délégation de pouvoir (élections)

 

 

Affichage par année

530 affiches :

 

    [Le Pavé : journal révolutionaire contre la récupération électorale, page 1/2]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Pavé : journal révolutionaire contre la récupération électorale, page 1/2]. — Montréal : le (Montréal) Pavé, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 43 × 28 cm.

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    journal mural

    texte :

    Journal révolutionnaire contre la récupération électorale

    Le Pavé

    Ils sont « monsieur et madame tout le monde », « le payeur de taxe » et « les gens des régions » et, en dépit de leur anonymat, ils savent que le pouvoir corrompt, que les boss s’en mettent plein les poches, que la planète se meurt, qu’ils travaillent trop. Ils savent que des élections vont reconduire l’apparence de légitimité qu’il faut au pouvoir pour continuer à les exploiter


    LEURS LOIS, SPÉCIALES OU PAS, ON S’EN CRISS !

    Sans surprise, on constate qu’une nouvelle échéance électorale s’annonce.Voilà une stratégie d’envergure de l’État pour récupérer la grève,parce qu’elle pourrait devenir de plus en plus féroce, voire révolutionnaire ! On fait croire habilement à l’électorat que c’est lui qui choisira l’issue de la crise. C’est bien le moment pour les politiciens de ressortir leurs grands discours, de s’annoncer comme les sauveurs-gestionnaires de la crise et de gagner du capital politique. Ceux-là prétendent représenter les aspirations des gens en les dictant.

    Soyons sincères : aucun politicien ne pourra jamais rendre même le centième de la liberté et de la solidarité vécues durant un mouvement de grève. Les compagnon.nes commencent à peine à se reconnaître, à partager la complicité qui leur permet enfin de se rencontrer et de se questionner pour devenir maîtres de leurs propres vies. Plusieurs camarades, refusant de se soumettre, ont choisi un destin qui ne s’accorde pas avec les désirs de richesse, de domination et de contrôle des ennemis. Comme d’habitude, les politiciens lancent des messages insécurisants et ils sèment le doute quant à la capacité des rêveurs à produire leur existence autrement, ou quant à l’habileté à créer d’autres formes d’éducation qui ne passeraient pas par l’État, par exemple.

    Retourner en classe n’a tout de même aucun sens. Arrêter de produire ou saboter la circulation du capital et des marchandises, simplement parce qu’on n’y croit plus, répond d’un désir partagé de réappropriation des espaces et des modes de vie. On veut plus de liberté, plus de rencontres, plus de combats contre les flics, et cela même si ce n’est que dans le but de mettre en jeu, d’évaluer et d’améliorer les forces et potentiels révolutionnaires. La solidarité dans l’action se construit par l’expérience.

    Alors que leurs lois fascistes illégallisent la grève et que les syndicats sont vendus, rien ne doit empêcher les complices de se retrouver afin que ceux et celles-ci s’organisent en transformant leurs quotidiens et en mettant la main à la pâte : les travailleur.euses, les étudiant.es, les BS, les mères, les enfants et tous les autres qui sont à boutte. Issues de la popularisation du mouvement de grève et de l’élargissement de la contestation dans la rue contre la loi et l’ordre, les assemblées populaires autonomes s’organisent maintenant dans les quartiers. Celles-ci pourraient se répandre dans les milieux de travail et dans les écoles afin de repousser les limites légales, institutionnelles, autoritaires, médiatiques et associatives qui sont imposées partout. Lorsque la grève devient illégale, la grève sauvage, autonome et hors-la-loi s’organise !

    Aucune élection ne pourra jamais nous donner la liberté. C’est à ceux et celles qui la veulent d’aller la prendre. Les urnes sont de ces dispositifs qui font croire aux gens qu’ils ont un pouvoir de décision. Il y a celles et ceux parmi nous qui sont d’avis qu’il faut les brûler parce qu’elles nous aliènent, reprendre les rues, occuper les espaces, bloquer les écoles et continuer la grève par tous les moyens, se réappropriant nos vies, nos corps et notre dignité.

    Grève Sauvage et révolution.


    UN PIED DANS L’URNE

    Le problème ce n’est pas tant les élections que la signification qu’on prétend leur donner. Ne visent-elles pas à ménager une sortie de « crise » en pacifiant la lutte ?

    Mais de quelle crise parle-t-on ?

    La crise financière et les méga subventions aux banques ? La crise écologique et les méga subventions aux compagnies pour laver leur image ? Les guerres perpétrées au nom de cette même démocratie ? La « crise » actuelle est la manifestation d’un mouvement populaire qui refuse haut et fort, à travers le monde, les dictats du capitalisme. Aucune élection ne résoudra ça ... et c’est tant mieux !

    Ayant adopté le projet de loi 78, la très spéciale loi 12, l’État montre sa véritable nature : aménager les conditions pour que les intérêts des puissants ne connaissent plus d’entraves à leur déploiement, conditions appuyées sur la peur auto-entretenue. Les gouvernements règnent et sévissent pour défendre les intérêts de leurs copains des multinationales et du capital financier.

    À la question sociale, pas de solution électorale.


    LE 4e POUVOIR

    es médias. Ce n’est pas qu’ils mentent, c’est qu’ils relaient une vérité mise en boîte, douteuse ou sensationnaliste. Ils reproduisent un monde qui carbure aux élections, à l’exploitation, au sexisme et au racisme. Pendant 5 mois de grève, ils ont pris soin de présenter quelques instants choisis pour leurs effets de reproduction de la peur et de la misère, laissant de côté la diversité des expériences et des engagements. Tout le monde n’y a pas cru. Dans la rue, nous étions de plus en plus nombreux.se.s. Les médias vont maintenant mettre en scène une fausse concurrence sur le marché des idées politiques et relayer le discours de la pacification comme si le véritable enjeu de l’autonomie pouvait se cantonner à la concurrence pour la moins pire équipe. Médias et politiciens, main dans la main pour le beurre et l’argent du beurre.


    PARCE QUE LA LUTTE EN FAIT QUE COMMENCER

    Manifs et contingent anti-capitaliste / anti-électoraliste
    • Dans la manif de soir : mercredi le 1er août (Place Émilie-Gamelin 20h30)
    • Dans la manif du 22 août
    • Manif lors du débat des chefs
    • Manif le jour des élections

    Plus d’infos à venir :
    www.contreleselections.wordpress.com

    1/2


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/08/journal-antielec61.pdf


    2012
    Affiche liée


    [Le Pavé : journal révolutionaire contre la récupération électorale, page 2/2]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Pavé : journal révolutionaire contre la récupération électorale, page 2/2]. — Montréal : le (Montréal) Pavé, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 43 × 28 cm.

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    journal mural

    texte :

    LE PLAN NORD ET LA POURSUITE DU COLONIALISME

    Au début de la grève en février, Le Devoir publiait une affirmation de la CLASSE (Coalition Large de l’ASSÉ), via son porte parole G. Nadeau Dubois : « La Coalition affirme qu’elle a une ‘panoplie d’alternatives’ à proposer au gouvernement pour financer l’éducation, comme le Plan Nord, par exemple. Le Plan Nord, comme de plus en plus d’intervenants le disent, est un « bar ouvert » pour les compagnies minières étrangères. Pourquoi ne pas aller chercher de l’argent en redevances ? ». Comme s’il était évident que les redevances minières était une option pour le financement de l’éducation. Ces déclarations ont fait réagir et ont amené des assemblées étudiantes à faire le lien en tre leurs revendications et celles des communautés affectées pas les méga projets d’exploitation.

    Le Plan Nord est un projet de développement économique visant à enrichir les corporations en soutenant l’exploitation industrielle non-durable des ressources naturelles des territoires nordiques et, d’autre part, le Plan Nord n’est que la continuité du projet d’assimilation des autochtones au sein des institutions québécoises.

    Les grévistes, tellement épris de justice sociale, ne peuvent pas proposer de passer sur le corps des Cris, de saccager la forêt boréale, d’ouvrir le ventre du Nunavik pour en extraire de l’uranium et des diamants, de coloniser les Abitibien-ne-s, les Nord-Côtoi-se-s, de scrapper le golfe du St-Laurent en harnachant les dernières grandes rivières de la Côte-Nord, de piler sur les Innus, de massacrer les caribous des bois, et tout le reste, pour financer l’éducation. Pour toucher des redevances sur l’exploitation, il faut exploiter. Or, cette dynamique impliquerait une désolidarisation du mouvement étudiant d’avec les luttes autochtones, d’avec la réalité des régions. Elle supposerait une prise de position favorable au discours capitaliste de destruction de la nature et au discours colonialiste opposé aux luttes de libéra tion sociale des communautés touchées par le Plan Nord.

    La CLASSE ne s’est toujours pas positionnée sur le sujet des redevances minières.


    RETOUR À L’ANORMALE
    L’État s’est accaparé le monopole de la démocratie. Et cette vision s’est répandue jusque dans les cercles bien pensants de la gauche, récupérateurs en chef de la grève étudiante et de la tension sociale qui en a résultée. Le gouvernement délégitime depuis des mois les formes de démocratie étudiante, tandis que la gauche socialement acceptable va essayer de convaincre les grévistes que la victoire est au fond des urnes.

    Comment un changement au parlement peut-il conduire à une victoire dans la lutte contre la hausse des frais de scolarité ? Dans la hâte frénétique d’un retour à l’ordre, les sermons sur la responsabilité d’aller voter et l’inutilité de poursuivre la grève pendant et après la campagne électorale sont autant de tentatives pour noyer les revendications étudiant-es dans un retour à la normale.

    Ce qu’on nie aux étudiant.es à travers ces « conseils » paternalistes, c’est le pouvoir qu’ils et elles se sont donné pendant la grève. Celui de perturber, de déranger, de lutter. Ce qu’on veut leur enlever, c’est la souveraineté que les étudiant.es ont affirmé sans en demander la permission.

    Le mouvement de grève a intégré à ses actions et à ses analyses une compréhension plus globale du conflit social – inégalités, sexisme, racisme, pauvreté – il ne va pas s’arrêter sur cette lancée. Avec la loi 78, le Règlement P-6 et la répression toujours plus violente, le gouvernement essaie de tuer le mouvement. Ils ont peur. Efforçons-nous de leur donner raison. Pas de trêve pour l’État.

    Il ne s’agit pas ici de proposer une alternative précise mais simplement de détruire l’idée que l’État possède le monopole de la démocratie et de la souveraineté. La grève doit continuer.


    www.contreleselections.wordpress.com

    Le PQ c’est comme le PLQ, mêmes politiques pro-capitalistes, moins la Lutte


    NE PASSONS PAS DANS LA SOUPAPE, MAINTENONS LA PRESSION !

    L’élection, la voie légale de la contestation, suppose que le vote est le seul moyen acceptable d’obtenir un changement, si minime soit-il. Cette supposition implique la criminalisation de toutes les autres méthodes de contestation. Le vote permet de jouer un rôle de soupape face à la grogne populaire donnant un vague sentiment de participation à la vie politique.

    Le cirque des élections permet aux politicien.ne.s de restaurer leur autorité et de légitimer l’emploi de la force pour la faire respecter. Élire des politicien.ne.s qui votent les lois qui nous enferment ne fait pas rêver. Changer la couleur de la matraque ne va pas attendrir les hordes d’anti-émeutes, ni atténuer le bruit de fond des sirènes policières et des hélicoptères, disperser les gaz ou empêcher les arrestations.


    Journal révolutionnaire contre la récupération électorale

    Le Pavé

    2/2


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/08/journal-antielec61.pdf


    2012
    Affiche liée


    [Le Rémouleur : programme avril 2012]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Rémouleur : programme avril 2012]. — Bagnolet : le Rémouleur (2011-2019), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    texte

    dessin (urne électorale avec mécanismes horlogers : « La démocratie c’est toujours le capitalisme qui s’engraisse »)

    texte :

    Le Rémouleur

    Local auto-organisé de lutte et de critique sociale

    Programme avril 2012

    LE RÉMOULEUR est un lieu ouvert pour se rencontrer, échanger et s’organiser. On peut s’y réunir, boire un café et discuter, lire, écrire des tracts, trouver des infos… S’organiser collectivement, hors des syndicats, des partis et des structures hiérarchiques. Pouvoir se donner des armes pour le futur par la diffusion d’idées et de pratiques, en discutant et en confrontant nos positions politiques. Apporter force et consistance aux luttes présentes et à venir. Parce que, nous voulons transformer radicalement cette société, ni plus ni moins ! Tendre vers un monde sans exploitation ni domination, sans État ni frontière, sans argent ni propriété privée…

    Le local est ouvert les lundi et mercredi de 16h30 à 19h30 et le samedi de 14h à 18h

    En plus des soirées où il y a des projections et des discussions, ces après-midis sont des occasions de se rencontrer, de partager des informations sur les luttes en cours (tracts, affiches, agenda), de lire et emprunter des livres de la bibliothèque, d’avoir accès à des documents concernant les discussions à venir, de consulter (et pourquoi pas venir enrichir) le fond d’archives.

    106 rue Victor Hugo 93170 Bagnolet
    Métro Robespierre ou Gallieni
    leremouleur@riseup.net
    http://infokiosques.net/le_remouleur

    [dessin :] « La démocratie c’est toujours le capitalisme qui s’engraisse »

    Local auto-organisé de lutte et de critique sociale

    LUNDI 2 AVRIL - 16H30
    RENDEZ-VOUS DU COLLECTIF « PRENONS LA VILLE »

    VENDREDI 6 AVRIL - 16H30
    CAFÉ DES CAFARDS

    SAMEDI 7 AVRIL-14H
    PERMANENCE SANS-PAPIERS

    MERCREDI 11 AVRIL - 19H30
    SOIRÉE « CONTRE LES ÉLECTIONS »
    La démocratie c’est toujours le capitalisme qui s’engraisse. Face au spectacle électoral, discutons sur le thème des élections et de la démocratie en général. Nous vous invitons à apporter des textes qui vous plaisent afin de les lire ensemble et d’en débattre. Voter bien, voter rien !

    LUNDI 16 AVRIL - 16H30
    RENDEZ-VOUS DU COLLECTIF « PRENONS LA VILLE »

    DIMANCHE 22 AVRIL - 16H
    CINÉ CLUB « CHAROGNES POLITICIENNES »
    1ÈRE SÉANCE À 16H : SUCRE AMER, UN FILM DE YANN LE MASSON (1963, 24 MIN)
    En 1963, à la Réunion, Michel Debré, Premier ministre du général De Gaulle, vise le poste de député. Yann Le Masson suit sa campagne mouvementée. Son film restera interdit en France pendant 10 ans.
    ENTRACTE : FILM SURPRISE D’ÉDUCATION CIVIQUE ANIMÉE... 2ÈME SÉANCE À 17H30 : MAMAN KUSTERS S’EN VA AU CIEL, UN FILM DE RAINER WERNER FASSBINDER (1975, 105 MIN)
    M. Kuster, ouvrier, tue un dirigeant de son entreprise et se suicide. Délaissée par ses enfants, sa femme affronte seule les humiliations de la presse a scandale et les tentatives de récupération politique.

    JEUDI 26 AVRIL - 19H
    PERMANENCE « CONTRE LA PSYCHIATRIE » MONTAGE AUDIO « LA FABRIQUE DU PATIENT » (S4MN), SUIVI D’UNE DISCUSSION.
    Témoignages, paroles croisées sur l’hospitalisation psychiatrique (l’admission, le traitement, le rapport soignants-soignés, la sortie).

    SAMEDI 28 AVRIL - 18H
    APÉRO DE SOUTIEN AU LOCAL
    C’est l’occasion de se rencontrer et pour ceux qui le souhaitent, de contribuer matériellement au local. Nous avons besoin d’argent pour les frais de fonctionnement (loyer, électricité, internet, photocopies, etc.) et nous cherchons toujours des archives sur les luttes passées ou présentes, des livres de critique sociale pour la bibliothèque… N’hésitez pas à apporter à boire et à manger !

    LUNDI 30 AVRIL - 19H30
    PRÉSENTATION/DISCUSSION AUTOUR DU LIVRE « OUBLIER FUKUSHIMA », SUR LA GESTION DE LA CATASTROPHE NUCLÉAIRE EN COURS DEPUIS LE 11 MARS 2011. EN PRÉSENCE DES AUTEURS.
    « Je ne veux plus y retourner. Là-bas, la vie a été effacée », explique une grand-mère japonaise qui a fui la zone contaminée. La catastrophe dans laquelle se débattent les Japonais n’est pas seulement un aperçu de ce qui nous attend partout ailleurs, c’est aussi le miroir grossissant de notre condition présente, celle de prisonniers d’un monde clos. Quelle existence reste-t-il à mener avec un dosimètre autour du cou ? De Tchernobyl à Fukushima, du Japon à la France, des textes, des récits, des documents. Pour contribuer à l’histoire immédiate du désastre nucléaire. Pour nourrir quelques esprits qui refusent de se résigner.


    sources :
     



    [Ne choisissons pas nos maîtres… Renversons le système !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ne choisissons pas nos maîtres… Renversons le système !]. — Lille : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 42 cm.

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    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (galère « La Démocratie » où les galériens déposent un bulletin dans l’urne électorale) ]

    texte :

    Ne choisissons pas nos maîtres… Renversons le système !

    Depuis des siècles, les élections se succèdent et légitiment la protection des grands et l’écrasement des petits. Nous avons voté hier et nous voterons demain, comme les moutons se rendent à l’abattoir.

    Des hommes et des femmes se sont battu pour conquérir ce « droit de vote », mais qu’en est-il réellement ? En vertu de l’ordre public, nous acceptons tous les règlements qui restreignent nos volontés et cadenassent notre liberté. Notre quotidien, planifié par la course à l’argent, nous enlève le temps de décider nous-mêmes de nos propres aspirations : la représentativité apparait comme la seule voie à suivre. Mais c’est toujours nos maîtres que nous élisons : nous créons notre propre servitude. Et les candidats ne représentent que leurs propres intérêts et alimentent le système d’oppression.

    Ne nous résignons pas au « choix démocratique » d’un parti.

    C’est à nous qu’il appartient de vivre à notre guise. Arrêtons d’obéir, détruisons le pouvoir et les autorités, et libérons-nous des jougs que nous subissons, plutôt que de nous les imposer.

    FatiguéEs de nous soumettre à des maîtres, fatiguéEs de supporter la pacification sociale, nous appelons à la réflexion et à l’action contre toutes les oppressions.

    Parce que la démocratie est une galère, révoltons-nous contre les élections et ses jeux de pouvoir.


    sources :

    Affiche parue à Lille ?








    [Perché noi anarchici non votiamo ? ]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Perché noi anarchici non votiamo ? ]. — Imola : Gruppi anarchici imolesi, ([…] in proprio). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CRAS (Toulouse)
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Perché noi anarchici non votiamo ?

    Da tempo, ormai, lo spettacolo offerto dalla politica è arrivato al gradino più basso dello sfacelo morale, fornendo un’immagine di degrado mai raggiunta in precedenza. Governi sempre più corrotti e collusi con le varie organizzazioni mafiose, politici di destra e, purtroppo, anche di sinistra, che intascano illegalmente soldi pubblici, approfittando di tutte le agevolazioni concesse loro dal sistema.

    Da sempre gli anarchici ribadiscono di non volere essere né eletti né elettori. Nessuno aspirerebbe al potere se questo non favorisse vantaggi morali, politici ed economici.
    I mali sociali si eliminano eliminando le cause che li generano.
    Quindi non legittimiamo lo Stato e la classe politica, non abbiamo bisogno di loro per fare andare avanti il paese. Loro vogliono solo scalare le vette del potere con il consenso degli elettori, per cui non lamentiamoci se quelli che vengono eletti possono essere disonesti e non onorano le promesse fatte in campagna elettorale.

    Come sempre ci dicono che l’ultimo governo era il peggiore e che il prossimo sarà molto meglio : ci ingannano perché per loro siamo solo dei frutti da cogliere, ci adulano, ci dicono che tutto dipende da noi, che siamo belli e intelligenti, che l’ultima parola sarà sempre la nostra, ma in effetti vogliono solo il nostro voto.

    Astenersi per noi anarchici significa non essere governati, non essere corresponsabili dello sfruttamento e dell’oppressione ma creare una rete di libere associazioni federate.

    Siamo convinti della necessità dell’indipendenza dei singoli individui, tale da permettere lo sviluppo di ogni ramo d’attività, senza il fardello di una dannosa burocrazia. Per non permettere a un uomo di diventare padrone di un altro uomo.

    Vogliamo far trionfare la libertà e la giustizia sociale, per questo non vogliamo eletti e non vogliamo essere elettori.

    Stampato in proprio, 4 febbraio 2013
    Gruppi anarchici imolesi
    Via F.11i Bandiera, 19 Imola


    sources :
     



    [Bericht aan de bevolking]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Bericht aan de bevolking]. — [S.l.] : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    tekst

    texte :

    Bericht aan de bevolking

    Wees niemands knecht, niemands meester.
    Wie zijn eigen mesters aanduidt maakt zichzelf tot slaaf.

    Weiger langer deel uit te maken van dit circus ! treed uit de kudde en

    stem niet denk zelf

    Ga over tot actie ! Saboteer de verkiezingspropaganda. Verscheur de affiches die ons proberen te bedriegen. Beklad de tronie van de politiekers die ons uitlachen !

    De anarchisten


    traduction :

    Message au peuple

    Ne soyez le serviteur ni le maître de personne.
    Ceux qui désignent leurs propres maîtres s’asservissent eux-mêmes.

    Refusez de faire partie de ce cirque plus longtemps ! Sortez du troupeau et ne votez pas, pensez par vous-même.

    Agissez ! Sabotez la propagande électorale. Détruisez les affiches qui tentent de nous tromper. Dégradez les tronies des politiciens qui se moquent de nous !

    Les anarchistes


    sources :

    België of Nederland.











    [Droit dans l’mur ! « Le meilleur d’entre nous ! »]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Droit dans l’mur ! « Le meilleur d’entre nous ! »]. — Bordeaux : GAB_ (Groupe anarchiste Bordelais), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte sur 3 affiches ; dessin ; photos d’Alain Juppé (maire de Bordeaux, ancien ministre, ancien Premier ministre, …) ]

    texte :

    Droit dans l’mur !

    C’est vrai il est grand, beau intelligent et surtout très bien coiffé. Mais il a quand même quelques défauts.

    1986-1997 Le meilleur d’entre nous ! Un homme d’État d’avant-garde : réformes antisociales, chasse aux immigré.es, délinquance financière…

    1986 : Ministre délégué au budget, il organise la suppression de l’Impôt sur les Grosses Fortunes.

    1994 : Ministre des affaires étrangères lors du génocide rwandais, durant lequel la France a soutenu les génocidaires hutus et monté l’opération « humanitaire » Turquoise pour leur éviter la débâcle totale. Aujourd’hui, il soutient toujours la politique de la France d’alors et notamment le bien-fondé humanitaire de cette mission. Il parle alors d’une action « à l’honneur de l’armée française » qui aurait sauvé « des centaines de milliers de vies ».

    1995 : Premier Ministre, il tente d’imposer un plan de casse de la sécurité sociale, générant les plus grandes grèves depuis 68. Et il appelle au gouvernement une flopée d’anciens d’extrême-droite : Alain Madelin (co-fondateur du mouvement d’extrême-droite Occident), Claude Goasguen (partisan de l’Algérie française et soutien du candidat d’extrême-droite Jean-Louis Tixier-Vignancourt en 1965) et des proches des milieux cathos fachos (Colette Codaccionni et Hervé Gaymard, gendre de l’activiste d’Opus Dei Jérôme Lejeune). Comme par hasard, on assiste alors à une multiplication des actions des commandos anti-IVG.

    Toujours en 1995, Juppé loge sa famille dans des “HLM” de la ville de Paris. Aucune poursuite… (20 ans plus tard, Bordeaux n’a toujours pas atteint le seuil de 20% de logements sociaux prévus par la loi de 2001).

    23 août 1996 : la porte de l’église St Bernard à Paris est défoncée à la hache pour en déloger les occupant.es sans-papier.es, summum de la politique anti-immigré.es menée par le gouvernement Juppé.

    Veste, mise en examen, exil

    1997 : Loi Debré permet la confiscation des passeports des étranger.es en situation irrégulière, ainsi que la mémorisation des empreintes digitales des étranger.es qui demandent un titre de séjour.

    Fin d’année beaucoup plus drôle avec la dissolution de l’assemblée et une veste mémorable. Faut bien rigoler un peu !

    999 : Il est mis en examen pour organisation de jeux d’argent clandestins et recel de cadavres - OK, c’est une blague…
    En réalité, il est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt » c’est-à-dire pour avoir, alors qu’il était à la fois secrétaire général du RPR et adjoint aux Finances à la mairie de Paris, fait financer sept permanents du RPR par la Ville de Paris et des entreprises privées qui voulaient passer des contrats publics.

    2002 : Enfin la retraite ! Juste avant la réforme de 2003, Juppé fait valoir ses droits à la retraite à 57 ans (comme inspecteur des finances, fonction qu’il a exercée de 1972 à 1976, trop dur…). Il gagnait 7 775 €. Faut dire qu’il l’avait méritée, lui qui cumulait la mairie de Bordeaux, la présidence de la CUB, la députation, la fonction de 1er ministre de 1995 à 1997, sans oublier la direction du RPR puis la présidence de l’UMP de 2002 à 2004.

    2004 : Les charges les plus lourdes de l’affaire des emplois fictifs sont abandonnées, il ne reste “que” prise illégale d’intérêt. Verdict : 18 mois de prison avec sursis et 10 ans d’inéligibilité. Mais la justice de classe reconnaissant les siens, en appel sa condamnation est réduite à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité. Il devient conférencier à Québec…
    Et prise de conscience écologique, Il écrit un livre sur les cerises.

    2006 : Fin de l’intérim et retour triomphal à Bordeaux. Merci à Hugues Martin de lui avoir gardé la place au chaud !

    Mais heureusement, pendant ce temps-là les bordelais.es continuent de l’aimer, et il l’a bien mérité :

    1995 : Parachutage réussi depuis Paris.

    2000 : Scandale du village andalou. De jeunes “gitan.es sédentarisé.es” sont atteintes de saturnisme dans ce bidonville qu’illes louent à la municipalité. Il aura fallu un an et demi de lutte et de solidarité pour les “reloger”.

    En janvier 2002 : Arrêté anti-bivouac ou comment nettoyer le centre-ville. La justice donne raison à deux ans de lutte et annule l’arrêté en 2004.

    Il attribue l’église St Éloi aux catholiques intégristes de la fraternité St Pie X. Justification de Sa Sainteté Alain Juppé qui considère le cinéma Utopia comme “foyer d’animation trotskiste, anarchiste” : “C’est ce-la l’équilibre démocratique”.

    Avec Alain Juppé, Bordeaux est devenue une sacrée ville d’accueil pour les catholiques Intégristes (tous les ans, nous avons les manifs pro-vie, manif pour tous et prières publiques contre l’avortement).

    En 2002 toujours : l’ancienne Bourse du travail, classée monument historique, est bradée à un promoteur, chouchou de la municipalité. Il débourse 350 000 et en perçoit 2 millions pour restaurer le bâtiment. Celui-ci est finalement partiellement détruit dans un incendie, ce qui simplifie les travaux…

    En 2003, le Tram est construit grâce à l’embauche massive de sans papier.es. Et l’inauguration du dit tramway se fait en plein délire policier avec rafle et emprisonnement des militant.es à ciel ouvert pendant 5 heures.
    Sans oublier une aseptisation de la ville avec la suppression des bancs sur les places, les rafles de sans-papier.es et les contrôles au faciès, les expulsions violentes de squats, la vidéosurveillance qui croît qui croît, l’affichage libre qui disparait.

    Et une politique de gentrification à outrance avec le ravalement général des façades (une obligation faite aux propriétaires qui permet notamment d’exproprier les plus modestes d’entre eux/elles), qui se traduit par une hausse des loyers. Le centre historique devient ainsi de plus en plus inaccessible pour les classes populaires et se transforme en quartier réservé aux classes aisées, au tourisme et au commerce superflu. Cette politique culmine aujourd’hui au niveau de la CUB avec le projet Euratlantique avec, entre autre, l’extension de la LGV : trop pratique les ami.es ! De Bordeaux, on pourra être à Paris en 2h10, à Toulouse en 1h, à Bilbao en 1h45, à Madrid en 3h40… à condition bien sûr d’avoir un porte-monnaie bien replet !

    La CUB attend 100 000 nouveaux et nouvelles habitant.es d’ici 20 ans. Il y en a déjà pas mal — avant-gardistes ? aventurier.es ? — et certain.es ont déjà leur blog ; on y trouve le « communicant », la « directrice », le « responsable marketing », le « journaliste », l’« étudiante en médecine », l’« entrepreneur », etc. Il.les trouvent les bars des Capus drôlement pittoresques et ad0000rent manger des huîtres au Cap Ferret !

    On l’aura deviné : les riches, par le fameux « art de vivre » alléché.es, trouvent leur bonheur dans le Bordeaux Imaginé par le meilleur d’entre nous, avec ses belles façades, son miroir d’eau, son futur pôle d’affaires européen…

    Les chômeur.es, par contre, déchantent assez vite, qui arrivent dans une région sinistrée. Pas de blog émerveillé pour elleux, ça doit être ça la fracture numérique…

    Bordeaux capitale du spectacle mainstream et des jeux : en 2012, Alain Juppé fait un beau cadeau d’anniv’ à Johnny Halliday en mettant à sa disposition le stade Chaban-Delmas. Bientôt, s’il se donne la peine de revenir, Johnny aura peut-être droit à THE grand stade mythique, un peu ex-centré certes, mais ÉN000RME.

    Votez bien, votez rien !


    sources :

    Journal mural Droit dans l’mur (Bordeaux, vers mars 2015).
    https://gabx.noblogs.org/post/2015/03/18/droit-dans-le-mur-le-meilleur-dentre-nous/
    https://gabx.noblogs.org/files/2015/03/ddlm-j-1.jpg (p. 1/3)
    https://gabx.noblogs.org/files/2015/03/ddlm-j-2-.jpg (p. 2/3)
    https://gabx.noblogs.org/files/2015/03/ddlm-j-3.jpg (p. 3/3)





    [Blasphegme numéro 4]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Blasphegme numéro 4]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Libertad, Albert (1875-1908)
    • Presse citée  : Blasphegme (2016-2017)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Avril 2017

    Blasphegme 4

    Bulletin mural anarchiste

    Ils nous ont menti, il y a une vie avant la mort, une vie de révolte, et il n’y a pas d’ailleurs où guérir d’ici.


    Main de fer ou gant de velours ?
    « La tyrannie la plus redoutable n’est pas celle qui prend figure d’arbitraire, c’est celle qui vient couverte du masque de la légalité. » (Albert Libertad)

    La police, le bras armé de l’État, viole, mutile et tue. Des tragédies s’enchaînent les unes après les autres, et pour y répondre des demandes sont faites à « l’État de droit » contre ces mauvais éléments qui seraient présents dans les rangs de la police (désarmer la police, que la justice juge et punisse les policiers assassins, que la police des polices punisse ses mauvais éléments, qu’il n’y ait plus de bavures, qu’il n’y ait plus de « morts pour rien » … ). Comme si c’était un problème individuel, une poignée de personnes qui agiraient mal et empoisonneraient cette institution de l’État.

    Le policier quand il tabasse, viole, tue quelqu’un dans le cadre de son travail, il ne fait que son boulot. Ce ne sont pas des gens nés sadiques, mais bien évidemment que le pouvoir qu’ils ont et qui leur monte à la tête contribue à un certain sadisme. C’est la fonction même de policier qui peut, dans certaines situations, nécessiter qu’ils soient violents, sadiques. Si les gens ne se laissent pas humilier quotidiennement (contrôles d’identités, insultes, etc.) il faut bien que ces fonctionnaires mènent à bien leur sale boulot. Et sans aucun doute qu’ils ont envie de se venger quand ils se sentent humiliés à leur tour, parce que c’était pas forcément leur rêve d’enfance de devenir larbin de l’État, mais pour pouvoir se regarder dans la glace il faut bien qu’ils s’imaginent qu’ils sont tout puissants.

    La justice et la police sont de simples gardes-fous, qui veillent à ce que personne ne mette de sable dans les rouages de la machine étatique, et lorsque malgré tout cela arrive, la police est là pour rétablir les choses, pour protéger l’État à tout prix, empêcher que le contrôle sur la société ne soit perdu, même momentanément. Car le plus grand danger pour l’État c’est que les petits gestes de rébellion se diffusent socialement, alors il faut les couper à la racine, de façon radicale parfois, quitte à inventer des histoires pour se justifier lorsque la méthode répressive a dépassé les limites des lois qu’ils créent.

    Une police gentille, non-violente, ce n’est pas une utopie, c’est tout à fait réalisable. Mais une telle situation ne pourrait se passer que dans une société totalement pacifiée, où le moindre petit éclat de colère n’existerait pas, où les passions seraient éteintes, la stabilité de la société devenant la valeur suprême, la communauté devenant tout, et l’individu rien.

    Pour avoir une police gentille il faudra sacrifier nos individualités à un bien commun et un monde de valeurs qui ne laissent pas de place aux passions ; une société basée sur la médiation, la pacification, le sacrifice, l’accommodation et le compromis. Dans ce meilleur des mondes la plus grande punition serait le bannissement, et chaque citoyen revêtirait la responsabilité de défendre l’ordre existant. Et quel rôle aurait alors la police ? Elle aurait toujours le même rôle, celui de veiller à ce que la société fonctionne bien, de débusquer les réfractaires et les empêcher d’inciter les autres à ne pas respecter les règles du jeu. Bien sûr que pour remplir son rôle elle aurait toujours tout un panel de méthodes, mais parfois il y a bien plus efficace que la violence physique.

    Nous ne voulons pas de cette société qui engendrerait une police non violente, ni de celle qui produit des flics violents, nous ne voulons pas d’une société qui produit des flics tout court, y compris celui dans notre tête. S’il y a des flics c’est pour protéger ce système capitaliste, ce monde d’exploitation et de misère, et nous empêcher de nous réaliser pleinement en tant qu’individus.

    Peu importe que la clôture qui nous entoure ait des barbelés, qu’elle soit électrifiée ou plus ou moins haute. Le problème c’est que nous soyons enfermés, et pas comment nous sommes enfermés. Des flics gentils, des maîtres gentils, cela restera une autorité au dessus de nos têtes, des normes sociales qui dictent nos vies, qui les atrophient ; cela restera un État qui contrôlera chaque parcelle de notre existant. Alors que nos rêves sont bien trop grands pour les limites étroites de n’importe quel État, et que la résignation n’est pas une option.

    Nous ne voulons ni de la main de fer ni du gant de velours. Nous préférons couper cette main étatique, quelle qu’elle soit, qui ne peut servir qu’à nous étrangler.

    Car nous voulons détruire le pouvoir, ceux qui le détiennent, et ceux qui le défendent !


    Je ne vote pas !
    Je ne vote pas. Parce que je ne veux pas choisir un maître, choisir celui qui décidera à ma place de ce qui est bien pour moi, et me forcera à respecter ses choix, qu’il fera passer pour les miens. Je ne veux pas que la majorité détermine ma servitude, que le bétail construise les barrières qui le parquent et nomme ceux qui me dirigeront moi aussi, quoi que j’en pense.

    Je ne vote pas car je ne veux pas du monde qu’ils m’imposent, je ne reconnais pas l’idée de nation, de peuple, de citoyenneté, considérant que les États s’arrangent toujours pour fabriquer des identités qui donnent l’illusion d’une unité dans une population. Ni ma nationalité, ni la langue que je parle, ni ma couleur de peau ne déterminent ce que je suis, et je ne reconnais pas les frontières de l’État dans lequel le hasard de la vie m’a fait naître. De même, je ne veux rien savoir d’un quelconque « bien commun », car je ne veux faire partie d’aucune communauté, je ne veux avoir aucun devoir envers personne, et je veux choisir ceux avec qui je construis ma vie.

    Je ne vote pas parce que je ne veux pas donner de pouvoir à ces hypocrites qui se font passer pour ce qu’ils ne sont pas, essayant de nous bercer d’illusions, jusqu’à ce que le réveil soit douloureux. Je ne veux pas d’un monde où je ne suis qu’un pion dans la partie d’échec de quelques fins stratèges qui utiliseront ma crédulité pour piétiner mon individualité afin de servir leurs intérêts mesquins, dans leur quête frénétique de pouvoir et de domination.

    Je ne vote pas parce que je veux vivre dans un monde sans maître ni esclave. Et un tel désir ne pourra jamais rentrer dans un bulletin de vote. Au lieu de cela je veux prendre ma vie en main, et m’efforcer de la créer en me révoltant contre l’ordre existant et la misère qu’il impose partout à la vie.

    Je n‘abdiquerai jamais ma liberté !

    La révolte plutôt que la passivité du vote !


    Échauffements

    Tout comme aller citoyennement tous les cinq ans déposer son bulletin dans l’urne est une tradition chez certains, il y a une tradition qui perdure, c’est celle de l’attaque contre le triste cirque électoral. En voici un échantillon :
    • Talence : L’espace Médoquine où était attendu Emmanuel Macron le 9 mars a été vandalisé dans la nuit. Plusieurs vitres, notamment à l’entrée du bâtiment, ont été détruites. Les dégâts sont importants, et des inscriptions ont été apposées sur les murs de la salle de spectacle.
    • Alençon : Le 18 mars, à la permanence du Front National, la vitrine a été brisée à l’aide d’une barrière métallique, habituellement utilisée pour « contenir la foule » et le local a été « gravement endommagé » par un incendie.
    • Grenoble : La permanence du parti Les Républicains a reçu une petite visite nocturne le 21 mars. Les vitres de sa devanture ont été brisées, le mobilier et le matériel informatique dégradés et des inscriptions ont été peintes en rouge sur les murs. Le 21 janvier c’est la permanence Socialiste qui avait reçu une visite nocturne.
    • Montpellier : fin mars ce sont les permanences du Parti Socialiste et du Front National qui ont reçu quelques marques d’antipathie.
    • Nantes : L’hôtel de région a été repeint en gris le 27 mars, par le Réseau des Peintres Rieurs, pour la visite de Fillon.
    • Rennes : Lors d’une réunion politique des Républicains dans un bar le 30 mars, les participants ont été aspergés d’urine et de soupe de poisson.
    • Bordeaux : En réponse au meeting du Front National une manifestation a lieu le 2 avril. Des vitrines seront cassées sur le passage, et les murs tagués. On retiendra un tag annonciateur :

    « 23 avril émeute partout »


    https://blasphegme.noblogs.org


    sources :

    https://blasphegme.noblogs.org/category/numero-4/


























    [Construire ensemble notre programme pour les municipales !, vendredi 13 juin 2025]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Construire ensemble notre programme pour les municipales !, vendredi 13 juin 2025]. — Lille : l’ Offensive, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , violet , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : communalisme  ; délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    textes

    vignettes

    texte :

    Construire ensemble notre programme pour les municipales !

    Vendredi 13 juin, 18 h 30
    Bar coopératif « La Moulinette »
    105, boulevard Victor-Hugo, Lille

    Premier atelier > Démarche globale, principes de communalisme et de municipalisme libertaire qui guideront notre projet collectif

    L’Offensive


    sources :

    Déclaration dont la publication a été refusée sur Lille indymedia
    https://lille.indymedia.org/spip.php?article37298

    Les élections municipales de 2026 approchent. À L’Offensive, nous pensons qu’il faut nous organiser dès maintenant pour changer Lille et la MEL en profondeur.

    Nous souhaitons :
    
Lutter vraiment contre les pollutions de l’air, des sols et de l’eau qui nous empoisonnent ;

    Rendre les transports en commun fiables et gratuits ;

    Encadrer strictement les loyers ;

    Végétaliser massivement la ville ;

    Mettre à l’abri toutes les personnes sans domicile, en particulier les mineur·es non accompagné·es (MNA) ;

    Refaire de Lille une ville d’arts, de fête et de culture populaire ;

    Redonner à la braderie sa splendeur et son périmètre d’origine…

    Il est temps de libérer Lille du joug du PS, qui l’a abîmée. Pour cela, nous échangeons actuellement avec de nombreuses organisations (LFI, NPA-A, Action Antifasciste, Soulèvements de la Terre, Extinction Rebellion…) pour construire l’union la plus large possible des forces de l’écologie radicale et de la gauche de rupture.

    Mais cette union ne suffira pas : le pouvoir doit revenir aux habitant·es. Nous pensons que c’est à nous toutes et tous de décider de l’avenir de notre ville, en nous appuyant sur les principes du municipalisme libertaire et du communalisme.

    C’est pourquoi nous lançons une série d’ateliers coopératifs pour élaborer ensemble le programme municipal que portera L’Offensive, et que nous défendrons lors des négociations visant à faire advenir cette union.

    Chaque atelier abordera une thématique spécifique et se déroulera en trois temps :

    1. Interventions de spécialistes de la thématique traitée (assos spécialisées, personnes concernées, chercheuses et chercheurs…) pour présenter le problème et ses possibles solutions
    2. Discussions publiques suite à l’intervention pour déterminer une position commune
    3. Écriture coopérative des propositions du programme

    📍 Premier rendez-vous : vendredi 13 juin à 18 h 30

    📌 Bar coopératif « La Moulinette » – 105 boulevard Victor Hugo, Lille

    Ce premier atelier présentera la démarche globale, ainsi que les principes de communalisme et de municipalisme libertaire qui guideront notre projet collectif.