2017

 

 

139 affiches :

 




    [Fig. 3. Nique les Keufs]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fig. 3. Nique les Keufs]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , orange , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

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    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    dessin (renard avec poule dans la gueule) signé ∴

    texte :

    Fig. 3. Nique les Keufs.


    sources :
     


    [Fuck Canada]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fuck Canada]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

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    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    texte

    photos (graffitis)

    texte :

    Fuck Canada

    VIA Rail celebration of colonial genocide covered in the colours of green anarchy

    “Politicians, cops, capitalists and bootlickers across the territories of so-called Canada are celebrating the genocidal legacy of colonial civilization with a year full of grotesque spectacles. Canada tries to whitewash 150 years of colonial violence with fighter jets adorned with the colors of the Canadian flag, concerts and parades, and VIA Rail commuter train advertising.

    We see nothing to celebrate about the genocidal campaign waged against indigenous peoples, ecological devastation, or the establishment of a State which represses our wild desires and steals our capacity to live free. Instead, we celebrate the resistance of indigenous peoples across Turtle Island ; from the Gitwilgyoots peoples resisting the construction of a massive LFG (liquified fracked gas) terminal on their territories, to the Mi’kmaq resistance to fracking on their territories.

    Earlier this morning, we defaced the Canada 150 propaganda on the side of the VIA Rail train headed from Tio’Tia:Ke (“Montreal”) to Gichi Kiiwenging (“Toronto”). We wanted to celebrate an anti-colonial July 1st a little early, because colonialism isn’t reserved to a few days on the calendar. This is the same railway that was blockaded in solidarity with Standing Rock last November.

    Canada’s rail infrastructure played an integral role in the establishment of this settler society built on dead native and immigrant bodies – colonial expansion was contingent upon building these train lines for the transportation of troops and the transformation of “natural resources” into commodities for human exploitation. [...]"

    Canada150 Installation Defaced

    “On Friday, June 16, an installation in Montreal promoting Canada’s
    150th year of killing people and taking their land (among other
    shit), was defaced by some anarchists. A large “Canada150” bill-
    board above a Parks Canada information booth was covered with
    black paint, while anti-colonial posters were wheat pasted on an
    adjacent placard memorializing Sir Wilfred Laurier. [...]

    Inspiring calls to disrupt Canada150, a celebration of Indigenous
    genocide, have circulated widely in recent months. As people li -
    ving in Canadian cities who want to sabotage the economic, politi-
    cal, and symbolic machinery of the colonial state, we encourage a
    multi-pronged attack in engaging with Canada150.[...]

    Targets are everywhere. Colonization enlists every facet of Canadian capital and state power. On Friday, for instance, the property of Parks Canada, a federal agency that may seem innocuous at first glance, was damaged. Most parks in Canada are on traditional indigenous territories. The conversion of this land into federal and provincial parks is an important part of Canada’s genocidal history and present project. These areas were transformed from homes, hunting, and harvesting territories, where people could sustain themselves and their communities, into very specifically state-managed parks. It is no coincidence that the first National parks were established during the construction of the Canadian Pacific railway, and at the tail-end of the Métis Rebellion.

    Direct action targeting hard-to-defend infrastructure (even in and around urban areas) like highways, railways and pipelines can directly impact the revenue streams of government and corporate colonial profiteers. Doing so breaks with the social control on which colonial governance depends. These attacks build the skills, confidence, and collective capacity that are invaluable in periods of intensified collective action. [...]

    For the full communiqués, see
    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/fuck-canada/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/08/fuckcanada.pdf


    2017

    2017
    Affiches liées


    [Fuck le Canada]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fuck le Canada]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : colonialisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    texte

    photos (graffitis)

    texte :

    Fuck le Canada

    De la peinture aux couleurs de l’anarchie verte est lancée sur les trains VIA Rail célébrant le génocide colonial

    « À travers les territoires du soi-disant Canada, l’héritage génocidaire de la civilisation coloniale est célébré par les politiciens, les flics, les capitalistes et les lécheurs de bottes et, ce, pour une année entière remplie de spectacles grotesques. Avec des avions de chasse aux couleurs du drapeau canadien, des concerts et des défilés ainsi que des publicités sur les trains de passagers de VIA Rail, le Canada essaye de blanchir 150 années de violence coloniale.

    Pour nous, il n’y a rien à célébrer dans la campagne génocidaire contre les peuples autochtones, dans la dévastation écologique ou dans la mise en place d’un État qui réprime la férocité de nos désirs et nous dérobe de notre capacité à vivre librement. Ce que nous désirons célébrer, c’est plutôt la résistance des peuples autochtones à travers l’île Tortue : des peuples Gitwilgyoots qui résistent à la construction d’un immense terminal de gaz naturel liquéfié sur leur territoires à la résistance des Mi’kmaq contre fracturation sur leurs territoires.

    Plus tôt ce matin, nous avons sali la propagande du 150e canadien décorant les flancs d’un train VIA Rail en partance de Tio’Tia:Ke (“Montréal”) vers Gichi Kiiwenging (“Toronto”). Nous désirions célébrer à l’avance un 1er juillet anti-colonial, parce que c’est tous les jours que le colonialisme existe. En novembre dernier, le même chemin de fer avait été bloqué en solidarité avec Standing Rock.

    Les infrastructures ferroviaires a joué un rôle important dans l’établissement de la société coloniale bâtie sur les corps morts d’autochtones et d’immigrants – l’expansion coloniale était contingente à la construction des chemins de fer pour le transport de trouves et la transformation de “ressources naturelles” en marchandises pour l’exploitation humaine. [...]"

    Une installation du Canada150 recouverte de peinture

    “Le vendredi 16 juin, des anarchistes ont vandalisé une installation faisant la promotion du 150e anniversaire du Canada – célébrant l’assassinat de personnes autochtones et le vol de leurs terres (entre autres). Un immense panneau d’affichage “Canada150” se trouvant au-dessus d’un stand d’information de Parcs Canada, a été couvert de peinture noire, alors qu’étaient collés à proximité des posters anti-coloniaux sur une affiche commémorant Sir Wilfred Laurier. [...]

    En tant que personnes vivant dans des villes canadiennes et désirant saboter la machinerie économique, politique et symbolique de l’état colonial, nous encourageaons une attaque diversifié contre Canada150.[...]

    Les cibles sont partout puisque la colonisation mobilise toutes les facettes du capital et du pouvoir de l’État canadien. Vendredi, par exemple, la propriété de Parc Canada – une agence fédérale qui semble inoffensive au premier abord – a été endommagée. La plupart des parcs du Canada se trouvent sur des territoires autochtones traditionnels. La conversion de ces territoires en parcs provinciaux et fédéraux est un facteur important l’histoire du génocide des autochtones par le Canada et pour le projet canadien actuel. Ces zones, autrefois des maisons, des territoires de chasse et des territoires de cueillette à partir desquels les gens pouvaient subvenir à leurs propres besoins et à ceux de leurs familles, ont été transformés en parcs gérés de manière très spécifique par l’état. Ce n’est pas une coïncidence que les premiers parcs nationaux aient été établis lors de la construction du chemin de fer Canadien Pacifique et à la toute fin de la rébellion Métisse.

    Des actions directes ciblant des infrastructures difficiles à défendre (même dans et autour de zones urbaines) comme des autoroutes, des chemins de fer et des pipelines, peuvent avoir un impact direct sur les revenus des gouvernements et des profiteurs corporatifs coloniaux. Cela brise le contrôle social dont la gouvernance coloniale dépend. Ces attaques bâtissent des savoir-faires, de la confiance, et une capacité collective qui est inestimable dans les temps où l’action collective est intensifiée.[...]
    "

    Pour lire les communiqués en entier, allez voir
    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/fuck-canada/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/08/fuckcanada.pdf


    2017

    2017
    Affiches liées















    [Journées libertaires : [10e édition], 2017]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Journées libertaires : [10e édition], 2017]. — Pau_ : CNT_ - AIT_ (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; culture  ; édition  ; luttes sociales (mouvement social)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Giorgios  ; Taibo, Carlos
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; exposition  ; salon, foire
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (« saint » sans visage sur un nuage rouge) ]

    texte :

    Journées libertaires

    x Pau du 17 au 23 février 2017 x

    Vendredi 17 février - 20 h 00 - Maison de l’étudiant
    Concert de soutien
    Luna Park + Dé’clique + Patators

    Samedi 18 février - 15 h 00 - local de la CNT-AIT
    Conférence // Giorgios, militant anarchiste grec
    Siriza face aux mouvements sociaux

    Lundi 20 février - 18 h 00 - hall URF de Lettres
    Exposition // Les anarchistes dans les mouvements spontanés de ces dernières années à travers le monde

    Mercredi 22 février - 18 h 30 - amphi 1 UFR de Lettres
    Conférence // Carlos Taïbo et de deux militants de la CNT de Barcelone
    Le mouvement des indignés et Podemos

    Jeudi 23 février - 18 h 30 - amphi de la Présidence
    Conférence // Mark Bray
    Occupy Wall Street

    Maison de l’étudiant - avenue de l’Université BP 576, rond-point des Droits de l’Homme, 64000 Pau // Local de la CNT-AIT - 16, rue Jean-Baptiste Carreau, 64000 Pau / UFR de lettres - avenue du Doyen Robert Poplawski, 64000 Pau
    renseignements : journéeslibertairespau@gmail.com // http://journeeslibertairespau.blogspot.fr/

    KL-20


    sources :

    http://journeeslibertairespau.blogspot.fr/







    [La résistance respire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La résistance respire]. — Lille : Comité ZAD de Lille, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; luttes rurales et paysannes
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Grenet, Isabelle  ; Tchegini, Roxane
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (constructions dans les arbres et personnages) ]

    texte :

    Production indépendante Terre éveillée

    La Résistance respire 

    Un film-média de Roxane Tchegini

    L’histoire de la résistance au barrage de Sivens
    proposé par le comité ZAD Lille - samedi 4 mars - 20 h

    Thé à la menthe / boissons / bière autoproduite / petite restauration vegan / auberge espagnole

    ouverture des portes : 17 h / prix libres

    court-métrage à 17 h 30 : « L’Argent n’a pas d’odeur (ZAD du Testet) », en présence de la réalisatrice

    Cinéma associatif L’Univers - 16, rue Georges-Danton - Lille

    comitezadslille@riseup.net — Réseaux : comitezadlille


    sources :

    « L’Argent n’a pas d’odeur » est de la réalisatrice Isabelle Grenet.











    [Maloka Fest]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Maloka Fest]. — Dijon : Espace autogéré des Tanneries : Maloka, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : art : musique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : lieux — librairies...  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (personne assise, jupe relevée sur une bombe) ]

    texte :

    2 - 3 - 4 juin

    Maloka Fest

    aux Tanneries

    37, rue des Ateliers - Dijon

    Camping - Bouffe - Distros

    Vendredi 20 h

    Los Fastidios — The Varujers — Psycho Squatt — Autonomads — Congreed — Street Eaters

    Samedi 18 h

    James Bar Bowen — Dame Nerve — Omega Tribe — Icons of Filth — Zone Infinie — Human Dog Food — Gonnaget Yours — The Ready Mades — Vlaar

    Dimanche 20 h

    by Stanky Yard : Protect the Dub — S02E11 — Dub Master Clash

    feat Pilah - Fabbastone - Mayd Hubb - Full Dub - Antibypass - Dub Sheperds - Joe Pilerim - Jolly Joseph

    8 € / soit — 20 * / pass 3 jours


    sources :
     







    [More cameras, more targets !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    More cameras, more targets !]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , violet , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo

    texte :

    More cameras, more targets !

    December, 2016

    “Over the last few months, friends have been playing CamOver in the neighbourhood of Hochelaga. We’ve destroyed around twenty security cameras. For your pleasure (and certainly for our own as well !), here’s a photo in which we see a friend sporting a necklace of optical trophies.

    In response to the recent smashings of gentrifiers in the neighbourhood, and in the context of twenty-two businesses being vandalized in the last year, the city and the police have publicly announced a renewed collaboration. They’re desperately trying to reassert control, faced with people who “aren’t afraid of the police”, and their initiative to install more cameras shows it. Of course, the police know that it’s impossible to be everywhere all of the time. There will always be loopholes that allow those who are creative and well-prepared to attack. That’s where cameras come in : to make us feel powerless and watched. But our masks will continue to give us power against any camera. No face, no case. And so, to keep up morale, we’ve decided to see this increase in the presence of cameras in the neighbourhood as an occasion for more CamOver and increased sabotage of the mechanisms of control that the authorities put in place.

    We decided to play, and will continue this game of revolt, which is simultaneously thrilling and frightening, where we learn to overcome fears, deal with stress, and expand our capacities, because this is ultimately about more than the gentrification of a particular neighborhood. What’s happening in Hochelaga speaks to a history of struggle against domination as old as civilization itself : a multiplicity of wild and uncontrollable worlds that resist and evade the world of order and ‘progress’.

    Who is this ‘we’ ? We’re some friends who decided to autonomously destroy some cameras. Despite what the politicians and mass media want people to think, by trying to uncover who’s behind this ‘vandal group’, there is no mafia-like network to take apart. Anarchists don’t act from a chain of command, we act from the feelings in our bones. No police operation against any fictitious ‘network’ can stop people from deciding to self-organize, don a mask, and attack.”

    Found on :
    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/more-cameras-more-targets-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/01/morecameras.pdf


    2017

    2017
    Affiches liées







    [Nous voulons une vie riche, pas une vie de riche]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Nous voulons une vie riche, pas une vie de riche]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , violet , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (vitrine vandalisée)

    frise d’oiseaux noirs posés sur une ligne

    texte :

    Nous voulons une vie riche, pas une vie de riche

    « Dans la nuit du 19 mai, nous avons décidé de nous rassembler pour attaquer le restaurent Ludger, le bureau de Projet Montréal et le IGA de Saint-Henri.

    Si nous avons attaqué-es le Ludger, ce n’est pas seulement pour dénoncer les plats trop cher qu’on y sert, mais pour s’attaquer au mode de vie des jeunes professionnels yuppis qui viennent envahir les quartiers populaires avec tout leur fric et qui contribue largement à l’exclusion des pauvres dans le quartier.

    Si nous avons attaqué le bureau de Projet Montréal ce n’est pas seulement pour leur rôle dans la gentrification du quartier en sortant l’argument de la mixité sociale et en favorisant l’implantation de nouveaux commerces et de nouveaux projets de condos.Nous avons attaqué le bureau, car c’est le monde politique au grand complet qu’on voulait attaquer. Nous refusons d’être représentés et diriger par quelqu’un-e d’autre que ce soit le premier ministre ou un député d’arrondissement. Nous sommes maîtres de notre propre vie.

    Si nous avons attaqué le IGA ce n’est pas seulement parce que la bouffe y est trop cher, mais parce que nous croyons que bien manger ne devrait pas être un luxe, mais quelque chose de gratuit et accessible à tous et à toutes. Dans ce quartier, certaines personnes ont faim et nous ne voulons pas être des observateurs désolés de la situation.

    Nous sommes très conscient-es qu’en s’attaquant à ces cibles ce ne sont pas les grandes institutions capitalistes qui ont été visées. Il reste que ces commerces sont le reflet, à plus petite échelle, d’un monde qui favorise toujours les plus nantis face aux plus pauvres qui subissent toujours plus la misère. C’est pourquoi nous avons voulu pendant un instant renversé l’ordre des choses et faire comprendre à ces gens qu’à force de se faire piétiner dessus à chaque jour nous pouvons aussi mordre. Nous voulons une vie riche pas une vie de riche.

    Nous avons été réjoui-es le lendemain matin en voyant dans les nouvelles que d’autres commerces avaient été attaqués dans la même nuit à Verdun.

    p.s. On espère ne pas avoir trop déranger votre petit souper du vendredi.

    Des insoumises (ungovernables) »

    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/hey-there-yuppies-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/08/insoumises.pdf


    2017

    2017
    Affiches liées




    [Pas de toit, pas de pitié, Il fait froid, on est chaud !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pas de toit, pas de pitié, Il fait froid, on est chaud !]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : logement, habitat  ; répression  ; squatt  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessin (immeuble-poing levé face à des policiers anti-émeute accompagné de grues de chantier) par ?

    texte :

    Pas de toit, pas de pitié

    Il fait froid, on est chaud !

    Ces derniers jours, Lille s’est de nouveau illustrée par sa politique d’expulsions de squats en plein hiver. Le 4 janvier, c’est l’espace autonome L’Insoumise qui a été muré, rue d’Arras. Depuis septembre 2012, ce lieu, sans clients ni marchands, était à la fois une bibliothèque autogérée, un lieu de débats et une cantine populaire. Un lieu où s’élaborait une critique sociale face au rouleau compresseur capitaliste. Au-dessus c’était aussi une habitation collective. Quinze jours avant, à deux pas de là, c’est un squat qui abritait des mineurs isolés du parc des Olieux qui a été évacué par le RAID.

    Le propriétaire des lieux, le CHR, et la préfecture préfèrent voir ces mineurs dans la rue plutôt que sous un toit. Au passage, tout le matériel de cours, de cuisine et de vie quotidienne, rassemblé depuis des mois par le collectif des Olieux a été confisqué, histoire de leur pourrir encore plus la vie. En plus d’être des lieux de vie ces espaces étaient des lieux de rencontres, des lieux ouverts pour s’organiser, pour lutter, pour respirer ensemble hors du cadre marchand et institutionnel. S’organiser, lutter, voilà ce qui déplaît.

    Deux expulsions de lieux collectifs à Moulins, à quelques jours d’intervalle, le message est clair : le quartier n’est pas à ceux qui l’habitent mais aux gestionnaires de la mairie, aux spéculateurs et promoteurs immobiliers.

    Chasser la plèbe, aseptiser le quartier, contrôler chaque espace pour engranger un maximum de bénefs. Quitte à mettre des gens à la rue en plein hiver et à laisser des maisons vides le temps que monte le prix de l’immobilier. Le 10 rue d’Arras et le 32 rue de Fontenoy sont désormais vides, comme des centaines de maisons et d’immeubles à Lille qu’on laisse vacants pour les intérêts du marché. Il y en aurait bien assez pour loger toutes celles et ceux qu’on dit sans domicile fixe pour ne pas dire sans domicile tout court, à la rue.

    Ces jours de solde et de glorification du commerce ne nous font pas oublier les effets désastreux de la logique marchande.

    Pas de pitié pour le capitalisme, pas de pitié pour les expulseurs.

    Reprenons la rue pour crier notre colère !

    Rassemblement samedi 14 janvier, 18 h, Rihour


    sources :

    https://lille.indymedia.org/spip.php?article30574
    https://lille.cybertaria.org/spip.php?article3517


    2018
    Affiche liée