrons ; pour l’instrumentalisation et le nivelage complet des relations sociales en échange d’un peu de travail misérable dans les galères de la survie.

    Ce ne sont pas, cependant, seulement les conditions générales de travail qui créent l’impasse. C’est le travail comme une totalité, comme un processus de commercialisation de l’activité humaine qui réduit les humains à des composants vivants d’une machine qui consomme des images et des produits. C’est le travail comme condition universelle dans laquelle les relations et la conscience sont formées, comme la colonne vertébrale qui maintient et reproduit cette société basée sur la hiérarchie, l’exploitation et l’oppression. Et en tant que tel, le travail doit être détruit.

    Alors nous ne voulons pas simplement devenir des esclaves plus heureux ou de meilleurs managers de la misère. Nous voulons redonner son sens et son essence à l’activité humaine et à la créativité en agissant ensemble, conduits par la recherche de la joie de la vie à travers la connaissance, la conscience, la découverte, la camaraderie, la solidarité.

    Pour la libération individuelle et collective…

    Libérons-nous du travail

    Liberté pour l’anarchiste Rami Syrianos
    Solidarité avec le compagnon Kleomenis Savvanidis

    Collaboration solidaire Athènes/Thessalonique, 17/01/2012.


    sources :

    Affiche en grec diffusé sur http://www.non-fides.fr/?Le-Travail-libere-t-il : « Affiche traduite par nos soins de l’anglais de Angry news from around the world
    Note de Non Fides : L’anarchiste Rami Syrianos (Ραμί Συριανό) est actuellement emprisonné en attente de son procès pour l’expropriation de l’argent d’une entreprise étatique de vente aux enchères, ainsi que le compagnon Kleomenis Savvanidis (Κλεομένης Σαββανιδη), accusé dans la même affaire. Date du procès : 18 janvier 2012, Thessalonique » (18 janvier 2012).


    2012
    Affiche liée


    [Le travail libère-t-il ? Libérons-nous du travail]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le travail libère-t-il ? Libérons-nous du travail]. — Poitiers : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe Pavillon noir (Poitiers), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri  : texte en défonce ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Grèce
    • Noms cités (± liste positive)  : Savvanidis, Kleomenis (Κλεομένης Σαββανιδη)  ; Syrianos, Rami (Ραμί Συριανό)
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (silhouette avec chaines brisées aux bras) ]

    texte :

    Le travail libère-t-il ?

    Le travail pénètre et détermine toute notre existence. Le temps coule impitoyablement à son rythme alors que nous faisons la navette entre d’identiques environnements déprimants à une allure toujours croissante. Le temps de travail… Le temps productif… Le temps libre…

    La moindre de nos activités tombe dans son contexte : on considère l’acquisition de la connaissance comme un investissement pour une carrière future, la joie est transformée en divertissement et se vautre dans une orgie de consommation, notre créativité est écrasée dans les limites étroites de la productivité, nos relations — même nos rencontres érotiques — parlent la langue de la performance et de la rentabilité… Notre perversion a atteint un tel point que nous recherchons n’importe quelle forme de travail, même volontairement, pour remplir notre vide existentiel, pour « faire quelque chose ».

    Nous existons pour travailler, nous travaillons pour exister.

    L’identification du travail avec l’activité humaine et la créativité, la domination complète de la doctrine du travail comme destin naturel des humains a pénétré notre conscience à une telle profondeur que le refus de cette condition forcée, de cette contrainte sociale, semble être devenu un sacrilège pour le concept même d’humanité.

    Alors n’importe quel travail devient meilleur que pas de travail du tout.

    Ceci est le message répandu par les évangélistes de l’existant, sonnant les trompettes pour la course à la compétition toujours plus frénétique entre les exploités pour quelques miettes tombées de la table des patrons ; pour l’instrumentalisation et le nivelage complet des relations sociales en échange d’un peu de travail misérable dans les galères de la survie.

    Ce ne sont pas, cependant, seulement les conditions générales de travail qui créent l’impasse. C’est le travail comme une totalité, comme un processus de commercialisation de l’activité humaine qui réduit les humains à des composants vivants d’une machine qui consomme des images et des produits. C’est le travail comme condition universelle dans laquelle les relations et la conscience sont formées, comme la colonne vertébrale qui maintient et reproduit cette société basée sur la hiérarchie, l’exploitation et l’oppression. Et en tant que tel, le travail doit être détruit.

    Alors nous ne voulons pas simplement devenir des esclaves plus heureux ou de meilleurs managers de la misère. Nous voulons redonner son sens et son essence à l’activité humaine et à la créativité en agissant ensemble, conduits par la recherche de la joie de la vie à travers la connaissance, la conscience, la découverte, la camaraderie, la solidarité.

    Pour la libération individuelle et collective…

    Libérons-nous du travail

    Affiche du 17 janvier 2012
    En solidarité avec les compagnons Rami Syrianos et Kleomenis Savanidis
    Traduit du grec vers l’anglais par Angry news from around the world, puis de l’anglais vers le français par Non Fides


    sources :

    https://fa86.noblogs.org/?page_id=40
    https://fa86.noblogs.org/files/2012/05/travail.cleaned.pdf


    2012
    Affiche liée


    [Le travail, c’est l’esclavage salarié. La propriété, c’est le vol]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le travail, c’est l’esclavage salarié. La propriété, c’est le vol]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [28 ?] × [43 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : révolte  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (travail en usine de conserverie de poissson ?)

    texte :

    Le travail, c’est l’esclavage salarié

    La propriété, c’est le vol

    L’histoire de l’économie est l’histoire du vol. Regardez le morceau de terre sur lequel vous êtes debout. Il fut autrefois travaillé par des gens qui savaient comment satisfaire leurs propres besoins et ceux de leurs communautés sans détruire l’environnement. La possibilité de vivre et de travailler dignement a été tuée par les États et les propriétaires terriens qui ont organisé des armées colonisatrices et amené comme main d’œuvre des immigrant.es européen.nes endetté.es ou des esclaves africain.es kidnappé.es.

    Dans les deux cas, nous y voyons un modèle de dépendance forcée. Des gens qui réellement travaillaient de façon digne, c’est-à-dire pour eux-mêmes, pour leurs communautés et à leur propre rythme, ont été empêchés de le faire par la violence organisée de la colonisation. Des terres qui avaient appartenu à tout le monde furent divisées et usurpées par l’élite, les ancêtres de beaucoup de ceux/celles qui sont encore riches d’aujourd’hui. Même après la colonisation, le travail était juste un peu plus qu’une taxe. Donnez un certain montant, plus si vous étiez noir.e et moins si vous étiez blanc.he, et gardez le reste pour vous nourrir. Tu pouvais au moins encore voir les fruits de ton travail et t’en nourrir.

    Mais alors quelque chose s’est passé. L’esclavage a progressivement pris fin – pas dans un moment soudain de libération, comme le disent les livres d’histoire, mais par un glissement progressif vers un système plus rentable d’esclavage salarié. Tandis que nous ne sommes plus forcé.es de travailler à la pointe d’un fusil, le résultat final est le même avec tous les moyens de survie hors de portée si nous n’avons pas d’argent. Les gens sont obligé.es de travailler, passant leur temps au service du Capital. La prison et la police attendent ceux/celles qui désobéissent. Personne n’a été libéré. Plutôt, les noir.es et les blanc.hes ont été transformé.es en machines.

    Où est l’utilité de l’esclavage pur et simple quand la banque peut posséder votre maison, le patron peut posséder votre temps, les huissiers sous contrat de la compagnie de crédit ou le Centre national de prêts aux étudiants peuvent posséder votre avenir, les entreprises de mode peuvent posséder vos insécurités, les producteurs d’Hollywood peuvent posséder votre cœur et les journaux peuvent posséder votre esprit ? Constamment se démener pour apaiser les besoins de leur propriétaire, c’est ça la vie quotidienne d’un.e travailleur(euse)-consommateur(rice).

    Le système de l’usine fait des travailleur(euse)s une partie du processus. Le secteur des services d’aujourd’hui va encore plus loin, commandant chacune de nos humeurs. Nous ne devons plus simplement à nos boss une certaine quantité de produit, ou même un certain laps de temps, mais une quantité mesurée d’enthousiasme. Servir avec le sourire. Qui peut imaginer une forme plus intime de violence ? Nous ne sommes même pas autorisé.es à être déprimé.es par notre manque total de pouvoir sur nos propres vies. Déjà à l’âge de 5 ans, les plus maussades et les impatient.es se font prescrire du Prozac et du Ritalin. Des enfants diagnostiqué.es avec des « désordres » sont souvent soudainement « guéri.es » quand ils/elles sont autorisé.es à organiser leurs propres vies ou à déterminer leurs propres rythmes. Mais une fois que les besoins de l’économie les renvoient au travail, à l’école, tout à coup ils/elles rechutent et doivent retourner sur les pilules.

    Le « désordre » est la société qui envoie les corps dans un hachoir à viande, qui exige que nous devenions des pièces interchangeables. Le chantage, c’est la société qui exige tout de nous – pas seulement notre temps, notre obéissance et notre énergie, mais aussi notre convivialité et notre bonne foi – et nous donne rien d’autre en retour que les moyens d’y participer plus pleinement, selon ses termes, dépensant nos maigres salaires sur les ressources volées à travers la planète entière, la garde-robe adéquate, le régime adéquat, la collection de musique adéquate. En fait, cet assemblage minutieux de produits de masse est la seule façon légale que nous avons d’exprimer notre individualité.

    À la base, ceux/celles qui exaltent les vertus du travail sont les mêmes vieux maîtres chanteurs : travaillez pour nous ou mourez de faim dans les caniveaux. Mais quand nous avons commencé à négocier avec ceux et celles qui se font appeler les dirigeant.es, ils/elles n’ont commencé qu’à nous faire plus de demandes. Ne négocions pas avec le monde du travail et de la misère dont nous ne désirons que la fin, mais attaquons-le afin de le détruire…

    Tant que la misère existe, nous choisissons la rébellion.

    mtlcounter-info.org — sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/work/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/work.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/le-travail/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/travail.pdf


    2012
    Affiches liées


    [Projection « Des corps en chaine » au Centre culturel libertaire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Projection « Des corps en chaine » au Centre culturel libertaire]. — Lille : CCL_ (Centre culturel libertaire Benoît-Broutchoux. Lille), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 21 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; santé  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo solarisée (deux mains tenant une clé plate) ]

    texte :

    Samedi 17 novembre
    18 h
    Centre Culturel Libertaire
    4, rue de Colmar, Lille

    Entrée libre

    Projection Des corps en chaine

    « C’est pas simple de décrire une chaine.… Ce qui est dur en fin de compte, c’est d’avoir un métier dans les mains. Moi je vois, je suis ajusteur, j’ai fait trois ans d’ajustage, pendant trois ans, j’ai été premier à l’école… Et puis, qu’est-ce que j’en ai fait ? Au bout de cinq ans, je ne peux plus me servir de mes mains. J’ai un doigt, le gros, j’ai du mal à le bouger, j’ai du mal à toucher Dominique le soir. Ça me fait mal aux mains. La gamine, quand je la change, je peux pas lui dégrafer ses boutons. Tu sais, t’as envie de pleurer dans ces coups-là. Ils ont bouffé mes mains. J’ai envie de faire un tas de chose et puis, je me vois maintenant avec un marteau, je sais à peine m’en servir. C’est tout ça tu comprends. T’as du mal à écrire, j’ai du mal à écrire, j’ai de plus en plus de mal à m’exprimer. Ça aussi, c’est la chaine »


    sources :

    http://lille.cybertaria.org/?article2232




    [Work is wage slavery Property is theft]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Work is wage slavery Property is theft]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [28 ?] × [43 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : révolte  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo (travail en usine de conserverie de poissson ?)

    texte :

    Work is wage slavery

    Property is theft

    The history of the economy is the history of theft.
    Look at the piece of land you’re standing on. It was once tended by people who knew how to provide for themselves and their communities without destroying the environment. The possibility of dignified life and work was killed by the governments and land owners who organized colonizing armies and brought over labour gangs of indebted European immigrants and kidnapped African slaves.

    In both cases, we see the pattern of forced dependence. People who were actually working in a dignified way – which is to say, for themselves, for their communities, at their own pace – were prevented from doing so through the organized violence of colonisation. Land that had belonged to everyone was divided up and usurped by the elite, the ancestors of many of those who are still wealthy today. Even after colonization, labour was little more than a tax. Give up a certain amount, more if you were black and less if you were white, and keep the rest to feed yourself. You could at least still see the product of your labour, and nourish yourself with it.

    But then something happened. Slavery gradually ended – not in a sudden moment of liberation, as the history books tell it, but through a gradual shift towards the more profitable system of wage slavery. While no longer forced to work at gunpoint, the end

    result is the same with all of the means of survival out of reach without money ; people are forced to work, spending their time in the service of capital. Prisons and police await those who disobey. No one was liberated. Rather, black and white were transformed into machines.

    Where’s the use in outright slavery when the bank can own your house, the boss can own your time, the collection agency contracted by the credit card company or the National Student Loans Centre can own your future, fashion companies can own your insecurities, Hollywood producers can own your heart, and the newspapers can own your mind ? The daily life of a worker-consumer only consists of scrambling around to appease her owner’s needs.

    The factory system makes workers a part of the process. The service sector jobs of today go even further, making demands of our very moods. No longer do we owe our bosses merely a certain amount of product, or even a certain amount of time, but a measured quantity of enthusiasm. Service with a smile. Who can imagine a more intimate form of violence ? We’re not even allowed to be depressed by our total lack of power over our own lives. Already by the age of five, the sullen and the impatient ones are screened out for Prozac and Ritalin prescriptions. Kids diagnosed with disorders are often suddenly “cured” when they are allowed to organize their own lives, or determine their own rhythms. But once the needs of the economy send them back to work, back to school, suddenly they relapse and have to go back on pills.

    The disorder is the society that sends bodies through a meat grinder, that demands we become interchangeable parts. The blackmail is the society that demands everything from us – not just our time, our obedience, and our energies, but also our friendliness and good faith – and gives us nothing in return but the means to participate in it more fully, on its terms, spending our meager wages on resources stolen from across the entire planet ; the right wardrobe, the right diet, the right music collection. In fact, this careful assemblage of mass-produced goods is the only legal way we have to express our individuality.

    At the base, those who extol the virtues of work are the same old blackmailers : work for us or starve in the gutters. But once we begin negotiating those who call themselves leaders, they only start to make more demands of us. Let’s not negotiate with the world of work and misery that we desire only the end of, but attack it in order to destroy it…

    While misery exists, we choose rebellion.

    mtlcounter-info.org — sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/work/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/work.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/le-travail/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/travail.pdf


    2012
    Affiches liées




    [Le travail est un crime]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le travail est un crime]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (émeutier ? dans une rue vide)

    texte :

    Le travail est le plus grand affront et la plus grande humiliation que l’humanité ait commis contre elle-même.

    Le travail est la grande malédiction. Il produit des hommes sans esprit et sans âme.

    Quand nous cesserons de travailler, enfin la vie commencera pour nous.

    Le travail est un crime

    Je ne prétends pas qu’il faut tout simplement quitter son patron demain et voir ensuite comment bouffer sans travailler, en étant convaincu que la vie commence. Si on est contraint de vivre dans la dèche, c’est déjà assez malheureux, le fait de ne pas travailler aboutissant dès lors, dans la plupart des cas, à vivre sur le dos des camarades qui ont du travail. Si tu es capable de gagner ta vie en pillant et en volant - comme disent les honnêtes citoyens - sans te faire exploiter par un patron, eh bien, vas-y ; mais ne crois pas pour autant que le grand problème soit résolu. Le travail est un mal social. Cette société est ennemie de la vie et c’est seulement en la détruisant, puis toutes les sociétés de labeur qui suivront - c’est-à-dire en faisant révolution sur révolution - que le travail disparaîtra.

    C’est alors seulement que viendra la vie - la vie pleine et riche - où chacun sera amené, par ses purs instincts, à créer.

    Créer est une joie intense, travailler est une souffrance intense.

    Tout travail est criminel.

    Travailler c’est collaborer à faire des bénéfices et à exploiter ; c’est collaborer à la falsification, à la fourberie, à l’empoisonnement ; c’est collaborer aux préparatifs de guerre ; c’est collaborer à l’assassinat de toute l’humanité.

    Le travail détruit la vie.

    Voilà pourquoi nous allons saboter consciemment chaque entreprise capitaliste. Chaque patron essuiera des pertes par notre fait. Là, où nous, jeunes révoltés, sommes obligés de travailler, les matières premières, les machines et les produits seront obligatoirement mis hors d’usage. À chaque instant les dents sauteront de l’engrenage, les couteaux et les ciseaux casseront, les outils les plus indispensables disparaîtront - et nous nous communiquerons nos recettes et nos moyens.

    Nous ne voulons pas crever à cause du capitalisme : voilà pourquoi le capitalisme doit crever à cause de nous.


    sources :
     















    [Non à la désintégration du Code du travail !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Non à la désintégration du Code du travail !]. — Paris : CNT_F (France : ≥1993), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : grève  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (affiche aux poissons vue en plongée : « C’est toutes et tous ensemble qu’il faut lutter : grève générale ! ») ]

    texte :

    « C’est toutes et tous ensemble qu’il faut lutter : grève générale ! — www.cnt-f.org »

    Non à la désintégration du Code du travail !

    Malgré les quelques miettes concédées aux syndicats réformistes pour acheter leur adhésion, rien n’a changé, l’objectif reste le même I Ce projet de loi est une véritable régression historique en matière de droits sociaux : de nombreux acquis des travailleurs pourront être renégociés à l’échelle des entreprises où le rapport de force sera systématiquement défavorable aux salariés.

    Décryptage :
    les principes fondamentaux du code du travail remis en cause

    1- L’inversion de la hiérarchie des normes, c’est livrer les pleins pouvoirs au patronat
    Un accord d’entreprise est un accord conclu entre un employeur et une ou plusieurs organisations syndicales en vue de fixer des règles relatives aux conditions de travail, à l’emploi ou aux garanties sociales des salariés. Jusqu’ici la loi primait sur l’accord de branche qui primait sur l’accord d’entreprise, sauf si l’accord de branche ou d’entreprise étaient plus favorables. Avec le projet de loi, c’est l’accord d’entreprise qui prévaut sur l’accord de branche, même si celui-ci est moins favorable aux salariés.

    2- Recours au référendum pour bâillonner les syndicats de lutte
    Les règles de la négociation collective ont été également modifiées pour recourir au référendum afin de contourner la discussion syndicale. Cette pratique, qui veut faire croire à plus de démocratie, prendra en réalité la forme d’un chantage pour les salariés en leur proposant de renoncer à une part plus ou moins importante de leurs acquis sociaux en échange du maintien de leur activité. La démocratie ne fonctionne qu’entre égaux, or dans une entreprise, il n’y a pas d’égalité entre le salarié et son patron, donc pas de démocratie réelle possible. De plus, le référendum d’entreprise sera également un outil formidablement pratique pour repérer et isoler les éléments contestataires puis briser l’action collective.

    3- Temps de travail et salaires modulables en fonction des besoins de l’entreprise
    Sur simple accord d’entreprise, les congés et les heures supplémentaires pourront être modifiés, assouplis, imposés. De plus désormais, refuser une modification de son contrat de travail (salaire, temps et lieux de travail) pourra mener à un licenciement pour faute grave sans contestation possible. Combien de salariés oseront encore s’opposer à leur employeur ? Combien de salariés oseront encore lutter pour de nouveaux droits ?

    4- Légalisation des licenciements abusifs
    Ce projet de loi a prévu de redéfinir le licenciement économique. Une entreprise pourra faire un plan social sans avoir de difficultés économiques. Une baisse ponctuelle des commandes ou du chiffre d’affaires permettra d’effectuer des licenciements. L’introduction à titre indicatif d’un barème des indemnités prud’homales en cas de licenciement illégal permettra à l’employeur de prévoir à l’avance les dépenses d’un licenciement sans motif réel, lui permettant ainsi de limiter les risques financiers. Combien de salariés oseront encore saisir les prud’hommes ?

    Confédération nationale du travail Nord Pas-de-Calais

    [logo « chat cerclé »] CNT


    sources :

    http://www.cnt-f.org/59-62/wp-content/uploads/affiche-cnt-decryptage-loi-travail.pdf













    [Nouvelle assurance chômage : une guerre ouverte contre les travailleurs !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Nouvelle assurance chômage : une guerre ouverte contre les travailleurs !]. — Toulouse : CLASSE (Collectif de Liaison pour l’Autodéfense et la Solidarité de clasSE), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; économie : chômage  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (façade « Pôle emploi » cachant une usine dépeçant les chômeur·euse·s : « Les gens, je crois que là, ça serait bien qu’on la joue collectif… ») ]

    texte :

    nouvelle assurance chômage : une guerre ouverte contre les travailleurs !

    Restriction des conditions d’accès aux indemnités chômage
    Il faudra avoir travaillé 6 mois sur les 24 derniers mois, au lieu de 4 sur 28.

    Fin des droits rechargeables
    Il faudra travailler au moins 910 heures pour une « recharge », soit autant que pour ouvrir des droits.
    le nouveau calcul du salaire journalier tous les jours sur une période donnée seront pris en compte pour calculer les indemnités journalières, y compris les jours non travaillés, ce qui a pour effet de réduire violemment leur montant.

    Introduction de la dégressivité des indemnités
    Après 6 mois d’indemnités touchées, celles ci diminueront de 30 %. Cela ne concerne – pour l’instant – que les gros salaires (supérieurs à 4500 euros).

    Derrière cette réforme, l’État nous pousse à travailler à n’importe quel prix, sous n’importe quelle condition, jouant ainsi son rôle de commissaire de l’exploitation. Plus d’un million de personnes sont directement touchées par la réforme et ce n’est qu’un début. La réforme du chômage et celle des retraites nous donnent un goût de l’avenir que les patrons et l’État nous promettent : notre misère pour leurs profits.

    Ce qu’on peut leur promettre, c’est une résistance acharnée contre notre écrasement. entre amis, au sein de collectifs d’autodéfense de classe ou dans le cadre des mouvements de lutte qui existent ou s’annoncent (gilets jaunes, retraites), nous pouvons la jouer collectif et imposer un rapport de force. rien ne se fera sans nous.

    www.classeenlutte.org — [CLASSE] — classe@riseup.net — f:collectifclasse


    sources :

    http://www.classeenlutte.org/2019/11/13/nouvelle-assurance-chomage-une-guerre-ouverte-contre-les-travailleurs/
    https://i2.wp.com/www.classeenlutte.org/wp-content/uploads/2019/11/Affiche-PE-NB.png











    [Nous avons tout à gagner : la meilleur retraite, c’est l’attaque !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Nous avons tout à gagner : la meilleur retraite, c’est l’attaque !]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : travail, emploi  ; vieillesse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Kraus, Karl (1874-1936)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (femme âgée devant des véhicules carbonisés en mai 1968 à Paris ?)

    texte :

    Nous avons tout à gagner

    la meilleur retraite, c’est l’attaque !

    Vive la retraite !

    C’est sous la pression populaire que s’est généralisé le système des retraites.

    Jamais l’État, ni les patrons, ne voulaient, il y a encore un siècle, attribuer une retraite à tous. Plutôt crever.

    Si l’État a consenti le premier à créer un système de retraites pour ses fonctionnaires (fonctionnaires civiles, militaires), c’est d’abord dans un souci d’ordre et de mise au pas de son personnel.

    Dans le privé, c’est les travailleurs qui se sont eux-mêmes organisés pour créer au début du 19e siècle des Caisses de secours mutuels. Les premières entreprises privées à avoir instauré des systèmes de retraites pour leurs ouvriers étaient des compagnies qui représentaient un enjeu stratégique pour le développement économique du pays. Ce n’est pas un hasard si ce qu’on appelle « les régimes spéciaux », instaurés par ces compagnies privées, ont bénéficié d’abord aux cheminots, aux mineurs puis aux sidérurgistes. Ce n’est pas tant que ces emplois étaient plus pénibles que les autres, mais ces activités étaient les moteurs de l’économie : on était alors en pleine révolution industrielle et ces secteurs devaient éviter au maximum les agitations et les révoltes ouvrières.

    La retraite ne s’est jamais entendue, dans la bouche de l’État et des patrons, comme une idée généreuse. Tout au plus une idée relevant de la charité, de la bienfaisance : des miettes qu’on concède aux travailleurs à la fin de leur vie, quelques années ou quelques mois avant la mise en bière.

    Le choix de l’âge de la retraite, par exemple, résulte à l’origine d’un cynisme de gestionnaire : que cet âge se rapproche au plus près de l’âge où l’on clamse : « la retraite pour les morts »dénonçaient les Cgtistes à propos de la loi de 1910, à une époque où leur anarcho-syndicat cherchait davantage à créer les conditions de la révolution que des compromis avec les patrons. L’économie se fout pas mal de la solidarité et de la générosité. L’essentiel c’est de produire, toujours plus, toujours plus vite en maintenant les conditions nécessaires à cette production sans fin.

    Ce pourquoi le travail est une valeur centrale, sacrée, et l’inactivité professionnelle, une tare, un pêché.

    Par conséquent, pour les défenseurs de ce monde, la retraite ne peut être perçue que comme une aberration, puisqu’elle remet en question le travail comme valeur fondatrice. Quelque part, légitimer la retraite, c’est admettre le travail comme une forme d’exploitation. Car si le travail était cette activité bénie des dieux permettant à l’humain de se réaliser, comme on nous le vend dès le plus jeune âge, il n’y aurait aucune raison de ne pas vouloir travailler jusqu’à la mort. Or, concédons-le, cette aspiration est loin d’être partagée par l’ensemble des travailleurs.

    Rien de plus normal dans ces conditions que l’État et les patrons s’acharnent depuis plus de 60 ans à vouloir augmenter l’âge de la retraite. Pour rappel, la réforme de 1953 voulait déjà aligner les régimes spéciaux sur le régime général. Cette tentative de réforme, qui fait étrangement écho à ce qui se passe aujourd’hui, avait engendré une vague de protestation d’une ampleur telle, que ce fut le plus grand mouvement de grèves que connut la France depuis le Front populaire, et avant mai 1968. Les grévistes de l’époque avaient déjà compris que l’alignement des régimes spéciaux sur le régime général n’était pas une mesure de justice sociale, mais bien la volonté de faire travailler plus de gens plus longtemps.

    À bas le travail !

    Répétons-le : dans l’esprit des patrons et du pouvoir, la retraite n’a pas été conçue pour permettre aux travailleurs de vivre un long moment de leur vie hors du travail. Aujourd’hui : qu’un type, grâce à l’augmentation de la durée de vie, puisse passer 5, 10, 20 ou 30 ans sans travailler, c’est forcément scandaleux aux yeux de ces petits chefs qui ne conçoivent la vie que dans le travail, cette exploitation librement consentie qu’on nous vend comme une chance, un droit, une liberté.

    L’État et les patrons veulent régler le problème des déficits et des « déséquilibres budgétaires » dans un esprit comptable, afin de répondre aux exigences des directives européennes. À court terme. Car pour eux, sur le long terme, c’est l’allongement de la durée de la vie qui représente un casse tête. Ça les emmerde que des personnes puissent rester 5, 10, 20 ou 30 ans sans bosser. L’allongement de la durée de vie et ce temps passé sans trimer est en parfaite contradiction avec leur philosophie étriquée de commerçant selon laquelle il n’y a de sens que dans le profit. Mais, et ils le savent ces faux derches, toutes ces réformes, à long terme, ne servent qu’à nous faire trimer un peu plus dans nos vies déjà pleines d’ennui et d’humiliation.

    Car fondamentalement le système est ingérable. Et ils le savent ces trous du cul qui nous gouvernent. La crise c’est une excuse, bidon, pour ne pas avouer qu’ils ne maîtrisent rien. Le système n’est pas en crise. Le système c’est la crise permanente. En 200 ans de capitalisme effréné, quelles ont été les périodes où ce système n’a pas connu de crise ? On l’attend encore le pays de cocagne. Les 30 Glorieuses ont édifié le mythe d’une société prospère dans laquelle tout le monde tirerait profit des richesses produites, toujours plus nombreuses. La prospérité économique n’est qu’un mythe d’économiste.

    Nous vivons dans un système schizophrène qui n’a d’autre but, d’autre finalité que le profit sans fin. Cette schizophrénie est aujourd’hui évidente, qui fait descendre les foules dans la rue : un monde basé sur la concurrence absurde et la valeur travail alors même qu’il faut de moins en moins de travailleurs pour produire toujours plus de richesse, et alors même qu’on entretient un chômage de masse depuis plus de trente ans, qui est un moyen aussi efficace que le flicage pour maintenir l’ordre dans les entreprises et pour rendre les travailleurs, par le chantage et la peur, plus dociles.

    La lutte contre la réforme des retraites ne trouve sa cohérence que dans la critique du travail, elle relève de cette critique, de ce questionnement. Elle ne lui est d’aucune façon extérieure. Ce n’est pas un hasard si aujourd’hui s’exprime aussi largement le refus de travailler plus.

    L’âge n’est jamais qu’un rôle dans le théâtre du monde. Les jeunes se veulent plus vieux, les vieux plus jeunes, et tous meurent de n’avoir pas été. (Karl Kraus)


    sources :