CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....)
Organisme né en 1903 et refondé en septembre 1908 pour soutenir les inculpés de Villeneuve-Saint-Georges. Il se perpétue en élargissant son action et siège au local de la CGT, à la Grange-aux-Belles. Le principal comité de ce nom fut refondé en mars 1918 à Paris. Voir aussi l’article de Guillaume Davranche sur paris-luttes.info (23 mai 2016, consulté le 24 mai 2016)
Au moins 2 ouvrages recensés dans le Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones.
Au moins 2 revues francophones parues sous ce nom (voir sur le site Bianco).
Au moins 2 cartes postales anarchistes parues avec ce nom. Voir sur Cartoliste.
27 affiches :
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[ texte ]
- texte :
Les funerailles d’Aernoult
Le Comité de Défense sociale a fait apposer sur les murs de Paris l’affiche suivante :
Au peuple de Paris !
Le 2 juillet 1909, un crime effroyable se passait à Djenan-ed-Dar (Algérie).
Un homme, un disciplinaire, était affreusement torturé par les chaouchs de ce détachement.
Pendant des heures, il lui fallut exécuter, par une chaleur épouvantable, une marche au pas gymnastique, sac au dos.
Harassé, ne pouvant plus marcher, les tortionnaires l’attachèrent aux fers, lui remplirent la bouche de sable, puis non contents de ces exploits, le frappèrent avec rage dans sa cellule.
Le soir, le pauvre enfant rendait le dernier soupir, en appelant sa mère…
Cet homme, ce soldat envoyé aux compagnies de discipline pour faits de grève, c’était :
Aernoult
***
Lorsque ces événements furent connus en France, grée au dévouement et à la dénonciation formelle du courageux Rousset, démasquant les assassins, il n’y eut qu’un cri dans le monde ouvrier et parmi la presse — qui s’indigna à cette époque — du crime de Djenan-ed-Dar.
Ici, un père et une mère pleuraient l’enfant qu’ils avaient vu grandir et partir à 20 ans, plein de force et de santé.
***
Des hommes appartenant à toutes les classes de la société entreprirent la campagne pour dénoncer les coupables et faire revenir en France la dépouille de celui qui, dans le Sud-Algérien, reposait loin des siens.
La campagne fut longue. Pendant deux années, avec une persévérance inlassable, sans se laisser rebuter par les refus réguliers que leur opposaient les gouvernants, ces hommes continuèrent la lutte.
Ils viennent enfin de triompher. Le corps du malheureux disciplinaire Aernoult nous est enfin rendu.
Dans quelques jours nous pourrons nous grouper derrière son cercueil et conduire à sa dernière demeure la victime des tortionnaires, des hideux chaouchs de Biribi.
Les obsèques d’Aernoult auront lieu le dimanche 11 février.
***
Le Comité de Défense sociale, qui a rempli une partie de sa tâche, ne s’arrêtera pas là. Il lui reste une autre besogne à accomplir : celle d’empêcher de faire un second cadavre d‘Émile Rousset, que le conseil de guerre d’Alger a osé condamner à 20 ans de travaux forcés pour un meurtre dont il est innocent.
Le Comité de Défense sociale fait appel au Paris ouvrier, au Paris qui pense et qui vibre pour tout ce qui touche ses enfants, au Paris qui ne permettra pas qu’une iniquité s’accomplisse sans que s’élève sa grande voix populaire et qui voudra, par sa présence aux Funérailles d’Aernoult, rappeler qu’il est de tout cœur avec celui qui, le premier, dénonça. le crime : avec Rousset, qui devrait être au premier rang derrière le corps de son camarade.
Il faut que dette manifestation populaire soit grandiose !
Il faut que le peuple travailleur, qui fournit chaque année l’impôt militaire, et dont les fils — pour des peccadilles — sont expédiés aux compagnies de discipline, vienne affirmer sa résolution de ne plus servir de jouet aux gradés alcooliques et que les Biribi ont assez vécu.
Par sa présence en masse aux funérailles de la victime, la classe ouvrière prouvera que l’époque des bagnes militaires est terminée et que les conseils de guerre — qui condamnent par ordre — ont fait leur temps.
Peuple de Paris !
Le Comité de Défense sociale compte sur toi !
Ta présence derrière le corps d’Aernoult lui donnera la force nécessaire pour poursuivre la lutte et faire rendre la liberté au héros de Djenan-ed-Dar :
à Émile Rousset
Le Comité de Défense sociale.
Le Comité de défense sociale annonce dans Le Libertaire du 3 février 1912 (18e année, n° 15) : « Le comité a décidé de faire poser sur les murs de Paris un manifeste demandant à la population ouvrière d’assister en masse aux funérailles du jeune Aernoult, assassiné par les chaouchs en Algérie. Les obsèques auront lieu à Paris, le dimanche 11 février […] »
Le texte de l’affiche parait dans Le Libertaire du 10 février 1912 (18e année, n° 16).
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[ texte ]
- texte :
Comité de défense sociale
[…]
Justice pour Rousset !
[…]
Le comité de défense sociale
Titre hypothétique.
L’affiche, format double-colombier, a du sortir en mars 1912, à 6.000 exemplaires.
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[ texte ; dessin par Auglay ]
- texte :
Comité de défense sociale
[…]
Tous debout pour Rousset !
[…]
Le comité de défense sociale
Titre hypothétique.
L’affiche, qui a du sortir le 3 septembre 2012, a été imprimée autour de 5.000 exemplaires. Elle comporte 3 couleurs et une illustration d’Auglay.
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[ texte ; vignettes (« Si nous avions notre gas ! », « Perdre 1 an de plus. Pourquoi ! ») sur fond de dessin par Gaston Raieter ]
- texte :
Comité de défense sociale
« Si nous avions notre gas ! » « Perdre 1 an de plus. Pourquoi ! »
Contre les trois ans
Cent milliards ! Chiffres donnés par le ministre des finances Klotz. — ont été engloutis ces 10 dernières années pour la défense nationale. Quel gâchis ! Quel pillage ! Quel gouffre ! Ce n’était pas assez : le gouvernement, avec l’appui de la presse nationaliste et d’affaires, veut imposer à la classe ouvrière, avec de nouvelles charges financières, trois années de service militaire au lieu de deux.
_ C’est monstrueux ! Les aigrefins du pouvoir prétendent que les nécessités de la Défense nationale exigent ces mesures. C’est faux, en temps de guerre, la loi de trois ans ne donnerait pas un homme de plus. 60.000 hommes sont, paraît-il, nécessaires pour renforcer les troupes de couverture. — Évacuons le Maroc où 80.000 hommes agonisent ; mobilisons les 25.000 fricoteurs — scribes, ordonnances, etc. — qui baillent et se trainent inutiles dans les bureaux militaires ; ajoutons les 30.000 hommes des garnisons de l’ouest et du centre, qui en temps de guerre n’ont rien à craindre du premier choc, et, cela donnera 135.000 hommes.
_ On nous ment ! À propos du Conflit balkanique, on nous a chanté sur tous les tons les beautés de l’armée française, armée forte, puissante, invincible. Aujourd’hui, pour justifier la loi des trois ans, on nous dit : elle est faible, mal organisée, insuffisante. — Quand nous a-t-on dit la vérité ? — On invoque le vœu de la Nation… La population des campagnes à laquelle la caserne enlève la plus grande partie de ses ouvriers agricoles ; la population des villes pour laquelle les armements sont toujours onéreux, toujours néfastes : ne veulent pas de la loi de 3 ans ! — Les deux cent milles manifestants du Pré-Saint-Gervais, les milliers et les milliers de travailleurs ne veulent pas de la loi de 3 ans ! — Le jeunesse des écoles, craignant pour la bonne marche de ses études, demande un régime de faveur. Reste pour le « vœu de la nation », trois cent potaches… c’est maigre.
_ Assez de bluff ! Classe ouvrière ! La loi de 3 ans permettra de constituer une armée rompue à l’obéissance passive, elle formera au bénéfice des patrons une gendarmerie nationale que l’on opposera aux jours de grève. Nous reverrons les criminelles journées de Fourmies, Châlon, la Martinique, Villeneuve, Narbonne, etc. — Mères de familles ! La loi de 3 ans est la cause initiale de la multiplication des envois de vos fils à Biribi ; d’assassinats, comme celui dont fut victime Aernoult ; de crimes, comme celui dont fut victime Rousset. Resterez-vous insensibles devant les nouveaux dangers qui menacent ceux que vous chérissez ? Non ! vous serez avec nous.
_ De toutes les poitrines doivent sortir des protestations énergiques. Partout doivent s’organiser des manifestations. Devant le crime qui se prépare, aucune hésitation n’est permise.
Tous debout contre la loi de trois ans.
_ Camarades agissons !
Le comité de défense sociale
[Marque syndicale] Imprimerie communiste L’Espérance - 1 & 3, rue de Steinkerque, Paris-XVIIIe - Tél. 42[5 ?]-32
http://tropjeunespourmourir.com/
http://41.media.tumblr.com/7589230040bcc492d8f1d35115beb5ba/tumblr_mwxywsRB0x1sj1s0wo2_r1_500.jpg- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ]
- texte :
Comité de Défense Sociale
(section lyonnaise)Aux hommes de pensée et d’action libre
À l’heure où se termine le plus formidable conflit qui ait lancé les hommes contre les hommes, où se dresse le terrifiant bilan de cinq années d’hécatombes sans nom, où les forces du passé tendent de reconquérir l’autorité et rejeter bien loin les libertés acquises par nos pères dans le sang de nos révolutions.
Il n’est que temps de jeter un regard sur la situation qui est faite aux hommes de pensée, aux classes travailleuses de ce pays.
Que reste-t-il des grands principes posés par la Révolution Française, de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen rédigée par l’Assemblée nationale du 26 août 1789 ?
Rien !
À la vieille féodalité, qui vit disparaitre ses privilèges dans la nuit du 4 Août, s’est substituée une véritable oligarchie capitaliste à qui va toute l’indulgence du pouvoir, et dont l’enrichissement sur des millions de cadavres porte le régime à son apogée.
Aux humbles, aux travailleurs toutes les sévérités.
Répression impitoyable envers tous les délits qui découlent de la triste situation qui leur est faite et de l’asservissement où sont tenues les masses travailleuses.
Au voleur d’effets militaires : le bagne
À l’industriel, au mercanti affameur : les honneursLa pensée libre est muselée.
À tous ceux qui ne pensent pas au gré des maitres du jour, des tribunaux de classe appliquent impitoyablement par ordre des lois scélérates.
Flageller le corps pour tuer l’esprit, telle est la tactique adoptée, cependant qu’une presse regorge d’insanités où s’étale, au milieu de stupides romans policiers pourvoyeurs de bagnes, la pornographie la plus effrontée.
De nouveau la presse officielle regorge d’appels à la violence, au pillage du vaincu ; nous dénonçons le cynisme de ceux qui (pour leurs propres fins) ont attribué des buts antimilitaristes : la guerre, alors que leur traité maintient, quand il n’aggrave pas, l’impérialisme et le militarisme antérieurement existants, et laisse subsister toutes les violences sur les petites nationalités qui ne peuvent trouver en elles les armes nécessaires à la libération.
L’équivoque n’a que trop duré.
La loi ne sanctionne que la force et non le droit
À la dictature gouvernementale, opposons celle de la raison, les millions de morts, les milliards partis en fumée, le deuil ; la misère dans les foyers, doivent sonner le glas de la société bourgeoise. À tous ceux qui, pour l’émancipation humaine, sentent battre un cœur sous leur poitrine, nous faisons appel pour travailler à l’avènement d’une société meilleure.
Nous voulons :
1° Que les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.
Aucune distinction sociale ne peut être fondée sur l’utilité commune.
Une égalité absolue de droite et de devoirs doit exister entre les individus des deux sexes.
2° Abolition de l’exploitation de l’Homme par l’Homme. Abolition de la propriété individuelle. Retour à la communauté du sol et de tous les moyens de production et d’échange, au bénéfice de tous, tout individu valide devant apporter sa quote-part de travail utile.
3° La société doit donner à tous les mêmes chances de développement, tant physique qu’intellectuel. Application rationnelle des méthodes de travail et d’enseignement.
4° Liberté absolue de penser et d’expansion des idées, celle-ci porterait-elle atteinte au système social établi.Basant notre action sur ces déclarations, le Comité de Défense Sociale engage l’action pour :
1. L’Abolition des lois scélérates ;
2. Suppression des conseils de guerre et des bagnes militaires ;
3. Amnistie pleine et entière pour toutes leurs victimes. Suppression du blocus de la Russie, coupable d’avoir voulu instaurer dans son milieu le régime de la liberté.Tous les camarades intellectuels et manuels sont invités à assister à nos réunions.
Siège social : 86, cours Lafayette
Placement gratuit au siège
[marque syndicale] Lyon. — Imprimerie de Perrache. A. Traquet, 13, cours Suchet, Lyon — Tél. 63-68
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[ texte ]
- texte :
Bourse du Travail de Lyon
Syndicat des métallurgistes de Lyon
Comité de Défense Sociale
(section lyonnaise)Aux travailleurs !
Au lendemain de l’hécatombe sans nom, de l’assassinat en masse de centaines de mille des nôtres, nous étions en droit d’attendre de la part des responsables de ce crime de lèse-humanité un geste qui eût apporté au peuple de France meurtri, un peu de calme et la guérison d’une de ses multiples souffrances.
En accordant une amnistie pleine et entière, les gouvernants eussent racheté une petite part des multiples qu’ils ont sur leur conscience.
Leurs victimes sont toujours dans les bagnes et les prisons, souffrant tous les maux que les féroces tortionnaires galonnés et alcooliques, dignes représentants du militarisme français, font souffrir à nos malheureux camarades, qui attendent que la mort vienne les délivrer.
Les gouvernants n’ont pas assez de victimes à leur actif ; ils en augmentent le nombre déjà grand en emprisonnant de nouveaux camarades, sous le fallacieux prétexte de complot, et appliquant les infâmes Lois scélérates de 1893-1894, pour obtenir des condamnations en étouffant la Défense.
Devant toutes ces iniquités, et pour que disparaissent à jamais les conseils de guerre militaires et maritimes, les camps de répression de France et d’Algérie ;
Amnistie pleine et entière
Contre les poursuites envers les militants syndicalistes et révolutionnaires et l(abrogation des Lois scélérates de 1893-1894
Vous assisterez en masse au
Grand Meeting
qui aura lieu le samedi 19 juin 1920, à 20 heures 30, Gde Salle de la Bourse du travail
où prendront la parole les camarades :
Berthet, du Comité de Défense Sociale de Lyon
Larapidie, du Comité de Défense Sociale de Paris
Burdet, du Comité de Défense Sociale des marins
Fourcade, de l’Union des syndicats ouvriers du Rhône
C. Journet, du groupe des Causeries PopulairesIl sera perçu un droit d’entrée de 0 fr. 25 pour participation aux frais
[marque syndicale] Lyon. — Imprimerie de Perrache. A. Traquet, cours Suchet, 13
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[ texte (avec lignes à compléter) ]
- texte :
Comité de Défense Sociale, section lyonnaise - 86, cours Lafayette, 86
Vous êtes invités à assister au
Grand meeting antimilitariste
Qui aura lieu le ……………………
………………………………………avec le concours des camarades
Berthet, Fourcade
du Comité de Défense Sociale
[marque] Lyon. — Imprimerie A. Traquet, cours Suchet, 13
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[ texte ]
- texte :
Bourse du Travail
Comité de Défense Sociale
section lyonnaiseCamarades
le militarisme, que l’on croyait vaincu sur les charniers humains, jette à nouveau son cri de victoire.
Des milliers d’hommes, qui avaient eu l’espérance de devenir libres, sont toujours sous ses griffes, et le Moloch en absorbe à nouveau des dizaines de milliers sous sa férule, pendant que les bras manquent de partout pour subvenir aux besoins des humains.
Cependant, la militarisme n’est facteur que de haines et de guerres, et l’exemple est encore récent à la mémoire de tous de ses crimes innombrables.
Le laisser subsister n’est pour la classe ouvrière que l’annonce de nouveaux deuils et pour le monde de plus grandes misères.
Ses victimes :
Ceux des prisons militaires, ceux des bagnes d’Afrique et de France, les morts crient justice et châtiment.Pour marquer votre haine et votre mépris de cette institution surannée, vous assisterez tous au
Grand meeting antimilitariste
qui aura lieu le
samedi 27 mars 1920, à 20 h 30
Grande salle de la Bourse du travailavec le concours des camarades
Georges Pioch
du Comité de Défense Sociale de Paris
Berthet, Fourcade
du Comité de Défense Sociale de Lyon
et des camarades du Comité de Défense Sociale
Participation aux frais : 0,50
[marque] Lyon. — Imprimerie de Perrache, A. Traquet, cours Suchet, 18
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[ texte ]
- texte :
Syndicat des métallurgistes de Lyon
Comité de Défense Sociale (section lyonnaise), 86, cours Lafayette
Le règne de la barbarie continue !
Jugez-en plutôt
Quinze mois après la signature de l’armistice couronné finalement par une paix bâtarde, les soldats et civils condamnés par les tribunaux d’exceptions sont toujours embastillés ; l’amnistie, mot magique qui fit naitre tant d’espoir est lettre morte pour la plupart.
La France plus réactionnaire que les monarchie de l’Entente, arme et entretient tous les réacteurs cyniques qui combattent la Russie des soviets et conserve dans les camps les soldats russes, coupables de na pas vouloir combattre la révolution.
La paix qui devait donner aux peuples la “liberté de disposer d’eux-mêmes” voit se dresser dans tous les pays la réaction capitaliste et militariste.
La Hongrie écrasée dans sa Révolution est le pays de la torture pour tous ceux qui sont soupçonnés de quelques sympathies pour le communisme.
L’Irlande, l’Égypte, la Syrie, le Maroc, sont le siègent de sanglantes répressions.
L’Amérique, l’Espagne, voient les arrestations, les déportations, les pendaisons, les fusillades en masse pour ceux qui défendent leur droit à la vie et à la liberté.
Et devant ce tableau édifiant, que disent, que font les 1.700.000 électeurs du PSU et les 2.500.000 syndiqués de la CGT ?
Rien… ou si peu de chose.
C’est l’avilissante et dégradante complicité du silence qui rend possible la continuation de tels crimes contre lesquels se doit de protester tout homme qu n’a pas abdiqué toute dignité personnelle, au sein de l’aveulissement général des volontés, de abâtardissement des énergies, de l’aveuglement des cerveaux.
C’est donc à ceux qui entendent crier haut et fort leur mépris pour de tels procédés et ne pas se solidariser par un silence approbateur des crimes ci-dessus énumérés, que nous nous adressons en les conviant au
Grand Meeting
qui aura lieu le samedi 14 février 1920, à 20 heures 30
Grande salle de la Bourse du Travail
avec le concours des orateurs
Berthet, Comité de DS, section de Lyon
Tomasi, CDS à Paris
Marguerite Marion, Union des syndicats ouvriers du Rhône
Georges Levy, Fédération socialiste du Rhône
Branche-Vérillac, Association républicaine des anciens combattants [ARAC]
Perrins, groupe “Clarté”
Pavy, Comité 3e Internationale
Roche, Fédération Libre PenséeRéunion tous les jeudis à 20 heures 30, Salle Chevrolat, 54, rue Moncey.
[marque syndicale] Association Typographique, Lyon et Villeurbanne. — H. Gabrion, directeur [marque]
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- texte :
Comité de Défense Sociale
Redoublons d’énergie
Toujours des demi-mesures !
À le suite de l’ardente campagne de nos comités et d’autres groupements, le gouvernement sentant la volonté populaire vient de prendre, en faveur des marins de la Mer Noire, quelques mesures de grâce et des commutations de peine.
Cinq sur vingt-trois de nos camarades sont libérés ; les autres — et quelques-uns pour 15 ans encore — restent à souffrir dans les prisons.
Nous ne pouvons accepter cela !
Les enrichis de la guerre, les généraux assassins (et nous prouverons qu’ils sont nombreux), tous les tripoteurs, les fourbes, sont en liberté pendant que leurs victimes innocentes souffrent dans les prisons.
C’en est assez !
Tous, unis, il nous faut redoubler d’énergie.
Il faut que toutes ces courageuses victimes, de Badina à Cottin, en passant par Paul Meunier, soient arrachées des griffes de leurs bourreaux.
Tous debout, unis, clamons notre volonté et notre impatience au
- Grand Meeting -
Après entente avec le Comité, les CSR, l’ARAC, l’Union anarchiste, le parti SFIC, les adhérents de ces organisations sont invités à assister à ces meetings et manifestations, à en assurer le succès et à en développer la portée.
[marque syndicale] Imp. « La Fraternelle », 55, rue Pixerécourt, Paris (20e)
Est-ce plutôt l’affiche citée dans Le Libertaire du 24 février 1922 :
Une affiche
Pour permettre aux groupe d’organiser, dans les meilleurs conditions, des réunions en faveur de notre admirable Cottin, l’Union Anarchiste vient d’éditer trois mille affiches passe-partout (format colombier) avec place en blanc, pour l’indication du lieu et du jour de la réunion, du nom des orateurs et du groupe organisateur.
L’Union Anarchiste laisse ces affiches au prix de 17 fr. le cent. Franco : 20 fr.
Adresser les commandes et les fonds à Bertelletto, 69, boulevard de Belleville, Paris (11e).- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte (avec espace à compléter) ]
- texte :
Comité de Défense Sociale
Journée Sacco-Vanzetti
Justice américaine !!!
Osera-t-on tuer deux innocents : Sacco et Vanzetti ?
Depuis plus de 5 ans, la peine de mort reste suspendue sur la tête de ces deux hommes, pour un crime qu’ils n’ont point commis ; leur unique faute fut surtout d’être des militants ouvriers.
Le “dollarisme” américain ne leur pardonna pas cette audace
Ce forfait judiciaire fut perpétré sciemment, comme une vengeance de classe, selon l’aveu même du juge Thayer.
Leur innocence fut à ce point établie qu’une révision de ce procès monstrueux fut ordonné ; mais cette révision, comme le procès lui-même, ne fut qu’une parodie de justice.
L’odieuse et mortelle sentence reste donc toujours suspendue sur la tête de Sacco et Vanzetti.
Demain, ils peuvent être exécutés
Ce meurtre légal ne doit pas s’accomplir. Pour l’empêcher, le Comité de Défense Sociale fait un pressant appel à tous les travailleurs manuels et intellectuels, gens épris de cœur épris d’humanité et de justice.
Pour arracher à la mort ces deux victimes du capitalisme américain, le CDS jette un cri d’alarme et organise à cet effet un
Grand Meeting
auquel vous assisterez tous et qui aura lieu le
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[ texte ]
- texte :
Dans les tranchées de la lutte de classe
Sauvons Sacco et Vanzetti !
Le “Non” du jure THAYER, par lequel se résume sa décision et qui refuse un nouveau procès à Nicolas SACCO et Barloloméo VANZETTl est une gifle sur la figure de tous ceux qui défendent l’innocence de deux prisonniers.
En voyant s’apaiser l’agitation en faveur de SACCO et de VANZETTI, THAYER espérait l’abandon et le silence qui auraient assuré l’impunité morale à celui qui a violé la loi écrite en même temps que le sentiment supérieur de la justice innée dans l’âme du peuple.
Tandis que l’on faisait autour de SACCO et de VANZETTI la conspiration du silence, le juge se préparait à donner le dernier coup aux victimes de son arbitraire. Thayer a refusé la révision.
Une telle décision qui, en d’autres temps, aurait violemment ému l’opinion publique internationale, a passé, parmi la colère impuissante de quelques-uns et l’apathie du plus grand nombre, comme un fait divers banal, quelques protestations isolées, quelques meetings, occasionnels et rien de plus.
C’est une honte !
L’ennemi peut en tirer cette conclusion que l’affaire SACCO et VANZETTI n’est plus faite pour passionner l’opinion publique. Si cela est vrai pour tous ceux qui ne se donnèrent à l’affaire que pour en tirer des avantages moraux et de la notoriété à bon marché, pour le politicien, pour le “philanthrope”, pour le patriote qui mesurent à l’opportunité et à la convenance l’aide qu’ils apportent à une cause, cela ne peut pas, ne doit pas valoir pour ceux qui ont en commun avec les prisonniers qu’ils défendent l’idéal d’émancipation humaine, les joies et les douleurs des luttes du travail contre toute force d’esclavage.
C’est eux travail purs, aux révolutionnaires, aux anarchistes que cet appel s’adresse.
À ceux-là nous avons le droit de demander qu’ils fassent tout leur devoir pour les deux condamnés, otages de la guerre de classe dans les mains de l’ennemi.
Que doivent-ils-iis faire encore ? Les défendre jusqu’au bout !...
Dans les tribunaux et sur les places publiques.
Porter l’appel, contre la décision du juge, à la Cour suprême d’État !
Agiter partout où sont des travailleurs la cause de SACCO et de VANZETTI.
Donner aux prisonniers la plus grande assistance légale et la plus étroite assistance économique et morale.
Révéler le guet-apens judiciaire par la parole et par la presse.
Que l’on fasse partout des meetings.
Que l’on recueille des fonds.
Et que l’agitation s’élargisse et s’intensifie le plus possible, qu’elle se maintienne vivace.
La situation ne fit jamais aussi claire qu’aujourd’hui.
SACCO et VANZETTI ne comptent que sur la masse prolétarienne.
C’est mieux ainsi. Il ne pouvait humainement en être autrement. Ayant perdu l’espérance d’un facile triomphe les accapareurs de bienfaisance, les pécheurs en eau trouble de la conciliation sociale se refroidissent.
SACCO et VANZETTI sont clés nôtres.
Nous devons les défendre, avec toutes les énergies, par toutes les audaces, sans mesurer la solidarité économique et morale dont ils ont bessoin.
Il n’est pas honnête de mesurer l’effort à fournir aux probabilités du succès. il pourrait ne rester qu’une probabilité sur cent, il faudrait se battre pour celle-là, afin d’avoir pour soi la conscience d’avoir fait son propre devoir.
Ou l’on écrit à la cause pour laquelle on lutte ou l’on n’y croît pas. Le cas SACCO et VANZETTI est une cause poétique ; c’est une balade politique. Nous devons tous faire des efforts pour la vaincre, même si les probabilités du succès s’évanouissant. Justement à cause de cela.
Parions clairement ; nous ne voulons tromper personne ; du train dont vont les choses, il y a bien peu à espérer de la Cour suprême. Nous pouvons presque prédire que celle-ci validera la décision du juge.
Est-ce pour cela que nous devrions atténuer notre œuvre et réduire la défense à une formalité judiciaire ?
Non, mes amis. Nous avons foi dans les masses ouvrières, toujours généreuses pour une bonne cause et dans l’imprévu qui a si souvent beau jeu dans les événements humains.
Nous avons dépensé des sommes énormes, mais il est nécessaire que nous en dépensions encore d’autres. Qui voudra mettre un prix à la vie de deux hommes, de deux militants de la cause prolétarienne ?
Le cas SACCO et VANZETTI doit revivre dans la conscience publique avec la passion de jadis.
Quelle que soit l’issue de ce drame judiciaire, il faut que les prisonniers entendent dans leur solitude la voix fraternelle des travailleurs, pour qu’ils ne se sentent pas abandonnés de ceux qu’ils ont tant aimés et pour lesquels ils souffrent depuis plus de quatre dans une épouvantable agonie.
Tous à l’action pour les libérer !
Ouvriers manuels et intellectuels ; Hommes de conscience et d’idéal ; Joignez-vous tous à nous dans la campagne pour libérer les deux innocents et ne manquez pas d’assister à toutes les manifestations qu’organiseront en leur faveur le COMITÉ 8ACCO-VANZETTI, l’UNION ANARCHISTE et le COMITÉ DE DÉFENSE SOCIALE.
SACCO et VANZETTI espèrent en vous !
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Page intérieure dans Le Libertaire : quotidien anarchiste du 4 janvier 1925 (31e année, n° 382, 3e série).
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[ texte ]
- texte :
Comité de Défense Sociale, 86, cours Lafayette
Dimanche 21 novembre 1926, à 14 heures
Salle de l’Universitaire, 127, rue Boileau
Grande matinée artistique
Organisé par le Comité de Défense Sociale
Avec le concours du Merle Rouge et des artistes lyonnais
Le groupe artistique Union jouera une opérette comique en 1 acte :
Amor ciego - (Amour aveugle
jouée en espagnol
The Bonnettoni, Original’ Caricaturist’ Excentric’, des concerts d’Alger
Prix du billet : 1 fr. 25 — Deux billets donnent droit d’entrée
[marque] Impr. Traquet, Lyon. 46, rue de l’Université. Tél. V. 32-55
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- texte :
Comité de Défense Sociale
Siège : 86, cours Lafayette, Lyon
La prison ou la mort
Telle est la cruelle alternative devant laquelle sont placés Ascaso et Durruti.
Leur crime ? Être restés des militants révolutionnaires malgré la dictature de Primo de Rivera ; n’avoir pas voulu, malgré tous les dangers, malgré toutes les souffrances, abdiquer quoi que ce soit de leurs convictions.
Toutes les frontières leur sont fermées ; partout la prison et la mort les attendent. Et pourtant, nul plus qu’eux n’est digne de la solidarité humaine.
Mais la classe ouvrière, a laquelle cependant ils ont fait le sacrifice de leurs vies et de leur liberté, ne réagit pas ; ceux qui se réclament de cette liberté pour laquelle Ascaso et Durruti ont tout donné, laissent faire !
Cela ne peut plus durer.
Debout ! peuple qui tant de fois te dressas pour des causes parfois moins nobles, exige avec nous que les deux martyrs aient enfin
Un coin où reposer leurs têtes !
Pour votre honneur, pour votre sécurité même, vous assisterez en masse au
Grand meeting
qui aura lieu le jeudi 26 juillet, à 20 h 30, Grande Salle de la Bourse du travail, 39, cours Morand.
Orateurs :
Me Loyet, défenseur d’Ascaso et Durruti, président de la Fédération du Rhône de la Ligue des Droits de l’Homme
M° Kreher, avocat du Colité de Défesne Sociale
Vivier, secrétaire de l’Union des syndicats confédérés du Rhône
Huart, secrétaire de la CGTSRNota. — Pour éviter l’affluence aux portes, celles-ci seront ouvertes à 20 heures ; le meeting commencera à 20 heures 30 précises.
[marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise. 3, rue Sainte-Catherine. Lyon.
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[ texte (avec espace à compléter) ]
- texte :
Comité de Défense Sociale
Encore un innocent au bagne
Sauvons Vial !
Pour avoir dit, 14 ans avant MM. Briand et Kellogg, que la guerre est un crime, Louis Paul Vial est au bagne depuis 1918.
Qui est Paul Vial ?
Un travailleur, un militant syndicaliste, un homme de cœur, un lutteur vaillant et généreux qui batailla à Lyon, sa ville natale, pendant de longues années au Syndicat des apprêteurs.
Comme tant d’autres, il quitta les siens le 1 août 1914, pour répondre à l’ordre de mobilisation.
Immédiatement il comprit le caractère véritable de la guerre. Blessé dès le début des hostilités, il jura de ne plus participer à la tuerie. Il déserta, non pour se soustraire au danger, mais pour mener une ardente campagne pacifiste pleine de périls.
Pour ternir cette action toute idéaliste, pour se débarrasser à jamais de ce combattant de la paix, la justice civile, sous la pression des profiteurs de guerre, n’hésita pas à l’accuser d’un délit de droit commun aussi stupide que canaille. Vial n’en fut pas moins condamné à 8 ans de travaux forcés.
Parachevant cette œuvre de haine, le Conseil de guerre de Lyon, docile aux ordres du trio Clemenceau, Mandel et Ignace, condamna Vial à 10 ans de travaux forcés pour son action pacifiste, sans confusion avec la première peine.
Au bagne, Paul Vial est resté l’homme qu’il fut toujours dans la vie. Serviable et bon avec ses compagnons de chaîne, il attira par la dignité de son attitude, l’attention de deux gouverneurs de la Guyane qui intervinrent en sa faveur auprès des ministres de la Justice et des Colonies.
Voulant reprendre sa place dans la lutte sociale Vial s’évada trois fois. Il fut repris. La dernière fois il fut livré par le Brésil pour son action en faveur de Sacco et Vazetti.
Pour arracher Paul Vial du bagne, pour le rendre à sa femme, à son fils, à ses amis,
Travailleurs manuels et intellectuels !
Gens de cœur !
Partisans du Pacte de KelloggSauvez Vial !
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[ texte ]
- texte :
Aidez-nous, assistez nombreux au
Grand meeting
où l’affaire Vial vous sera exposée par
Eugène Dieudonné
le força innocent, compagnon de chaîne et d’évasion de Vial
avec la concours de
Me [Marcel] Dejean, avocat du Comité et de Vial ; Pierre Besnard, du Comité de Défense Sociale ; Han Ryner, homme de lettres ; Georges Pioch, homme de lettres ; Guiraud, secrétaire de l’Union des syndicats de la Seine ; Paul Louis, publiciste.le vendredi 26 octobre, à 20 h 30
Salle de Sociétés Savantes
8, rue Danton, 8Les portes ouvriront à 20 h précises
Entrée 1.50 pour les frais
Imp. spéciale du Comité de Défense Sociale : 120, rue Mercadet - Paris
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[ texte (avec lignes à compléter : lieu, date, orateurs) ]
- texte :
Comité de Défense Sociale
Siège : 86, cours Lafayette - LyonLes bagnes d’enfants, antichambre des bagnes d’Afrique et des maisons centrales
Hommes et femmes de cœur qui avez des enfants, vous qui êtes atterrés, inquiets aux moindres plaintes formulées par eux, vous ne resterez pas insensibles à notre appel.
Des gosses sont torturés tous les jours dans les maisons de correction où ils sont détenus pour des peccadilles.
Ils crient au secours, répondez à leurs cris de désespoir, en assistant nombreux au
Meeting
qui aura lieu le…………………………
Salle……………………………
à……………………………où prendront la parole
………………………………
……………………………...Le Comité
[marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise, 3, rue Sainte-Catherine, Lyon
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[ texte (avec espace à compléter) ]
- texte :
Comité de Défense Sociale
86, cours Lafayette - LyonLes bagnes militaires, les bagnes d’enfants, la prison pour délit d’opinions sont autant d’iniquités que le Comité de Défense Sociale combat.
Camarades hommes, femmes et gens de cœur, assistez tous à la
Réunion
qui aura lieu le
[marque syndicale] Montceau — Imp. Ouvrière, rue des Oiseaux
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[ texte ]
- texte :
Comité de Défense Sociale
Il est temps d’agir :
Pour le respect de la liberté individuelle
car, où la liberté individuelle est meurtrie — et c’est trop souvent le cas en France depuis quelques temps — la liberté de tous est menacée ;En faveur des proscrits Blanco, Berneri
victimes, l’un de la dictature espagnole, l’autre de la dictature italienne et que le gouvernement français persécute à son tour ;Pour la sauvegarde d’un véritable droit d’asile
de plus en plus précaire et que notre pays pourtant s’était, de tout temps, honoré de garantir aux exilés d’autres pays.Mais, pour lutter sérieusement et victorieusement en faveur de ces deux hommes et de ces deux droits naturels, ce n’est pas trop exiger de la population lyonnaise, intellectuelle et manuelle sans distinction d’opinion, que lui demander d’accourir au
Grand meeting
Salle Rameau, mardi 23 décembre, à 20 h 30
Prendrons la parole :
Charles Lambert, député du Rhône
Dr Clément Sahuc, publiciste
Me Loyet, président de la Fédération de la Ligue des Droits de l’Homme
B. Sarrazin, avocat à la Cour
André Février, député du Rhône
Me Branche, avocat à la Cour et du CDS
Vivier, secrétaire général de l’Union départementale CGT
H. Fourcade, de l’Union syndicale CGTSRParticipation aux frais d’organisation : 1 franc 50
[marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise, 3, rue Sainte-Catherine, Lyon
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[ texte ]
- texte :
Comité de Défense du droit d’asile
Il est temps d’agir :
Pour le respect de la liberté individuelle
car, où la liberté individuelle est meurtrie — et c’est trop souvent le cas en France depuis quelques temps — la liberté de tous est menacée ;En faveur des proscrits Pons, Blanco, Berneri
victimes, l’un de la dictature italienne, les deux autres de la dictature espagnole et que le gouvernement français persécute à son tour ;Pour la sauvegarde d’un véritable droit d’asile
de plus en plus précaire et que notre pays pourtant s’était, de tout temps, honoré de garantir aux exilés d’autres pays.Mais, pour lutter sérieusement et victorieusement en faveur de ces trois hommes et de ces deux droits naturels, ce n’est pas trop exiger du Peuple de Paris que lui demander d’accourir au
Grand meeting
Salle Wagram, 38, avenue de Wagram, mercredi 12 novembre, à 20 h 30
Prendrons la parole :
Joseph Caillaux — de Moro Giafferri — Jean Piot — R. de Marmande — Pierre Cot — Henri Jeanson — Delépine — Lazurick — François-Albert — Georges Pioch — Besnard — Georges BastienNota. — Les portes ouvriront à 20 heures. — Descendre aux Ternes ou à L’Étoile. — Il sera perçu deux francs d’entrée pour ouvrir les frais.
[…]
Affiche non retrouvée mais du même modèle que celle du meeting du 23 décembre de Lyon. Texte pris dans Le Libertaire : organe de l’Union anarchiste-communiste n° 281 (samedi 8 novembre 1930).
Parmi autres noms : Maurice Delépine (juriste, militant), Vincent de Moro-Giafferri (avocat), Jean Cot (député) ?, Maurice “Robert” Lazurick (avocat, journaliste), etc.
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[ texte ]
- texte :
Bourse du travail — Syndicat des serruriers
Comité de défense sociale, 86, cours Lafayette, LyonOù est le droit d’asile ?
Nous vous adressons, au nom de la liberté de penser, du droit humain, de la justice, un dernier et suprême appel pour arracher des mains du bourreau espagnol, tortionnaires, larbins, soudoyés des dictateurs Primo-Bérenguer et d’Alphonse XVIII, deux de nos militants syndicalistes. Ils sont accusés d’avoir commis le crime de se défendre, en pleine période révolutionnaire (1920-1924) contre les saumaten, police patronale, et contre les policiers de la dictature.
ils sont accusés surtout d’avoir lutté pour la défense des intérêts matériels et moraux de la classe ouvrière, d’avoir revendiqué pour eux et leurs frères de misère le croit à la vie.
Voilà les crimes commis.
Arrêtés après évasion de la prison de Figueras, ils vont, sur avis favorable des juges français, être extradés.
Vous ne le permettrez pas, camarades !
Vous considérerez avec nous comme un devoir, à l’heure actuelle, sous le gouvernement réactionnaire-fasciste de Tardieu, de n’abandonner aucune des prérogatives du droit d’hospitalité qui furent la règle des vraies traditions de la nation française pour la protection de tous les proscrits victimes de la réaction internationale depuis la Révolution.
Tous à l’œuvre pour la liberté contre la dictature !
Contre l’extradition de nos camarades !
Assistez tous au
Grand meeting
qui aura lieu le
vendredi 13 juin, à 20 h 30, Bourse du travail
Orateurs :
M° Branche, avocat du CDS et de l’ARAC ; M° Loyet, avocat à la cour, président de la Fédération du Rhône de la Ligue des Droits de l’Homme ; H. Fourcade, de l’Union des syndicats du Rhône ; Béchard, délégué du SUB[Marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise, 3, rue Sainte-Catherine, Lyon.
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[ texte ]
- texte :
Comité de Défense Sociale
Un scandale à l’Hôtel-Dieu
Il ne se passe pas de jours sans qu’il nous soit donné de glaner çà et là quelques iniquités. Il semble cependant que l’indifférence, dont fait preuve cette vieille prostituée d’opinion publique, rend tous les jours les abus plus nombreux, la répression plus forte.
Il vient de se passer à l’Hôtel-Dieu (quelle ironie !) des faits qui méritent d’être signalés, et il est nécessaire que les responsables soeint connus. Voici les faits : un camarade italien, Gabriel Zetko, entré à l’Hôtel-Dieu le 9 mars 1930, y subit une opération et le 6 mai, est renvoyé de cet hôpital, avant complète guérison.
Le docteur Bonnet qui l’a opéré, prétend avoir jugé la prolongation de sont séjour à l’Hôtel-Dieu tout à fait inutile, d’autre part, l’interne de service, M. Meysonnier a déclaré : que le malade était atteint d’une affection chronique nécessitant une sonde permanente, qu’il était nécessaire de changer de temps en temps, et qu’il pouvait être renvoyé chez lui à condition que son médecin traitant le visite périodiquement. Il n’était donc nullement guéri au moment de sont renvoi. Mais ce que nous demandons à savoir, c’est les motifs pour lesquels Zetko a été mis dehors de l’Hôte-Dieu, par une porte dérobée donnant sur le quai et déposé sous la pluie. Des passants l’ont recueilli et mené au café le plus proche, et comme il était impossible à Zetko de se tenir debout, un taxi du être demandé pour le mener chez lui, à St-Piest. Il garde encore actuellement le lit. Est-ce parce que (d’après les déclarations même de l’interne en cause) la malade, du fait de son affection, était très agité, poussait des cris la nuit ? Cet interne a reconnu lui-même avoir dit que s’il ne voulait pas observer la discipline de l(hôpital, il
serait renvoyé.Il n’est pas à notre connaissance que les règlements de l’Hôtel-Dieu aient quelquefois supprimé ou adouci les souffrances des malades ! Aussi puissante que soit l’administration des Hospices Civils de Lyon, cela ne nous empêchera pas de crier notre indignation et notre dégoût pour les méthodes de ce genre.
Le Comité de Défense Sociale.
[marque syndicale] Imp. ouvrière, rue des Oiseaux. Montceau
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[ texte ]
- texte :
Comité de Défense Sociale
Bourse du travail — Syndicat des serruriersAssassins !!
18 000 personnes assassinées
Terreur qui a a été dénoncée avec véhémence par des écrivains courageux et indépendants et étrangers e des livres précis et sobres. Des généraux Sarrail, Fourretout ; le professeur Aulard, Émile Kahn, Me Ménard-Dorian, Henri Barbusse, la Ligue des Droits de l’Homme, les sénateurs : Vendervelde, Klofaeh, ont flétri en termes indignées les actes de honteuse barbarie auxquels Tsankov et Liapchev ont soumis la Bulgarie.
Aujourd’hui, un écho de cet épisode tragique se manifeste par la présence d deux travailleurs bulgares arrêtés à Marseille et dont le gouvernement bulgare demande l’extradition.
tous au Grand Meeting
qui aura lieu Bourse du Travail, 39, cours Morand
le 16 octobre 1931, à 20 Ì 30
Prendront la parle :
Loyet, avocat, président de la Ligue des Droits de l’Homme
Branche, avocat du Comité de Défense Sociale
Le Pen, du Comité de Défense Sociale de ParisUn délégué de la CGTSR
[marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise, 3, rue Sainte-Catherine
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[ texte ]
- texte :
Comité de Défense Sociale de Bordeaux
Pour la révision du procès Nourric et Duquesne
Une monstrueuse erreur judiciaire
Le 28 février 1927, l’encaisseur Desprès était assassiné au Perreux. Son cadavre fut jeté dans la Marne, au lieu dit « La Rive Charmante ».
Deux hommes et une femme, les époux Nourric et leur frère Duquesne, furent arrêtés et reconnus coupables de ce crime.
Ils furent condamnés par la cour d’assises de la Seine, en 1928, Nourric et Dusquesne, aux trvaux forcés à perpétuité, Blanche Nourric, à 20 ans de la même peine. Les deux hommes sont à Cayenne, la femme à Montpellier, en centrale.
Tous trois se meurent lentement.
Or, ils sont innocents !
Des témoignages, les uns nouveaux, les autres non retenus par l’accusation, parce que favolrables aux condamnés, le prouvent avec évidence et certitude.
Le rapport de l’« expert » Beyle, pièce maitresse de l’accustion, est un tissu d’erreurs grossières et de mensonges éhontés.
La contre-expertise effectuée par M. Dantzer, professeur de filature et de tissage eu Conservatoire des Arts et Métiers, l’établit sans conteste possible.
Les déclarations d’industriels qualifiés, notamment celles de M. Allereau, de Cholet, le confirment pleinement.
Dans cette affaire, tout est faux et truqué. Faux, le mobile du crime : le besoin d’argent. Une expertise comptable l’eût établi. Nous prouverons que, loin d’être aux abois, Nourric et Duquesne possédaient des ressources immédiates et indéniables. Truqué, parque l’enquête de police fut menée d’une façon aussi scandaleuse que dans l’affaire Almazian.
Le rapport Beyle est un monument d’âneries pseudo-scientifiques. Beyle est aujourd’hui abandonné par son ancien chef, le préfet de police.
L’accusation est à terre. l’erreur judiciaire, voulue et préméditée, est manifeste.
La révision s’impose
Pour l’activer, assistez au
Grand Meeting
qui aura lieu le mardi 31 mars 1931, à 20 h 30
Salle des Sociétés savantes, 8, rue Danton (métro : Saint-Michel)Avec le concours de :
P. Besnard, Le Pen, Comité de défense sociale. V. Méric, B. Lecache, G. Pioch, hommes de lettres. Caillaud, Guillerault, Ligue des Droits de l’Homme. Aurèle Patorni, homme de lettres. Jacques Bernevot, Marcel Say, Philippe Marx.Entrée : deux francs pour participation aux frais. — Le Comité de défense sociale.
Imprimerie Générale [marque syndicale] 21, rue Damesne, Paris
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[ texte ]
- texte :
Comité de défense sociale de Marseille
Samedi 27 juin, à 21 heures
Salle des Dominicaines, 50, rue es Dominicaines
Meeting de protestation
sous la présidence d’honneur de Victor Margueritte
La stérilisation est-elle un crime ?
Le scandale des condamnations de Bordeaux
Orateurs inscrits :
Jean Marestan, de la Ligue des droits de l’Homme, Henday du Comité de défense socialeEntrée libre
Imp. Costes et Sauquet, 69, rue Ed.-Rostand - Marseille
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- notes :
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[ texte ]
- texte :
Comité de Défense Sociale de Bordeaux
Un scandale judiciaire !
Au nom de la morale ! De leur morale !
Des juges de Bordeaux ont condamné :
Norbert Bartosek à 3 ans de prison et 10 ans d’interdiction de séjour ;
Jean Baesa à 2 ans de prison et 10 ans d’interdiction de séjour ;
Louis Harel à 6 mois de prison et 5 ans d’interdiction de séjour ;
André Prévotel à 6 mois de prison et 5 ans d’interdiction de séjour ;
pour « délit » de stérilisation humaine
Or ce délit n’est pas prévu par la loi.Pour protester contre cette iniquité
Assistez en masse au meeting qui aura lieu le samedi 16 mai, à 20 h 30, à l’Alhambra, rue d’Alzon
y prendront la parole
Prieur, […]
Maudet, […]
Costredoat, […]
Boudoux, […]
P. Lapeyre, […]
A. Lapeyre, […]
Georges Pioch, homme de lettresAppel est fait à toutes les organisations qui veulent défendre la liberté individuelle. Ont été particulièrement invités : Union locale des syndicats confédérés, intellectuels antifascistes, Libre Pensée intégrale.
Participation aux frais : 2 fr.
Imprimeur […]
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Comité Bartosek et Comité de Défense Sociale
Un scandale judiciaire !
Au nom de la morale ! De leur morale !
Le 2 mai passé, à Bordeaux, des juges de correctionnelle se sont permis, en marge du Code et au nom de leur parti pris, de condamner :
Norbert Bartosek à 3 ans de prison et 10 ans d’interdiction de séjour ;
Jean Baesa à 2 ans de prison et 10 ans d’interdiction de séjour ;
Louis Harel à 6 mois de prison et 5 ans d’interdiction de séjour ;
André Prévôtel à 6 mois de prison et 5 ans d’interdiction de séjour ;
pour « délit » de stérilisation humaine. Or ce délit n’est pas prévu par la loi.Pour protester contre cette iniquité, assistez en masse au
Meeting
qui aura lieu le mardi 9 juin, à 20 h 30. Salle Émile-Zola, à l’Unitaire - 129, rue Boileau
y prendront la parole
Lequertier, Fédération socialiste du Rhône
Émery, Ligue des droits de l’Homme, Front social
Branche, avocat du CDS
Georges Pioch, homme de lettresQue notre appel soit entendu par toutes les organisations et individus qui ont à cœur de défendre la liberté individuelle (ce droit sacré de l’homme). Nous invitons particulièrement : l’Union des Syndicats confédérés, les intellectuels anti-fascistes, la Patrie Humaine, la Libre Pensée, les rassemblements de femmes de toutes les tendances, les Jeunesses socialistes révolutionnaires, la Ligue des droits de l’Homme, le Front social et Jeunesses frontistes, les syndicats de la CGTSR, les Jeunesses syndicalistes et révolutionnaires, les groupes libertaires de Lyon et de Villeurbanne, etc., etc.
Participation aux frais : 0 fr. 50 — Entrée gratuite pour les chômeurs
Imp. Intersyndicale Lyonnaise, 46, rue de l’Université [marque syndicale]
[Au peuple de Paris ! : manifeste-appel aux funérailles d’Aernoult]
[Au peuple de Paris ! : manifeste-appel aux funérailles d’Aernoult]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Justice pour Rousset]
[Justice pour Rousset]. — [S.l.] : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Tous debout pour Rousset !]
[Tous debout pour Rousset !] / Auguste Auglay. — [S.l.] : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois ) ; x × y cm.
sources :
[Comité de défense sociale : contre les trois ans]
[Comité de défense sociale : contre les trois ans] / Gaston Raieter. — [S.l.] : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Espérance, impr. l’ (Paris : 1910-1913)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Aux hommes de pensée et d’action libre]
[Aux hommes de pensée et d’action libre]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 123 × 85 cm.
sources :
[Aux travailleurs ! : amnistie pleine et entière]
[Aux travailleurs ! : amnistie pleine et entière]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 124 × 85 cm.
sources :
[Grand meeting antimilitariste]
[Grand meeting antimilitariste]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 31 × 85 cm.
sources :
1920 |
[Grand meeting antimilitariste]
[Grand meeting antimilitariste]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 123 × 85 cm.
sources :
[ca 1920] |
[Le règne de la barbarie continue !]
[Le règne de la barbarie continue !]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Association typographique (Lyon & Villeurbanne)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 124 × 85 cm.
sources :
[Redoublons d’énergie]
[Redoublons d’énergie]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....) : CSR_ (Comités syndicalistes révolutionnaires : 1919-1921) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]) ; [et al.], (Fraternelle (Paris), La). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 121 × 72 cm.
sources :
[Journée Sacco-Vanzetti]
[Journée Sacco-Vanzetti]. — [S.l.] : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 119 × 80 cm.
sources :
[Sauvons Sacco et Vanzetti !]
[Sauvons Sacco et Vanzetti !]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....) : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Grande matinée artistique : Amor ciego = Amour aveugle]
[Grande matinée artistique : Amor ciego = Amour aveugle]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 61 × 86 cm.
sources :
[La prison ou la mort : grand meeting]
[La prison ou la mort : grand meeting]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 118 × 80 cm.
sources :
[Encore un innocent au bagne : sauvons Vial !]
[Encore un innocent au bagne : sauvons Vial !]. — [S.l.] : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 120 × 80 cm.
sources :
[Grand meeting où l’affaire Vial vous sera exposée par Eugène Dieudonné]
[Grand meeting où l’affaire Vial vous sera exposée par Eugène Dieudonné]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 60 × 80 cm.
sources :
[Les bagnes d’enfants, antichambre des bagnes d’Afrique et des maisons centrales]
[Les bagnes d’enfants, antichambre des bagnes d’Afrique et des maisons centrales]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), [ca ] (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 63 × 43 cm.
sources :
[Les bagnes militaires, les bagnes d’enfants, la prison pour délit d’opinions…]
[Les bagnes militaires, les bagnes d’enfants, la prison pour délit d’opinions…]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), [ca ] (Imprimerie ouvrière (Montceau)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 31 × 42 cm.
sources :
[Il est temps d’agir : grand meeting]
[Il est temps d’agir : grand meeting]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 118 × 80 cm.
sources :
1930 |
[Il est temps d’agir : grand meeting]
[Il est temps d’agir : grand meeting]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....) : Comité de défense du droit d’asile (CDA / CDDA), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
1930 |
[Où est le droit d’asile ?]
[Où est le droit d’asile ?]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 85 × 62 cm.
sources :
[Un scandale à l’Hôtel-Dieu]
[Un scandale à l’Hôtel-Dieu]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Imprimerie ouvrière (Montceau)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 85 × 62 cm.
sources :
[Assassins ! 18 000 personnes assassinées]
[Assassins ! 18 000 personnes assassinées]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 85 × 62 cm.
sources :
[Une monstrueuse erreur judiciaire]
[Une monstrueuse erreur judiciaire]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une ) ; x × y cm.
sources :
[La stérilisation est-elle un crime ? : meeting de protestation]
[La stérilisation est-elle un crime ? : meeting de protestation]. — Marseille : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 43 × 62 cm.
sources :
1936 |
1936 |
[Un scandale judiciaire ! Au nom de la moral ! De leur morale !]
[Un scandale judiciaire ! Au nom de la moral ! De leur morale !]. — Bordeaux : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une ) ; x × y cm.
sources :
1936 |
1936 |
[Un scandale judiciaire : meeting]
[Un scandale judiciaire : meeting]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....) : Comité Bartosek, (Imprimerie Intersyndicale Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : rouge ) ; x × y cm.
sources :
1936 |
1936 |