luttes urbaines

 

 

Affichage par année

120 affiches :

 

    [Une histoire populaire de St-Henri]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Une histoire populaire de St-Henri]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; luttes urbaines  ; révolte  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    bande dessinée

    texte :

    Une histoire populaire de St-Henri

    À St-Henri, vers la fin des années 1890, la rue Notre-Dame est un endroit très disputé. L’élite commerçante du coin fait appel aux autorités et à la police de la ville de St-Henri pour agrandir la rue et favoriser son développement industriel, les expropriations et l’application de divers règlements qui visent à priver une partie de la population de l’usage de l’espace public.

    Ces règlements ciblent particulièrement les travailleuses du sexe et les gangs de rues de l’époque. Cette réglementation justifie une présence policière accrue, qui rencontre alors une résistance considérable.

    La ville a même recruté Louis Cyr, l’homme-fort et héros consacré de St-Henri, pour donner à sa police une image forte. Malgré tout, une nuit où il tentait d’arrêter un membre du Gang des Bleus (une bande du coin), il s’est fait sauter dessus par les complices du prévenu et s’est retrouvé sans connaissance. Ça n’a pas pris bien longtemps avant que Louis Cyr ne lâche sa job.

    Un siècle plus tard, dans les années 1990, St-Henri est toujours un lieu de dispute. Avec les condos qui remplacent les usines, la multiplication des commerces chics et des caméras de surveillances, la transformation du quartier ne se fait pas non plus sans escarmouches.
    Des organismes locaux comme le POPIR organisent des manifestations pour le logement social tandis que des groupes comme Mobilisation Turcot résistent à la dernière vague d’expropriations prévues pour faire place au nouvel échangeur d’autoroute.
    Apparaît aussi le sabotage politique comme tactique de lutte contre la gentrification du quartier et contre le renforcement de la présence policière qui vient avec. Ce sabotage soulève les mêmes questions qui se posaient déjà il y a cent ans par rapport à l’espace public et à son usage...

    2009
    Dans la foulée de la Journée internationale contre la brutalité policière de 2009, 11 voitures de polices sont endommagées, fenêtres brisées et ordinateurs détruits. Ça se passe juste à côté de St-Henri dans la Petite Bourgogne.

    2010
    Suite au sommet du G20 à Toronto, les édifices fédéraux qui hébergent la GRC et l’Agence des services frontaliers, sur Rose-de-Lima, ont également vu leurs fenêtres voler en éclats.

    2011
    Depuis 2011, le Café St-Henri sur Notre-Dame s’est vu décoré de plusieurs graffitis anti-yuppies.

    La présence des commerçants riches fait augmenter les loyers, chassent les commerces abordables, et ne contribue en rien aux besoins sociaux du quartier. Ainsi, la résistance contre la police et l’embourgeoisement continue. In 2015, un groupe portant des masques entreprit un joyeux saccage le long de la rue Notre-Dame Ouest en fracassant les vitrines de nombreux commerces gentrifiants. En 2016, des gens ont pillé pour des milliers de dollars dans une épicerie bobo de la rue Notre-Dame. La nourriture a ensuite été redistribuée dans le quartier.


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information nº 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf


    [ 2016 ?]
    Affiche liée


    [Action de dégentrification contre “3734”]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Action de dégentrification contre “3734”]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , violet , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

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    text

    dessin (homme utilisant un extincteur à peinture)

    texte :

    Dans une société où la valeur de la propriété est plus grande que celle de la vie, nous devons détruire la propriété pour pouvoir vivre.

    « Il y a un peu plus d’un an, une foule de gens masqués a exproprié la marchandise de l’épicerie yuppie attachée au restaurant “3734” sur la rue Notre-Dame et a redistribué la nourriture aux gens du quartier. Voilà une des actions contre la gentrification parmi les dizaines s’étant produites dans les dernières années. L’épicerie a fermé ses portes il y a quelques mois, mais nous avons remarqué que le restaurant 3734 servait encore des lunchs aux gens d’affaires et des soupers onéreux aux yuppies du coin. Alors mercredi dernier, nous leur avons rendu visite, avons brisé une fenêtre et couvert l’intérieur du restaurant de peinture à l’aide d’un extincteur. [...]

    La gentrification est une opération de déplacement, aux côtés de processus sur un temps plus long comme le colonialisme et l’incarcération de masse, que ceux au pouvoir utilisent contre quiconque fait obstacle au développement, au contrôle, et au “progrès”. Nous sabotons les commerces gentrificateurs de nos quartiers pour les mêmes raisons qui en poussent d’autres à attaquer la police, à faire du sabotage contre les projets de développements industriels, à rendre les frontières incontrôlables, et à insulter les fascistes.

    On nous dit que si on veut changer les choses, on a juste à aller voter, à écrire aux représentants élus, ou à manifester paisiblement, mais tout le monde sait qu’il ne faut pas croire à ce mensonge usé. Nous désirons changer infiniment plus qu’il ne sera jamais possible en performant le rôle du bon citoyen ou en obtenant une bonne couverture médiatique pour une liste de demandes adressée à ceux au pouvoir. Les canaux “légitimes” offerts par cette société peuvent amener des réformes par rapport à certains détails spécifiques reliés aux systèmes d’oppressions, mais elles ne font rien pour démanteler les systèmes d’oppression eux-mêmes, et ces canaux sont souvent conçus pour que nous soyions plus dépendants face à eux. Voilà pourquoi nous refusons le dialogue avec les commerces gentrificateurs, et que nous allons plutôt briser leurs fenêtres et leur marchandise. Des actions qui ont un impact direct sur notre environnement, sans la médiation des politiciens et de leur monde. Dans une société où la valeur de la propriété est plus grande que celle de la vie, nous devons détruire la propriété pour pouvoir vivre.

    Tanné.es des réunions inutiles ou de rester assis.es à la maison devant votre mur Facebook ? Essayez une balade nocturne avec un.e ami.e, un masque et une massue. C’est possible d’attaquer, peu importe qui vous êtes, et si vous faites attention vous pourriez faire beaucoup sans vous faire prendre – pour lire des conseils, allez regardez cette recette pour des actions nocturnes. Rendons St-Henri hostile aux commerces yuppies, aux développeurs, à la police, et aux riches qu’elle sert ! »

    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/de-gentrification-action-against-3734/
    https://mtlcontreinfo.org/action-de-degentrification-contre-3734/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/08/propertyoverlife.pdf


    2017

    [ 2016 ?]

    2017

    2017
    Affiches liées


    [De-gentrification action agains “3734”]

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    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    De-gentrification action agains “3734”]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , violet , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

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    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
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    text

    dessin (homme utilisant un extincteur à peinture)

    texte :

    In a society that values property over life, we must destroy property in order to live.

    “Just over a year ago, a masked crowd looted the yuppie grocery store attached to the “3734” restaurant on Notre-Dame street and redistributed the food to people in the neighborhood, one of dozens of actions against gentrification in recent years. The grocery store shut down several months ago, but we noticed that the 3734 restaurant was still serving business lunches and expensive dinners to local yuppies. So last Wednesday night we paid them a visit, breaking a window and covering the inside of the restaurant with paint, using a fire extinguisher. [...]

    Gentrification is an operation of displacement, alongside more longstanding processes such as colonialism and mass incarceration, that those in power use against anyone who stands in the way of development, control, and ‘progress’. We wreck gentrifying businesses in our neighborhood(s) for the same reasons others might attack the police, sabotage industrial development, make borders unenforceable, and injure fascists.

    We’re told that we just need to vote, write to elected officials, or peacefully protest if we want to change things, but anyone knows better than to trust this tired lie. We want to change infinitely more than what would be possible by performing the role of the good citizen or by getting good media coverage for a list of demands to those in power. The ‘legitimate’ channels that this society gives us for change may bring about reforms to the specific details of oppression, but they do nothing to undo the systems of oppression themselves, and often are designed to make us ever more dependent upon them. That is why we refuse to dialogue with a gentrifying business, and instead break their windows and destroy their commodities ; actions that directly impact our environment, unmediated by politicians and their world. In a society that values property over life, we must destroy property in order to live.

    Tired of useless meetings or sitting at home alone with your Facebook feed ? Try a nighttime stroll with a friend, a mask, and a sledgehammer. Attacking is very possible, no matter who you are, and if you’re careful you can do quite a lot without being caught – check out this recipe for nocturnal actions for some tips1. Let’s keep making St-Henri a hostile place for yuppie business, developers, the police, and the rich they serve !"

    1. Full communiqué and A recipe for nocturnal direct actions ! available on mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/de-gentrification-action-against-3734/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/08/propertyoverlife.pdf


    2017
    Affiches liées




    [Attacks against OSHA Condo Advertising Billboards]

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    [
    Attacks against OSHA Condo Advertising Billboards]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : colonialisme  ; luttes urbaines  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (panneau publicitaire vandalisé)

    texte :

    “Last night and the one before, different crews bombarded the colonial-themed advertising billboards for the new condo project OSHA with paint.

    The OSHA Condo project is simple : the destruction of Hochelaga. How ? With the arrival of more than 200 condo units (selling for between $200 000 for a 2 and a half and more than $500 000 for a 4 and a half). Meaning 300 to 500 more yuppies in our neighborhood, and in a particularly sensitive location home to many of those tossed aside in recent decades by different real estate developments. The arrival of opulence, where misery reigns. Raising the number of cops and patrols, of expensive eco-ethico-responsible-biodegradable stores, of chic restaurants daring to name themselves “Les AffamÉes” (“the starving”) in one of the largest food deserts in Montreal. A social cleansing in every respect.

    Adding insult to injury, the owners decided to use an indigenous theme. The billboards’ use of an image of the encounter between peoples reinforces the idea of a peaceful and consensual exchange between colonizers and first peoples. We shatter this image. The Americas were built in violence. Montreal is a city made possible by a genocide. Its modernization rests since its foundation on the exploitation of stolen land. The OSHA condo project is only the latest, most pathetic example.

    And you thought we would let you do as you like ? The plurality of groups currently organizing against the construction of these condos testifies to the feeling of anger, widely shared in the neighborhood, against this latest offensive of gentrification. In the months to come, the forms of contestation and sabotage will multiply. Despite the advances of gentrifying projects in Hochelaga, an expertise of struggle against them has developed, and there is no doubt we will put it to use.

    These attacks are just a first warning. We are many and we are determined. These condos don’t stand a chance.”

    from mtlcontreinfo.org/osha


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/attacks-against-osha-condo-advertising-billboards-2/
    https://mtlcontreinfo.org/attaques-contre-les-panneaux-publicitaires-dosha-condo-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2019/02/osha-print.pdf


    2019
    Affiches liées


    [Attaques contre les panneaux publicitaires d’OSHA Condo]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Attaques contre les panneaux publicitaires d’OSHA Condo]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : colonialisme  ; luttes urbaines  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (panneau publicitaire vandalisé)

    texte :

    « Cette nuit et lors de celle qui précèdent, différentes bandes ont bombardé de peinture les publicités à thématique coloniale du nouveau projet de condo OSHA.

    Le projet d’OSHA Condo est simple : la destruction d’Hochelaga. Comment ? Avec l’implantation de plus de 200 unités de condo (valant entre 200 000$ pour un 2 et demi et plus de 500 000$ pour un 4 et demi). C’est-à-dire 300 à 500 petit.es parvenu.es de plus dans notre quartier, dans un coin particulièrement sensible où se côtoient toutes ceux et celles qui ont été mis de côté dans les dernières décennies par les différents projets immobiliers. Implanter l’opulence, là ou la misère règne. Augmenter le nombre de flics et de patrouilles, de magasins écolo-éthico-responsable-biodégradable cher, de restos chics qui osent se nommer « Les AffamÉes » dans un des plus gros désert alimentaires de Montréal. Une nettoyage sociale en bonne et du forme.

    Pour rajouter l’insulte à l’injure, les propriétaires ont choisi d’utiliser la thématique autochtone. L’utilisation de l’imaginaire de la rencontre entre les peuples par les publicitaires réitère l’idée d’un échange pacifique et consensuel entre colons et premiers peuples. Nous fracassons cet imaginaire. L’Amérique s’est construite dans la violence. Montréal est une ville rendues possible par un génocide. Sa modernisation repose depuis ses fondements sur l’exploitation de territoires volés. Le projet de condo OSHA n’en est que le dernier et plus pathétique exemple.

    Et vous pensiez qu’on vous laisserait faire ? La pluralité des groupes qui s’organisent actuellement contre la construction de ces condos témoigne du sentiment de colère, largement partagé dans le quartier, face à cette nouvelle offensive de gentrification. Dans les prochains mois, les formes de constestations et de sabotages se multiplieront. Malgré les avancées des projets gentrificateurs dans Hochelaga, il s’est développé une expertise de lutte contre ces derniers que nous comptons bien mettre à profit dans les temps qui suivent.

    Ces attaques ne sont qu’un premier avertissement. Nous sommes nombreux et nombreuses à être déterminé.es. Ces condos ne verront pas le jour »

    de mtlcontreinfo.org/osha


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/attacks-against-osha-condo-advertising-billboards-2/
    https://mtlcontreinfo.org/attaques-contre-les-panneaux-publicitaires-dosha-condo-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2019/02/osha-print.pdf


    2019
    Affiches liées


    [Belvil’Montant en luttes, solidaires dans la galère]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Belvil’Montant en luttes, solidaires dans la galère]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : gris , papier blanc ) ; 61 × 46 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : luttes urbaines
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    texte

    plan des quartiers avec slogans

    texte :

    Belvil’Montant en luttes

    Solidaires dans la galère

    Dimanche 19 mai 2019
    Départ 16 h, Ⓜ Gambetta — Arrivée vers 20 h, place des Fêtes

    Avec ou sans papiers, liberté !

    Non aux frontières invisibles entre quartiers

    Police partout, justice nulle part

    Une maison du peuple !

    Stop aux violences policières

    Écoles sacrifiées

    Logements pour tous

    Hôpital fout le camp

    Des moyens pour les jeunes

    Nous ne sommes pas que des consommateurs

    Déambulation manifestation

    Cabane jane place des fêtes / Collectif Carton rouge / Parie 20e solidaire avec tous les migrants / Collectif Place des Fêtes / Collectif pour la maison de l’air de Belleville / Droit à la belle ville / CSP20 / Gilets jaunes Belleville / La Cantine des Pyrénées / United Migrants / Les Mères combattantes

    facebook : http://tiny.cc/a6be6y


    sources :
     








    [La maison ne se touche pas]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La maison ne se touche pas]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : logement, habitat  ; luttes urbaines
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte dactylographié

    texte :

    La maison ne se touche pas

    Maison a louer … Cherche maison — Maison … Maison

    C’est un problème qui revient souvent pour des millers de personnes étranglé(e)s dans la mâchoire des avis de’xpulsions, ou bien dans une cohabitation familiale forcée qui voit les enfants, les hommes et les femmes, les petits enfants, les nieces et neveux entassés dans le même espace.

    Les intérêts sont les mêmes depuis les années quarante, jusqu’à aujourd’hui d’un côté les propriétaires immobiliers qui demandent le champ libre pour la speculation et les loyers sauvages ; de l’autre le secteur gouvernementale (dus au ministère du logement ) qui veulent en assurer la gouvernabilité et la paix sociale. ils sont par dessus tout préoccupés d’éviter toutes tension qui puissent avoir des répercussions dans le reste de la société. L’entière histoire du problème de maison de l’après guerre à aujourd’hui, peut être vue comme une continuelle et difficile tentative de maintenir un equilibre entre ses deux exigences contradictoires.

    Les résultats sont sous les yeux de tous et toutes : un territoire complétement devasté par la spéculation, des centaines et milliers d’avis d’expulsions en attente d’être exécutés (15000 seulement à Milan) élimination des maisons a loyers contrôlés, marché noir du loyer, destination des habitants aux commerces (restau, magasins, bureaux…) on rappelle que des habitations comme commerces, permet à qui est propriétaire de plusieurs appartements ou soit disant utilisées pour cette raison, de vivre de ses rentes !!!

    Et aussi dans un même temps d’habiter dans les maisons de l’Institut Autonome des Maisons Populaires (HLM) à 300-350 francs par mois !!! et, toi, tu fais demande sur demande, queue sur queue et te retrouves même aux dernières places des listes d’attente avec l’espoir que dans 5 ou 6 ans on t’attribue un petit appartement à la périphérie de la ville dans une cité dortoir.

    Comme dernier choix, il ne te reste plus qu’à acheter !

    Banques et organismes financiers viennent te voir et te proposent des prêts bancaires pour tous les gouts et exigences, moyennant remboursement. un petit sacrifice pour 10 ou 20 ans et les 50 mètres carrés seront a toi.

    Encore un autre petit sacrifice ! après celui du travail, de l’obligation militaire, des obligations familiales, des traites chez le dentiste… à ce point que faire ? Environ 7000 locaux vides à Milan, prêts a être occupés !

    Contre la spéculation immobilière occupons les maisons vides pour revendiquer que la maison est un droit et un besoin qui doit être garanti

    Occupe toi aussi

    Non aux expulsions !


    sources :