Paris

 

 
 

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1940 affiches :

 

    [Libération immédiate de Frédéric Oriach]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Libération immédiate de Frédéric Oriach]. — Paris : Partis et mouvements non anarchistes, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 59 × 39 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; révolution  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Palestine
    • Noms cités (± liste positive)  : Oriach, Frédéric (1953-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Libération immédiate de Frédéric Oriach

    Peur des exploiteurs : espoir des exploités !
    Terreur des bourgeois : liberté des prolétaires !

    Plus de deux millions de chômeurs vont tomber encore plus bas dans la misère : le patronat et ses va-lets socialistes en ont ainsi décidé. Les restructurations, c’est-à-dire la rationalisation du profit, jettent à la rue des milliers de travailleurs, et ce n’est pas près de finir.

    Chaque jour les prix augmentent sur les marchés, pour les transports, pour tout. La sécurité sociale elle-même se voit remise en question par un grignotage incessant.

    Aurions-nous accepté de Giscard de telles attaques contre les acquis des travailleurs ?

    Aurions-nous accepté sous Giscard l’amputation directe des revenus des travailleurs pour engraisser par d’incessant cadeaux le grand patronat multinational et pour répondre aux revendications avides des sangsues mercenaires que sont les cadres, petits commerçants et autres salopards de privilégiés ?

    Non ! et il faut bien aujourd’hui la force des révisionnistes, des réformistes collaborateurs, des traîtres à la classe ouvrière que sont le parti soi-disant communiste français et ses larbins des directions bureaucratiques syndicales, pour tenter d’étouffer la colère des prolétaires.

    Plus les bourgeois s’engluent dans leurs contradictions et plus ils doivent faire suer les prolétaires. Pour cela l’internationale des exploiteurs fonctionne bien. Giscard envoyait ses paras garantir l’esclavage des prolétaires africains dans les mines de cuivre de Kolwézi, aujourd’hui le colonialiste Mitterrand lance ses chiens de guerre sur Beyrouth pour faire la police aux cotés de ses complices sionistes, obéissant ainsi fidèlement aux directions du lobby sioniste, contre les peuples libanais et palestiniens.

    Et pourquoi les porcs se gèneraient-ils donc ? Ils peuvent bien nous dire : „vous avez voté, et bien payez maintenant."

    De droite ou de gauche, les bulletins de vote et les soi-disantes réformes ne correspondent qu’aux éternelles magouilles des politicards, tous plus véreux et valets de la bourgeoisie les uns que les autres.

    De gauche ou de droite, tous sont des escrocs qui nous trompent avec ce cirque qu’est leur parlement pourri et leur démocratie qui n’est que le masque écœurant de la dictature des bourgeois !

    Mais tout cela finira !

    Tous les travailleurs, tous les exploités en ont plus que marre de ce système sans cesse replâtré et qui, rose ou blanc, n’a d’autre fonction que de pomper notre sueur et notre sang au profit d’une poignée de parasites bouffis de suffisance, d’hypocrisie, de cynisme et de rapacité.

    De ceux qui ne veulent plus ramper, de ceux qui en ont assez de supporter toute cette merde, de ceux qui sont des prolétaires ou des révoltés, se lèvent des partisans.
    Eh bien nous sommes quelques uns à être de ceux-là.

    Et peu à peu, malgré la répression, malgré l’intoxication, les calomnies et les déformations de notre combat, je sais que nous serons forts et nombreux à constituer dans ce pays où n’existe plus même un simulacre d’opposition politique, et qu’alors la guérilla enflammera la vieille Europe des feux de la guerre de classe !

    Ce qui m’est reproché par la police politique de Mitterrand est de penser cela et de le dire ; parce qu’il est dangereux de penser librement, dangereux tout simplement de penser sans au préalable faire acte d’allégeance à la social-démocratie, sans avoir léché les bottes de Mitterrand et de ses laquais.

    Dangerosité de l’interrogation sur ce qui sépare la brutalité dominatrice de la violence vitale bouleversant l’ancien pour faire naître le nouveau.
    Dangerosité de crier la permanence de l’espoir.
    Dangerosité de s’acharner au-delà des prisons, de nos peurs et de nos déchirures, à vivre les risques d’une vie à vivre.

    C’est être partisan que de penser cela, que de crier cela, que de tenter de vivre cela. Et, de cette dangerosité du partisan, ceux qui veulent freiner l’histoire, en nous confisquant la volonté vécue d’un autre monde, se font pour tâche de nous figer un profil de mort : terroristes.

    Aujourd’hui, prisonnier de l’État social-démocrate, c’est de moi dont il peut être question et de ma vie dont ils veulent faussement décalquer ce profil, sclérosé parce qu’unique, immobile et faux.

    "Profil de terroriste", image spectaculaire dont les gestionnaires de la soumission veulent recouvrir et salir ceux qui portent la volonté communiste.

    Lorsque Mitterrand faisait guillotiner des partisans du F.N.L. algérien, il les appelait terroristes. Tous les Hitler, Pétain, Mitterrand, Begin, Khomeyni, nomment terroristes les résistants anti-nazis, les moudjahidins algériens, les fédayins palestiniens, les guerilléros iraniens… si c’est ça être "terroriste", eh bien, j’en suis !

    L’État impérialiste bourgeois ne fait que montrer sa peur et donc la justesse de notre combat quand il me jette en prison sans la moindre preuve, en m’accusant de toutes les légitimes actions armées qui ont été menées cet été 82 à Paris contre les représentants des assassins et exploiteurs sionistes, mercenaires de l’impérialisme mondial.

    Devant la juste ligne de la révolte, de combat et d’internationalisme révolutionnaire que portaient ces actions anti-sionistes, la social-démocratie impérialiste montre au grand jour sa peur et sa faiblesse en m’emprisonnant sur la seule base de mes écrits dont je réaffirme ici l’engagement :

    — Je revendique pleinement ma fraternité révolutionnaire avec tous les camarades tels que les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises, Action Directe et autres groupes combattants internationalistes qui mènent la guérilla contre l’impérialisme.

    — J’affirme ainsi mon total engagement aux côtés de la Palestine pour que triomphe la lutte armée de libération nationale et de classe du peuple palestinien. Pour que l’exemple de la Palestine indique toujours d’avantage aux peuples du Moyen-orient la voie de la révolution. Pour que les prolétaires d’Occident s’emparent eux aussi du souffle de la Palestine et qu’ici également de l’exigence d’une autre terre surgissent des fédayins ! Parce que lorsqu’au coeur même de la bête impérialiste les étincelles de la guérilla se font jour et que rouge se fait le drapeau de Palestine, c’est l’espoir de la Révolution mondiale qui est à naître.

    Palestine vivra, Palestine vaincra !

    Par la construction d’une politique révolutionnaire, par l’internationalisme prolétarien combattant, par l’offensive sur tous les terrains de la lutte des classes, organisons et menons la guérilla !

    Contre la dictature et ses gestionnaires socio-démocrates, action directe dans la lutte armée pour le communisme !

    TOUT LE POUVOIR AUX PROLETAIRES !

    POUR LE COMMUNISME.

    PRISON DE LA SANTE, LE 20 NOVEMBRE 1982

    Frédéric ORIACH
    Prisonnier politique
    211 564 3/19
    42, rue de la Santé
    75014 Paris

    Subversion
    revue internationale pour le communisme

    Pour la Belgique :
    Boîte Postale 150
    rue Sterckx 5
    1060 Bruxelles


    sources :
     



    [Libérons les ondes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Libérons les ondes] / Gil_. — Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : Radio libertaire, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 95 × 65 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : censure
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Radio libertaire
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    65*95 cm (d’origine ou lors d’une réédition en septembre 1983). Édité par Radio libertaire.

    [garde-mobile sautant sur un poste de radio]

    texte :

    Libérons les ondes

    Entraide

    Radio libertaire - 89,5 MHz

    145, rue Amelot - 75011 Paris — Tél. 805 34 08

    Fédération anarchiste

    [ impr. ?…]


    sources :

    Le visuel est repris dans Le Monde libertaire supplément au n° 453 du 16 septembre 1982 ; l’affiche est annoncée dans le n° 457 (14 octobre 1982). Rediffusion — sous une nouvelle version — signalée dans Le Monde libertaire n° 497 (22 septembre 1983) [après une saisie policière de la radio].


    1983

    1982
    Affiches liées































    [Les anarchistes au Peuple de Paris]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les anarchistes au Peuple de Paris]. — Paris : [s.n.], (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 60 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : collection particulière  ; FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Ça ira, le (Paris, 1888-1889)  ; Révolte, La (Paris, 1887-1894)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ]

    texte :

    Élections législatives du 27 janvier 1889.

    Les Anarchistes au Peuple de Paris

    Nos maîtres nous appellent aux urnes. — Qu’allons-nous y faire ?

    Choisir sur les proclamations des candidats celui qui promet le plus de réformes ? À quoi bon !

    Les législateurs peuvent être scélérats ou honnêtes ; peu importe ! Nos misères n’en seront ni augmentées ni atténuées.

    Que nous font leurs dilapidations, leurs vols, ou leurs économies, à nous qui n’avons rien ?

    Le gouvernement (monarchique ou républicain), est toujours aux ordres des capitalistes, sa seule mission est de faire respecter leurs richesses.

    Toutes nos souffrances, toutes nos peines n’ont d’autre cause que l’organisation sociale actuelle, basée sur la propriété individuelle.

    Tant qu’une poignée d’hommes pourront faire trimer l’ouvrier à leur profit ; tant que la terre, les usines, toutes les richesses sociales resteront entre les mains des fainéants, il ne pourra y avoir pour le Peuple d’amélioration.

    Les républicains de la veille, proscrits de l’Empire : Clémenceau, Floquet, etc., eux en qui le Peuple avait toute confiance, ont-ils pu faire, depuis qu’ils sont au Pouvoir, une seule loi en faveur de l’ouvrier ?

    Non ! — Donc, le salut n’est pas au fond des urnes.

    Voter, c’est consacrer l’autorité, la rendre forte de notre approbation. Voter, c’est souscrire à notre exploitation, l’affirmer juste et immuable.

    Abstenons-nous !

    Voter pour Jacques, c’est voter le maintien de la misère actuelle, donner raison au Gouvernement.

    Mais, n’allons pas par répugnance pour Ferry-Floquet, nous jeter dans les bras d’un nouveau maître !

    Boulanger élu, qu’adviendra-t-il ?

    La dissolution de la chambre ! Une Constituante. Puis une nouvelle Constitution… Or, nous ne vivons pas de Constitution, mais de pain !

    Quel que soit ce Gouvernement de demain, il y aura toujours des patrons, des propriétaires, des rentiers, des parasites, pour vivre de notre travail.

    Alors rien de changé sauf l’étiquette.

    Voter pour Boulanger, c’est raffermir le principe d’autorité qui est en discrédit. C’est ne tenir aucun compte de l’expérience de tout un siècle qui nous montre — malgré les inventions et les découvertes modernes — le Peuple aussi exploité sous la République actuelle, que sous la Royauté et l’Empire.

    Voter pour Boulanger c’est attendre d’une nouvelle incarnation gouvernementale le bien-être que seule la Révolution nous donnera.

    Ni Jacques !! Ni Boulanger !!

    Reste le menu fretin ; devons-nous voter pour Boulé ou un des candidats socialistes ? Pas davantage ! ce serait croire encore au suffrage universel, dont quarante années nous prouvent la duperie.

    Garder notre vote, c’est garder notre dignité et notre droit de Révolte !

    Nous seuls connaissons nos besoins : c’est une folie que se nommer des maîtres !

    Aujourd’hui, il n’y a plus que deux partis en présence ; d’un côté : les socialistes qui se réclament du vote, la tourbe des vieux partis, monarchistes, impérialistes, républicains, boulangistes.

    D’un autre côté : les Anarchistes, négateurs de l’autorité sous toutes ses formes : religieuse ou scientifique, capitaliste ou patronale, familiale ou étatiste. Ceux qui ne veulent vraiment : Ni Dieu Ni Maître, car l’Autorité est la cause première de la Propriété Individuelle et de l’oppression que nous subissons.

    Il ne s’agit plus de changer de maîtres, mais de conquérir par la Force, la Terre et ses richesses, qu’une minorité de fourbes s’est appropriée.

    Ce n’est qu’en détruisant toutes les institutions, tous les monuments du passé, que disparaîtront à jamais les lèpres hideuses de la Société actuelle, et que l’Humanité trouvera sa voie de Justice et de bien-être pour tous.

    Mais, pour atteindre ce but, il faut que l’esprit de Révolte germe, grandisse dans nos cerveaux, et se manifeste par des actes énergiques et audacieux !

    C’est par ce chemin et non par celui du Vote, que nous ferons la Révolution victorieuse.

    Ne votons plus : Agissons.

    Vive la Révolution Sociale & l’Anarchie !

    Pour plus de développement de l’Idée Anarchiste, lire le Ça Ira et la Révolte, hebdomadaires.

    Impr. du Ça ira, rue du Buisson-St-Louis, 29 — Vu : le Candidat abstentionniste [XXX ?]

    Document CIRIP Droits réservés — 24 juin 1983 — Imprimerie Edit 71 - 22, rue d’Annam - 75020 Paris - tél. 636.89.09


    sources :

    Reproduction moderne.

    Affiche (APP : Ba 76) citée dans la note 38 de la page 235 de : Angenot, Marc.— Topographie du socialisme français, 1889-1890. — nouvelle éd. — Montréal : Discours social, 2005. — 347 p.


    1889
    Affiche liée














    [Radio Libertaire, 89.5 la voix sans maitre]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Radio Libertaire, 89.5 la voix sans maitre]. — Paris : Radio libertaire, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : censure
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Radio libertaire
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ collage : texte (art. 11 de la Déclaration des droits de l’homme de 1789 ; dessin (d’après frères Ripolin, trois personnages dont Georges Fillioud qui pense le "TAIRE" de « Radio libertaire » (prononcé par le premier, un chanteur [Louis Capart ?]) et tient un bâillon à la main, pendant que le second chanteur prononce « La voix sans maitre » et s’apprête à le frapper avec son micro) ]

    texte :

    Art. XI -1789

    Radio Libertaire

    89.5

    La Voix sans maître


    sources :