prison

 

 

Affichage par année

331 affiches :

 

    [Εκδήλωση - Συζήτηση Οι φυλακές σήμερα.]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Εκδήλωση - Συζήτηση Οι φυλακές σήμερα.]. — Thessaloníki̱ = Θεσσαλονίκη Thessalonique : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Grèce
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Karýdis, Vasílis = Καρύδης, Βασίλης  ; Kátsia, Konstantína = Κάτσια, Κωνσταντίνα  ; Papadákis, Kóstas = Παπαδάκης, Κώστας
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (prison derrière des barbelés) ]

    texte :

    Εκδήλωση - Συζήτηση
    Οι φυλακές σήμερα.
    Το κίνημα των κρατουμένων
    & το νόημα πι Αλληλεγγύης

    Ομιλητές.
    •Κώστας Παπαδάκης
    Δικηγόρος, Εναλλακτική Παρέμβαση
    •Βασίλης Καρύδης
    Εγκληματολόγος, Καθηγητής Πανεπιστημίου
    •Κωνσταντίνα Κάτσια
    Δικηγόρος, Αντιεξουσιαστική Κίνηση

    ΠαΜακ (παν. Μακεδονίας)
    Παρασκευή 21/11 7.00μμ
    τηλ. παρέμβαση κρατουμένων φυλακών

    Αντιεξουσιαστική Κίνηση Θεσσαλονίκης

    www.resistance2003.gr


    traduction :

    Événement - Discussion
    Les prisons aujourd’hui.
    Le mouvement des prisonniers & le sens de la solidarité

    Intervenants.
    • Costas Papadakis
    Avocat, intervention alternative
    • Vassilis Karydis
    Criminologue, professeur d’université
    • Konstantina Katsia
    Avocat, Mouvement anti-autoritaire

    PaMak (Université de Macédoine)
    Vendredi 21/11 7.00PM
    intervention téléphonique des détenus

    Mouvement anti-autoritaire de Thessalonique

    www.resistance2003.gr


    sources :

    2005 / 2011 ?

    kdílosi - Syzítisi
    Oi fylakés símera.

    To kínima ton kratouménon
    & to nóima pi Allilengýis

    Omilités.
    •Kóstas Papadákis
    Dikigóros, Enallaktikí Parémvasi
    •Vasílis Karýdis
    Enklimatológos, Kathigitís Panepistimíou
    •Konstantína Kátsia
    Dikigóros, Antiexousiastikí Kínisi

    PaMak (pan. Makedonías)
    Paraskeví 21/11 7.OOmm
    til. parémvasi kratouménon fylakón

    Antiexousiastikí Kínisi Thessaloníkis

    www.resistance2003.gr



    [Rébellion contre toutes les prisons, contre tous les matons, liberté pour toutes et tous]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rébellion contre toutes les prisons, contre tous les matons, liberté pour toutes et tous]. — Antwerpen Anvers  ; Gent Gand : ABC_ (Anarchist Black Cross), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (enfants jouant dans la rue) ]

    texte :

    Rébellion

    contre toutes les prisons
    contre tous les matons
    liberté pour toutes et tous

    Les prisons mises en émoi…

    Ittre, 7 mars 2006
    Les prisonniers occupent le préau et se défendent contre l’intervention de la police.

    Mons, 28 avril 2008
    Les prisonniers occupent la prison et incendient la porte d’entrée. Armés avec des barres de fer et des pierres ils se battent pendant des heures contre la police.

    Nivelles, 16 mai 2008 Comme réponse à une nouvelle gréve des matons, les prisonniers incendient une aile de la prison. L’aile part presque complètement en flammes.

    Bruges, 21 juin 2006
    Des cocktails molotovs sont jetés contre la maison d’un maton de la prison de Bruges et contre la maison d’un maton du centre rare, de Bruges.

    Bruxelles, 2 juillet 2006
    Une 150-taine de gens descendent dans les rues de Bruxelles en solidarité avec tous les prisonniers en lutte.

    Termonde, 19 aout 2006
    Quelques prisonniers forcent la porte de leur cellule et obligent les matons à ouvrir toutes les portes des cellules. 28 détenus s ’évadent. 15 sont encore toujours en cavale.

    Tournai, 8 septembre 2008 Pendant la promenade du matin, les prisonniers attaquent un maton, ce qui est suivi par une petite émeute.

    Forest, 24 septembre 2008
    Dans la cellule d’isolement Fayçal est assassiné avec trois injections anti-psychotiques d’Haldol.

    Bruxelles, 25 septembre 2006
    Après le meurtre de Fayçal, ça part en émeute dans le quartier des Marolles et ailleurs. Pendant plusieurs jours il y a des affrontements avec la police. On peu partout des vitres des magasins sont cassées. Quelques voitures et bâtiments des autorités partent en flammes.

    Forest, 5 octobre 2006
    La police intervient pour obliger des dizaines de détenus, armé s avec des barres de fer, qui occupent le préau de retourner à leurs cellules.

    Lantin, 18 octobre 2006
    Quelques dizaines de prisonniers de l’aile d’haute sécurité occupent le préau. Ils s’arment avec des barres de fer et détruisent une aile complète. Ce n’est qu’après plusieurs heures que la police sait rétablir l’ordre.

    Ittre, 29 octobre 2006
    Le soir, plus d’une centaine de prisonniers se révoltent. Ils incendient plusieurs cellules, des matelas, des poubelles et un local des matons. La police et les matons sont attaqués avec des barres de fer et des projectiles. Les bâtiments de la prison sont gravement endommagés. Cinq matons sont blessés. Ce n’est qu’après minuit que les prisonniers décident de retourner à leurs cellules.


    sources :

    Vignette parue dans La Cavale : correspondance de la lutte contre la prison n° 5 (novembre-décembre 2006) : « Affiche trouvée sur Bruxelles début novembre ».









    [Widerstand verwahren ? Nix da !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Widerstand verwahren ? Nix da !]. — Zürich Zurich : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ), coul. (trois ) ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : prison  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Camenisch, Marco (1952-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (nouveau procès de Marco Camenisch) ; dessin (mains enchainés) ]

    texte :

    Widerstand verwahren ?

    >Nix da !

    ★ Für eine Gesellschaft ohne Knäste

    Weil sich der politische Gefangene Marco Camenisch im Knast nicht brechen liess und weiterkämpft, will ihn die bürgerliche Rachejustiz zwangspsychiatrisieren und verwahren lassen — wehren wir uns gemeinsam gegen diesen Angriff, der uns allen gift !

    >Internationaler Aktionstag : 9.3.07

    >Prozess gegen Marco : 12./13.3.07,
    7:45 Obergericht Zureich (Hirschengraben 15)

    Freedom and sunshine for Marco — Schweine ins Weltall !


    sources :
     


    [Wij zijn solidair met diegenen die weigeren hun waardigheid te verliezen en in opstand komen tegen hun vrijheidsberoving]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Wij zijn solidair met diegenen die weigeren hun waardigheid te verliezen en in opstand komen tegen hun vrijheidsberoving]. — Antwerpen Anvers  ; Gent Gand : ABC_ (Anarchist Black Cross), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; dessin (enfant au pied d’un mur frontière couvert de barbelés) ]

    texte :

    Donderdag 22 februari breekt er een opstand in het deportatiekamp van Vottem (Luik). De infrastructuur van de eet- en “ontspanning” ruimte wordt vernield. De politie valt het centrum binnen om de orde te herstellen. Achteraf worden enkele personen in isolatie geplaatst en in elkaar geslagen door cipiers. Twee nachten later worden zij overgeplaatst naar het deportatiekamp van Merksplas. Tot en niet dinsdag bevonden zij zich in een isolatieregime.

    In de deportatiekampen worden mensen opgesloten die niet wenselijk in de blanke westerse maatschappij. Europa heeft maar een beperkt aantal mensen zonder papieren nodig om de vuile klusjes aan een slavenloon op te knappen. De anderen worden opgespoord met razzia’s, opgesloten in kampen en gedeporteerd naar hun “eigen land”. De racistische samenleving aanvaardt dit en zorgt et zo voor dat dit systeem standhoudt.

    Deportatiekampen en andere gevangenissen worden gebouwd om mensen te isoleren en ze kapot te maken, zowel fysisch als mentaal. Hoge muren, prikkeldraad en tralies houden mensen gevangen en leveren hen over aan de constante controle van camera’s en bewakers met matrak. De directie en cipiers bepalen alles wat je doet, je kan er geen moment aan ontsnappen.

    Wij zijn solidair met diegenen die weigeren hun waardigheid te verliezen en in opstand komen tegen hun vrijheidsberoving.

    Voor een vrije wereld zonder grenzen en gevangenissen, tegen deze staat zijn we allemaal schuldig, zijn we allemaal illegaal.


    traduction :

    Jeudi 22 février, un soulèvement éclate dans le camp de déportation de Vottem (Liège). L’infrastructure de l’espace de restauration et de « détente » est en train d’être détruite. La police fait une descente dans le centre pour rétablir l’ordre. Par la suite, certaines personnes sont placées en isolement et battues par des gardiens. Deux nuits plus tard, ils sont transférés au camp d’expulsion de Merksplas. Jusqu’à mardi, ils étaient dans un régime d’isolement.

    Dans les camps de déportation, des personnes sont enfermées, ce qui n’est pas souhaitable dans la société occidentale blanche. L’Europe n’a besoin que d’un nombre limité de migrants sans papiers pour faire les sales boulots avec un salaire d’esclave. Les autres sont traqués par des raids, enfermés dans des camps et déportés dans leur « propre pays ». La société raciste l’accepte et s’assure ainsi que ce système est maintenu.

    Les camps de déportation et autres prisons sont construits pour isoler et détruire les gens, à la fois physiquement et mentalement. De hauts murs, des barbelés et des barreaux emprisonnent les gens et les soumettent au contrôle constant des caméras et des gardes avec matraque. La direction et les gardiens déterminent tout ce que vous faites, vous ne pouvez pas y échapper un instant.

    Nous sommes solidaires de ceux qui refusent de perdre leur dignité et se rebellent contre leur privation de liberté.

    Pour un monde libre sans frontières et sans prisons, nous sommes tous coupables contre cet état, nous sommes tous illégaux.


    sources :

    Vignette parue dans La Cavale : correspondance de la lutte contre la prison n° 7 (avril-mai 2007) : « Affiche de solidarité avec le mutinerie dans le centre fermé de Vottem ».




    [Beau comme des centres de rétention qui flambent]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Beau comme des centres de rétention qui flambent]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (incendie du centre de rétention administrative de Vincennes) ]

    texte :

    Beau comme des centres de rétention qui flambent

    Le 22 juin 2008, les deux bâtiments du centre de rétention de Vincennes (Paris) sont cramés. Après des mois de tension et d’affrontements, comme au Mesnil-Amelot et ailleurs, des sans-papiers y ont réalisé la seule réforme possible des prisons : leur réduction en cendres.

    En Espagne, comme en Italie ou en Belgique (incendie du centre 127bis de Bruxelles le 24 août 2008), des émeutes viennent aussi régulièrement troubler le bon ordre de ces camps de la démocratie marchande.

    Les centres de rétention ne sont qu’un des maillons de cette société carcérale. D’un système qui voudrait tous nous voir soumis ou résignés pour que les puissants continuent de s’enrichir sur la misère, les désastres écologiques ou la guerre.

    La question des prisons est donc d’abord celle du monde qui les produit : il n’existe pas d’enfermement décent, comme il n’y a pas de capitalisme à visage humain. Face aux contrôles et aux rafles de sans-papiers dans les rues et les transports, face au racket spéculatif des tauliers, contre l’exploitation qui nous tue à la tâche, il est temps que la peur change de camp.

    Cinq sans-papiers sont actuellement incarcérés, accusés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes. Peu importe qu’ils soient coupables ou innocents : ce sont des otages destinés à effrayer tous ceux qui décident de relever la tête et de renvoyer à la gueule de l’État un peu de la violence qu’il nous fait subir au quotidien.

    Ce qui est sûr, c’est que l’enfermement est une raison suffisante en soi pour se rebeller contre les geôliers et leurs murs barbelés. Ce qui est certain, c’est que tout individu qui a encore le goût de la liberté et la rage au cœur ne peut que se reconnaître dans ces révoltes dévastatrices.

    Et comme la machine à expulser n’est pas abstraite mais s’incarne dans des hommes et des structures, chacun pourra trouver matière à exprimer sa solidarité de la façon la plus adéquate.

    Des partis de gauche comme de droits aux compagnies aériennes qui déportent comme Air France, des constructeurs de camps comme Bouygues et Eiffage à leurs cogestionnaires comme la Croix-Rouge, des balances comme la BNP aux contrôleurs des sociétés de transport public, les rouages se trouvent à chaque coin de la rue.

    Sabotons la machine à expulser !

    Solidarité active avec les sans-papiers accusés de l’incendie de Vincennes


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Beau-comme-des-centres-de,106 « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes, fin 2008 » (25 février 2009).


    2008
    Affiche liée


    [Beau comme des centres de rétention qui flambent]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Beau comme des centres de rétention qui flambent]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (incendie du centre de rétention administrative de Vincennes) ]

    texte :

    Beau comme des centres de rétention qui flambent

    Le 22 juin 2008, les deux bâtiments du centre de rétention de Vincennes (Paris) sont cramés. Après des mois de tension et d’affrontements, comme au Mesnil-Amelot et ailleurs, des sans-papiers y ont réalisé la seule réforme possible des prisons : leur réduction en cendres.

    En Espagne, comme en Italie ou en Belgique (incendie du centre 127bis de Bruxelles le 24 août 2008), des émeutes viennent aussi régulièrement troubler le bon ordre de ces camps de la démocratie marchande.

    Les centres de rétention ne sont qu’un des maillons de cette société carcérale. D’un système qui voudrait tous nous voir soumis ou résignés pour que les puissants continuent de s’enrichir sur la misère, les désastres écologiques ou la guerre.

    La question des prisons est donc d’abord celle du monde qui les produit : il n’existe pas d’enfermement décent, comme il n’y a pas de capitalisme à visage humain. Face aux contrôles et aux rafles de sans-papiers dans les rues et les transports, face au racket spéculatif des tauliers, contre l’exploitation qui nous tue à la tâche, il est temps que la peur change de camp.

    Cinq sans-papiers sont actuellement incarcérés, accusés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes. Peu importe qu’ils soient coupables ou innocents : ce sont des otages destinés à effrayer tous ceux qui décident de relever la tête et de renvoyer à la gueule de l’État un peu de la violence qu’il nous fait subir au quotidien.

    Ce qui est sûr, c’est que l’enfermement est une raison suffisante en soi pour se rebeller contre les geôliers et leurs murs barbelés. Ce qui est certain, c’est que tout individu qui a encore le goût de la liberté et la rage au cœur ne peut que se reconnaître dans ces révoltes dévastatrices.

    Et comme la machine à expulser n’est pas abstraite mais s’incarne dans des hommes et des structures, chacun pourra trouver matière à exprimer sa solidarité de la façon la plus adéquate.

    Des partis de gauche comme de droits aux compagnies aériennes qui déportent comme Air France, des constructeurs de camps comme Bouygues et Eiffage à leurs cogestionnaires comme la Croix-Rouge, des balances comme la BNP aux contrôleurs des sociétés de transport public, les rouages se trouvent à chaque coin de la rue.

    Sabotons la machine à expulser !

    Solidarité active avec les sans-papiers accusés de l’incendie de Vincennes


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Beau-comme-des-centres-de,106 « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes, fin 2008 » (25 février 2009).


    2008
    Affiche liée



    [À propos de la destruction du quartier d’isolement à la prison de Bruges]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    À propos de la destruction du quartier d’isolement à la prison de Bruges]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique  ; France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (femme allongée sur le dos, fumant une cigarette) n&b ]

    texte :

    Trois années de mutineries dans les prisons

    À propos de la destruction du quartier d’isolement à la prison de Bruges

    La prison n’est rien d’autre que le reflet de la société dans laquelle on vit. La société elle-même est une vaste prison où la plupart des gens sont enfermés dans la nécessité de trouver de l’argent, dans l’absence de perspectives de vie, dans des rôles de servitude et de soumission que les valeurs dominantes leur ont donnés. Tout comme dans la rue, il y a dans les prisons, les asiles psychiatriques et les centres fermés, des personnes qui ne se résignent pas et qui ne perdent pas un certain goût pour la liberté et pour une vie meilleure simplement parce qu’un juge l’a ordonné. Des personnes qui, quotidiennement, refusent l’humiliation d’obéir aux matons et aux chefs. Des personnes dans les cerveaux desquelles les murs et les barbelés de la prison ne sont pas encore imprimés et qui, bien au contraire, les considèrent plutôt comme des obstacles à franchir. Car la punition que la société, à travers ses juges et sa justice, leur a offerte, n’est que la conséquence d’un monde basé sur l’exploitation et l’oppression.

    Alors, depuis trois ans déjà, une petite tempête de révolte a laissé des traces dans des dizaines de prisons et de centres fermés en Belgique. En se mutinant, en boutant le feu à l’infrastructure carcérale, en attaquant les gardiens, en s’évadant, certains prisonniers ont retrouvé ce que le système a voulu leur enlever définitivement : le courage, un désir de liberté et une audace qui rêve de balayer toute la merde que cette société produit.

    Comme réponse, l’État a entre autre ouvert deux modules d’isolement à Lantin et à Bruges, de véritables prisons dans les prisons, pour mieux isoler et briser les « réfractaires ». Mais même dans ces cages, certains n’ont pas perdu le goût du combat. Le 2 avril 2009, des prisonniers à Bruges ont inondé les cellules de ce module et l’ont détruit presque entièrement. À l’heure où le gouvernement a annoncé ses plans de construction de sept nouvelles prisons, ils se retrouvent contraints de fermer le module d’isolement de Bruges. La machine carcérale n’est donc pas si bien rodée qu’elle parait.

    Force et courage et pour rous ceux qui se battent pour le liberté, dehors comme dedans !

    Attaquons, nous aussi, tout ce qui nous enferme, exploite et opprime !


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-a-propos-de-la-destruction (29 avril 2009).


    2009
    Affiche liée


    [About the destruction of the isolation unit in Brugge]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    About the destruction of the isolation unit in Brugge]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Belgique
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (femme allongée sur le dos, fumant une cigarette) n&b ]

    texte :

    Three years of mutineries in Belgian prisons

    About the destruction of the isolation unit in Brugge

    The prison is nothing more than a reflection of the society in which we live. A society that resembles a great prison in which the majority of the population are locked up because of the necessity to find money, because of the lack of perspective in life, because of roles of submission and servitude that are being imposed by the ruling values. Just like in the street there are people in the prisons, psychiatric institutions, detention centres who do not come to peace with this, that do not burry a certain taste for freedom, for a better life, because the judge imposes that. People that refuse the humiliation every day to obey the guards and chiefs. For whom the walls and the barbwire of the prisons are not yet marked in their brains, and rather observe them as obstacles that have to be overcome. Because the punishment society gave them, through its judges, only is a consequence of a world that is based on the exploitation and obedience.

    Since three years a small storm of revolt blows through the tens of Belgian prisons and detention centres. By rising up, by burning the prisons infrastructure, by attacking guards, by escaping, some prisoners found back what the system tried to take from them period : courage, a desire for freedom, a rebellion that dreams of finishing with at least a part of the mess this society brings.

    Answering to this, the State opened two new isolation units in Brugge and Lantin, real prisons inside the prison, to be able to better isolate and break the ‘unruly’. But even in these cages, some haven’t lost the taste of combat. On the 2nd of April 2009, prisoners in Brugge have flooded the cells of this unit after which they smashed the unit almost completely. On the moment that the government is announcing its plans to construct seven new prisons, they are obliged to close down their showpiece, the isolation unit in Brugge. The prison machine isn’t that well oiled as it seems.

    Strength and courage for all those who fight for freedom, inside and outside !

    Let us, we as well, attack everything which is locking us up, exploiting us and oppressing us up !


    traduction :

    Trois années de mutineries dans les prisons

    À propos de la destruction du quartier d’isolement à la prison de Bruges

    La prison n’est rien d’autre que le reflet de la société dans laquelle on vit. La société elle-même est une vaste prison où la plupart des gens sont enfermés dans la nécessité de trouver de l’argent, dans l’absence de perspectives de vie, dans des rôles de servitude et de soumission que les valeurs dominantes leur ont donnés. Tout comme dans la rue, il y a dans les prisons, les asiles psychiatriques et les centres fermés, des personnes qui ne se résignent pas et qui ne perdent pas un certain goût pour la liberté et pour une vie meilleure simplement parce qu’un juge l’a ordonné. Des personnes qui, quotidiennement, refusent l’humiliation d’obéir aux matons et aux chefs. Des personnes dans les cerveaux desquelles les murs et les barbelés de la prison ne sont pas encore imprimés et qui, bien au contraire, les considèrent plutôt comme des obstacles à franchir. Car la punition que la société, à travers ses juges et sa justice, leur a offerte, n’est que la conséquence d’un monde basé sur l’exploitation et l’oppression.

    Alors, depuis trois ans déjà, une petite tempête de révolte a laissé des traces dans des dizaines de prisons et de centres fermés en Belgique. En se mutinant, en boutant le feu à l’infrastructure carcérale, en attaquant les gardiens, en s’évadant, certains prisonniers ont retrouvé ce que le système a voulu leur enlever définitivement : le courage, un désir de liberté et une audace qui rêve de balayer toute la merde que cette société produit.

    Comme réponse, l’État a entre autre ouvert deux modules d’isolement à Lantin et à Bruges, de véritables prisons dans les prisons, pour mieux isoler et briser les « réfractaires ». Mais même dans ces cages, certains n’ont pas perdu le goût du combat. Le 2 avril 2009, des prisonniers à Bruges ont inondé les cellules de ce module et l’ont détruit presque entièrement. À l’heure où le gouvernement a annoncé ses plans de construction de sept nouvelles prisons, ils se retrouvent contraints de fermer le module d’isolement de Bruges. La machine carcérale n’est donc pas si bien rodée qu’elle parait.

    Force et courage et pour rous ceux qui se battent pour le liberté, dehors comme dedans !

    Attaquons, nous aussi, tout ce qui nous enferme, exploite et opprime !


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-a-propos-de-la-destruction (29 avril 2009).


    2009
    Affiche liée




    [Il faut que tout ça serve à quelque chose]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Il faut que tout ça serve à quelque chose]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) : Envolée (l’), [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Khider, Christophe (1971-....)
    • Presse citée  : Envolée, L’
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photos (maillons de chaines) ]

    texte :

    “Il faut que tout ça serve à quelque chose”

    Christophe Khider, évadé de la prison de Moulins le 15 février 2009
    blessé par balles lors de son arrestation après deux jours de cavalez,à son avocate, seule autorisée à le visiter a l’hôpital.

    Pour en finir avec toutes les prisons

    Une évasion ou une tentative d’évasion, ce n’est pas un fait divers, c’est le geste de survie d’un enfermé que l’on tente de faire mourir à petit feu en prison.

    Une évasion ou une tentative d’évasion ce n’est pas un jeu, c’est l’acte de prisonniers qui mettent leur vie dans la balance même s’ils savent que de toutes façons, dans la plupart des cas, il y a un mur ou une balle devant eux ; car les agents de l’administration pénitentiaire et les policiers ont ordre de tuer les candidats à la belle. Lors d’un procès, un directeur de prison a affirmé qu’il préférait dix « suicidés » à un évadé ; à l’inverse, aucun blessé chez les surveillants lors de l’évasion d’Antonio Ferrara de la prison de Fresnes en 2003. Aucun blessé, aucune violence pendant l’évasion et la courte cavale de Christophe Khider et Omar Top El Hadj : dans les deux évasions, les seuls blessés sont des évadés ou leurs amis.

    Une évasion ou une tentative d’évasion ce n’est pas un mauvais film balancé à des millions de téléspectateurs pour les faire frémir, c’est le refus de l’hypocrisie d’une justice qui condamne à des peines sans limite, à des peines de mort à peine déguisées. Il y a peu, dix prisonniers longues peines de la centrale de Clairvaux ont même réclamé qu’on rétablisse pour eux la peine de mort parce qu’ils préféraient l’« euthanasie » à une agonie infinie. Avant son évasion de la prison de Moulins, Christophe Khider était libérable en 2045.

    Une évasion ou une tentative d’évasion ce n’est pas une provocation : c’est des années d’isolement, de transferts aux quatre coins de l’hexagone et un traitement « spécial » pour les prisonniers repris ; cela fait plus de six ans qu’Antonio Ferrara supporte l’isolement dans l’isolement sans jamais voir la lumière du jour, menotté et entravé pour le moindre de ses déplacements, privé de tout contact physique si ce n’est avec vingt-huit surveillants lourdement armés.

    Une évasion ou une tentative d’évasion ce n’est pas un coup pour rire, c’est de lourdes peines infligées aux familles et aux proches même lorsqu’ils ne sont pas déclarés complices. C’est le début d’un calvaire carcéral et judiciaire pour ceux qui ont cherché à arracher un emmuré de son tombeau. Comment ne pas comprendre qu’une mère, un frère, des amis, une compagne refusent de laisser crever un proche ?

    Une évasion ou une tentative d’évasion c’est des êtres humains enfermés qui veulent retrouver un peu de liberté. Et si on les présente comme des « monstres dangereux et sanguinaires » lâchés dans la nature, c’est pour essayer de faire accepter à tous la prison comme remède aux maux d’une société fondée sur le profit et la soumission. ils construisent dans l’urgence de nouvelles prisons comme hier ils bâtissaient les barres des cités de banlieue : des prisons-école pour les enfants, des prisons-hospice pour les grabataires, des prisons-hôpital pour les « malades mentaux », des prisons-bunker pour les prisonniers dits « dangereux »…

    Fin des longues peines

    Fermeture des quartiers d’isolement

    Solidarité avec les évadés leurs familles et leurs proches

    contact : envoleejournall@yahoo.fr


    sources :

    Avant 2018



    [Les feux de la révolte]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les feux de la révolte]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Grèce
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte (blanc, jaune, rouge) ; photo couleurs en fond (jeunes courant près d’une voiture en flammes) ]

    texte :

    Les feux de la révolte

    Les fins de mois sont de plus en plus difficiles. On se fait de plus en plus exploiter au boulot pour toujours moins de fric, sucrer les allocs et emmerder sans fin au RMI. Des milliers de personnes sont licenciées, l’âge de la retraite est encore reculé… et pendant ce temps-là l’État arrose les banques et les patrons à coups de milliards.

    Le pouvoir lâche ses cow-boys en uniforme qui se croient tout permis à coups de flash-ball, de rafles, d’expulsions, de rackets et de contrôles… tandis que toujours plus de personnes se retrouvent enfermées, que ce soit en hôpital psychiatrique, en centre de rétention ou en prison. Le système impose sa paix sociale en nous vidant le cerveau à l’aide de Prozac, de télévision et de crédits… bref, tout ce qui constitue la violence du quotidien.

    Les tensions sociales s’exacerbent et rien n’indique que cela va aller en s’amenuisant.

    Les actes de révoltes collectives et individuelles se multiplient aussi :

    En mai 2007 par exemple, lors du joyeux bordel des élections présidentielles, un véhicule de police a bien failli être incendié dans le 18e. Trois personnes suspectées dans cette affaire croupissent encore en prison sous l’accusation d’ « association terroriste ».

    De même, en juillet dernier après plusieurs mois de révoltes collectives, de mutineries et d’affrontements, des prisonniers ont détruit par le feu le centre de rétention de Vincennes. Sept sans-papiers (peut-être plus) sont inculpés et incarcérés.

    Depuis décembre en Grèce, après l’assassinat d’un jeune par les flics, des milliers de révoltés attaquent banques, commerces et commissariats. Occupations, pillages et destructions, manifestations et affrontements se poursuivent.

    Solidarité avec les révoltés incarcérés.
    Que les feux de la révolte se propagent partout.

    Manifestation samedi 24 janvier 2009, 15 h à Barbès


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Les-feux-de-la-revolte (8 janvier 2009).



    [Pour des cendres de rétention... feu à toutes les prisons]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pour des cendres de rétention... feu à toutes les prisons]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ), coul. (deux  : noir , brun ) ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; fond filigrané (trait serré) ; dessin (visage de femme) ]

    texte :

    Pour des cendres de rétention

    La machine à expulser est une des saloperies, si banale, de la normalité de ce système basé sur l’exploitation et le contrôle. D’un système qui voudrait tous nous voir soumis ou résignés. Les centres de rétention sont donc aussi le miroir de la réalité carcérale dans laquelle nous vivons : arrêter et enfermer en masse des sans-papiers, les expulser par milliers, c’est faire pression sur chacun de nous.

    Avec leurs barbelés, leurs barreaux, leurs caméras et leurs matons, ces prisons pour étrangers sont de véritables camps démocratiques.

    Sous prétexte d’aider les sans-papiers enfermés, la Cimade, France Terre d’Asile, l’Assfam, Forum Réfugiés et l’Ordre de Malte viennent de se repartir le marché de l’information juridique contre cinq millions d’euros. Entreprises prestataires de service, elles s’engraissent et participent à la machine à expulser, s’ajoutant à la longue liste de ceux qui tirent déjà profit de l’enfermement (construction, logistique, transport…) .

    Au bal masqué de la bonne conscience, le sourire humanitaire de la domination n’est alors que l’autre face de sa matraque.

    Ainsi, ces vautours caritatifs n’ont en fait d’autre fonction que d’offrir une gueule plus respectable à l’arbitraire des déportations, et de faire le tri pour le compte de l’État en réduisant la vie à de « bons » et de « mauvais » dossiers.
    Sur un principe de délégation, ces illusionnistes de l’évasion juridique garantissent qu’on ne peut sortir des centres qu’en se pliant aux règles du jeu. Ils isolent, séparent et divisent là où il pourrait y avoir de la solidarité et des luttes. En somme, ils vont à l’encontre de toute révolte, et se retrouveront inévitablement en travers du chemin de tout amant de la liberté.

    Dans cette guerre sociale sans trêve, pour subvertir l’ordre de ce monde, brisons le consensus et attaquons tout ce qui fait de nous des indésirables.

    ...Feu à toutes les prisons


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Pour-des-cendres-de-retention : « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes, Juin 2009, réactualisée fin Novembre 2009 […] Affiche réactualisée suite aux péripéties judiciaires et à la validation du contrat de la Cimade, France Terre d’Asile, l’Assfam, Forum Réfugiés et l’Ordre de Malte. Exit l’anecdotique Collectif Respect […] Trouvée sur Indy Nantes. » (25 novembre 2009).


    2009

    2011
    Affiches liées


    [Pour des cendres de rétention... feu à toutes les prisons]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pour des cendres de rétention... feu à toutes les prisons]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , brun ) ; 64 × 45 cm.

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    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; fond filigrané (trait serré) ; dessin (visage de femme) ]

    texte :

    Pour des cendres de rétention

    La machine à expulser est une des saloperies, si banale, de la normalité de ce système basé sur l’exploitation et le contrôle. D’un système qui voudrait tous nous voir soumis ou résignés. Les centres de rétention sont donc aussi le miroir de la réalité carcérale dans laquelle nous vivons : arrêter et enfermer en masse des sans-papiers, les expulser par milliers, c’est faire pression sur chacun de nous.

    Avec leurs barbelés, leurs barreaux, leurs caméras et leurs matons, ces prisons pour étrangers sont de véritables camps démocratiques.

    Sous prétexte d’aider les sans-papiers enfermés, la Cimade, France Terre d’Asile, l’Assfam, Forum Réfugiés et l’Ordre de Malte viennent de se repartir le marché de l’information juridique contre cinq millions d’euros. Entreprises prestataires de service, elles s’engraissent et participent à la machine à expulser, s’ajoutant à la longue liste de ceux qui tirent déjà profit de l’enfermement (construction, logistique, transport…) .

    Au bal masqué de la bonne conscience, le sourire humanitaire de la domination n’est alors que l’autre face de sa matraque.

    Ainsi, ces vautours caritatifs n’ont en fait d’autre fonction que d’offrir une gueule plus respectable à l’arbitraire des déportations, et de faire le tri pour le compte de l’État en réduisant la vie à de « bons » et de « mauvais » dossiers.
    Sur un principe de délégation, ces illusionnistes de l’évasion juridique garantissent qu’on ne peut sortir des centres qu’en se pliant aux règles du jeu. Ils isolent, séparent et divisent là où il pourrait y avoir de la solidarité et des luttes. En somme, ils vont à l’encontre de toute révolte, et se retrouveront inévitablement en travers du chemin de tout amant de la liberté.

    Dans cette guerre sociale sans trêve, pour subvertir l’ordre de ce monde, brisons le consensus et attaquons tout ce qui fait de nous des indésirables.

    ...Feu à toutes les prisons


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Pour-des-cendres-de-retention : « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes, Juin 2009, réactualisée fin Novembre 2009 […] Affiche réactualisée suite aux péripéties judiciaires et à la validation du contrat de la Cimade, France Terre d’Asile, l’Assfam, Forum Réfugiés et l’Ordre de Malte. Exit l’anecdotique Collectif Respect […] Trouvée sur Indy Nantes. » (25 novembre 2009).

    Version « lilloise » grand format.


    2009

    2011
    Affiches liées


    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 20 décembre 2009]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 20 décembre 2009]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; consommation  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (cadeau empaqueté offert sur fond de flammes et d’émeute) ]

    texte :

    Resto Trottoir — collectif Food not bombs, Besançon

    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 20 décembre 2009

    Repas gratuit pour tous et toutes !

    de 12 h 30 à 15 h 30, place Marulaz

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, livres, jouets…
    + infokiosque : tracts et brochures…
    + discussions, échanges…
    + parfois une surprise : débat, musique, animation, etc.

    En cas de pluie, cherchez-nous quai Vauban ou aux Arènes

    Non à la politique d’exclusion et de répressions !

    Nous voulons :
    de la bouffe, pas des bombes,
    des maisons, pas des prisons…

    [dessin :]

    Brisons l’économie marchande

    Parce que nous refusons la commercialisation d’un acte solidaire et humain, ce dimanche, apportons et offrons des trucs et des bidules fait « maison » ou de récupération pour pas un rond !

    Vous souhaitez nous rencontrer, participer à l’information, à la collecte, à la cuisine, à l’installation (11 h 30) et au repas…

    Rejoignez-nous ou contactez-nous :
    • à la réunion d’organisation, le premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz
    • par mail : resto-trottoir@herbesfolles.org


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2009/12/prochain-rt-ce-20-decembre-2009.html



    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 29 novembre 2009]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 29 novembre 2009] / Titom. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; logement, habitat  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (prison forteresse : « Et voilà ! Le problème des logements des précaires est résolu ! ») par Titom ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    Repas gratuit pour toutes et tous !
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Discussion — Débat
    Les politiques préfèrent utiliser notre argent pour construire des prisons plutôt que des logements décents pour toutes et tous.

    Échangeons, ce dimanche, nos points de vue et essayons de trouver des solutions en compagnie de La Buanderie de St Ferjeux, accueil de jour.

    Dim. 29 nov. 2009

    12 h 30, place Marulaz

    zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, livres…
    infokiosque : tracts, brochures, discussions, échanges…

    En cas de pluie, cherchez-nous quai Vauban ou aux Arènes

    Vous souhaitez nous rencontrer, participer à l’information, à la collecte, à la cuisine, à la distribution, à l’installation (11 h 30) et au repas…

    Rejoignez-nous ou contactez-nous :
    • à la réunion d’organisation, lee 1ers mercredis du mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte, 5, place Marulaz
    • par mail : resto-trottoir@herbesfolles.org


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2009/11/rendez-vous-en-novembre.html




    [Soirée projection-débat Alexandre Marius Jacob]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Soirée projection-débat Alexandre Marius Jacob]. — Périgueux : Collectif libertaire Marius Jacob (Dordogne), (ipns). — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : histoire  ; militantisme  ; prison  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Jacob, Alexandre Marius (1879-1954)  ; Termignon, Laurent  ; Turner, Thomas
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo : portrait de Jacob en chapeau-melon ]

    texte :

    Soirée projection-débat

    Vendredi 18 décembre 2009 à 20 h 30

    Alexandre Marius Jacob

    film documentaire de Thomas Turner et Laurent Termignon

    Engagement, répression, enfermement

    Anarchiste illégaliste, partisan de la « reprise individuelle », Alexandre Marius Jacob, membre des Travailleurs de la Nuit, devait payer cher plus de 150 cambriolages spectaculaires, reconnus. Riches et oppresseurs étaient la cible. Lui et ses compagnons avaient déclaré la guerre au monde capitaliste. Une partie des « recettes » était reversée à « La Cause ». 25 ans, 8 mois et 23 jours après son arrestation, la bagnard en Guyane, matricule 34 777, soutenu sans relâche par sa mère, recouvrait la liberté mais n’était toujours pas vaincu…

    Au café associatif Les Thétards, 7 rue de la Bride à Périgueux — [logo] Café libertaire : débats - projections - discussions

    Collectif libertaire Marius Jacob

    collectif.libertaire@no-log.org — http://collectif-libertaire.net

    Imprimé par nos soins


    sources :
     


    [Solidarité avec les inculpés de la révolte de Vincennes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Solidarité avec les inculpés de la révolte de Vincennes]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , orange , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison  ; procès  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photos (mutins ; barbelés) ]

    texte :

    Le centre de rétention administratif de Vincennes était la plus grande prison pour sains-papiers de France. Le 21 juin 2008, un détenu qui avait réclamé en vain des médicaments y est mort. Le lendemain, le 22 juin, au cours d’une révolte collective, le centre est parti en fumée. 10 personnes sont inculpées pour cette révolte. Être solidaire des inculpés de l’incendie de Vincennes, c’est être solidaire de toutes celles et ceux qui, d’une manière ou d’une autre, se révoltent contre un monde où des millions de vies sont suspendues à des bouts de papiers.

    Solidarité avec les inculpés de la révolte de Vincennes

    Procès

    du 25 au 27 janvier
    13 h 30 au TGI de Paris, Mº Cité

    Semaine de solidarité

    du 17 au 24 janvier


    sources :
     


    [A spectre is haunting us]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    A spectre is haunting us]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : prison  ; révolte  ; sabotage / sabottage  ; technologie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bernasconi, Luca "Billy"  ; Guerini, Silvia  ; Ragusa, Constantino
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (détention de Costantino Ragusa, Silvia Guerini et Luca Bernasconi (Billy), trois anarchistes arrêtées le 15 avril 2010 et soupçonnées d’avoir voulu commettre une action de sabotage contre un centre de recherche sur les nanotechnologies de la multinationale IBM en construction près de Zurich) ; photo (personnes fuyant devant une usine en feu) ]

    texte :

    A spectre is haunting us

    Time and time again we read about people who attack buildings, cars or the infrastructure of certain institutions in different ways. In the chorus of the media, loyal to the state, they are often considered as „vandals" or „chaots" and if that is not sufficient, then the construct of the terrorist serves to suffocate in advance any possible reasoning behind. That is exactly what happened to the 3 anarchists, who were arrested on 15th of April in Langnau am Albis (Switzerland). Allegedly on the way to attack a research center of IBM. A place among many at which, far from our everyday lives, the deepening of control on the life on this planet is researched at : genetic engineering, surveillance, nanotechnologies…

    Why should this be blown up ?

    We have been drowned in an technological ’high gloss-nightmare’, in which dead matter weighs more than our lives. The new god that is ruling over everything is the economy. „Economy has to be well" goes the saying, „so that we can feel well also." But behind this basic attitude, that any type of progress would be anyway good, veils the fact, that only few are profiting from that progress. Those who let themselves be exploited day after day, will have noticed by now, that despite all the incredible ongoing research, we are not working less, but simply more efficient. And we are not living more qualitative, but we consume more. With each novelty we are promised a better and simpler life, whereas the following disappointment is compensated by the promising of even more novelties. We crave for fata morganas like someone dying of thirst in a desert.

    What is developed in the mentioned IBM center is advancing a level deeper. Because genetically manipulated organisms and nanoparticles, as well as radioactivity of nuclear waste, are incraving themselves irrevocably into this world which we inhabit. It doesn’t need much understanding to see that also these efforts are serving purely
    the logic of progress of capitalism. Since the whole planet is under its domination, capitalism is now trying to deepen it - and that to the last detail.

    Since centuries industrial technology is the essential factor for the reformation of society, and therefore of the economy and the state. Again and again it is supposed to bring alleged solutions for social problems. Social problems that it helped creating. By now it managed to make itself indispensable. Without technology the immense accumulation of commodities and the therefore necessary generalized submission and control of the working mass would be impossible. It didn’t just make the people more alienated towards the world, but also towards themselves. The social order in which we live, functions only by the more and more absurd specialization of our occupations, the more and more extensive control over all living beings, the more and more efficient exploitation of our work capacity and a generalized impoverishment of human relations.

    The apparently untouchable justification for that is purely the maintenance of the prevailing. The question for the living conditions is not raised. After all it could persuade us to the realization, that it is not us as individuals who are reason for our sorrow, but the social order and that there has to disappear quite a lot, in order for us to finally breathe freely. We think that social existence doesn’t gain value by technological progress, but by common ethical and social considerations. The development which we strive for, goes towards a life, that lies with us to decide about, without to serve and without to rule. And this development starts with the revolt against everything, which keeps us from doing so.

    Therefore we recognize us in the three anarchists, who are now spread out in Swiss prisons. We feel solidarity for each attempt to cast off the shackles in order to stand up against the ongoing annihilation of life and the (self-)enslavement of the human kind. And one of the first shackles that we therefore cast off, is the one of our heads, which makes us believe, that we anyway cannot do anything and which keeps us trapped in lethargy.

    Therefore for everyone who - for what reason whatsoever - is fed up with all the social constraints and control, fed up with all the lifeless products and senseless works, the hate that is sown, in order to fight among us, instead of together against the misery. To all those whos hearts is beting faster, when people attack what they think is the origin of their discontent : come out and make visible through the diversity of your forms o sabotage, that something completely different is possible.

    Freedom for the three anarchists Billy, Silvia und Constantino !


    sources :

    Voir aussi : Ein Schreckgespenst geht um (original German poster)


    [ca  2010]
    Affiche liée


    [Avis de tempête contre les centre fermés, contre toute prison]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Avis de tempête contre les centre fermés, contre toute prison]. — [S.l.] : No Border, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison  ; révolte  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; image (silhouette d’homme avançant contre le vent, parapluie retourné) ]

    texte :

    Avis de tempête contre les centre fermés, contre toute prison

    Il arrive qu’une bourrasque réchauffe l’atmosphère glacée de la résignation quotidienne. Depuis des années, en Belgique comme ailleurs, le temps est à l’orage dans les prisons et les centres fermés pour migrants : mutineries, évasions, incendies…

    De l’autre côté des murs, des luttes cherchent à se frayer des chemins dans la rue, des grains de sable tentent d’enrayer les rouages de la machine à expulser.
    En mai dernier, des détenus du centre fermé 127bis mettent une nouvelle fois le feu à leurs cellules.

    Pour garder la température en dessous de zéro, l’État fait construire un nouveau centre fermé spécialement conçu pour les détenus trop chauds. Il viendra s’ajouter aux 6 centres déjà en fonctionnement en Belgique.
    Dans le même temps, 10 nouvelles prisons sont en projet de construction, la présence policière augmente dans les rues, les dispositifs de prévention et de contrôle sont perfectionnés pour éviter tout pic de chaleur à l’intérieur comme à l’extérieur des murs.

    Nous, nous préférons la chaleur d’une révolte à celle d’une couette où nous cacher à jamais pour oublier la froideur du monde.

    Nous nous reconnaissons dans l’embrasement d’un quartier quand la police assassine ; dans une grève des écoliers qui refusent d’être formatés ; dans un « Soyons ingouvernables » tagué sur un mur ; dans l’attaque d’un portillon de la STIB ; dans une auto-réduction d’un supermarché où le contenu des caisses est brûlé ; dans le sabotage d’un chantier d’une entreprise qui construit le nouveau centre fermé…

    Autant d’actes issus d’histoires, de contextes différents qui peuvent prendre des formes diverses mais qui partagent des désirs en contradiction totale avec ce monde glacé.

    Ce sont des coups de vent chauds qui dégagent l’espace pour reparler d’un vieux désir : la liberté. La liberté partagée, celle qui se construit en refusant d’écraser l’autre.

    Pour qu’ici, là-bas ces actes de révolte se multiplient et se diffusent,
    Pour qu’ici, là-bas, on reprenne l’espace d’expérimenter et de reprendre goût à cette liberté.

    Que souffle le vent de la révolte !


    sources :

    Paru vers le mois d’août 2010. Même papier que Un camp No Border à Calais (2009).


    [ca  2012]
    Affiche liée


    [Café libertaire exceptionnel, Charlie Bauer Rouge Bandit]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Café libertaire exceptionnel, Charlie Bauer Rouge Bandit]. — Périgueux : Collectif libertaire Marius Jacob (Dordogne), (ipns). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bauer, Charlie (1943-2011)  ; Nicolas, Fred K.
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photos du film ]

    texte :

    Mardi 08 juin 2010

    Café libertaire exceptionnel

    Charlie Bauer rouge bandit

    de Fred K. Nicolas - Sycomore Films

    À 20 h 30 - Film-débat en présence de Charlie Bauer

    [photo « Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent. »]

    Né en 1943, Charlie Bauer, enfant des quartiers Nord de Marseille, fut militant aux Jeunesses communistes dans les années cinquante. Il a rompu les amarres quand le PCF a voté les crédits militaires pour mener une guerre coloniale en Algérie. En toute logique, il soutiendra le combat du FLN algérien. Armes au poing, Charlie, adepte de la « propagande par le fait », va aussi attaquer des trains, des banques et des bijouteries pour redistribuer à des gens dans la dèche.

    Arrêté en 1962, Charlie Bauer va ronger son frein pendant vingt-cinq ans en prison, dont neuf en Quartier de haute sécurité (QHS). C’est là qu’il rencontra Jacques Mesrine, « l’ennemi public n° 1 », avec qui il luttera contre le système carcéral. Une action qu’il mena de front avec des études supérieures. En prison, Charlie a passé une licence en psychologie, une autre en philosophie et un doctorat d’anthropologie sociale. Libéré en 1988, l’insoumis a publié deux ans plus tard une ardente autobiographie, Fractures d’une vie, rééditée chez Agone. Le réalisateur Fred K. Nicolas a fait son portrait dans Rouge Bandit (2009, 54 mn).

    Si les mots ont remplacé les balles, Charlie Bauer reste fidèle à ses combats révolutionnaires et à sa haine des prisons.

    Au café associatif Les Thétards, 7 rue de la Bride à Périgueux — [logo] Café libertaire : débats - projections - discussions

    Collectif libertaire Marius Jacob

    collectif.libertaire@no-log.org — http://collectif-libertaire.net

    Permanences premier et troisième mercredi du mois de 20 h à 22 h, au 7 rue de la Bride, Périgueux

    Imprimé par nos soins


    sources :
     




    [Ein Schreckgespenst geht um]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ein Schreckgespenst geht um]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : prison  ; révolte  ; sabotage / sabottage  ; technologie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bernasconi, Luca "Billy"  ; Guerini, Silvia  ; Ragusa, Constantino
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (détention de Costantino Ragusa, Silvia Guerini et Luca Bernasconi (Billy), trois anarchistes arrêtées le 15 avril 2010 et soupçonnées d’avoir voulu commettre une action de sabotage contre un centre de recherche sur les nanotechnologies de la multinationale IBM en construction près de Zurich) ; photo (personnes fuyant devant une usine en feu) ]

    texte :

    Ein Schreckgespenst geht um

    Immer wieder lesen wir von Menschen, die Gebäude, Autos oder Infrastrukturen bestimmter Institutionen auf unterschiedliche Weise angreifen. Im staatstreuen Chor der Medien werden sie oft als "Vandalen" oder "Chaoten" bezeichnet, und falls sie als solche nicht mehr durchgehen, dann greift man eben zum Konstrukt des "Terroristen", um jegliche Diskussion über mögliche Beweggründe im Voraus zu ersticken. Eben dies geschah mit den drei Anarchisten, die am 15. April in Langnau am Albis verhaftet wurden, da sie angeblich unterwegs waren, um ein Zürcher Forschungszentrum der IBM anzugreifen. Ein Ort unter vielen, an dem, fernab von unserem Alltag, an der Vertiefung der Kontrolle über das Leben auf diesem Planeten herumgeforscht wird : Gentechnik, Überwachungs-, Nanotechnologien…

    Wieso soll das also in die Luft fliegen ?

    Wir sind versunken in einem technologischen Hochglanzalbtraum,wo tote Materie höher gewichtet wird als unser Leben. Der neue, allesbeherrschende Gott ist die Wirtschaft. Ihr muss es gut gehen, heisst es, damit es uns überhaupt erst gut gehen kann. Doch hinter der Grundhaltung, dass jeglicher Fortschritt per se positiv ist, verhüllt sich die Tatsache, dass nur wenige von diesem profitieren. Denjenien, die sich Tag für Tag ausbeuten lassen, dürfte schon längst aufgefallen sein, dass wir trotz all der unglaublichen Forschungen heute nicht weniger, sondern schlicht effizienter arbeiten, und nicht qualitativer leben, sondern mehr konsumieren. Mit jeder Neuheit wird uns ein besseres und einfacheres Leben versprochen, während die anschliessende Enttäuschung mit dem Versprechen von immer weiteren Neuheiten kompensiert wird. Wir lechzen nach Fata-Morganas, wie Verdurstende in einer Wüste.

    Das, woran im genannten IBM-Zentrum herumgetüftelt wird, geht noch eine Stufe tiefer. Denn gentechnisch manipulierte Organismen und Nanopartikel, ebenso wie die Strahlungen des Atommülls, schreiben sich fortan unwiderruflich in die Welt ein, die wir bewohnen. Es braucht nicht viel, um zu sehen, dass auch diese Bestrebungen einzig der Fortschrittslogik des Kapitalismus dienen. Nachdem schon längst der ganze Planet unter seiner Herrschaft steht, versucht er diese nun zu vertiefen — und zwar bis ins kleinste Detail.

    Die industrielle Technologie ist schon seit Jahrhunderten der wesentliche Faktor der Umgestaltung der Gesellschaft, und somit der Wirtschaft und des Staates. Immer wieder soll sie angebliche Lösungen für soziale Probleme liefern, zu deren Entstehung sie selbst beitrug. Sie hat sich mittlerweile selbst unentbehrlich gemacht. Ohne die Technologie wäre die immense Anhäufung von Waren, und die dafür erforderliche allgemeine Unterordnung und Kontrolle der Arbeitenden unmöglich. Sie hat die Menschen nicht nur gegenüber der Welt sondern auch einander fremder gemacht.

    Die soziale Ordnung, in der wir leben, funktioniert nur noch durch die immer absurdere Spezialisierung unserer Tätigkeiten, die immer umfänglichere Kontrolle über das Lebende, die immer effizientere Ausbeutung unserer Arbeitskraft und eine allgemeine Verarmung der menschlichen Beziehungen.

    Die scheinbar unantastbare Rechtfertigung dafür ist die blosse Aufrechterhaltung des Bestehenden. Die Frage nach den Lebensbedingungen wird nicht gestellt. Schliesslich könnte sie zur Erkentnis verleiten, dass nicht wir, sondern die soziale Ordnung an unserer Betrübtheit schuld ist, und dass so einiges verschwinden muss, um endlich frei zu atmen. Wir denken, dass einem Zusammen-leben nicht durch technologischen Fort-schritt, sondern unter gemeinsamen ethischen und sozialen Überlegungen Wert zukommt. Die Entwicklung, die wir anstreben, geht einem Leben entgegen, das an uns selbst liegt, ohne zu dienen und ohne zu herrschen — und diese Entwicklung beginnt mit der Revolte gegen alles, was uns davon abhält.

    Daher erkennen wir uns in den drei Anarchisten wieder, die nun verteilt in schweizer Knästen sitzen. Wir empfinden Solidarität für jeden Versuch, die eigenen Fesseln abzuwerfen, um der anhaltenden Vernichtung des Lebens und der (Selbst-)Versklavung der Menschen die Stirn zu bieten. Und eine der ersten Fesseln, die wir dazu abwerfen, ist diejenige in unseren Köpfen, die uns glauben macht, wir können ohne-hin nichts tun und uns in der Lethargie gefangen hält.

    Darum an alle, die — aus welchen Gründen auch immer — die Schnauze voll haben von all den Zwängen und Kontrollen, von all den leblosen Produkten und sinnlosen Arbeiten, von dem Hass, der gestreut wird, damit wir untereinander kämpfen, anstatt gemeinsam gegen das Elend. An alle, deren Herz höher schlägt, wenn Leute das angreifen, worin sie die Ursache ihrer Unzufriedenheit erkennen : Zeigt euch und lasst an der Vielfalt der Sabotagen erkennen, dass etwas ganz anderes möglich ist.

    Freiheit für dir drei anarchisten Billy, Silvia und Constantino !


    sources :

    Voir aussi : A spectre is haunting us (Englische Version)


    [ca  2010]
    Affiche liée


    [Können wir uns wirklich noch etwas vormachen ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Können wir uns wirklich noch etwas vormachen ?]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : action directe  ; émigration et immigration  ; prison  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ long texte ; photo (rang de maisons) ; dessin (œil à la paupière mordu par un diablotin) ]

    texte :

    Können wir uns wirklich noch etwas vormachen ?

    Das Trugbild des sozialen Friedens befleckt sich mit Blut. Im Schatten des gewohnten Laufs der Dinge fordert die herrschende Ordnung ein Leben nach dem anderen. Die Gesetze und ihre Hüter zeigen zur Zeit besonders deutlich, was sie im Wesentlichen schon immer waren : Mörder im Namen des Staates.

    Während Menschen apathisch durch die Einkaufsstrassen schlendern, wird in Zürich ein Mann bei einem Ausschaffungsversuch getötet. Inmitten der alltäglichen Belanglosigkeiten, mit denen uns die Medien vollstopfen, lassen Gefängniswärter in Bochuz (VD) einen aufsässigen Häftling in seiner brennenden Zelle ersticken. Doch der eintönige Rythmus der Arbeitswelt lässt kaum Zeit, darüber nachzudenken. Nur wenig später sterben zwei weitere Menschen, diesmal in einem Zürcher und einem Schaffhausener Knast.

    Jeder Tod im Knast ist Mord, da er von einer äusseren Gewalt herbeigeführt wird, die sich über uns stellt. Wenn nicht durch den Knüppel eines Wärters, dann durch eine auf wenige Quadratmeter reduzierte Existenz. In Pfäffikon erhängt sich eine Person, die wegen Diebstahls in U-Haft sass. Wieder fällt ein Flüchtling aus dem Frachtraum eines Flugzeuges. Ein 18-jähriger angeblicher Autodieb wird bei Freiburg von den Bullen in einem Hinterhalt erschossen. Und all das ist nur, was hier in den letzten drei Monaten durch die Mauern und Medien sickerte…

    Die politischen und juristischen Massnahmen, mit denen man vorgibt, solchen "Missgeschicken" nachzugehen, dienen bloss dazu, den sozialen Frieden zu bewahren. Wieso sollten wir uns noch auf solche Betrügereien einlassen, die uns bloss davon abhalten, die Wut in Revolte umzuwandeln ? In Revolte gegen diesen allzu gewohnten Lauf der Dinge... Das Gefängnis ist Folter, da besteht kein Zweifel, doch was ist mit der Gesellschaft, die es benötigt ? Jene, die solche Morde hinnimmt und rechtfertigt ?

    Wir kannten all diese Personen nicht, aber wir kennen die sozialen Verhältnisse, in denen sie unerwünscht waren. Wir kennen die Gesellschaft, die Gefängnisse baut, um den auferlegten Gesetzen Achtung zu verschaffen, um die Störfaktoren im sauberen Funktionieren der Ökonomie zu isolieren und schliesslich, um die Reichen und Mächtigen vor denjenigen zu schützen, die sich entscheiden, das Leben zurückzuholen, das man uns täglich entreisst. Denn nicht nur eingesperrt in Knästen oder in der Konfrontation mit Bullen werden immer wieder Menschen getötet, auch diejenigen, die in dieser auswegslosen Gesellschaft festsitzen, werden konstant auf dem Lebensminimum gehalten. Die Knäste verdeutlichen bloss eine Bedingung, die sich uns überall zeigt, wenn wir ihr ins Gesicht zu blicken wagen : Seit unserer Geburt haben wir der herrschenden Ordnung unsere Pflichten abzubüssen. In der-Schule, bei der Arbeit, vor dem Warenregal… Und mit jedem Ausbruchsversuch laufen wir Gefahr, dass uns die Leine noch enger gezogen wird. Einer solchen, auf Zwang basierenden Ordnung gilt unsere Verachtung — und unsere Angriffslust ! Wir erwarten nichts von ihr. Wir schulden ihr nichts. Was sollte uns verbinden ? Ein Leben ohne Substanz ? Was uns diese Gesellschaft aufzwingt, widert uns an, und Was sie uns anbietet, interessiert uns nicht. Je mögliche Veränderung liegt an uns
    selbst.

    Der Kampf für die Freiheit muss jenseits der Gesetzlichkeit gefochten werden. Dafür gilt es Komplizen zu finden. Dafür gilt es den Feind zu benennen. Die verantwortlichen Institutionen der Einsperrung und Unterdrückung haben einen Namen, ein Gesicht und eine Adresse…

    Wir wollen die unzähligen Morde nicht vergessen, nicht bis das letzte Gefängnis und das letzte Verwaltungsgebäude fällt ; nicht bis zum Ende dieser Maschinerie, die täglich weniger durch Zustimmung als durch Gewohnheit aufrechterhalten wird. Die falschen Trennungen zwischen Legal und Illegal, Bürger und Migrant, Wohnblockbewohner und Häftling, Arbeiter und Dieb, Dir und Mir verhindern bloss, das wir uns als Individuen begegnen, die sich als Unterdrückte erkennen. Denn aus solchen Begegnungen kann die Entschlossenheit wachsen, dem entgegenzutreten, worin wir diese Unterdrückung sehen. Sie könnten uns dazu verleiten, das Träumen zu wagen, um auch das Kämpfen zu wagen. Sie könnten schliesslich der alten Idee wieder Kraft einhauchen, dass es zunächst die Revolte gegen jegliche Kontrolle über unser Leben ist, die uns erlaubt, mit der Freiheit zu experimentieren.

    Von dem Moment an, wo wir uns ein Zusammenleben vorstellen können, das auf gegenseitiger Hilfe und einer anti-autoritären Sensibilität aufbaut, anstatt auf Leistungsdruck und Ausbeutung ; von dein Moment an, wo wir uns eine Welt ohne Knäste denken können, und somit ein Leben, das an uns selbst liegt — mit all seinen Konflikten und Leidenschaften — ; von dem Moment an haben wir auch die Möglichkeit, es wirklich zu realisieren !


    sources :
     






    [Feu à toutes les prisons !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Feu à toutes les prisons !]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique  ; France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin couleurs (visage de femme style années 50) ]

    texte :

    Feu à toutes les prisons !

    La prison... On en a tous vaguement une idée, un reportage à la TV, un énième assassinat de l’administration pénitentiaire à la rubrique faits divers des journaux du jour, de brèves indignations à peu de frais par-ci par-là. On en entend tous parler, et on fait comme si cela n’existait pas. Comme si chaque jour des dizaines de milliers d’entre-nous n’étaient pas les otages de l’État, seuls dans leurs périples carcéraux individuels, isolés de tous et réprimés en silence. Pourtant nous sommes tant à avoir un frère, une amie, un cousin en taule, à visiter un proche incarcéré au parloir, nous sommes tant à finir par trouver cela banal. Un petit séjour en taule, après tout, on est pas mal à y avoir gouté, une fois, deux fois, trois fois ou plus, de près ou de loin, dans les faits ou par procuration.

    Enfermer des êtres humains dans des cages de quelques mètres carrés pendant des mois ou des années, annihiler toute volonté en eux, les presser comme des citrons, les briser, les empêcher d’aimer, les harceler, les droguer, les frapper, les juger, les tuer, les traiter comme personne n’ose traiter de la merde et les soumettre à un travail de forçat ; la taule, c’est la barbarie dans toute sa banalité, c’est le règne total d’une poignée de sadiques et de petits exécutants obéissants. C’est le dernier souffle d’une balle qui vient se loger droit dans notre tête pendant que tout le monde regarde ailleurs, trop préoccupé par sa propre misère. C’est la manière par laquelle ce monde se venge contre ton anormalité ou contre la concurrence. C’est une des manières par lesquelles ce monde force la paix.

    La prison a au moins un mérite, avec elle les choses sont claires : pas de bla-bla ou presque, une société qui a besoin de prisons pour se maintenir est une société qui a déclaré la guerre à une partie d’elle-même. Une société qui s’enorgueillit de gérer avec tant de violence ces usines de mort est une société qui offre son cou à la guillotine de la révolte, qui justifie la nécessité de sa destruction. Ils auront beau réformer les prisons en long et en large, plaquer les cellules d’or, les climatiser ou raccourcir la taille des matraques, les coups feront toujours aussi mal et la prison restera le même problème qu’elle aura toujours été. C’est l’audace de la liberté qui importe, pas la lâcheté du statu quo de l’aménagement de la contrainte.

    Une prison acceptable est une prison qui brûle !

    On parle déjà d’une trentaine de morts en détention depuis le début de l’année. On ose encore nous parler de suicides et d’accidents... On ose insinuer qu’il est anodin de se pendre dans une prison, qu’il est anodin de mourir « accidentellement » sous les coups des matons ou d’autres détenus. On nous parle de « suicides » pour faire croire que ce n’est pas l’Administration Pénitentiaire et l’État qui tuent. Mais nous affirmons que chaque mort en prison est un assassinat de l’Administration Pénitentiaire et de l’État. Considérer les choses autrement, c’est affirmer que les conditions de vie du dehors et du dedans sont les mêmes. C’est affirmer que la prison n’existe pas. Et pourtant le dedans et le dehors ne se différencient que par leur degré d’intensité. La prison n’est rien d’autre que le reflet exagéré de cette société qui se regarde dans un miroir grossissant.

    Tout est pire que dehors en prison, et pourtant, tout est tellement pareil que dehors...

    La même merde, les mêmes mécanismes autoritaires, la même domination, la même violence inhérente à la paix sociale, le même fichage, les mêmes rapports dégueulasses entre les gens, qu’ils soient économiques ou sociaux.

    Il est si difficile de parler sereinement de la prison. Il est si difficile de ne pas se laisser plomber par l’atmosphère poisseuse qu’elle disperse autour de nos vies. Mais ce ne sont pas des larmes qui en viendront à bout, au contraire, on ne peut que se noyer avec des larmes. L’indignation, elle, n’a jamais fait tomber un seul mur, et l’on ne viendra jamais à bout de la prison par le biais du Droit ou de la Loi, puisque c’est de leurs pierres qu’elle est construite.

    Dans cette société qui a besoin d’enfermer : prisons, psychiatrie, centres de rétention, gardes-à-vue, internats, écoles, maisons de retraite, camps humanitaires, usines, hôpitaux, centres éducatifs fermés, barres d’immeubles, établissements de réinsertion scolaire etc. Dans cette société où certains font le choix de devenir mâtons, juges ou flics, notre choix est clair : Feu à toutes les prisons. Feu à l’État.

    Les prisons doivent être détruites une par une, pierre par pierre, maton par maton, juge par juge.

    Détruisons les prisons en détruisant la société, parce qu’une société qui a besoin d’enfermer et d’humilier est elle-même une prison.

    Détruisons les prisons avec rage et joie.


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-Feu-a-toutes-les-prisons : « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes, juin 2011 » (10 juin 2011).


    2011

    2009

    2009
    Affiches liées


    [Het gesloten centrum 127 bis in vuur en vlam… Maak kapot wat je kapot maakt]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Het gesloten centrum 127 bis in vuur en vlam… Maak kapot wat je kapot maakt]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 42 cm.

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    • Presse citée  :
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    notes :
    descriptif :


    [ long texte (sur l’incendie du centre fermé 127bis à Steenokkerzeel) ; photo (femme, en sous-vêtements et lunettes de plongée, tirant la langue) ; fondphoto (silhouettes écrivant « Liberté » dans la neige) ]

    texte :

    Het gesloten centrum 127 bis in vuur en vlam…

    Onlangs nog besloten enkele gevangenen kun cel in het asielkamp van Steenokkerzeel in brand te steken. Een slaapzaal gaat in vlammen op. Eens de flikken ter plaatse gekomen, werd een hele vleugel ontruimd en een veertigtal gevangenen snel overgeplaatst naar andere centra. Alles werd in het werk gesteld om ontsnappingen te voorkomen. Veel meer weten we niet. Maar we weten dat deze daad ons aanspreekt, hij heeft weinig verdere precisering nodig. Aangezien de Staat, en zijn lijkenpikkers van dienst de journalisten, tracht om de daden van rebellie aan mogelijks medeplichtige ogen te onttrekken, veranderde de versie van de feiten alvorens ze aan de marge van de nieuwtjes verdween. Het doet er ons weinig toe of één persoon dan wel vier personen gehandeld hebben die avond, of de materiële schade aanzienlijk was of niet ; wat ons inspireert is de keuze om te handelen, direct, zonder wat dan ook te vragen, tegen wat ons opsluit.

    In een poging deze uitbarstingen van revolte uit te doven, presenteert de Staat zijn antwoorden. Tien nieuwe gevangenissen worden de komende jaren gebouwd. Op enkele stapper van het bestaande gesloten centrum bouwen verbeten of net gelaten arbeiders, voor de rekening van Besix en Valens aan een nieuw kamp voor weerspannigen. Zoals diegenen die net hun cel in de fik staken. Een daad die niet alleen staat.

    Sinds jaren woedt de agitatie rondom de gevangenissen. Rebellieën volgen elkaar op, net zoals de ontsnappingen en de confrontaties met de cipiers. Buiten vinden de revoltes echo’s. Rellen breken uit in sommige buurten, de collaborateurs van de gevangeniswereld worden geviseerd. De bedrijven die de kerkers bouwen, diegenen die de deportatiemachine doen draaien, de flikken van alle slag, allen delen ze in de klappen.

    Tegenover de bedwinging van éénieders vrijheid komt het erop aan om diegenen aan te vallen die zich inspannen om deze wereld van opsluiting in stand te houden, aan de haard, in de kerk, op school en op het werk.
    Omdat het nooit te vroeg is om te revolteren, omdat een strijd tegen elke vorm van autoriteit en overheersing hetgene waar we naar verlangen reeds onthult.

    Maak kapot wat je kapot maakt


    sources :
     



    [Opposons-nous aux rafles ici et maintenant]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Opposons-nous aux rafles ici et maintenant]. — Strasbourg : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

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    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (blanc au noir) ; dessin (homme s’enfuyant vers un escalier extérieur) ]

    texte :

    Opposons-nous aux rafles ici et maintenant

    Depuis de nombreuses années, l’État orchestre un battage médiatique au service de sa politique contre l’immigration. Suite aux révoltes au Maghreb et au Moyen-Orient, il augmente les contrôles aux frontières et les interpellations au faciès. La préfecture et ses chiens de garde ciblent les abords des associations d’aide aux sans-papiers, des administrations, des gares et galeries marchandes ...

    À Strasbourg, ceux qui n’ont pas de papiers sont emprisonnés au Centre de Rétention Administratif de Geispolsheim puis expulsés le plus souvent depuis l’aéroport d’Entzheim. Cette traque, en plus d’ancrer chez certains la peur d’un retour forcé (synonyme parfois de torture, prison ou mort ; le plus souvent de misère), participe ici à banaliser le contrôle de l’État sur nos vies par le fichage au moyen des papiers d’identité.

    Être sans papiers pousse à accepter des boulots dans la restauration, le bâtiment, le nettoyage et autres secteurs où l’exploitation est à son comble (salaires et conditions de merde). Les patrons sont friands d’une main-d’œuvre corvéable à merci qui ferme sa gueule sous peine d’être dénoncée aux flics. Le capitalisme a besoin de l’immigration, légale ou non.

    L’enfermement, la gestion et les expulsions des sans-papiers sont un marché juteux que se disputent les charognards tels Vinci, Eiffage, Bouygues, Air France, Accor, la Croix Rouge, Sodexho, etc, au moyen de contrats passé avec l’État.

    À Geispolsheim, l’Alsacienne de Restauration et Véolia se font leur beurre sur le cantinage et le nettoyage. Dans la même logique de profit mais sous couvert de bonne conscience humanitaire, l’Ordre de Malte y cogère l’enfermement et collabore à la répression en réduisant la vie à des dossiers administratifs.

    Menant la bataille juridique de la régularisation, des associations telles que RESF trient les bons et les mauvais sans papiers sur des critères d’intégration. Ils créent ainsi la séparation entre ceux qui « mériteraient » de vivre ici et les autres, là où il pourrait y avoir de la solidarité et des luttes hors du moule légaliste et citoyenniste.

    Mais certains n’ont pas choisi la voie de la résignation ou de l’indignation. Dans de nombreux centres de rétention (à Paris, à Marseille, en Italie, en Belgique et ailleurs), des détenus se révoltent et s’évadent à coup d’incendies, d’émeutes, sans concession avec l’État et ses flics. Contre les centres de rétention, de multiples étincelles de rage ont surgi en solidarité, et surgissent encore.

    Que chacun déploie ses forces contre les rafles, les CRA, les expulsions, et contre tous ceux à qui cela profite.

    Pour un monde sans État ni frontières

    Détruisons toutes les prisons


    sources :

    Affiche diffusée sur, d’après Indymedia Grenoble (http://grenoble.indymedia.org/2011-05-03-Opposons-nous-aux-rafles-ici-et,34529 ; 3 mai 2011) : « Affiche trouvée sur les murs de Strasbourg » (4 mai 2011).




    [Strijd tegen alle grenzen en elke vorm van opsluiting]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Strijd tegen alle grenzen en elke vorm van opsluiting]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; émigration et immigration  ; prison  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ long texte ; photo (porte ouverte, en pleine nature) ]

    texte :

    Strijd tegen alle grenzen en elke vorm van opsluiting

    Meer hekken, meer tralies, meer bewakers. Dat is het antwoord van de staat op de zoektocht van mensen naar een eigen leven over de grenzen heen, over de gevangenismuren heen. Jarenlang zijn er politieke spelletjes gespeeld met als inzet enkele schamele vodjes papier. Individuen moesten zich nederige burgers tonen of moesten zich uithongeren terwijl de specialisten over de juiste criteria discussieerden om in aanmerking te komen voor een regularisatie. De laatste maanden konden zelfs allerhande progressieve vertegenwoordigers of toegenomen dodelijke risico’s de machine niet in gang zetten om enkele verblijfsvergunningen te produceren. De strijd voor regularisatie met haar smeekbedes (’eisen’) aan de politiek en haar democratisch discours heeft nooit het perverse mechanisme van papieren en nationalismes doorbroken. Integendeel, de beslissing over leven en dood werd altijd elders genomen en de eigen onderdanige rol werd enkel versterkt.

    Maar al die jaren waren er ook individuen die weigerden om telkens weer op hun knieën te gaan. De opstanden in de gesloten centra, de ontsnappingen uit diezelfde centra, het verzet tijdens controles op trein, tram en bus, alle daden van sabotage en woede tegen de deportatiemachine. Ze werpen enkele zandkorrels in het radarwerk van opsluiting en deportatie, wijzen haar zwakke plekken aan, tonen aan dat het mogelijk is om het heft in eigen handen te nemen.

    Deze democratie heeft nu beslist dat ze de immigratie anders gaat beheren. Gedaan met het regulariseren op basis van politieke spelletjes of mediaspektakels. Gedaan ook met de opstandigen die stokken in de wielen van de deportatiemachine steken. Als haar wensen realiteit worden zal de immigratie nu worden georganiseerd aan de hand van de economische noden. Vanaf nu beslissen de bazen en bureaucraten wie er in komt. De anderen zullen zo snel mogelijk terug buiten gezet worden. Daarom dat de overheid nu een nieuw gesloten centrum bouwt (in Steenokkerzeel naast het al bestaande 127bis en naast de luchthaven van Zaventem), een centrum dat meer lijkt op de andere gevangenissen (met individuele cellen en verhoogde beveiliging). Daarom dat ze de razzia’s tegen personen zonder papieren de laatste tijd weer opvoert op de markten, in en rond de treinstations.

    Papieren maken het mogelijk voor de flikken, de politiekers, de machthebbers om ons te controleren, tegen elkaar op te zetten en te beheersen. Gevangenissen maken het mogelijk voor de beheerders van de democratie om opstandige en ongewenste individuen te isoleren en te breken, om de anderen die achter blijven angst aan te jagen en te laten kruipen.

    Maar we weten dat de staat niet boven de mensen staat, ze is opgemaakt uit sociale verhoudingen, uit persoonlijke beslissingen. Rondom ons zien we de structuren van verantwoordelijkheid en collaboratie en haar zwakke plekken. We weten dat we haar kunnen aanvallen, haar kunnen raken. We weten omdat we al gevoeld en geproefd hebben dat de wil om voluit te leven, het verlangen naar vrijheid hekken kan doorbreken, tralies kan ombuigen, banden kan smeden en grenzen kan vernietigen.

    Voor een strijd tegen het nieuwe gesloten centrum en de razzia’s, tegen de deportatiemachine en elke vorm van opsluiting.

    Laten we hier en nu beginnen.


    sources :
     


    [Vuur en vlammen voor alle gevangenissen !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Vuur en vlammen voor alle gevangenissen !]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique  ; France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin couleurs (visage de femme, rousse, style années 50) ]

    texte :

    Vuur en vlammen voor alle gevangenissen !

    De gevangenis... We hebben er allemaal wel een vaag idee van, een reportage op TV, een zoveelste moord door het gevangenisbestuur tussen de faits divers in de dagbladen, een kortdurende verontwaardiging hier en daar zonder gevolg. We vangen er allemaal iets over op, en we doen alsof het niet bestaat. Alsof niet elke dag tienduizenden onder ons de gijzelaars van de Staat zijn, alleen in hun gevangenisomzwervingen, geïsoleerd van iedereen en in stilte onderdrukt. Nochtans hebben velen onder ons een broer, een vriendin, een neef in de gevangenis, zijn we met velen om een gevangen bekende te zien in de bezoekruimte, om dat uiteindelijk allemaal triviaal te vinden. Een kort bezoek aan de gevangenis, niet weinig van ons hebben er al van geproefd, één keer, twee keer, drie keer of meer, van dichtbij of van ver, in eigen persoon of in gedachten.

    Menselijke wezens opsluiten in kooien van enkele vierkante meters gedurende maanden of jaren, elke wil in hen vernietigen, hun uitwringen als citroenen, hen breken, hen verhinderen lief te hebben, hen tergen, hen drogeren, hen slaan, hen beoordelen, hen doden, hen behandelen zoals niemand rotzooi durft te behandelen en hen onderwerpen aan dwangarbeid ; de gevangenis is de wreedheid in al zijn alledaagsheid, het is de totale heerschappij van een handvol sadisten en gehoorzaam voetvolk. Het is de laatste ademzucht van een kogel die zich recht in ons hoofd plant terwijl iedereen wegkijkt, te bekommerd om de eigen miserie. Het is de wijze waarop deze wereld zich wraakt op je abnormaliteit of tegen de concurrentie. Het is één van de wijzen waarop deze wereld de vrede oplegt.

    De gevangenis heeft op z’n minst één verdienste, met haar zijn de zaken duidelijk : geen blabla of bijna niet, een maatschappij die gevangenissen nodig heeft om zich recht te houden is een maatschappij die de oorlog heeft verklaard aan een deel van zichzelf. Een maatschappij die zich beroemt op zoveel geweld om haar doodsfabrieken te beheren is een maatschappij die haar hals aanbiedt aan de guillotine van de revolte, die de noodzakelijkheid van haar vernietiging rechtvaardigt. Ze kunnen hun gevangenissen hervormen in de breedte en lengte, de cellen behangen met goud, ze klimatiseren of de matrakken korter maken, de slagen zullen altijd even pijnlijk zijn en de gevangenis zal altijd het probleem blijven dat ze altijd is geweest. Het is de stoutmoedigheid van de vrijheid die er toe doet, niet de lafheid van het status-quo van de inrichting van de dwang.

    Alles is slechter dan buiten de gevangenis, en toch is alles zo gelijkaardig met buiten...

    Men praat al over een dertigtal doden in gevangenschap sinds het begin van het jaar. Ze duven nog praten van zelfmoorden en ongelukken... Ze durven te insinueren dat het onbeduidend is om zich op te hangen in de gevangenis, dat het onschuldig is “ongelukkig” te sterven onder de slagen van cipiers of andere gevangenen. Ze praten over “zelfmoorden” om ons te doen geloven dat het niet het gevangenisbestuur en de Staat zijn die doden. Maar wij zeggen dat elke dood in de gevangenis een moord is door het gevangenisbestuur en de Staat. Iets anders beweren is zeggen dat de levensomstandigheden buiten dezelfde zijn als binnen. Het is verklaren dat de gevangenis niet bestaat. En nochtans verschilt het buiten en het binnen enkel in de graad van intensiteit. De gevangenis is niets anders dan de uitvergrote weerspiegeling van deze maatschappij die zichzelf door een vergrootglas ziet.

    Alles is slechter dan buiten de gevangenis, en nochtans, alles is zo gelijkaardig met buiten... Dezelfde stront, dezelfde autoritaire mechanismes, dezelfde overheersing, hetzelfde geweld onafscheidelijk verbonden met de sociale vrede, dezelfde fichering, dezelfde gortige verhoudingen tussen mensen, zowel economisch als sociaal.

    Het is moeilijk om sereen te praten over de gevangenis. Het is moeilijk om niet ondergedompeld te worden in het vergiftigde klimaat die ze rond onze levens verspreidt. Maar het zijn geen tranen die opzwellen, integendeel, we kunnen enkel verdrinken in tranen. De verontwaardiging heeft nog nooit een muur doen neerkomen. En we zullen nooit het einde meemaken van de gevangenis dankzij het zichtpunt van het Recht en de Wet, want het is uit hun stenen dat ze is opgetrokken.

    In deze maatschappij die nood heeft aan opsluiten : gevangenissen, psychiatrie, gesloten centra, voorlopige hechtenis, internaten, scholen, humanitaire kampen, fabrieken, ziekenhuizen, gesloten educatieve centra, woonblokken, instellingen voor onderwijsreïntegratie etc. In deze maatschappij waar sommigen de keuze maken om cipiers, rechters of flikken te worden, is onze keuze duidelijk : Vuur voor alle gevangenissen. Vlammen voor de Staat.

    De gevangenissen moeten vernietigd worden één per één, steen per steen, cipier per cipier, rechter per rechter.

    Laten we de gevangenissen vernietigen door deze maatschappij te vernietigen

    Omdat een maatschappij die nood heeft aan opsluiting en vernedering zelf een gevangenis is

    Laten we de gevangenissen vernietigen met woede en vreugde


    traduction :

    Feu à toutes les prisons !

    La prison... On en a tous vaguement une idée, un reportage à la TV, un énième assassinat de l’administration pénitentiaire à la rubrique faits divers des journaux du jour, de brèves indignations à peu de frais par-ci par-là. On en entend tous parler, et on fait comme si cela n’existait pas. Comme si chaque jour des dizaines de milliers d’entre-nous n’étaient pas les otages de l’État, seuls dans leurs périples carcéraux individuels, isolés de tous et réprimés en silence. Pourtant nous sommes tant à avoir un frère, une amie, un cousin en taule, à visiter un proche incarcéré au parloir, nous sommes tant à finir par trouver cela banal. Un petit séjour en taule, après tout, on est pas mal à y avoir gouté, une fois, deux fois, trois fois ou plus, de près ou de loin, dans les faits ou par procuration.

    Enfermer des êtres humains dans des cages de quelques mètres carrés pendant des mois ou des années, annihiler toute volonté en eux, les presser comme des citrons, les briser, les empêcher d’aimer, les harceler, les droguer, les frapper, les juger, les tuer, les traiter comme personne n’ose traiter de la merde et les soumettre à un travail de forçat ; la taule, c’est la barbarie dans toute sa banalité, c’est le règne total d’une poignée de sadiques et de petits exécutants obéissants. C’est le dernier souffle d’une balle qui vient se loger droit dans notre tête pendant que tout le monde regarde ailleurs, trop préoccupé par sa propre misère. C’est la manière par laquelle ce monde se venge contre ton anormalité ou contre la concurrence. C’est une des manières par lesquelles ce monde force la paix.

    La prison a au moins un mérite, avec elle les choses sont claires : pas de bla-bla ou presque, une société qui a besoin de prisons pour se maintenir est une société qui a déclaré la guerre à une partie d’elle-même. Une société qui s’enorgueillit de gérer avec tant de violence ces usines de mort est une société qui offre son cou à la guillotine de la révolte, qui justifie la nécessité de sa destruction. Ils auront beau réformer les prisons en long et en large, plaquer les cellules d’or, les climatiser ou raccourcir la taille des matraques, les coups feront toujours aussi mal et la prison restera le même problème qu’elle aura toujours été. C’est l’audace de la liberté qui importe, pas la lâcheté du statu quo de l’aménagement de la contrainte.

    Une prison acceptable est une prison qui brûle !

    On parle déjà d’une trentaine de morts en détention depuis le début de l’année. On ose encore nous parler de suicides et d’accidents... On ose insinuer qu’il est anodin de se pendre dans une prison, qu’il est anodin de mourir « accidentellement » sous les coups des matons ou d’autres détenus. On nous parle de « suicides » pour faire croire que ce n’est pas l’Administration Pénitentiaire et l’État qui tuent. Mais nous affirmons que chaque mort en prison est un assassinat de l’Administration Pénitentiaire et de l’État. Considérer les choses autrement, c’est affirmer que les conditions de vie du dehors et du dedans sont les mêmes. C’est affirmer que la prison n’existe pas. Et pourtant le dedans et le dehors ne se différencient que par leur degré d’intensité. La prison n’est rien d’autre que le reflet exagéré de cette société qui se regarde dans un miroir grossissant.

    Tout est pire que dehors en prison, et pourtant, tout est tellement pareil que dehors...

    La même merde, les mêmes mécanismes autoritaires, la même domination, la même violence inhérente à la paix sociale, le même fichage, les mêmes rapports dégueulasses entre les gens, qu’ils soient économiques ou sociaux.

    Il est si difficile de parler sereinement de la prison. Il est si difficile de ne pas se laisser plomber par l’atmosphère poisseuse qu’elle disperse autour de nos vies. Mais ce ne sont pas des larmes qui en viendront à bout, au contraire, on ne peut que se noyer avec des larmes. L’indignation, elle, n’a jamais fait tomber un seul mur, et l’on ne viendra jamais à bout de la prison par le biais du Droit ou de la Loi, puisque c’est de leurs pierres qu’elle est construite.

    Dans cette société qui a besoin d’enfermer : prisons, psychiatrie, centres de rétention, gardes-à-vue, internats, écoles, maisons de retraite, camps humanitaires, usines, hôpitaux, centres éducatifs fermés, barres d’immeubles, établissements de réinsertion scolaire etc. Dans cette société où certains font le choix de devenir mâtons, juges ou flics, notre choix est clair : Feu à toutes les prisons. Feu à l’État.

    Les prisons doivent être détruites une par une, pierre par pierre, maton par maton, juge par juge.

    Détruisons les prisons en détruisant la société, parce qu’une société qui a besoin d’enfermer et d’humilier est elle-même une prison.

    Détruisons les prisons avec rage et joie.


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-Feu-a-toutes-les-prisons : « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes, juin 2011 » (10 juin 2011).


    2011
    Affiche liée


    [ABC Benefit 2012, Lille]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    ABC Benefit 2012, Lille] / Carotide. — Lille : ABC_ (Anarchist Black Cross) : le Chat crevé, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 * 3 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (typos nombreuses) ; dessins (de Carotide ?) ]

    3 affiches (une par jour du jeudi au samedi

    texte :

    ABC benefit

    jeudi 01 juin 2012 20 h

    […]

    Vegan food : vegie pochtrons - work shops - projections - distros

    Le Chat Crevé : rue Parmentier ; 59000 Lille

    Prix libre — M° Fives — Contact abcfest2012@riseup.net — [Logo "no dog"]


    ABC benefit

    vendredi 02 juin 2012 16 h

    […]

    Vegan food : vegie pochtrons - work shops - projections - distros

    Le Chat Crevé : rue Parmentier ; 59000 Lille

    5 € — M° Fives — Contact abcfest2012@riseup.net — [Logo "no dog"]


    ABC benefit

    samedi 03 juin 2012 14 h

    […]

    Vegan food : vegie pochtrons - work shops - projections - distros

    Le Chat Crevé : rue Parmentier ; 59000 Lille

    [Logo "no dog"] — M° Fives — Contact abcfest2012@riseup.net — 5 €

    [signature] Carotide


    sources :
     


    [Austérité]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Austérité]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; prison  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1968
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (manifestants dépavant une protection d’arbre urbain)

    texte :

    ANTI-AUSTÉRITÉ SIGNIFIE ANTI-ÉTAT

    « Sous les pavés, la plage. » – graffiti à Paris, mai ‘68

    aus·té·ri·té

    Les politiques gouvernementales qui coupent systématiquement l’aide sociale, la santé, les prêts étudiants et autres services sociaux.

    Il est évident pourquoi nous devrions être contre les mesures d’austérité. Certain.es d’entre nous sont des étudiant.es, certain.es d’entre nous sont sur l’aide sociale et beaucoup d’entre nous dépendent du système de santé provincial. D’une manière ou d’une autre, la plupart d’entre nous dépendent de l’État-providence ; sa destruction menace notre survie. Mais c’est seulement parce que le capitalisme et le colonialisme ont arraché nos connaissances collectives de comment nous nourrir et prendre soin de nos connexions à la terre sur laquelle nous vivons, nos liens les un.es aux autres. L’État-providence a été créé à une époque où le mode capitaliste de production avait besoin de travailleur(se)s obéissant.es et fidèles pour produire des biens, construire des bâtiments, mourir dans des guerres et fournir du travail intellectuel. Mais dans un monde de raréfaction des ressources, de croissance démographique et de machines toujours plus efficaces, nous devenons chaque jour moins nécessaire à l’entretien de ce système. Nous sommes, en fait, une menace pour lui – au moins potentiellement.

    La situation est trop dangereuse pour nous permettre d’être dirigé.es par des valets bureaucrates qui négocient avec l’État que nous devrions chercher à détruire. Nos ennemi.es ont la pleine intention de protéger les privilèges que leur offre le capitalisme et maintenant la survie du capitalisme dépend d’une exploitation plus profonde et plus efficace. Les gens vont résister, bien sûr, et en conséquence le gouvernement fédéral élargit le système carcéral (il y aura cinq expansions fédérales et sept provinciales au Québec seulement) et renforce l’appareil de contrôle social avec des patrouilles de police et la surveillance routinière dans les rues de chaque ville. Bien sûr, ce malgré la chute des taux de criminalité déclarée par la police et une diminution de la gravité de ces crimes à travers le pays.

    Déjà beaucoup d’entre nous ne pouvons pas payer la nourriture ou le loyer, d’autres arrivent à peine à s’en sortir. Déjà beaucoup d’entre nous sommes structurellement empêché.es d’améliorer nos vies de manière significative. Ceci est la vie sous le capitalisme. Et pour que le capitalisme puisse survivre à la présente crise, le cercle des personnes qui en bénéficient doit être réduit. L’âge du New Deal, de l’État-providence et de la classe moyenne est terminée.

    Nous n’allons pas mendier pour aucune réforme de l’État qui fasse de nous de bons travailleur(se)s, de bons citoyen.nes et de bons producteur(rice)s pour le capital. Nous allons libérer toute la fureur et la peur qui se sont construites à l’intérieur de nous au cours des jours et des années que nous avons perdus dans nos rôles de servitude passive. Lorsque nous attaquons les structures qui quotidiennement nous rendent misérables et nous humilient, nous trouvons une force unique qui brise notre solitude et détruise l’identité de travailleur(se) ou d’étudiant.e, de bon.ne ou mauvais.e citoyen.ne. Nous avons choisi de lutter contre l’infrastructure d’aujourd’hui plutôt que d’exiger sa maintenance.

    C’est la guerre contre le capital et l’État, l’austérité et l’autoritarisme – qu’ils soient explicites ou médiés par la démocratie. Lorsque les rebelles de Paris en 1968 ont inventé leur fameux slogan de jeter les pavés, ils impliquaient que le monde de leurs rêves était enterré sous les générations de défaites qui composent l’histoire du capitalisme – mais que tout ce qu’il faut pour commencer à dévoiler ce monde est de résister.

    mtlcounter-info.org — sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/austerite/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/aust%C3%A9rit%C3%A9.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/austerity/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/austerity.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées


    [Austerity]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Austerity]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; prison  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1968
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (manifestants dépavant une protection d’arbre urbain)

    texte :

    ANTI-AUSTERITY MEANS ANTI-STATE

    “Beneath the paving stones, the beach”. – graffiti from Paris, May ‘68

    aus·ter·ity

    Government policies that systematically cut welfare, healthcare, student loans, and other social services.

    It’s obvious why we should be against austerity measures. Some of us are students, some of us are on welfare, and a lot of us are dependent on the provincial healthcare system. In one way or another, most of us are dependent upon the welfare state ; its destruction threatens our survival. But that is only because capitalism and colonialism have ripped away our collective knowledge of how to feed and care for ourselves, our connections to the land we live on, our connections to each other. The welfare state was created at a time when the capitalist mode of production needed obedient and loyal workers to produce goods, construct buildings, die in wars, and provide intellectual labour. But in a world of dwindling resources, growing populations, and increasingly efficient machines, we become less necessary to the maintenance of this system every day. We are, in fact, a threat to it – at least potentially.

    The situation is too dangerous to allow ourselves to be led by bureaucratic hacks who negotiate with the state that we should be seeking to destroy. Our enemies have every intention of protecting the privileges that capitalism affords them, and now the survival of capitalism depends on an even deeper and more efficient exploitation. People will resist, of course, and to that end the federal government is expanding the prison system (there will be five federal and seven provincial expansions in Québec alone) and strengthening the apparatus of social control, with police patrols and routine surveillance on the streets of every city. Of course, this is despite falling police-reported crime rates and a decrease in severity of these crimes across the country.

    Already many of us can’t afford food or rent ; others barely get by. Already many of us are structurally prevented from improving our lives in any meaningful way. This is life under capitalism. And for capitalism to survive the current crisis, the circle of people who benefit from it
must be reduced in size. The age of the New Deal, the welfare state, and the middle class is over.

    We will not beg for any reform from the state that trains us to be good workers, good citizens, and good producers for capital. We will unleash all of the fury and fear that has built up inside of us over the days and years that we have wasted in our roles of passive servitude. When we attack the structures that daily make us miserable and humiliated, we find a unique strength that breaks our loneliness and removes the label of worker or student, good or bad citizen. In our collective conflict with this system, we become uncontrollable. We choose to fight against the infrastructure of today rather than to demand its maintenance.

    This is war against capital and the state, austerity and authoritarianism – whether explicit or mediated as democracy. When the rebels of Paris 1968 coined their famous slogan about throwing paving stones, they were implying that the world of their dreams lay buried beneath the generations of defeat that comprise capitalist history – but that all it takes to begin to uncover that world is to resist.

    mtlcounter-info.org — sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/austerite/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/aust%C3%A9rit%C3%A9.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/austerity/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/austerity.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées



    [Avis de tempête]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Avis de tempête]. — Paris : No Border, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , rose , papier blanc ) ; 54 × 37 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Égypte  ; Grande-Bretagne  ; Tunisie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (enfant gravissant un mur surmonté d’un grillage) ]

    texte :

    Avis de tempête

    La vie n’est pas une croisière où tout le monde s’amuse : un emploi perdu, une allocation menacée par les mesures d’austérité, une centrale nucléaire qui pète, un-e proche arrêté-e par les flics, une survie toujours plus difficile. Et dans ce monde en perpétuelle transformation, on s’attend à une prochaine tempête.

    Beaucoup s’en remettent à la démocratie et font confiance à ses institutions, que ce soit les élections comme les syndicats, la police comme la justice, assurant au pouvoir la perpétuation dont il a besoin. Les sangsues nationalistes, religieuses et communautaires s’agitent, sentant que la situation peut leur être propice.

    De son côté l’État se prémunit, resserre son contrôle et construit de nouvelles prisons pour enfermer les indésirables, les récalcitrant-e-s, celles et ceux qui se révoltent, celles et ceux qui préfèrent voler dans les magasins et arnaquer les allocs plutôt que de crever la dalle.

    Mais le vent pourrait tourner.

    En Angleterre, des milliers de gens ont brisé les règles du jeu le temps de quelques nuits d’août enflammées.
    De Lampedusa à Christmas Island, des prisons pour étranger-e-s sont incendiées par les sans-papiers qui y sont enfermés.
    En Tunisie comme en Égypte, des révolté-e-s s’attaquent au pouvoir en place.
    Tout cela nous porte à croire que l’on peut changer radicalement l’existant.

    Nous ne voulons pas de leur religion, de leurs prisons, ni de leur nation et de leurs frontières. Parce que le pouvoir perpétuera toujours la domination et l’oppression, il n’y a rien à faire de leur démocratie, qu’elle soit de gauche ou de droite, représentative ou réelle.

    Comme celles et ceux gui désirent la liberté et refusent une existence réduite à la survie, au travail et à la consommation, me de pouvoir.


    sources :
     

    2010
    Affiche liée