sexisme et homophobie

 

 

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    [Apéro féministe]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Apéro féministe]. — Lille : CCL_ (Centre culturel libertaire Benoît-Broutchoux. Lille) ; [et al.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : sexisme et homophobie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (dispositif explosif « queer ») ]

    texte :

    Apéro féministe

    Vendredi 17 janvier à 18 h 30 à la Maison des syndicats CNT

    On commencera l’apéro par un récap’ de ce qui s’est dit au premier round, donc pas d’inquiétude si tu n’étais pas là la dernière fois. Enfants bienvenu·es.

    Meufs, travailleureuses du sexe, à mobilité diverses, neuroatypiques, psychoatypiques, malades, encagoulé·es, gros·ses, avec ou sans enfants, petit·es, épilé·es ou velu·es, anxieux/ses et facétieux/ses, chômeureuses ou travailleureuses, retraité·es, étudiant·es, bi·es, marginal·es, queers, racisé·es, avec ou sans parier·es, gouines, précaires et en galère, voilées, trans trash ou tagada, fems en jogging, de genres multiples, pédéEs complexéEs, dépressif/ves, hystériques, drogué·es, jeunes et infantilisé·es, vieilles et oublié·es, orné·es de cicatrices ou ridé·es, en situation de handicap, foles hystériques, bears devant l’Éternel, sportif/ves, oisif/ves, butch à talons aiguilles, …

    Tu te sens invisibilisé·e dans les luttes du 8 mars et t’as envie de te réapproprier cette date pour répandre toute ta flamboyance entouré·e de copain·es solidaires ? T’as des idées, des envies (quel(s) jour(s), quelle(s) formes(s)…)… Ou t’es dans le flou ? Viens en discuter au deuxième apéro féministe en mixité choisie (sans mecs cisgenres* hétéros) :

    * personne dont le genre assigné à la naissance (féminin, masculin) en fonction des organes génitaux (vulve, pénis), correspond au genre dans lequel elle se reconnaît et se détermine.


    sources :

    2003 ou 2014 ?















    [Qu’est-ce que tu regardes ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Qu’est-ce que tu regardes ?]. — Lille : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ), coul. (deux  : noir , orange , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : féminisme  ; sexisme et homophobie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (vignettes de femmes avec phylactères : « Je suis pas ta jolie », « J’ai pas envie de te eourire », « J’ai pas besoin qu’on me ramène », « Tes compliments ne me font pas plasie », « Laisse-moi tranquille ! », « Mes vêtements ne sont pas une invitation »)

    texte :

    j’en ai marre de regarder ailleurs. de faire semblant de ne pas entendre de changer de trottoir.

    j’en ai marre d’éviter les rues désertes. les wagons trop vides ou trop bondés.

    j’en ai marre de ne pas pouvoir rentrer seule le soir. de respecter le couvre-feu ou d’en assumer les conséquences.

    en rue, dans les transport. au boulot, chaque commentaire, chaque compliment participe au contrôle généralisé des corps et des individues.

    non seulement les femmes doivent correspondre à une norme (hétéro, féminine, mince, belle, souriante, sympa avec les mecs) et celles qui ne s’y soumettent pas sont sanctionnées ; mais même celles qui s’y plient sont condamnées au rappel constant de leur infériorité, leur soumission et leur disponibilité pour les hommes.

    l’espace public reste un des lieux du pouvoir masculin, où les femmes sont en minorité, des étrangères qui ne font que passer par nécessité.

    Qu’est-ce que tu regardes ?

    je ne me laisserai pas exclure par la peur.

    je ne me laisserai pas enfermer dans des endroits qui « me conviennent mieux ».

    si le risque de subir la violence sexiste est la condition de ma liberté,

    alors tous ceux qui l’entretiennent deviennent des ennemis …

    je veux voir des nanas dehors sans leur père leur mari ou leur frèe.

    je veux être traitée comme une personne pas comme un sexe.

    je veux être a l’aise partout et toute heure .


    sources :