bleu

 

 
 

Affichage par année

335 affiches :

 


    [Music & Graphic Design Convention]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Music & Graphic Design Convention]. — Lausanne : [s.n.], . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (quatre ou plus  : rouge , noir , bleu , jaune , papier gris ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : art : musique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (parachutiste et nuages) ]

    texte :

    Music & Graphic Design Convention

    Food concept by Penellope

    vendredi 30 nov. — samedi 1er déc. 07 — dès 18 h Zinema rue du Maupas à Lausanne

    Guests : Everestrecords (be) Midinette records (lsn) Fulguro (lsn) Emy Amstein (fr) Dead Vox (lsn) the Sparkplugs/Subversiv records (be) Creaked records (lsn) Underborder (Ramallah-lsn) Prism (lsn) la Plus belle poubelle du monde (lsn) Urka (lsn) Schoenherwehrs (lsn) D-DS T-shirts (lsn) Atelier Obscur (lsn) Crachepapier (ge) Monokinin (lsn) DJ Reverend Beat-Man (Voodoo Rhythm records) (be) Panti Christ (be) Gentlemen records (lsn) + DJ Basic Nick (lsn) + Nath & Cliff (lsn)

    Exposition au Rez 30 nov. 07-06 janv. 08 Palais de Rumine - Lausanne

    [logo] KA-B-AK-A } [logo] Zinema

    Serico : Atelier Obscur


    sources :
     

    2007
    Affiche liée


    [Music & Graphic Design Convention]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Music & Graphic Design Convention]. — Lausanne : [s.n.], . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (quatre ou plus  : rouge , noir , bleu , jaune , papier gris ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : art : musique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (parachutiste et nuages) ]

    texte :

    Music & Graphic Design Convention

    Food concept by Penellope

    vendredi 30 nov. — samedi 1er déc. 07 — dès 18 h Zinema rue du Maupas à Lausanne

    Guests : Everestrecords (be) Midinette records (lsn) Fulguro (lsn) Emy Amstein (fr) Dead Vox (lsn) the Sparkplugs/Subversiv records (be) Creaked records (lsn) Underborder (Ramallah-lsn) Prism (lsn) la Plus belle poubelle du monde (lsn) Urka (lsn) Schoenherwehrs (lsn) D-DS T-shirts (lsn) Atelier Obscur (lsn) Crachepapier (ge) Monokinin (lsn) DJ Reverend Beat-Man (Voodoo Rhythm records) (be) Panti Christ (be) Gentlemen records (lsn) + DJ Basic Nick (lsn) + Nath & Cliff (lsn)

    Exposition au Rez 30 nov. 07-06 janv. 08 Palais de Rumine - Lausanne

    [logo] KA-B-AK-A } [logo] Zinema

    Serico : Atelier Obscur


    sources :
     

    2007
    Affiche liée


    [Construire en paille, une technique à la portée de tous]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Construire en paille, une technique à la portée de tous]. — Lausanne : Association de soutien à la Maison de Paille, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , jaune , texte en défonce , papier blanc ) ; 50 × 37 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : architecture  ; écologie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Braun, Peter  ; Schmidt, Werner
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (chantier : maçonnerie de paille) ]

    texte :

    Plus simple et plus performante que les principes de Minergie P, la construction en bottes de paille est une méthode low-tech qui permet à chacunE de construire une maison écologique… Werner Schmidt est un architecte grison spécialisé dans la conception et la construction de maisons en paille. Ces maisons, pratiquement autonomes en énergie et en eau, ont pour principal avantage d’être conçues avec un matériau isolant, pauvre en énergie grise, disponible localement, recyclable et son marché.

    Construire en paille

    une technique à la portée de tous

    Conférence avec Werner Schmidt (architecte SIA) et Peter Braun (ingénieur EPFL)

    Samedi 1er mars à 15 h | Gare de Lausanne
    Salle des Cantons, entrée sur le quai 1
    Conférence organisée par l’Association de soutien à la Maison de Paille


    sources :
     



    [Repas gratuit pour toutes et tous : Resto trottoir, rendez-vous le dernier dimanche de chaque mois]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour toutes et tous : Resto trottoir, rendez-vous le dernier dimanche de chaque mois]. — Besançon : Autodidacte (librairie L’) : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), [ca ]. — 1 affiche (sérigr. ), coul. (quadri  : noir , bleu , orange , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; économie : agriculture  ; luttes rurales et paysannes  ; luttes urbaines  ; manifeste
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (citrouille, brandissant des légumes, au dessus d’une foule ; divers phylactères : « des biens communs pas des profits », « de la bouffe pas des bombes », « des écoles pas des casernes », « des maisons pas des prisons », « des soins pas des potions », « des légumes pas du bitume », « des frites pas des flics ») ]

    texte :

    Resto Trottoir - collectif Food Not Bombs Besançon

    Repas gratuit pour toutes et tous

    dès 12 h 30, place Marulaz
    Rendez-vous le dernier dimanche de chaque mois

    • La rue est devenue un espace marchand
    Les centres villes sont dédiés au commerce au détriment des autres activités sociales. Pour imposer cet ordre marchand, les autorités repoussent les populations indésirables à la périphérie de la ville. interdire de différentes manières tout un tas de petits regroupements, réprimer des manifestations, contrôler les bars, cloisonner l’espace urbain, c’est priver la rue de toute vie. C’est pour cette raison que le Resto trottoir juge légitime de se réapproprier la rue.

    La rue est à nous ! Nous avons les moyens d’agir. par exemple :

    • La rue comme espace démocratique et de discussion
    La démocratie directe se construit collectivement sur les places publiques par des échanges et débats entre les habitant.e.s et non dans les urnes qui confisquent le pouvoir politique au profit d’une minorité.

    • La gratuité, une arme contre le système marchand
    La rue peut être un lieu d’échanges gratuits, de services entre voisin.e.s. Les zones de gratuité permettent à tous.tes, de pouvoir accéder aux objets et aux évènements. Le prix libre permet d’avoir des échanges sans profit basés sur l’appréciation de chacun e de ses propres moyens.

    • La réappropriation de la rue et des murs par l’expression populaire
    La propagande publicitaire envahit nos villes et nous impose la surconsommation, le gaspillage et des rapports sociaux stéréotypés. La rue doit redevenir un lieu d’expression populaire et non un espace contrôlé par le pouvoir politique et les marchands. Dans cette idée, nous pouvons peindre, graffer, tagger, signifier notre présence…

    • La réappropriation des espaces de vie et de circulation
    Pour des espaces verts intégrés à la ville Guérilla jardinière ! Semons, plantons, fleurs, arbres et légumes partout où c’est possible. Pour des transport non polluants ou collectifs qui ne monopolisent pas l’espace urbain. Pour une circulation lente et des espaces conviviaux qui favorisent le hasard des rencontres propices aux échanges.

    [dessin]

    Food not bombs

    Je ne bouffe pas des bombes

    Le Resto trottoir organise chaque mois un repas convivial dans la rue. Ce repas est gratuit, végétal, non exclusif et constitué à partir de nourriture donnée ou destinée à être jetée.

    Ces repas sont l’occasion d’échanges et de rencontres (par exemple autour de la table de presse) mais c’est aussi un espace alternatif au capitalisme, à sa logique de surproduction et de gaspillage, à son système de hiérarchisation et d’exclusion.

    Le collectif resto-trottoir se réunit chaque mercredi du mois à 19 h à la librairie l’Autodidacte pour
    organiser le repas suivant selon les principes de la démocratie directe et de l’horizontalité permettant ainsi à chacun.e de participer aux différentes étapes de ce processus pensé et réalisé collectivement. Une « zone de gratuité » se tient également ouverte à cette occasion afin d’échanger, en marge des rapports marchands, les objets (vêtements, livres, vaisselle, jouets…) devenus inutiles pour certains mais précieux pour d’autres.

    Des moments festifs et/ou revendicatifs peuvent avoir lieu en fonction d’initiatives.


    sources :
     


    [Sacoches & mailloches : 2, le show du 8 mars]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Sacoches & mailloches : 2, le show du 8 mars] / Chantal Gariépi. — Québec : Ainsi squattent-elles, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : culture  ; femmes
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (visage masqué de jeune femme : « peinture de Chantal Gariépi ») ]

    texte :

    Les filles d’Ainsi squattent-elles présente :

    Sacoches & mailloches 2

    (le show du 8 mars)

    Spectacle de variétés
    Fait pour les femmes et par les femmes

    samedi le 8 mars dès 20 h

    au café-bar L’AgitéE (251, Dorchester)

    Théâtre, danse, slam poésie, vidéos engagées, expo photos, expo peinture, jam musical…

    entrée : contribution volontaire

    Musique : Yhe Gilligans, Isabelle Simard, Marie-Andrée Lesssard [Lessard], Dominique Fiset
    Projection vidéo : Émilie Baillargeon, Cindy Iabonté [Labonté], Rozenne et cie…
    Expo peintures : Kdez
    Expo photos : Mylène Abdel Ghaly et Caroline Braën
    Danse : Élise-Anne Vallières
    Théâtre : Geneviève et Geneviève
    Slam poésie : Hélène Matte, Émilie Dufour, Nazon et Marie-Noëlle
    Disc joker de la soirée : d.j.annette

    Pour plus d’infos : elizz777@yahoo.ca ou café-bar L’Agitée : 522-6133


    sources :

    http://voixdefaits.blogspot.fr/2008/03/spectacle-fministe-ce-8-mars.html



    [Face à la guerre aux pauvres…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Face à la guerre aux pauvres…]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : logement, habitat  ; pauvreté
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; image (sommets de tours vues depuis le sol) ]

    texte :

    Face à la guerre aux pauvres…

    Hausse des loyers, expulsion des logements, transformation du mobilier urbain en repoussoir anti-SDF, occupation policière, multiplication des caméras de vidéo-surveillance, chasse aux sans-papiers, aux prostituées, aux vendeurs à la sauvette...

    La rénovation n’a qu’un but : faire du fric. Elle permet de virer les pauvres pour installer des populations plus riches.

    La mairie et l’état organisent la spéculation immobilière et en tirent profit au côté des promoteurs. Ils construisent spécialement pour cette nouvelle population : 104, MK2, cafés-bobos, boutiques de mode...

    Flics, politiciens, artistes branchés, spéculateurs…

    Dégageons-les !


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Face-a-la-guerre-aux-pauvres : « Affiche trouvée sur les murs du Nord-Est de Paris, juin 2009 » (12 juin 2009).




    [Forum für Tierrechte]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Forum für Tierrechte]. — Bern Berne : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , beige , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : animal
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : colloque  ; conférence, débat…  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte (invitation à un forum sur les droits des animaux les 16, 17 et 18 avril 2010 à Köniz, Bern) ; dessin (oiseau perché sur la branche d’un arbre sous le vent) ]

    texte :

    Forum für Tierrechte

    16./17./18. April 2010, Köniz (Bern)

    Workshops, Vorträge, Podiumsdiskussionen, Vernetzung, Planung

    www.tierrechtsforum.ch

    [logo] www.al.allmarks.net
    Animal liberation hallmarks
    for human emancipation and animal liberation


    sources :
     



    image indisponible

    [Nous occupons des maisons…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Nous occupons des maisons…]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , papier blanc ) ; 55 × 38 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : logement, habitat  ; propriété
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (long) : dessins (bleu : une maison avec drapeau à la flèche cerclée devant des immeubles ; rouge sombre, en filigrane sous le texte : pince monseigneur et coupe-boulon croisés devant une étoile) ] deux ou trois couleurs [le noir est peut-être un bleu foncé]

    texte :

    Nous occupons des maisons parce qu’elles sont vides.
    Nous occupons des maisons parce que nous en avons besoin.
    Nous occupons des maisons pour en finir avec la propriété privée.
    Nous occupons des maisons pour êtres nombreux-ses au p’tit dèj de midi.
    Nous occupons des maisons pour ne pas perdre notre vie à gagner un loyer.
    Nous occupons des maisons pour casser les murs et changer les rapports sociaux.
    Nous occupons des maisons pour être nos propres maçons-es, architectes, plombier-es, jardiniers-es, dératiseurs-es, soudeur-ses…
    Nous occupons des maisons parce que vivre cloisonné-es nous ennuie terriblement.
    Nous occupons des maisons parce que nous ne croyons pas à la loi.
    Nous occupons des maisons parce que nous ne croyons pas à la loi.
    Nous occupons des maisons parce que nous ne voulons pas de régies ni de leurs règles.
    Nous occupons des maisons pas seulement pour ne pas payer de loyer mais pour faire payer ceux et celles qui font payer des loyers.
    Nous occupons des maisons pour que nos enfants uniques aient plein de frères et sœurs.
    Nous occupons des maisons parce que, un centre ville peuplé de banquiers ça fait chier.
    Nous occupons des maisons parce que nous occupons des maisons.


    sources :

    Imprimé à Lille ?





    [Raid policier à Wazemmes, 53 personnes arrêtées… et combien de contrôles quotidiens ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Raid policier à Wazemmes, 53 personnes arrêtées… et combien de contrôles quotidiens ?]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; police  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte, non signé, dans un cadre, encre bleue ]

    texte :

    Raid policier à Wazemmes, 53 personnes arrêtées… et combien de contrôles quotidiens ?

    Vendredi 14 janvier 2011, une soirée de concerts hip-hop est organisée au Centre culturel libertaire (CCL), rue de Colmar. L’affiche qui annonçait « Plus de hip-hop moins de flics » a sans doute titillé la bleusaille qui a chopé la première occasion pour faire une bonne vieille rafle comme la France sait si bien les mener. Un surnom de tagueur écrit dans la poussière d’une devanture, et voilà l’occasion pour les flics de provoquer le public, de faire monter la pression. Des méthodes habituelles dans les quartiers à pacifier.

    À Wazemmes, la présence continue des flics s’est intensifiées avec l’installation du nouveau commissariat central. Si bien qu’ils se sentent suffisamment à l’aise pour briser les vitres du CCL, gazer et faire une rafle massive : 53 personnes asphyxiées, frappées, arrêtées puis humiliées et encore frappées en garde à vue. Une rafle comme Lille-Sud ou la rue Jules Guesde en ont déjà connues qui s’est conclue avec l’inculpation de deux personnes désignées au hasard. Depuis lors, la presse locale a fait son travail de relais docile du message policier, avec son corollaire de mensonges, et construit la désinformation. Pas question pour eux d’aller chercher plus loin, alors même que les liens entre la police lilloise et l’extrême-droite ne sont plus à démontrer et que la haine déployée par les flics avait ici clairement un goût de vengeance contre un lieu militant antiraciste et antiautoritaire.

    Cette histoire n’est pas une malencontreuse bavure ou un excès de zèle de la part de quelques agents : à Lille comme ailleurs, la police a pour but de maintenir l’ordre social existant. Elle est donc prête à tout pour écraser ceux qui refusent de jouer le jeu de cette société, avec ses gagnants bien propres sur eux, et la foule des perdants, toujours les mêmes, qui devraient se tuer au boulot ou crever au chômage. Toutes les méthodes sont bonnes : écraser pour l’exemple, abattre, mutiler par tirs de flashball, ou à coups de tonfa ou de taser. Nous faire baisser la tête pour sauver ce paradis de riches. Et quand ce ne sont les corps qui sont broyés, l’occupation du territoire, les contrôles systématiques, la vidéosurveillance, les vigiles, etc., se chargent de nous étouffer à petit feu.

    La fonction sociale de la police n’est plus à démontrer et c’est bien l’excellence de la police française en gestion de population qui a failli l’amener en Tunisie à mater les insurgés.

    De la Tunisie à la France, en passant par l’Algérie et ailleurs, vive l’insurrection !


    sources :

    L’affiche signalée dans le texte est visible ici. Une autre affiche a été placardée conjointement : Raid policier à Wazemmes, 53 personnes arrêtées… et combien de contrôles quotidiens ?.




    [Solidarität mit Sonja und Christian]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Solidarität mit Sonja und Christian]. — Berlin : ABC_ (Anarchist Black Cross), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , bleu , texte en défonce ) ; [84 ?] × [30 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Allemagne
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Allemagne : histoire : 1945-1989 (Est )
    • Noms cités (± liste positive)  : Feiling, Hermann  ; Gauger, Christian  ; Suder, Sonja
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte (blanc) ; photo (enfants franchissant une clôture) ]

    texte :

    Solidarität mit Sonja und Christian

    Am Mittwoch, den 14. September 2011 wurden Sonja Suder und Christian Gauger von Frankreich an den deutschen Staat ausgeliefert. Ihnen wird die Mitgliedschaft in den Revolutionären Zellen (RZ) und die Beteiligung an mehreren Aktionen vorgeworfen. Momentan befindet sich beide im Knast in Frankfurt.

    Im Jahr 978 bemerkten die beiden, dass sie observiert wurden, daraufhin entschieden sie sich unterzutauchen. Seitdem lebten sie mit einer anderen Identität in Frankreich. Aufgeflogen sind sie im Jahr 2000, wurden festgenommen und saßen für mehrere Monate in französischen Knästen, aber die Gerichte entschieden, dass die ihnen vorgeworfenen Aktionen verjährt sind. Seitdem lebten sie geduldet in Paris. 2007 stellt die Staatsanwaltschaft Frankfurt einen europäischen Haftbefehl gegen die beiden aus, 2009 entscheidet ein französischen Gericht, dass die beiden ausgeliefert werden.

    Vorgeworfen wird ihnen die Beteiligung an zwei Anschlägen im August 1977 auf MAN in Nürnberg und Klein, Schanzlin & Becker AG in Frankenthal. Beide Konzerne sind verstrickt im “imperialistischen Atomgeschäft”, die einen in der “Herstellung südafrikanischer Atombomben”, die anderen spielen “eine wesentliche Rolle des Zulieferns für Kernkraftwerke in aller Welt”. Außerdem sollen sie an einen Brandanschlag auf das Heidelberger Schloss am 18. Mai 1978 beteiligt gewesen sein. Diese Aktion richtete sich gegen den Stadtumbau und die Kaputtsanierung von Heidelberg.

    Die Vorwürfe der Beteiligung an den Aktionen rührt von unter Folter erpressten Aussagen her. 1978 explodierte im Schoss von Hermann Feiling eine Bombe, die für das argentinische Konsulat in München bestimmt war. Hermann verlor seine Beine und das Augenlicht, im Krankenhaus wurde er wochenlang unter dem Einfluss von Schmerzmitteln und Psychopharmaka von den gewissenlosen Bütteln des Staates ausgefragt. Durch eine Aussage des Kronzeugen Hans-Joachim Klein wird Sonja außerdem der Beteiligung an den Vorbereitungen für den Überfall auf die OPEC-Konferenz in Wien im Dezember 1975 beschuldigt.

    Eine immer wiederkehrende Geschichte, die deutschen Strafverfolgungsbehörden versuchen selbst nach über 30 Jahren Schuldige für notwendige direkte, militante Interventionen zu finden. Dazu lehnten Sonja und Christian das Angebot eines Deals mit der Staatsanwaltschaft ab und zeigten damit, dass für sie eine Kooperation mit dem Staat und seinen willigen HelferInnen nicht zur Debatte steht. Bewusst haben sie sich entschieden sich nicht dem deutschen Staat zu stellen und über ihre Geschichte und die Vergangenheit auszupacken, lieber haben sie das unsichere und unruhige Leben mit einer anderen Identität gewählt.

    Auf dass unsere Leidenschaft für die Freiheit die Mauern zum Einsturz bringt !

    Anarchistische Gruppen

    Solidarität ist ein Waffe !
    Schriebt den Gefangenen

    Christian Gauger
    JVA Frankfurt I
    Obere Kreuzäckerstr. 6-8
    60435 Frankfurt/Main

    Sonja Suder
    JVA Frankfurt III
    Obere Kreuzäckerstr. 6-8
    60435 Frankfurt/Main

    www.verdammtlangquer.org


    traduction :

    Solidarité avec Sonja et Christian

    Mercredi 14 septembre 2011, Sonja Suder et Chritian Gauger étaient livrés depuis la France à l’État allemand. Il leur est reproché l’affiliation aux Cellules Révolutionnaires (RZ : Revolutionären Zellen) et la participation à plusieurs actions. En ce moment, les deux se trouvent encore dans la taule de Francfort [Ndt. Christian a été libéré pour raisons médicales depuis].

    En 1978, ils ont remarqué qu’ils étaient observés, et ont décidé après ça de se cacher. Depuis ce moment-là ils vivaient en France sous une autre identité. Ils ont été découverts en 2000, ont été arrêtés et sont restés plusieurs mois dans des taules françaises, mais les juges ont décidé que les actions qui leur étaient reprochées étaient prescrites. Depuis ce temps-là, ils vivaient tolérés à Paris. En 2007, le ministère public de Francfort dépose un mandat d’arrêt européen contre eux, en 2009 un juge français décide qu’ils seront livrés.

    Il leur est reproché la participation à deux attaques en août 1977 sur MAN à Nuremberg, et sur Klein, Schanzlin & Becker AG à Frankenthal. Les deux consortiums sont mêlés au « marché nucléaire impérialiste », qui se traduit pour l’un dans « la fabrication de bombes atomiques sud-africaines » et pour l’autre dans le fait de jouer « un rôle majeur dans la sous-traitance pour les centrales nucléaires dans le monde entier ».

    De plus, ils sont associés à un attentat incendiaire sur le château d’Heidelberg le 18 mai 1978. Cette action était dirigée contre la reconstruction de la ville et l’assainissement d’Heidelberg.

    Les accusations de participation à ces actions proviennent de dénonciations extorquées sous la torture. En 1978 explosait dans le giron d’Hermann Feiling une bombe qui était destinée au consulat argentin à Munich. Hermann perdait ses jambes et la vue, à l’hôpital il était questionné pendant des semaines entières sous l’influence de la torture et de substances psychotropes des assistantes obéissantes de l’État. Sonja est accusée, de plus, sur dénonciation du principal témoin Hans-Joachim Klein, de participation aux préparatifs de l’attaque contre la conférence de l’OPEP à Vienne en décembre 1975.

    Une histoire qui se répète toujours, les tribunaux allemands essaient de trouver, même plus de 30 ans après, les coupables de ces interventions directes et militantes.
    De plus Sonja et Christian refusaient l’offre d’un accord avec le ministère public et indiquaient que pour eux, une coopération avec l’État et ses aides de bonne volonté ne pouvait être débattue. Ils ont décidé consciemment de ne pas se donner à l’État allemand et de ne pas déballer leur histoire et le passé, mais ont préféré une vie dangereuse et angoissante sous une autre identité.

    Que notre passion pour la liberté détruise les murs !

    Des groupes anarchistes


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Solidarite-avec-Sonja-et-Christian « Affiche trouvée sur les murs de Berlin, octobre 2011, traduite de l’allemand par nos soins depuis ABC-Berlin » (4 novembre 2011) ; et sur http://www.abc-berlin.net/poster-solidaritaet-mit-sonja-und-christian (23 octobre 2011)




    [Αφίσα ομάδων αντιπληροφόρησης ενάντια σε θιασώτες της πατρίδας και απολογητές της εθνικής ενότητας]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Αφίσα ομάδων αντιπληροφόρησης ενάντια σε θιασώτες της πατρίδας και απολογητές της εθνικής ενότητας]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Grèce
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : nationalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (n&b) ]

    texte :

    Επειδή δε γεννηθήκαμε χθες, αλλά έχουμε μνήμη, επειδή φτύνουμε κατάμουτρα την προπαγάνδα των καθεστωτικών media…
    Επειδή κι εμείς, είτε γεννηθήκαμε εδώ είτε όχι, ζούμε και περπατάμε σ’ αυτούς εδώ τους δρόμους, γνωρίζουμε πάρα πολύ καλά πως :

    ΚΑΙ ΟΙ ΕΛΛΗΝΕΣ ΔΟΛΟΦΟΝΟΥΝ
    –μαζικά κιόλας– στο Αφγανιστάν, στη Σομαλία και όπου αλλού πατάει η μπότα του ελληνικού στρατού, όπως δολοφονούσε χθες στη Σρεμπρένιτσα και θα συνεχίσει να δολοφονεί όπου υπάρχει ανάγκη να προστατευτούν τα « εθνικά οικονομικά συμφέροντα ».

    ΚΑΙ ΟΙ ΕΛΛΗΝΕΣ ΒΙΑΖΟΥΝ
    κορίτσια και αγόρια από την Αφρική, την ανατολική Ευρώπη και από παντού, χρόνια τώρα στα μπουρδέλα της πρωτεύουσας και στα κωλόμπαρα της επαρχίας, στα αστυνομικά τμήματα των γειτονιών μας. Άλλη μια απτή απόδειξη της παραδοσιακής τους λεβεντιάς-παλικαριάς, ενισχυμένης απ’ τη –δανεική– συνθήκη του οικονομικά « ισχυρού Έλληνα ».

    ΚΑΙ ΟΙ ΕΛΛΗΝΕΣ ΛΗΣΤΕΥΟΥΝ
    Έλληνες τραπεζίτες, εφοπλιστές, αφεντικάνοι, επιχειρηματίες μεσαίου και μεγάλου βεληνεκούς, αρχιμανδρίτες και πολιτικοί, τίμιοι δικαστές και αδιάφθοροι αστυνομικοί. Στην Ελλάδα, στα Βαλκάνια και όπου αλλού επεκτείνουν τις βρόμικες μπίζνες τους…

    Η ΕΘΝΙΚΗ ΕΝΟΤΗΤΑ ΕΙΝΑΙ ΜΙΑ ΑΠΑΤΗ
    που θέλει να δίνει την ψευδαίσθηση σ’ εμάς τους « από τα κάτω » ότι έχουμε κοινά συμφέροντα μ’ αυτούς που ληστεύουν τις τσέπες μας, βιάζουν την προσωπικότητά μας, μ’ αυτούς που θέλουν να μας ξεζουμίσουν πριν μας δολοφονήσουν σ’ ένα κάτεργο, μια φυλακή, ένα τρελάδικο.

    Η ΑΝΤΙΣΤΑΣΗ ΜΑΣ ΟΧΙ ΑΠΛΑ ΔΕΝ ΠΡΕΠΕΙ ΝΑ ΟΡΓΑΝΩΝΕΤΑΙ ΠΑΝΩ ΣΤΗ ΒΑΣΗ ΤΗΣ ΕΘΝΙΚΗΣ ΕΝΟΤΗΤΑΣ

    ΠΡΕΠΕΙ ΝΑ ΤΗΝ ΤΣΑΚΙΣΕΙ

    ΟΜΑΔΕΣ ΑΝΤΙΠΛΗΡΟΦΟΡΗΣΗΣ ΕΝΑΝΤΙΑ ΣΕ ΘΙΑΣΩΤΕΣ ΤΗΣ ΠΑΤΡΙΔΑΣ ΚΑΙ ΑΠΟΛΟΓΗΤΕΣ ΤΗΣ ΕΘΝΙΚΗΣ ΕΝΟΤΗΤΑΣ


    traduction :

    « Briser l’unité nationale... »

    Puisque nous ne sommes pas né(e)s hier mais que nous gardons la mémoire du passé, puisque nous crachons sur la propagande des médias corporatifs...

    Né(e)s ici ou pas, nous vivons et marchons aussi dans ces rues, nous savons donc très bien que :

    LES GRECS AUSSI, ASSASSINENT
    (massivement) en Afghanistan, en Somalie et partout ailleurs où les bottes de l’armée grecque pénètrent, comme elle a massacré à Srebrenica dans le passé récent, et comme elle continuera à tuer des gens partout où la protection des « intérêts économiques nationaux » le demande.

    LES GRECS AUSSI, VIOLENT
    Les filles et des garçons d’Afrique, d’Europe de l’Est et de partout, depuis des années, dans les bordels de la capitale et dans les bars louches en province, à l’intérieur des postes de police de notre voisinage. Une autre preuve tangible de leur imposture corpulente traditionnelle, accrue par leur condition (empruntée) de « Grec économiquement puissant ».

    LES GRECS AUSSI, VOLENT
    Les banquiers, propriétaires de bateau, patrons, hommes d’affaires, archimandrites de l’église, politiciens, juges honnêtes et policiers incorruptibles de Grèce ; en Grèce, dans les Balkans et partout où ils étendent leurs affaires répugnantes...

    L’UNITÉ NATIONALE, C’EST UNE ARNAQUE
    dont l’objectif est de créer l’illusion pour nous « d’en bas » que nous aurions des intérêts communs avec ceux qui nous volent, violent notre personnalité, avec ceux qui veulent tout presser hors de nous avant de nous exterminer dans une galère, une prison, une maison de fous.

    NOUS NE DEVRIONS PAS SEULEMENT REFUSER D’ORGANISER NOTRE RÉSISTANCE SUR LA BASE DE L’UNITÉ NATIONALE

    NOUS DEVRIONS LA DÉTRUIRE

    Groupes de contre-information contre les adeptes de la patrie et les apologistes de l’unité nationale


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Ελλάδα-Αφίσα (5 septembre 2011).











    [Lyon Antifa Fest, 2014]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Lyon Antifa Fest, 2014]. — Lyon : Lyon antifa fest, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : bleu , brun , rose , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Méric, Clément (1994-2013)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (femme avec lunettes de soleil et mégaphone, doigt en l’air, loin devant une manifestation avec banderole « No pasaran ») ]

    texte :

    En soutien aux victimes de la répression

    CCO Villeurbanne - 39 rue Roger Courteline

    Lyon Antifa Fest

    2014

    12 et 13 décembre

    Vendredi 12, dès 19 h

    Singe des Rues (rap, Toulouse) — J’aurai voulu (punk rock, Colmar) — Hors Contrôle (oï, Montceau-les-Mines) — 65 Mines Street (ska, Audincourt)

    Samedi 13, dès 19 h

    La Jonction (rap, Lille) — Klasse Kriminale (oï legend, Italie) — The Valkyrians (ska, Finland) — Red Ska (ska punk, Italie)

    10 € par soir - 18 € [les deux ?] - Plus d’infos sur Facebook : Lyon Antifa Fest

    En mémoire de Clément Méric


    sources :
     







    [Québec Ministry of Public Security vehicles attacked]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Québec Ministry of Public Security vehicles attacked]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; police  ; prison  ; révolte  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessins (couteaux et barbelés)

    texte :

    Québec Ministry of Public Security vehicles attacked

    November 2013

    “Recently, we paid a visit to the parking lot of the Ministry of Public Security of Quebec at 600 Fullum, and doused their official vehicles with paint stripper and slashed the tires.

    The Ministry of Public Security of Quebec is responsible for, among other things, overseeing the municipal and provincial police and provincial prisons. Ultimately, it is the ministry that is responsible for all aspects of the conditions of imprisonment in Quebec – from the conduct of the police to the items available in canteen.

    As we write this, there are two ongoing shows of resistance to the prison system in Canada. One is a hunger strike undertaken by detained immigrants in Ontario who are not accused of any crime, but are detained awaiting deportation proceedings.

    Their demands include better treatment and an end to detention of immigrants without criminal charges. The hunger strike is now in its fifth week. The second is a work strike in many federal prisons across the country to protest the recent 30% pay cut for all federal prisoners. The government justifies the pay cut by claiming they are taking room and board from the prisoners. Not only do prisoners already have to work to maintain their own prisons but they will now have to pay to be imprisoned. This pay cut is part of a broader trend in which prisoners face worsening conditions – from longer sentences, stricter parole, double-bunking, and fewer programs in prison.

    Solidarity to prisoners in struggle ; for an end to all prisons and police. And to Youri and Guillaume, G20 prisoners, in Bordeaux provincial prison in Montreal.”

    More info at
    mtlcounter-info.org


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/quebec-ministry-of-public-security-vehicles-attacked-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/knives.pdf


    2015

    2015
    Affiches liées



    [Véhicules du ministère de la Sécurité publique du Québec attaqués]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Véhicules du ministère de la Sécurité publique du Québec attaqués]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; police  ; prison  ; révolte  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessins (couteaux et barbelés)

    texte :

    Véhicules du ministère de la Sécurité publique du Québec attaqués

    Novembre 2013

    « Récemment, nous avons visité le stationnement du ministère de la sécurité publique du Québec situé au 600 rue Fullum. Nous avons versé du décapant à peinture sur leurs véhicules officiels et crevé les pneus. Le ministère de la sécurité publique du Québec est entre autres responsable de la supervision de la police provinciale, des polices municipales et des prisons provinciales. Ce ministère est responsable de tous les aspects des conditions d’emprisonnement au Québec – du comportement des flics aux items disponibles à la cantine.

    Au moment de la publication de ce texte, il y a deux démonstrations de résistance au système carcéral au Canada. La première est une grève de la faim engagée par des immigrant-e-s détenu-e-s en Ontario, accusé-e-s d’aucun crime, en attente de procédures de déportation. Leurs revendications incluent de meilleurs traitements ainsi que la fin des détentions d’immigrant-e-s sans accusation criminelle. La grève de la faim en est présentement à sa cinquième semaine. La seconde est une grève du travail en cours dans plusieurs prisons fédérales à travers le pays, protestant contre la coupure de salaire de 30% pour tou-tes les détenu-e-s des prisons fédérales. Le gouvernement justifie cette coupure en annonçant que les prisonnier-e-s doivent payer une pension. Non seulement les prisonnier-e-s doivent déjà travailler au maintien de leur propre prison, mais ils devront dorénavant payer pour leur emprisonnement. Cette coupure de salaire fait partie d’une tendance plus large à empirer les conditions d’emprisonnement - sentences plus longues, libérations conditionnelles plus strictes, cellules doublement occupées et diminution des programmes en prison.

    Solidarité avec les prisonnier.e.s en lutte ; pour en finir avec la police et toutes les prisons. Et avec Youri et Guillaume, prisonniers du G20 à la prison provinciale de Bordeaux à Montréal. »

    Plus d’info sur
    mtlcounter-info.org


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/quebec-ministry-of-public-security-vehicles-attacked-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/knives.pdf


    2015

    2015
    Affiches liées


    [1890-2016 : Louis Cyr, la police et l’embourgeoisement de St-Henry]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    1890-2016 : Louis Cyr, la police et l’embourgeoisement de St-Henry]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; luttes urbaines  ; révolte  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    bande dessinée

    texte :

    1890-2016 : Louis Cyr, la police et l’embourgeoisement de St-Henry

    1890 — St-Henry

    Rue Notre Dame
    À St-Henri, vers la fin des années 1890, la rue Notre-Dame est un endroit disputé. L’élite commerçante fait appel aux autorités et à la police de la ville de St-Henri pour agrandir la rue et favoriser son développement avec l’industrie et les expropriations de même que l’application de divers règlements qui visent à priver la population plus démunie de l’usage des espaces publics.

    Bref, on voulait changer le profil du quartier.
    Les conséquences ? Des nouvelles lois interdisent la présence des travailleuses du sexe et des gangs de rues, et accroissent la présence policière.

    Louis Cyr
    La ville a même recruté Louis Cyr, l’homme-fort et héros consacré de St-Henri, pour donner à sa police une image forte.

    Ces lois suscitent une résistance considérable. En fait, une nuit où Cyr tente s’arrêter une membre du Gang des Bleus (une bande du coin), il se fait tabasser par les complices du prévenu et tombe sans connaissance. Peu après Cyr lâche sa job. Aujourd’hui à St-Henri on lutte toujours contre les commerçants riches, les proprios, et la police, puisqu’ils sont tous complices dans l’exclusion systématique des résident.es les plus défavorisées.

    2015
    En réponse au vandalisme de ses commerces, Corey Shapiro fait appel à des policiers en civil pour surveiller
    L’Archive et Campanelli et propose aux commerces sur Notre Dame d’embaucher une compagnie
    de sécurité privée. Quelle ironie que Campanelli ait fait peindre une murale de Louis Cyr sur son commerce !
    La murale a été vandalisée plusieurs fois déjà. La lutte de 1890 continue...

    …Leur présence fait augmenter les loyers, chassent les commerces abordables, et ne contribue en rien aux besoins sociaux du quartier. De plus, pour les protéger, la présence policière est intensifiée ! Ainsi, la résistance contre la police et l’embourgeoisement continue. En 2016, des gens ont pillé pour des milliers de dollars dans une épicerie bobo de la rue Notre-Dame. La nourriture a ensuite été redistribuée dans le quartier.


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf


    [ 2016 ?]
    Affiche liée


    [Appel pour un mois contre la police]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Appel pour un mois contre la police]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , jaune , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessins (loups attaquants la police et une prison et slogan « Destroy what destroy you » ; jeune femme voilée par ses cheveux)

    texte :

    Appel pour un mois contre la police

    Plus tôt aujourd’hui (5 mars, 2016), à 18h, quelques ami.es ont attaqué un véhicule du SPVM stationné à l’extérieur du métro Charlevoix dans le quartier de Pointe-Saint-Charles à Montréal en crevant les pneus et fracassant les vitres.

    Nous voulons nous servir de cette attaque en tant qu’appel à des actions contre la police à Montréal entre aujourd’hui et la fin du mois de mars.

    À l’approche de la manifestation annuelle contre la « brutalité policière », nous aimerions nous éloigner d’une combativité limitée à ces seules manifestations, auxquelles les forces policières ont amplement l’occasion de se préparer et après lesquelles la paix sociale est facilement rétablie. Nous voulons montrer que la police est vulnérable au sabotage, et que ceci est possible à chaque jour de l’année. Nous voulons que la peur change de camp. Nous voulons encourager l’espace anarchiste montréalais à expérimenter une offensive diffuse contre les opérations quotidiennes de la police, pas seulement le 15 mars, mais durant tout le mois à venir. Nous avons dispersé des copies de ce tract près du véhicule vandalisé :

    Pourquoi nous attaquons la police

    Si vous lisez ceci, vous vous demandez probablement pourquoi quelques individus masqués viennent de vandaliser la voiture de police qui est devant vous.

    Ça a été plutôt facile de gâcher la journée de ces flics ; nous portions des foulards, chapeaux et gants pour dissimuler notre identité, et avons dédié vingt secondes à cette action directe, pendant qu’un.e de nous était bien positionné.e pour guetter l’éventualité d’un.e policiè.re tentant de retourner vers le véhicule. Nous avons couru jusqu’au prochain coin de rue, avons changé de vêtements extérieurs pour modifier notre apparence tout en gardant nos foulards, et avons calmement réintégré la foule en nous éloignant.

    Permettez-nous de nous présenter ; nous sommes celles et ceux qui ne se sont jamais senti.es satisfait.es de suivre le programme métro-boulot-dodo auquel l’école nous prépare ; nous sommes celles et ceux qui voient un flic et reconnaissent l’héritage de domination qu’ils représentent et appliquent ; nous sommes celles et ceux qui veulent lutter pour détruire l’État, l’économie, les structures qui nous forcent à nous conformer aux rôles prédéterminés d’« homme » et de « femme », et toutes les violences quotidiennes innombrables que cette société nous impose. Nous voulons détruire ce qui nous détruit, tout en amorçant simultanément la création d’un monde moins misérable que celui-ci.

    Nous ne sommes pas dupé.es par les réformes que l’État nous offre pour atténuer ces sentiments, parce que nous reconnaissons l’absurdité de simplement ajuster les réglages de cette société-machine létale, et la nécessité de mettre feu à ses panneaux électriques. Nous voulons une rupture révolutionnaire d’avec la vie quotidienne qui nous enferme dans le travail et les relations sociales acceptables. En dehors des émeutes et des rébellions de grande échelle, nous vivons ce désir pour quelque chose de nouveau en sabotant les systèmes de domination par tous les moyens qui nous sont possibles.

    Plusieurs d’entre nous se disent anarchistes, mais l’important n’est pas le nom que l’on se donne, mais plutôt le combat riche et inspirant contre l’autorité auquel nos actions et projets participent. Pour nous, une voiture de police qui ne peut plus patrouiller le quartier suggère l’objectif plus large de mettre le système de flicage, de prisons et de tribunaux hors d’état de nuire, parce que ce système de répression et de contrôle n’a jamais été et ne sera jamais autre chose qu’un obstacle à notre liberté. Il sert et protège les puissants – les institutions et les personnes qui ont beaucoup plus de contrôle sur la manière dont nous vivons nos vies que nous-mêmes.

    Nous espérons que le fracas de ces vitres de voiture de police résonne en vous, et que vous êtes également dégoûté.es par tout.e citoyen.ne obéissant.e assimilant cette attaque à une atteinte à sa propre sécurité. Encore et encore, nous constatons que les flics ne font qu’empirer nos vies. Quand il y a un violeur dans notre quartier, nous préférons de loin voir un groupe s’auto-organiser et répondre à coups de bâton de base-ball dans les genoux du violeur que de voir un.e survivant.e traîné.e à travers les tribunaux et humilié.e à chaque étape. Nous préférons de loin voir les personnes de notre quartier qui sont confinées dans la misère par leurs patrons et proprios s’organiser pour piller un IGA ou dévaliser un commerce yuppie plutôt que de les voir se voler entre elles et de se dénoncer mutuellement à la police.

    À chaque année, le 15 mars, il y a une manifestation contre la « brutalité policière ». Si nous voulons vraiment avoir la chance de vivre des vies libres, il faut amener le combat au-delà de la simple dénonciation de la « brutalité » ou des « excès » du SPVM. Nous devons comprendre que la violence brutale et la coercition sont intrinsèques à l’existence même de la police. Nous refusons le narratif dont nous gavent l’État et les médias – selon lequel certains individus parmi les forces policières constitueraient le problème, et non la police en tant que telle et le monde qu’elle défend. Voici pourquoi lorsque plusieurs d’entre nous se rejoignent dans les rues, c’est contre toute police, et nous emmenons avec nous des roches et des feux d’artifice que nous leur jetons de derrière nos barricades. Nous vous invitons à nous y retrouver, et à partager cette révolte en actes.

    À la prochaine, Vos anarchistes de quartier amicaux

    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/for-a-month-against-police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/03/antipolice.pdf


    2016

    2016
    Affiches liées




    [Attaque d’une BMW au Nouvel An à Montréal]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Attaque d’une BMW au Nouvel An à Montréal]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Hammond brothers  ; Kimble, Michael  ; Kish, Nicole  ; Mason, Marius  ; Romanos, Nikos  ; Sheppard, Emma  ; Swain, Sean
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (chevreuil/cerf de Virginie couché couvant [?] une forêt avec deux cervidés près d’un feu)

    texte :

    Attaque d’une BMW au Nouvel An à Montréal

    « Parce que le Black December n’est pas une répétition mise en scène d’événements insurrectionnels du passé, mais plutôt un cycle de lutte qui connecte le passé avec le présent, à la recherche d’un futur où nos vies quotidiennes seront inondées d’attaque et d’actes rébellion contre le Pouvoir.

    Parce que, même si nos corps sont emprisonnés derrières des murs et des barreaux, nos esprits se trouvent à chaque endroit de la planète ou des drapeaux de résistance se lèvent pour un monde de liberté.

    Parce que nos cœurs continuent de battre obstinément au rythme de la sauvage liberté... »
    – Nikos Romanos

    « Durant la soirée du 31 décembre dernier (2015), une personne en colère (moi) a couvert une vaste distance jusqu’à un quartier terriblement gentrifié près du Canal Lachine à Montréal pour incendier une BMW (sur la rue Duvernay, entre Charlevoix et Lévis). On appellera cela une tentative, car je n’étais plus là pour voir si c’est véritablement arrivé... mais si aucun citoyen stupide n’a pris le risque d’intervenir pour empêcher le feu de détruire la voiture, ça devrait avoir marché. Mais on ne peut en être assuré.es.

    Incendier cette horrible machine avec un cocktail molotov aurait permis plus de certitude. Cependant, à cette heure animée de la soirée, lors de l’une des soirées les plus animées de l’année, je ne pouvais pas prendre de risque, alors j’ai utilisé une approche plus discrète qui implique des produits chimiques. Ainsi, j’ai simplement glissé une tasse de café à moitié remplie avec du chlore sec auquel j’ai ajouté du liquide de frein sous l’un des pneus arrière de la voiture, avant de fuir la scène sans un bruit. J’ai testé la recette plusieurs fois, alors je ne vois pas pourquoi ça n’aurait pas fonctionné, particulièrement sur des pneus. Voilà pour l’explication.

    D’autre part, il y a aussi de bonnes raisons qui pourraient mener la police et les médias à taire cet incendie, ou des voisins à ne pas prendre le temps d’appeler la police à propos d’un verre de café suspect – plus particulièrement parce que le quartier est rempli d’ « innocent.es » de la classe moyenne élevée, incluant des membres du Parti Intérieur. Évidemment, iels pourraient chercher à éviter un scandale pouvant rendre inconfortable cet insignifiant disneyland bourgeois et mettre en jeu leur dégoutante et délirante impression d’être socialement (et racialement) supérieurs, avec toutes les fluctuations flatulencielles de bulles de crédit que ça peut impliquer. Alors peut-être, peut-être.

    Pour toustes ceuzécelles écœuré.es de ce formatage social quasi-ouvertement fasciste qu’est la « gentrification », la seule manière d’assurer qu’elle ne soit pas plus encore écartée de la « vue du public » est de reproduire de plus en plus de telles tactiques, dans les endroits les plus achalandés possibles, pour que la situation devienne impossible à éviter pour ces petits rats capitalistes. Nous avons besoin d’insurrections soutenues qui prennent des formes et des aspects aussi variés que les couleurs d’arc-en-ciel de votre clique, votre clan, votre culte, votre couple et votre bande.

    Sortir de nos enclaves de confort peut certainement aider. Si un branleur comme moi a pu s’arranger pour bouger son cul par lui-même, loin de l’apathie normale de mes ami.es, pour fracasser un morceau de la société... alors ça veut peut-être dire que VOUS POUVEZ LE FAIRE.

    Alors vous pourriez aussi – sans vous y limiter – laisser tomber des seringues ou de la merde de chien sur les trottoirs des coins chics... arroser un bar&grill bourge de poivre de cayenne... frapper un homme blanc yuppie dont le visage est empreint de suffisance et lui foutre vos doigts dans les yeux... vous habiller et vous maquiller comme un hipster petit-bourgeois vous-mêmes pour aller foutre le bordel de l’intérieur... ou juste trouver du plaisir a attaquer par surprise n’importe quelle de leurs places pour la trasher... avec leur propre merde bien sûr. Libre a vous. Il y a tant de possibilités à saisir.

    J’ai posé ce geste dans le contexte du Black December, en solidarité avec Michael Kimble et toustes les autres prisonniers.ères qui ont pris part aux révoltes en Alabama, et avec Emma Sheppard en Grande-Bretagne, l’invincible Nikos Romanos, Sean Swain, Nicole Kish, MARIUS Mason et les freres Hammond.

    Mais ce geste était d’abord et avant tout une vengeance pour un chevreuil femelle retrouvée morte dans un fossé sur le bord de la route il y a près d’un an dans les Cantons de l’Est, alors qu’elle était encore enceinte. Il faudra des centaines de voitures brûlées pour apaiser ma colère face à la mort de cette pauvre créature sans défense. Ainsi je continuerai peu importe les embûches.

    Fire for hire!

    – un Individu de la Bande du Plateau »

    Trouvé sur : MTLCOUNTER-INFO.ORG
    Cette affiche n’encourage ni ne condamne des activités illégales.


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/new-years-eve-attack-on-a-yuppie-car/
    https://mtlcontreinfo.org/attaque-dune-bmw-au-nouvel-an-a-montreal/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/02/yuppiecar.pdf


    2016
    Affiche liée



    [Call for a month against police]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Call for a month against police]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , jaune , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
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    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
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    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    text

    dessins (loups attaquants la police et une prison et slogan «  » ; jeune femme voilée par ses cheveux)

    texte :

    Call for a month against police

    Earlier today (March 5, 2016), at 6 pm, a few friends attacked an SPVM cruiser parked outside of Charlevoix metro in the Montreal neighborhood of Pointe-Saint-Charles by slashing the tires and breaking the windows.

    We want to use this attack as a call for actions against police in Montreal between now and the end of March.

    As the annual demonstration against “police brutality” approaches, we’d like to move away from only being combative with police during an annual demonstration, for which they can prepare extensively and after which social peace is easily restored. We want to show that the police are vulnerable to sabotage, and that this is possible every day of the year. We want fear to change camps. We want to encourage the anarchist space in Montreal to experiment with a diffuse offensive against the daily operations of police, not just on March 15th, but in the entire coming month.

    We scattered copies of this flyer at the site of the smashed cruiser :

    Why we attack the police

    If you’re reading this, you’re probably wondering why a few masked individuals just smashed the police car in front of you.

    It was pretty easy to ruin these cops’ day ; we wore scarves, hats, and gloves to conceal our identities, and dedicated twenty seconds to our direct action while one of us was well positioned to watch for police trying to return to their vehicle. We ran a block, changed our outer layer to appear different while keeping our scarves on, and calmly blended back into the crowd as we walked away.

    Allow us to introduce ourselves ; we are those who never felt content to follow the program of metro-boulot-dodo that schools prepare us for ; we are those who see a cop and recognize the legacy of domination they represent and enforce ; we are those who want to struggle to destroy the state, the economy, the apparatuses which force us to conform to the predetermined roles of ‘woman’ and ‘man’, and all the innumerable daily violences this society imposes on us. We want to destroy what destroys us, while simultaneously beginning to create a world less miserable than this one.

    We’re not fooled by the reforms the state offers us to placate these sentiments, because we also recognize that we can’t just adjust the dials on this death-machine of a society, but must set fire to its electrical board. We want a revolutionary rupture with the daily life that forces us into work and acceptable social relations. Outside of large-scale riots and rebellions, we live this desire for something new by sabotaging the systems of domination in whichever ways we can.

    Many of us call ourselves anarchists, though what’s important isn’t what we call ourselves, but rather the rich and inspiring struggle against authority that our actions and projects contribute to. For us, a police cruiser that can no longer patrol the neighborhood hints at the bigger goal of making the system of policing, prisons, and courts non-functional, because this system of repression and control has never and will never be anything but an obstacle to our freedom. It protects and serves the powerful – institutions and people who have more of a say in how we live our lives than we do.

    We hope that the sound of those shattering police car windows resonates with you, and that you’re also disgusted by any obedient citizens who understands this as an attack on their own safety. Time and time again, we see that police only worsen our lives. When there’s a rapist in our neighborhood, we’d far rather see a self-organized group of people respond with baseball bats to the rapists kneecaps, rather than see someone who survived rape be dragged through the courts and made to feel shamed at every turn. We’d far rather the people in our neighborhood who are kept in poverty by bosses and landlords organize to loot the IGA or hold up a yuppie business, rather than steal from and call the police on each other.

    Every year on March 15, there is a protest against “police brutality”. If we want a chance at free lives, we need to bring the fight beyond just the “brutality” or “excesses” of the SPVM. We need to understand that brutal violence and coercion are intrinsic to the police’s very existence. We refuse the narrative that the media and the state feed us – that the problem is individual police and not the entire structure of policing and the world they defend. That’s why when many of us meet in the streets, it’s against all police, and we bring rocks and fireworks to lob at them from behind barricades. We invite you to find us there, and share in this practice of revolt.

    Until next time,
    Your friendly neighborhood anarchists

    mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/for-a-month-against-police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/03/antipolice.pdf


    2016

    2016
    Affiches liées


    [Grève des prisonnier.ères aux États-Unis]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Grève des prisonnier.ères aux États-Unis]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

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    • Liste des thèmes  : grève  ; prison  ; révolte
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    • Noms cités (± liste positive)  :
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    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (manifestation dans une cour de prison)

    texte :

    Grève des prisonnier.ères aux États-Unis

    Le 9 septembre 1971, les détenus de la Facilité Correctionnelle d’Attica, située dans le nord de l’État de New York, ont pris le contrôle de la prison. Le soulèvement d’Attica, qui a duré cinq jours, n’était pas la première ni la dernière des rébellions ayant eu lieu à l’intérieur d’une prison. Pourtant, son importance a marqué de manière indélébile l’histoire de la lutte contre la suprématie blanche et contre la société-prison dans laquelle nous habitons aujourd’hui encore.

    À travers les quarante-cinq années depuis la révolte d’Attica, les prisons gonflent jusqu’à l’explosion sous la pression des tragédies de toutes ces vies interrompues, des familles éclatées et des communautés brisées. Dans la dernière décennie, les mouvements de résistance ont poussé régulièrement derrière les murs des prisons. Partout à travers les États-Unis, les prisonniers.ères sont pleinement réveillé.es et en mouvement : de l’arrêt généralisé du travail dans les prisons de Georgie en 2010, à la grève de la faim qui s’est propagée à travers le système californien de prison en 2013, des incendies dans les centres de détention I.C.E. (Immigration et Contrôle Douanier) au Texas aux émeutes et aux prises de contrôle des prisons au Nebraska et en Alabama. La révolte contre la prison est aussi présente de ce côté-ci de la frontière : à Lindsay, en Ontario, les détenu.es du Centre correctionnel du Centre-Est sont en grève depuis deux ans, demandant la fin de la détention des immigrant.es.

    « Nous ne sommes pas des bêtes et on n’a pas l’intention de les laisser nous battre ou nous conduire comme si on l’était… Ce qui s’est passé ici, c’est le bruit précédant la furie des opprimés. »
    – L.D. Barkley, participant à la rébellion d’Attica

    Septembre 9.2016

    En septembre prochain, les prisonniers.ères ainsi que leurs familles et des supporteurs de l’extérieur sont en train de coordonner une grève des prisonniers.ères à travers les États-Unis, laquelle doit avoir lieu lors du 45e anniversaire de la rébellion d’Attica. Cet effort historique porte en son sein le potentiel de s’élargir et de nourrir le mouvement contre les horribles conditions de confinement, les prisons elles-mêmes et la société qui les crée.

    Pour la destruction de toutes les prisons et la création d’une communauté humaine libre et véritable.

    supportprisonerresistance.noblogs.org
    antistatestl.noblogs.org | itsgoingdown.org | iwoc.noblogs.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/9-septembre-greve-des-prisonnier-eres-aux-etats-unis/
    https://mtlcounterinfo.org/september-9th-prisoner-strike-across-the-us/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/08/sept9FR.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/08/sept9EN.pdf

    D’après https://antistatestl.noblogs.org/post/2016/07/28/september-9th-nationwide-prisoner-strike-poster/


    2016

    2016
    Affiches liées


    [New Year’s Eve attack on a yuppie car]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    New Year’s Eve attack on a yuppie car]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Hammond brothers  ; Kimble, Michael  ; Kish, Nicole  ; Mason, Marius  ; Romanos, Nikos  ; Sheppard, Emma  ; Swain, Sean
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (chevreuil/cerf de Virginie couché couvant [?] une forêt avec deux cervidés près d’un feu)

    texte :

    New Year’s Eve attack on a yuppie car

    Because Black December is not a staged repetition of previous insurrectional events, but rather a circle of struggle that connects the past with the present, in search of a future where our everyday life will be inundated with acts of attack and rebellion against Power.

    Because, although our bodies are incarcerated between walls and bars, our souls are found in every part of the planet where flags of resistance are raised for a world of freedom.

    Because our hearts stubbornly continue to beat to the rhythm of wild freedom...
    – Nikos Romanos

    “Last december 31st (2015) in the evening, an angry person (me) went over a rather vast distance to a terribly-gentrified neighborhood by the Lachine Canal in Montreal to put an expensive BMW on fire (on Duvernay between Charlevoix and Levis St). I’ll call it an attempt, as I wasn’t around to see what actually happened... yet if no stupid citizen took the risk to intervene to keep the fire from destroying a car, it should have worked. But there is no guarantee.

    Molotoving this damn machine would have been surely more certain. Though at this busy time of the evening, in one of the busiest evenings of the year, I couldn’t afford the risk so I went for a more discreet approach involving chemicals. Hence, I just slipped under one of the rear tires a cup of coffee half-filled with dry chlorine and added some brake fluid to it, then flew the scene without a fuss. I tested this recipe many times already so there’s no reason why it shouldn’t have worked, especially on tires. Here’s for the explanation.

    On the other hand, there are also good reasons why this arson may have been silenced by the police and the mainstream media - or just neighbors who wouldn’t bother calling the cops over a suspicious coffee cup - especially given how this neighborhood is filled with some of the city’s “innocent” upper middle-class, including fancy members of the Inner Party. Obviously they would seek to avoid a scandal with the potential of causing discomfort among this disneyland of the petty bourgeoisie and challenge their disgusting yet delusional sense of social (and racial) supremacy, with all the intestine fluctuations of credit-bubble flatulences this might involve. So, maybe, maybe.

    The only way to make sure that it gets there, for all those sickened by this near-overtly fascistic social formatting -a.k.a “gentrification”- to not have it further steered away from “public view”, would be to keep reproducing such tactics more and more, in busier spots when possible, so that a real inevitable situation is brought upon these small capitalist rats. We need a sustained insurgency taking as many forms and aspects as there are beautiful colors in the rainbow of your clique, your clan, your cult, your couple and your crew.

    Especially to gtfo of these accomodating enclaves might help. If a wanker like me could manage to move my ass out of my own, away from the usual apathy of my buddies just to smash a bit of society... so this possibly means YOU CAN DO IT.

    So you may as well - though not limited to - drop syringes and dog poos on the sidewalks of trendy areas... pepper-spray more bougie bar & grills... punch some White male yuppie’s smug face and poke your fingers in their shallow eyes... dress and make up as a petty bourgeois hipster yourself to fuck everything up from the inside... or just do a really funny surprise attack out of nowhere to trash their places... with their own trash of course. It’s up to you. So many possibilities to grab ! I did that in the context of Black December in solidarity with Michael Kimble and all the other prisoners who’ve been taking part in the recent uprisings in Alabama, along with Emma Sheppard in Britain, the invincible Nikos Romanos, Sean Swain, Nicole Kish, MARIUS Mason and the Hammond brothers.

    But it was primarily as an act of revenge for a female deer that, roughly a year ago somewhere in the Eastern Townships, was found dead in a ditch on the side of the road, while she was still pregnant. It will take hundreds of burned cars to sooth my anger about this poor defenseless creature. So I’ll keep doing this no matter what.

    Fire for hire !

    – an Individual from the Plateau Crew ”
    Found on : MTLCOUNTER-INFO.ORG

    This poster does not encourage, condemn or condone illegal actions.


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/new-years-eve-attack-on-a-yuppie-car/
    https://mtlcontreinfo.org/attaque-dune-bmw-au-nouvel-an-a-montreal/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/02/yuppiecar.pdf


    2016
    Affiche liée


    [Prisoner strike across the US]

    notice :
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    [
    Prisoner strike across the US]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : grève  ; prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (manifestation dans une cour de prison)

    texte :

    Prisoner strike across the US

    On September 9, 1971, the inmates of Attica Correctional Facility in upstate New York seized control of the prison. The Attica uprising, which lasted for five days, was not the first and certainly not the last prison rebellion. And yet its importance is indelibly marked within the history of the struggle against white supremacy and the prison society we still inhabit today.

    In the forty-five years since Attica, prisons have swelled to bursting with the tragedies of disrupted lives, fractured families, and broken communities. In the last decade, resistance movements have steadily grown behind the prison walls. From the statewide work stoppage in Georgia prisons of 2010 to the hunger strike that spread throughout the California prison system in 2013 ; from fires lit in I.C.E. detention centers in Texas to riots and prison takeovers in Nebraska and Alabama, prisoners across the US are wide awake and on the move. Revolt against prisons is also present on this side of the border ; in Lindsay, Ontario, detainees held by CBSA in the Central East Correctional Centre have been on strike for two years demanding an end to immigration detention.

    “We are not beasts and we do not intend to be beaten or driven as such… What has happened here is but the sound before the fury of those who are oppressed.”
    – L. D. Barkley, participant in Attica rebellion

    Septembre 9.2016

    This September, prisoners, their families, and supporters on the outside are coordinating a prisoner strike across the US to take place on the 45th anniversary of the Attica rebellion. This historic effort holds within it the potential to expand and embolden the movement against the horrific conditions of confinement, the prisons themselves and the society that creates them.

    Towards the destruction of all prisons and the creation of a free and genuine human community

    supportprisonerresistance.noblogs.org
    antistatestl.noblogs.org | itsgoingdown.org | iwoc.noblogs.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/9-septembre-greve-des-prisonnier-eres-aux-etats-unis/
    https://mtlcounterinfo.org/september-9th-prisoner-strike-across-the-us/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/08/sept9FR.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/08/sept9EN.pdf

    D’après https://antistatestl.noblogs.org/post/2016/07/28/september-9th-nationwide-prisoner-strike-poster/


    2016

    2016
    Affiches liées




    [More cameras, more targets !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    More cameras, more targets !]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , violet , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo

    texte :

    More cameras, more targets !

    December, 2016

    “Over the last few months, friends have been playing CamOver in the neighbourhood of Hochelaga. We’ve destroyed around twenty security cameras. For your pleasure (and certainly for our own as well !), here’s a photo in which we see a friend sporting a necklace of optical trophies.

    In response to the recent smashings of gentrifiers in the neighbourhood, and in the context of twenty-two businesses being vandalized in the last year, the city and the police have publicly announced a renewed collaboration. They’re desperately trying to reassert control, faced with people who “aren’t afraid of the police”, and their initiative to install more cameras shows it. Of course, the police know that it’s impossible to be everywhere all of the time. There will always be loopholes that allow those who are creative and well-prepared to attack. That’s where cameras come in : to make us feel powerless and watched. But our masks will continue to give us power against any camera. No face, no case. And so, to keep up morale, we’ve decided to see this increase in the presence of cameras in the neighbourhood as an occasion for more CamOver and increased sabotage of the mechanisms of control that the authorities put in place.

    We decided to play, and will continue this game of revolt, which is simultaneously thrilling and frightening, where we learn to overcome fears, deal with stress, and expand our capacities, because this is ultimately about more than the gentrification of a particular neighborhood. What’s happening in Hochelaga speaks to a history of struggle against domination as old as civilization itself : a multiplicity of wild and uncontrollable worlds that resist and evade the world of order and ‘progress’.

    Who is this ‘we’ ? We’re some friends who decided to autonomously destroy some cameras. Despite what the politicians and mass media want people to think, by trying to uncover who’s behind this ‘vandal group’, there is no mafia-like network to take apart. Anarchists don’t act from a chain of command, we act from the feelings in our bones. No police operation against any fictitious ‘network’ can stop people from deciding to self-organize, don a mask, and attack.”

    Found on :
    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/more-cameras-more-targets-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/01/morecameras.pdf


    2017

    2017
    Affiches liées