Lille

 

 
 

Affichage par année

475 affiches :

 


    [Soirée projection : L’Explosion]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Soirée projection : L’Explosion]. — Lille : CCL_ (Centre culturel libertaire Benoît-Broutchoux. Lille) ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 30 × 42 cm.

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    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo de l’affiche du film ? (visage sur fond de centrale nucléaire) ]

    texte :

    Soirée projection : L’Explosion

    L’Explosion, un film documentaire de Jérôme Champion, 52 minutes

    Quand une partie de l’histoire du nucléaire en France rencontre une partie de l’histoire ouvrière, cela peut provoquer une explosion d’un cocktail étonnant, mélangeant les peurs de l’explosion nucléaire, les mécontentements de l’explosion sociale et les départs discrets de l’explosion territoriale.

    Le film L’Explosion est retourné à Chooz, dans les Ardennes, 25 ans après que s’y soit déroulée une virulente opposition à la construction de la centrale nucléaire. Nous avons suivi Jean Noël qui milita alors contre l’installation de cette centrale nucléaire.

    Avec lui, petit à petit nous retrouvons celles et ceux qui ont lutté. Une série de onze portraits se dessinent, et à travers eux, l’histoire des luttes de Chooz et de Vireux nous est relatée. 25 ans après, bien plus qu’une histoire qui nous est racontée, c’est sur notre actualité que nous nous interrogeons.

    Mercredi 23 janvier 2019

    Accueil à partir de 19h30 - Projection à 20 h - Entrée prix libre

    Au Centre Culturel Libertaire, 4 rue de Colmar à Lille - Mº Pte des Postes


    sources :

    https://lille.cybertaria.org/spip.php?article3884






    [Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2007-2012]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2007-2012]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    descriptif :


    texte

    liste des victimes et circonstances

    dessin portrait du président de la République française en exercice à l’époque

    texte :

    Ceci n’est (toujours) pas une bavure

    2002-2020 : 284 personnes tuées lors d’interventions policières

    6 mai 2007 - 6 mai 2012 (Nicolas Sarkozy) : 71 morts

    du 6 mai 2007 au 31 décembre 2007 : 14 morts
    […]

    2008 : 12 morts
    […]

    2009 : 11 morts
    […]

    2010 : 10 morts
    […]

    2011 : 17 morts
    […]

    du 1er janvier 2012 au 7 mai 2012 : 7 morts
    […]

    J’étouffe / I can’t breathe

    Nb : travail réalisé à partir des sources disponibles. Il fait état des victimes lors d’interventions entre 2002 et 2020. Et ce, de manière malheureusement non exhaustive.


    sources :
     

    2020

    2020

    2020

    2020
    Affiches liées


    [Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2012-2017]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2012-2017]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    descriptif :


    texte

    liste des victimes et circonstances

    dessin portrait du président de la République française en exercice à l’époque

    texte :

    Ceci n’est (toujours) pas une bavure

    2002-2020 : 284 personnes tuées lors d’interventions policières

    6 mai 2012 - 7 mai 2017 (François Hollande) : 88 morts

    du 6 mai 2012 au 31 décembre 2012 : 12 morts
    […]

    2013 : 14 morts
    […]

    2014 : 20 morts
    […]

    2015 : 20 morts
    […]

    2016 : 16 morts
    […]

    du 1er janvier 2017 au 7 mai 2017 : 6 morts
    […]

    J’étouffe / I can’t breathe

    Nb : travail réalisé à partir des sources disponibles. Il fait état des victimes lors d’interventions entre 2002 et 2020. Et ce, de manière malheureusement non exhaustive.


    sources :
     

    2020

    2020

    2020

    2020
    Affiches liées


    [Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2017-2020]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2017-2020]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    notes :
    descriptif :


    texte

    liste des victimes et circonstances

    dessin portrait du président de la République française en exercice à l’époque

    texte :

    Ceci n’est (toujours) pas une bavure

    2002-2020 : 284 personnes tuées lors d’interventions policières

    7 mai 2017 - 23 août 2020 (Emmanuel Macron) : 78 morts

    du 7 mai 2017 au 31 décembre 2017 : 19 morts
    […]

    2018 : 21 morts
    […]

    2019 : 20 morts
    […]

    2020 : 18 morts
    […]

    J’étouffe / I can’t breathe

    Nb : travail réalisé à partir des sources disponibles. Il fait état des victimes lors d’interventions entre 2002 et 2020. Et ce, de manière malheureusement non exhaustive.


    sources :
     

    2020

    2020

    2020

    2020
    Affiches liées


    [Ceci n’est toujours pas une bavure]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ceci n’est toujours pas une bavure]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 90 cm.

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    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (placage musclé par deux policiers antiémeutes) montage de 3 format A3 ]

    texte :

    2002-2020, 284 personnes tuées lors d’interventions policières

    fig. 1 : bis repetita placent

    « Ceci n’est toujours pas une bavure »


    sources :

    Collage d’octobre 2020
    https://iaata.info/Lille-Collage-de-soutien-aux-7-de-Toulouse-4452.html :

    Lille : Collage de soutien aux « 7 de Toulouse »

    A l’image de ce qui a été fait à Marseille le 13 octobre (https://iaata.info/Solidarite-avec-les-sept-de-toulouse-4444.html), nous voulions nous aussi manifester notre soutien aux toulousain-e-s ayant subit la répression étatique.

    Nous nous sommes donc baladés dans différents quartiers de Lille pour coller les fameuses affiches : « le feu tue les virus brûle ton comico », « ne relevons pas l’économie détruisons-la ! », « avec ou sans masques ce monde est irrespirable, détruisons ce qui nous étouffe », etc.

    Nous avons aussi collé des affiches dénonçant les violences policières et citant le nom de toutes les victimes tuées par la police, sous Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron.

    Le collage a été accompagné de quelques tags de soutien, dans le centre-ville, à Fives, Moulins, Wazemmes, ou encore Lille-Sud.

    Une pensée pour les personnes accusé-e-s.
    Crève la taule !
    Force aux copaines à l’ombre et à celles qui se battent à l’extérieur.


    [ 2018 ?]

    2020

    2020

    2020

    2020
    Affiches liées


    [Chroniques sur cordes : rencontre et discussion avec Éric Louis]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Chroniques sur cordes : rencontre et discussion avec Éric Louis]. — Lille : Anamorphose, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition  ; luttes ouvrières
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Louis, Éric
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (chantier de charpenterie métallique)

    texte :

    Le métier de cordiste est mal connu. Pourtant les occasions ne manquent pas de nous apercevoir. Nous sommes celles et ceux qui s’agitent suspendu.e.s à nos cordes au dessus des têtes passantes, pansant ici un bout de cheminée récalcitrante, intervenant là pour un casse-goutte en fin de vie, un dispositif anti-pigeon ou une peinture inhospitalière… Nous contribuons à la survie de la ville en repoussant son délitement permanent… Mais aussi au bon fonctionnement de la production industrielle dans un envers conduisant parfois à de graves accidents…

    Dans la profession les tentatives d’organisation sont timides, voir inexistantes. Dans un secteur où une large partie des ouvrier.es sont intérimaires, difficile de se rencontrer et de tisser des complicités pouvant permettre de se défendre collectivement. D’autant que la multiplicité des couches nous séparant de nos patrons (boite-d’intérim, client, entreprise utilisatrice…) semblent volontairement destinées à empêcher tout conflit direct.

    L’Anamorphose
    48, rue du Long-Pot, Lille Fives
    anamorphose.noblogs.org
    alille@riseup.net

    samedi 01 février - 16 h

    Depuis 1 an un îlot de résistance tente de faire face. Regroupé.es autour de l’association « Cordistes en colère, cordistes solidaires » des cordistes s’organisent pour construire une lutte et créer un réseau de solidarité sur l’ensemble du territoire.

    Rencontre et discussion avec Éric Louis co-fondateur de l’association, en partant de la présentation de son dernier livre
    Chroniques sur Cordes


    sources :

    https://anamorphose.noblogs.org/chroniques-sur-cordes/
    https://anamorphose.noblogs.org/files/2020/01/Affiche2-768x543.jpg



    [Discussion publique autour des livres « Fragmenter le monde » et « Itinérances »]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Discussion publique autour des livres « Fragmenter le monde » et « Itinérances »]. — Lille : Anamorphose, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Rafanell i Orra, Josep
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin

    texte :

    Discussion publique

    samedi 20 avril à 16 h

    autour des livres
    Fragmenter le monde
    et
    Itinérances

    en présence de Josep Rafanell i Orra

    À l’Anamorphose

    48, rue du Long-Pot - Lille - Ⓜ Fives


    Fragmenter le monde

    Le régime de l’économie tend à unifier les être, les choses et les territoires en réduisant chacun à une valeur, dans un seul monde Un. Paradoxalement, cette unification est indissociable d’un processus d’atomisation, construisant les êtres en autant d’individus isolés, censés ne pouvoir se lier que dans le prisme de la valeur.

    Dès lors, se battre contre ce régime que l’on nomme communément « capitalisme », consisterait à faire le geste de fragmentation, c’est-à-dire à adopter et cultiver une perception fragmentée du monde.

    Le livre Fragmenter le monde de Josep Rafanell i Orra nous invite à repenser les termes du politique, en percevant des mondes différents, ayant leur langage propre et leur singularité. La notion de monde désigne ici la façon que les êtres ont de se rapporter à leur milieu. Il s’agit de quitter la vision anthropocentrée posée par le régime capitaliste pour considérer la manière dont les humains habitent leur territoire, se rapportent aux êtres qui le peuplent et aux histoires de ces lieux. Si une multiplicité de monde existe, il s’agit de savoir comment naviguer à travers eux, comment faire des passerelles entre des mondes, et à l’inverse construire un rapport antagoniste contre ceux qui dénient la possibilité des mondes amis.

    L’une des manières d’aller à la rencontre d’un autre monde est de développer une politique de l’enquête, c’est-à-dire une manière de partager les expériences. L’enquête est indissociable du récit de l’enquêteur : « L’enquête est forcément une affaire de collectifs. Le retour d’expérience auquel est conduit l’enquêteur, la transmission, engage des communautés qui se transforment en réorientant les situations qu’elles habitent. ».

    Si Fragmenter le monde se situe sur un plan théorique, les réflexions que l’essai engage gagnent en consistance avec l’ouvrage collectif Itinérances. Réunissant une quinzaine de textes, ce recueil s’articule autour de différentes expériences, notamment autour de pratiques de soins, de manières de faire communauté et, ce faisant, nous pousse à repenser la question du communisme.

    Nous vous invitons à venir découvrir ces deux ouvrages et, à partir des réflexions qu’ils engagent, à discuter de nos manières de nous lier, de partager nos expériences et d’interroger nos pratiques politiques.

    alille@riseup.net


    sources :

    https://anamorphose.noblogs.org/discussion-publique-autour-des-livres-de-fragmenter-le-monde-et-itinerances/
    https://anamorphose.noblogs.org/files/2020/10/affiche2.cleaned-1024x724.jpg





    [Cortège VNR au sein de la manif du 6 mars 2021]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Cortège VNR au sein de la manif du 6 mars 2021]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : sexisme et homophobie  ; sexualité et genre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessins (poissons)

    texte :

    08/03 journée de lutte contre le patriarcat

    Cortège VNR au sein de la manif du 6 mars 2021

    Hé !

    Si tu ne te reconnais pas dans un féminisme qui ferme
    les yeux face les oppressions autres que le sexisme et
    qui nie nos différences pour être acceptable aux yeux de
    l’État, rejoins-nous !

    On ne veut pas d’un féminisme qui nous fait violence
    en rendant toujours invisible les plus précaires.
    On veut d’un féminisme pour toustes quelque soit
    notre genre, notre classe, notre religion, notre nationalité,
    la situation de nos papiers. Peu importe qui on baise ou
    pas, gratuitement ou comme taf. Quelque soit notre âge,
    notre corps, notre poids, notre casier judiciaire. Qu’on
    soit « valide » ou pas. Sans ou avec enfants.

    Tous les jours, toutes les nuits,
    on veut tout et on le prendra !

    Retrouvons-nous, rencontrons-nous dans un
    cortège féministe autonome, libre et flamboyant !

    RDV samedi 6 mars à 14h Porte de Paris
    derrière la banderole avec des chiots
    Cortège en mixité choisie sans mec cisgenre
    Dress code : Noir à paillette !


    sources :

    https://lille.indymedia.org/spip.php?article33315



    [Débat « Penser ensemble » à l’Anamorphose]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Débat « Penser ensemble » à l’Anamorphose]. — Liévin ; Lille : Anamorphose, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; contrôle social  ; édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Dardot, Pierre  ; Sauvêtre, Pierre
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (couverture de livre : dessin d’homme — sous le buste — assis sur une chaise aux très hauts pieds) ; livre de Christian Laval, Haud Guéguen, Pierre Dardot et Pierre Sauvêtre dans la collection « Futur proche » chez Lux éditeur (Montréal, 2021)

    texte :

    Le Choix de la guerre civile : une autre histoire du néolibéralisme

    Débat « Penser ensemble » de Cliss XXI
    avec Pierre Dardot et Pierre Sauvêtre

    Vendredi 10 septembre à 18 h 30

    À l’Anamorphose
    48, rue du Long-Pot à Lille (métro Fives)

    [image couv.] Cet ouvrage aborde le néolibéralisme sur le terrain qui, dès ses origines, fut le sien : le choix de la guerre civile en vue de réaliser le projet d’une pure société de marché. Une guerre de domination polymorphe qui sait parfois se doter des moyens de la coercition militaire et policière, mais qui se confond souvent avec l’exercice du pouvoir gouvernemental et qui se mène dans et par les institutions de l’État.

    Renseignements : contact@cliss21.com


    sources :

    « Cliss xxi » : Pour une informatique libre, sociale et solidaire
    https://www.cliss21.com/site/











    [Toufik, mort au commissariat de Lille]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Toufik, mort au commissariat de Lille]. — Lille : CRIME (Contre la Répression des Individus et des Mouvements d’Émancipation) ; [et al.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : justice
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (Toufik)

    texte :

    Toufik, mort au commissariat de Lille

    Manifestation le samedi 26 février 2022

    Départ métro Wazemmes 15 h

    Que s’est-il passé le 23 aout 2020 au commissariat de Lille ?
    18 mois plus tard, on demande toujours la vérité !

    Toufik avait 23 ans, il venait d’Algérie, avait fui la misère du bidonville où il vivait avec sa famille, était allé en Espagne, puis en Allemagne et s’était finalement retrouvé à Lille, à vivre sans papiers, sans logement. Sa galère était celle de, nombreux sans papiers et de nombreux jeunes aussi qui, comme lui, doivent trouver des moyens de survivre, de s’abriter, de s’en sortir. Si Toufik avait eu des papiers, les choses ne se seraient sans doute pas passées ainsi.

    Sans réponse sur les causes de sa mort, la famille de Toufik a porté plainte. Avec l’aide de son avocat, elle a pu se rendre compte qu’une enquête avait été réalisée par l’IGPN [1], très vite certes, mais surtout à la va-vite.
    Une fois de plus, l’IGPN s’est montrée plus soucieuse de protéger les policiers que de rendre compte de la vérité : absence dans le dossier des vidéos de la garde à vue, pas d’auditions des policiers qui ont arrêté Toufik, de ceux qui l’ont gardé les premières heures, pas d’audition du médecin de permanence. Des questions restent sans réponses après cette soi-disant enquête.

    Quelles que soient les causes médicales de la mort de Toufik, n’est-il pas mort avant tout d’un défaut de soins ? Comment un jeune homme de 23 ans peut soudainement mourir sans qu’aucun secours ne lui soit porté ? Y a-t-il même le matériel nécessaire aux premiers secours dans les geôles du commissariat ?

    La mort de Toufik met en évidence la violence infligée lors des gardes à vue en France. L’actualité récente montre que la situation est particulièrement grave à Lille [2].
    Cela nous porte à tout envisager sur ce qui a pu arriver à Toufik, et cela nous amène à considérer que toute personne en garde à vue est potentiellement en danger.

    Nous voulons que les demandes de la famille soient entendues : accès aux vidéos, auditions de tous les policiers ayant joué un rôle dans le drame qui a conduit à la mort de Toufik, enquête complète et non à la décharge de la police.

    Collectif Vérité pour Toufik,
    Comité des Sans Papiers 59,
    Contre la Répression des Individus et des Mouvements d’Émancipation (CRIME),
    le FUIQP et le Collectif Afrique


    IGPN : Inspection générale de la Police Nationale qui est censée faire des enquêtes en interne

    [2] En 2021, le Conseil de l’Europe a retoqué la France suite à un rapport du Comité européen pour la prévention de la torture. Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté relève aussi de nombreux dysfonctionnement dans les commissariats français


    sources :

    Une autre affiche reprend l’appel. Voir : Vérité pour Toufik

    Un tract reprend le texte des deux affiches en recto-verso.


    2022
    Affiche liée











    [Bloquons l’économie !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Bloquons l’économie !]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; grève
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (feu de grève devant une usine barricadée derrière des pneus et banderole « BOUM »)

    texte :

    Bloquer car ils ne comprennent que ça !
    Le pouvoir est aux mains d’individus qui n’ont que mépris pour les conditions de vie du plus grand nombre

    Bloquer à minuit, au matin, en plein jour !
    Le capitalisme ne s’arrête jamais, pour produire, il achète, il vent, il asservit, il empoisonne, il détruit.

    Bloquer là où ça fait mal,
    ce système n’est pas l’invincible, il repose sur une logistique et des infrastructures qu’il s’agit de désorganiser.

    Leurs marchandises circulent en tout sene pour alimenter la machine… généralisons les blocages. Préparons-nous.

    Bloquons l’économie !


    sources :
     








    [La lune brille pour nous : soutenez-nous le jour de l’expulsion]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La lune brille pour nous : soutenez-nous le jour de l’expulsion]. — Lille : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    peinture (petite maison squattée)

    texte :

    La lune brille pour nous

    Il y a mille et une manières de vivre la galère dans cette foutue ville. Pour notre part, nous avons décidé de nous organiser en occupant une baraque laissée à l’abandon, le Klub, rue Anatole de la Forge à Fives, pour vivre à la mesure de nos désirs.

    Pour les habitants et habitantes de cette maison, il parait essentiel que ce lieu permette de créer du lien et soit accessible à toutes et tous, en essayant autant que possible d’échapper aux rapports marchands et aux différentes formes d’oppression et d’exclusion.

    Nous avons à cœur de partager cet espace en accueillant ou en initiant pas mal d’activités dont des ateliers gratuits de taiso (lundi à 18h00), de yoga (mercredi à midi) et de boxe libre (mercredi à 18h00), et des cantines végétaliennes (pour que tout le monde puisse manger) à prix libre (tu donnes ce que tu veux, ce que tu peux, même rien), tous les jeudis à partir de 19h00.

    Pour les autres activités (soirées et concerts à prix libre), c’est affiché sur la porte quelques jours avant, n’hésitez pas à passer voir ou à sonner.

    Soutenez-nous le jour de l’expulsion


    sources :
     


    [Macron Ordure]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Macron Ordure]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : papier de couleur ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Macron ordure


    sources :

    Macron : président de la République française.






    [Nous avons tout à gagner : la meilleur retraite, c’est l’attaque !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Nous avons tout à gagner : la meilleur retraite, c’est l’attaque !]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : travail, emploi  ; vieillesse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Kraus, Karl (1874-1936)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (femme âgée devant des véhicules carbonisés en mai 1968 à Paris ?)

    texte :

    Nous avons tout à gagner

    la meilleur retraite, c’est l’attaque !

    Vive la retraite !

    C’est sous la pression populaire que s’est généralisé le système des retraites.

    Jamais l’État, ni les patrons, ne voulaient, il y a encore un siècle, attribuer une retraite à tous. Plutôt crever.

    Si l’État a consenti le premier à créer un système de retraites pour ses fonctionnaires (fonctionnaires civiles, militaires), c’est d’abord dans un souci d’ordre et de mise au pas de son personnel.

    Dans le privé, c’est les travailleurs qui se sont eux-mêmes organisés pour créer au début du 19e siècle des Caisses de secours mutuels. Les premières entreprises privées à avoir instauré des systèmes de retraites pour leurs ouvriers étaient des compagnies qui représentaient un enjeu stratégique pour le développement économique du pays. Ce n’est pas un hasard si ce qu’on appelle « les régimes spéciaux », instaurés par ces compagnies privées, ont bénéficié d’abord aux cheminots, aux mineurs puis aux sidérurgistes. Ce n’est pas tant que ces emplois étaient plus pénibles que les autres, mais ces activités étaient les moteurs de l’économie : on était alors en pleine révolution industrielle et ces secteurs devaient éviter au maximum les agitations et les révoltes ouvrières.

    La retraite ne s’est jamais entendue, dans la bouche de l’État et des patrons, comme une idée généreuse. Tout au plus une idée relevant de la charité, de la bienfaisance : des miettes qu’on concède aux travailleurs à la fin de leur vie, quelques années ou quelques mois avant la mise en bière.

    Le choix de l’âge de la retraite, par exemple, résulte à l’origine d’un cynisme de gestionnaire : que cet âge se rapproche au plus près de l’âge où l’on clamse : « la retraite pour les morts »dénonçaient les Cgtistes à propos de la loi de 1910, à une époque où leur anarcho-syndicat cherchait davantage à créer les conditions de la révolution que des compromis avec les patrons. L’économie se fout pas mal de la solidarité et de la générosité. L’essentiel c’est de produire, toujours plus, toujours plus vite en maintenant les conditions nécessaires à cette production sans fin.

    Ce pourquoi le travail est une valeur centrale, sacrée, et l’inactivité professionnelle, une tare, un pêché.

    Par conséquent, pour les défenseurs de ce monde, la retraite ne peut être perçue que comme une aberration, puisqu’elle remet en question le travail comme valeur fondatrice. Quelque part, légitimer la retraite, c’est admettre le travail comme une forme d’exploitation. Car si le travail était cette activité bénie des dieux permettant à l’humain de se réaliser, comme on nous le vend dès le plus jeune âge, il n’y aurait aucune raison de ne pas vouloir travailler jusqu’à la mort. Or, concédons-le, cette aspiration est loin d’être partagée par l’ensemble des travailleurs.

    Rien de plus normal dans ces conditions que l’État et les patrons s’acharnent depuis plus de 60 ans à vouloir augmenter l’âge de la retraite. Pour rappel, la réforme de 1953 voulait déjà aligner les régimes spéciaux sur le régime général. Cette tentative de réforme, qui fait étrangement écho à ce qui se passe aujourd’hui, avait engendré une vague de protestation d’une ampleur telle, que ce fut le plus grand mouvement de grèves que connut la France depuis le Front populaire, et avant mai 1968. Les grévistes de l’époque avaient déjà compris que l’alignement des régimes spéciaux sur le régime général n’était pas une mesure de justice sociale, mais bien la volonté de faire travailler plus de gens plus longtemps.

    À bas le travail !

    Répétons-le : dans l’esprit des patrons et du pouvoir, la retraite n’a pas été conçue pour permettre aux travailleurs de vivre un long moment de leur vie hors du travail. Aujourd’hui : qu’un type, grâce à l’augmentation de la durée de vie, puisse passer 5, 10, 20 ou 30 ans sans travailler, c’est forcément scandaleux aux yeux de ces petits chefs qui ne conçoivent la vie que dans le travail, cette exploitation librement consentie qu’on nous vend comme une chance, un droit, une liberté.

    L’État et les patrons veulent régler le problème des déficits et des « déséquilibres budgétaires » dans un esprit comptable, afin de répondre aux exigences des directives européennes. À court terme. Car pour eux, sur le long terme, c’est l’allongement de la durée de la vie qui représente un casse tête. Ça les emmerde que des personnes puissent rester 5, 10, 20 ou 30 ans sans bosser. L’allongement de la durée de vie et ce temps passé sans trimer est en parfaite contradiction avec leur philosophie étriquée de commerçant selon laquelle il n’y a de sens que dans le profit. Mais, et ils le savent ces faux derches, toutes ces réformes, à long terme, ne servent qu’à nous faire trimer un peu plus dans nos vies déjà pleines d’ennui et d’humiliation.

    Car fondamentalement le système est ingérable. Et ils le savent ces trous du cul qui nous gouvernent. La crise c’est une excuse, bidon, pour ne pas avouer qu’ils ne maîtrisent rien. Le système n’est pas en crise. Le système c’est la crise permanente. En 200 ans de capitalisme effréné, quelles ont été les périodes où ce système n’a pas connu de crise ? On l’attend encore le pays de cocagne. Les 30 Glorieuses ont édifié le mythe d’une société prospère dans laquelle tout le monde tirerait profit des richesses produites, toujours plus nombreuses. La prospérité économique n’est qu’un mythe d’économiste.

    Nous vivons dans un système schizophrène qui n’a d’autre but, d’autre finalité que le profit sans fin. Cette schizophrénie est aujourd’hui évidente, qui fait descendre les foules dans la rue : un monde basé sur la concurrence absurde et la valeur travail alors même qu’il faut de moins en moins de travailleurs pour produire toujours plus de richesse, et alors même qu’on entretient un chômage de masse depuis plus de trente ans, qui est un moyen aussi efficace que le flicage pour maintenir l’ordre dans les entreprises et pour rendre les travailleurs, par le chantage et la peur, plus dociles.

    La lutte contre la réforme des retraites ne trouve sa cohérence que dans la critique du travail, elle relève de cette critique, de ce questionnement. Elle ne lui est d’aucune façon extérieure. Ce n’est pas un hasard si aujourd’hui s’exprime aussi largement le refus de travailler plus.

    L’âge n’est jamais qu’un rôle dans le théâtre du monde. Les jeunes se veulent plus vieux, les vieux plus jeunes, et tous meurent de n’avoir pas été. (Karl Kraus)


    sources :