Louis Émile Lacord, dit Émile Lacord, membre de l’AIT
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ]
- texte :
Au peuple de Paris,
Les délégués de vingt arrondissements de Paris.
Le gouvernement qui, le 4 septembre, s’est chargé de la défense nationale a-t-il rempli sa mission ? – Non !
Nous sommes 500 000 combattants et 200 000 Prussiens nous étreignent ! À qui la responsabilité, sinon à ceux qui nous gouvernent ? Ils n’ont pensé qu’à négocier au lieu de fondre des canons et de fabriquer des armes.
Ils se sont refusés à la levée en masse.
Ils ont laissé en place les bonapartistes et mis en prison les républicains.
Ils ne se sont décidés à agir enfin contre les Prussiens qu’après deux mois, au lendemain du 31 octobre. Par leur lenteur, leur indécision, leur inertie, ils nous ont conduits jusqu’au bord de l’abîme : ils n’ont su ni administrer ni combattre, alors qu’ils avaient sous la main toutes les ressources, les denrées et les hommes.
Ils n’ont pas su comprendre que dans une ville assiégée, tout ce qui soutient la lutte pour sauver la patrie possède un droit égal à recevoir d’elle la subsistance ; ils n’ont rien su prévoir : là où pouvait exister l’abondance, ils ont fait la misère ; on meurt de froid, déjà presque de faim : les femmes souffrent, les enfants languissent et succombent. La direction militaire est plus déplorable encore : sorties sans but ; luttes meurtrières sans résultats ; insuccès répétés, qui pouvaient décourager les plus braves ; Paris bombardé. Le gouvernement a donné sa mesure : il nous tue. Le salut de Paris exige une décision rapide. Le gouvernement ne répond que par la menace aux reproches de l’opinion. Il déclare qu’il maintiendra l’ordre, comme Bonaparte avant Sedan.
Si les hommes de l’Hôtel de Ville ont encore quelque patriotisme, leur devoir est de se retirer, de laisser le peuple de Paris prendre lui-même le soin de sa délivrance. La municipalité ou la Commune, de quelque nom qu’on appelle, est l’unique salut du peuple, son seul recours contre la mort. Toute adjonction, ou immixtion au pouvoir actuel ne serait qu’un replâtrage, perpétuant les mêmes errements, les mêmes désastres. Or la perpétuation de ce régime, c’est la capitulation, et Metz et Rouen nous apprennent que la capitulation n’est pas seulement encore et toujours la famine, mais la ruine et la honte. C’est l’armée et la Garde nationale transportées prisonnières en Allemagne, et défilant dans les villes sous les insultes de l’étranger ; le commerce détruit, l’industrie morte, les contributions de guerre écrasant Paris : voilà ce que nous prépare l’impéritie ou la trahison.
Le grand peuple de 89, qui détruit les Bastilles et renverse les trônes, attendra-t-il dans un désespoir inerte, que le froid et la famine aient glacé dans son cœur, dont l’ennemi compte les battements, sa dernière goutte de sang ? – Non ! La population de Paris ne voudra jamais accepter ces misères et cette honte. Elle sait qu’il en est temps encore, que des mesures décisives permettront aux travailleurs de vivre, à tous de combattre.
Réquisitionnement général, — Rationnement gratuit, Attaque en masse.
La politique, la stratégie, l’administration du 4 septembre, constituées de l’Empire, sont jugées. Place au peuple ! Place à la commune !
Les délégués des vingt arrondissements de Paris
Adoué, Ansel, Antoine Arnaud, J.-F. Arnaud, Edm. Aubert, Babick, Baillet père, A. Baillet, Bedouch, Ch. Beslay, J.-M. Boitard, Bonnard, Casimir Bouis, Louis Bourdon, Abel Bousquet, V. Boyer, Brandely, Gabriel Brideau, L. Caria, Caullet, Chalvet, Champy, Chapitel, Charbonneau, Chardon, Chartini, Eugène Chatelain, A. Chaudet, J.-B. Chautard, Chauvière, Clamouse, Claris A., Clavier, Clémence, Lucien Combatz, Julien Conduche, Delage, Delarue, Demay, P. Denis, Dereux, Dupas, Durins, Duval, Duvivier, R. Estieu, Fabre, F. Félix, Jules Ferré, Th. Ferré, Flotte, Fruneau, C.-J. Garnier, L. Garnier, M. Garreau, Gentilini, L. Genton, Ch. Gérardin, Eug. Gérardin, Gillet, P. Girard, Giroud-Trouillier, J. Gobert, Albert Goullé, Grandjean, Grot, Henry, Fortuné Henry, Hourtoul, Alph. Humbert, Jamet, Johhannard, Michel Joly, Jousset, Jouvard, Lacord, Lafargue, Laffitte, A. Lallement, Lambert, Lange, J. Larmier, Lavorel, Leballeur, F. Lemaître, E. Leverdays, Armand Lévy, Lucipia, Ambroise Lyaz, Pierre Mallet, Malon, Louis Marchand, Marlier, J. Martelet, Constant Martin, Maullion, Léon Melliet, X. Missol, Tony Moilin(docteur), Molleveaux, Montell, J. Montels, Mouton, Myard, Napias-Piquet, Émile Oudet, Parisel, Pérève, H. Piednoir, Pillot (docteur), Pindy, Maurice Portalier, Puget, D.-Th. Régère, Retterer aîné, Aristide Rey, J. Richard, Roselli-Mollet, Édouard Roullier, Benjamin Sachs Sainson, Sallée, Daniel Salvador, Th. Sapia, Schneider, Seray, Sicard, Stordeur, Tardif, Tessereau, Thaller, Theisz, Thiolier, Treillard, Tridon, Urbain, Vaillant Ed., Jules Vallès, Viard, Viellet.[impr. …]
sources :Affiche rouge, signée par les délégués des vingt arrondissements de Paris, — 6 janvier 1871 — proclamation au peuple de Paris pour dénoncer la faillite du gouvernement du 4 septembre.
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ]
- texte :
République française
Liberté, Égalité, FraternitéComité central
Aux citoyens du VIe arrondissement.
Citoyens,
Devant le crime les opinions politiques s’effacent et la neutralité est inadmissible.
On est toujours responsable du mal que l’on voit faire quand on ne tente rien peur l’empêcher ou pour le châtier.
En face de l’immonde assemblée de Versailles et des monstres qui constituent son gouvernement, quiconque se retranche derrière une opinion politique ou se déclare neutre est un lâche ou un complice.
En conséquence,
Considérant qu’il est du devoir de tous les citoyens d’empêcher la justice et le droit de succomber ;
Considérant que, pour sauver le monde moral en péril, il importe d’écraser au plus vite les lâches auteurs de nos maux et leurs assassins à gages,
Le chargé de pouvoirs du Comité central, muni de ses instructions, avec la Municipalité du 6e arrondissement, arrête :
1° Tous les bataillons du 6e arrondissement feront parvenir, dans le plus bref délai, au Comité central, le contrôle des compagnies ;
2° Tous les citoyens appelés par le décret du 7 avril 1871 et non encore inscrits devront se faire inscrire sur les registres ouverts à cet effet, par les soins de la Municipalité, dans le délai de 48 heures, à partir de l’affichage du présent arrêté ;
3° Tous les citoyens valides, au-dessus de la limite d’âge fixée par le décret ci-dessus, feront partie de la garde sédentaire, et devront se faire inscrire, s’ils ne le sont déjà ;
4° Une commission est nommée à l’effet de relever, sur les registres de l’État civil, sur les listes électorales, sur les livres de police et le rôle des contributions, la liste des citoyens compris dans les diverses catégories d’âge, afin de déférer à une cour martiale les déserteurs et les réfractaires, et de provoquer, en outre, la suppression de leurs droits civiques : car il faut absolument que les lâches traînent, dans la cité, sous l’œil et le mépris de leurs concitoyens, la marque de leur ignominie.Paris, 12 avril 1871.
Pour le Comité central :
Le chargé de pouvoirs, Lacord.Imprimerie de Mme Ve Bouchard-Huzard, rue de l’Éperon, 5.
sources :texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 260.
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 358 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 358
COMMUNE DE PARIS
ADMINISTRATION DE LA GUERRE
Le Comité central, pour seconder énergiquement la défense et mener à bien la tâche que les circonstances lui ont imposée, réclame le concours de tous les Délégués de la Fédération.
Mais il importe de mettre fin à la confusion qui règne dans les attributions de divers groupes de la Fédération de la Garde nationale, confusion qui a pour résultat d’entraver la marche des divers services et de créer des dissentiments graves entre les citoyens. Le Comité central croit donc devoir rappeler en termes généraux quel est le rôle de la délégation.
Toute délégation ayant généralement pour but d’exprimer les désirs, les besoins, les plaintes et les revendications du groupe qu’elle représente, les Délégués doivent, autant que possible, être choisis parmi les citoyens expérimentés et fermes. Ils doivent avoir bien plus en vue de pacifier les différends que de les aggraver. Sentinelles vigilantes du droit, leur rôle peut se résumer dans les mots suivants : Contrôle, Intermédiaire, Justice.
Les Délégués doivent profiter de l’autorité morale dont ils jouissent pour fortifier l’autorité des chefs, et tous leurs efforts doivent tendre à unir étroitement les chefs et les citoyens gardes. Ils ne sauraient dans aucune circonstance intervenir dans le commandement ni dans l’exécution des ordres ; autrement la position des chefs deviendrait intolérable, leur autorité nulle, la discipline impossible, et la perte de notre cause serait assurée. Voir et signaler, telles sont leurs fonctions ; être bienveillants sans cependant cesser d’être énergiques, tels sont leurs devoirs.
En se conformant à ce rôle, les Délégués peuvent rendre des services immédiats et inappréciables à la cause communale et républicaine.
Le Comité central prépare les moyens d’utiliser toutes les ressources de contrôle, toutes les forces morales et révolutionnaires que lui offre la Fédération.
Tous les cercles ou groupes de la Fédération vont recevoir des instructions précises réglant leurs attributions propres, et établissant les relations nécessaires entre eux et le Comité central.
Paris, le 28 floréal an 79.
Pour le Comité central et par délégation,
La Commission d’organisation :
BAROUD, E. LACORD, TOURNOIS.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
sources :Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 536.
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 361 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 361
COMMUNE DE PARIS
FÉDÉRATION RÉPUBLICAINE DE LA GARDE NATIONALE
COMITE CENTRAL
Au Peuple de Paris,
À la Garde nationale.Des bruits de dissidence entre la majorité de la Commune et le Comité central ont été répandus par nos ennemis communs avec une persistance qu’il faut ; une fois pour toutes, réduire à néant par une sorte de pacte public.
Le Comité central, préposé par le Comité de Salut public à l’administration de la Guerre, entre en fonctions à partir de ce jour.
Lui, qui a porté le drapeau de la Révolution communale, n’a ni changé, ni dégénéré. Il est à cette heure ce qu’il était hier le le défenseur né de la Commune, la force qui se met en ses mains, l’ennemi armé de la guerre civile, la sentinelle mise par le Peuple auprès des droits qu’il s’est conquis.
Au nom donc de la Commune et du Comité central, qui signent ce pacte de la bonne foi, que les soupçons et les calomnies inconscientes disparaissent, que les cœurs battent, que les bras s’arment et que la grande cause sociale pour laquelle nous combattons tous triomphe dans l’union et la fraternité.
VIVE LA RÉPUBLIQUE !
VIVE LA COMMUNE !
VIVE LA FÉDÉRATION COMMUNALE !Paris, le 19 mai 1871.
La Commission de la Commune,
BERGERET, CHAMPY, GERESME, LEDROIT, LONCLAS, URBAIN.Le Comité central,
MOREAU, PIAT, B. LACORRE, GEOFROY, GOUHIER, PRUDHOMME, GAUDIER, FABRE, TIERSONNIER, BONNEFOY, LACORD, TOURNOIS, BAROUD, ROUSSEAU, LAROQUE, MARECHAL, BISSON, OUZELOT, BRIN, MARCEAU, LÉVÈQUE, CHOUTEAU, AVOINE fils, NAVARRE, HUSSON, LAGARDE, AUDOYNAUD, HANSER, SOUDRY, LAVALLETTE, CHATEAU, VALATS, PATRIS, FOUGERET, MILLET, BOULLENGER, BOUIT, DUCAMP, GRELIER, DREVET.IMPRIMERIE NATIONALE - Mai 1871.
sources :Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 537.
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 381 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 381
COMMUNE DE PARIS
FÉDÉRATION RÉPUBLICAINE DE LA GARDE NATIONALE COMITÉ CENTRAL
Considérant qu’il importe de faire servir au succès de la Révolution du 18 Mars toutes les ressources qu’offre la Fédération de la Garde nationale ;
Considérait que c’est en elle seulement que l’on peut trouver les puissants moyens d’action révolutionnaire et de contrôle efficace qui donneront aux décrets de la.Commune et aux ordres de la Guerre la sanction qui leur a manqué jusqu’ici,
LE COMITÉ CENTRAL ARRÊTE :
Art. 1er. À partir du dimanche 21 mai, les Conseils de légion enverront un délégué pour assister au rapport qui aura lieu chaque jour, à 2 heures précises, au Ministère de la Guerre, salle de la Fédération.
Art. .2. Les divers corps ou fractions de corps de l’armée communale sont invités à se conformer aux principes de la Fédération, afin de solidariser leurs intérêts et d’en assurer la satisfaction.
La cavalerie, l’artillerie, le génie et le train ont le droit d’être représentés par un délégué au Comité central.
Pour le Comité central et par délégation :
La Commission d’organisation, BAROUD, LACORD, TOURNAIS [Tournois].29 floréal an 79.
IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
sources :Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 552.
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 394 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 394
COMMUNE DE PARIS
FÉDÉRATION RÉPUBLICAINE DE LA GARDE NATIONALE
COMITÉ CENTRAL
Soldats de l’Armée de Versailles,
Nous sommes des pères de famille.
Nous combattons pour empêcher nos enfants d’être, un jour, courbés, comme vous, sous le despotisme militaire.
Vous serez, un jour, pères de famille.
Si vous tirez sur le Peuple aujourd’hui, vos fils vous maudiront, comme nous maudissons les soldats qui ont déchiré les entrailles du Peuple en Juin 1848 et en Décembre 1851.
Il y a deux mois, au 18 Mars, vos frères de l’armée de Paris, le cœur ulcéré contre les lâches qui ont vendu la France, ont fraternisé avec le Peuple : imitez-les.
Soldats, nos enfants et nos frères, écoutez bien ceci, et que votre conscience décide :
Lorsque la consigne est infâme, la désobéissance est un devoir.
3 prairial an 79.
Le Comité central,
MOREAU, PIAT, B. LACORRE, GEOFFROY, GOUHIER, PRUDHOMME, GAUDIER, FABRE, TIERSONNIER, BONNEFOY, LACORD, TOURNOIS, BAROUD, ROUSSEAU, LAROQUE, MARÉCHAL, BISSON, OUZELOT, BRIN, MARCEAU, LÉVÈQUE, CHOUTEAU, AVOINE fils, NAVARRE, HUSSON, LAGARDE, AUDOYNAUD, HANSER, SOUDRY, LAVALLETTE, CHATEAU, VALATS, PATRIS, FOUGERET, MILLET, BOULLENGER, BOUIT, DUCAMP, GRELIER, DREVET.IMPRIMERIE NATIONALE — Mai 1871.
sources :Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 567.
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 397 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 397
COMMUNE DE PARIS
FÉDÉRATION RÉPUBLICAINE DE LA GARDE NATIONALE
COMITÉ CENTRAL
Au moment où les deux camps se recueillent, s’observent et prennent leurs positions stratégiques ;
À cet instant suprême où toute une population, arrivée au paroxysme de l’exaspération, est décidée à vaincre ou à mourir pour le maintien de ses droits,
Le Comité central veut faire entendre sa voix.
Nous n’avons lutté que contre un ennemi : la guerre civile. Conséquents avec nous-mêmes, soit lorsque nous étions une administration provisoire, soit depuis que nous sommes entièrement éloignés des affaires, nous avons pensé, parlé, agi en ce sens ;
Aujourd’hui et pour une dernière fois, en présence des malheurs qui pourraient fondre sur tous,
Nous proposons a l’héroïque Peuple armé qui nous a nommés, nous proposons aux hommes égarés qui nous attaquent la seule solution capable d’arrêter l’effusion du sang, tout en sauvegardant les droits légitimes que Paris a conquis :
1° L’Assemblée nationale, dont le rôle est terminé, doit se dissoudre ;
2° La Commune se dissoudra également ;
3° L’armée dite régulière quittera Paris, et devra s’en éloigner d’au moins 25 kilomètres ;
4° Il sera nommé un pouvoir intérimaire, composé des délégués des villes de 50.000 habitants. Ce pouvoir choisira parmi ses Membres un Gouvernement provisoire, qui aura la mission de faire procéder aux élections d’une Constituante et de la Commune de Paris ;
5° Il ne sera exercé de représailles ni contre les Membres de l’Assemblée, ni contre les Membres de la Commune, pour tous les faits postérieurs au 26 mars.
Voilà les seules conditions acceptables.
Que tout le sang versé dans une lutte fratricide retombe sur la tète de ceux qui les repousseraient.
Quant à nous, comme par le passé, nous remplirons notre devoir jusqu’au bout.
4 prairial an 79.
Les Membres du Comité central,
MOREAU. PIAT, B. LACORRE, GEOFFROY, GOUHIER, PRUDHOMME, GAUDIER, FABRE, TIERSONNIER, BONNEFOY, LACORD, TOURNOIS, BAROUD, ROUSSEAU, LAROQUE, MARÉCHAL, BISSON, OUZELOT, BRIN, MARCEAU, LEVÈQUE, CHOUTEAU, AVOINE fils, NAVARRE, HUSSON, LAGARDE, AUDOYNAUD, HANSER, SOUDRY, LAVALLETTE, CHATEAU, VALATS, PATRIS, FOUGERET, MILLET, BOULLENGER, BOUIT, GRELIER, DREVET.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
sources :Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 571.
2007
- 2023 Ficedl - Affiches FICEDL Fédération internationale des centres d'études et de documentation libertaires Contact ![]() Plan du site |
presse affiches cartes |
Thesaurus
Site réalisé avec SPIP
Se connecter |
Autres | |
|