[aaaa ?] date incertaine

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Affichage par année

550 affiches :

 










    [Musiques tordues pour gens tordus, ou pas]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Musiques tordues pour gens tordus, ou pas]. — Mens Menç : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (loups noirs ?, enfants avec ballons gonflables, tête de femme avec inscription JiJi [Dalida ?] sur corps d’« Alice derrière le miroir » ?, chauve-souris) ]

    texte :

    Rencontres tænia solium

    Mens (38) Bessaire

    Musiques tordues pour gens tordus

    ou pas

    ateliers & concerts

    20 mai à partir de 14 h

    Les Monstres, slam poétique pour musique de film /// Strasbourg
    Dure-mère, tango mélodieusement noisy /// Montpellier
    Lili Refrain, guitare héroie & solo de voix /// Rome
    Motto, chaos massif & destruction final /// Marseille

    21 mai à partir de 14 h

    concert pour les gosses à 17 h
    Krekekekexkoaxkoax, musique bruyante pour enfants bruyants /// (tais-toi et) Creuse

    Les Profsdeskids, Elvis Presley • Beach Boys • Dead Kennedys • [AERO ?] /// Grenoble
    Fast Arbeit Babies, disco compulsive à deux [cris ?] /// Strasbourg
    Pizza O.D., ils jouent vite, ils chantent faux, et c’est rock’and roll /// Lyon
    Scarb, la couleur du métal, le goût du punk-hardcore /// Valence

    22 mai à partir de 14 h

    Le Fond de l’Air Effraie, harcordéon fou et tambour du [bronx ?] /// Strasbourg
    Rodriguo y Rodriguo, le meilleur de la musique en acoustique /// Marseille
    Not’ pain quotidien, pour une défunte veuve et cinq [belles ?] marionnettes-spectacle /// [… ?]
    Jo et Slam, slam de [pouchev’ ?], musique de taulard /// Grenoble

    les 3 jours

    Las Vegan, le meilleur restaurant du monde midi et soir /// Grenoble
    salon de thé, avec muffies, jeux et vue sur le Vercors
    stands, distros DIY de disques et de zines
    atelier “fais ton disque toi-même”, enregistrement artisanal & fabrication artisanale de pochettes artisanales, tous les après-midis

    Où c’est ? Ça se passe au lieu-dit “Bessaire”, à Mens, 80 km au sud de Grenoble.
    Le paln sur www.taenia-solium.net ou en demandant aux gens.
    Camping ? C’est possible, avec des moustiques en option.
    Parking ? Venez en covoiturage ou en mobylette, il n’y a pas beaucoup de place pour se garer.
    Contactez-nous si vous cherchez des gens pour covoiturer.
    Autogestion ! Ces rencontres ne sont pas un évènement commercial.
    Une adhésion à l’association à prix libre (mais nécessaire) vous sera demandée.
    Qui fait ça ! Taenia Solium est une association qui organise des concerts, édite des disques et publie un fanzine. Taenia Solium privilégie les pratiques non-marchandes, fonctionne sans subventions ou salarié. Pour l’amour de la musique, on fait les choses nous-mêmes, et du mieux qu’on peut DIY !
    La SACEM ? Qu’elle crève. Vive le copyleft.

    mp3, informations, programme, covoiturage www.taenia-solium.net
    06.28.19.69.37
    [xx ?].38.[49 ?].99

    Les propos et comportements racistes, sexistes, h[aineux ?] ne sont pas les bienvenus.


    sources :
     









    [La Biblibre : Bibliothèque libertaire, anticapitaliste et antiautoritaire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Biblibre : Bibliothèque libertaire, anticapitaliste et antiautoritaire]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : la Biblibre, [ ?]. — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 41 × 29 cm.

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    • Vie des mouvements  : lieux — librairies...
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin couleur (maison-livres avec personnages, lisant, jardinant et se protégeant contre des barbelés, menottes et caméra de surveillance) ]

    texte :

    La Biblibre

    Bibliothèque libertaire, anticapitaliste et antiautoritaire

    Tout est lisse et bien rangé, dans nos vies comme dans nos têtes. Le chemin est tout tracé, notre rôle : le suivre, sans trop (y) penser.

    Quittons un instant l’asphalte de l’ordre étable. Soyons ces mauvaises herbes qui poussent sans qu’on leur en donne le droit, et trouvons un temps et un lieu pour la contestation, pour sortir des sentiers battus et des entraves de la vie qu’on nous a choisie. Notre but n’est pas seulement de bousculer ces frontières mais bien de les détruire, une par une, jusqu’à la dernière.

    C’est autour du livre que nous voulons entamer cette démarche : que la Biblibre soit un laboratoire d’idées, de rencontres et d’initiatives à la recherche de nos propres solutions. Les textes choisis ont pour but de donner à penser, et tous les types d’écrits y ont donc leur place, les plus théoriques comme les romans et la poésie. Dans ce monde qui ne nous laisse guère de place pour vivre, nous voulons créer cet espace de liberté et de réflexion dans lequel les livres prendraient sens en étant lus et discutés. Nous souhaitons, par nos lectures et nos débats, contribuer à la construction, d’autres formes de pensée et d’action, d’un point de vue libertaire, anticapitaliste et antiautoritaire.

    Afin de rester fidèles à ces principes, la Biblibre constitue un espcae autonome et autogéré, qui n’est soumis à aucune règle extérieure, libre de tout système hiérarchique ou économique. Son existence n’est due qu’à la volonté de chacun et aux donations libres.

    Bibliothèque libre et autogérée
    Ouverte du lundi au vendredi
    de 12 h à 14 h et le mardi de 17 h à 21 h
    131 av. Buyl, 1050 Bruxelles.
    labiblibre@riseup.net


    sources :

    Affiche parue en plusieurs formats


    [ 2011 ?]

    [ 2012 ?]
    Affiches liées


    [La Biblibre : Bibliothèque libertaire, anticapitaliste et antiautoritaire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Biblibre : Bibliothèque libertaire, anticapitaliste et antiautoritaire]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : la Biblibre, [ ?]. — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 53 × 37 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Anarchief (Gent)
    • Liste des thèmes  : édition  ; littérature (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : lieux — librairies...
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin couleur (maison-livres avec personnages, lisant, jardinant et se protégeant contre des barbelés, menottes et caméra de surveillance) ]

    texte :

    La Biblibre

    Bibliothèque libertaire, anticapitaliste et antiautoritaire

    Tout est lisse et bien rangé, dans nos vies comme dans nos têtes. Le chemin est tout tracé, notre rôle : le suivre, sans trop (y) penser.

    Quittons un instant l’asphalte de l’ordre étable. Soyons ces mauvaises herbes qui poussent sans qu’on leur en donne le droit, et trouvons un temps et un lieu pour la contestation, pour sortir des sentiers battus et des entraves de la vie qu’on nous a choisie. Notre but n’est pas seulement de bousculer ces frontières mais bien de les détruire, une par une, jusqu’à la dernière.

    C’est autour du livre que nous voulons entamer cette démarche : que la Biblibre soit un laboratoire d’idées, de rencontres et d’initiatives à la recherche de nos propres solutions. Les textes choisis ont pour but de donner à penser, et tous les types d’écrits y ont donc leur place, les plus théoriques comme les romans et la poésie. Dans ce monde qui ne nous laisse guère de place pour vivre, nous voulons créer cet espace de liberté et de réflexion dans lequel les livres prendraient sens en étant lus et discutés. Nous souhaitons, par nos lectures et nos débats, contribuer à la construction, d’autres formes de pensée et d’action, d’un point de vue libertaire, anticapitaliste et antiautoritaire.

    Afin de rester fidèles à ces principes, la Biblibre constitue un espcae autonome et autogéré, qui n’est soumis à aucune règle extérieure, libre de tout système hiérarchique ou économique. Son existence n’est due qu’à la volonté de chacun et aux donations libres.

    Bibliothèque libre et autogérée
    Ouverte du lundi au vendredi
    de 12 h à 14 h et le mardi de 17 h à 21 h
    131 av. Buyl, 1050 Bruxelles.
    labiblibre@riseup.net


    sources :

    Affiche parue en plusieurs formats


    [ 2012 ?]

    [ 2011 ?]
    Affiches liées



    [Le Chat déchaîné #11 : armée lutte de classes et beaux discours]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Chat déchaîné #11 : armée lutte de classes et beaux discours] / Julien Zeppo. — La Chaux-de-Fonds : FLM_ (Fédération libertaire des Montagnes : 1978-....) : OSL_ (Organisation socialiste libertaire), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; contrôle social  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Suisse : histoire : 1900-1947
    • Noms cités (± liste positive)  : Hellmo  ; Zeppo, Julien
    • Presse citée  : Chat déchaîné, le
    • Vie des mouvements  : journal mural  ; anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte (signé Hellmo)

    dessin (rue citadine dont l’axe central divise les manifestant·e·s et les militaires qui les mettent en joue) signé Julien Zeppo

    texte :

    Le Chat déchaîné

    Feuille d’agitation de la Fédération Libertaire des Montagnes #9

    Armée lutte de classes et beaux discours

    80 ans après les faits, on a beaucoup parlé de la fusillade de Genève. D’une part, par bête goût de la commémoration. D’autre part, parce qu’est paru un livre (1), qui revient en détail sur ce sujet. Rappelons très brièvement les faits : le soir du 9 novembre 1932, l’année ouvre le feu, au pistolet et au fusil mitrailleur, sur une manifestation antifasciste, faisant treize morts et des dizaines de blessés. Puis on félicite les assassins et l’on condamne des dirigeants du PS genevois, qui avaient appelé à manifester, pour trouble à l’ordre public…

    Cet évènement a fait couler bien de l’encre et de la salive au point d’occulter, sans doute, d’autres drames similaires. Revenons en 1875, par exemple : les ouvriers du Saint Gotthard se mettent en grève ; on fait donner la troupe ; bilan : quatre morts. Jusqu’au milieu du XXe siècle, l’armée a fréquemment été appelée à « contenir » le mouvement ouvrier, avec des résultats plus ou moins dramatiques (2). Ce rôle joué alors par l’année de milice en dit long sur son caractère d’institution de classe.

    L’ouvrage de Jean Batou a des défauts, c’est entendu (3), mais aussi des qualités. Par exemple, il décrit bien l’état quasi psychotique des élites genevoises : confrontées à « quelques centaines de personnes armées de sifflets et de sachets de poivre » (4), elles se persuadent d’assister à un remake de la révolution d’octobre. La collusion est totale entre pouvoirs politique, financier, judiciaire et militaire. Grandes familles patriciennes, banquiers privés, politiciens conservateurs, cadres de l’armée, intellectuels d’extrême-droite : tout ce petit monde s’invite à dîner, défend ses privilèges et cultive jusqu’au délire la « peur du Rouge ».

    Où en sommes-nous aujourd’hui ?

    En 1932, on vivait les soubresauts de la crise de 29. La place financière genevoise connais-sait des difficultés dues à des affaires de fraude fiscale. Il y a donc des similitudes entre cette époque et la nôtre, et aussi d’immenses différences : ainsi, l’obligation de servir est aujourd’hui remise en cause, ne serait-ce que parce qu’elle n’arrange pas les patrons. De même, le mouvement ouvrier était certes divisé, mais plus actif et radical qu’aujourd’hui. Sans doute toutes les conditions ne sont-elles pas réunies pour que, demain, l’armée suisse fasse feu sur des civils. Mais il faut malheureusement constater qu’en théorie, tout est prêt.

    À la demande de l’inénarrable Ueli Maurer, la Milizkommission C a rendu en août dernier un rapport intitulé L’importance de l’armée pour la Suisse (5). Comme l’ont fait remarquer plusieurs observateurs, bon nombre des membres de cette commission sont, dans le civil, de hauts dirigeants de la banque ou de l’industrie. Leur prose est édifiante, surtout le paragraphe Utilité de l’armée dans des circonstances exceptionnelles. Par « circonstances exceptionnelles » on entend les catastrophes naturelles, les attaques militaires (un point sur lequel les auteurs eux-mêmes semblent fort peu convaincus) et l’extrémisme violent : on se demande bien de quel type d’ « extrémisme » il s’agit…

    Au mois de septembre, l’exercice d’état-major Stabilo due avait pour thème Désordres en Suisse et autour de la Suisse : il s’agissait de préparer 2000 officiers à la « gestion » de flux migratoires massifs et de mouvements sociaux à l’intérieur du pays. Ce jeu de rôle d’un goût douteux fait écho au projet de créer quatre bataillons de police militaire, sans prendre le risque d’une votation populaire (6). « La situation (due à la crise économique dans PUE et en Suisse) pourrait échapper à tout contrôle. Je n’exclus pas que nous utilisions l’armée dans ces prochaines années, » déclarait Ueli Maurer début octobre : l’heure n’est donc pas à la rigolade. Et la porte-parole du Département Militaire Fédéral, Sonia Margelist, d’ajouter : « L’armée doit être prête dans le cas où la police demanderait de l’aide. Il n’est pas exclu que les conséquences de la crise économique puissent conduire en Suisse à des protestations et à des violences. » On notera l’emploi du terme « protestations », suffisamment vague pour désigner tout et n’importe quoi…

    Il est donc encore parmi les missions de l’armée suisse que de s’attaquer à des civils, qu’il s’agisse de « gérer » les flux migratoires ou de réprimer les mobilisations sociales. Mais le discours a changé. Pendant l’entre-deux-guerres puis pendant la guerre froide, on présentait le peuple suisse comme fondamentalement bon et brave mais sujet à l’influence pernicieuse d’agents subversifs étrangers. Dans les années 30, les adversaires d’un parti socialiste genevois alors très re-muant soulignaient constamment les origines de ses dirigeants. On reprochait à Jacques Dicker d’être Juif et Russe (ça faisait beaucoup) et à Léon Nicole d’être… Vaudois : « deux microbes importés (…), deux vilains parasites qui par leurs émanations pestilentielles risquent d’infecter tout l’organisme genevois », écrivait ainsi le leader d’extrême-droite Roger Steinmetz.

    Aujourd’hui, plus besoin de métaphores médicales. Même Ueli Maurer, qui n’est pas vraiment une lumière, se rend compte que la colère sociale, de même qu’une bonne partie en tous cas des flux migratoires, sont les conséquences logiques des dé-confitures du capitalisme. Les pontes du DMF admettent sans peine que dans un contexte de crise globale, le peuple suisse, si placide soit-il, pourrait bien se révolter sans même que des agents étrangers lui en injectent l’idée. Or l’armée se doit de défendre les intérêts de l’économie - aussi foireux et injuste le système économique soit-il.

    Que l’armée suisse est une institution de classe, ce n’est pas un scoop. Mais, au pays de la paix du travail, du tir obligatoire et du couteau à douze lames, on ne s’en rend pas assez compte. Tant les élucubrations de la Milizkommission C que les travaux d’historiens doivent donner lieu à des prises de conscience et à des refus : refus de servir, refus de payer la taxe militaire, refus de cette solution foireuse que serait l’instauration d’une armée de métier ; refus du système tel qu’il fonctionne, et tel que l’armée cherche à le maintenir. À 80 ans de distance, il ne coûte rien de prononcer des discours commémoratifs ni d’exiger, comme Jean Batou, la réhabilitation posthume de leaders socialistes à qui ça fera une belle jambe. Mieux vaut nous réapproprier le bon vieux slogan : Pas un homme, pas un sou pour le militarisme !

    Hellmo

    1) Jean Batou : Quand l’esprit de Genève s’embrase. Au-delà de la fusillade du 9 novembre 1932, Lausanne, éditions d’En Bas, 2012.
    2) Entre 1918 et 1945, l’armée a assuré 22 fois un « service d’ordre » contre le mouvement ouvrier. Cf Bernard Degen dans l’ouvrage collectif Mourir en manifestant, Lausanne, En Bas, 2008, p. 44.
    3) Lire une critique acerbe mais pertinente sur www.lereveil.ch
    4) Manchester Guardian du 28 novembre 1932, cité in Batou, p. 108.
    5) www.vbs.acImin.ch/internet/vbs/fr/home/clepartementiorganisation/miliz-komm.html
    6) En 1978, la création d’une police fédérale de sécurité avait été refusée par 56 % des votants.
    7) Cité par Jean-François Fayet et Michel Caillat in Mourir en manifestant, p. 77.

    Hellmo

    Fédération Libertaire des Montagnes (FLM)
    CP 569 / 2301 La Chaux-de-Fonds / flm.osl@espacenoir.ch

    Les personnes qui désirent afficher ce texte sont priées de le faire aux endroits autorisés


    sources :

    2012 ou 2013 ?





    [Ne choisissons pas nos maîtres… Renversons le système !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ne choisissons pas nos maîtres… Renversons le système !]. — Lille : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 42 cm.

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    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (galère « La Démocratie » où les galériens déposent un bulletin dans l’urne électorale) ]

    texte :

    Ne choisissons pas nos maîtres… Renversons le système !

    Depuis des siècles, les élections se succèdent et légitiment la protection des grands et l’écrasement des petits. Nous avons voté hier et nous voterons demain, comme les moutons se rendent à l’abattoir.

    Des hommes et des femmes se sont battu pour conquérir ce « droit de vote », mais qu’en est-il réellement ? En vertu de l’ordre public, nous acceptons tous les règlements qui restreignent nos volontés et cadenassent notre liberté. Notre quotidien, planifié par la course à l’argent, nous enlève le temps de décider nous-mêmes de nos propres aspirations : la représentativité apparait comme la seule voie à suivre. Mais c’est toujours nos maîtres que nous élisons : nous créons notre propre servitude. Et les candidats ne représentent que leurs propres intérêts et alimentent le système d’oppression.

    Ne nous résignons pas au « choix démocratique » d’un parti.

    C’est à nous qu’il appartient de vivre à notre guise. Arrêtons d’obéir, détruisons le pouvoir et les autorités, et libérons-nous des jougs que nous subissons, plutôt que de nous les imposer.

    FatiguéEs de nous soumettre à des maîtres, fatiguéEs de supporter la pacification sociale, nous appelons à la réflexion et à l’action contre toutes les oppressions.

    Parce que la démocratie est une galère, révoltons-nous contre les élections et ses jeux de pouvoir.


    sources :

    Affiche parue à Lille ?
















    [Rythmes scolaires : retrait de la réforme !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rythmes scolaires : retrait de la réforme !]. — Paris : CNT_F (France), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , jaune , papier blanc ) ; 30 × 42 cm.

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    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (avec argumentaires d’exemples façon texte manuscrit scolaire) ; photo (montage : ouvrier mi-blanc mi-noir, avec casque de chantier, sur fond de chantier de construction) ; filigrane (poing levé) ]

    texte :

    Rythmes scolaires

    Rythme des enfants

    Dans les communes où la réforme a été mise en place, les enfants restent plus longtemps à l’école : autant d’heures de classe, plus d’heures d’école !

    Les enfants n’ont plus de coupure en milieu de semaine, parents et enseignant-e-s constatent une fatigue accrue pour les enfants après seulement quelques semaines de classe.

    Les journées sont tellement fragmentées que les élèves sont désorienté-e-s, particulièrement en maternelle.

    À Paris, les enfants de petite section sont réveillé-e-s de la sieste, ils sont pris en charge par trois adultes différent-e-s dans la même journée. Difficile dans ces conditions de structurer l’espace et le temps.

    On prétend prendre en compte le rythme de vie des enfants mais ce sont surtout les intérêts économiques qui priment : pour ne pas froisser l’industrie touristique, on ne touche pas au système des zones pour les petites vacances, ce qui crée des périodes travaillées qui varient de 5 à 12 semaines.

    Conditions de travail des adultes

    Pendant le temps périscolaire, les disparités de salaires et de statuts entre : l’enseignant, l’animateur titulaire, l’animateur précaire, l’ATSEM, bénévoles associatifs... sont aggravées. Ils font pourtant le même travail avec les mêmes enfants.

    En raison du manque de locaux disponibles, le lieu de travail des enseignant-e-s leur échappe, tandis que les animateur-rice-s ne peuvent s’approprier leur espace de travail.

    L’augmentation du nombre maximum d’enfants par adulte a été décidée pour faire des économies. Les activités sont donc plus difficiles à mettre en place et la sécurité des enfants en pâtit.

    Malgré l’avis du Conseil Constitutionnel, on est passé de 10 à 14 enfants pour un adulte en maternelle, et de 14 à 18 en élémentaire.

    Les difficultés de recrutement ainsi que le non-remplacement aggravent la situation du taux d’encadrement et génèrent des sureffectifs parfois hallucinants.

    À Paris, il n’est pas rare qu’un animateur se retrouve seul avec 50 enfants dans la cour.

    Ces conditions de travail et d’encadrement engendrent du stress, de la fatigue, des tensions, des démissions... ce qui a des conséquences sur la qualité des activités proposées aux enfants sur les temps scolaires et périscolaires.

    Aggravation des inégalités

    Les activités périscolaires sont financées par les communes, or elles n’ont pas ou ne se donneront pas toutes les mêmes moyens pour les mettre en place.

    Selon les communes, voire les quartiers, le tissu associatif, les activités disponibles et les équipements culturels et sportifs varient considérablement.

    Si la seule association du village est l’Amicale des chasseurs, Doudou Lapin a peut-être de quoi s’inquiéter

    Le contenu des activités peut varier selon la couleur et les choix politiques de la mairie. Celles-ci ont un pouvoir réel sur le contenu du périscolaire, dans le cadre du Plan Éducatif Territorial.

    Avec cette réforme, c’est la porte ouverte au clientélisme et aux fondations privées à visées mercantiles.

    Le 9 juin 2013, le ministère de la Jeunesse et des Sports a signé une convention de trois ans avec la Fondation Total pour financer les « activités culturelles en dehors du temps scolaire notamment en accompagnant la réforme des rythmes éducatifs ». Total promet 4 millions d’euros pour pallier les difficultés financières des communes.

    Pour des raisons financières ou politiques, les communes peuvent être amenées à faire payer les activités, certaines le font déjà.

    À Cours-sur-Marne, la mairie fait payer toutes les activités aux familles, 4 euro de l’heure, quels que soient leurs revenus. À Grenelle, la garderie, pompeusement rebaptisée « récréative », est gratuite mais les activités culturelles ou sportives sont payantes.

    Ainsi selon le lieu de scolarisation des enfants, ils n’auront ni les mêmes activités, ni les mêmes moyens, ni les mêmes rythmes : où est l’égalité dans tout ça ?

    Retrait de la réforme !

    Nos besoins :
    • L’école a besoin de personnels pour assurer les remplacements et réduire les effectifs dans les classes, accompagner les élèves en situation de handicap, assurer l’entretien de locaux,...
    • Elle a besoin de financements et de programmes qui permettent la mise en place, sur le temps scolaire, d’activités pédagogiques ouvertes sur le monde.
    • Le périscolaire doit être un vrai projet avec des vrais moyens et des personnels formés et respectés.

    Cette réforme est-elle vraiment la priorité ?

    Fédération CNT des travailleurs-euses de l’Éducation
    fede-educ@cnt-f.org — 06 26 50 01 36 — http://www ;cnt-f.org/fte


    sources :

    http://www.cnt-f.org/ud57/IMG/pdf/affiche_rythmes.pdf
    https://web.archive.org/web/20150505221013/http://www.cnt-f.org/fte/IMG/pdf/affiche_rythmes.pdf









    [www.gettingthevoiceout.org]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    www.gettingthevoiceout.org]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Getting the Voice Out, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : communication : Internet  ; émigration et immigration  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte bilingue (néerlandais, français) ; photo (centre fermé de Steenokkerzeel vu depuis un grillage) ]

    texte :

    www.gettingthevoiceout.org

    Gesloten centrum Steenokkerzeel = Centre fermé de Steenokkerzeel

    Deze website « gettingthevoiceout » (de stemmen laten horen) heeft tot doel getuigenissen te
    laten horen van mensen die opgesloten en of mishandelt worden in Belgische gesloten centra…
    Deze mensen zijn opsloten in zeer moeilijke omstandigheden en worden met geweld het land uitgezet, welk ook hun geschiedenis of hun land van herkomst is.
    Wij steunen hun strlid zowel binnen als buiten de centra.
    Deze getuigenissen en beelden zijn vrij beschikbaar om verder te verspreiden, te laten beluisteren of erover te debatteren.

    Le site « gettingthevoiceout » (Faire sortir la voix) a pour vocation de vous donner à entendre des témoignages venant de personnes enfermées et maltraitées dans les centres fermés en Belgique...
    Ces personnes sont détenues dans des conditions misérables avant d’être expulsées violemment, quelque soit leur origine ou leur histoire.
    Nous soutenons les luttes de ces personnes à l’Intérieur comme à l’extérieur des centres.
    Ces témoignages sont à la disposition de toutes et de tous, pour apprendre, diffuser, faire entendre, débattre, agir...

    contact : gettingthevoiceout@vluchteling.be

    Extraits de témoignages — Enkele uittreksels uit getuigenissen

    […]


    sources :

    Existe aussi en flyer A5 (fr, nl, en)