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Au peuple de Paris,
Les délégués de vingt arrondissements de Paris.
Le gouvernement qui, le 4 septembre, s’est chargé de la défense nationale a-t-il rempli sa mission ? – Non !
Nous sommes 500 000 combattants et 200 000 Prussiens nous étreignent ! À qui la responsabilité, sinon à ceux qui nous gouvernent ? Ils n’ont pensé qu’à négocier au lieu de fondre des canons et de fabriquer des armes.
Ils se sont refusés à la levée en masse.
Ils ont laissé en place les bonapartistes et mis en prison les républicains.
Ils ne se sont décidés à agir enfin contre les Prussiens qu’après deux mois, au lendemain du 31 octobre. Par leur lenteur, leur indécision, leur inertie, ils nous ont conduits jusqu’au bord de l’abîme : ils n’ont su ni administrer ni combattre, alors qu’ils avaient sous la main toutes les ressources, les denrées et les hommes.
Ils n’ont pas su comprendre que dans une ville assiégée, tout ce qui soutient la lutte pour sauver la patrie possède un droit égal à recevoir d’elle la subsistance ; ils n’ont rien su prévoir : là où pouvait exister l’abondance, ils ont fait la misère ; on meurt de froid, déjà presque de faim : les femmes souffrent, les enfants languissent et succombent. La direction militaire est plus déplorable encore : sorties sans but ; luttes meurtrières sans résultats ; insuccès répétés, qui pouvaient décourager les plus braves ; Paris bombardé. Le gouvernement a donné sa mesure : il nous tue. Le salut de Paris exige une décision rapide. Le gouvernement ne répond que par la menace aux reproches de l’opinion. Il déclare qu’il maintiendra l’ordre, comme Bonaparte avant Sedan.
Si les hommes de l’Hôtel de Ville ont encore quelque patriotisme, leur devoir est de se retirer, de laisser le peuple de Paris prendre lui-même le soin de sa délivrance. La municipalité ou la Commune, de quelque nom qu’on appelle, est l’unique salut du peuple, son seul recours contre la mort. Toute adjonction, ou immixtion au pouvoir actuel ne serait qu’un replâtrage, perpétuant les mêmes errements, les mêmes désastres. Or la perpétuation de ce régime, c’est la capitulation, et Metz et Rouen nous apprennent que la capitulation n’est pas seulement encore et toujours la famine, mais la ruine et la honte. C’est l’armée et la Garde nationale transportées prisonnières en Allemagne, et défilant dans les villes sous les insultes de l’étranger ; le commerce détruit, l’industrie morte, les contributions de guerre écrasant Paris : voilà ce que nous prépare l’impéritie ou la trahison.
Le grand peuple de 89, qui détruit les Bastilles et renverse les trônes, attendra-t-il dans un désespoir inerte, que le froid et la famine aient glacé dans son cœur, dont l’ennemi compte les battements, sa dernière goutte de sang ? – Non ! La population de Paris ne voudra jamais accepter ces misères et cette honte. Elle sait qu’il en est temps encore, que des mesures décisives permettront aux travailleurs de vivre, à tous de combattre.
Réquisitionnement général, — Rationnement gratuit, Attaque en masse.
La politique, la stratégie, l’administration du 4 septembre, constituées de l’Empire, sont jugées. Place au peuple ! Place à la commune !
Les délégués des vingt arrondissements de Paris
Adoué, Ansel, Antoine Arnaud, J.-F. Arnaud, Edm. Aubert, Babick, Baillet père, A. Baillet, Bedouch, Ch. Beslay, J.-M. Boitard, Bonnard, Casimir Bouis, Louis Bourdon, Abel Bousquet, V. Boyer, Brandely, Gabriel Brideau, L. Caria, Caullet, Chalvet, Champy, Chapitel, Charbonneau, Chardon, Chartini, Eugène Chatelain, A. Chaudet, J.-B. Chautard, Chauvière, Clamouse, Claris A., Clavier, Clémence, Lucien Combatz, Julien Conduche, Delage, Delarue, Demay, P. Denis, Dereux, Dupas, Durins, Duval, Duvivier, R. Estieu, Fabre, F. Félix, Jules Ferré, Th. Ferré, Flotte, Fruneau, C.-J. Garnier, L. Garnier, M. Garreau, Gentilini, L. Genton, Ch. Gérardin, Eug. Gérardin, Gillet, P. Girard, Giroud-Trouillier, J. Gobert, Albert Goullé, Grandjean, Grot, Henry, Fortuné Henry, Hourtoul, Alph. Humbert, Jamet, Johhannard, Michel Joly, Jousset, Jouvard, Lacord, Lafargue, Laffitte, A. Lallement, Lambert, Lange, J. Larmier, Lavorel, Leballeur, F. Lemaître, E. Leverdays, Armand Lévy, Lucipia, Ambroise Lyaz, Pierre Mallet, Malon, Louis Marchand, Marlier, J. Martelet, Constant Martin, Maullion, Léon Melliet, X. Missol, Tony Moilin(docteur), Molleveaux, Montell, J. Montels, Mouton, Myard, Napias-Piquet, Émile Oudet, Parisel, Pérève, H. Piednoir, Pillot (docteur), Pindy, Maurice Portalier, Puget, D.-Th. Régère, Retterer aîné, Aristide Rey, J. Richard, Roselli-Mollet, Édouard Roullier, Benjamin Sachs Sainson, Sallée, Daniel Salvador, Th. Sapia, Schneider, Seray, Sicard, Stordeur, Tardif, Tessereau, Thaller, Theisz, Thiolier, Treillard, Tridon, Urbain, Vaillant Ed., Jules Vallès, Viard, Viellet.[impr. …]
sources :Affiche rouge, signée par les délégués des vingt arrondissements de Paris, — 6 janvier 1871 — proclamation au peuple de Paris pour dénoncer la faillite du gouvernement du 4 septembre.
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- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉCOMITÉ CENTRAL
Citoyens,
Le gouvernement, fugitif à Versailles, a cherché à faire le vide autour de vous ; la province s’est trouvée tout à coup privée de toutes nouvelles de Paris.
Mais l’isolement dans lequel on a voulu vous mettre n’a pas réussi à empêcher le souffle révolutionnaire de se frayer un passage à travers toutes ces précautions.
Le Comité central a reçu hier et aujourd’hui plusieurs délégations des villes de Lyon, Bordeaux, Marseille, Rouen, etc., qui sont venues savoir quelle était la nature de notre Révolution et qui sont reparties au plus vite pour aller donner le signal d’un mouvement analogue, qui est préparé partout.
VIVE LA FRANCE, VIVE LA RÉPUBLIQUE !
Hôtel de Ville, 23 mars 1874.
Le Comité central de la Garde nationale :
ANT. ARNAUD, ASSI, BILLIORAY, FERRAT, BATICK, ED. MOREAU, G. DUPONT, VARLIN, GOUHIER, LAVALETTE, FR. JOURDE, ROUSSEAU, G. ARNOLD, VIARD, BLANCHET, J. GROLARD, BAROUD, H. GERESME. FABRE, FOUGERET, BOUIT, H. CHOUTEAU, ANDIGNOUX, C. GAUDIER, CASTIONI, PRUDHOMME, JOSSELIN, MAXIME LISBONNE, J. BERGERET, MALJOURNAL, RANVIER, FLEURY, AVOINE Fils, GUILLER.IMPRIMERIE NATIONALE— Mars 1871, 20 4
sources :texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. XXX ?.
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- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉCOMITÉ CENTRAL
ÉLECTIONS À LA COMMUNE
Citoyens,
Notre mission est terminée ; nous allons céder la place dans votre Hôtel de Ville à vos nouveaux élus, à vos mandataires réguliers.
Aidés par votre patriotisme et votre dévouement, nous avons pu mener à bonne fin l’œuvre difficile entreprise en votre nom. Merci de votre concours persévérant ; la solidarité n’est plus un vain mot : le salut de la République est assuré.
Si nos conseils peuvent avoir quelque poids dans vos résolutions, permettez à vos plus zélés serviteurs de vous faire connaître, avant le scrutin, ce qu’ils attendent du vote d’aujourd’hui,
Citoyens,
Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant de votre propre vie, souffrant des mêmes maux.
Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables.
Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un discours, à un effet oratoire ou à un mot spirituel. — Évitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère.
Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du Peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. — Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à connaître leurs hommes, et non à ceux ci de se présenter.
Nous sommes convaincus que, si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considéreront jamais comme vos maîtres.
Hôtel de Ville, 25 mars 1871.
Le Comité central de la Garde nationale :
AVOINE fils, ARNAUD, G. ARNOLD, ASSI, ANDIGNOUX, B0UIT, Jules BERGERET, BABICK, BAROUD, BILLIORAY, L. BOURSIER, BLANCHET, CASTIONI, CHOUTEAU, C. DUPONT, FABRE, FERRAT, FLEURY, FOUGERET, C. GAUDIER, GOUHIER, H. GERESME, GRELIER, GROLARD, JOSSELIN, Fr. JOURDE, LAVALETTE, HENRY (Fortuné), MALJOURNAL, Édouard MOREAU, MORTIER, PRUDHOMME, ROUSSEAU, RANVIER, VARLIN.1. IMPRIMERIE NATIONALE. — Mars 1871. — 31.
sources :texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. XXX ?.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉFÉDÉRATION RÉPUBLICAINE DE LA GARDE NATIONALE
À NOS ADVERSAIRES
Citoyens,
La cause de nos divisions repose sur un malentendu. En adversaires loyaux, voulant le dissiper, nous exprimerons encore nos légitimes griefs.
Le gouvernement, suspect à la Démocratie par sa composition même, avait néanmoins été accepté par nous, en nous réservant de veiller à ce qu’il ne trahît pas la République après avoir trahi Paris.
Nous avons fait, sans coup férir, une Révolution ; c’était un devoir sacré ; en voici les preuves :
Que demandions-nous ?
Le maintien de la République comme gouvernement, seul possible et indiscutable.
Le droit commun pour Paris, c’est-à-dire un conseil communal élu.
La suppression de la préfecture de police, que le préfet de Kératry avait lui-même réclamée.
La suppression de l’armée permanente et le droit pour vous, Garde nationale, d’être seule à assurer l’ordre dans Paris.
Le droit de nommer tous nos chefs.
Enfin, la réorganisation de la Garde nationale sur des bases qui donneraient des garanties au Peuple.
Comment le gouvernement a-t-il répondu à cette revendication légitime ?
Il a rétabli l’état de siège tombé en désuétude, et donné le commandement à Vinoy, qui s’est installé la menace à la bouche.
Il a porté la main sur la liberté de la presse en supprimant six journaux.
Il a nommé au commandement de la Garde nationale un général impopulaire, qui avait mission de l’assujettir à une discipline de fer et de la réorganiser sur les vieilles bases anti-démocratiques.
Il nous a mis la gendarmerie à la préfecture dans la personne du général Valentin, ex-colonel des gendarmes.
L’Assemblée même n’a pas craint de souffleter Paris, qui venait de prouver son héroïsme.
Nous gardions, jusqu’à notre réorganisation, des canons payés par nous et que nous avions soustraits aux Prussiens. On a tenté de s’en emparer par des entreprises nocturnes et les armes à la main.
On ne voulait rien accorder ; il fallait obtenir, et nous nous sommes levés pacifiquement, mais en masse.
On nous objecte aujourd’hui que l’Assemblée, saisie de peur, nous promet, pour un temps (non déterminé), l’élection communale et celle de nos chefs, et que, dès lors, notre résistance au pouvoir n’a plus à se prolonger.
La raison est mauvaise. Nous avons été trompés trop de fois
pour ne pas l’être encore ; la main gauche, tout au moins, reprendrait, ce qu’aurait donné lu droite, et le Peuple, encore une fois évincé, serait une fois de plus la victime du mensonge et de la trahison.
Voyez, en effet, ce que le gouvernement fait déjà !
Il vient de jeter à la Chambre, par la voix de Jules Favre, le plus épouvantable appel à la guerre civile, à la destruction de Paris par la province, et déverse sur nous les calomnies les plus odieuses.
Citoyens,
Notre cause est juste, notre cause est la vôtre ; joignez-vous donc à nous pour son triomphe. Ne prêtez pas l’oreille aux conseils de quelques hommes soldés qui cherchent à semer la division dans nos rangs, et, enfin, si vos convictions sont autres, venez donc protester par des bulletins blancs, comme c’est le devoir de tout bon citoyen.
Déserter les urnes n’est pas prouver qu’on a raison ; c’est, au contraire, user de subterfuge pour s’assimiler, comme voix d’abstentions, les défaillances des indifférents, des paresseux, ou des citoyens sans foi politique.
Les hommes honnêtes répudient d’habitude de semblables compromissions.
Avant l’accomplissement de l’acte après lequel nous devons disparaître, nous avons voulu tenter cet appel à la raison et à la vérité.
Notre devoir est accompli.
Hôtel-de-Ville, 24 mars 1871.
Le Comité central de la Garde nationale :
AVOINE, fils, Ant. ARNAUD, G. ARNOLD, ASSI, ANDIGNOUX, BOUIT, Jules BERGERET, BABICK, BAROUD, BILLIORAY, BLANCHET, CASTIONI, CHOUTEAU, C. DUPONT, FABRE, FERRAT, Henri FORTUNÉ, FLEURY, FOUGERET, C. GAUDIER, GOUHIER, H. GERESME, GROLARD, JOURDE, JOSSELIN, LA VALETTE, MALJOURNAL, Ed. MOREAU, MORTIER, PRUDHOMME, ROUSSEAU, RANVIER, VARLIN.
IMPRIMERIE NATIONALE. — Mars 1871.
sources :texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. XXX ?.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 135 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 135MAIRIE DU IIIe ARRONDISSEMENT
ÉLECTIONS À LA COMMUNEL’impossibilité seule de faire voter les Gardes nationaux en présence de l’ennemi a fait retarder les élections complémentaires à la Commune.
Des mesures étant prises pour remédier à cet inconvénient, nous portons à la connaissance de nos concitoyens que les élections auront lieu dimanche 16 avril prochain sans aucune remise.
Le scrutin sera ouvert de 8 heures du matin à 8 heures du soir.
Le dépouillement aura lieu immédiatement.
Par suite de la démission du citoyen Murat, le IIIe arrondissement a à élire un Membre à la Commune.
Nous espérons que tous nos concitoyens, qui ont affirmé leurs votes révolutionnaires le 26 mars dernier, tiendront à honneur de remplir ce devoir civique.
Paris, le 13 avril 1871.
Les Membres de la Commune, élus du IIIe arrondissement :
ARNAUD (ANTOINE), DEMAY, DUPONT (CLOVIS), PINDY.2 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.
sources :texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 271.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 223 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 223COMMUNE DE PARIS
MAIRIE DU 3e ARRONDISSEMENTFOURNITURES GRATUITES AUX ÉLÈVES DES ÉCOLES COMMUNALES
Nous informons les parents des élèves qui fréquentent nos écoles qu’à l’avenir toutes les fournitures nécessaires à l’instruction seront données gratuitement par les instituteurs qui les recevront de la Mairie.
Les instituteurs ne pourront, sous aucun prétexte, faire payer des fournitures aux élèves.
Paris, le 28 avril 1871.
Les Membres de la Commune, ANT. ARNAUD, DEMAY, DUPONT, PINDY.
IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.
sources :texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 378.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 305 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 305
COMMUNE DE PARIS
COMITÉ DE SALUT PUBLIC
AU PEUPLE DE PARIS
CITOYENS,
La Commune et la République viennent d’échapper à un péril mortel.
La trahison s’était glissée dans nos rangs.
Désespérant de vaincre Paris par les armes, la réaction avait tenté de désorganiser ses forces par la corruption. Son or, jeté à pleines mains, avait trouvé jusque parmi nous des consciences à acheter.
L’abandon du fort d’Issy, annoncé dans une affiche impie par le misérable qui l’a livré, n’était que le premier acte du drame : une insurrection monarchique à l’intérieur, coïncidant avec la livraison d’une de nos portes, devait le suivre et nous plonger au fond de l’abîme.
Mais, cette fois encore, la victoire reste au droit.
Tous les fils de la trame ténébreuse dans laquelle la Révolution devait se trouver prise sont, à l’heure présente, entre nos mains.
La plupart des coupables sont arrêtés. Si leur crime est effroyable, leur châtiment sera exemplaire. La Cour martiale siège en permanence ; justice sera faite.
CITOYENS,
La Révolution ne peut pas être vaincue. Elle ne le sera pas.
Mais s’il faut montrer au monarchisme que la Commune est prête atout, plutôt que de voir le drapeau rouge brisé entre ses mains, il faut que le Peuple sache bien aussi que de lui, de lui seul et de sa vigilance, de son énergie, de son union, dépend le succès définitif.
Ce que la réaction n’a pu faire hier, demain elle va le tenter encore.
Que tons les yeux soient ouverts sur ses agissements ; que tous les bras soient prêts à frapper impitoyablement les traîtres ; que toutes les forces vives de la dévolution se groupent pour l’effort suprême, et alors, alors seulement, le triomphe est assuré !
A l’Hôtel-de-Ville, 12 mai 1871.
Le Comité de Salut public,
Ant. ARNAUD, EUDES, GAMBON, G. RANVIER.
IMPRIMERIE NATIONALE. —Mai 1871.
sources :Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 485.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 314 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 314
COMMUNE DE PARIS
Le Comité de Salut public
ARRÊTE :
Sont nommés juges à la Cour martiale, les citoyens ;
Colonel E. GOIS, président ;
Colonel J. COLLET, juge ;
Colonel LEDRUX, juge ;
Lieutenant-colonel RAZOUA, juge ;
Commandant Ed. LEVRAUD, juge ;
Commandant LEFEBVRE-RONCIER, juge suppléant ;
Commandant MICHEVONT, juge suppléant ;
Lieutenant H. ARNOLD, juge suppléant ;
Commandant A. GOUILLE [Goullé], juge rapporteur.À l’Hôtel de Ville, le 12 mai 1871.
Le Comité de Salut public,
Ant. ARNAUD, E. EUDES, F. GAMBON, G. RANVIER.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
sources :Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 495.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 332 LIBERTÉ— ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 332
COMMUNE DE PARIS
MAIRIE DU 3e ARRONDISSEMENT
Première liste des Souscriptions recueillies au profit des victimes de la défense des libertés communales.
CITOYENS ET CITOYENNES,
L’appel que nous vous avons fait le 5 mai courant a été entendu.
Grâce à votre généreux concours, nous avons pu venir au secours des victimes de la défense de nos libertés ; en ce court espace de temps, il a été versé entre nos mains une somme de trois mille quarante et un francs.
Nous devons rendre ici un hommage aux citoyens musiciens des 55e, 144e, 145e bataillons, qui se sont particulièrement distingués dans l’accomplissement de ce devoir de solidarité.
Nous sommes certains d’être agréables à nos administrés en publiant la liste des noms des souscripteurs, auxquels nous adressons publiquement nos remerciements.
LISTE DES SOUSCRIPTIONS
Les Citoyens musiciens du 55e bataillon, cinq concerts 1,155 50Les Citoyens musiciens du 144e bataillon, quatre concerts 384 65Les Citoyens musiciens du 145e bataillon, quatre concerts .... 316 85Concert donné par le 129° bataillon . 46 00Collecte du 54e bataillon .... 55 00— de la 8e compagnie sédentaire du 144e. .... 6 00— faite boulevard Beaumarchais, 93 5 55— entre les citoyens sergents du 205 12 75— versée par le citoyen Serib . 3 50Sommes recueillies par le citoyen Kuschnick. boulevard Sébastopol. 86 550 00Citoyenne Monnier 3 00Citoyen Bibal 5 00À reporter. . . . 2,544 65
Report. . . . 2,544 65
Citoyen Leclerc 1 00— Pellegrini 2 00— Compta . 6 00— anonyme. ...... 20 00— Dubard 5 00— Moufflier 10 00— Parisot 2 00— anonyme 20 00Citoyenne Clément, deux versement 15 00Citoyen Guibout 5 35— Mathias . 3 00Forges de Montarare 20 00Produit de vente de pain 377 00Citoyenne Lera le ..... 5 00Un anonyme. ........ 5 00TOTAL. ... 30 41 00
La Commission d’enquête pour les pensions aux victimes des libertés communales rédige le compte rendu de son travail, que nous publierons sous peu et qui justifiera de l’emploi desdits fonds.
Nous continuons à tenir à la disposition de nos administrés un registre à souche bureau des membres de la Commune, destiné à recevoir leurs dons patriotiques.
Paris, le 15 mai 1871.
Les Membres de la Commune,
Ant. ARNAUD. DEMAY. Clovis DUPONT. PINDY.IMPRIMERIE NATIONALE — Mai 1871
sources :Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 509.
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N° 334 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 334
COMMUNE DE PARIS
AVIS
Le Comité de Salut public fait appel à tous les travailleurs, terrassiers, charpentiers, maçons, mécaniciens, et âgés de plus de quarante ans.
Un bureau sera immédiatement ouvert dans les municipalités pour l’enrôlement et l’embrigadement de ces travailleurs, qui seront mis à la disposition de la Guerre et du Comité de Salut public.
Une paye de 3 fr. 75 cent, leur sera accordée.
Paris, le 15 mal 1871. Le Comité de Salut public,
Ant. ARNAUD, BILLIORAY, EUDES, J. GAMBON, G. RANVIER.
IMPRIMERIE NATIONALE, — Mai 1871.
sources :Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 510.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 339 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 339
COMMUNE DE PARIS
MAIRIE DU 3e ARRONDISSEMENT
MAISON DES ORPHELINS DE LA COMMUNE DE L’ARRONDISSEMENT
CITOYENS,
Depuis le 4 septembre, il existait dans notre arrondissement une classe de déshérités recueillis un peu partout par des gens charitables, mais qui ne pouvaient, faute de moyens et de liberté d’action, leur donner le bien-être qui est dû à leur malheureuse situation.
Nous voulons parler des orphelins qui se trouvaient rue du Parc-Royal, 10, pour l’entretien desquels le bon vouloir et le patriotisme des habitants du 3e arrondissement ont suppléé jusqu’à ce jour à l’incurie de l’Administration.
Ces enfants sont restés pendant huit mois dans un local peu approprié à leurs besoins
privés du nécessaire et des soins que l’on trouve dans la famille.Eh bien ! nous, Citoyens et Citoyennes, nous, « ces bandits, ces pillards, » comme nous
appellent les gens de Versailles, sitôt arrivés en fonctions, nous nous sommes préoccupés de la situation de ces orphelins.Les religieuses qui tenaient une école rue Vieille-du-Temple, 108, ayant fui devant la Commune, nous nous sommes emparés du local qu’elles occupaient, et l’avons approprié immédiatement à sa nouvelle destination. Avant-hier, nous menions quarante-sept jeunes garçons et jeunes filles dans cet endroit, où de bons soins leur seront prodigués, en même temps qu’une instruction morale et libre leur sera donnée par des professeurs indépendants de l’établissement.
Vous le savez comme nous, l’instruction est incompatible avec l’administration intérieure d’un orphelinat.
Préoccuper les professeurs de questions de cuisine et des soins à donner aux enfants, c’est abaisser le rôle sublime de l’instruction.
Nous ne voulons pas, en outre, que ces enfants soient isolés du reste de la société, et nous leur donnerons des compagnons qui viendront comme externes recevoir la même instruction qu’eux dans les mêmes classes.
Citoyens gardes nationaux, qui êtes appelés à la défense de nos libertés, soyez sans crainte sur l’avenir de vos enfants : si vous succombiez, la Commune les adoptera et nous les élèverons dans le souvenir du courage de leurs pères et dans la haine de l’oppression.
Citoyennes qui avez recours à l’assistance communale, gagnez les secours que nous vous accordons par le travail que vous ferez pour l’entretien de nos orphelins.
Et vous tous, commerçants et ouvriers, concourez avec nous à cette bonne œuvre, qui consiste à remplacer un établissement où florissait l’enseignement clérical par notre Maison des Orphelins de la Commune !
Les Membres de la Commune,
Ant. ARNAUD, DEMAY, Clovis DUPONT, PINDY.Les Membres de la Commune du 3e arrondissement
ARRÊTENT :
Les citoyens BIBAL, Président de la Commission des écoles du 3e arrondissement ;
DUBARD,
DEDIOT père,
LÉON JACOB, Secrétaire général,
sont nommés Membres de l’Administration de l’Orphelinat communal, sous la présidence des Membres de la Commune du 3e arrondissement.
Ant. ARNAUD, DEMAY. Clovis DUPONT. PINDY.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
sources :Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 520.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 345 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 345
COMMUNE DE PARIS
COMITÉ DE SALUT PUBLIC
Le gouvernement de Versailles vient de se souiller d’un nouveau crime, le plus épouvantable et le plus lâche de tous.
Ses agents ont mis le feu à la cartoucherie de l’avenue Rapp et provoqué une explosion effroyable.
On évalue à plus de cent le nombre des victimes. Des femmes, un enfant à la mamelle, ont été mis en lambeaux.
Quatre des coupables sont entre les mains de la Sûreté générale.
Paris, le 27 floréal 1871.
Le Comité de Salut public,
ANT. ARNAUD, BILLIORAY, E. EUDES, F. GAMBON, G. RANVIER.IMPRIMERIE NATIONALE.— Mai 1871.
sources :Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 524.
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REPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 346 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 346
COMMUNE DE PARIS
MAIRIE
DU 3e ARRONDISSEMENT
Indemnité aux femmes, légitimes ou non, des Gardes nationaux.
Cabinet du chef de légion du 3e arrondissement
Citoyen Délégué à la Mairie du 3e arrondissement,
J’ai l’honneur de vous annoncer qu’en exécution d’un arrêté du Délégué à la Guerre, les sergents-majors doivent donner l’indemnité à toutes les femmes, légitimes ou non, des Gardes nationaux qui remplissent leurs devoirs de citoyens.
— Salut et fraternité.
Le Chef de la 3e Légion,
Colonel SPINOY.
Les citoyennes qui recevaient l’indemnité de la Mairie sont invitées à se conformer à l’avis ci-dessus.
Les secours patriotiques que nous accordons chaque semaine ne seront plus à l’avenir distribués qu’aux pères, mères ou sœurs des Gardes nationaux dont les droits seront établis.
Paris, le 17 mai 1871.
Les Membres de la Commune,
Ant. ARNAUD, DEMAY, PINDY, Clovis DUPONT,IMPRIMERIE NATIONALE,— Mai 1871.
sources :Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 524.
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- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 347 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 317
MAIRIE DU 3e ARRONDISSEMENT
ASSISTANCE COMMUNALE
SERVICE MÉDICAL
Nous avons l’honneur d’informer nos administrés que le service des consultations gratuites est rétabli ainsi qu’il suit :
CONSULTATIONS, à la Mairie :
Tous les mardis, à 1 heure, le docteur ESCOFFIER ;
Tous les mercredis, à 2 heures, le Dr ROCHETTE fils, rue du Vertbois, 40 ;
Tous les lundis, à 2 heures, le docteur ROCHETTE père ;
Tous les jeudis, à 1 heure, le docteur GUERARD.Les pharmacies tenues par les sœurs sont supprimées. Nous organisons une pharmacie centrale qui fournira à tous les besoins de nos administrés.
Paris, le 17 mai 1871.
Les Membres de la Commune,
Ant. ARNAUD, DEMAY, Clovis DUPONT, PINDY.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
sources :Texte d’après Les Murailles politiques française, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1974. 688 p.), p. 525.
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- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 353 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 353
COMMUNE DE PARIS
COMITÉ DE SALUT PUBLIC
Des ordres donnés par le Comité de Salut publie n’ont pas été exécutés parce que telles ou telles signatures n’y figuraient pas.
Le Comité de Salut public prévient les Officiers de tous rangs, à quelque corps qu’ils appartiennent, ainsi que tous les Citoyens, que le refus d’exécuter un ordre émané de lui entraînera le renvoi immédiat du coupable devant la Cour martiale sous l’inculpation de haute trahison.
Hôlel-de-Ville, le 28 floréal an 79.
Le Comité de Salut public,
Ant. ARNAUD, BILLIORAY, E. EUDES, J. GAMBON, G. RANVIER.
IMPRIMERIE. NATIONALE. — Mai 1871.
sources :Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 530.
- descriptif :
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- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 365 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 365
COMMUNE DE PARIS
MAIRIE DU 3e ARRONDISSEMENT
RAPPORT DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE DU 3e ARRONDISSEMENT POUR LES PENSIONS AUX VICTIMES DES LIBERTÉS COMMUNALES
CITOYENS MEMBRES DE LA COMMUNE,
Nous avons l’honneur de vous adresser notre rapport concernant les pensions accordées jusqu’à ce jour aux victimes de la défense des libertés communales, et les secours remis aux blessés.
Nous avons liquidé, jusqu’au 15 courant, trente et une pensions, se montant par an a trente-quatre mille cent francs, soit deux mille huit cent quarante et un francs soixante cinq centimes, que nous avons payés, pour un mois, aux citoyennes ou citoyens dont les noms suivent :
Abadie, artillerie 1,165 fr.Albutroff, 87e bataillon 1,000Andermahr, 3e marin 1,665Arnould, 144e bataillon 800Bondon, 88e 1,330Bauër, 86e 1.695Bellois, 88e 1,330Boutellier, 53e 600Charpentier, 1er éclaireurs. 1,000Chassé, 88e bataillon 965Darceot, 87e 1,330Gaide, 144e 800Grelle, 55e 965Gretz, 144e 600Gueite. 144e 965Korn, estafette 2,060Lambert, 144° bataillon 800 fr.Larmignat, 144e 600Lecomte, 88e 2,060Leprince, 144e 600Lesimple, artillerie 1,330Lejeay, 145e bataillon 600Masse, 144e 1,695Néolier, 205e 1.330Nicolas, 144e 665Patelet, 144e 600Pernet, 144e 600Petit, 86e 2,060Pinsard, 205e 960Polonceau, 56e. 1,330Valeton. 144e 600Vous nous avez donné avis que jusqu’au 15, le montant des souscriptions était de trois mille soixante francs soixante et dix centimes.
Voici les secours en argent que nous avons accordés aux blessés :
1er mai. Abadie, artillerie. ... 25 fr.1er — Albutroff, 87e bataillon. 405 — Anguy, 86e 1529 avril. Arnould, 144e 101er mai. Idem 159 — Anth, 145e 2013 — Babbé, 88e 607 — Bauër, 85e 304 — Banséano, 205e 2526 avril. Bellois, 88e 101er mai. Idem 158 — Bernier, 55e 2513 — Biord. 254 — Bondeau, 87e. 1029 avril. Boudon, 88e 153 mai. Idem 105 — Idem 259 — Bouquet, 205e 1529 avril. Burguière, 87e 103 mai. Idem 1515 — Caunès, 55e 5011 — Challou, 55e 502 — Chaînant, 5e batterie (art.). 254 — Charvet, 87e 104 — Chassé, 88e 251er — Claray, 87e bataillon. 2511 — Colney, 205e 3012 — Combes, 145e 258 — Commissaire, 144e ... 1510 — Coulon, 86e 3015 — Darceot 506 — Dartois, 144e 3010 — Idem 2013 — Delpech, 55e.... 4 2529 avril. Desoye, 88e 10À reporter. 825Report. 825 fr.4 mai. Desoye, 88e bataillon 158 — Idem 256 — Draëse, 88e 4010 — Idem 301er — Dubail, 88e 1511 — Dujy, 55 106 — Favre, 205e 1511 — Idem 352 — Febvre, 145e 259 — Fontas, 205e 2010 — Fourcaut, 144e 3010 — François, 86e 304 — Fromageau, 86e ... 259 _ Fréville, 55e 253 — Gachon, 87e 102 — Gaide, 144 e2513 — Gardé, 88e 507 — Gaulois, 88e 255 — Grelle, 55e 258 — Gretz, 144e 302 — Guette, 144e 2513 — Guidon, 86e 269 — Hébrard, 55e 2512 — Henri, 114e 506 — Hugues, 88e 1511 — Isambert, 88e 2511 — Jolly, 86e 151er — Korn, estafette .... 3012 — Lagneaux, 144e bataillon. 2510 — Lahannier, 88e 252 — Lambert, 144e 252 — Lebé, 88e 156 — Idem 109 — Ledebt, 144e 40À reporter. 1,680
Report 1,680 fr.
<poesie
2 mai. Lejay, 145e bataillon. 25
7 — Lemaire, 86e 20
13 — Idem 30
5 — Leprince, 144e 25
8 — Leroy (Louis), 205e 25
13 — Leroy (Auguste), 205e 50
10 — Lesueur, 86e 100
15 — Lévy, 88e 30
12 — Macron, 88e 50
12 — Moignon, 145e 25
1er — Marandas, 87e 25
4 — Idem 15
2 — Masse, 144e 40
8 — Masson 20
3 — Néolier 25
13 — Neveu, 205e 25
1er — Patelet, 144e 25
1er — Pernet, 144e 25
4 — Idem 15
3 — Petit, 86e 40
6 — Piau, 205e 25
2 — Pinsard, 205e 25
9 — Roger, 141e 15
10 — Rouy, 86e 50
8 — Staimer, 144e 50
5 — Strobant, 86e 15
3 — Subtil, 87e 10
8 — Thiérard, comp. franche. 25
11 — Trotin, 55e 60
4 — Valeton, 144e 25
15 — Valy, 145e 25
8 — Villermé, 86e 10
4 — Vitoux, 86e 15
8 — Idem 10
TOTAL. 2,700soit deux mille sept cents francs.
Nous espérons, dans l’intérêt de nos concitoyens, avoir moins à donner par la suite, et, par contre, avoir moins de victimes ; mais, quoi qu’il en soit, nous continuerons à accomplir la tâche qui nous a été confiée.
SALUT ET FRATERNITÉ.
Paris, le 19 mai 1871.
Certifié conforme :
Le Secrétaire général, LÉON JACOB.Les Membres de la Commission d’enquête, BÉASSE, B. DELARY, A. GIRAN, JULIEN, PERROTTE, Émile RHONE.
Vu et approuvé :
Les Membres de la Commune, Ant. ARNAUD, DEMAY, Clovis DUPONT, PINDY.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
sources :Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 540-541.
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- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 368 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 368
COMMUNE DE PARIS
COMITÉ DE SALUT PUBLICQue tous les bons citoyens se lèvent !
Aux barricades ! L’ennemi est dans nos murs !
Pas d’hésitation !
En avant pour la République, pour la Commune et pour la Liberté !
AUX ARMES !
Paris, le 22 mai 1871.
Le Comité de Salut public, ANT. ARNAUD, BILLIORAY, E. EUDES, F. GAMBON, G. RANVIER.
2 IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871
sources :Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. XXX ?.
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- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 37 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 37COMMUNE DE PARIS
FÉDÉRATION RÉPUBLICAINE DE LA GARDE NATIONALE
COMITÉ CENTRALCitoyens,
Aujourd’hui, il nous a été donné d’assister au spectacle populaire le plus grandiose qui ait jamais frappé nos yeux, qui ait jamais ému nos âmes : Paris saluait, acclamait sa Révolution ; Paris ouvrait à une page blanche le livre de l’histoire et y inscrivait son nom puissant.
Deux cent mille hommes libres sont venus affirmer leur liberté et proclamer au bruit du canon l’institution nouvelle. Que les espions de Versailles, qui rôdent autour de nos murs, aillent dire à leurs maîtres quelles sont les vibrations qui sortent de la poitrine d’une population tout entière, comme elles emplissent la Cité et franchissent les murailles ; que ces espions, glissés dans nos rangs, leur rapportent l’image de ce spectacle grandiose d’un peuple reprenant sa souveraineté, et, sublime ambitieux, le faisant en criant ces mots :
Citoyens,
Mourir pour la Patrie !
Nous venons de remettre en vos mains l’œuvre que vous nous avez chargés d’établir, et, à ce dernier moment de notre éphémère pouvoir, avant de rentrer définitivement dans les attributions du Comité de la Garde nationale, attributions d’où les événements nous avaient fait sortir, nous voulons vous dire un mot de remerciement.
Aidés dans notre tâche par votre admirable patriotisme et par votre sagesse, nous avons, sans violence, mais sans faiblesse, accompli les clauses de notre mandat. Entravés dans notre marche par la loyauté qui nous interdisait de faire acte de gouvernement, nous avons néanmoins pu, en nous appuyant sur vous, préparer en huit jours une révolution radicale. Nos actes vous sont connus, et c’est avec l’orgueil du devoir accompli que nous nous soumettons à votre jugement. Mais avant de passer nous-mêmes au tribunal de votre opinion, nous voulons dire que rien n’a été fait en bien que par vous ; nous voulons proclamer bien haut que, maître absolu et légitime, vous avez affirmé votre force surtout par votre générosité, et que, si vous avez réclamé et imposé les revendications, vous n’avez jamais usé de représailles.
La France, coupable de vingt années de faiblesse, a besoin de se régénérer des tyrannies et des mollesses passées par une liberté calme et par un travail assidu. Votre liberté, les élus d’aujourd’hui la garantiront avec énergie, la consacreront à tout jamais : le travail dépend de vous seuls ; les rédemptions sont personnelles. Groupez-vous donc avec confiance autour de votre Commune, facilitez ses travaux en vous prêtant aux réformes indispensables ; frères entre vous, laissez-vous guider par des frères ; marchez dans la voie de l’avenir avec fermeté, avec vaillance ; prêchez d’exemple en prouvant la valeur de la liberté, et vous arriverez sûrement au but prochain :
LA RÉPUBLIQUE UNIVERSELLE
Hôtel de Ville de Paris, 28 mars 1871.
Les Membres du Comité central :
AVOINE fils Ant. ARNAUD, G. ARNOLD, ASSI, ANDIGNOUX, BOUIT, Jules BERGERET, BABICK, BAROUD, BILLIORAY, BLANCHET, L. BOURSIER. CASTIONI, CHOUTEAU, C. DUPONT, FABRE, FERRAT, HENRY Fortuné, FLEURY, FOUGERET, C. GAUDIER, GOUHIER, H. GERESME, GROLARD, GROLIER, JOURDE, JOSSELIN, LAVALETTE, MALJOURNAL, Ed. MOREAU, MORTIER, PRUDHOMME, ROUSSEAU, RANVIER, VARLIN, A. DU CAMP.1. IMPRIMERIE NATIONALE. — Mars 1871.
sources :texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. XXX ?.
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- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 376 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 376
COMMUNE DE PARIS
3e ARRONDISSEMENT
Aux citoyens Membres de la Commune du 3e arrondissement.
Le travail des Commissions de recensement cl d’enquête n’ayant pas produit les résultats auxquels nous étions endroit de nous attendre, je soumets à voire approbation les décisions-contenues dans l’ordre du jour ci-après.
Salut fraternel.
Le Chef de la 3e légion, SPINOY.
ORDRE
Malgré le zèle déployé par les Commissions d’enquête et de recensement un grand nombre de gardes ne rejoignent pas leurs compagnies. C’est plutôt indifférence que manque de patriotisme ; mais, à l’heure présente, l’indifférence est un crime. Lorsque des hommes qui nous ont livrés à l’étranger employent, aujourd’hui que leur position et leur fortune sont en jeu, un courage et des moyens de destruction dont ils n’ont pas voulu se servir contre l’ennemi ; lorsque des vieillards, ayant déjà un pied dans la tombe, frappent sans pitié les vieillards, les femmes et les enfants ; lorsqu’on discuté ouvertement à Versailles si Paris sera détruit, en tout ou en partie ; lorsque le sang le plus pur et le plus généreux de la France est versé chaque jour par ceux qui, non contents de nous assassiner, tentent de nous déshonorer ; en ce moment suprême, le devoir de tout citoyen est de prendre les armes et d’aller aux remparts défendre notre chère Cité.
Tous les intérêts doivent s’effacer devant celui de la cause sacrée du droit et de la justice.
EN CONSÉQUENCE :
1° Tous les citoyens du 3e arrondissement qui, dans un délai de quarante-huit heures,
n’auront pas rejoint leurs compagnies de guerre ou sédentaires ; tous ceux qui, ne faisant partie d’aucun bataillon, ne se seront pas présentés à l’État-Major de la Légion pour être incorporés, et ce, dans le même délai, seront immédiatement arrêtés et traduits devant la Cour martiale.
Des pouvoirs réguliers seront délivrés à cet effet à des Délégués de la Municipalité.2° Les magasins, débits et établissements de commerce tenus par des réfractaires ou par leurs représentants, seront immédiatement fermés, et les scellés y seront apposés.
3° Les Chefs de bataillon me remettront le 22, au rapport, des listes nominatives, qui
devront être établies avec la plus grande exactitude, de tous les gardes présents, et faisant service. Ces listes, signées par les Commandants de compagnies et visées par eux, seront confrontées avec les listes de recensement et devront servir à constater l’absence des réfractaires.Paris, le 21 mai 1871.
VU et APPROUVÉ :
Les Membres de la Commune du 3e arrondissement,
Ant. ARNAUD. DEMAY. Clovis DUPONT. PINDY.Le Chef de la 3e Légion, SPINOY.
IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871
sources :Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 548.
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- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 380 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 380
COMMUNE DE PARIS
COMITÉ DE SALUT PUBLIC
Le Comité de Salut public, en présence des tentatives de corruption qui lui sont signalées de toute part, rappelle que tout individu, prévenu d’avoir offert ou accepté de l’argent pour faits d’embauchage, se rend coupable du crime de haute trahison, et fera déféré a la Cour martiale.
Paris, le 1er prairial an 79.
Le Comité de Salut public,
Ant. ARNAUD, BILLIORAY, E. EUDES, F. GAMBON, G. RANVIER.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
sources :Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 551.
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- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 386 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 386
COMMUNE DE PARIS
Au Peuple de Paris,
À la Garde nationale.Citoyens,
Assez de militarisme, plus d’états-majors galonnés et dorés sur toutes les coutures ! Place au Peuple, aux combattants aux bras nus ! L’heure de la guerre révolutionnaire a sonné.
Le Peuple ne connaît rien aux manœuvres savantes ; mais quand il a un fusil à la main, du pavé sous les pieds, il ne craint pas tous les stratégistes de l’école monarchiste.
Aux armes ! citoyens, aux armes ! Il s’agit, vous le savez, de vaincre ou de tomber dans les mains impitoyables des réactionnaires et des cléricaux de Versailles, de ces misérables qui ont, de parti pris, livré la France aux Prussiens, et qui nous font payer la rançon de leurs trahisons !
Si vous voulez que le sang généreux, qui a coulé comme de l’eau depuis six semaines, ne soit pas infécond ; si vous voulez vivre libres dans la France libre cl égalitaire ; si vous voulez épargner à vos enfants et vos douleurs et vos misères, vous vous lèverez comme un seul homme, et, devant votre formidable résistance, l’ennemi, qui se flatte de vous remettre au joug, en sera pour sa honte des crimes inutiles dont il s’est souillé depuis deux mois.
Citoyens, vos mandataires combattront et mourront avec vous, s’il le faut ; mais au nom de cette glorieuse France, mère de toutes les révolutions populaires, foyer permanent des idées de justice et de solidarité qui doivent être et seront les lois du monde, marchez à l’ennemi, et que votre énergie révolutionnaire lui montre qu’on peut vendre Paris, mais qu’on ne peut ni le livrer ni le vaincre.
La Commune compte sur vous, comptez sur la Commune,
1er prairial, an 79.
Le Délégué civil à la Guerre, Ch. DELESCLUZE.
Le Comité de Salut public, Ant. ARNAUD, BILLIORAY. E. EUDES, F. GAMBON, G. RANVIER.
IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
sources :Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 558
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- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 387 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 387
COMMUNE DE PARIS
Comité de Salut public
Que tous les citoyens se lèvent !
Aux barricades ! L’ennemi est dans nos murs !
Pas d’hésitation !
En avant pour la République, pour la Commune et pour la Liberté !
Aux armes !
Paris, le 22 mai 1871
Le Comité de Salut public, Ant. Arnaud, Billioray, E. Eudes, F. Gambon, G. Ranvier
IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
sources :Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 560.
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- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 389 LIBERTÉ - ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 389
COMMUNE DE PARIS
COMITÉ DE SALUT PUBLIC
Soldats de l’Armée de Versailles,
Le peuple de Paris ne croira jamais que vous puissiez diriger contre lui vos armes quand sa poitrine touchera les vôtres ; vos mains reculeraient devant un acte qui serait un véritable fratricide.
Comme nous, vous êtes prolétaires ; comme nous, vous avez intérêt à ne plus laisser aux monarchistes conjurés le droit de boire votre sang comme ils boivent nos sueurs.
Ce que vous avez fait au 18 mars, vous le ferez encore, et le peuple n’aura pas la douleur de combattre des hommes qu’il regarde comme des frères et qu’il voudrait voir s’asseoir avec lui au banquet civique de la Liberté et de l’Égalité.
Venez à nous, Frères, venez à nous ; nos bras vous sont ouverts !
3 prairial an 79.
Le Comité de Salut public,
Ant. ARNAUD, BILLIORAY, E. EUDES, F. GAMBON, G. RANVIER.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
sources :Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 561.
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- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 392 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 392
COMMUNE DE PARIS
COMITÉ DE SALUT PUBLIC
Au Peuple de Paris.
CITOYENS,
La porte de Saint-Cloud, assiégée de quatre côtés à la fois par les feux du Mont-Valérien, de la butte Mortemart, des Moulineaux et du fort d’Issy, que la trahison a livré ; la porte de Saint-Cloud a été forcée par les Versaillais, qui se sont répandus sur une partie du territoire parisien.
Ce revers, loin de nous abattre, doit être un stimulant énergique, Le Peuple qui détrône les rois, qui détruit les Bastilles ; le peuple de 89 et de 93, le Peuple de la Révolution, ne peut perdre en un jour le fruit de l’émancipation du 18 Mars.
Parisiens, la lutte engagée ne saurait être désertée par personne ; car c’est la lutte de l’avenir contre le passé, de la Liberté contre le despotisme, de l’Égalité contre le monopole, de la Fraternité contre la servitude, de la Solidarité des peuples contre l’égoïsme des oppresseurs.
AUX ARMES !
Donc, AUX ARMES ! Que Paris se hérisse de barricades, et que, derrière ces remparts improvisés, il jette encore à ses ennemis son cri de guerre, cri d’orgueil, cri de défi, mais aussi cri de victoire ; car Paris, avec ses barricades, est inexpugnable.
Que les rues soient toutes dépavées : d’abord, parce que les projectiles ennemis, tombant sur la terre, sont moins dangereux ; ensuite, parce que ces pavés, nouveaux moyens de défense, devront être accumulés, de distance en distance, sur les balcons des étages supérieurs des maisons.
Que le Paris révolutionnaire, le Paris des grands jours, fasse son devoir ; la Commune et le Comité de Salut public feront le leur.
Hôtel-de-Ville, le 2 prairial an 79.
Le Comité de Salut public, Ant. ARNAUD, EUDES, J. GAMBON, G. RANVIER.
IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
sources :Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 563.
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- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 396 LIBERTÉ — ÉGALITÉ —FRATERNITÉ N° 396
COMMUNE DE PARIS
COMITÉ DE SALUT PUBLIC
Le Comité de Salut public arrête :
ART. 1er. Les persiennes ou volets de toutes les fenêtres demeureront ouverts.
Art. 2. Toute maison de laquelle partira un seul coup de fusil ou une agression quelconque contre, la Garde nationale sera immédiatement brûlée.
ART. 5. La Garde nationale est chargée de veiller à l’exécution stricte du présent arrêté.
Hôtel-de-Ville, le 3 prairial an 79.
Le Comité de Salut public.
Ant. ARNAUD, E. EUDES, F. GAMBON, G. RANVIER.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
sources :Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 570.
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