étudiants (et luttes étudiantes)

 

 

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    [Les lycéens montrent la voie, suivons là !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les lycéens montrent la voie, suivons là !]. — Toulouse : CLASSE (Collectif de Liaison pour l’Autodéfense et la Solidarité de clasSE), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; étudiants (et luttes étudiantes)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (manifestant·e·s agenouillés avec banderole « Traverse la rue, prends ton bahut ») ]

    texte :

    Les lycéens montrent la voie, suivons là !

    Depuis une semaine un mouvement lycéen d’une ampleur et rapidité inédite a pris forme partout en France et particulièrement à Toulouse. Une quarantaine de lycées bloqués au plus fort, des blocus reconductibles presque partout, des manifs spontanées et sauvages du matin au soir tous les jours, des mises à distance de la police, des barricades enflammées un peu partout en ville, des pillages, des incendies d’établissements… Si les grands médias minimisent la chose personne n’a pu passer sérieusement à côté. De fait les lycéens et leurs alliés de galères bloquent la ville quotidiennement. Contrairement aux mobilisations contre la loi Travail ou Parcoursup au printemps dernier, ce sont les lycées aux plus fortes compositions prolétariennes qui se sont mis immédiatement en mouvement, donnant un rythme et un contenu bien plus intéressants.

    De la continuité…

    Les voix s’élèvent déjà pour tenter de faire rentrer ce mouvement dans des cases revendicatives, pour mieux le circonscrire. Pourtant, les médias le repèrent aisément, il ne s’agit ni spécifiquement d’une lutte contre Parcoursup ou contre la sélection à l’université, ni d’une lutte contre la réforme du bac pro ni d’une pure continuation du mouvement « gilet jaune ». C’est que, comme ce dernier, son contenu reste impalpable pour beaucoup, c’est-à-dire pour ceux qui veulent que les prolétaires en lutte aient des revendications et des objectifs réformistes et catégoriels.

    Les lycéens n’ont que trop de raisons pour se révolter et beaucoup ont vu leurs parents mettre ou soutenir les gilets jaunes ces derniers temps. Comme eux ils subissent depuis une répression à la hauteur de la fébrilité du gouvernement : des centaines d’arrestations, des blessés (graves) sont à compter dans de nombreuses villes ou encore des humiliations comme à Mantes-la-Jolie.

    Par le dépassement !

    Les blocages organisés par le mouvement des gilets jaunes semblaient atteindre une forme de limite que sont venues compenser les journées d’actions du samedi. Moins de personnes sur les piquets, plus de flics envoyés par le pouvoir pour déloger. C’est normal qu’après avoir passé plus de 20 jours et nuits à se relayer, tout en continuant pour beaucoup, d’aller au taf la journée, la fatigue se ressente… Les lycéens ont changé la donne par leur mobilité et leur détermination. Bloquer un carrefour et bouger sur un autre, la manœuvre a fait ses preuves.

    Les pratiques actuelles du mouvement lycéen sont la piste la plus crédible pour que ce mouvement se transforme en grande vague révolutionnaire. Comme les gilets jaunes avant eux les lycéens se sont immédiatement retrouvés ensemble par l’action directe. Blocage du bahut puis prise de la rue tant pour bloquer (barricades, déplacements policiers, métro coupé…) que pour agrandir le mouvement par le débrayage constant. Les manifs peuvent commencer à peu et finir à des milliers, signe de l’ambiance actuelle.

    Pour l’auto-organisation, contre le retour des morts-vivants

    Mais la mise en branle lycéenne a aussi remis dans le bain tout un pan du « mouvement social » complètement dépassé par l’actuel mouvement des gilets jaunes, car en mal de ses sujets de prédilection habituels. Si les bureaucrates de la gauche semblent avoir du mal à contenir ce bel élan pour le moment, il n’en reste pas moins que leurs tentatives sont et seront nombreuses. Services d’ordre, groupes de gilets jaunes qui s’attachent à reconnaître les « fauteurs de trouble » comme ils disent, paternalisme des syndicats étudiants envers des lycéens qu’on ramène à la fac et à qui on ordonne de rester sages…

    Cette contradiction va se retrouver dans tous les cortèges et blocages ces prochains temps. Entre ceux qui veulent la poursuite du mouvement, son élargissement sur des bases de classe et ceux qui aimeraient bien gratter quelques miettes afin que tout le monde rentre sagement chez soi en attendant les prochaines élections politiques ou syndicales.

    Comme une odeur de grève généralisée !

    Le mouvement actuel est en constante évolution. Tout le monde a bien compris désormais que ce n’est pas une mobilisation contre les taxes… Partout, on ne parle plus que de la vie trop chère pour être vécue, de l’argent qu’on n’a pas, d’un système politique qui n’est là que pour nous maintenir dans la merde, et nous tirer dessus le cas échéant. A nous de transformer les appels à détruire Macron en appels et en actes à détruire le capital. La question de la grève est désormais centrale, partout elle se murmure. Il suffit d’une brèche pour que nous venions toutes et tous l’agrandir. Soutenons tous les piquets des prochains jours, tant dans les lycées que dans les boîtes !

    La fameuse grève générale ne se décrète pas. Elle s’organise pratiquement, comme le font les lycéens.

    Bloquons puis allons débrayer les entreprises autour de nous une par une !

    C’est comme cela que nous déploierons la grève partout et sans représentant !

    Collectif Classe


    sources :

    Affiche ou tract ?
    http://www.classeenlutte.org/2018/12/07/les-lyceens-montrent-la-voie-suivons-la/




    [È ora, è ora, miseria a chi lavora !]

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    Image (fixe ; à 2 dimensions)
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    È ora, è ora, miseria a chi lavora !]. — Milano Milan : Organizzazione Lotta anarchica, ([…] in proprio). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : rouge , papier jaune ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : étudiants (et luttes étudiantes)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (manifestants poing levé) ]

    texte :

    È ora, è ora, miseria a chi lavora !

    In molte università italiane (particolarmente a Roma) è in atto il tentativo riformista di sabotare la esperienza di organizzazione diretta e di lotta degli studenti, spingendo sull’isolamento, sul frazionamento del movimento, sull’interruzione del contatti con settori operai combattivi. Fa da contorno a questo tentativo una forsennata campagna di stampa in sostegno del ministro Cossiga e della sua politica di criminalizzazione delle lotte.

    Parallelamente, nelle fabbriche e nei posti di lavoro, il padronato porta avanti il proprio disegno di recupero del margini di profitto, attaccando l’occupazione e ristrutturando, con la copertura a « sinistra » di riformisti e sindacati che inneggiano al « sacrifici ». Questo disegno si salda nelle scuole con i progetti di legge tendenti all’intensificazione della selezione e della meritocrazia per creare da una parte nuove élite studentesche funzionali allo sviluppo del capitale tecnoburocratico e dall’altra una massa di giovani disoccupati ed emarginati da usare come ricatto sui lavoratori e come riserva per incrementare il lavoro nero.

    A Roma il movimento ha dimostrato di saper rispondere a questo disegno di intensificazione dello sfruttamento, manifestando una notevole crescita politica basata su :

    1) una forte carica antiriformista ; per la prima volta un movimento di lotta ha apertamente riconosciuto come controparte il PCI ed i vertici sindacali ed ha rifiutato ogni forma di collaborazione nella gestione della crisi ;

    2) una notevole volontà antigerarchica ed antiautoritaria — di fatto libertaria — espressa con lo scavalcamento del gruppi et del partiti, con la costituzione di comitati di lotta, espressione reale dei bisogni del movimento, con una rivalutazione delle assemblee viste momento effettivo di democrazia diretta e di contropotere ;

    3) una presa di coscienza della propria condizione di giovani proletari disoccupati e un faticoso, ma reale allargamento della lotta dall’università al territorio.

    È questa la strada da battere, con una sempre maggiore determinazione, per sviluppare i contenuti anticapitalisti ed antistatali dell’opposizione proletaria alla svendita riformista e all’attacco padronale.

    Occorre abbandonare le illusioni e capire che lo scontro oggi è tra esigenze proletario di libertà e comunismo e necessità capitalistica di conservazione del sistema, tra difesa intransigente degli interessi immediati e collaborazione riformista, tra azione diretta e controllo burocratico.

    Organizziamo la lotta, sviluppiamo l’opposizione proletaria al regime del sacrifici !

    Serigrafato in proprio - Vial Monza 255 - Milano — Organizzazione Lotta anarchica


    sources :