- descriptif :
/B_tout>
[ texte ]
- texte :
Jeunesse Anarchiste Communiste
La faillite du Front populaire est consommée
Les crédits de guerre sont gonflés de nouveaux milliards.La préparation militaire obligatoire va être votée.Les ligues fascistes s’organisent, s’arment et provoquent ouvertement.Les avantages conquis en juin sont rognés peu à peu.La pause est en réalité le retour à la collaboration de classes.Le Front populaire pratique une politique d’Union nationale.Les représentants de l’industire patronale, Gignoux et Paul Reynaud, l’en félicitent publiquement.Mais du sang ouvrier est sur les mains du gouvernement.À Metlaoui, vingt grévistes tunisiens ont été assassinés. À Clichy, six travailleurs ont été massacrés par la garde mobile de Dormy.La preuve est faite que le ministère de gauche est en réalité un ministère de la bourgeoisie.La désillusion de la classe ouvrière ne doit pas profiter aux fascistes démagogues de Doriot ou de La Rocque !Il faut non reculer, mais accentuer l’action offensive.Il est temps qu’une politique prolétarienne indépendante soit menée.Nous appelons les jeunes socialistes, communistes, membres des jeunes qui n’abandonnent pas leurs doctrines révolutionnaires, à créer avec la Jeunesse Anarchiste Communistele Front Révolutionnaire de la Jeunesse
Contre la guerre, l’Union sacrée et la préparation militaire.Contre la politique de paix sociale.Pour la création de milices ouvrières.Pour le soutien effectif et pratique de la Révolution Espagnole par des manifestations de rues et la grève.Siège de la JAC, rue de Bondy, Paris Xe — Tous les jeudis, lisez Le Libertaire, organe de l’Union anarchiste, 0.50 le numéro
sources :
- descriptif :
/B_tout>
[ Texte annonçant la 6e conférence de Défense de l’homme, salle des Sociétés savantes à Paris, le vendredi 13 mars (1953 ?), par Maurice Joyeux, du groupe Louise Michel (Paris 18e). ]
- texte :
Salle des Sociétés savantes - 8, rue Danton - Vendredi 13 mars, à 20 h 30
6e conférence publique et contradictoire de Défense de l’Homme
Les anarchistes devant le colonialisme
Le syndicalisme tunisien ; le nationalisme marocain ; la guerre d’Indo-Chine
La collusion des blocs impérialistes et des nationalistes coloniaux
Faut-il évacuer les colonies
par Maurice Joyeux du groupe Louise Michel, Paris 18e
Dimanche 29 mars - 14 h 30 - Palais de la Mutualité : le programme sensationnel du gala annuel de la revue Défense de l’Homme
Vendredi 10 avril, 20 h 30 : « Dans un monde sans Dieu… qu’est-ce que l’homme ? », par Cotereau
Imp. Soudant - NORD-17-32
sources :
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ]
- texte :
Les travailleurs veulent l’indépendance totale des peuples coloniaux
NOUS SAVONS QUE les colonisés en lutte contre l’impérialisme, luttent aussi contre le capitalisme qui nous exploite dans notre pays.
NOUS SAVONS QUE le combat des colonisés, c’est notre propre combat, que les prolétaires n’ont pas de patrie, que les ennemis des Indochinois, des Marocains, des Tunisiens, des Algériens, des Malgaches sont nos propres ennemis.Chaque victoire du prolétariat des colonies est une victoire du prolétariat français contre ses exploiteurs.
Chaque jour des centaines de héros de la liberté tombent
POUR LA CAUSE DES TRAVAILLEURSEXIGEONS le retrait du corps expéditionnaire, car seul, ce retrait peut assurer une paix véritable .
REFUSONS l’envoi du contingent en Afrique du Nord et le rappel des réservistes ; le contingent en Afrique du Nord, c’est d’ailleurs la possibilité pour le gouvernement de renforcer les troupes de métier en Indochine.DÉJÀ 4.000 JEUNES ONT DU PARTIR AU MAROC pour faire les gardes-chiourme de l’impérialisme, pour réprimer la magnifique lutte du Peuple Marocain. Cela nous ne l’accepterons pas ! Les jeunes travailleurs ont choisi de combattre l’impérialisme français que ce soit en France, au Maroc et partout ailleurs.
Les travailleurs coloniaux luttent contre l’impérialisme français et contre leur propre bourgeoisie.
LES TRAVAILLEURS FRANÇAIS SONT AVEC EUX
La Fédération Communiste Libertaire
Lisez Le Libertaire
Adhérez à la FCL, 145, Quai de Valmy, Paris-10e
Avant affichage, cette affiche doit être rayée d’un trait de couleur
Le gérant : Jacques Tanforti.
Impr. Centrale du Croissant [marque syndicale] 19, rue du Croissant, Paris-2e
sources :Affiche parue en dernière page dans Le Libertaire : organe de la Fédération communiste libertaire n° 393 (jeudi 15 juillet 1954).
- descriptif :
/B_tout>
[ affiche de film documentaire ]
- texte :
Viêt-nam, Somalie, République Dominicaine, Chili, Palestine, Yougoslavie, Cuba, Iran, Irak, El Salvador, Nicaragua, Haïti, Tunisie, Japon, Afghanistan, Kurdistan, Timor Oriental
Halte au terrorisme : refusons d’y prendre part !
Pouvoir et terreur
Noam Chomsky
Entretiens après le 11 septembre
チョムスキ «Power and terror» un film de John Junkerman
producteur : Yamagami Tetsujiro SIGLO Ltd Japon — images : Otsu Koshiro — son : Tsurumaki Yutaka — montage : John Junkerman, Hata Takeshi — musique : Imawano Kiyoshiro
www.powerandterror.com — texte publié aux éditions Le Serpent à plumes — distribution : K-Films - Libération films asbl [logo] K-Films www.k-films.comImprimerie Autographe, 01 43 58 26 26
sources :
- descriptif :
/B_tout>
[ texte (jaune sur fond brun) ; photos n&b (émeutes, tags) ]
- texte :
Beau comme le sourire des insurgés
Il n’y a rien d’aussi beau que les visages des insurgés. Rien dans ce monde n’est aussi attirant, n’est aussi rempli d’espoir. Aucun journaliste, aucun politicien, aucun leader religieux ou autre ne pourrait jamais effacer la beauté de la révolte ou l’enterrer sous des discours sans joie ni désir.
C’est tout d’abord cette beauté qui nous frappe quand nous apprenons des révoltes en cours dans le Nord de l’Afrique et ailleurs. De Tunisie au Liban, d’Égypte à l’Algérie, malgré les dizaines de morts et les milliers de blessés et d’arrestations, la peur est en train de laisser la place au courage ; la tristesse est surmontée par l’espoir ; la misère d’être réduit à survivre se trans-forme en cri de vie.
On pourrait s’interroger sur les conditions économiques dans ces pays, sur la hausse des prix des denrées alimentaires, sur le chômage, sur les régimes autoritaires et ses polices. On pourrait démontrer comment aussi ici, en Belgique, toujours plus de gens sont jetés par-dessus bord, con-damnés à croupir dans des centres fermés et des prisons, exploités à merci et dans des conditions toujours plus dures, subissants au quotidien l’autorité sous toutes ses formes.
Mais le temps de se lamenter doit prendre fin. Nous sommes nombreux, ici et ailleurs, à se retrouver coincés par ce monde où seul l’argent compte, où nos habi-tations ressemblent toujours plus à des taudis, où la pollution industrielle nous empoisonne petit à petit. Ceux d’en haut vont pousser leur exploitation et leur domina-ion encore plus loin, ils nous parlent de « crise économique » et nous appellent tous à accepter le durcissement de la vie sur tous les niveaux.
Évidemment, il y a des différences entre l’ici et le là-bas, même si le règne de l’argent ne connaît pas de frontières, même si un régime, tous les régimes, qu’ils soient démocratiques ou autoritaires, signifieront toujours oppression, enfermement, exploitation. Mais la révolte, elle, dans toute sa beauté, fait exploser les différences. Une banque cramée en Tunisie ou en Égypte appelle à une banque cramée à Bruxelles ; comme la libération de prisonniers par les insurgés en Tunisie appelle au rasement des murs des prisons ici ; comme des hommes et des femmes, côte à côte derrière la barricade, appelle à en finir avec la soumission et le patriarcat.
Ce qui alimente la révolte, ce n’est pas seulement le dégoût des conditions de misère. Non, l’oxygène du feu de la révolte, dans toutes les langues, c’est un début de liberté, cet inconnu qui est telle-ment absent dans ce monde, mais qui se relève fièrement lors de l’acte de s’insurger. Et alors là, tout peut commencer à changer.
Laissons donc de côté toutes les analyses des spécialistes politiques, des journalistes chevaliers-de-la-démocratie, de ceux qui s’apprêtent déjà à prendre la place des Ben Ali et des Moubarak de ce monde. Nous sommes simplement du côté de ceux qui, en Tunisie et en Égypte comme ailleurs savent que la liberté, c’est ni la loi ni la sharia, qui ne veulent ni patron ni gouvernement, qui veulent essayer de vivre en hommes libres, parce que, lors de la révolte, ils ont déjà goûté que c’est possible — et que c’est doux.
Amour et courage pour les rebelles de partout
Mettons, nous aussi, le feu à la poudrière
sources :Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-grand-format-de-solidarite (28 février 2011) et sur http://bxl.indymedia.org/articles/1089 : « Affiche en grand format (A2) de solidarité avec les soulèvements dans le monde arabe. Disponible entre autre à Acrata (32, rue de la grande ile // ouvert chaque mardi de 16h à 20h, chaque jeudi de 17h à 21h et chaque samedi de 14h à 18h) » (20 février 2011).
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; fond (filigrane rayonnant) ; photos (enfant regardant policier ; émeutes) ]
- texte :
Da Sidi Bouzid a Bab-el-Oued : contro il regno dello Stato, del potere e dei soldi
Dall’inizio dell’anno, nel Maghreb, la miseria guadagna terreno. Il prezzo dei generi alimentari di prima necessità lievita, il lavoro è sempre meno, riducendo ancor più l’impietoso spettro dei mezzi di sopravvivenza per tutti quanti. Ci viene sciorinata la solita vecchia solfa della “crisi”, facendoci credere che miseria e rivolta siano fenomeni nuovi causati proprio da essa, mentre sono antichi quanto il denaro e l’autorità. Sono bastate poche scintille in Tunisia per dare fuoco alle polveri di una situazione già esplosiva, fino in Algeria.
Sbirri attaccati, edifici amministrativi, licei, dogane, magazzini di merci, commissariati, concessionarie di automobili, banche e negozi diventati bersagli, blocchi stradali coordinati. Contrariamente a quanto ci raccontano il potere ed i giornalisti, queste sommosse non si limitano a poche categorie immaginarie (« giovani », « diplomati », « disoccupati », « estremisti ») ma si esprimono in modo diffuso e i loro obiettivi sono chiari.
Davanti a ciò, la risposta dello Stato è altrettanto chiara : in Tunisia gli sbirri rispondono ai sassi con gli spari dei cecchini, provocando decine di morti. Anche in Algeria, migliaia di fermi, torture, arresti e omicidi, mentre piombano le prime condanne e ancora ne arriveranno.
Come sempre, come dappertutto, la guerra sociale divampa chiedendo a ciascuno di scegliere il proprio campo.Le carogne democratiche o religiose si stanno già affrettando a recuperare queste rivolte a fini politici, reclamando riforme o un cambio di regime, per dirottare questa collera che si esprime di fatto contro ogni forma di potere. Preparano già il dopo, cercando di sostituire il controllo della dittatura col controllo democratico ; ovvero, aggiustando il dominio per renderlo accettabile.
Noi, che viviamo in democrazia, possiamo affermare che anche se nel quotidiano le condizioni di vita sono meno dure che in dittatura, le libertà democratiche non ci hanno mai reso liberi. La libertà che desideriamo è totale e incondizionata.
Ecco perché quest’aria insurrezionale di sottofondo, come in Grecia dopo il dicembre 2008, o in Francia nel novembre 2005, ci scalda il cuore.Ecco perché vogliamo soffiare sulle braci e propagare questa rivolta qui, dappertutto, ora, per sempre.
La rivoluzione deve montare dai tuguri, giacché dall’alto provengono solo pallottole e botte.
traduction :De Sidi Bouzid à Bab-el-Oued : contre le règne de l’État, du pouvoir et du fric
Depuis le début de l’année, au Maghreb, la misère gagne du terrain. Le prix des denrées alimentaires de première nécessité flambe, il y a de moins en moins de travail, réduisant encore plus le pitoyable spectre des moyens de survie de tout un chacun. On nous ressort le bon vieux coup de « la crise », nous faisant croire que misère et révolte sont des phénomènes nouveaux qu’elle seule produit, alors qu’ils sont aussi vieux que l’argent et l’autorité. Il a suffit de quelques étincelles en Tunisie pour mettre le feu aux poudres d’une situation déjà explosive, jusqu’en Algérie.
Flics attaqués, bâtiments administratifs, lycées, douanes, entrepôts de marchandises, commissariats, concessionnaires automobiles, banques et commerces pris pour cible, barrages de route coordonnés. Contrairement à ce que le pouvoir et les journaflics racontent, ces émeutes ne se limitent pas à quelques catégories imaginaires (« jeunes », « diplômés », « chômeurs », « extrémistes ») mais s’expriment de façon diffuse, et leurs cibles sont claires.
En face, la réponse de l’État est tout aussi claire : en Tunisie, les flics répondent aux pavés par des tirs de sniper, faisant des dizaines de morts. En Algérie aussi, arrestations par milliers, torture, détentions et meurtres, tandis que les premières condamnations tombent et tomberont encore. Comme toujours, comme partout, la guerre sociale fait rage, appelant chacun à choisir son camp.Déjà les charognards démocrates ou religieux s’empressent de récupérer ces révoltes à des fins politiques, réclamant des réformes ou un changement de régime, pour détourner cette colère qui s’exprime de fait contre toute forme de régime ou de pouvoir. Ils préparent déjà l’après, voulant remplacer le contrôle de la dictature par un contrôle démocratique ; en d’autres termes, aménager la domination pour la rendre acceptable.
Nous qui vivons en démocratie, nous pouvons affirmer que même si au quotidien, les conditions de vie y sont moins dures qu’en dictature, les libertés démocratiques ne nous ont jamais rendus libres. La liberté que nous désirons, elle, est totale et inconditionnelle. C’est pourquoi ce fond de l’air insurrectionnel, comme en Grèce depuis décembre 2008, ou en novembre 2005 en France, nous réchauffe le cœur.C’est pourquoi nous voulons souffler sur les braises, et propager cette révolte
Ici, partout, maintenant, tout le tempsIl faut bien que la révolution monte des bouges, puisque d’en haut ne viennent que les balles et les coups.
sources :Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?De-Sidi-Bouzid-a-Bab-el-Oued : « Affiche anonyme de solidarité avec les révoltes actuelles en Tunisie et en Algérie. L’affiche est aux formats A3/A2, elle a également été tirée sous forme de tract A5. Il est bien sûr possible de se la réapproprier où que l’on soit et de la diffuser/afficher prés de chez soi. » (11 janvier 2011).
![]() 2011 |
![]() 2011 |
![]() 2011 |
![]() 2011 |
![]() 2011 |
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; fond (filigrane rayonnant) ; photos (enfant regardant policier ; émeutes) ]
- texte :
De Sidi Bouzid à Bab-el-Oued : contre le règne de l’État, du pouvoir et du fric
Depuis le début de l’année, au Maghreb, la misère gagne du terrain. Le prix des denrées alimentaires de première nécessité flambe, il y a de moins en moins de travail, réduisant encore plus le pitoyable spectre des moyens de survie de tout un chacun. On nous ressort le bon vieux coup de « la crise », nous faisant croire que misère et révolte sont des phénomènes nouveaux qu’elle seule produit, alors qu’ils sont aussi vieux que l’argent et l’autorité. Il a suffit de quelques étincelles en Tunisie pour mettre le feu aux poudres d’une situation déjà explosive, jusqu’en Algérie.
Flics attaqués, bâtiments administratifs, lycées, douanes, entrepôts de marchandises, commissariats, concessionnaires automobiles, banques et commerces pris pour cible, barrages de route coordonnés. Contrairement à ce que le pouvoir et les journaflics racontent, ces émeutes ne se limitent pas à quelques catégories imaginaires (« jeunes », « diplômés », « chômeurs », « extrémistes ») mais s’expriment de façon diffuse, et leurs cibles sont claires.
En face, la réponse de l’État est tout aussi claire : en Tunisie, les flics répondent aux pavés par des tirs de sniper, faisant des dizaines de morts. En Algérie aussi, arrestations par milliers, torture, détentions et meurtres, tandis que les premières condamnations tombent et tomberont encore. Comme toujours, comme partout, la guerre sociale fait rage, appelant chacun à choisir son camp.Déjà les charognards démocrates ou religieux s’empressent de récupérer ces révoltes à des fins politiques, réclamant des réformes ou un changement de régime, pour détourner cette colère qui s’exprime de fait contre toute forme de régime ou de pouvoir. Ils préparent déjà l’après, voulant remplacer le contrôle de la dictature par un contrôle démocratique ; en d’autres termes, aménager la domination pour la rendre acceptable.
Nous qui vivons en démocratie, nous pouvons affirmer que même si au quotidien, les conditions de vie y sont moins dures qu’en dictature, les libertés démocratiques ne nous ont jamais rendus libres. La liberté que nous désirons, elle, est totale et inconditionnelle. C’est pourquoi ce fond de l’air insurrectionnel, comme en Grèce depuis décembre 2008, ou en novembre 2005 en France, nous réchauffe le cœur.C’est pourquoi nous voulons souffler sur les braises, et propager cette révolte
Ici, partout, maintenant, tout le tempsIl faut bien que la révolution monte des bouges, puisque d’en haut ne viennent que les balles et les coups.
sources :Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?De-Sidi-Bouzid-a-Bab-el-Oued : « Affiche anonyme de solidarité avec les révoltes actuelles en Tunisie et en Algérie. L’affiche est aux formats A3/A2, elle a également été tirée sous forme de tract A5. Il est bien sûr possible de se la réapproprier où que l’on soit et de la diffuser/afficher prés de chez soi. » (11 janvier 2011).
![]() 2011 |
![]() 2011 |
![]() 2011 |
![]() 2011 |
![]() 2011 |
- descriptif :
[ texte ; photo (rassemblement) ]
- texte :
Débat sur la révolution tunisienne
le vendredi 29 avril, 19 h 30
Librairie La Mauvaise réputation
Coordination des Groupes Anarchistes
Groupe « Un Autre Futur » - MontpellierLibrairie « La Mauvaise Réputation » - Quartier Ste Anne - 20, rue Terral - Montpellier
Ouverture : tous les samedis de 15 h à 19 hwww.c-g-a.org — groupe-uaf@c-g-a.org — http://librairie-lmr-34.c-g-a.org
[logo] CGA - Coordination des groupes anarchistes
sources :http://www.c-g-a.org/content/d-bat-sur-la-r-volution-tunisienne
http://www.c-g-a.org/sites/default/files/affiche_-_uaf_-_debat_tunisie_-_20110429_1.pdf
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; fond (filigrane rayonnant) ; photos (enfant regardant policier ; émeutes) ]
- texte :
From Sidi Bouzid to Bab-el-Oued : against the state, the power and money
Poverty has been growing in North Africa since the beginning of the year. The price of food staples is soaring, there is less and less work, further reducing the pitiful spectrum of everyone’s means of survival. They are bringing out the old trick of the "crisis", making us believe that misery and revolt are new phenomena produced by it, while they are as old as money and authority. It only took a few sparks in Tunisia to set fire to the powderkeg of an already explosive situation, right to Algeria.
Cops attacked, government buildings, schools, customs, warehouses, police stations, car dealerships, banks and businesses targeted, coordinated roadblocks. Contrary to what power and journalistcops are saying, these riots are not limited to a few imaginary categories ("young", "graduates", "unemployed", "extremist") but are expressed diffusely, and their targets are clear.
Opposite, the state’s response is equally clear : in Tunisia, the cops respond to blocks by sniper fire, leaving dozens dead. In Algeria too, thousands of arrests, torture, detentions and killings, while the convictions have started and will continue. As always, as everywhere, the social war is raging, urging everyone to choose sides.
Already democratic or religious scavengers are rushing to recover these rebellions for political purposes, calling for reform or regime change, to divert this anger expressed de facto against any form of regime or government. They are already preparing the after, wanting to replace the control of the dictatorship by democratic control, in other words, develop power to make it acceptable.
We who live in democracy, we can say that even if the daily living conditions are less harsh than under a dictatorship, democratic freedoms have never made us free. The freedom that we desire, that, is total and unconditional. Therefore this insurgent background air, such as in Greece since December 2008 or in France in November 2005, warms our heart.
That’s why we want to blow on the embers, and spread the revolt.
Here, everywhere, now, all the time.
Translated from french.
traduction :De Sidi Bouzid à Bab-el-Oued : contre le règne de l’État, du pouvoir et du fric
Depuis le début de l’année, au Maghreb, la misère gagne du terrain. Le prix des denrées alimentaires de première nécessité flambe, il y a de moins en moins de travail, réduisant encore plus le pitoyable spectre des moyens de survie de tout un chacun. On nous ressort le bon vieux coup de « la crise », nous faisant croire que misère et révolte sont des phénomènes nouveaux qu’elle seule produit, alors qu’ils sont aussi vieux que l’argent et l’autorité. Il a suffit de quelques étincelles en Tunisie pour mettre le feu aux poudres d’une situation déjà explosive, jusqu’en Algérie.
Flics attaqués, bâtiments administratifs, lycées, douanes, entrepôts de marchandises, commissariats, concessionnaires automobiles, banques et commerces pris pour cible, barrages de route coordonnés. Contrairement à ce que le pouvoir et les journaflics racontent, ces émeutes ne se limitent pas à quelques catégories imaginaires (« jeunes », « diplômés », « chômeurs », « extrémistes ») mais s’expriment de façon diffuse, et leurs cibles sont claires.
En face, la réponse de l’État est tout aussi claire : en Tunisie, les flics répondent aux pavés par des tirs de sniper, faisant des dizaines de morts. En Algérie aussi, arrestations par milliers, torture, détentions et meurtres, tandis que les premières condamnations tombent et tomberont encore. Comme toujours, comme partout, la guerre sociale fait rage, appelant chacun à choisir son camp.Déjà les charognards démocrates ou religieux s’empressent de récupérer ces révoltes à des fins politiques, réclamant des réformes ou un changement de régime, pour détourner cette colère qui s’exprime de fait contre toute forme de régime ou de pouvoir. Ils préparent déjà l’après, voulant remplacer le contrôle de la dictature par un contrôle démocratique ; en d’autres termes, aménager la domination pour la rendre acceptable.
Nous qui vivons en démocratie, nous pouvons affirmer que même si au quotidien, les conditions de vie y sont moins dures qu’en dictature, les libertés démocratiques ne nous ont jamais rendus libres. La liberté que nous désirons, elle, est totale et inconditionnelle. C’est pourquoi ce fond de l’air insurrectionnel, comme en Grèce depuis décembre 2008, ou en novembre 2005 en France, nous réchauffe le cœur.C’est pourquoi nous voulons souffler sur les braises, et propager cette révolte
Ici, partout, maintenant, tout le tempsIl faut bien que la révolution monte des bouges, puisque d’en haut ne viennent que les balles et les coups.
sources :Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?De-Sidi-Bouzid-a-Bab-el-Oued : « Affiche anonyme de solidarité avec les révoltes actuelles en Tunisie et en Algérie. L’affiche est aux formats A3/A2, elle a également été tirée sous forme de tract A5. Il est bien sûr possible de se la réapproprier où que l’on soit et de la diffuser/afficher prés de chez soi. » (11 janvier 2011).
![]() 2011 |
![]() 2011 |
![]() 2011 |
![]() 2011 |
![]() 2011 |
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; photo (personnes jugées sur des vélos pour regarder par-dessus une palissade) début 20e siècle ]
- texte :
Quelle liberté ?
Ces dernières semaines en Algérie, en Tunisie ou en Égypte, des milliers et des milliers d’individus sont sortis dans la rue pour manifester leur rage et leur révolte contre des conditions de vie insupportables.
En plein hiver, ces blocages de routes, ces pillages massifs de supermarchés et d’entrepôts, ces incendies de sièges de partis politiques, ces saccages de villas de riches et de lycées, ces attaques de commissariats, ces mutineries et autres assauts victorieux contre des prisons nous ont réchauffé le cœur...
Aujourd’hui, malgré des dizaines de morts, la soif de liberté des insurgés ne semble pas prêt de s’éteindre. Mieux encore, elle pourrait se diffuser un peu partout. Car partout, c’est un peu la même poudre qui s’accumule, celle de la misère et de l’écrasement quotidien. Car partout, et ici aussi, c’est un même monde qui voudrait nous soumettre : un monde de fric et de pouvoir pour quelques-uns, d’enfermements et de coups assassins pour tous les autres. Un monde au service des patrons et des États, quelle que soit leur couleur, et quelle que soit la manière dont ils entendent nous exploiter et nous contrôler. A présent que de nouveaux maîtres plus démocrates se précipitent pour se partager le gâteau en Tunisie, est-ce vraiment pour cela que des milliers de révoltés se sont battus au cri de « Liberté » ?
Depuis le 14 janvier à Paris, Olivier et Dan ont été jetés en prison après avoir tagué « Algérie, Tunisie, vive l’insurrection » et « Vive l’anarchie » sur les murs de Belleville. Le 21 janvier à Bagnolet, c’est François qui a été incarcéré avant de sortir sous contrôle judiciaire une semaine plus tard.
Tous sont accusés par les larbins de la section anti-terroriste de Paris et par une charogne en toge — la juge d’instruction Patricia Simon — d’avoir apporté leur solidarité avec les dix sans-papiers inculpés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes en juin 2008. Au cri de « Liberté pour tous, avec ou sans-papiers », ils ont manifestement touché une corde sensible. Celle d’un système avide de chair humaine facile à exploiter et broyer sur les chantiers ou derrière une machine à coudre, avant de la rafler puis de l’expulser dans le premier avion venu.
Mais cette histoire de révolte et de solidarités ne s’arrête pas là : juste avant Noël, les chiens en uniforme avaient ainsi déjà enlevé Bruno dans le métro parisien avant de l’envoyer en préventive.
Lui est accusé de faire partie d’une« association de malfaiteurs à finalité terroriste », parce qu’il avait eu l’impudence de se rendre en janvier 2008 à une manifestation devant ce même centre de rétention de Vincennes avec… des fumigènes. Ici aussi, dans le paradis de la démocratie marchande, il semble bien que la lutte antiautoritaire pour la liberté, la lutte pour un monde sans patrie ni frontières, conduise rapidement derrière les barreaux.
Si la liberté est le crime qui contient tous les crimes, nous nous affirmons sans vergogne complices des actes de ces compagnons et camarades. De même que nous laissons volontiers les catégories de « coupable » et « innocent » aux barbelés du code pénal et à ses souteneurs.
Dans cette guerre sociale qui se déroule au travail comme dans la rue, de jour comme de nuit, continuons de briser nos chaînes, ici comme partout : contre une société dans laquelle on devrait se tuer au turbin ou crever au chômage, être dressé à l’école et enfermé en prison, étouffer dans des tours de béton et subir l’occupation policière sans broncher.
Des deux côtés de la Méditerranée, en lutte contre tous les pouvoirs, démocratiques ou pas.
Pour un monde sans maîtres ni esclaves
Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !
sources :« Affiche sortie ces jours-ci et trouvée notamment collée sur les murs de Paris lors de la balade à Belleville du 25 janvier dernier […] en A4, pour des tracts ou à agrandir en A3 » diffusée sur http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3907 (1er février 2011) et sur http://www.non-fides.fr/?Quelle-liberte-Contre-tous-les (5 février 2011).
![]() 2011 |
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; photo (personnes jugées sur des vélos pour regarder par-dessus une palissade) début 20e siècle ]
- texte :
Quelle liberté ?
Ces dernières semaines en Algérie, en Tunisie ou en Égypte, des milliers et des milliers d’individus sont sortis dans la rue pour manifester leur rage et leur révolte contre des conditions de vie insupportables.
En plein hiver, ces blocages de routes, ces pillages massifs de supermarchés et d’entrepôts, ces incendies de sièges de partis politiques, ces saccages de villas de riches et de lycées, ces attaques de commissariats, ces mutineries et autres assauts victorieux contre des prisons nous ont réchauffé le cœur...
Aujourd’hui, malgré des dizaines de morts, la soif de liberté des insurgés ne semble pas prêt de s’éteindre. Mieux encore, elle pourrait se diffuser un peu partout. Car partout, c’est un peu la même poudre qui s’accumule, celle de la misère et de l’écrasement quotidien. Car partout, et ici aussi, c’est un même monde qui voudrait nous soumettre : un monde de fric et de pouvoir pour quelques-uns, d’enfermements et de coups assassins pour tous les autres. Un monde au service des patrons et des États, quelle que soit leur couleur, et quelle que soit la manière dont ils entendent nous exploiter et nous contrôler. A présent que de nouveaux maîtres plus démocrates se précipitent pour se partager le gâteau en Tunisie, est-ce vraiment pour cela que des milliers de révoltés se sont battus au cri de « Liberté » ?
Depuis le 14 janvier à Paris, Olivier et Dan ont été jetés en prison après avoir tagué « Algérie, Tunisie, vive l’insurrection » et « Vive l’anarchie » sur les murs de Belleville. Le 21 janvier à Bagnolet, c’est François qui a été incarcéré avant de sortir sous contrôle judiciaire une semaine plus tard.
Tous sont accusés par les larbins de la section anti-terroriste de Paris et par une charogne en toge — la juge d’instruction Patricia Simon — d’avoir apporté leur solidarité avec les dix sans-papiers inculpés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes en juin 2008. Au cri de « Liberté pour tous, avec ou sans-papiers », ils ont manifestement touché une corde sensible. Celle d’un système avide de chair humaine facile à exploiter et broyer sur les chantiers ou derrière une machine à coudre, avant de la rafler puis de l’expulser dans le premier avion venu.
Mais cette histoire de révolte et de solidarités ne s’arrête pas là : juste avant Noël, les chiens en uniforme avaient ainsi déjà enlevé Bruno dans le métro parisien avant de l’envoyer en préventive.
Lui est accusé de faire partie d’une« association de malfaiteurs à finalité terroriste », parce qu’il avait eu l’impudence de se rendre en janvier 2008 à une manifestation devant ce même centre de rétention de Vincennes avec… des fumigènes. Ici aussi, dans le paradis de la démocratie marchande, il semble bien que la lutte antiautoritaire pour la liberté, la lutte pour un monde sans patrie ni frontières, conduise rapidement derrière les barreaux.
Si la liberté est le crime qui contient tous les crimes, nous nous affirmons sans vergogne complices des actes de ces compagnons et camarades. De même que nous laissons volontiers les catégories de « coupable » et « innocent » aux barbelés du code pénal et à ses souteneurs.
Dans cette guerre sociale qui se déroule au travail comme dans la rue, de jour comme de nuit, continuons de briser nos chaînes, ici comme partout : contre une société dans laquelle on devrait se tuer au turbin ou crever au chômage, être dressé à l’école et enfermé en prison, étouffer dans des tours de béton et subir l’occupation policière sans broncher.
Des deux côtés de la Méditerranée, en lutte contre tous les pouvoirs, démocratiques ou pas.
Pour un monde sans maîtres ni esclaves
Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !
sources :
![]() 2011 |
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; dessin (président-roi Sarkozy sur son trône avec policiers anti-émeute protégeant une centrale nucléaire, face à une manifestation végétarienne) ]
- texte :
Resto Trottoir
collectif Food not bombs, Besançon
blog : restotrottoir.blogspot.comDim. 27 fév. 2011
Repas gratuit pour tous et toutes !
Dès 12 h 30 place Marulaz
Repas végétalien issu de récupérations
+ zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, libres, jouets…
+ infokiosque : tracts et brochures… discussions, échanges…
+ venez avec des jeux, des instruments, des animations !
Il pleut ou neige fortement :
cherchez-nous quai Vauban ou aux ArènesTunisie : 14 janvier — Égypte : 11 février — France …
…À quand la fin du régime
Nous rejoindre : place Marulaz : participer à l’installation (11 h 30) et au repas…
Participer librement : venir à la réunion d’organisation (pour participer à la diffusion de l’information, à la collecte, à la cuisine) : chaque premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz.
Nous contacter : par mail : resto-trottoir@herbesfolles.org
Papier recyclé le plus qu’on peut. Imprimerie spéciale. À coller où on peut ! À ne pas jeter sur la voie publique.
sources :https://restotrottoir.blogspot.com/2011/02/resto-trottoir-dimanche-27-fevrier.html
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; fond (filigrane rayonnant) ; photos (enfant regardant policier ; émeutes) ]
- texte :
Sidi bouzidista Bab-el-ouediin : valtiota, valtaa ja rahaa vastaan
Köyhyys on ollut kasvussa PohjoisAfrikassa vuoden alusta lähtien. Perusruokien hinta nousee, työtä on koko ajan vähemmän, mikä kutistaa entisestään kaikkien ankeita selviytymiskeinoja. Taas nostetaan esiin vanha temppu "kriisistä", jolla meidät yritetään saada uskomaan, että kurjuus ja kapinointi ovat uusi kriisin tuottama ilmiö, kun ne ovat yhtä vanhoja kuin raha ja esivalta. Vaadittiin vain muutama kipinä Tunisiassa sytyttämään valmiiksi räjähtävän tilanteen ruutitynnyri Algeriassa.
Poliisej a, hallituksen rakennuksia, kouluja, tullia, varastoja, poliisiasemia, autokauppoja, pankkeja ja liikeyrityksiä vastaan hyökättiin, ja tiesulkuja pystytettiin. Toisin kuin valta ja journalistikytät sanovat, nämä mellakat eivät rajoitu muutamaan kuvitteelliseen kategoriaan ("nuoret", "korkeakoulutetut", "työttömät", "ääriainekset"), vaan ne ovat levinneet laaj alti, ja niiden kohteet ovat selkeitä.
Toisella puolella myös valtion vastaus on yhtä selvä : Tunisiassa kytät vastasivat tarkkaampujilla, kymmeniä kuoli. Myös Algeriassa on nähty tuhansia pidätyksiä, kidutusta, vangitsemista ja tappoja, kun tuomioiden julistaminen on jo alkanut ja tulee jatkumaan. Ja kuten aina kaikkialla, sosiaalinen sota on valloillaan, ja kehoittaa jokaista valitsemaan puolensa.
Demokraattiset tai uskonolliset haaskalinnut ovat jo valmiina ryntäämään rekuperoimaan nämä kapinat poliittista päämäärää varten, ja kutsuvat uudistuksia tai hallituksen vaihtoa, suunnatakseen uudestaan tämä raivon, joka teoissa ilmentää kaikkien hallitusten vastustamista. Ne valmistelevat jo nyt jälkipeliä, haluten diktatuurin tilalle demokraattisen kontrollin, toisin sanoen, kehittää valtaa tehdäkseen siitä hyväksyttävän.
Me, jotka elämme demokratiassa, voimme sanoa, että vaikka päivittäiset elinolot eivät ole niin ankaria kuin diktatuurissa, demokraattiset vapaudet eivät koskaan ole tehneet meistä vapaita. Haluamamme vapaus on täydellistä j a ehdotonta. Näin ollen tämä kapinallinen tuulenvire lämmittää sydämiämme kuten Kreikka joulukuussa 2008 tai Ranska marraskuussa 2005.
Tästä syystä haluamme p uhaltaa hiiliäj a levittää kap inaa
Täällä, kaikkialla, nyt, kaiken aikaa.
Vallankumouksen täytyy tulla slummeista, sillä yläp uolelta tulee vain luotej aj a iskuj a.
traduction :De Sidi Bouzid à Bab-el-Oued : contre le règne de l’État, du pouvoir et du fric
Depuis le début de l’année, au Maghreb, la misère gagne du terrain. Le prix des denrées alimentaires de première nécessité flambe, il y a de moins en moins de travail, réduisant encore plus le pitoyable spectre des moyens de survie de tout un chacun. On nous ressort le bon vieux coup de « la crise », nous faisant croire que misère et révolte sont des phénomènes nouveaux qu’elle seule produit, alors qu’ils sont aussi vieux que l’argent et l’autorité. Il a suffit de quelques étincelles en Tunisie pour mettre le feu aux poudres d’une situation déjà explosive, jusqu’en Algérie.
Flics attaqués, bâtiments administratifs, lycées, douanes, entrepôts de marchandises, commissariats, concessionnaires automobiles, banques et commerces pris pour cible, barrages de route coordonnés. Contrairement à ce que le pouvoir et les journaflics racontent, ces émeutes ne se limitent pas à quelques catégories imaginaires (« jeunes », « diplômés », « chômeurs », « extrémistes ») mais s’expriment de façon diffuse, et leurs cibles sont claires.
En face, la réponse de l’État est tout aussi claire : en Tunisie, les flics répondent aux pavés par des tirs de sniper, faisant des dizaines de morts. En Algérie aussi, arrestations par milliers, torture, détentions et meurtres, tandis que les premières condamnations tombent et tomberont encore. Comme toujours, comme partout, la guerre sociale fait rage, appelant chacun à choisir son camp.Déjà les charognards démocrates ou religieux s’empressent de récupérer ces révoltes à des fins politiques, réclamant des réformes ou un changement de régime, pour détourner cette colère qui s’exprime de fait contre toute forme de régime ou de pouvoir. Ils préparent déjà l’après, voulant remplacer le contrôle de la dictature par un contrôle démocratique ; en d’autres termes, aménager la domination pour la rendre acceptable.
Nous qui vivons en démocratie, nous pouvons affirmer que même si au quotidien, les conditions de vie y sont moins dures qu’en dictature, les libertés démocratiques ne nous ont jamais rendus libres. La liberté que nous désirons, elle, est totale et inconditionnelle. C’est pourquoi ce fond de l’air insurrectionnel, comme en Grèce depuis décembre 2008, ou en novembre 2005 en France, nous réchauffe le cœur.C’est pourquoi nous voulons souffler sur les braises, et propager cette révolte
Ici, partout, maintenant, tout le tempsIl faut bien que la révolution monte des bouges, puisque d’en haut ne viennent que les balles et les coups.
sources :Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?De-Sidi-Bouzid-a-Bab-el-Oued : « Affiche anonyme de solidarité avec les révoltes actuelles en Tunisie et en Algérie. L’affiche est aux formats A3/A2, elle a également été tirée sous forme de tract A5. Il est bien sûr possible de se la réapproprier où que l’on soit et de la diffuser/afficher prés de chez soi. » (11 janvier 2011).
![]() 2011 |
![]() 2011 |
![]() 2011 |
![]() 2011 |
![]() 2011 |
- descriptif :
[ texte (français, arabe) ; photos (manifestation) ]
- texte :
Solidarité avec le peuple tunisien
Non à la répression !
[texte arabe]
Soutien à la grève générale jeudi 13 janvier 2011
appelée par des syndicalistes tunisiens
Confédération Nationale du Travail
Secrétariat international - groupe de travail Afrique33, rue des Vignoles, Paris / africa@cnt-f.org - www.cnt-f.org/international
[logo chat cerclé CNT sur fon taillé rouge et noir] — [logo poing levé dans carte d’Afrique, sur fond taillé noir et rouge]
sources :
- descriptif :
[ texte ; photo (manifestation) ; couleurs dominantes : noir et rouge ]
- texte :
[logo : poing levé sur carte d’Afrique, fond taillé noir et rouge]
Tournée de soutien à l’Union des diplômés chômeurs de Regueb (Tunisie)
[logo] UDC - Union des diplômés chômeurs - [texte en arabe]
Avec Arbi Kadri (coordinateur de l’UDC de Regueb)
du 24 sept. au 2 oct. 2011
Les combats de l’UDC contre la précarité :
des mouvements de contestations sous le régime de Ben Ali, à sa participation active aujourd’hui, à la révolution en cours en TunisieLyon : sam. 24.09
La Roche-Vineuse et Villefranche : dim. 25.09
Paris : lun. 26.09
Metz : mar. 27.09
La Roche-sur-Yon : mer. 28.09
Rennes : jeu. 29.09
Nantes : vend. 30.09
Chisery (salon du livre libertaire) : sam. 01.10
Nîmes : dim. 02.10Idir Achour, prote parole du Conseil des lycées algériens accompagnera la tournée du 24 au 29 septembre.
Confédération nationale du travail
Organisé par le Groupe de travail Afrique du Secrétariat international de la CNT avec la CNT 71
international@cnt-f.org - www.cnt-f.org/international[logo chat noir cerclé sur fond drapeau taillé rouge et noir] CNT
sources :
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; fond (filigrane rayonnant) ; photos (enfant regardant policier ; émeutes) ]
- texte :
Van Sidi Bouzid tot Bab-el-Oued : tegen de Staat, het geld en de macht
Sinds het begin van dit jaar wint de ellende aan terrein in de Magreb. De voedselprijzen schieten de hoogte in. Er is alsmaar minder werk, waardoor het reeds armzalige spectrum aan manieren om te overleven nog meer gereduceerd wordt. Het magische woord ‘crisis’ wordt weer bovengehaald om ons te doen geloven dat ellende en revolte nieuwe fenomenen zijn die alleen door crises teweeggebracht worden, terwijl ze even oud zijn als het geld en de autoriteit. In Tunesië waren enkele vonken genoeg om het vuur aan de lont te leggen in een reeds erg explosieve situatie… tot in Algerije.
De flikken worden aangevallen ; administratieve gebouwen, scholen, douaneposten, opslagplaatsen voor koopwaar, commissariaten, autodealers, banken en winkels komen in het vizier van de opstandelingen ; gecoördineerde blokkades van de wegen proberen het land plat te leggen. In tegenstelling tot wat de macht en de journalisten ons vertellen, beperken deze rellen zich niet tot een aantal denkbeeldige categorieën (‘jongeren’, ‘studenten’, ‘werklozen’, ‘extremisten’), maar uiten ze zich op een diffuse manier. En de doelwitten zijn duidelijk.
Het antwoord van de Staat is al even duidelijk : in Tunesië antwoorden de flikken op de stenenregens met sluipschuttergeweren. Reeds tientallen mensen werden vermoord. Ook in Algerije is de repressie bijzonder brutaal : duizenden arrestaties, folter, opsluiting in concentratiekampen en moorden. Zoals altijd, zoals overal, probeert de sociale oorlog zich een weg te banen en roept iedereen op om kant te kiezen.
Nu al haasten de democratische en religieuze aasgieren zich om deze revoltes te recupereren met politieke doeleinden. Ze eisen hervormingen of een verandering van het regime en proberen zo de woede die zich richt tegen elke vorm van regime of macht te kanaliseren. Ze bereiden reeds het erna voor, met het oog op de vervanging van de dictatoriale controle door een democratische controle – met andere woorden, ze willen de overheersing wat bijschaven om haar weer aanvaardbaar te maken.
Wij die hier leven onder een democratisch regime, wij kunnen zonder blikken of blozen zeggen dat de democratische vrijheden ons nooit vrijgemaakt hebben, ook al zijn de levensomstandigheden hier minder hard dan onder een dictatuur. De vrijheid waarnaar wij verlangen, die vrijheid is totaal en onvoorwaardelijk. Daarom verwarmt deze insurrectionele wind in Tunesië en Algerije, net zoals die van Griekenland in december 2008 of die van november 2005 in Frankrijk, onze harten.
Daarom willen wij olie op het vuur gooien en deze revolte verspreiden. Hier, overal, nu en altijd.
De revolutie moet vanuit de achterbuurten komen, aangezien van bovenaf slechts kogels en matrakslagen komen.
traduction :De Sidi Bouzid à Bab-el-Oued : contre le règne de l’État, du pouvoir et du fric
Depuis le début de l’année, au Maghreb, la misère gagne du terrain. Le prix des denrées alimentaires de première nécessité flambe, il y a de moins en moins de travail, réduisant encore plus le pitoyable spectre des moyens de survie de tout un chacun. On nous ressort le bon vieux coup de « la crise », nous faisant croire que misère et révolte sont des phénomènes nouveaux qu’elle seule produit, alors qu’ils sont aussi vieux que l’argent et l’autorité. Il a suffit de quelques étincelles en Tunisie pour mettre le feu aux poudres d’une situation déjà explosive, jusqu’en Algérie.
Flics attaqués, bâtiments administratifs, lycées, douanes, entrepôts de marchandises, commissariats, concessionnaires automobiles, banques et commerces pris pour cible, barrages de route coordonnés. Contrairement à ce que le pouvoir et les journaflics racontent, ces émeutes ne se limitent pas à quelques catégories imaginaires (« jeunes », « diplômés », « chômeurs », « extrémistes ») mais s’expriment de façon diffuse, et leurs cibles sont claires.
En face, la réponse de l’État est tout aussi claire : en Tunisie, les flics répondent aux pavés par des tirs de sniper, faisant des dizaines de morts. En Algérie aussi, arrestations par milliers, torture, détentions et meurtres, tandis que les premières condamnations tombent et tomberont encore. Comme toujours, comme partout, la guerre sociale fait rage, appelant chacun à choisir son camp.Déjà les charognards démocrates ou religieux s’empressent de récupérer ces révoltes à des fins politiques, réclamant des réformes ou un changement de régime, pour détourner cette colère qui s’exprime de fait contre toute forme de régime ou de pouvoir. Ils préparent déjà l’après, voulant remplacer le contrôle de la dictature par un contrôle démocratique ; en d’autres termes, aménager la domination pour la rendre acceptable.
Nous qui vivons en démocratie, nous pouvons affirmer que même si au quotidien, les conditions de vie y sont moins dures qu’en dictature, les libertés démocratiques ne nous ont jamais rendus libres. La liberté que nous désirons, elle, est totale et inconditionnelle. C’est pourquoi ce fond de l’air insurrectionnel, comme en Grèce depuis décembre 2008, ou en novembre 2005 en France, nous réchauffe le cœur.C’est pourquoi nous voulons souffler sur les braises, et propager cette révolte
Ici, partout, maintenant, tout le tempsIl faut bien que la révolution monte des bouges, puisque d’en haut ne viennent que les balles et les coups.
sources :Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?De-Sidi-Bouzid-a-Bab-el-Oued : « Affiche anonyme de solidarité avec les révoltes actuelles en Tunisie et en Algérie. L’affiche est aux formats A3/A2, elle a également été tirée sous forme de tract A5. Il est bien sûr possible de se la réapproprier où que l’on soit et de la diffuser/afficher prés de chez soi. » (11 janvier 2011).
![]() 2011 |
![]() 2011 |
![]() 2011 |
![]() 2011 |
![]() 2011 |
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; fond (filigrane rayonnant) ; photos (enfant regardant policier ; émeutes) ]
- texte :
Από το Sidi Bouzid ετο Bab-el-Oued : ενάντια στο βασίλειο του Κράτους, της εξουσίας και του χρήματος
Από την αρχή της χρονιάς, στο Μαγκρέμπ, η δυστυχία κερδίζει έδαφος. Οι τιμές των διατροφικών προϊόντων πρώτης ανάγκης φτάνουν στα ύψη, υπάρχει όλο και λιγότερη δουλειά, κάτι που περιορίζει ακόμη περισσότερο το θλιβερό φάσμα των μέσων επιβίωσης για τον καθένα. Μας πουλούν το παλιό καλό παραμύθι της « κρίσης », για να μας κάνουν να πιστέψουμε ότι δυστυχία και εξέγερση είναι καινούρια φαινόμενα που μόνο η κρίση παράγει, ενώ είναι τόσο παλιά όσο το χρήμα και η εξουσία. Αρκούν κάποιες σπίθες στην Τυνησία για να βάλουν φωτιά στην πυριτιδαποθήκη μιας ήδη εκρηκτικής κατάστασης, που φτάνει μέχρι την Αλγερία.
Μπάτσοι δέχονται επιθέσεις, διοικητικά κτήρια, λύκεια, τελωνεία, αποθήκες εμπορευμάτων, αστυνομικά τμήματα, αντιπροσωπείες αυτοκινήτων, τράπεζες και καταστήματα γίνονται στόχος, δρόμοι φράζονται από τους εξεγερμένους. Αντίθετα με όσα λέει η εξουσία και τα ρουφιανομέσα ενημέρωσης, αυτός ο ξεσηκωμός δεν αφορά μόνο μερικές φανταστικές κατηγορίες (« νέοι », « πτυχιούχοι », « άνεργοι », « εξτρεμιστές ») αλλά εκφράζεται με ένα διάχυτο τρόπο, και η στοχοθεσία του είναι ξεκάθαρη.
Απ’την άλλη μεριά, η απάντηση του Κράτους είναι το ίδιο ξεκάθαρη : στην Τυνησία, η απάντηση στο πετροβόλημα στους μπάτσους, είναι τα πυρά ελεύθερων σκοπευτών που έχουν προκαλέσει δεκάδες θανάτους. Στην Αλγερία επίσης, η απάντηση είναι οι χιλιάδες συλλήψεις, οι βασανισμοί, οι φυλακίσεις και οι δολοφονίες, ενώ οι πρώτες καταδίκες άρχισαν να πέφτουν και θα συνεχίσουν. Όπως πάντα, όπως παντού, ο κοινωνικός πόλεμος λυσσομανάει, καλώντας τον καθένα να διαλέξει στρατόπεδο.
Ήδη τα δημοκρατικά και θρησκευτικά όρνεα βιάζονται να οικειοποιηθούν αυτές τις εξεγέρσεις για πολιτικούς λόγους, απαιτώντας μεταρρυθμίσεις ή μια αλλαγή καθεστώτος για να εκτρέψουν τον θυμό που εκφράζεται στην ουσία ενάντια σε κάθε μορφή καθεστώτος και εξουσίας. Προετοιμάζουν ήδη το μετά θέλοντας να αντικαταστήσουν τον έλεγχο της δικτατορίας με έναν δημοκρατικό έλεγχο. Μ’άλλα λόγια, να σουλουπώσουν την κυριαρχία για να την κάνουν αποδεκτή.
Εμείς που ζούμε σε δημοκρατία, μπορούμε να βεβαιώσουμε ότι ακόμα κι αν στην καθημερινότητα, οι συνθήκες ζωής μας είναι λιγότερο σκληρές απ’ ό,τι στη δικτατορία, οι δημοκρατικές ελευθερίες δεν ήταν ποτέ στην ουσία ελεύθερες. Η ελευθερία που επιθυμούμε εμείς, είναι ολική και ασυμβίβαστη. Γι’αυτό το λόγο, κι αυτή η εξεγερτική αύρα, όπως του Δεκέμβρη του 2008 στην Ελλάδα, ή του Νοέμβρη του 2005 στη Γαλλία, μας ζεσταίνει την καρδιά.
Γι’αυτό θέλουμε να φυσήξουν άνεμοι που θα απλώσουν την εξεγερτική φλόγα.
Εδώ, παντού, τώρα και για πάντα.Πρέπει η επανάσταση να χτίσει ψηλότερα τη φωλιά της,γιατί από πάνω έρχονται τώρα μόνο σφαίρες και χτυπήματα.
παράφραση του : « Il faut bien que la vérité monte des bouges, puisque d’en haut ne viennent que des mensonges. », Louise Michel, 1890
traduction :De Sidi Bouzid à Bab-el-Oued : contre le règne de l’État, du pouvoir et du fric
Depuis le début de l’année, au Maghreb, la misère gagne du terrain. Le prix des denrées alimentaires de première nécessité flambe, il y a de moins en moins de travail, réduisant encore plus le pitoyable spectre des moyens de survie de tout un chacun. On nous ressort le bon vieux coup de « la crise », nous faisant croire que misère et révolte sont des phénomènes nouveaux qu’elle seule produit, alors qu’ils sont aussi vieux que l’argent et l’autorité. Il a suffit de quelques étincelles en Tunisie pour mettre le feu aux poudres d’une situation déjà explosive, jusqu’en Algérie.
Flics attaqués, bâtiments administratifs, lycées, douanes, entrepôts de marchandises, commissariats, concessionnaires automobiles, banques et commerces pris pour cible, barrages de route coordonnés. Contrairement à ce que le pouvoir et les journaflics racontent, ces émeutes ne se limitent pas à quelques catégories imaginaires (« jeunes », « diplômés », « chômeurs », « extrémistes ») mais s’expriment de façon diffuse, et leurs cibles sont claires.
En face, la réponse de l’État est tout aussi claire : en Tunisie, les flics répondent aux pavés par des tirs de sniper, faisant des dizaines de morts. En Algérie aussi, arrestations par milliers, torture, détentions et meurtres, tandis que les premières condamnations tombent et tomberont encore. Comme toujours, comme partout, la guerre sociale fait rage, appelant chacun à choisir son camp.Déjà les charognards démocrates ou religieux s’empressent de récupérer ces révoltes à des fins politiques, réclamant des réformes ou un changement de régime, pour détourner cette colère qui s’exprime de fait contre toute forme de régime ou de pouvoir. Ils préparent déjà l’après, voulant remplacer le contrôle de la dictature par un contrôle démocratique ; en d’autres termes, aménager la domination pour la rendre acceptable.
Nous qui vivons en démocratie, nous pouvons affirmer que même si au quotidien, les conditions de vie y sont moins dures qu’en dictature, les libertés démocratiques ne nous ont jamais rendus libres. La liberté que nous désirons, elle, est totale et inconditionnelle. C’est pourquoi ce fond de l’air insurrectionnel, comme en Grèce depuis décembre 2008, ou en novembre 2005 en France, nous réchauffe le cœur.C’est pourquoi nous voulons souffler sur les braises, et propager cette révolte
Ici, partout, maintenant, tout le tempsIl faut bien que la révolution monte des bouges, puisque d’en haut ne viennent que les balles et les coups.
sources :Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?De-Sidi-Bouzid-a-Bab-el-Oued : « Affiche anonyme de solidarité avec les révoltes actuelles en Tunisie et en Algérie. L’affiche est aux formats A3/A2, elle a également été tirée sous forme de tract A5. Il est bien sûr possible de se la réapproprier où que l’on soit et de la diffuser/afficher prés de chez soi. » (11 janvier 2011).
![]() 2011 |
![]() 2011 |
![]() 2011 |
![]() 2011 |
![]() 2011 |
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; photo (enfant gravissant un mur surmonté d’un grillage) ]
- texte :
Avis de tempête
La vie n’est pas une croisière où tout le monde s’amuse : un emploi perdu, une allocation menacée par les mesures d’austérité, une centrale nucléaire qui pète, un-e proche arrêté-e par les flics, une survie toujours plus difficile. Et dans ce monde en perpétuelle transformation, on s’attend à une prochaine tempête.
Beaucoup s’en remettent à la démocratie et font confiance à ses institutions, que ce soit les élections comme les syndicats, la police comme la justice, assurant au pouvoir la perpétuation dont il a besoin. Les sangsues nationalistes, religieuses et communautaires s’agitent, sentant que la situation peut leur être propice.
De son côté l’État se prémunit, resserre son contrôle et construit de nouvelles prisons pour enfermer les indésirables, les récalcitrant-e-s, celles et ceux qui se révoltent, celles et ceux qui préfèrent voler dans les magasins et arnaquer les allocs plutôt que de crever la dalle.
Mais le vent pourrait tourner.
En Angleterre, des milliers de gens ont brisé les règles du jeu le temps de quelques nuits d’août enflammées.
De Lampedusa à Christmas Island, des prisons pour étranger-e-s sont incendiées par les sans-papiers qui y sont enfermés.
En Tunisie comme en Égypte, des révolté-e-s s’attaquent au pouvoir en place.
Tout cela nous porte à croire que l’on peut changer radicalement l’existant.Nous ne voulons pas de leur religion, de leurs prisons, ni de leur nation et de leurs frontières. Parce que le pouvoir perpétuera toujours la domination et l’oppression, il n’y a rien à faire de leur démocratie, qu’elle soit de gauche ou de droite, représentative ou réelle.
Comme celles et ceux gui désirent la liberté et refusent une existence réduite à la survie, au travail et à la consommation, me de pouvoir.
sources :
![]() 2010 |
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; dessin (caméras de surveillances, engins de chantier, pub…) ]
- texte :
Rentrée libertaire 2013
du 21 au 29 septembre
CNT 25, FA, Resto Trottoir et des Libertaires
À L’Autodidacte - 5, rue Marulaz. Entrée libre :
Samedi 21
17 h : Pôt de rentrée
19 h : Concert avec Les Fées Minées
21 h : Réunion publique sur le thème « révolution et anarchisme en Tunisie »
Avec la présence d’un militant anarchiste tunisienMardi 24
20 h : Projection-débat « Spezzano Albaneze »
David Rappe, 2003 (35 min) VOSTFRMercredi 25
20 h : Exposé-débat, les « i-esclaves » en Chine et exploitation « made in Europe »
Animé par un camarade vivant en Europe et en Chine
Organisé par des libertairesJeudi 26
20 h : Projection-débat « Le scandale du gaspillage alimentaire » FrS, 2013 (51 min) + Buffet
Organisé par le Resto TrottoirVendredi 27
20 h 30 : Réunion publique avec Jean-Pierre Garnier sur l’embourgeoisement des vieux quartiers populaires des centres villes ou gentrification
Organisé par le groupe Proudhon de la Fédération anarchisteRDV à 10 h précises ou 14 h - 42, rue Battant :
Samedi 28
10 h-18 h : Atelier cuisine végétalienne (préparation du repas pour le lendemain)Place Marulaz :
Dimanche 29
À partir de 12 h 30 : Resto Trottoir + zone de gratuité + infokiosque
sources :https://restotrottoir.blogspot.com/2013/09/une-rentree-libertaire-du-21-au-29.html
- descriptif :
/B_tout>
texte (noir sur papier rouge)
- texte :
[logo] Alternative libertaire
réunion publique avec Mohamed Amami
Tunisie après la révolution
Jeudi 11 juin 20 h
au local d’AL
92, rue d’Aubervilliers
M° Stalingrad / Riquetwww.alternativelibertaire.org - contact@alternativelibertaire.org
sources :
2007
- 2023 Ficedl - Affiches FICEDL Fédération internationale des centres d'études et de documentation libertaires Contact ![]() Plan du site |
presse affiches cartes |
Thesaurus
Site réalisé avec SPIP
Se connecter |
Autres | |
|