délégation de pouvoir (élections)

 

 

Affichage par année

522 affiches :

 


    [Perché noi anarchici non votiamo ? ]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Perché noi anarchici non votiamo ? ]. — Imola : Gruppi anarchici imolesi, ([…] in proprio). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Italie
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    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
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    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Perché noi anarchici non votiamo ?

    Da tempo, ormai, lo spettacolo offerto dalla politica è arrivato al gradino più basso dello sfacelo morale, fornendo un’immagine di degrado mai raggiunta in precedenza. Governi sempre più corrotti e collusi con le varie organizzazioni mafiose, politici di destra e, purtroppo, anche di sinistra, che intascano illegalmente soldi pubblici, approfittando di tutte le agevolazioni concesse loro dal sistema.

    Da sempre gli anarchici ribadiscono di non volere essere né eletti né elettori. Nessuno aspirerebbe al potere se questo non favorisse vantaggi morali, politici ed economici.
    I mali sociali si eliminano eliminando le cause che li generano.
    Quindi non legittimiamo lo Stato e la classe politica, non abbiamo bisogno di loro per fare andare avanti il paese. Loro vogliono solo scalare le vette del potere con il consenso degli elettori, per cui non lamentiamoci se quelli che vengono eletti possono essere disonesti e non onorano le promesse fatte in campagna elettorale.

    Come sempre ci dicono che l’ultimo governo era il peggiore e che il prossimo sarà molto meglio : ci ingannano perché per loro siamo solo dei frutti da cogliere, ci adulano, ci dicono che tutto dipende da noi, che siamo belli e intelligenti, che l’ultima parola sarà sempre la nostra, ma in effetti vogliono solo il nostro voto.

    Astenersi per noi anarchici significa non essere governati, non essere corresponsabili dello sfruttamento e dell’oppressione ma creare una rete di libere associazioni federate.

    Siamo convinti della necessità dell’indipendenza dei singoli individui, tale da permettere lo sviluppo di ogni ramo d’attività, senza il fardello di una dannosa burocrazia. Per non permettere a un uomo di diventare padrone di un altro uomo.

    Vogliamo far trionfare la libertà e la giustizia sociale, per questo non vogliamo eletti e non vogliamo essere elettori.

    Stampato in proprio, 4 febbraio 2013
    Gruppi anarchici imolesi
    Via F.11i Bandiera, 19 Imola


    sources :
     



    [Bericht aan de bevolking]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Bericht aan de bevolking]. — [S.l.] : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    notes :
    descriptif :


    tekst

    texte :

    Bericht aan de bevolking

    Wees niemands knecht, niemands meester.
    Wie zijn eigen mesters aanduidt maakt zichzelf tot slaaf.

    Weiger langer deel uit te maken van dit circus ! treed uit de kudde en

    stem niet denk zelf

    Ga over tot actie ! Saboteer de verkiezingspropaganda. Verscheur de affiches die ons proberen te bedriegen. Beklad de tronie van de politiekers die ons uitlachen !

    De anarchisten


    traduction :

    Message au peuple

    Ne soyez le serviteur ni le maître de personne.
    Ceux qui désignent leurs propres maîtres s’asservissent eux-mêmes.

    Refusez de faire partie de ce cirque plus longtemps ! Sortez du troupeau et ne votez pas, pensez par vous-même.

    Agissez ! Sabotez la propagande électorale. Détruisez les affiches qui tentent de nous tromper. Dégradez les tronies des politiciens qui se moquent de nous !

    Les anarchistes


    sources :

    België of Nederland.











    [Droit dans l’mur ! « Le meilleur d’entre nous ! »]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Droit dans l’mur ! « Le meilleur d’entre nous ! »]. — Bordeaux : GAB_ (Groupe anarchiste Bordelais), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte sur 3 affiches ; dessin ; photos d’Alain Juppé (maire de Bordeaux, ancien ministre, ancien Premier ministre, …) ]

    texte :

    Droit dans l’mur !

    C’est vrai il est grand, beau intelligent et surtout très bien coiffé. Mais il a quand même quelques défauts.

    1986-1997 Le meilleur d’entre nous ! Un homme d’État d’avant-garde : réformes antisociales, chasse aux immigré.es, délinquance financière…

    1986 : Ministre délégué au budget, il organise la suppression de l’Impôt sur les Grosses Fortunes.

    1994 : Ministre des affaires étrangères lors du génocide rwandais, durant lequel la France a soutenu les génocidaires hutus et monté l’opération « humanitaire » Turquoise pour leur éviter la débâcle totale. Aujourd’hui, il soutient toujours la politique de la France d’alors et notamment le bien-fondé humanitaire de cette mission. Il parle alors d’une action « à l’honneur de l’armée française » qui aurait sauvé « des centaines de milliers de vies ».

    1995 : Premier Ministre, il tente d’imposer un plan de casse de la sécurité sociale, générant les plus grandes grèves depuis 68. Et il appelle au gouvernement une flopée d’anciens d’extrême-droite : Alain Madelin (co-fondateur du mouvement d’extrême-droite Occident), Claude Goasguen (partisan de l’Algérie française et soutien du candidat d’extrême-droite Jean-Louis Tixier-Vignancourt en 1965) et des proches des milieux cathos fachos (Colette Codaccionni et Hervé Gaymard, gendre de l’activiste d’Opus Dei Jérôme Lejeune). Comme par hasard, on assiste alors à une multiplication des actions des commandos anti-IVG.

    Toujours en 1995, Juppé loge sa famille dans des “HLM” de la ville de Paris. Aucune poursuite… (20 ans plus tard, Bordeaux n’a toujours pas atteint le seuil de 20% de logements sociaux prévus par la loi de 2001).

    23 août 1996 : la porte de l’église St Bernard à Paris est défoncée à la hache pour en déloger les occupant.es sans-papier.es, summum de la politique anti-immigré.es menée par le gouvernement Juppé.

    Veste, mise en examen, exil

    1997 : Loi Debré permet la confiscation des passeports des étranger.es en situation irrégulière, ainsi que la mémorisation des empreintes digitales des étranger.es qui demandent un titre de séjour.

    Fin d’année beaucoup plus drôle avec la dissolution de l’assemblée et une veste mémorable. Faut bien rigoler un peu !

    999 : Il est mis en examen pour organisation de jeux d’argent clandestins et recel de cadavres - OK, c’est une blague…
    En réalité, il est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt » c’est-à-dire pour avoir, alors qu’il était à la fois secrétaire général du RPR et adjoint aux Finances à la mairie de Paris, fait financer sept permanents du RPR par la Ville de Paris et des entreprises privées qui voulaient passer des contrats publics.

    2002 : Enfin la retraite ! Juste avant la réforme de 2003, Juppé fait valoir ses droits à la retraite à 57 ans (comme inspecteur des finances, fonction qu’il a exercée de 1972 à 1976, trop dur…). Il gagnait 7 775 €. Faut dire qu’il l’avait méritée, lui qui cumulait la mairie de Bordeaux, la présidence de la CUB, la députation, la fonction de 1er ministre de 1995 à 1997, sans oublier la direction du RPR puis la présidence de l’UMP de 2002 à 2004.

    2004 : Les charges les plus lourdes de l’affaire des emplois fictifs sont abandonnées, il ne reste “que” prise illégale d’intérêt. Verdict : 18 mois de prison avec sursis et 10 ans d’inéligibilité. Mais la justice de classe reconnaissant les siens, en appel sa condamnation est réduite à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité. Il devient conférencier à Québec…
    Et prise de conscience écologique, Il écrit un livre sur les cerises.

    2006 : Fin de l’intérim et retour triomphal à Bordeaux. Merci à Hugues Martin de lui avoir gardé la place au chaud !

    Mais heureusement, pendant ce temps-là les bordelais.es continuent de l’aimer, et il l’a bien mérité :

    1995 : Parachutage réussi depuis Paris.

    2000 : Scandale du village andalou. De jeunes “gitan.es sédentarisé.es” sont atteintes de saturnisme dans ce bidonville qu’illes louent à la municipalité. Il aura fallu un an et demi de lutte et de solidarité pour les “reloger”.

    En janvier 2002 : Arrêté anti-bivouac ou comment nettoyer le centre-ville. La justice donne raison à deux ans de lutte et annule l’arrêté en 2004.

    Il attribue l’église St Éloi aux catholiques intégristes de la fraternité St Pie X. Justification de Sa Sainteté Alain Juppé qui considère le cinéma Utopia comme “foyer d’animation trotskiste, anarchiste” : “C’est ce-la l’équilibre démocratique”.

    Avec Alain Juppé, Bordeaux est devenue une sacrée ville d’accueil pour les catholiques Intégristes (tous les ans, nous avons les manifs pro-vie, manif pour tous et prières publiques contre l’avortement).

    En 2002 toujours : l’ancienne Bourse du travail, classée monument historique, est bradée à un promoteur, chouchou de la municipalité. Il débourse 350 000 et en perçoit 2 millions pour restaurer le bâtiment. Celui-ci est finalement partiellement détruit dans un incendie, ce qui simplifie les travaux…

    En 2003, le Tram est construit grâce à l’embauche massive de sans papier.es. Et l’inauguration du dit tramway se fait en plein délire policier avec rafle et emprisonnement des militant.es à ciel ouvert pendant 5 heures.
    Sans oublier une aseptisation de la ville avec la suppression des bancs sur les places, les rafles de sans-papier.es et les contrôles au faciès, les expulsions violentes de squats, la vidéosurveillance qui croît qui croît, l’affichage libre qui disparait.

    Et une politique de gentrification à outrance avec le ravalement général des façades (une obligation faite aux propriétaires qui permet notamment d’exproprier les plus modestes d’entre eux/elles), qui se traduit par une hausse des loyers. Le centre historique devient ainsi de plus en plus inaccessible pour les classes populaires et se transforme en quartier réservé aux classes aisées, au tourisme et au commerce superflu. Cette politique culmine aujourd’hui au niveau de la CUB avec le projet Euratlantique avec, entre autre, l’extension de la LGV : trop pratique les ami.es ! De Bordeaux, on pourra être à Paris en 2h10, à Toulouse en 1h, à Bilbao en 1h45, à Madrid en 3h40… à condition bien sûr d’avoir un porte-monnaie bien replet !

    La CUB attend 100 000 nouveaux et nouvelles habitant.es d’ici 20 ans. Il y en a déjà pas mal — avant-gardistes ? aventurier.es ? — et certain.es ont déjà leur blog ; on y trouve le « communicant », la « directrice », le « responsable marketing », le « journaliste », l’« étudiante en médecine », l’« entrepreneur », etc. Il.les trouvent les bars des Capus drôlement pittoresques et ad0000rent manger des huîtres au Cap Ferret !

    On l’aura deviné : les riches, par le fameux « art de vivre » alléché.es, trouvent leur bonheur dans le Bordeaux Imaginé par le meilleur d’entre nous, avec ses belles façades, son miroir d’eau, son futur pôle d’affaires européen…

    Les chômeur.es, par contre, déchantent assez vite, qui arrivent dans une région sinistrée. Pas de blog émerveillé pour elleux, ça doit être ça la fracture numérique…

    Bordeaux capitale du spectacle mainstream et des jeux : en 2012, Alain Juppé fait un beau cadeau d’anniv’ à Johnny Halliday en mettant à sa disposition le stade Chaban-Delmas. Bientôt, s’il se donne la peine de revenir, Johnny aura peut-être droit à THE grand stade mythique, un peu ex-centré certes, mais ÉN000RME.

    Votez bien, votez rien !


    sources :

    Journal mural Droit dans l’mur (Bordeaux, vers mars 2015).
    https://gabx.noblogs.org/post/2015/03/18/droit-dans-le-mur-le-meilleur-dentre-nous/
    https://gabx.noblogs.org/files/2015/03/ddlm-j-1.jpg (p. 1/3)
    https://gabx.noblogs.org/files/2015/03/ddlm-j-2-.jpg (p. 2/3)
    https://gabx.noblogs.org/files/2015/03/ddlm-j-3.jpg (p. 3/3)





    [Blasphegme numéro 4]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Blasphegme numéro 4]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Libertad, Albert (1875-1908)
    • Presse citée  : Blasphegme (2016-2017)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Avril 2017

    Blasphegme 4

    Bulletin mural anarchiste

    Ils nous ont menti, il y a une vie avant la mort, une vie de révolte, et il n’y a pas d’ailleurs où guérir d’ici.


    Main de fer ou gant de velours ?
    « La tyrannie la plus redoutable n’est pas celle qui prend figure d’arbitraire, c’est celle qui vient couverte du masque de la légalité. » (Albert Libertad)

    La police, le bras armé de l’État, viole, mutile et tue. Des tragédies s’enchaînent les unes après les autres, et pour y répondre des demandes sont faites à « l’État de droit » contre ces mauvais éléments qui seraient présents dans les rangs de la police (désarmer la police, que la justice juge et punisse les policiers assassins, que la police des polices punisse ses mauvais éléments, qu’il n’y ait plus de bavures, qu’il n’y ait plus de « morts pour rien » … ). Comme si c’était un problème individuel, une poignée de personnes qui agiraient mal et empoisonneraient cette institution de l’État.

    Le policier quand il tabasse, viole, tue quelqu’un dans le cadre de son travail, il ne fait que son boulot. Ce ne sont pas des gens nés sadiques, mais bien évidemment que le pouvoir qu’ils ont et qui leur monte à la tête contribue à un certain sadisme. C’est la fonction même de policier qui peut, dans certaines situations, nécessiter qu’ils soient violents, sadiques. Si les gens ne se laissent pas humilier quotidiennement (contrôles d’identités, insultes, etc.) il faut bien que ces fonctionnaires mènent à bien leur sale boulot. Et sans aucun doute qu’ils ont envie de se venger quand ils se sentent humiliés à leur tour, parce que c’était pas forcément leur rêve d’enfance de devenir larbin de l’État, mais pour pouvoir se regarder dans la glace il faut bien qu’ils s’imaginent qu’ils sont tout puissants.

    La justice et la police sont de simples gardes-fous, qui veillent à ce que personne ne mette de sable dans les rouages de la machine étatique, et lorsque malgré tout cela arrive, la police est là pour rétablir les choses, pour protéger l’État à tout prix, empêcher que le contrôle sur la société ne soit perdu, même momentanément. Car le plus grand danger pour l’État c’est que les petits gestes de rébellion se diffusent socialement, alors il faut les couper à la racine, de façon radicale parfois, quitte à inventer des histoires pour se justifier lorsque la méthode répressive a dépassé les limites des lois qu’ils créent.

    Une police gentille, non-violente, ce n’est pas une utopie, c’est tout à fait réalisable. Mais une telle situation ne pourrait se passer que dans une société totalement pacifiée, où le moindre petit éclat de colère n’existerait pas, où les passions seraient éteintes, la stabilité de la société devenant la valeur suprême, la communauté devenant tout, et l’individu rien.

    Pour avoir une police gentille il faudra sacrifier nos individualités à un bien commun et un monde de valeurs qui ne laissent pas de place aux passions ; une société basée sur la médiation, la pacification, le sacrifice, l’accommodation et le compromis. Dans ce meilleur des mondes la plus grande punition serait le bannissement, et chaque citoyen revêtirait la responsabilité de défendre l’ordre existant. Et quel rôle aurait alors la police ? Elle aurait toujours le même rôle, celui de veiller à ce que la société fonctionne bien, de débusquer les réfractaires et les empêcher d’inciter les autres à ne pas respecter les règles du jeu. Bien sûr que pour remplir son rôle elle aurait toujours tout un panel de méthodes, mais parfois il y a bien plus efficace que la violence physique.

    Nous ne voulons pas de cette société qui engendrerait une police non violente, ni de celle qui produit des flics violents, nous ne voulons pas d’une société qui produit des flics tout court, y compris celui dans notre tête. S’il y a des flics c’est pour protéger ce système capitaliste, ce monde d’exploitation et de misère, et nous empêcher de nous réaliser pleinement en tant qu’individus.

    Peu importe que la clôture qui nous entoure ait des barbelés, qu’elle soit électrifiée ou plus ou moins haute. Le problème c’est que nous soyons enfermés, et pas comment nous sommes enfermés. Des flics gentils, des maîtres gentils, cela restera une autorité au dessus de nos têtes, des normes sociales qui dictent nos vies, qui les atrophient ; cela restera un État qui contrôlera chaque parcelle de notre existant. Alors que nos rêves sont bien trop grands pour les limites étroites de n’importe quel État, et que la résignation n’est pas une option.

    Nous ne voulons ni de la main de fer ni du gant de velours. Nous préférons couper cette main étatique, quelle qu’elle soit, qui ne peut servir qu’à nous étrangler.

    Car nous voulons détruire le pouvoir, ceux qui le détiennent, et ceux qui le défendent !


    Je ne vote pas !
    Je ne vote pas. Parce que je ne veux pas choisir un maître, choisir celui qui décidera à ma place de ce qui est bien pour moi, et me forcera à respecter ses choix, qu’il fera passer pour les miens. Je ne veux pas que la majorité détermine ma servitude, que le bétail construise les barrières qui le parquent et nomme ceux qui me dirigeront moi aussi, quoi que j’en pense.

    Je ne vote pas car je ne veux pas du monde qu’ils m’imposent, je ne reconnais pas l’idée de nation, de peuple, de citoyenneté, considérant que les États s’arrangent toujours pour fabriquer des identités qui donnent l’illusion d’une unité dans une population. Ni ma nationalité, ni la langue que je parle, ni ma couleur de peau ne déterminent ce que je suis, et je ne reconnais pas les frontières de l’État dans lequel le hasard de la vie m’a fait naître. De même, je ne veux rien savoir d’un quelconque « bien commun », car je ne veux faire partie d’aucune communauté, je ne veux avoir aucun devoir envers personne, et je veux choisir ceux avec qui je construis ma vie.

    Je ne vote pas parce que je ne veux pas donner de pouvoir à ces hypocrites qui se font passer pour ce qu’ils ne sont pas, essayant de nous bercer d’illusions, jusqu’à ce que le réveil soit douloureux. Je ne veux pas d’un monde où je ne suis qu’un pion dans la partie d’échec de quelques fins stratèges qui utiliseront ma crédulité pour piétiner mon individualité afin de servir leurs intérêts mesquins, dans leur quête frénétique de pouvoir et de domination.

    Je ne vote pas parce que je veux vivre dans un monde sans maître ni esclave. Et un tel désir ne pourra jamais rentrer dans un bulletin de vote. Au lieu de cela je veux prendre ma vie en main, et m’efforcer de la créer en me révoltant contre l’ordre existant et la misère qu’il impose partout à la vie.

    Je n‘abdiquerai jamais ma liberté !

    La révolte plutôt que la passivité du vote !


    Échauffements

    Tout comme aller citoyennement tous les cinq ans déposer son bulletin dans l’urne est une tradition chez certains, il y a une tradition qui perdure, c’est celle de l’attaque contre le triste cirque électoral. En voici un échantillon :
    • Talence : L’espace Médoquine où était attendu Emmanuel Macron le 9 mars a été vandalisé dans la nuit. Plusieurs vitres, notamment à l’entrée du bâtiment, ont été détruites. Les dégâts sont importants, et des inscriptions ont été apposées sur les murs de la salle de spectacle.
    • Alençon : Le 18 mars, à la permanence du Front National, la vitrine a été brisée à l’aide d’une barrière métallique, habituellement utilisée pour « contenir la foule » et le local a été « gravement endommagé » par un incendie.
    • Grenoble : La permanence du parti Les Républicains a reçu une petite visite nocturne le 21 mars. Les vitres de sa devanture ont été brisées, le mobilier et le matériel informatique dégradés et des inscriptions ont été peintes en rouge sur les murs. Le 21 janvier c’est la permanence Socialiste qui avait reçu une visite nocturne.
    • Montpellier : fin mars ce sont les permanences du Parti Socialiste et du Front National qui ont reçu quelques marques d’antipathie.
    • Nantes : L’hôtel de région a été repeint en gris le 27 mars, par le Réseau des Peintres Rieurs, pour la visite de Fillon.
    • Rennes : Lors d’une réunion politique des Républicains dans un bar le 30 mars, les participants ont été aspergés d’urine et de soupe de poisson.
    • Bordeaux : En réponse au meeting du Front National une manifestation a lieu le 2 avril. Des vitrines seront cassées sur le passage, et les murs tagués. On retiendra un tag annonciateur :

    « 23 avril émeute partout »


    https://blasphegme.noblogs.org


    sources :

    https://blasphegme.noblogs.org/category/numero-4/


























    [Construire ensemble notre programme pour les municipales !, vendredi 13 juin 2025]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Construire ensemble notre programme pour les municipales !, vendredi 13 juin 2025]. — Lille : l’ Offensive, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , violet , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Liste des thèmes  : communalisme  ; délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
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    • Presse citée  :
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    Symbole(s) utilisé(s) :

    textes

    vignettes

    texte :

    Construire ensemble notre programme pour les municipales !

    Vendredi 13 juin, 18 h 30
    Bar coopératif « La Moulinette »
    105, boulevard Victor-Hugo, Lille

    Premier atelier > Démarche globale, principes de communalisme et de municipalisme libertaire qui guideront notre projet collectif

    L’Offensive


    sources :

    Déclaration dont la publication a été refusée sur Lille indymedia
    https://lille.indymedia.org/spip.php?article37298

    Les élections municipales de 2026 approchent. À L’Offensive, nous pensons qu’il faut nous organiser dès maintenant pour changer Lille et la MEL en profondeur.

    Nous souhaitons :
    
Lutter vraiment contre les pollutions de l’air, des sols et de l’eau qui nous empoisonnent ;

    Rendre les transports en commun fiables et gratuits ;

    Encadrer strictement les loyers ;

    Végétaliser massivement la ville ;

    Mettre à l’abri toutes les personnes sans domicile, en particulier les mineur·es non accompagné·es (MNA) ;

    Refaire de Lille une ville d’arts, de fête et de culture populaire ;

    Redonner à la braderie sa splendeur et son périmètre d’origine…

    Il est temps de libérer Lille du joug du PS, qui l’a abîmée. Pour cela, nous échangeons actuellement avec de nombreuses organisations (LFI, NPA-A, Action Antifasciste, Soulèvements de la Terre, Extinction Rebellion…) pour construire l’union la plus large possible des forces de l’écologie radicale et de la gauche de rupture.

    Mais cette union ne suffira pas : le pouvoir doit revenir aux habitant·es. Nous pensons que c’est à nous toutes et tous de décider de l’avenir de notre ville, en nous appuyant sur les principes du municipalisme libertaire et du communalisme.

    C’est pourquoi nous lançons une série d’ateliers coopératifs pour élaborer ensemble le programme municipal que portera L’Offensive, et que nous défendrons lors des négociations visant à faire advenir cette union.

    Chaque atelier abordera une thématique spécifique et se déroulera en trois temps :

    1. Interventions de spécialistes de la thématique traitée (assos spécialisées, personnes concernées, chercheuses et chercheurs…) pour présenter le problème et ses possibles solutions
    2. Discussions publiques suite à l’intervention pour déterminer une position commune
    3. Écriture coopérative des propositions du programme

    📍 Premier rendez-vous : vendredi 13 juin à 18 h 30

    📌 Bar coopératif « La Moulinette » – 105 boulevard Victor Hugo, Lille

    Ce premier atelier présentera la démarche globale, ainsi que les principes de communalisme et de municipalisme libertaire qui guideront notre projet collectif.











    [Béta]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Béta]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Béta

    Pour fêter le 14 juillet, pour paraître blanc, aujourd’hui tu t’est débarbouillé, malgré celà en toi on reconnaît le nègre.

    Les blancs, les bourgeois qui te volent et te tuent, crois-tu qu’ils ne sont pas contents de voir que tu coupes dans leurs boniments ; ils sont contents de voir que tu croies que tout est pour le mieux dans la soi-disant république française.

    Oui, ils sont heureux que tu fêtes le 14, et que tu ne sois pas prêt à te retirer le bandeau qu’ils te mettent devant les yeux, pour t’empêcher de voir clair.

    Ils peuvent dormir tranquilles, tes maîtres, continuer à de tuer à l’atelier et à débaucher tes filles, ils peuvent continuer à te faire lécher leurs bottines !

    Pauvre imbécile !

    Tu e te réveilleras donc pas ?

    Continueras-tu donc encore longtemps à servir de jouet et de bête de somme à des fainéants, qui ne savent qu’embrasser leurs maîtresses et de monter le cou ?

    Exploité

    Le parti de la révolte existe, viens dans nos réunions, dans nos groupes, étudier la question de l’humanité, tu verras que là seulement on dit et on cherche la vérité sans intérêt personnel.

    Tu verras alors, que si les anarchistes ne font pas la fête, c’est parce que derrière eux il y en a des milliers qui meurent de faim.

    Les anarchistes feront la fête, quand la liberté et l’égalité se seront plus de vains mots, c’est-à-dire quand pas plus au Palais Bourbon qu’à l’atelier il n’y aura plus d’exploiteurs.

    Nous te disons au revoir, parce que nous espérons que tu ne seras pas toujours si jobard, et que tu seras avec nous quand nous ferons la crapuleuse bourgeoisie.

    Les anarchistes du 20e arrondissement


    sources :

    Repéré à la Préfecture de Police (Paris). Fin du 19e siècle.