urbanisme

 

 

Affichage par année

87 affiches :

 


    [Non aux expropriations, l’ilot Pépinière aux habitants]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Non aux expropriations, l’ilot Pépinière aux habitants]. — Lille : collectif Pépinière (Lille), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; luttes urbaines  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Brigade des tubes
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; meetings et manifestations  ; repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (panneau routier d’interdiction : tour de bureaux — par Christian de Portzamparc (« Le Flipper » ou « La Chaussure de ski » — du quartier Euralille écrasant maison, habitant et végétation) ]

    texte :

    Non aux expropriations

    L’ilot Pépinière aux habitants

    Pour plus d’informations : pepiniere@riseup.net


    sources :

    http://lille.cybertaria.org/?article2733

    Affiche diffusée sous le nom d’« Affiche porte ». Texte du tract correspondant :

    Repas et après midi à propos de l’avenir de la « ZAC pépinière »

    Depuis 20 ans, Euralille et LMCU opèrent de la même manière, ici en prévision du projet de l’Ilot Pépinière : après un rachat à bas coût et l’expulsion des habitants, le temps et les intempéries pourrissent les maisons. Après démolition, les bétonneuses bétonnent : les deux derniers hectares de bois restant dans cette ville seront remplacés par 250 logements et des centaines de voitures.

    En dépit de la prose fleurie des urbanistes et des architectes — remplacez « Béton, expulsion, pollution » par un « trait d’union entre la modernité d’Euralille et le quartier traditionnel de Saint Maurice » — ce projet n’est rien d’autre qu’une basse opération de promotion immobilière dans l’une des villes les plus chères de France. À cinq minutes de la gare TGV, les cadres mettront le prix pour aller à Paris à pied. Les autres devront faire place nette.

    Nous connaissons déjà le projet d’Euralille. C’est le même type d’urbanisme standardisé et moche que du côté impair de la rue, que sur le Boulevard Hoover ou Porte de Valenciennes. Aux anciennes rues modestes mais vivantes, une ville anesthésiée par leurs « mètres carrés de bureau », leurs « espaces résidentialisés » et leurs « aménagements paysagers ». Au regard de ce qui se fait déjà, souhaitons-nous vraiment que « La ville continue », pour reprendre le slogan municipal ? Les enjeux financiers d’une telle opération sont colossaux. Face à cela, les derniers habitants et tritons qui habitent l’îlot Pépinière ne suffiront pas. Mais nous pouvons nous réunir, discuter de la ville que nous voulons et, qui sait, stopper l’avancée d’Euralille.

    Rendons-nous sur la place du Triangle Désirée Boucher, le dimanche 15 février à partir de 12h30, pour un repas participatif (amenez ce que vous voulez) et une après midi en fanfare avec la brigade des tubes !

    Une réunion publique aura lieu à 16h pour approfondir ensemble le sujet de la « ZAC Pépinière » et ce qu’il est possible de faire !

    Le collectif pépinière - pepiniere@riseup.net


    2015

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    Affiches liées



    [Parce que nos lieux de vie ne sont pas le parc de jeu de leur économie]

    notice :
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    [
    Parce que nos lieux de vie ne sont pas le parc de jeu de leur économie]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : luttes urbaines  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Parce que nos lieux de vie ne sont pas le parc de jeu de leur économie

    Quotidiennement, l’État et les multinationales gèrent et aménagent le territoire. Sous couvert d’utilité publique, ce qui est visé c’est plus de croissance, de réduction des terres cultivables et d’espaces non productifs. C’est toujours la promotion du même mode de vie : allez plus vite, consommer plus, produire plus, contrôler tout. Les concertations et les dites « enquêtes publiques » ne sont que de la communication sur des projets déjà ficelés par l’État, les entreprises et les collectivités territoriales.

    La résistance à ces projets imposés a pris ces dernières années la forme de luttes de territoire. De Val Suza à Notre-Dame-des-Landes, en passant par Sivens et d’autres luttes moins médiatiques, il s’agit toujours de se dresser contre la course à la bétonisation et à la marchandisation de nos espaces de vies. Mensonges médiatiques, procès, emprisonnement et meurtres sont les réponses de l’État aux opposant.e.s.

    Dans le Nord Pas-de-Calais, région déjà ravagée par des siècles d’industrialisation, la logique capitaliste suit son cours. La ligne THT Avelin-Gavrelle, le canal Seine Nord, la ferme des 1000 vaches, le grand port de Boulogne… participent de ce même « progrès ». Ici aussi, l’emploi, le transport, la sortie de la crise et les énergies et construction dites durables servent à noyer toute(s) contestation(s). A travers cette ligne toute tracée, la soumission de tous les partis politiques à l’injonction capitaliste, leur mépris affiché pour les classes populaires et la résignation ambiante, font le jeu des idées réactionnaires et des groupuscules fascistes. Ces groupes et le FN sont tout autant parties prenantes de ce jeu de Monopoly géant.

    Plus localement à Lille, Aubry applique la même recette de développement de la métropole : densifier, homogénéiser, chasser les pauvres. « L’eurométropole » lilloise ne fait que suivre ses consœurs européennes avec comme arme la construction du Grand Stade, les pôles d’excellence (Euratechnologie, Eurasanté…), ses machines culturelles (Lille 3000, Maisons Folie, Centre Européen des Cultures Urbaines…). Dans les quartiers et maisons laissées à pourrir, la Communauté Urbaine et la Société Publique Locative (SPL) « Euralille » poursuivent leur conquête : Euralille 1, 2, 3, puis l’îlot Pépinière, son bail rural et ses habitant.e.s dégagé.e.s, puis Ekla Life et ses familles roms délogées. Pour enjoliver tout ça, le nouveau temple de la consommation « Lillénium » va prendre place sur les terres plombées de Lille Sud.

    Contact : manif14fevrier@riseup.net

    Manifestation contre la chasse aux pauvres et pour la réappropriation de nos quartiers, terres et moyens de subsistance !

    À Lille le 14 février 2015 à 14 h, Grand Place


    sources :

    http://lille.cybertaria.org/?article2748

    Parait parfois, en format A4, au dos de la série « Parce que nos lieux de vie ne sont pas le parc de jeu de leur économie : manifestation contre la chasse aux pauvres » ou en format A3 au dos de chutes.


    2015

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    [Peur à Lille, le film de ta vie]

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    [
    Peur à Lille, le film de ta vie] / Modeste Richard. — Lille : Hors-sol, . — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : presse  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Hors-sol (Lille)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (pieuvre Euralille — symbolisée par la tour Portzamparc — piétinant une ville ancienne — la rue du Faubourg-de-Roubaix) ]

    texte :

    Hors-sol — 1,5 € — Chez votre libraire

    L’écologie, c’est l’industrie
    La réhabilitation, c’est l’expulsion
    La sécurité, c’est la précarité

    Peur à Lille, le film de ta vie

    Urbaniser l’ilot Pépinière : une question de ville ou de mort / Intelligence artificielle : dialogue entre un journaliste et un robot-journaliste / Logiciels libres et nouvel esprit du capitalisme / Marcuse : sauver la recherche ou la subvertir ?


    sources :

    Cette affiche reprend le dessin de « Une » du n° 2 (février-mars 2015) de la revue Hors-sol.

    Coquille : « subfertir » au lieu de « subvertir ».


    2015

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    Affiches liées



    [Repas et après midi à propos de la « ZAC Pépinière »]

    notice :
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    [
    Repas et après midi à propos de la « ZAC Pépinière »]. — Lille : collectif Pépinière (Lille), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : luttes urbaines  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; filigrane (tour d’Euralille dans un panneau routier d’interdiction) ]

    texte :

    Repas et après midi à propos de la « ZAC Pépinière »

    Lors de leur réunion publique du 20 février 2015, la SPL Euralille, la mairie et la LMCU ont annoncé leur calendrier pour l’Ilot Pépinière et ses 5 familles expropriables. La « déconstruction » des maisons est alors annoncée pour le printemps 2015. L’appel d’offre est plus précis et la date prévisionnelle du 4 mai 2015 est citée pour le lancement des chantiers de « démolition » (et non pas « déconstruction »).

    Durant cette réunion publique, l’opposition face au projet était marquée. Initiée par la hauteur des bâtiments, les nombreuses critiques se sont vite élargies au manque d’aspects sociaux, écologiques et démocratiques du projet. Les représentant.e.s de la LMCU n’ont pas manqué de se défausser de toute responsabilité quant à l’absence de prise en compte de l’enquête publique, ou de concertation réelle.

    Pour ne pas en rester là, une nouvelle après-midi consacrée à l’Ilot Pépinière est prévue le 8 mars 2015. Une occasion de plus de se retrouver autour d’un repas et d’autres activités, pour affirmer notre soutien aux habitant.e.s expropriables et marquer notre opposition au projet de destruction du terrain de la pépinière, ou du moins en discuter !

    Rendez-vous sur la Place du Triangle Désirée Boucher, le dimanche 8 mars à partir de 12h30 !

    Repas participatif (amenez ce que vous voulez),
    stand d’info, chamboultou, musique et autres jeux...

    Contact : pepiniere@riseup.net - Blog : pepiniere.noblogs.org


    sources :

    http://lille.cybertaria.org/?article2807


    2015
    Affiche liée



    [1890-2016 : Louis Cyr, la police et l’embourgeoisement de St-Henry]

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    [
    1890-2016 : Louis Cyr, la police et l’embourgeoisement de St-Henry]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; luttes urbaines  ; révolte  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    bande dessinée

    texte :

    1890-2016 : Louis Cyr, la police et l’embourgeoisement de St-Henry

    1890 — St-Henry

    Rue Notre Dame
    À St-Henri, vers la fin des années 1890, la rue Notre-Dame est un endroit disputé. L’élite commerçante fait appel aux autorités et à la police de la ville de St-Henri pour agrandir la rue et favoriser son développement avec l’industrie et les expropriations de même que l’application de divers règlements qui visent à priver la population plus démunie de l’usage des espaces publics.

    Bref, on voulait changer le profil du quartier.
    Les conséquences ? Des nouvelles lois interdisent la présence des travailleuses du sexe et des gangs de rues, et accroissent la présence policière.

    Louis Cyr
    La ville a même recruté Louis Cyr, l’homme-fort et héros consacré de St-Henri, pour donner à sa police une image forte.

    Ces lois suscitent une résistance considérable. En fait, une nuit où Cyr tente s’arrêter une membre du Gang des Bleus (une bande du coin), il se fait tabasser par les complices du prévenu et tombe sans connaissance. Peu après Cyr lâche sa job. Aujourd’hui à St-Henri on lutte toujours contre les commerçants riches, les proprios, et la police, puisqu’ils sont tous complices dans l’exclusion systématique des résident.es les plus défavorisées.

    2015
    En réponse au vandalisme de ses commerces, Corey Shapiro fait appel à des policiers en civil pour surveiller
    L’Archive et Campanelli et propose aux commerces sur Notre Dame d’embaucher une compagnie
    de sécurité privée. Quelle ironie que Campanelli ait fait peindre une murale de Louis Cyr sur son commerce !
    La murale a été vandalisée plusieurs fois déjà. La lutte de 1890 continue...

    …Leur présence fait augmenter les loyers, chassent les commerces abordables, et ne contribue en rien aux besoins sociaux du quartier. De plus, pour les protéger, la présence policière est intensifiée ! Ainsi, la résistance contre la police et l’embourgeoisement continue. En 2016, des gens ont pillé pour des milliers de dollars dans une épicerie bobo de la rue Notre-Dame. La nourriture a ensuite été redistribuée dans le quartier.


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf


    [ 2016 ?]
    Affiche liée



    [Blasphegme numéro 3]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Blasphegme numéro 3]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : presse  ; prison  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Blasphegme (2016-2017)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Février 2017

    Blasphegme 3

    Bulletin mural anarchiste

    Ils nous ont menti, il y a une vie avant la mort, une vie de révolte, et il n’y a pas d’ailleurs où guérir d’ici.


    Maison Blanche : l’hôpital prison
    La prison de la Santé est fermée, pourtant il y a encore en plein Paris des lieux où des personnes sont internées contre leur gré. Dans le Nord et l’Est parisien, par exemple, il y a quatre hôpitaux psychiatriques qui font partie de l’Établissement Public de Santé Maison Blanche, l’un des trois membres fondateurs de la Communauté Hospitalière de Territoire pour la psychiatrie parisienne. L’établissement est chargé de la population du Nord et de l’Est de Paris : 7e (Infanto-Juvénile), 8e, 9e, 10e, 17e, 18e, 19e et 20e arrondissements. Ces hôpitaux-prisons sont situés : rue du Général Lasalle (19e), rue d’Avron (20e), avenue de la Porte de Saint-Ouen (18e) et rue d’Hauteville (10e).

    Les « patients » peuvent y être hospitalisés (ou plutôt enfermés) sans leur consentement, dans le cadre de soins psychiatriques à la demande d’un tiers, ou sur décision du représentant de l’État. Si l’on est enfermé contre son gré là-dedans impossible de sortir tant qu’un psychiatre en charge n’a pas signé un certificat médical, ou qu’un juge d’application des peines n’a pas donné son aval. Cela va sans dire que la durée d’enfermement n’est jamais décidée d’avance, contrairement à une peine de prison (bien que l’administration pénitentiaire s’arrange parfois pour rallonger les peines des plus récalcitrants), et qu’une fois rentré on ne sait jamais quand on sortira. La prise de médicaments obligatoire aidant, il est courant d’y perdre la notion du temps, et pour les réfractaires aux petites pilules les blouses blanches ne s’embarrassent pas, c’est intraveineuse de force. En effet, les médicaments à outrance soulagent le personnel qui aime savoir les « patients » endormis et neutralisés. L’heure de la prise des médicaments et des repas rythme le temps, en dehors de ça les personnes traînent leurs désespoirs dans les couloirs lugubres de ces hôpitaux prisons, espérant ne pas avoir à subir d’électrochocs (toujours couramment pratiqués) et, hormis les plus rétifs, feignant la docilité pour ne pas avoir à endurer les punitions ultimes : envoyé en chambre d’isolement, ou se voir infliger des mesures de contention (attaché pieds et mains à un lit, nuit et jour).

    Lorsque l’administration psychiatrique n’arrive pas à prouver qu’on est dangereux « pour les autres » elle dit qu’on est dangereux « pour soi-même ». C’est pratique, et ne repose que sur le seul avis d’un psychiatre, parfois influencé par des proches qui trouvent un quelconque intérêt à faire enfermer une personne de leur propre famille, un moyen comme un autre de s’en débarrasser (parfois aussi les choix sont limités). C’est d’ailleurs une pratique assez courante d’utiliser la psychiatrie pour décrédibiliser, isoler, confisquer la parole, tant et si bien que certains vieux serpents adhèrent à ces normes et ces catégories bancales, reconnaissent à une science le pouvoir de mesurer l’esprit, si cela peut servir leurs intérêts personnels. Mais au fond on pourrait se demander qui est « fou », qui est « sain d’esprit » dans ce monde ? N’est-ce pas plutôt bon signe d’avoir des émotions et de ne pas vouloir se contenter de ce quotidien fade et empoisonné qu’on voudrait nous faire avaler ? Et puis qu’est-ce que la norme ? Dans cette société, une femme en colère et violente est toujours une folle, un homme en colère et violent ne fait qu’exprimer virilement ses émotions.

    Alors bien sûr qu’il ne s’agit pas ici de culpabiliser ceux/celles qui n’ont parfois pas d’autre choix que d’avoir recours à la psychiatrie pour survivre à des situations désespérées. Mais nous disons que ça n’est pas la solution au mal-être produit par ce monde, que c’est comme un pansement sur une jambe de bois. Et si la psychiatrie se targue de sauver des gens d’eux-mêmes en les abrutissant de médicaments, nous disons qu’elle condamne aussi à vivre une vie impossible à aimer en l’état, et que forcer les gens à aller bien sans changer les causes qui les font se sentir mal, ça ne marchera jamais. Les psychotropes sont distribués comme des petits pains dedans et hors de l’hôpital, ça permet d’anesthésier les émotions, et de rester productif, de garder bonne figure, de continuer à subir les humiliations quotidiennes sans broncher, se voiler la face, se dire que le problème vient de soi, et que la solution c’est la chimie.

    Ces hôpitaux sont des prisons, destinées à briser les réfractaires, les forcer à accepter de rentrer dans un moule.

    Nous sommes pour la destruction de toutes les prisons et de toutes ces catégories qui nous enferment !


    Je vomis dans vos corn-flakes
    Belleville s’embourgeoise. On peut le voir à travers ces nouveaux bars et restos stylés dans lesquels nous ne rentrerons jamais, à cause du prix prohibitif et de l’ambiance branchée, encore plus antipathique que ces bars PMU à la clientèle uniquement masculine. C’est donc sans surprise que nous avons découvert par hasard le nouveau bar à céréales rue de Ménilmontant. Nous avions entendu parler de ce concept suite au « scandale » de l’installation d’un tel bar à Londres, qui devint la cible d’une manifestation contre l’embourgeoisement d’un quartier. Suite à quoi le débat sur la responsabilité des commerçants dans ce processus avait été réactivé. Ce phénomène étant lié à l’installation dans des quartiers pauvres de ces jeunes entrepreneurs branchés qui ont la faculté de rendre inaccessible tout ce sur quoi ils posent leur regard ; revalorisant et transformant à leur image les anciens quartiers ouvriers dans lesquels ils s’installent par nécessité économique. Partant d’une bonne volonté sans aucun doute, les conséquences en sont la flambée des loyers. Face à cela, l’erreur serait de défendre l’identité sociale (ou autre) d’un quartier, plutôt que de se battre pour pouvoir vivre où on le désire, là où on veut avoir sa vie.

    Aux côtés de nouveaux projets immobiliers, qui participent à « réinventer Paris », ce sont des magasins bios, des brasseries, bars et restos à concept, des « food market », des boutiques artisanales, théâtres ou des galeries d’art qui fleurissent. Tout cela dans la dynamique d’un entrepreneuriat « sympathique », branché, qui se veut à visage humain, écolo, éthique, respectueux des travailleurs et des consommateurs, bien sûr … faut-il encore avoir le porte- monnaie pour y accéder, et l’envie de distinction par sa consommation. Comme ces gens au look bien travaillé qui ont fait du « do it yourself » leur manne financière, mettant en avant l’authenticité de leurs produits marketing, et faisant la promotion du bonheur au travail, plaçant au cœur de leurs activités « l’autonomie » (avec papa/maman pour assurer ses arrières, et jouer les garants pour des logements inaccessibles au commun des mortels), « l’aventure » (dans la jungle urbaine), et « l’imagination » (produit d’une école d’art ou de commerce), mais surtout, le profit. Grâce à eux l’idée de se faire du fric en profitant de la crédulité des consommateurs prend une autre dimension. Et c’est donc naturellement que des esprits créatifs ont eut l’idée de prospérer sur le dos d’idiots nostalgiques de leur enfance dorée, prêts à payer cher pour un petit moment de régression avec un bol de céréales et du lait … du lait bio, ou au soja, branchitude oblige.

    Tout cela pourrait prêter à sourire, si ces petites entreprises à l’allure bon enfant n’allaient pas dans le sens des projets des municipalités pour nettoyer les quartiers de leurs pauvres, les repousser toujours plus loin en banlieue. Et en attendant de pouvoir y arriver totalement, les garder à l’œil, pour protéger les populations plus solvables pour qui on rend le quartier attractif. L’outil principal de la ville de Paris pour mener à bien son projet c’est la pacification des habitants. Elle prend différentes formes : c’est tout ce qui contribue à la « sécurité » du quartier, par l’omniprésence de caméras et des flics, avec dans certains endroits comme à Belleville la Brigade Spécialisée de Terrain, dont le boulot consiste à harceler les pauvres qui essaient de survivre tant bien que mal, et les petits-frères des flics, ceux qui ont moins réussi, les services de sécurité, notamment les GPIS, hommes de main des bailleurs sociaux, mais aussi les Correspondants de nuit, dont le rôle est principalement tourné vers une assistance aux flics, la répression des « incivilités », et un travail de fichage sur les populations indésirables. Mais pour contribuer à la pacification il y a aussi l’imaginaire créé par le discours sur la « mixité sociale » et son « quartier-village », où l’on dit bonjour à ses voisins en faisant son marché le samedi matin avec ses enfants.

    Il va falloir dissuader les riches de s’installer si l’on ne veut pas aller vivre ailleurs !

    À leur paix sociale répondons par la guerre sociale contre leurs flics et leurs commerces !


    https://blasphegme.noblogs.org


    sources :

    https://blasphegme.noblogs.org/category/numero-3/



    [Long live De-Gentrification]

    notice :
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    Long live De-Gentrification]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; révolte  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo (silhouettes jetant un ballot de paille ?)

    texte :

    Long live De-Gentrification

    Balade in Saint-Henri loots expensive grocery store

    A balade for de-gentrification took to the streets of Saint-Henri on the evening of May 28, 2016. About 30 people, all in black bloc, strolled down rue Notre-Dame and looted the yuppie boutique grocery store “Le 3734”. As most of the crowd held down the street outside the store, a few people went inside and filled duffel bags with fresh and dry sausages, cheese, maple syrup, and other items. Meanwhile, the storefront was redecorated with graffiti reading ‘Fuck Empire’ and wheatpasted posters that communicated some of the intentions behind the action. After throwing smoke bombs ahead of and behind the crowd on Notre-Dame, people dispersed via the train tracks before police could arrive, and no arrests have been made. In the days that followed, we re-distributed the food to people in the neighborhood who wouldn’t regularly have had access to it. The poster left behind read as follows :

    With the arrival of the condos in Saint-Henri, a multitude of expensive businesses, hipster restaurants, and bourgeois grocery stores followed. Nevertheless, despite this affluence of food, the neighborhood remains practically a food desert for people with little money. Such a paradox it is to live in a world that produces so much food, but that isn’t accessible for those who are hungry.

    May 28th, we tried to recalibrate things a bit, to the extent of our means. We put on masks to protect our identity, we entered one of these extravagant businesses, we took everything we could and we left to redistribute the goods joyously in the neighborhood. Inspired by the recent actions against the police in different neighborhoods and knowing that they were going to show up to protect the property owners, we brought what we needed to protect ourselves.

    Everyone deserves to eat well and there is enough food for everyone ! It is with great pleasure that we organized this pillaging, which is a slap in the face to the forces that impoverish and starve us. We invite everyone to do the same !

    for everyone everything

    Tonight is a great banquet, we celebrate complicity and abundance

    mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/balade-in-saint-henri-loots-expensive-grocery-store-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/08/degentrification.pdf


    2016

    2016

    2015

    2015
    Affiches liées



    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 26 juin 2016]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 26 juin 2016]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; économie : agriculture  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (scène de jardinage et pancarte « Jardin debout » en référence aux manifestations « Nuit debout ») ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 26 juin 2016

    Repas gratuit pour tous et toutes !

    12 h 30, ZAC des Vaîtes

    Repas végétalien issu de récupérations

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, livres, jouets…
    + infokiosque : tracts et brochures… discussions, échanges…
    + venez avec des jeux, des instruments, des animations !

    S’il pleut, il y aura de quoi s’abriter (pas la peine de nous chercher à Vauban)

    Nous rejoindre
    ZAC des Vaîtes : 11h30 participer à l’installation

    Venir à la réunion d’organisation (pour participer à la diffusion de l’information, à la collecte, à la cuisine) : chaque premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz.

    Rendez-vous aux Vaïtes

    Création de la ZAC - Zone à cultiver des Vaîtes

    Nuit Debout et les habitants du quartier s’unissent pour protéger les Vaîtes, leur diversité végétale et culturelle, et créer un autre monde pour demain.

    Venez découvrir ce projet et en discuter autour d’un repas végétalien et gratuit !

    La ZAC des Vaîtes : quartier des Vaîtes — Tram 1 arrêt Schweitzer

    mail : resto-trottoir@herbesfolles.org

    Papier recyclé le plus qu’on peut. Imprimerie spéciale. À coller où on peut ! À ne pas jeter sur la voie publique.


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2016/06/rt-du-26-juin-aux-vaites.html



    [Une histoire populaire de St-Henri]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Une histoire populaire de St-Henri]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; luttes urbaines  ; révolte  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    bande dessinée

    texte :

    Une histoire populaire de St-Henri

    À St-Henri, vers la fin des années 1890, la rue Notre-Dame est un endroit très disputé. L’élite commerçante du coin fait appel aux autorités et à la police de la ville de St-Henri pour agrandir la rue et favoriser son développement industriel, les expropriations et l’application de divers règlements qui visent à priver une partie de la population de l’usage de l’espace public.

    Ces règlements ciblent particulièrement les travailleuses du sexe et les gangs de rues de l’époque. Cette réglementation justifie une présence policière accrue, qui rencontre alors une résistance considérable.

    La ville a même recruté Louis Cyr, l’homme-fort et héros consacré de St-Henri, pour donner à sa police une image forte. Malgré tout, une nuit où il tentait d’arrêter un membre du Gang des Bleus (une bande du coin), il s’est fait sauter dessus par les complices du prévenu et s’est retrouvé sans connaissance. Ça n’a pas pris bien longtemps avant que Louis Cyr ne lâche sa job.

    Un siècle plus tard, dans les années 1990, St-Henri est toujours un lieu de dispute. Avec les condos qui remplacent les usines, la multiplication des commerces chics et des caméras de surveillances, la transformation du quartier ne se fait pas non plus sans escarmouches.
    Des organismes locaux comme le POPIR organisent des manifestations pour le logement social tandis que des groupes comme Mobilisation Turcot résistent à la dernière vague d’expropriations prévues pour faire place au nouvel échangeur d’autoroute.
    Apparaît aussi le sabotage politique comme tactique de lutte contre la gentrification du quartier et contre le renforcement de la présence policière qui vient avec. Ce sabotage soulève les mêmes questions qui se posaient déjà il y a cent ans par rapport à l’espace public et à son usage...

    2009
    Dans la foulée de la Journée internationale contre la brutalité policière de 2009, 11 voitures de polices sont endommagées, fenêtres brisées et ordinateurs détruits. Ça se passe juste à côté de St-Henri dans la Petite Bourgogne.

    2010
    Suite au sommet du G20 à Toronto, les édifices fédéraux qui hébergent la GRC et l’Agence des services frontaliers, sur Rose-de-Lima, ont également vu leurs fenêtres voler en éclats.

    2011
    Depuis 2011, le Café St-Henri sur Notre-Dame s’est vu décoré de plusieurs graffitis anti-yuppies.

    La présence des commerçants riches fait augmenter les loyers, chassent les commerces abordables, et ne contribue en rien aux besoins sociaux du quartier. Ainsi, la résistance contre la police et l’embourgeoisement continue. In 2015, un groupe portant des masques entreprit un joyeux saccage le long de la rue Notre-Dame Ouest en fracassant les vitrines de nombreux commerces gentrifiants. En 2016, des gens ont pillé pour des milliers de dollars dans une épicerie bobo de la rue Notre-Dame. La nourriture a ensuite été redistribuée dans le quartier.


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf


    [ 2016 ?]
    Affiche liée


    [Vive la dégentrification]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Vive la dégentrification]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; révolte  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (silhouettes jetant un ballot de paille ?)

    texte :

    Une balade pour la dégentrification a pillé une boutique bobo

    Vive la Dégentrification

    La soirée du 28 mai 2016, une balade pour la dégentrification a eu lieu dans les rues de St-Henri. Un black bloc d’approximativement 30 personnes a brièvement déambulé sur le rue Notre-Dame puis a pillé la boutique bobo “Le 3734”. Alors que la plupart du groupe tenait la rue, quelques personnes sont rentrées dans le magasin avec des sac de sports qu’elles ont remplis de saucisses fraîches et séchées, de fromage, de sirop d’érable et d’autre denrées. La vitrine extérieure était pendant ce temps redécorée avec un graffiti “Fuck Empire” ainsi que des affiches expliquant les intentions ayant motivé cette action. Toujours sur Notre-Dame, des bombes fumigènes ont été lancées à l’avant et à l’arrière du groupe, lequel a pu par la réussite se disperser en passant par le chemin de fer, avant même que la police n’arrive sur les lieux. Aucune arrestation n’a été faite. Dans les jours qui ont suivis, nous avons redistribué la nourriture à des gens du quartier qui n’ont habituellement pas accès à ce genre de produit. Voici le texte de l’affiche qui a été posée sur la vitrine :

    Avec les condos, sont arrivés dans St-Henri toutes sortes de commerces chers, de restos branchés et d’épiceries bourgeoises. Toutefois, malgré cette affluence de nourriture, le quartier reste pratiquement un désert alimentaire pour les gens qui ont peu d’argent. Quel paradoxe de vivre dans un monde où on produit tellement de nourriture, mais où on ne la rend pas accessible aux gens qui ont faim

    Ce soir, c’est un grand banquet, on fête la complicité et l’abondance

    Le 28 mai, on a tenté de rééquilibrer un peu les choses, à la mesure de nos moyens. On s’est masqué.es pour cacher notre identité, on est allé.es dans un de ces commerces hors de prix, on a pris tout ce qu’on pouvait et on est allé.es le redistribuer joyeusement dans le quartier. Inspiré.es par les dernières actions contre la police dans différents quartiers et sachant que celle-ci allait se pointer pour protéger les proprios, on a apporté ce qu’il fallait pour nous protéger

    Tout le monde mérite de bien manger et il y a assez de nourriture pour tout le monde ! C’est avec beaucoup de plaisir qu’on a organisé ce pillage, qui est un pied-de-nez aux forces qui nous appauvrissent et nous affament. On invite tout le monde à faire de même !

    tout pour tou.te.s

    mtlcounter-info.org


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf


    2015

    2016

    2015

    2016
    Affiches liées





    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 28 octobre 2018]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 28 octobre 2018] / Andy Singer. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; écologie  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (route embouteillée bordée d’immeubles avec énergies vertes — photovoltaïque et éolien — de déchets et, protégées par des barbelés, d’usines polluantes) par Andy Singer ; légendes ironiques : éco-quartiers, aviation verte, énergies vertes, valorisations des déchets, incinérateur de déchets, biofuel, voitures vertes, bio-emballages ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 28 octobre 2018

    collectif Food not bombs, Besançon

    Repas gratuit pour toutes et tous !

    Place Marulaz, dès 12 h 30

    Repas végétalien issu de récupération

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, livres, jouets…
    + infokiosque : tracts et brochures… discussions, échanges…
    + venez avec des jeux, des instruments, des animations !

    Il pleut : cherchez-nous quai Vauban !

    Urbanisation greenwashing : ça se passe maintenant et chez toi !

    Planches-Relançons, éco-quartier Vaîtes, les Hauts du Chazal, éco-quartier Vauban, éco-quartier Viotte, parc des Prés de Vaux

    blog : http://restotrottoir.blogspot.com
    contact mail : resto-trottoir@herbesfolles.org


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2018/10/resto-trottoir-doctobre.html





    [Attacks against OSHA Condo Advertising Billboards]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Attacks against OSHA Condo Advertising Billboards]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : colonialisme  ; luttes urbaines  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (panneau publicitaire vandalisé)

    texte :

    “Last night and the one before, different crews bombarded the colonial-themed advertising billboards for the new condo project OSHA with paint.

    The OSHA Condo project is simple : the destruction of Hochelaga. How ? With the arrival of more than 200 condo units (selling for between $200 000 for a 2 and a half and more than $500 000 for a 4 and a half). Meaning 300 to 500 more yuppies in our neighborhood, and in a particularly sensitive location home to many of those tossed aside in recent decades by different real estate developments. The arrival of opulence, where misery reigns. Raising the number of cops and patrols, of expensive eco-ethico-responsible-biodegradable stores, of chic restaurants daring to name themselves “Les AffamÉes” (“the starving”) in one of the largest food deserts in Montreal. A social cleansing in every respect.

    Adding insult to injury, the owners decided to use an indigenous theme. The billboards’ use of an image of the encounter between peoples reinforces the idea of a peaceful and consensual exchange between colonizers and first peoples. We shatter this image. The Americas were built in violence. Montreal is a city made possible by a genocide. Its modernization rests since its foundation on the exploitation of stolen land. The OSHA condo project is only the latest, most pathetic example.

    And you thought we would let you do as you like ? The plurality of groups currently organizing against the construction of these condos testifies to the feeling of anger, widely shared in the neighborhood, against this latest offensive of gentrification. In the months to come, the forms of contestation and sabotage will multiply. Despite the advances of gentrifying projects in Hochelaga, an expertise of struggle against them has developed, and there is no doubt we will put it to use.

    These attacks are just a first warning. We are many and we are determined. These condos don’t stand a chance.”

    from mtlcontreinfo.org/osha


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/attacks-against-osha-condo-advertising-billboards-2/
    https://mtlcontreinfo.org/attaques-contre-les-panneaux-publicitaires-dosha-condo-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2019/02/osha-print.pdf


    2019

    2019
    Affiches liées


    [Attaques contre les panneaux publicitaires d’OSHA Condo]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Attaques contre les panneaux publicitaires d’OSHA Condo]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : colonialisme  ; luttes urbaines  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (panneau publicitaire vandalisé)

    texte :

    « Cette nuit et lors de celle qui précèdent, différentes bandes ont bombardé de peinture les publicités à thématique coloniale du nouveau projet de condo OSHA.

    Le projet d’OSHA Condo est simple : la destruction d’Hochelaga. Comment ? Avec l’implantation de plus de 200 unités de condo (valant entre 200 000$ pour un 2 et demi et plus de 500 000$ pour un 4 et demi). C’est-à-dire 300 à 500 petit.es parvenu.es de plus dans notre quartier, dans un coin particulièrement sensible où se côtoient toutes ceux et celles qui ont été mis de côté dans les dernières décennies par les différents projets immobiliers. Implanter l’opulence, là ou la misère règne. Augmenter le nombre de flics et de patrouilles, de magasins écolo-éthico-responsable-biodégradable cher, de restos chics qui osent se nommer « Les AffamÉes » dans un des plus gros désert alimentaires de Montréal. Une nettoyage sociale en bonne et du forme.

    Pour rajouter l’insulte à l’injure, les propriétaires ont choisi d’utiliser la thématique autochtone. L’utilisation de l’imaginaire de la rencontre entre les peuples par les publicitaires réitère l’idée d’un échange pacifique et consensuel entre colons et premiers peuples. Nous fracassons cet imaginaire. L’Amérique s’est construite dans la violence. Montréal est une ville rendues possible par un génocide. Sa modernisation repose depuis ses fondements sur l’exploitation de territoires volés. Le projet de condo OSHA n’en est que le dernier et plus pathétique exemple.

    Et vous pensiez qu’on vous laisserait faire ? La pluralité des groupes qui s’organisent actuellement contre la construction de ces condos témoigne du sentiment de colère, largement partagé dans le quartier, face à cette nouvelle offensive de gentrification. Dans les prochains mois, les formes de constestations et de sabotages se multiplieront. Malgré les avancées des projets gentrificateurs dans Hochelaga, il s’est développé une expertise de lutte contre ces derniers que nous comptons bien mettre à profit dans les temps qui suivent.

    Ces attaques ne sont qu’un premier avertissement. Nous sommes nombreux et nombreuses à être déterminé.es. Ces condos ne verront pas le jour »

    de mtlcontreinfo.org/osha


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/attacks-against-osha-condo-advertising-billboards-2/
    https://mtlcontreinfo.org/attaques-contre-les-panneaux-publicitaires-dosha-condo-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2019/02/osha-print.pdf


    2019

    2019
    Affiches liées


    [Invitation aux Jeux d’hiver de la révolte sociale]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Invitation aux Jeux d’hiver de la révolte sociale]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; économie : transports  ; insurrectionnalisme  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessins

    texte :

    Invitation aux jeux d’hiver de la révolte sociale

    20 décembre 2019 – 15 mars 2020

    Lancez le défi à vos compagnon.ne.s, à vos voisin.e.s, aux autres bandes.
    Sabotons le contrôle social, dégentrifions nos quartiers !

    Trois terrains de jeu attendent les athlètes.

    no 1 Camover, la reprise

    Détruire les caméras de surveillance

    fausse-caméra = 2 points
    caméra fonctionnelle = 6 points
    sonnette intelligente avec caméra (Amazon Ring / Google Nest) = 6 points

    no 2 Personne ne paie

    chaque tourniquet de métro mis hors-service = 3 points
    tous les tourniquets de la station = bonus +4
    chaque distributeur de billets mis hors-service = 6 points
    tous les distributeurs de la station s’il y en a plus qu’un = bonus +2

    no 3 L’hiver est long pour les promoteurs de condos

    coller les serrures d’un bureau de vente de condo (toutes les portes) = 6 points
    redécorer l’extérieur (cannettes de peinture, grafs ou extincteur) = 4 points
    redécorer l’intérieur (à l’extincteur) = 10 points

    Bonus

    revendiquer son action avec un meme = 2 points
    brûler un arbre de noël exposé sur la place publique = 4 points
    mettre hors-service un char de flic pendant une tempête de neige = 10 points

    *ceci n’est pas un encouragement à trop se vanter de ses actions ni à mettre sa sécurité en péril ou celle des compagnon.ne.s.

    Avis de non-responsabilité : cette affiche est produite uniquement à titre informatif et n’incite quiconque à enfreindre quelconque loi.


    sources :

    Soumission anonyme à MTL Contre-info — https://mtlcontreinfo.org/jeuxdhiver/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2019/12/jeuxdhiver_fr-1.pdf


    2019

    2019
    Affiches liées


    [Invitation to the winter games of urban revolt]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Invitation to the winter games of urban revolt]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; économie : transports  ; insurrectionnalisme  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    draws

    texte :

    Invitation to the winter games of urban revolt

    December 20, 2019 – March 15, 2020

    Challenge your friends, your neighbors, and other crews.
    Sabotage social control, de-gentrify our neighborhoods !

    Three fields of play await the athletes.
    no 1 Camover Returns

    Destroy surveillance cameras

    dummy camera = 2 points
    functional camera = 6 points
    smart doorbell with camera (Amazon Ring / Google Nest) = 6 points

    no 2 Nobody Pays

    each metro turnstile disabled = 3 points
    all the turnstiles of a station = bonus +4
    each fare distribution machine disabled = 6 points
    all the distribution machines of a station = bonus +2

    no 3 A Long Winter for Condo Promoters

    glue the locks of a condo sales office (all doors) = 6 points
    redecorate exterior (paint bombs, graffiti, or extinguisher) = 4 points
    redecorate interior (with an extinguisher) = 10 points

    Bonus

    claim one’s action with a meme = 2 points
    burn a christmas tree displayed in public = 4 points
    disable a cop car during a snow storm = 10 points

    *This is not an encouragement to brag about one’s actions or otherwise endanger one’s security or that of friends.

    Disclaimer : this poster is produced solely for informational purposes and does not incite anyone to break any law.


    sources :

    Anonymous submission to MTL Counter-info — https://mtlcounterinfo.org/wintergames/
    https://mtlcounterinfo.org/wp-content/uploads/2019/12/jeuxdhiver_en-1.pdf


    2019

    2019
    Affiches liées







    [Serial-trasher]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Serial-trasher]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (sérigr. ) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : squatt  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessins (outils croisés : marteau et pied-de-biche) ]

    texte :

    Serial-trasher

    Nous crachons sur vos espaces aseptisés, nous vomissons sur vos rues lisses et sur votre urbanisme normé, sur votre béton ciré et votre citoyennisme puant. Nous enfoncerons des portes tant qu’il y aura des lieux vides. Plus vous tenterez de canaliser nos vies plus nous déborderons sur la ville !

    marteau / pied de biche / clous / vis


    sources :

    Avant 2018



    [Vems stad ? En heldag med diskussioner och föredrag !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Vems stad ? En heldag med diskussioner och föredrag !]. — Stockholm : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suède
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (bordure en frise) ]

    texte :

    Vems stad ?

    En heldag med diskussioner och föredrag !

    Den 7 mars, kl. 11.00

    Medborgarhuset

    Lilla hörsalen

    T - Bana Medborgarplatsen

    ★ Gratis ★

    Program

    11.00-11.40 — Mats Franzén — Hur Stockholm växt fram och om stadens sociala struktur.

    11.50-12.30 — Ove Säverman — Bilen som myt och symbol, bilismen historia.

    12.40-13.20 — Lennart Tonell — Aktuella vägprojekt i Stockholm, lobbying, hur går det till när bestulen tas ?

    13.20-14.00 — Paus

    14.00-14.30 — Mikael Johannesson — Bilismens miljöeffekter

    14.30-14.50 — Märit Lindstein — Bilismens medicinska effekter på människan.

    15.00-15.40 — Varis Bokalders — Alternativa stadsbildningar, ekobyar mm.

    15.50-16.30 — Lars Igeland — Bilismen och EG, hur förs miljökampen i Europa.

    16.40-18.00 — Diskussion

    Kulturkrocks organisationerna ★

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