papier blanc

 

 
 

Affichage par année

2428 affiches :

 

    [Tegen het nieuw gesloten centrum !, Noch in Steenokkerzeel, noch elders !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Tegen het nieuw gesloten centrum !, Noch in Steenokkerzeel, noch elders !]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , vert , texte en défonce , papier blanc ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; émigration et immigration  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    tekst

    tekening (witte vogel)

    texte :

    Tegen het nieuw gesloten centrum !

    Noch in Steenokkerzeel, noch elders !

    In Steenokkerzeel is de bouw van een nieuw gesloten centrum begonnen. Dit nieuwe centrum komt bovenop de vier reeds bestaande gesloten centra, het veertigtal gevangenissen en de vele open centra die beheerd worden door Fedasil en het Rode Kruis. De Belgische Staat vervolledigt zo haar infrastructuur en probeert tegelijkertijd de werking van de deportatiemachine te verfijnen.

    Onder het mom van menselijkheid wordt een alsmaar meer geselecteerde migratie beetje bij beetje gelegaliseerd waardoor aan de rest van de ongewensten het zwartwerk overgelaten wordt dat al even noodzakelijk is voor de goede gang van zaken van de economie. Met of zonder papieren word je uitgebuit door een ‘Belgische’ of ‘geïmmigreerde’ baas terwijl de verschillende nationalismes en religies er alles aan doen om ons te scheiden en zo de stralende toekomst van deze rotwereld zeker te stellen.

    Als je nochtans kijkt naar de revoltes die sinds jaren zowel in de gesloten centra als in de gevangenissen, zowel in de straat als op de luchthavens, uitbreken, dan is het duidelijk dat de machine niet zo gesmeerd loopt. Tegenover een opsluiting en levensomstandigheden die vaak op een wrede wijze lijken op die waarvoor ze gevlucht zijn, nemen alsmaar meer ongewensten de weg van de revolte.

    Opstanden, ontsnappingen, aanvallen tegen de politie na controles, represailles tegen verschillende collaborateurs zoals ISS Cleaning, De Lijn of de Bank van de Post volgden elkaar op. Wie herinnert zich bijvoorbeeld niet het mooie vreugdevuur van vorige zomer ? Het kamp 127bis ging bijna volledig in vlammen op. En net daar, in Steenokkerzeel, bouwt de Staat haar nieuwe gesloten centrum speciaal ontworpen voor de weerspannigen.

    De Staat probeert de bouw van dit nieuwe concentratiekamp stil te houden. En nochtans zetten de bouwers van dit afgrijselijke project - Besix, Valens, Michiels NV etc. - er vaart achter. Laten we daarom niet wachten tot het te laat is.

    Laten we de deportatie-machine saboteren !

    Vernietig alle grenzen !


    sources :

    disponible en français


    [ca  2010]

    [ca  2010]
    Affiches liées






























    [Fête de La Sociale !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fête de La Sociale !]. — Paris : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; presse  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Carré, Jean-Michel (1948-....)
    • Presse citée  : Sociale ! (CNT), la
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (employés à buste de poisson, courant de droite à gauche, valise à la main) ]

    texte :

    Fête de La Sociale !

    Le journal de la fédération CNT des travailleur-se-s de la santé et du social

    Évaluation, contrôle, objectif, performances…

    Travail, quel sens ?

    Projection-débat

    14 h. Projection du film « J’ai (très) mal au travail » suivi d’une rencontre-discussion avec le réalisateur Jean-Michel Carré.

    16 h 30. Débat autour des évaluations et de l’isolement au travail et ailleurs. Tout est mis en œuvre pour nous paramétrer, nous mesurer et capter notre imaginaire au service des normes gestionnaires, comptables et patronales. Comment sortir de ce conditionnement ?

    Et aussi…

    De 14 h à 18 h. Goûter pour les petit-e-s et les grand-e-s, espace enfants, tables de presse, restauration légère à prix libre, zone de gratuité (apportez les affaires dont vous ne voulez plus et prenez ce qui vous intéresse), buvette, vente d’artisanat syndical…

    Accueil à partir de 13 h — Entrée à prix libre

    Au local de la CNT — 33, rue des Vignoles 75020 Paris — Métro Avron ou Buzenval


    sources :

    http://www.cnt-f.org/IMG/jpg/Affiche_-__Fete_La_Sociale.jpg






    [L’architecture et les métiers : Journées du patrimoine]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    L’architecture et les métiers : Journées du patrimoine]. — Lyon : CNT_F (France) : SUB_ - CNT_ (Syndicat unique du bâtiment), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : architecture  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Quay, Jean-Yves
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (ouvriers maçons en échafaudage sur un mur de pierre) ]

    texte :

    Journées du patrimoine

    L’architecture et les métiers

    Conférence/débat le 17 septembre à 16 h

    avec diaporama, suivi d’un pot de l’amitié

    Jean-Yves Quay (architecte urbaniste, professeur à l’ENSAL)

    au CEDRATS, 27 montée Saint-Sébastien à Lyon 1er

    L’architecture est un ensemble de formes construites, conservées ou révélées par l’histoire, à partir de matériaux issus de notre environnement et transformés pour le rendre habitable. L’extraction, la transformation et la mise en œuvre de ces matériaux, participent ainsi à l’économie tout comme à l’évolution de notre milieu ; ils constituent notre « cadre de vie » et nourrissent de leur présence les sentiments qui lient les hommes à leur environnement.

    Historiquement, le projet architectural s’impose dans l’acte de construire, lorsque la commande fut identifiée clairement (le palais, à la Renaissance) : un constructeur parmi toutes les corporations prend le pouvoir sur les différents corps de métier, à la fois pour rationaliser cette production et pour en faire la promotion. Cet homme c’est l’architecte qui pour coordonner (ordonner) les différents intervenants se fait maître de l’œuvre (arkhitektôn en grec, c’est-à-dire constructeur en chef, qui donnera architectus en latin).

    La notoriété et la légitimité des architectes se sont fondées sur le projet d’architecture. L’élaboration et le perfectionnement des outils de conception feront l’objet d’une compétition sévère entre les acteurs de la construction, toujours placés dans des conflits d’autorité où se joue leur indépendance. C’est ainsi que la tradition du dessin d’architecture qui apparaît au cours du XIXe siècle comme étant très spécifique du travail de l’architecte s’est d’abord construit dans l’univers des métiers puis au cœur des professions qui établissent leur spécificité technique, que ce soient les géomètres, les ingénieurs, les décorateurs ou les architectes.

    La mise en chantier de produits pour la plupart manufacturés, en créant les conditions de la réalisation du projet d’architecture, n’est rien d’autre qu’une construction ordonnée de l’espace, une forme d’expression de nos sociétés. Une lecture intéressée de l’histoire des formes et des idées nous préciserait certainement comment cette direction des travaux est passée des mains et du compas des charpentiers aux maîtres maçons, puis des maîtres maçons aux architectes, qui seront alors considérés comme des artistes ou des intellectuels plutôt que comme des entrepreneurs. Et ce qu’implique aujourd’hui la (dé)qualification des métiers dans la perception et la gestion de notre cadre de vie… Le travail patient, laborieux et hasardeux du projet (qu’il soit architectural ou social) exige un partage, une répartition des tâches, une coopération entre les hommes impliqués dans son élaboration.

    Pour assumer ce qu’habiter veut dire…

    [logo SUB] Syndicat Unique du Bâtiment / CNT - SUB 69
    44, rue Burdeau - 69001 Lyon

    Tél. : 04 78 85 69 21 - mél : sub69@cnt-f.org - www.cnt-f.org/sub69

    [logo caisse à outils avec chat noir cerclé CNT] CNT

    CNT Construction

    […]


    sources :

    http://www.cnt-f.org/IMG/jpg/Affiche_patrimoine_2011r.jpg
    http://rebellyon.info/Journees-du-patrimoine-L.html




    [La Brique n° 26 : visuel de vente]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Brique n° 26 : visuel de vente]. — Lille : la Brique, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri  : papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; police  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Cameroun *
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Brique, La (Lille)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessins (artistes hip hop en action à gauche et forces de l’ordre à droite se faisant face) ]

    texte :

    2 euros - Numéro 26 bimestriel mars avril 2011

    www.labrique.net

    La Brique

    Infos et enquêtes de Lille et d’ailleurs

    Moins de flics, plus de hip hop !

    Enquête : répression policière, banalité écœurante

    Vieux-Lille : un reportage sauvage

    Kamerun : chronique d’une guerre censurée

    Roubaix : La Piscine sous Occupation


    sources :

    L’affiche reprend la couverture du n° 26 avec en plus un macaron noir au blanc « en vente ici », à hauteur du poing au premier plan.





    [Libération immédiate ; levée des poursuites]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Libération immédiate ; levée des poursuites]. — Toulouse : [s.n.], (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , jaune , texte en défonce , papier blanc ) ; 60 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : justice  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (engrenages « Police, État, Prison, Capital, Justice » rendant les manifestantes en citoyen·ne·s modèles)

    texte :

    À Toulouse depuis le 15 novembre, des personnes sont toujours en prison, soupçonnées d’avoir participé à une action politique contre les prisons pour mineurs.
    La machine répressive tourne à plein pour maintenir l’ordre capitalisme, en enfermant les pauvres et les révoltéEs.
    L’État ne fait pas d’économie quand il s’agit de protéger les privilèges.« Police, État, Prison, Capital, Justice »

    Leurs matraques ne nous feront pas taire ni marcher d’un seul pas !

    info : http://pourlaliberte.noblogs.org

    Libération immédiate

    Levée des poursuites

    Imprimerie spéciale


    sources :
     




    [Musiques tordues pour gens tordus, ou pas]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Musiques tordues pour gens tordus, ou pas]. — Mens Menç : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (loups noirs ?, enfants avec ballons gonflables, tête de femme avec inscription JiJi [Dalida ?] sur corps d’« Alice derrière le miroir » ?, chauve-souris) ]

    texte :

    Rencontres tænia solium

    Mens (38) Bessaire

    Musiques tordues pour gens tordus

    ou pas

    ateliers & concerts

    20 mai à partir de 14 h

    Les Monstres, slam poétique pour musique de film /// Strasbourg
    Dure-mère, tango mélodieusement noisy /// Montpellier
    Lili Refrain, guitare héroie & solo de voix /// Rome
    Motto, chaos massif & destruction final /// Marseille

    21 mai à partir de 14 h

    concert pour les gosses à 17 h
    Krekekekexkoaxkoax, musique bruyante pour enfants bruyants /// (tais-toi et) Creuse

    Les Profsdeskids, Elvis Presley • Beach Boys • Dead Kennedys • [AERO ?] /// Grenoble
    Fast Arbeit Babies, disco compulsive à deux [cris ?] /// Strasbourg
    Pizza O.D., ils jouent vite, ils chantent faux, et c’est rock’and roll /// Lyon
    Scarb, la couleur du métal, le goût du punk-hardcore /// Valence

    22 mai à partir de 14 h

    Le Fond de l’Air Effraie, harcordéon fou et tambour du [bronx ?] /// Strasbourg
    Rodriguo y Rodriguo, le meilleur de la musique en acoustique /// Marseille
    Not’ pain quotidien, pour une défunte veuve et cinq [belles ?] marionnettes-spectacle /// [… ?]
    Jo et Slam, slam de [pouchev’ ?], musique de taulard /// Grenoble

    les 3 jours

    Las Vegan, le meilleur restaurant du monde midi et soir /// Grenoble
    salon de thé, avec muffies, jeux et vue sur le Vercors
    stands, distros DIY de disques et de zines
    atelier “fais ton disque toi-même”, enregistrement artisanal & fabrication artisanale de pochettes artisanales, tous les après-midis

    Où c’est ? Ça se passe au lieu-dit “Bessaire”, à Mens, 80 km au sud de Grenoble.
    Le paln sur www.taenia-solium.net ou en demandant aux gens.
    Camping ? C’est possible, avec des moustiques en option.
    Parking ? Venez en covoiturage ou en mobylette, il n’y a pas beaucoup de place pour se garer.
    Contactez-nous si vous cherchez des gens pour covoiturer.
    Autogestion ! Ces rencontres ne sont pas un évènement commercial.
    Une adhésion à l’association à prix libre (mais nécessaire) vous sera demandée.
    Qui fait ça ! Taenia Solium est une association qui organise des concerts, édite des disques et publie un fanzine. Taenia Solium privilégie les pratiques non-marchandes, fonctionne sans subventions ou salarié. Pour l’amour de la musique, on fait les choses nous-mêmes, et du mieux qu’on peut DIY !
    La SACEM ? Qu’elle crève. Vive le copyleft.

    mp3, informations, programme, covoiturage www.taenia-solium.net
    06.28.19.69.37
    [xx ?].38.[49 ?].99

    Les propos et comportements racistes, sexistes, h[aineux ?] ne sont pas les bienvenus.


    sources :
     






    [Quelle liberté ? Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Quelle liberté ? Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , brun , papier blanc ) ; 54 × 37 cm.

    • Affiches par pays  : Grande-Bretagne / Royaume-Uni
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; insurrectionnalisme  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Algérie  ; Égypte  ; Tunisie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Cette semaine (ca2000-....)  ; Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (personnes jugées sur des vélos pour regarder par-dessus une palissade) début 20e siècle ]

    texte :

    Quelle liberté ?

    Ces dernières semaines en Algérie, en Tunisie ou en Égypte, des milliers et des milliers d’individus sont sortis dans la rue pour manifester leur rage et leur révolte contre des conditions de vie insupportables.

    En plein hiver, ces blocages de routes, ces pillages massifs de supermarchés et d’entrepôts, ces incendies de sièges de partis politiques, ces saccages de villas de riches et de lycées, ces attaques de commissariats, ces mutineries et autres assauts victorieux contre des prisons nous ont réchauffé le cœur...

    Aujourd’hui, malgré des dizaines de morts, la soif de liberté des insurgés ne semble pas prêt de s’éteindre. Mieux encore, elle pourrait se diffuser un peu partout. Car partout, c’est un peu la même poudre qui s’accumule, celle de la misère et de l’écrasement quotidien. Car partout, et ici aussi, c’est un même monde qui voudrait nous soumettre : un monde de fric et de pouvoir pour quelques-uns, d’enfermements et de coups assassins pour tous les autres. Un monde au service des patrons et des États, quelle que soit leur couleur, et quelle que soit la manière dont ils entendent nous exploiter et nous contrôler. A présent que de nouveaux maîtres plus démocrates se précipitent pour se partager le gâteau en Tunisie, est-ce vraiment pour cela que des milliers de révoltés se sont battus au cri de « Liberté » ?

    Depuis le 14 janvier à Paris, Olivier et Dan ont été jetés en prison après avoir tagué « Algérie, Tunisie, vive l’insurrection » et « Vive l’anarchie » sur les murs de Belleville. Le 21 janvier à Bagnolet, c’est François qui a été incarcéré avant de sortir sous contrôle judiciaire une semaine plus tard.

    Tous sont accusés par les larbins de la section anti-terroriste de Paris et par une charogne en toge — la juge d’instruction Patricia Simon — d’avoir apporté leur solidarité avec les dix sans-papiers inculpés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes en juin 2008. Au cri de « Liberté pour tous, avec ou sans-papiers », ils ont manifestement touché une corde sensible. Celle d’un système avide de chair humaine facile à exploiter et broyer sur les chantiers ou derrière une machine à coudre, avant de la rafler puis de l’expulser dans le premier avion venu.

    Mais cette histoire de révolte et de solidarités ne s’arrête pas là : juste avant Noël, les chiens en uniforme avaient ainsi déjà enlevé Bruno dans le métro parisien avant de l’envoyer en préventive.

    Lui est accusé de faire partie d’une« association de malfaiteurs à finalité terroriste », parce qu’il avait eu l’impudence de se rendre en janvier 2008 à une manifestation devant ce même centre de rétention de Vincennes avec… des fumigènes. Ici aussi, dans le paradis de la démocratie marchande, il semble bien que la lutte antiautoritaire pour la liberté, la lutte pour un monde sans patrie ni frontières, conduise rapidement derrière les barreaux.

    Si la liberté est le crime qui contient tous les crimes, nous nous affirmons sans vergogne complices des actes de ces compagnons et camarades. De même que nous laissons volontiers les catégories de « coupable » et « innocent » aux barbelés du code pénal et à ses souteneurs.

    Dans cette guerre sociale qui se déroule au travail comme dans la rue, de jour comme de nuit, continuons de briser nos chaînes, ici comme partout : contre une société dans laquelle on devrait se tuer au turbin ou crever au chômage, être dressé à l’école et enfermé en prison, étouffer dans des tours de béton et subir l’occupation policière sans broncher.

    Des deux côtés de la Méditerranée, en lutte contre tous les pouvoirs, démocratiques ou pas.

    Pour un monde sans maîtres ni esclaves

    Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !


    sources :
     

    2011
    Affiche liée


    [Raid policier à Wazemmes, 53 personnes arrêtées… et combien de contrôles quotidiens ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Raid policier à Wazemmes, 53 personnes arrêtées… et combien de contrôles quotidiens ?]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; police  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte, non signé, dans un cadre, encre bleue ]

    texte :

    Raid policier à Wazemmes, 53 personnes arrêtées… et combien de contrôles quotidiens ?

    Vendredi 14 janvier 2011, une soirée de concerts hip-hop est organisée au Centre culturel libertaire (CCL), rue de Colmar. L’affiche qui annonçait « Plus de hip-hop moins de flics » a sans doute titillé la bleusaille qui a chopé la première occasion pour faire une bonne vieille rafle comme la France sait si bien les mener. Un surnom de tagueur écrit dans la poussière d’une devanture, et voilà l’occasion pour les flics de provoquer le public, de faire monter la pression. Des méthodes habituelles dans les quartiers à pacifier.

    À Wazemmes, la présence continue des flics s’est intensifiées avec l’installation du nouveau commissariat central. Si bien qu’ils se sentent suffisamment à l’aise pour briser les vitres du CCL, gazer et faire une rafle massive : 53 personnes asphyxiées, frappées, arrêtées puis humiliées et encore frappées en garde à vue. Une rafle comme Lille-Sud ou la rue Jules Guesde en ont déjà connues qui s’est conclue avec l’inculpation de deux personnes désignées au hasard. Depuis lors, la presse locale a fait son travail de relais docile du message policier, avec son corollaire de mensonges, et construit la désinformation. Pas question pour eux d’aller chercher plus loin, alors même que les liens entre la police lilloise et l’extrême-droite ne sont plus à démontrer et que la haine déployée par les flics avait ici clairement un goût de vengeance contre un lieu militant antiraciste et antiautoritaire.

    Cette histoire n’est pas une malencontreuse bavure ou un excès de zèle de la part de quelques agents : à Lille comme ailleurs, la police a pour but de maintenir l’ordre social existant. Elle est donc prête à tout pour écraser ceux qui refusent de jouer le jeu de cette société, avec ses gagnants bien propres sur eux, et la foule des perdants, toujours les mêmes, qui devraient se tuer au boulot ou crever au chômage. Toutes les méthodes sont bonnes : écraser pour l’exemple, abattre, mutiler par tirs de flashball, ou à coups de tonfa ou de taser. Nous faire baisser la tête pour sauver ce paradis de riches. Et quand ce ne sont les corps qui sont broyés, l’occupation du territoire, les contrôles systématiques, la vidéosurveillance, les vigiles, etc., se chargent de nous étouffer à petit feu.

    La fonction sociale de la police n’est plus à démontrer et c’est bien l’excellence de la police française en gestion de population qui a failli l’amener en Tunisie à mater les insurgés.

    De la Tunisie à la France, en passant par l’Algérie et ailleurs, vive l’insurrection !


    sources :

    L’affiche signalée dans le texte est visible ici. Une autre affiche a été placardée conjointement : Raid policier à Wazemmes, 53 personnes arrêtées… et combien de contrôles quotidiens ?.