2018

 

 

94 affiches :

 

    [Les lycéens montrent la voie, suivons là !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les lycéens montrent la voie, suivons là !]. — Toulouse : CLASSE (Collectif de Liaison pour l’Autodéfense et la Solidarité de clasSE), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; étudiants (et luttes étudiantes)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (manifestant·e·s agenouillés avec banderole « Traverse la rue, prends ton bahut ») ]

    texte :

    Les lycéens montrent la voie, suivons là !

    Depuis une semaine un mouvement lycéen d’une ampleur et rapidité inédite a pris forme partout en France et particulièrement à Toulouse. Une quarantaine de lycées bloqués au plus fort, des blocus reconductibles presque partout, des manifs spontanées et sauvages du matin au soir tous les jours, des mises à distance de la police, des barricades enflammées un peu partout en ville, des pillages, des incendies d’établissements… Si les grands médias minimisent la chose personne n’a pu passer sérieusement à côté. De fait les lycéens et leurs alliés de galères bloquent la ville quotidiennement. Contrairement aux mobilisations contre la loi Travail ou Parcoursup au printemps dernier, ce sont les lycées aux plus fortes compositions prolétariennes qui se sont mis immédiatement en mouvement, donnant un rythme et un contenu bien plus intéressants.

    De la continuité…

    Les voix s’élèvent déjà pour tenter de faire rentrer ce mouvement dans des cases revendicatives, pour mieux le circonscrire. Pourtant, les médias le repèrent aisément, il ne s’agit ni spécifiquement d’une lutte contre Parcoursup ou contre la sélection à l’université, ni d’une lutte contre la réforme du bac pro ni d’une pure continuation du mouvement « gilet jaune ». C’est que, comme ce dernier, son contenu reste impalpable pour beaucoup, c’est-à-dire pour ceux qui veulent que les prolétaires en lutte aient des revendications et des objectifs réformistes et catégoriels.

    Les lycéens n’ont que trop de raisons pour se révolter et beaucoup ont vu leurs parents mettre ou soutenir les gilets jaunes ces derniers temps. Comme eux ils subissent depuis une répression à la hauteur de la fébrilité du gouvernement : des centaines d’arrestations, des blessés (graves) sont à compter dans de nombreuses villes ou encore des humiliations comme à Mantes-la-Jolie.

    Par le dépassement !

    Les blocages organisés par le mouvement des gilets jaunes semblaient atteindre une forme de limite que sont venues compenser les journées d’actions du samedi. Moins de personnes sur les piquets, plus de flics envoyés par le pouvoir pour déloger. C’est normal qu’après avoir passé plus de 20 jours et nuits à se relayer, tout en continuant pour beaucoup, d’aller au taf la journée, la fatigue se ressente… Les lycéens ont changé la donne par leur mobilité et leur détermination. Bloquer un carrefour et bouger sur un autre, la manœuvre a fait ses preuves.

    Les pratiques actuelles du mouvement lycéen sont la piste la plus crédible pour que ce mouvement se transforme en grande vague révolutionnaire. Comme les gilets jaunes avant eux les lycéens se sont immédiatement retrouvés ensemble par l’action directe. Blocage du bahut puis prise de la rue tant pour bloquer (barricades, déplacements policiers, métro coupé…) que pour agrandir le mouvement par le débrayage constant. Les manifs peuvent commencer à peu et finir à des milliers, signe de l’ambiance actuelle.

    Pour l’auto-organisation, contre le retour des morts-vivants

    Mais la mise en branle lycéenne a aussi remis dans le bain tout un pan du « mouvement social » complètement dépassé par l’actuel mouvement des gilets jaunes, car en mal de ses sujets de prédilection habituels. Si les bureaucrates de la gauche semblent avoir du mal à contenir ce bel élan pour le moment, il n’en reste pas moins que leurs tentatives sont et seront nombreuses. Services d’ordre, groupes de gilets jaunes qui s’attachent à reconnaître les « fauteurs de trouble » comme ils disent, paternalisme des syndicats étudiants envers des lycéens qu’on ramène à la fac et à qui on ordonne de rester sages…

    Cette contradiction va se retrouver dans tous les cortèges et blocages ces prochains temps. Entre ceux qui veulent la poursuite du mouvement, son élargissement sur des bases de classe et ceux qui aimeraient bien gratter quelques miettes afin que tout le monde rentre sagement chez soi en attendant les prochaines élections politiques ou syndicales.

    Comme une odeur de grève généralisée !

    Le mouvement actuel est en constante évolution. Tout le monde a bien compris désormais que ce n’est pas une mobilisation contre les taxes… Partout, on ne parle plus que de la vie trop chère pour être vécue, de l’argent qu’on n’a pas, d’un système politique qui n’est là que pour nous maintenir dans la merde, et nous tirer dessus le cas échéant. A nous de transformer les appels à détruire Macron en appels et en actes à détruire le capital. La question de la grève est désormais centrale, partout elle se murmure. Il suffit d’une brèche pour que nous venions toutes et tous l’agrandir. Soutenons tous les piquets des prochains jours, tant dans les lycées que dans les boîtes !

    La fameuse grève générale ne se décrète pas. Elle s’organise pratiquement, comme le font les lycéens.

    Bloquons puis allons débrayer les entreprises autour de nous une par une !

    C’est comme cela que nous déploierons la grève partout et sans représentant !

    Collectif Classe


    sources :

    Affiche ou tract ?
    http://www.classeenlutte.org/2018/12/07/les-lyceens-montrent-la-voie-suivons-la/





    [MEDEF : fléau social]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    MEDEF : fléau social]. — Angers ; Paris : l’ Étincelle (Angers) : No Pasaran (réseau) : REFLEX ; [et al.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 90 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; égalité et inégalité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (poings levés dans une manifestation) photo (homme ou enfant marchant, bras écartés, avec un masque à gaz) ]

    texte :

    MEDEF : fléau social

    assurance-chômage
    contaminé

    prestations familiales
    en sursis

    assurance-maladie
    en sursis

    retraites
    contaminé

    médecine du travail
    en sursis

    formation professionnelle
    en sursis

    négociations collectives
    en sursis

    Refusons en bloc leur “refondation sociale” !

    Nous voulons l’égalité sociale pas l’exploitation féodale…

    Agir ensemble contre le chômage et la précarité ! [logo] AC ! - 1, rue Bardoul, 49100 Angers

    Solidaires - Égalitaires - Libertaires — Reflex/No pasaran Angers - c/o L’Étincelle - 26, rue Maillé - 49100 Angers
    [logo] No Pasaran ! — 21 ter, rue Voltaire, 75011 Paris - Tél. 06 11 29 02 15


    sources :

    <2018


    2011

    2014

    [ 2014 & ante]

    [s.d.]

    [ 2007 & ante]

    [ca  2010]

    [ 2014 & ante]

    [ 2014 & ante]

    2009

    2009

    [ 2007 ?]

    [ 2007 ?]

    2014

    [ca  2010]

    2015

    [ca  2008]
    Affiches liées



    [Non commémoration, 6 mai 2018]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Non commémoration, 6 mai 2018]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : théâtre  ; culture  ; édition  ; littérature (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Groupe 1984 pour une Nouvelle Pensée Anarchiste  ; Guédiguian, Robert (1953-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    texte

    illustration

    texte :

    Non commémoration

    6 mai - Mai si…

    de 11 h à 23 h eu cinéma L’Univers
    16, rue Georges-Danton, entre Porte de Valenciennes et parc J.B. Lebas

    collectif D.A.V.I.D.S.
    Expo — Théâtre — Proj — Concert — Prises de paroles — À boire & manger

    Entrez libres

    www.collectifdavids.wordpress.com


    Dimanche 06 Mai de 11h à 23h

    Mai 2018, quelquepart dans l’Univers …
    Nous ne commémorons rien.
    « Créer c’est résister, résister c’est créer »

    6 mai… Mai si…

    Chacun étant sa propre archive, nous participons à un mouvement commun.
    Nos archives sont nos vies, nos actes.
    Nous avons ahah prendre et, en ce sens, nous serons jonction.

    10h59 Accueil sans vernis pour l’expo pas-sage « Je dès nous » : réalisation d’affiches, de pochoirs, dessins,... essais de libérations des gestes et paroles (accès à l’atelier toute la journée)
    11h44 Présentation sobre du lieu, du lien et du jour puis projection de « Guédigian n’est pas mort pour la france. Le groupe Manouchian vit éternellement. Amen. Lettre ouverte aux traîtres et lâches en tout genre. » (29’02) du GAJE, du GAJE-Canal Dissident et du groupe 1984 pour une Nouvelle Pensée Anarchiste
    12h32 Banquet
    13h33 Saynète « Révélation/Révolution » par Christophe, Baptiste & Simon
    14h14 Présentation du texte « Abject or débris Art » et témoignage « La Sorbonne 68 et 2018 » par Nina Zivancevic
    15h05 Lecture d’extraits de « L’Établi » de Robert Linhart par Aurélien Ambach Albertini
    15h46 « 5 courtes tentatives visuelles et sonores. De la révolution à la mémoire. De l’EHPAD froid aux éclats de la rue » (26’) de Romain Kowalczyk
    17h27 Lecture d’un texte comportant 2154 signes par Pierre Merejkowsky
    18h08 Lecture d’extraits de « La France contre les robots » de George Bernanos par Aurélien Ambach Albertini - Compagnie Triple A
    18h55 Témoignage « Mai et après... » par Jean-François Rey
    19h53 Banquet
    20h58 Projection du film « l’Aube » (15’48)
    21h30 Chronique davidique en live par Christophe Laby
    22h00 Concert de Facetrap

    Buvette
    ENTREZ LIBRES
    Proposé par le collectif D.A.V.I.D.S,
    Plus d’infos :
    www.collectifdavids.wordpress.com


    sources :

    D.A.V.I.D.S. (Déploiement de l’Art Vital Intersubjectif qui Déconstruit Sur-la-brèche) : émission sur Radio Campus Lille




    [Nous sommes contre la prison parce que ce monde n’en a que trop besoin]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Nous sommes contre la prison parce que ce monde n’en a que trop besoin]. — [S.l.] : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux  : texte en défonce ) ; 64 × 29 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (3 loups sous la neige)

    texte :

    Nous sommes contre la prison

    nous sommes contre le prison parce qu’elle est née et s’est développée pour défendre les privilèges des riches et le pouvoir

    nous sommes contre le prison parce qu’elle ne sert qu’à enfermer les pauvres et gérer la misère

    nous sommes contre le prison parce que le bruit de la clé dans la serrure d’une cellule est une torture quotidienne, l’isolement une abomination, la fin du parloir une souffrance, et le temps enfermé un sablier qui tue à petit feu

    nous sommes contre le prison parce qu’elle nous a arraché trop de jours, de mois, d’années ou d’ami-es, d’inconnu-es, de compagnon-nes

    nous sommes contre le prison parce que nous n’avons pas oublié la grisaille pénitentiaire des couloirs de l’école et que les sonneries résonneront toujours en nous comme la cadence du dressage

    nous sommes contre le prison parce qu’il y aura toujours des maton-nes pour étouffer nos révoltes

    nous sommes contre le prison parce que nous voulons changer radicalement cette société, pas nous intégrer pacifiquement dans ses villes, dans ses usines, dans ses casernes, dans ses supermarchés

    parce que ce monde n’en a que trop besoin


    sources :
     









    [Présentation du livre « Charbonnerie El Buen Trato »]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Présentation du livre « Charbonnerie El Buen Trato »]. — Marseille : Imprimerie L’Impatience (Marseille), (Impatience (Marseille), L’). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Uruguay : histoire
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien
    notes :
    descriptif :


    [ texte (blanc sur noir) ; couverture du livre Charbonnerie El Buen Trato de Claudio Lavazza (coupe de travaux d’évasions, photo de la prison Punta Carreras de Montevideo) ]

    texte :

    Vendredi 2 novembre

    18 h - Boulevard Pardigon

    Présentation du livre

    “Charbonnerie El Buen Trato” (éd. Tumult) sur l’évasion d’anarchistes par tunnel de la prison à Montevideo (Uruguay) en 1930.

    Présentation, débat suivi d’une projection du documentaire “Acratas” : anarchistes expropriateurs de La Plata.

    Ensuite il y aura de quoi manger et boire en soutien à l’imprimerie L’Impatience.

    1930, Montevideo, capitale de l’Uruguay. En face de la prison de Punta Carretas, l’anarchiste Gino Gatti et sa famille décident d’ouvrir une charbonnerie : « El Buen Trato ». Les affaires vont pour le mieux. Cependant, en mars 1931, la famille Gatti décide de quitter Montevideo et de déménager en Argentine, pliant boutique après moins d’un an d’activité.

    Quelques jours après le départ de la famille italienne, les voisins de la dorénavant ex-charbonnerie remarquent des gens qui sortent en courant de l’établissement. Alarmés, ils avertissent la police qui arrive aussitôt et fait irruption sur les lieux. Une fois à l’intérieur, les agents mettent bien peu de temps à comprendre qui étaient ces personnes qui fuyaient. En effet, au fond d’une pièce, ils découvrent un trou dans le plancher, un puits parfaitement éclairé qui s’enfonce profondément. À côté de la cavité, il y a un billet qui dit : « La solidarité entre les anarchistes ne se réduit pas à des paroles ».

    Sept des évadés, de même que les constructeurs du tunnel, faisaient partie des groupes d’action anarchistes qui agissaient en Amérique du Sud dans les années 20 et 30. Recherchées et persécutées sans relâche par la police, ces individualités anarchistes menèrent une lutte contre l’État qui, si elle ne dura que quelques années, fut sans répit et se matérialisa dans des attentats, des expropriations, ou dans l’organisation d’évasions. Une lutte sans répit contre l’ennemi.


    sources :

    https://mars-infos.org/presentation-du-livre-charbonnerie-3463
    https://lelaboratoireanarchiste.noblogs.org/files/2018/12/CLAUDIO-LOCANDINA-WEBBE1.pdf













    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 28 octobre 2018]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 28 octobre 2018] / Andy Singer. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; écologie  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (route embouteillée bordée d’immeubles avec énergies vertes — photovoltaïque et éolien — de déchets et, protégées par des barbelés, d’usines polluantes) par Andy Singer ; légendes ironiques : éco-quartiers, aviation verte, énergies vertes, valorisations des déchets, incinérateur de déchets, biofuel, voitures vertes, bio-emballages ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 28 octobre 2018

    collectif Food not bombs, Besançon

    Repas gratuit pour toutes et tous !

    Place Marulaz, dès 12 h 30

    Repas végétalien issu de récupération

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, livres, jouets…
    + infokiosque : tracts et brochures… discussions, échanges…
    + venez avec des jeux, des instruments, des animations !

    Il pleut : cherchez-nous quai Vauban !

    Urbanisation greenwashing : ça se passe maintenant et chez toi !

    Planches-Relançons, éco-quartier Vaîtes, les Hauts du Chazal, éco-quartier Vauban, éco-quartier Viotte, parc des Prés de Vaux

    blog : http://restotrottoir.blogspot.com
    contact mail : resto-trottoir@herbesfolles.org


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2018/10/resto-trottoir-doctobre.html













    [Visite nocturne chez le président de Junex]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Visite nocturne chez le président de Junex]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : écologie  ; économie : industrie  ; populations autochtones
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    dessin (vache au dessus d’une grosse maison, la tête devant une lune et cinq oiseaux en vol ; slogan « Québécois contre le Québec ! »)

    texte :

    Visite nocturne chez le président de Junex

    La nuit du 16 novembre. nous sommes allées visiter la banlieue de Québec, plus exactement le 1205 rue Impériale, afin de laisser un message à l’intention de M. Jean-Yves Lavoie. Pour ceux et celles qui ne seraient pas familier.es avec lui. M. Lavoie est le président de Junex, une compagnie qui génère son profit (ou, à tout le moins, qui essaie) en exploitant le territoire du soit-disant "Québec", entre autres à travers des projets de fracturation en "Gaspésie".

    Nous avons décidé de joindre nos efforts à la puissante lutte en cours, laquelle se mène sur plusieurs fronts, souhaitant rendre le rêve de M. Lavoie impossible. En d’autres mots, plutôt que de laisser l’industrie extractiviste coloniale et des compagnies comme Junex continuer à menacer la terre et l’eau de la Gaspésie ou de n’importe quelle région de l’île de la Tortue, nous avons choisi d’entendre l’appel des Mi’kmaq et des autres protecteur.rices de l’eau et de la terre. Nous ferons ce qui est nécessaire afin d’empêcher les compagnies comme Junex de mener à terme leurs plans destructeurs.

    C’est dans cet esprit, et avec notre propre objectif de démantèlement de l’industrie pétrolière et gazière au "Québec", que nous avons brisé les fenêtre de ses voitures, sans oublier d’en percer les pneus. Nous avons aussi recouvert sa maison de peinture.

    Son rêve de devenir riche en détruisant le territoire ne réalisera pas. Les efforts collectifs de protection de la terre —les blocages, camps de support, manifestations, campagnes d’éducation — ainsi que toutes les initiatives autonomes me-nées par une multitude de groupes autochtones et allochtones seront bien plus puissantes que le travail que M. Lavoie et Junex peuvent accomplir en une vie.

    mtlcontreinfo.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/nocturnal-visit-to-the-president-of-junex/
    https://mtlcounterinfo.org/wp-content/uploads//2018/07/nocturnalvisit-en.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/visite-nocturne-chez-le-president-de-junex/
    https://mtlcounterinfo.org/wp-content/uploads/2018/07/nocturnalvisit-fr.pdf


    2018
    Affiches liées