urbanisme

 

 

Affichage par année

97 affiches :

 

    [Des gentrificateurs de St. Henri accueillis par un joyeux saccage !]

    notice :
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    [
    Des gentrificateurs de St. Henri accueillis par un joyeux saccage !]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

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    descriptif :


    texte

    dessin (chats géants violets-rose jouant dans un quartier de ville “Rue Notre-Dame”)

    texte :

    Des gentrificateurs de St. Henri accueillis par un joyeux saccage !

    « Nous n’avons jamais vu ou été témoins d’un groupe comme celui-ci, à une heure pareille, avec autant de témoins, armé et courant en masse au milieu de la rue. Ce n’est pas une zone de guerre ! » - un gentrificateur ébranlé

    Vendredi le 22 mai 2015, plusieurs individus masqués et vêtus de noir ont lancé des fumigènes à l’intérieur d’un bar à jus haut de gamme de la rue Notre-Dame Ouest qui tenait une fête à l’occasion de son ouverture. Corey Shapiro, le propriétaire de la place, avait vu plusieurs de ses commerces gentrifiants être la cible de vandalisme dans les derniers mois. Lorsque Shapiro est sorti de son commerce ce soir-là pour voir ce qui se passait, il a été aspergé de poivre de Cayenne.

    La nuit suivante, un groupe portant des masques entreprit un joyeux saccage le long de la rue Notre-Dame Ouest en fracassant les vitrines de nombreux commerces gentrifiants à l’aide de pieds-de-biche et de boules de billard. Les passants furent témoins de la destruction, qui eut lieu peu après minuit. Parmi les cibles figuraient Notorious, un salon de barbier appartenant à Corey Shapiro et Campanelli, un café et magasin de vêtements. Personne n’a été arrêté.

    L’empire de petites entreprises de Shapiro (pour ne citer que cet exemple) sert seulement à rendre le quartier plus attrayant aux yeux des promoteurs, dont les grands projets de condos laids et dispendieux mènent la vie dure aux yeux et aux portefeuilles de tout le monde sauf eux-mêmes. Ceux et celles qui prennent ce genre de commerce pour cible nous rappellent que, malgré leur progression, les projets de développement capitalistes ne sont pas inévitables. Les gentrificateurs yuppies n’ont pas à être tolérés. Il n’est pas seulement possible, mais nécessaire, de riposter.

    mtlcounter-info.org
    communication autonome pour la lutte contre l’autorité


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/gentrifiers-in-st-henri-welcomed-with-a-joyous-vandalism-rampage/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/joyousvandalism1.pdf


    [ 2015 ?]

    [ 2015 ?]
    Affiches liées



    [Droit dans l’mur ! « Le meilleur d’entre nous ! »]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Droit dans l’mur ! « Le meilleur d’entre nous ! »]. — Bordeaux : GAB_ (Groupe anarchiste Bordelais), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

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    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte sur 3 affiches ; dessin ; photos d’Alain Juppé (maire de Bordeaux, ancien ministre, ancien Premier ministre, …) ]

    texte :

    Droit dans l’mur !

    C’est vrai il est grand, beau intelligent et surtout très bien coiffé. Mais il a quand même quelques défauts.

    1986-1997 Le meilleur d’entre nous ! Un homme d’État d’avant-garde : réformes antisociales, chasse aux immigré.es, délinquance financière…

    1986 : Ministre délégué au budget, il organise la suppression de l’Impôt sur les Grosses Fortunes.

    1994 : Ministre des affaires étrangères lors du génocide rwandais, durant lequel la France a soutenu les génocidaires hutus et monté l’opération « humanitaire » Turquoise pour leur éviter la débâcle totale. Aujourd’hui, il soutient toujours la politique de la France d’alors et notamment le bien-fondé humanitaire de cette mission. Il parle alors d’une action « à l’honneur de l’armée française » qui aurait sauvé « des centaines de milliers de vies ».

    1995 : Premier Ministre, il tente d’imposer un plan de casse de la sécurité sociale, générant les plus grandes grèves depuis 68. Et il appelle au gouvernement une flopée d’anciens d’extrême-droite : Alain Madelin (co-fondateur du mouvement d’extrême-droite Occident), Claude Goasguen (partisan de l’Algérie française et soutien du candidat d’extrême-droite Jean-Louis Tixier-Vignancourt en 1965) et des proches des milieux cathos fachos (Colette Codaccionni et Hervé Gaymard, gendre de l’activiste d’Opus Dei Jérôme Lejeune). Comme par hasard, on assiste alors à une multiplication des actions des commandos anti-IVG.

    Toujours en 1995, Juppé loge sa famille dans des “HLM” de la ville de Paris. Aucune poursuite… (20 ans plus tard, Bordeaux n’a toujours pas atteint le seuil de 20% de logements sociaux prévus par la loi de 2001).

    23 août 1996 : la porte de l’église St Bernard à Paris est défoncée à la hache pour en déloger les occupant.es sans-papier.es, summum de la politique anti-immigré.es menée par le gouvernement Juppé.

    Veste, mise en examen, exil

    1997 : Loi Debré permet la confiscation des passeports des étranger.es en situation irrégulière, ainsi que la mémorisation des empreintes digitales des étranger.es qui demandent un titre de séjour.

    Fin d’année beaucoup plus drôle avec la dissolution de l’assemblée et une veste mémorable. Faut bien rigoler un peu !

    999 : Il est mis en examen pour organisation de jeux d’argent clandestins et recel de cadavres - OK, c’est une blague…
    En réalité, il est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt » c’est-à-dire pour avoir, alors qu’il était à la fois secrétaire général du RPR et adjoint aux Finances à la mairie de Paris, fait financer sept permanents du RPR par la Ville de Paris et des entreprises privées qui voulaient passer des contrats publics.

    2002 : Enfin la retraite ! Juste avant la réforme de 2003, Juppé fait valoir ses droits à la retraite à 57 ans (comme inspecteur des finances, fonction qu’il a exercée de 1972 à 1976, trop dur…). Il gagnait 7 775 €. Faut dire qu’il l’avait méritée, lui qui cumulait la mairie de Bordeaux, la présidence de la CUB, la députation, la fonction de 1er ministre de 1995 à 1997, sans oublier la direction du RPR puis la présidence de l’UMP de 2002 à 2004.

    2004 : Les charges les plus lourdes de l’affaire des emplois fictifs sont abandonnées, il ne reste “que” prise illégale d’intérêt. Verdict : 18 mois de prison avec sursis et 10 ans d’inéligibilité. Mais la justice de classe reconnaissant les siens, en appel sa condamnation est réduite à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité. Il devient conférencier à Québec…
    Et prise de conscience écologique, Il écrit un livre sur les cerises.

    2006 : Fin de l’intérim et retour triomphal à Bordeaux. Merci à Hugues Martin de lui avoir gardé la place au chaud !

    Mais heureusement, pendant ce temps-là les bordelais.es continuent de l’aimer, et il l’a bien mérité :

    1995 : Parachutage réussi depuis Paris.

    2000 : Scandale du village andalou. De jeunes “gitan.es sédentarisé.es” sont atteintes de saturnisme dans ce bidonville qu’illes louent à la municipalité. Il aura fallu un an et demi de lutte et de solidarité pour les “reloger”.

    En janvier 2002 : Arrêté anti-bivouac ou comment nettoyer le centre-ville. La justice donne raison à deux ans de lutte et annule l’arrêté en 2004.

    Il attribue l’église St Éloi aux catholiques intégristes de la fraternité St Pie X. Justification de Sa Sainteté Alain Juppé qui considère le cinéma Utopia comme “foyer d’animation trotskiste, anarchiste” : “C’est ce-la l’équilibre démocratique”.

    Avec Alain Juppé, Bordeaux est devenue une sacrée ville d’accueil pour les catholiques Intégristes (tous les ans, nous avons les manifs pro-vie, manif pour tous et prières publiques contre l’avortement).

    En 2002 toujours : l’ancienne Bourse du travail, classée monument historique, est bradée à un promoteur, chouchou de la municipalité. Il débourse 350 000 et en perçoit 2 millions pour restaurer le bâtiment. Celui-ci est finalement partiellement détruit dans un incendie, ce qui simplifie les travaux…

    En 2003, le Tram est construit grâce à l’embauche massive de sans papier.es. Et l’inauguration du dit tramway se fait en plein délire policier avec rafle et emprisonnement des militant.es à ciel ouvert pendant 5 heures.
    Sans oublier une aseptisation de la ville avec la suppression des bancs sur les places, les rafles de sans-papier.es et les contrôles au faciès, les expulsions violentes de squats, la vidéosurveillance qui croît qui croît, l’affichage libre qui disparait.

    Et une politique de gentrification à outrance avec le ravalement général des façades (une obligation faite aux propriétaires qui permet notamment d’exproprier les plus modestes d’entre eux/elles), qui se traduit par une hausse des loyers. Le centre historique devient ainsi de plus en plus inaccessible pour les classes populaires et se transforme en quartier réservé aux classes aisées, au tourisme et au commerce superflu. Cette politique culmine aujourd’hui au niveau de la CUB avec le projet Euratlantique avec, entre autre, l’extension de la LGV : trop pratique les ami.es ! De Bordeaux, on pourra être à Paris en 2h10, à Toulouse en 1h, à Bilbao en 1h45, à Madrid en 3h40… à condition bien sûr d’avoir un porte-monnaie bien replet !

    La CUB attend 100 000 nouveaux et nouvelles habitant.es d’ici 20 ans. Il y en a déjà pas mal — avant-gardistes ? aventurier.es ? — et certain.es ont déjà leur blog ; on y trouve le « communicant », la « directrice », le « responsable marketing », le « journaliste », l’« étudiante en médecine », l’« entrepreneur », etc. Il.les trouvent les bars des Capus drôlement pittoresques et ad0000rent manger des huîtres au Cap Ferret !

    On l’aura deviné : les riches, par le fameux « art de vivre » alléché.es, trouvent leur bonheur dans le Bordeaux Imaginé par le meilleur d’entre nous, avec ses belles façades, son miroir d’eau, son futur pôle d’affaires européen…

    Les chômeur.es, par contre, déchantent assez vite, qui arrivent dans une région sinistrée. Pas de blog émerveillé pour elleux, ça doit être ça la fracture numérique…

    Bordeaux capitale du spectacle mainstream et des jeux : en 2012, Alain Juppé fait un beau cadeau d’anniv’ à Johnny Halliday en mettant à sa disposition le stade Chaban-Delmas. Bientôt, s’il se donne la peine de revenir, Johnny aura peut-être droit à THE grand stade mythique, un peu ex-centré certes, mais ÉN000RME.

    Votez bien, votez rien !


    sources :

    Journal mural Droit dans l’mur (Bordeaux, vers mars 2015).
    https://gabx.noblogs.org/post/2015/03/18/droit-dans-le-mur-le-meilleur-dentre-nous/
    https://gabx.noblogs.org/files/2015/03/ddlm-j-1.jpg (p. 1/3)
    https://gabx.noblogs.org/files/2015/03/ddlm-j-2-.jpg (p. 2/3)
    https://gabx.noblogs.org/files/2015/03/ddlm-j-3.jpg (p. 3/3)





    [Le collectif de l’ilot Pépinière ne lâche rien]

    notice :
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    Le collectif de l’ilot Pépinière ne lâche rien]. — Lille : collectif Pépinière (Lille), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    L’ilot pépinière, un des derniers poumons verts de la métropole et anciennement dernier bail rural, terre cultivable de Lille est voué à une destruction, laissant place à des immeubles allant de 4 à 9 étages : amenant automobile et entassement dans des immeubles monotones.

    Ce mercredi, les « aménageurs » ont procédé à la destruction de la quasi-totalité des arbres (Plus d’une centaine abattus) malgré les belles paroles de la mairie tenues lors de la réunion publique du 20 février, durant laquelle les habitant-E-s alentours s’opposaient fermement à ce projet.

    Rappelons qu’il y a encore des habitant-E-s qui ne veulent Pas partir, malgré les harcèlements réguliers. Nous refusons le chantage au logement : rien ne justifie la disparition de terre fertile Pour du béton dit « social ». Le récent épisode de pic de pollution de l’air rappelle combien leur modèle de densification urbaine est invivable.

    Chaque dimanche, nous sommes présent-E-s armé-E-s de nos Pelles. et nos Pots de fleurs en espérant que les bourgeois fleurissants se prennent un gros râteau sur ce projet.

    Venez nombreux-euses le :

    Au Programme :
    Repas participatif
    Atelier pour les petits et grands enfants,
    Concerts
    Culture de la terre

    Le collectif de l’ilot Pépinière ne lâche rien.
    Nous préférons des jardins collectifs plutôt qu’un parc locatif.


    sources :
     


    [Non aux expropriations, l’ilot Pépinière aux habitants]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Non aux expropriations, l’ilot Pépinière aux habitants]. — Lille : collectif Pépinière (Lille), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

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    • Noms cités (± liste positive)  : Brigade des tubes
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    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; meetings et manifestations  ; repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (panneau routier d’interdiction : tour de bureaux — par Christian de Portzamparc (« Le Flipper » ou « La Chaussure de ski » — du quartier Euralille écrasant maison, habitant et végétation) ]

    texte :

    Non aux expropriations

    L’ilot Pépinière aux habitants

    Pour plus d’informations : pepiniere@riseup.net


    sources :

    http://lille.cybertaria.org/?article2733

    Affiche diffusée sous le nom d’« Affiche porte ». Texte du tract correspondant :

    Repas et après midi à propos de l’avenir de la « ZAC pépinière »

    Depuis 20 ans, Euralille et LMCU opèrent de la même manière, ici en prévision du projet de l’Ilot Pépinière : après un rachat à bas coût et l’expulsion des habitants, le temps et les intempéries pourrissent les maisons. Après démolition, les bétonneuses bétonnent : les deux derniers hectares de bois restant dans cette ville seront remplacés par 250 logements et des centaines de voitures.

    En dépit de la prose fleurie des urbanistes et des architectes — remplacez « Béton, expulsion, pollution » par un « trait d’union entre la modernité d’Euralille et le quartier traditionnel de Saint Maurice » — ce projet n’est rien d’autre qu’une basse opération de promotion immobilière dans l’une des villes les plus chères de France. À cinq minutes de la gare TGV, les cadres mettront le prix pour aller à Paris à pied. Les autres devront faire place nette.

    Nous connaissons déjà le projet d’Euralille. C’est le même type d’urbanisme standardisé et moche que du côté impair de la rue, que sur le Boulevard Hoover ou Porte de Valenciennes. Aux anciennes rues modestes mais vivantes, une ville anesthésiée par leurs « mètres carrés de bureau », leurs « espaces résidentialisés » et leurs « aménagements paysagers ». Au regard de ce qui se fait déjà, souhaitons-nous vraiment que « La ville continue », pour reprendre le slogan municipal ? Les enjeux financiers d’une telle opération sont colossaux. Face à cela, les derniers habitants et tritons qui habitent l’îlot Pépinière ne suffiront pas. Mais nous pouvons nous réunir, discuter de la ville que nous voulons et, qui sait, stopper l’avancée d’Euralille.

    Rendons-nous sur la place du Triangle Désirée Boucher, le dimanche 15 février à partir de 12h30, pour un repas participatif (amenez ce que vous voulez) et une après midi en fanfare avec la brigade des tubes !

    Une réunion publique aura lieu à 16h pour approfondir ensemble le sujet de la « ZAC Pépinière » et ce qu’il est possible de faire !

    Le collectif pépinière - pepiniere@riseup.net


    2015

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    Affiches liées



    [Parce que nos lieux de vie ne sont pas le parc de jeu de leur économie]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Parce que nos lieux de vie ne sont pas le parc de jeu de leur économie]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    • Liste des thèmes  : luttes urbaines  ; urbanisme
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    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Parce que nos lieux de vie ne sont pas le parc de jeu de leur économie

    Quotidiennement, l’État et les multinationales gèrent et aménagent le territoire. Sous couvert d’utilité publique, ce qui est visé c’est plus de croissance, de réduction des terres cultivables et d’espaces non productifs. C’est toujours la promotion du même mode de vie : allez plus vite, consommer plus, produire plus, contrôler tout. Les concertations et les dites « enquêtes publiques » ne sont que de la communication sur des projets déjà ficelés par l’État, les entreprises et les collectivités territoriales.

    La résistance à ces projets imposés a pris ces dernières années la forme de luttes de territoire. De Val Suza à Notre-Dame-des-Landes, en passant par Sivens et d’autres luttes moins médiatiques, il s’agit toujours de se dresser contre la course à la bétonisation et à la marchandisation de nos espaces de vies. Mensonges médiatiques, procès, emprisonnement et meurtres sont les réponses de l’État aux opposant.e.s.

    Dans le Nord Pas-de-Calais, région déjà ravagée par des siècles d’industrialisation, la logique capitaliste suit son cours. La ligne THT Avelin-Gavrelle, le canal Seine Nord, la ferme des 1000 vaches, le grand port de Boulogne… participent de ce même « progrès ». Ici aussi, l’emploi, le transport, la sortie de la crise et les énergies et construction dites durables servent à noyer toute(s) contestation(s). A travers cette ligne toute tracée, la soumission de tous les partis politiques à l’injonction capitaliste, leur mépris affiché pour les classes populaires et la résignation ambiante, font le jeu des idées réactionnaires et des groupuscules fascistes. Ces groupes et le FN sont tout autant parties prenantes de ce jeu de Monopoly géant.

    Plus localement à Lille, Aubry applique la même recette de développement de la métropole : densifier, homogénéiser, chasser les pauvres. « L’eurométropole » lilloise ne fait que suivre ses consœurs européennes avec comme arme la construction du Grand Stade, les pôles d’excellence (Euratechnologie, Eurasanté…), ses machines culturelles (Lille 3000, Maisons Folie, Centre Européen des Cultures Urbaines…). Dans les quartiers et maisons laissées à pourrir, la Communauté Urbaine et la Société Publique Locative (SPL) « Euralille » poursuivent leur conquête : Euralille 1, 2, 3, puis l’îlot Pépinière, son bail rural et ses habitant.e.s dégagé.e.s, puis Ekla Life et ses familles roms délogées. Pour enjoliver tout ça, le nouveau temple de la consommation « Lillénium » va prendre place sur les terres plombées de Lille Sud.

    Contact : manif14fevrier@riseup.net

    Manifestation contre la chasse aux pauvres et pour la réappropriation de nos quartiers, terres et moyens de subsistance !

    À Lille le 14 février 2015 à 14 h, Grand Place


    sources :

    http://lille.cybertaria.org/?article2748

    Parait parfois, en format A4, au dos de la série « Parce que nos lieux de vie ne sont pas le parc de jeu de leur économie : manifestation contre la chasse aux pauvres » ou en format A3 au dos de chutes.


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    Affiches liées





    [Peur à Lille, le film de ta vie]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Peur à Lille, le film de ta vie] / Modeste Richard. — Lille : Hors-sol, . — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

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    • Liste des thèmes  : presse  ; urbanisme
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    • Presse citée  : Hors-sol (Lille)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (pieuvre Euralille — symbolisée par la tour Portzamparc — piétinant une ville ancienne — la rue du Faubourg-de-Roubaix) ]

    texte :

    Hors-sol — 1,5 € — Chez votre libraire

    L’écologie, c’est l’industrie
    La réhabilitation, c’est l’expulsion
    La sécurité, c’est la précarité

    Peur à Lille, le film de ta vie

    Urbaniser l’ilot Pépinière : une question de ville ou de mort / Intelligence artificielle : dialogue entre un journaliste et un robot-journaliste / Logiciels libres et nouvel esprit du capitalisme / Marcuse : sauver la recherche ou la subvertir ?


    sources :

    Cette affiche reprend le dessin de « Une » du n° 2 (février-mars 2015) de la revue Hors-sol.

    Coquille : « subfertir » au lieu de « subvertir ».


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    Affiches liées




    [Repas et après midi à propos de la « ZAC Pépinière »]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas et après midi à propos de la « ZAC Pépinière »]. — Lille : collectif Pépinière (Lille), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    • Liste des thèmes  : luttes urbaines  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; filigrane (tour d’Euralille dans un panneau routier d’interdiction) ]

    texte :

    Repas et après midi à propos de la « ZAC Pépinière »

    Lors de leur réunion publique du 20 février 2015, la SPL Euralille, la mairie et la LMCU ont annoncé leur calendrier pour l’Ilot Pépinière et ses 5 familles expropriables. La « déconstruction » des maisons est alors annoncée pour le printemps 2015. L’appel d’offre est plus précis et la date prévisionnelle du 4 mai 2015 est citée pour le lancement des chantiers de « démolition » (et non pas « déconstruction »).

    Durant cette réunion publique, l’opposition face au projet était marquée. Initiée par la hauteur des bâtiments, les nombreuses critiques se sont vite élargies au manque d’aspects sociaux, écologiques et démocratiques du projet. Les représentant.e.s de la LMCU n’ont pas manqué de se défausser de toute responsabilité quant à l’absence de prise en compte de l’enquête publique, ou de concertation réelle.

    Pour ne pas en rester là, une nouvelle après-midi consacrée à l’Ilot Pépinière est prévue le 8 mars 2015. Une occasion de plus de se retrouver autour d’un repas et d’autres activités, pour affirmer notre soutien aux habitant.e.s expropriables et marquer notre opposition au projet de destruction du terrain de la pépinière, ou du moins en discuter !

    Rendez-vous sur la Place du Triangle Désirée Boucher, le dimanche 8 mars à partir de 12h30 !

    Repas participatif (amenez ce que vous voulez),
    stand d’info, chamboultou, musique et autres jeux...

    Contact : pepiniere@riseup.net - Blog : pepiniere.noblogs.org


    sources :

    http://lille.cybertaria.org/?article2807


    2015
    Affiche liée



    [1890-2016 : Louis Cyr, la police et l’embourgeoisement de St-Henry]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    1890-2016 : Louis Cyr, la police et l’embourgeoisement de St-Henry]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

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    • Presse citée  :
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    notes :
    descriptif :


    texte

    bande dessinée

    texte :

    1890-2016 : Louis Cyr, la police et l’embourgeoisement de St-Henry

    1890 — St-Henry

    Rue Notre Dame
    À St-Henri, vers la fin des années 1890, la rue Notre-Dame est un endroit disputé. L’élite commerçante fait appel aux autorités et à la police de la ville de St-Henri pour agrandir la rue et favoriser son développement avec l’industrie et les expropriations de même que l’application de divers règlements qui visent à priver la population plus démunie de l’usage des espaces publics.

    Bref, on voulait changer le profil du quartier.
    Les conséquences ? Des nouvelles lois interdisent la présence des travailleuses du sexe et des gangs de rues, et accroissent la présence policière.

    Louis Cyr
    La ville a même recruté Louis Cyr, l’homme-fort et héros consacré de St-Henri, pour donner à sa police une image forte.

    Ces lois suscitent une résistance considérable. En fait, une nuit où Cyr tente s’arrêter une membre du Gang des Bleus (une bande du coin), il se fait tabasser par les complices du prévenu et tombe sans connaissance. Peu après Cyr lâche sa job. Aujourd’hui à St-Henri on lutte toujours contre les commerçants riches, les proprios, et la police, puisqu’ils sont tous complices dans l’exclusion systématique des résident.es les plus défavorisées.

    2015
    En réponse au vandalisme de ses commerces, Corey Shapiro fait appel à des policiers en civil pour surveiller
    L’Archive et Campanelli et propose aux commerces sur Notre Dame d’embaucher une compagnie
    de sécurité privée. Quelle ironie que Campanelli ait fait peindre une murale de Louis Cyr sur son commerce !
    La murale a été vandalisée plusieurs fois déjà. La lutte de 1890 continue...

    …Leur présence fait augmenter les loyers, chassent les commerces abordables, et ne contribue en rien aux besoins sociaux du quartier. De plus, pour les protéger, la présence policière est intensifiée ! Ainsi, la résistance contre la police et l’embourgeoisement continue. En 2016, des gens ont pillé pour des milliers de dollars dans une épicerie bobo de la rue Notre-Dame. La nourriture a ensuite été redistribuée dans le quartier.


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf


    [ 2016 ?]
    Affiche liée



    [Blasphegme numéro 3]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Blasphegme numéro 3]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Liste des thèmes  : presse  ; prison  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Blasphegme (2016-2017)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Février 2017

    Blasphegme 3

    Bulletin mural anarchiste

    Ils nous ont menti, il y a une vie avant la mort, une vie de révolte, et il n’y a pas d’ailleurs où guérir d’ici.


    Maison Blanche : l’hôpital prison
    La prison de la Santé est fermée, pourtant il y a encore en plein Paris des lieux où des personnes sont internées contre leur gré. Dans le Nord et l’Est parisien, par exemple, il y a quatre hôpitaux psychiatriques qui font partie de l’Établissement Public de Santé Maison Blanche, l’un des trois membres fondateurs de la Communauté Hospitalière de Territoire pour la psychiatrie parisienne. L’établissement est chargé de la population du Nord et de l’Est de Paris : 7e (Infanto-Juvénile), 8e, 9e, 10e, 17e, 18e, 19e et 20e arrondissements. Ces hôpitaux-prisons sont situés : rue du Général Lasalle (19e), rue d’Avron (20e), avenue de la Porte de Saint-Ouen (18e) et rue d’Hauteville (10e).

    Les « patients » peuvent y être hospitalisés (ou plutôt enfermés) sans leur consentement, dans le cadre de soins psychiatriques à la demande d’un tiers, ou sur décision du représentant de l’État. Si l’on est enfermé contre son gré là-dedans impossible de sortir tant qu’un psychiatre en charge n’a pas signé un certificat médical, ou qu’un juge d’application des peines n’a pas donné son aval. Cela va sans dire que la durée d’enfermement n’est jamais décidée d’avance, contrairement à une peine de prison (bien que l’administration pénitentiaire s’arrange parfois pour rallonger les peines des plus récalcitrants), et qu’une fois rentré on ne sait jamais quand on sortira. La prise de médicaments obligatoire aidant, il est courant d’y perdre la notion du temps, et pour les réfractaires aux petites pilules les blouses blanches ne s’embarrassent pas, c’est intraveineuse de force. En effet, les médicaments à outrance soulagent le personnel qui aime savoir les « patients » endormis et neutralisés. L’heure de la prise des médicaments et des repas rythme le temps, en dehors de ça les personnes traînent leurs désespoirs dans les couloirs lugubres de ces hôpitaux prisons, espérant ne pas avoir à subir d’électrochocs (toujours couramment pratiqués) et, hormis les plus rétifs, feignant la docilité pour ne pas avoir à endurer les punitions ultimes : envoyé en chambre d’isolement, ou se voir infliger des mesures de contention (attaché pieds et mains à un lit, nuit et jour).

    Lorsque l’administration psychiatrique n’arrive pas à prouver qu’on est dangereux « pour les autres » elle dit qu’on est dangereux « pour soi-même ». C’est pratique, et ne repose que sur le seul avis d’un psychiatre, parfois influencé par des proches qui trouvent un quelconque intérêt à faire enfermer une personne de leur propre famille, un moyen comme un autre de s’en débarrasser (parfois aussi les choix sont limités). C’est d’ailleurs une pratique assez courante d’utiliser la psychiatrie pour décrédibiliser, isoler, confisquer la parole, tant et si bien que certains vieux serpents adhèrent à ces normes et ces catégories bancales, reconnaissent à une science le pouvoir de mesurer l’esprit, si cela peut servir leurs intérêts personnels. Mais au fond on pourrait se demander qui est « fou », qui est « sain d’esprit » dans ce monde ? N’est-ce pas plutôt bon signe d’avoir des émotions et de ne pas vouloir se contenter de ce quotidien fade et empoisonné qu’on voudrait nous faire avaler ? Et puis qu’est-ce que la norme ? Dans cette société, une femme en colère et violente est toujours une folle, un homme en colère et violent ne fait qu’exprimer virilement ses émotions.

    Alors bien sûr qu’il ne s’agit pas ici de culpabiliser ceux/celles qui n’ont parfois pas d’autre choix que d’avoir recours à la psychiatrie pour survivre à des situations désespérées. Mais nous disons que ça n’est pas la solution au mal-être produit par ce monde, que c’est comme un pansement sur une jambe de bois. Et si la psychiatrie se targue de sauver des gens d’eux-mêmes en les abrutissant de médicaments, nous disons qu’elle condamne aussi à vivre une vie impossible à aimer en l’état, et que forcer les gens à aller bien sans changer les causes qui les font se sentir mal, ça ne marchera jamais. Les psychotropes sont distribués comme des petits pains dedans et hors de l’hôpital, ça permet d’anesthésier les émotions, et de rester productif, de garder bonne figure, de continuer à subir les humiliations quotidiennes sans broncher, se voiler la face, se dire que le problème vient de soi, et que la solution c’est la chimie.

    Ces hôpitaux sont des prisons, destinées à briser les réfractaires, les forcer à accepter de rentrer dans un moule.

    Nous sommes pour la destruction de toutes les prisons et de toutes ces catégories qui nous enferment !


    Je vomis dans vos corn-flakes
    Belleville s’embourgeoise. On peut le voir à travers ces nouveaux bars et restos stylés dans lesquels nous ne rentrerons jamais, à cause du prix prohibitif et de l’ambiance branchée, encore plus antipathique que ces bars PMU à la clientèle uniquement masculine. C’est donc sans surprise que nous avons découvert par hasard le nouveau bar à céréales rue de Ménilmontant. Nous avions entendu parler de ce concept suite au « scandale » de l’installation d’un tel bar à Londres, qui devint la cible d’une manifestation contre l’embourgeoisement d’un quartier. Suite à quoi le débat sur la responsabilité des commerçants dans ce processus avait été réactivé. Ce phénomène étant lié à l’installation dans des quartiers pauvres de ces jeunes entrepreneurs branchés qui ont la faculté de rendre inaccessible tout ce sur quoi ils posent leur regard ; revalorisant et transformant à leur image les anciens quartiers ouvriers dans lesquels ils s’installent par nécessité économique. Partant d’une bonne volonté sans aucun doute, les conséquences en sont la flambée des loyers. Face à cela, l’erreur serait de défendre l’identité sociale (ou autre) d’un quartier, plutôt que de se battre pour pouvoir vivre où on le désire, là où on veut avoir sa vie.

    Aux côtés de nouveaux projets immobiliers, qui participent à « réinventer Paris », ce sont des magasins bios, des brasseries, bars et restos à concept, des « food market », des boutiques artisanales, théâtres ou des galeries d’art qui fleurissent. Tout cela dans la dynamique d’un entrepreneuriat « sympathique », branché, qui se veut à visage humain, écolo, éthique, respectueux des travailleurs et des consommateurs, bien sûr … faut-il encore avoir le porte- monnaie pour y accéder, et l’envie de distinction par sa consommation. Comme ces gens au look bien travaillé qui ont fait du « do it yourself » leur manne financière, mettant en avant l’authenticité de leurs produits marketing, et faisant la promotion du bonheur au travail, plaçant au cœur de leurs activités « l’autonomie » (avec papa/maman pour assurer ses arrières, et jouer les garants pour des logements inaccessibles au commun des mortels), « l’aventure » (dans la jungle urbaine), et « l’imagination » (produit d’une école d’art ou de commerce), mais surtout, le profit. Grâce à eux l’idée de se faire du fric en profitant de la crédulité des consommateurs prend une autre dimension. Et c’est donc naturellement que des esprits créatifs ont eut l’idée de prospérer sur le dos d’idiots nostalgiques de leur enfance dorée, prêts à payer cher pour un petit moment de régression avec un bol de céréales et du lait … du lait bio, ou au soja, branchitude oblige.

    Tout cela pourrait prêter à sourire, si ces petites entreprises à l’allure bon enfant n’allaient pas dans le sens des projets des municipalités pour nettoyer les quartiers de leurs pauvres, les repousser toujours plus loin en banlieue. Et en attendant de pouvoir y arriver totalement, les garder à l’œil, pour protéger les populations plus solvables pour qui on rend le quartier attractif. L’outil principal de la ville de Paris pour mener à bien son projet c’est la pacification des habitants. Elle prend différentes formes : c’est tout ce qui contribue à la « sécurité » du quartier, par l’omniprésence de caméras et des flics, avec dans certains endroits comme à Belleville la Brigade Spécialisée de Terrain, dont le boulot consiste à harceler les pauvres qui essaient de survivre tant bien que mal, et les petits-frères des flics, ceux qui ont moins réussi, les services de sécurité, notamment les GPIS, hommes de main des bailleurs sociaux, mais aussi les Correspondants de nuit, dont le rôle est principalement tourné vers une assistance aux flics, la répression des « incivilités », et un travail de fichage sur les populations indésirables. Mais pour contribuer à la pacification il y a aussi l’imaginaire créé par le discours sur la « mixité sociale » et son « quartier-village », où l’on dit bonjour à ses voisins en faisant son marché le samedi matin avec ses enfants.

    Il va falloir dissuader les riches de s’installer si l’on ne veut pas aller vivre ailleurs !

    À leur paix sociale répondons par la guerre sociale contre leurs flics et leurs commerces !


    https://blasphegme.noblogs.org


    sources :

    https://blasphegme.noblogs.org/category/numero-3/



    [Long live De-Gentrification]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Long live De-Gentrification]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
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    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; révolte  ; urbanisme
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    notes :
    descriptif :


    text

    photo (silhouettes jetant un ballot de paille ?)

    texte :

    Long live De-Gentrification

    Balade in Saint-Henri loots expensive grocery store

    A balade for de-gentrification took to the streets of Saint-Henri on the evening of May 28, 2016. About 30 people, all in black bloc, strolled down rue Notre-Dame and looted the yuppie boutique grocery store “Le 3734”. As most of the crowd held down the street outside the store, a few people went inside and filled duffel bags with fresh and dry sausages, cheese, maple syrup, and other items. Meanwhile, the storefront was redecorated with graffiti reading ‘Fuck Empire’ and wheatpasted posters that communicated some of the intentions behind the action. After throwing smoke bombs ahead of and behind the crowd on Notre-Dame, people dispersed via the train tracks before police could arrive, and no arrests have been made. In the days that followed, we re-distributed the food to people in the neighborhood who wouldn’t regularly have had access to it. The poster left behind read as follows :

    With the arrival of the condos in Saint-Henri, a multitude of expensive businesses, hipster restaurants, and bourgeois grocery stores followed. Nevertheless, despite this affluence of food, the neighborhood remains practically a food desert for people with little money. Such a paradox it is to live in a world that produces so much food, but that isn’t accessible for those who are hungry.

    May 28th, we tried to recalibrate things a bit, to the extent of our means. We put on masks to protect our identity, we entered one of these extravagant businesses, we took everything we could and we left to redistribute the goods joyously in the neighborhood. Inspired by the recent actions against the police in different neighborhoods and knowing that they were going to show up to protect the property owners, we brought what we needed to protect ourselves.

    Everyone deserves to eat well and there is enough food for everyone ! It is with great pleasure that we organized this pillaging, which is a slap in the face to the forces that impoverish and starve us. We invite everyone to do the same !

    for everyone everything

    Tonight is a great banquet, we celebrate complicity and abundance

    mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/balade-in-saint-henri-loots-expensive-grocery-store-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/08/degentrification.pdf


    2016

    2016

    2015

    2015
    Affiches liées



    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 26 juin 2016]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 26 juin 2016]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (scène de jardinage et pancarte « Jardin debout » en référence aux manifestations « Nuit debout ») ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 26 juin 2016

    Repas gratuit pour tous et toutes !

    12 h 30, ZAC des Vaîtes

    Repas végétalien issu de récupérations

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, livres, jouets…
    + infokiosque : tracts et brochures… discussions, échanges…
    + venez avec des jeux, des instruments, des animations !

    S’il pleut, il y aura de quoi s’abriter (pas la peine de nous chercher à Vauban)

    Nous rejoindre
    ZAC des Vaîtes : 11h30 participer à l’installation

    Venir à la réunion d’organisation (pour participer à la diffusion de l’information, à la collecte, à la cuisine) : chaque premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz.

    Rendez-vous aux Vaïtes

    Création de la ZAC - Zone à cultiver des Vaîtes

    Nuit Debout et les habitants du quartier s’unissent pour protéger les Vaîtes, leur diversité végétale et culturelle, et créer un autre monde pour demain.

    Venez découvrir ce projet et en discuter autour d’un repas végétalien et gratuit !

    La ZAC des Vaîtes : quartier des Vaîtes — Tram 1 arrêt Schweitzer

    mail : resto-trottoir@herbesfolles.org

    Papier recyclé le plus qu’on peut. Imprimerie spéciale. À coller où on peut ! À ne pas jeter sur la voie publique.


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2016/06/rt-du-26-juin-aux-vaites.html



    [Sabotons leurs projets, détruisons le pouvoir]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Sabotons leurs projets, détruisons le pouvoir]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , vert , papier blanc ) ; 60 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (vieille femme devant un amas d’autos brulées, en Mai 68 à Paris)

    texte :

    Sabotons leurs projets

    Détruisons le pouvoir

    Contre les appartements de luxe contre les projets de lofts
    Les chantiers se multiplient. Des bâtiments désaffectés et même des zones entières sont transformés en habitations pour riches. L’arrivée de ces nouveaux habitants font augmenter les prix dans tout le quartier, poussant les autres habitants à partir ou à survivre avec encore moins de sous à la fin du mois.

    Contre le quadrillage du contrôle
    Pour attirer les riches couches de la société, ceux-ci doivent pouvoir se sentir en sécurité : plus de patrouilles de flics, plus de caméras de surveillance, plus de commissariats de quartier, plus de contrôle social (par une multiplication des uniformes : rouges, verts, gris, mauves…). Les riches ont aussi intérêt à collaborer avec la répression, demandant toujours plus de contrôle et pouvant être de vraies balances. De plus en plus traversée par ce réseau de contrôle, la ville est en train de prendre la forme d’une prison à ciel ouvert.

    Contre les projets d’aménagement
    Contrats de quartiers, projets de revalorisation… Les façades, les rues, les places sont nettoyées et rendues plus lisses pour accueillir les riches. Le pouvoir nous vante l’aménagement des parcs, des terrains de jeu, comme la création de crèches, de maisons de quartiers, de projets artistiques pour nous faire avaler la pilule. Ils voudraient en plus nous contaminer avec leur idéologie de la propreté et du citoyennisme afin de nous intégrer à leur monde.

    Nous ne voulons pas d’une vie construite sur le contrôle et le profit

    Pour l’insurrection


    sources :

    Bruxelles ?, Belgique ?



    [Une histoire populaire de St-Henri]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Une histoire populaire de St-Henri]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; luttes urbaines  ; révolte  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    bande dessinée

    texte :

    Une histoire populaire de St-Henri

    À St-Henri, vers la fin des années 1890, la rue Notre-Dame est un endroit très disputé. L’élite commerçante du coin fait appel aux autorités et à la police de la ville de St-Henri pour agrandir la rue et favoriser son développement industriel, les expropriations et l’application de divers règlements qui visent à priver une partie de la population de l’usage de l’espace public.

    Ces règlements ciblent particulièrement les travailleuses du sexe et les gangs de rues de l’époque. Cette réglementation justifie une présence policière accrue, qui rencontre alors une résistance considérable.

    La ville a même recruté Louis Cyr, l’homme-fort et héros consacré de St-Henri, pour donner à sa police une image forte. Malgré tout, une nuit où il tentait d’arrêter un membre du Gang des Bleus (une bande du coin), il s’est fait sauter dessus par les complices du prévenu et s’est retrouvé sans connaissance. Ça n’a pas pris bien longtemps avant que Louis Cyr ne lâche sa job.

    Un siècle plus tard, dans les années 1990, St-Henri est toujours un lieu de dispute. Avec les condos qui remplacent les usines, la multiplication des commerces chics et des caméras de surveillances, la transformation du quartier ne se fait pas non plus sans escarmouches.
    Des organismes locaux comme le POPIR organisent des manifestations pour le logement social tandis que des groupes comme Mobilisation Turcot résistent à la dernière vague d’expropriations prévues pour faire place au nouvel échangeur d’autoroute.
    Apparaît aussi le sabotage politique comme tactique de lutte contre la gentrification du quartier et contre le renforcement de la présence policière qui vient avec. Ce sabotage soulève les mêmes questions qui se posaient déjà il y a cent ans par rapport à l’espace public et à son usage...

    2009
    Dans la foulée de la Journée internationale contre la brutalité policière de 2009, 11 voitures de polices sont endommagées, fenêtres brisées et ordinateurs détruits. Ça se passe juste à côté de St-Henri dans la Petite Bourgogne.

    2010
    Suite au sommet du G20 à Toronto, les édifices fédéraux qui hébergent la GRC et l’Agence des services frontaliers, sur Rose-de-Lima, ont également vu leurs fenêtres voler en éclats.

    2011
    Depuis 2011, le Café St-Henri sur Notre-Dame s’est vu décoré de plusieurs graffitis anti-yuppies.

    La présence des commerçants riches fait augmenter les loyers, chassent les commerces abordables, et ne contribue en rien aux besoins sociaux du quartier. Ainsi, la résistance contre la police et l’embourgeoisement continue. In 2015, un groupe portant des masques entreprit un joyeux saccage le long de la rue Notre-Dame Ouest en fracassant les vitrines de nombreux commerces gentrifiants. En 2016, des gens ont pillé pour des milliers de dollars dans une épicerie bobo de la rue Notre-Dame. La nourriture a ensuite été redistribuée dans le quartier.


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf


    [ 2016 ?]
    Affiche liée


    [Vive la dégentrification]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Vive la dégentrification]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
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    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; révolte  ; urbanisme
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    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (silhouettes jetant un ballot de paille ?)

    texte :

    Une balade pour la dégentrification a pillé une boutique bobo

    Vive la Dégentrification

    La soirée du 28 mai 2016, une balade pour la dégentrification a eu lieu dans les rues de St-Henri. Un black bloc d’approximativement 30 personnes a brièvement déambulé sur le rue Notre-Dame puis a pillé la boutique bobo “Le 3734”. Alors que la plupart du groupe tenait la rue, quelques personnes sont rentrées dans le magasin avec des sac de sports qu’elles ont remplis de saucisses fraîches et séchées, de fromage, de sirop d’érable et d’autre denrées. La vitrine extérieure était pendant ce temps redécorée avec un graffiti “Fuck Empire” ainsi que des affiches expliquant les intentions ayant motivé cette action. Toujours sur Notre-Dame, des bombes fumigènes ont été lancées à l’avant et à l’arrière du groupe, lequel a pu par la réussite se disperser en passant par le chemin de fer, avant même que la police n’arrive sur les lieux. Aucune arrestation n’a été faite. Dans les jours qui ont suivis, nous avons redistribué la nourriture à des gens du quartier qui n’ont habituellement pas accès à ce genre de produit. Voici le texte de l’affiche qui a été posée sur la vitrine :

    Avec les condos, sont arrivés dans St-Henri toutes sortes de commerces chers, de restos branchés et d’épiceries bourgeoises. Toutefois, malgré cette affluence de nourriture, le quartier reste pratiquement un désert alimentaire pour les gens qui ont peu d’argent. Quel paradoxe de vivre dans un monde où on produit tellement de nourriture, mais où on ne la rend pas accessible aux gens qui ont faim

    Ce soir, c’est un grand banquet, on fête la complicité et l’abondance

    Le 28 mai, on a tenté de rééquilibrer un peu les choses, à la mesure de nos moyens. On s’est masqué.es pour cacher notre identité, on est allé.es dans un de ces commerces hors de prix, on a pris tout ce qu’on pouvait et on est allé.es le redistribuer joyeusement dans le quartier. Inspiré.es par les dernières actions contre la police dans différents quartiers et sachant que celle-ci allait se pointer pour protéger les proprios, on a apporté ce qu’il fallait pour nous protéger

    Tout le monde mérite de bien manger et il y a assez de nourriture pour tout le monde ! C’est avec beaucoup de plaisir qu’on a organisé ce pillage, qui est un pied-de-nez aux forces qui nous appauvrissent et nous affament. On invite tout le monde à faire de même !

    tout pour tou.te.s

    mtlcounter-info.org


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf


    2015

    2016

    2015

    2016
    Affiches liées


    [Pas de toit, pas de pitié, Il fait froid, on est chaud !]

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    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pas de toit, pas de pitié, Il fait froid, on est chaud !]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : logement, habitat  ; répression  ; squatt  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessin (immeuble-poing levé face à des policiers anti-émeute accompagné de grues de chantier) par ?

    texte :

    Pas de toit, pas de pitié

    Il fait froid, on est chaud !

    Ces derniers jours, Lille s’est de nouveau illustrée par sa politique d’expulsions de squats en plein hiver. Le 4 janvier, c’est l’espace autonome L’Insoumise qui a été muré, rue d’Arras. Depuis septembre 2012, ce lieu, sans clients ni marchands, était à la fois une bibliothèque autogérée, un lieu de débats et une cantine populaire. Un lieu où s’élaborait une critique sociale face au rouleau compresseur capitaliste. Au-dessus c’était aussi une habitation collective. Quinze jours avant, à deux pas de là, c’est un squat qui abritait des mineurs isolés du parc des Olieux qui a été évacué par le RAID.

    Le propriétaire des lieux, le CHR, et la préfecture préfèrent voir ces mineurs dans la rue plutôt que sous un toit. Au passage, tout le matériel de cours, de cuisine et de vie quotidienne, rassemblé depuis des mois par le collectif des Olieux a été confisqué, histoire de leur pourrir encore plus la vie. En plus d’être des lieux de vie ces espaces étaient des lieux de rencontres, des lieux ouverts pour s’organiser, pour lutter, pour respirer ensemble hors du cadre marchand et institutionnel. S’organiser, lutter, voilà ce qui déplaît.

    Deux expulsions de lieux collectifs à Moulins, à quelques jours d’intervalle, le message est clair : le quartier n’est pas à ceux qui l’habitent mais aux gestionnaires de la mairie, aux spéculateurs et promoteurs immobiliers.

    Chasser la plèbe, aseptiser le quartier, contrôler chaque espace pour engranger un maximum de bénefs. Quitte à mettre des gens à la rue en plein hiver et à laisser des maisons vides le temps que monte le prix de l’immobilier. Le 10 rue d’Arras et le 32 rue de Fontenoy sont désormais vides, comme des centaines de maisons et d’immeubles à Lille qu’on laisse vacants pour les intérêts du marché. Il y en aurait bien assez pour loger toutes celles et ceux qu’on dit sans domicile fixe pour ne pas dire sans domicile tout court, à la rue.

    Ces jours de solde et de glorification du commerce ne nous font pas oublier les effets désastreux de la logique marchande.

    Pas de pitié pour le capitalisme, pas de pitié pour les expulseurs.

    Reprenons la rue pour crier notre colère !

    Rassemblement samedi 14 janvier, 18 h, Rihour


    sources :

    https://lille.indymedia.org/spip.php?article30574
    https://lille.cybertaria.org/spip.php?article3517


    2018
    Affiche liée


    [Anarchistische muurkrant, #4, juni 2018]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Anarchistische muurkrant, #4, juni 2018]. — [S.l.] : Vrije Bond, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Pays-Bas
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : logement, habitat  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Anarchistische muurkrant (2016-....)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    tekst

    fotos

    texte :

    Anarchistische muurkrant


    #4, juni 2018

    Niet wijken voor de rijken. Vecht tegen gentrificatie !

    Over veryupping en de mogelijkhenden tot aanval
    Een sluipmoordenaar dwaalt door de stad. Een sluipmoordenaar die het heeft gemunt op iedereen die niet rijk is en niet in het huidige hippe plaatje van de stad past. Een sluipmoordenaar die de stad probeert vrij te maken voor de opmars van dure winkels, yuppen en pop-up stores. Die sluipmoordenaar heet gentrificatie en duwt door middel van stadsontwikkeling iedereen die niet bij de rijke klasse hoort de stad uit.

    Je ziet het in alle steden over heel de wereld. Arme buurten worden getransformeerd tot hippe winkelstraten om zo mensen met geld naar de buurten te trekken. Op die manier wordt er geprobeerd de buurten in financiële zin op te waarderen. Als gevolg stijgen de huren enorm en moeten de mensen die soms al jaren in die buurt wonen en daar hun sociale netwerken hebben opgebouwd oprotten omdat er voor hun geen plek meer is. En waar moeten die mensen heen ? De projectontwikkelaar, politicus en rijke yup maakt het niks uit. Want als er niets aan je te verdienen valt ben je voor hun niet interessant. Dan ben je een last. En laten wij die last wezen.

    Gentrificatie heeft vele aspecten en vele medeplichtigen. Het zijn niet alleen de projectontwikkelaars die rijk willen worden aan de woningen en winkelpanden. Het zijn ook de woningbouwcorporaties die sociale woningbouw verkopen aan de hoogste bieder zodat er goedkopere woningen verdwijnen.

    Het is de gemeente die het proces toejuicht om zo de stad te kunnen verkopen als een metropool om nog meer grote bedrijven, toeristen en instituties naar de stad te trekken. En dit raakt niet alleen onze woningen. De stad wordt schoongeveegd van alle smetten. Iedereen die niet in het zogenaamde perfecte plaatje past wordt de stad uitgejaagd, elke uiting op straat wordt in de kiem gesmoord. Zo wordt graffitti verwijderd en daklozen en jongeren verjaagd. De stad wemelt van politie en hangt vol met camera’s zodat iedereen in de gaten kan worden gehouden om hun perfecte plaatje te verdedigen. De stad is tot handelswaar verworden, een betonnen huls waar mensen geld mogen komen uitgeven met overal dezelfde koffiebarretjes, boetiekjes en cupcakewinkels. De stad is de nieuwe fabriek, ze is het middel geworden waarmee de elite zich verrijkt.

    Maar de stad is niet van hen die ons onderdrukken en proberen te verjagen. De stad is niet van het geld en de rijke elite. De stad is een plek waar wij moeten kunnen leven en ons zonder bemoeienis en druk in maximale vrijheid moeten kunnen ontplooien. Wij moeten de stad opeisen en onze buurten verdedigen. Afwachten is geen optie. We moeten de aanval inzetten op zij die ons onderdrukken. Want de verantwoordelijken en hun medeplichtigen zijn niet onaantastbaar. De projectontwikkelaars hebben kantoren. De gemeente heeft infrastructuren, bijeenkomsten en vergaderingen. De politie die met geweld iedereen die zich niet conformeert aan de zogenaamde sociale norm onderdrukt heeft voertuigen en camera’s die ons in de gaten houden. En natuurlijk de rijken zelf met hun vastgoed, luxe restaurants en dure auto’s.

    Het scala aan vijanden is breed maar dit geeft ook verschillende mogelijkheden en doelwitten voor de aanval en voor een dynamische interventie. Als wij overal worden onderdrukt door staat en kapitaal, kunnen we ook overal toeslaan. Het is niet noodzakelijk om te wachten voor een massale opstand. We laten ons niet langer omlaag trappen. Vanaf nu trappen we terug. Als we blijven afwachten zullen de rijken en hun politici ons blijven verdrijven. Ook al zijn de middelen oneerlijk verdeeld, de aanval ligt in onze handen. De keuze voor revolte is altijd aanwezig !

    We laten ons niet verdrijven. Vecht tegen gentrificatie !

    Brandblusser vullen met verf

    Wil je wat yuppen winkels, banken en kantoren van een ander kleurtje voorzien dan is een brandblusser gevuld met verf een snelle en effectieve manier. Je hebt hiervoor een poederblusser nodig. Let op dat het een draaidop heeft met een kartelrand.

    1. Draai de dop los tegen de klok in. Je kan de dop los tikken met een hamer.

    2. Nu kan je de dop met drukpatroon er uit trekken en de brandblusser legen in een vuilniszak. Spoel het laatste poeder weg met water.

    3. Vul de brandblusser met verf en draai de dop er weer goed op.

    4. Klaar voor actie. Tijd om de straat op te gaan.


    sources :
     






    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 28 octobre 2018]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 28 octobre 2018] / Andy Singer. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; écologie  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (route embouteillée bordée d’immeubles avec énergies vertes — photovoltaïque et éolien — de déchets et, protégées par des barbelés, d’usines polluantes) par Andy Singer ; légendes ironiques : éco-quartiers, aviation verte, énergies vertes, valorisations des déchets, incinérateur de déchets, biofuel, voitures vertes, bio-emballages ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 28 octobre 2018

    collectif Food not bombs, Besançon

    Repas gratuit pour toutes et tous !

    Place Marulaz, dès 12 h 30

    Repas végétalien issu de récupération

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, livres, jouets…
    + infokiosque : tracts et brochures… discussions, échanges…
    + venez avec des jeux, des instruments, des animations !

    Il pleut : cherchez-nous quai Vauban !

    Urbanisation greenwashing : ça se passe maintenant et chez toi !

    Planches-Relançons, éco-quartier Vaîtes, les Hauts du Chazal, éco-quartier Vauban, éco-quartier Viotte, parc des Prés de Vaux

    blog : http://restotrottoir.blogspot.com
    contact mail : resto-trottoir@herbesfolles.org


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2018/10/resto-trottoir-doctobre.html





    [Attacks against OSHA Condo Advertising Billboards]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Attacks against OSHA Condo Advertising Billboards]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : colonialisme  ; luttes urbaines  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (panneau publicitaire vandalisé)

    texte :

    “Last night and the one before, different crews bombarded the colonial-themed advertising billboards for the new condo project OSHA with paint.

    The OSHA Condo project is simple : the destruction of Hochelaga. How ? With the arrival of more than 200 condo units (selling for between $200 000 for a 2 and a half and more than $500 000 for a 4 and a half). Meaning 300 to 500 more yuppies in our neighborhood, and in a particularly sensitive location home to many of those tossed aside in recent decades by different real estate developments. The arrival of opulence, where misery reigns. Raising the number of cops and patrols, of expensive eco-ethico-responsible-biodegradable stores, of chic restaurants daring to name themselves “Les AffamÉes” (“the starving”) in one of the largest food deserts in Montreal. A social cleansing in every respect.

    Adding insult to injury, the owners decided to use an indigenous theme. The billboards’ use of an image of the encounter between peoples reinforces the idea of a peaceful and consensual exchange between colonizers and first peoples. We shatter this image. The Americas were built in violence. Montreal is a city made possible by a genocide. Its modernization rests since its foundation on the exploitation of stolen land. The OSHA condo project is only the latest, most pathetic example.

    And you thought we would let you do as you like ? The plurality of groups currently organizing against the construction of these condos testifies to the feeling of anger, widely shared in the neighborhood, against this latest offensive of gentrification. In the months to come, the forms of contestation and sabotage will multiply. Despite the advances of gentrifying projects in Hochelaga, an expertise of struggle against them has developed, and there is no doubt we will put it to use.

    These attacks are just a first warning. We are many and we are determined. These condos don’t stand a chance.”

    from mtlcontreinfo.org/osha


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/attacks-against-osha-condo-advertising-billboards-2/
    https://mtlcontreinfo.org/attaques-contre-les-panneaux-publicitaires-dosha-condo-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2019/02/osha-print.pdf


    2019

    2019
    Affiches liées


    [Attaques contre les panneaux publicitaires d’OSHA Condo]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Attaques contre les panneaux publicitaires d’OSHA Condo]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
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    • Liste des thèmes  : colonialisme  ; luttes urbaines  ; urbanisme
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    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (panneau publicitaire vandalisé)

    texte :

    « Cette nuit et lors de celle qui précèdent, différentes bandes ont bombardé de peinture les publicités à thématique coloniale du nouveau projet de condo OSHA.

    Le projet d’OSHA Condo est simple : la destruction d’Hochelaga. Comment ? Avec l’implantation de plus de 200 unités de condo (valant entre 200 000$ pour un 2 et demi et plus de 500 000$ pour un 4 et demi). C’est-à-dire 300 à 500 petit.es parvenu.es de plus dans notre quartier, dans un coin particulièrement sensible où se côtoient toutes ceux et celles qui ont été mis de côté dans les dernières décennies par les différents projets immobiliers. Implanter l’opulence, là ou la misère règne. Augmenter le nombre de flics et de patrouilles, de magasins écolo-éthico-responsable-biodégradable cher, de restos chics qui osent se nommer « Les AffamÉes » dans un des plus gros désert alimentaires de Montréal. Une nettoyage sociale en bonne et du forme.

    Pour rajouter l’insulte à l’injure, les propriétaires ont choisi d’utiliser la thématique autochtone. L’utilisation de l’imaginaire de la rencontre entre les peuples par les publicitaires réitère l’idée d’un échange pacifique et consensuel entre colons et premiers peuples. Nous fracassons cet imaginaire. L’Amérique s’est construite dans la violence. Montréal est une ville rendues possible par un génocide. Sa modernisation repose depuis ses fondements sur l’exploitation de territoires volés. Le projet de condo OSHA n’en est que le dernier et plus pathétique exemple.

    Et vous pensiez qu’on vous laisserait faire ? La pluralité des groupes qui s’organisent actuellement contre la construction de ces condos témoigne du sentiment de colère, largement partagé dans le quartier, face à cette nouvelle offensive de gentrification. Dans les prochains mois, les formes de constestations et de sabotages se multiplieront. Malgré les avancées des projets gentrificateurs dans Hochelaga, il s’est développé une expertise de lutte contre ces derniers que nous comptons bien mettre à profit dans les temps qui suivent.

    Ces attaques ne sont qu’un premier avertissement. Nous sommes nombreux et nombreuses à être déterminé.es. Ces condos ne verront pas le jour »

    de mtlcontreinfo.org/osha


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/attacks-against-osha-condo-advertising-billboards-2/
    https://mtlcontreinfo.org/attaques-contre-les-panneaux-publicitaires-dosha-condo-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2019/02/osha-print.pdf


    2019

    2019
    Affiches liées


    [Invitation aux Jeux d’hiver de la révolte sociale]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Invitation aux Jeux d’hiver de la révolte sociale]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
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    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; économie : transports  ; insurrectionnalisme  ; urbanisme
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    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessins

    texte :

    Invitation aux jeux d’hiver de la révolte sociale

    20 décembre 2019 – 15 mars 2020

    Lancez le défi à vos compagnon.ne.s, à vos voisin.e.s, aux autres bandes.
    Sabotons le contrôle social, dégentrifions nos quartiers !

    Trois terrains de jeu attendent les athlètes.

    no 1 Camover, la reprise

    Détruire les caméras de surveillance

    fausse-caméra = 2 points
    caméra fonctionnelle = 6 points
    sonnette intelligente avec caméra (Amazon Ring / Google Nest) = 6 points

    no 2 Personne ne paie

    chaque tourniquet de métro mis hors-service = 3 points
    tous les tourniquets de la station = bonus +4
    chaque distributeur de billets mis hors-service = 6 points
    tous les distributeurs de la station s’il y en a plus qu’un = bonus +2

    no 3 L’hiver est long pour les promoteurs de condos

    coller les serrures d’un bureau de vente de condo (toutes les portes) = 6 points
    redécorer l’extérieur (cannettes de peinture, grafs ou extincteur) = 4 points
    redécorer l’intérieur (à l’extincteur) = 10 points

    Bonus

    revendiquer son action avec un meme = 2 points
    brûler un arbre de noël exposé sur la place publique = 4 points
    mettre hors-service un char de flic pendant une tempête de neige = 10 points

    *ceci n’est pas un encouragement à trop se vanter de ses actions ni à mettre sa sécurité en péril ou celle des compagnon.ne.s.

    Avis de non-responsabilité : cette affiche est produite uniquement à titre informatif et n’incite quiconque à enfreindre quelconque loi.


    sources :

    Soumission anonyme à MTL Contre-info — https://mtlcontreinfo.org/jeuxdhiver/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2019/12/jeuxdhiver_fr-1.pdf


    2019

    2019
    Affiches liées


    [Invitation to the winter games of urban revolt]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Invitation to the winter games of urban revolt]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; économie : transports  ; insurrectionnalisme  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    draws

    texte :

    Invitation to the winter games of urban revolt

    December 20, 2019 – March 15, 2020

    Challenge your friends, your neighbors, and other crews.
    Sabotage social control, de-gentrify our neighborhoods !

    Three fields of play await the athletes.
    no 1 Camover Returns

    Destroy surveillance cameras

    dummy camera = 2 points
    functional camera = 6 points
    smart doorbell with camera (Amazon Ring / Google Nest) = 6 points

    no 2 Nobody Pays

    each metro turnstile disabled = 3 points
    all the turnstiles of a station = bonus +4
    each fare distribution machine disabled = 6 points
    all the distribution machines of a station = bonus +2

    no 3 A Long Winter for Condo Promoters

    glue the locks of a condo sales office (all doors) = 6 points
    redecorate exterior (paint bombs, graffiti, or extinguisher) = 4 points
    redecorate interior (with an extinguisher) = 10 points

    Bonus

    claim one’s action with a meme = 2 points
    burn a christmas tree displayed in public = 4 points
    disable a cop car during a snow storm = 10 points

    *This is not an encouragement to brag about one’s actions or otherwise endanger one’s security or that of friends.

    Disclaimer : this poster is produced solely for informational purposes and does not incite anyone to break any law.


    sources :

    Anonymous submission to MTL Counter-info — https://mtlcounterinfo.org/wintergames/
    https://mtlcounterinfo.org/wp-content/uploads/2019/12/jeuxdhiver_en-1.pdf


    2019

    2019
    Affiches liées





    [Citoyen par ci, citoyenne par là…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Citoyen par ci, citoyenne par là…]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , orange , papier blanc ) ; 48 × 32 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin extraits de mangas

    texte :

    Citoyen par ci, citoyenne par là…

    On nous les sert à toutes les sauces car ce sont les poucaves, les balances, les indics, les collabos, les mouchards, les donneuses, les corbeaux, les délateurs… Ils sont ceux qui entretiennent ce monde, les yeux et les oreilles des juges, de la flicaille, des politiciens et des patrons. Les merdes…

    LA POUCAVE a la langue bien pendue, elle dénonce les sans-papiers. Elle bave sa haine raciste, à peine dissimulée derrière le prétexte des lois ou de la situation économique.

    LE MOUCHARD va et vient derrière ses collègues, les épie, les évalue puis les dénonce au patron. Ceux qui glandent, volent, sabotent, en bref résistent à leurs exploiteurs, sont poursuivis, virés, emprisonnés.

    LA BALANCE fait confiance à la justice. Elle s’en remet à elle pour faire valoir ses “droits”. Droit de dénoncer tous ceux qui ne lui plaisent pas. Trop jeunes. Trop foncés. Trop vieux. Bruyants. Nombreux.

    LA DONNEUSE dénonce ce qu’elle jalouse. Elle ne supporte pas ceux qui survivent par du boulot au noir, des trafics, des petites combines ou de la débrouille. Elle préfère les voir crever comme elle crève elle-même : soumise.

    L’INDIC a sa conscience pour lui : il dénonce pour de l’argent. Qu’il soit assistante sociale, employé du Pôle Emploi, animateur social, sociologue, vigile, éducateur ou voisin, l’indic vit de la misère.

    LE CORBEAU n’assume pas. Il dénonce anonymement voisins, amis, collègues, inconnus. Il n’assume pas car seule compte sa vengeance, celle que sa lâcheté l’empêche de réaliser lui-même.

    LE DÉLATEUR préserve ses intérêts. Qu’il soit commerçant, propriétaire, prof, politicien, contrôleur ou militant, il n’admet pas que ceux qui le font vivre puissent ne pas accepter ses règles. Il dénonce voleurs, squatteurs, rebelles et autres indésirables.

    LE COLLABO, comme lors de la seconde guerre mondiale, se retranche derrière l’administration. Si la loi le lui permet, il se laisse aller à dénoncer immigrés, déserteurs, révoltés, homosexuels, chômeurs… Pour lui ce ne sont que des cafards.

    LE CITOYEN est un peu tout à la fois. Lui, dénonce publiquement avec comme prétexte la poli-tique. Il vote. Parce qu’il est l’esclave zélé qui légitime ses maîtres, il s’imagine avoir pour mission de faire respecter les lois. Voir de les modifier. Il est un flic sans uniforme.

    TOUS CEUX qui refusent de subir la vie qui leur est imposée savent qui sont leurs ennemis. Savent où ils sont et comment les traiter : Qu’ils se cachent derrière le sourire grimaçant d’une voisine, l’odeur nauséabonde d’un Comité d’Intérêt de Quartier (CIQ), le masque de sympathie d’un commerçant, le velours d’un cabinet d’huissiers, les murs suintants d’un commissariat...
    Qu’il soit de droite ou de gauche, le citoyen est notre ennemi. Qu’elle soit de droite ou de gauche, la politique est notre ennemie.

    Tous veulent nous empêcher de vivre

    Nous ne nous laisserons pas faire


    sources :
     




    [Serial-trasher]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Serial-trasher]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (sérigr. ) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : squatt  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessins (outils croisés : marteau et pied-de-biche) ]

    texte :

    Serial-trasher

    Nous crachons sur vos espaces aseptisés, nous vomissons sur vos rues lisses et sur votre urbanisme normé, sur votre béton ciré et votre citoyennisme puant. Nous enfoncerons des portes tant qu’il y aura des lieux vides. Plus vous tenterez de canaliser nos vies plus nous déborderons sur la ville !

    marteau / pied de biche / clous / vis


    sources :

    Avant 2018



    [Vems stad ? En heldag med diskussioner och föredrag !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Vems stad ? En heldag med diskussioner och föredrag !]. — Stockholm : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suède
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (bordure en frise) ]

    texte :

    Vems stad ?

    En heldag med diskussioner och föredrag !

    Den 7 mars, kl. 11.00

    Medborgarhuset

    Lilla hörsalen

    T - Bana Medborgarplatsen

    ★ Gratis ★

    Program

    11.00-11.40 — Mats Franzén — Hur Stockholm växt fram och om stadens sociala struktur.

    11.50-12.30 — Ove Säverman — Bilen som myt och symbol, bilismen historia.

    12.40-13.20 — Lennart Tonell — Aktuella vägprojekt i Stockholm, lobbying, hur går det till när bestulen tas ?

    13.20-14.00 — Paus

    14.00-14.30 — Mikael Johannesson — Bilismens miljöeffekter

    14.30-14.50 — Märit Lindstein — Bilismens medicinska effekter på människan.

    15.00-15.40 — Varis Bokalders — Alternativa stadsbildningar, ekobyar mm.

    15.50-16.30 — Lars Igeland — Bilismen och EG, hur förs miljökampen i Europa.

    16.40-18.00 — Diskussion

    Kulturkrocks organisationerna ★

    & [logo] Studie främjandet


    sources :