police

 

 

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167 affiches :

 

    [Flikken aanvallen ; is het niet menselijk ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Flikken aanvallen ; is het niet menselijk ?]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    tekst

    photo (paysage vallonné avec vaches ; panneau de signalisation “Attention, vaches”)

    vignette (chien pissant sur le jambe d’un policier)

    texte :

    Lasne, 26 november 2013. Een koe breekt uit haar omheining en besluit het op een lopen te zetten. Helaas verklikt een burger, die alles gezien heeft, haar bij de lokale politie. Na een korte achtervolging, slagen de agenten erin om de koe terug naar de weide te dwingen. Waarop de koe zich op het politievoertuig uitleeft. De motorkap en de voorruit van de gloednieuwe wagen zijn om zeep.

    Flikken aanvallen ; is het niet menselijk ?

    Politie is nodig. Dat wordt ons toch verteld. Anders zouden mensen elkaar uitmoorden. 01 elkaar toch vreselijke dingen aandoen. De argumenten verwoorden een diep wantrouwen tegenover de medemens.

    Dus wordt een bepaalde groep van die medemensen een opleiding in geweld gegeven, georganiseerd als gewapende militie, de straat opgestuurd en krijgen ze de boodschap mee dat ze met zo goed als alles onbestraft wegkomen.

    De medemens wordt gewantrouwd, dus krijgt die medemens een vrijbrief om geweld te plegen en macht te verwerven overanderen. Bizarre redenatie.

    Verwachten we dan dat de politie moreel superieur is aan de rest van (Ie mensheid ? Zijn ze betere mensen dan wij ? Ot zijn ze soms aliens ?

    Waarom zouden ze niet hun eigen belangen of die van hun broodheer voorop zetten ? Is dat niet wat er feitelijk gebeurd en wat er onvermijdelijk gebeurd ? Het zijn immers ook maar mensen, daarenboven mensen die legaal geweld mogen uitoefenen op andere mensen.

    Het legale geweld, het geweld van de staat, dient bepaalde belangen. Of we die belangen nu democratie, meerderheid, publieke opinie of regime, elite, natie noemen, ze worden ons opgelegd. Anders had de staat geen nood aan het geweldsmonopolie.

    Dat de mensen die dat legale geweld elke dag In de straten uitoefenen, ook geweld terug in hun gezicht krijgen is een goed idee. Het geweldsmonopolie - fundament van de onderdrukking - saboteren is een bevrijdende daad. liet tast de arrogantie, de machtspositie van de staat aan. We wantrouwen namelijk de medemensen die macht proberen uitoefenen over andere mensen.

    De staat noemt haar eigen geweld wet ; het gweld van het individu noemt ze misdaad.


    traduction :

    Lasne, 26 novembre 2013. Une vache sort de son enclos et décide de s’enfuir. Malheureusement, un citoyen, ayant tout vu, la dénonce à la police locale. Après une courte course-poursuite, les agents parviennent à forcer la vache à retourner au pâturage. La vache s’en prend alors au véhicule de la police. Le capot et le pare-brise de la voiture flambant neuve sont renversés.

    Attaquer les policiers, n’est-ce pas humain ?

    La police est nécessaire. C’est en tout cas ce qu’on nous dit. Sinon, les gens s’entretueraient. 01 se font des choses terribles de toute façon. Ces arguments expriment une profonde méfiance à l’égard des autres êtres humains.

    C’est pourquoi un certain groupe de ces semblables est formé à la violence, organisé en milice armée, envoyé dans les rues et informé qu’il peut faire n’importe quoi en toute impunité.

    On se méfie des autres humains, alors on leur donne le droit de commettre des actes de violence et de prendre le pouvoir sur les autres. C’est un raisonnement étrange.

    Attendons-nous donc de la police qu’elle soit moralement supérieure au reste de l’humanité ? Sont-ils meilleurs que nous ? Ou sont-ils parfois des extraterrestres ?

    Pourquoi ne privilégieraient-ils pas leurs propres intérêts ou ceux de leur seigneurie ? N’est-ce pas ce qui se passe en réalité et ce qui se passe inévitablement ? Après tout, ce ne sont que des êtres humains, qui plus est des êtres humains qui sont légalement autorisés à utiliser la violence sur d’autres personnes.

    La violence légale, la violence d’État, sert certains intérêts. Que nous appelions ces intérêts démocratie, majorité, opinion publique ou régime, élite, nation, ils nous sont imposés. Sinon, l’État n’aurait pas besoin du monopole de la violence.

    Que les personnes qui exercent cette violence légale tous les jours dans les États se voient également renvoyer la violence au visage est une bonne idée. Saboter le monopole de la violence - fondement de l’oppression - est un acte libérateur. éroder l’arrogance, la position de pouvoir de l’État. En effet, nous nous méfions des êtres humains qui tentent d’exercer un pouvoir sur d’autres personnes.

    L’Etat appelle sa propre violence « loi » ; la violence de l’individu « crime ».


    sources :
     

    [ 2014 & ante]
    Affiche liée



    [La police assassine, ni oubli, ni pardon]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La police assassine, ni oubli, ni pardon]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
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    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (policiers avec lance-grenades)

    texte :

    La police assassine

    ni oubli, ni pardon

    Depuis plus d’une semaine, des actions et des manifs ont lieu partout en France et ailleurs suite à la mort de Rémi Fraisse qui manifestait contre la construction d’un barrage à Sievens (Tarn). Cette mort survient après de violentes interventions policières répétées contre des opposants à des projets capitalistes.

    Pour défendre l’ordre social, l’État et sa police utilisent de manière systématique du matériel militaire : grenades offensives, tasers, flashballs, lacrymogènes, etc. qui provoquent de plus en plus souvent des blessures graves et des mutilations, parfois la mort.

    Dans les quartiers, dans les luttes, en prison et aux frontières la police tue !

    Si l’on parle aujourd’hui d’un mort en manif, il ne faut pas oublier que la police, la justice et l’État mutilent et tuent de manière quasi quotidienne et plus discrète dans les rues, dans les prisons, aux frontières — comme à Calais. Ce sont toujours les mêmes qui sont visés : habitant-es des quartiers populaires, précaires, pauvres, personnes en lutte.

    Médias et politiques omettent de parler de ces violences policières pour se focaliser sur quelques dégâts matériels lors des révoltes et manifestations. Ils tentent ainsi de diviser et de faire oublier les raisons de la colère alors que la multiplicité des modes d’action fait la force des luttes.

    Il faut replacer le meurtre de Rémi dans une histoire longue où la police apparaît très clairement pour ce qu’elle est : un appareil d’État chargé de maintenir l’ordre économique, politique et social (capitaliste, raciste et patriarcal) par l’usage de la violence.

    Elle est chargée de dominer, bannir et soumettre les couches sociales qui auraient le plus intérêt à se débarrasser de ce système parce qu’elles en bénéficient le moins.

    De Zyed et Bouna (2005, Seine-Saint-Denis) à Lahoucine Ait Omghar (2013 — Pas-de-Calais) et à Rémi Fraisse (2014), nous ne vous oublierons pas !

    Manifestation samedi 8 novembre à 18 h, Grand-Place, Lille


    sources :
     

    2014
    Affiche liée





    [Hochelag’ nique la police]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Hochelag’ nique la police]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

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    texte

    dessin (voiture de police en feu devant un poste de police)

    texte :

    Hochelag’ nique la police

    Mars, 2008 : 6 voitures de police ont pris feu au poste 23

    Plus d’info sur mtlcounter-info.org

    « Actions contre l’oppression qui s’intensifie dans le quartier de même que partout où se trouve et se reproduit l’exploitation. Nous agissons en solidarité avec les détenus politiques autochtones de l’Amérique qui luttent encore pour leur liberté et leur autonomie.

    Nous appelons toutes les populations à se réaproprier le temps, l’espace, la rue, la ville et à cramer tout ce qui représente l’autorité. La ville c’est nous, ce n’est pas une prison appartenant aux capitalistes.

    Nous ne sommes pas des esclaves, pourtant nous construisons leurs maisons, leurs banques, leurs routes, nous prenons soin de leurs enfants en leur servant leur café tous les matins, nous cueillons les fruits et les légumes qu’ils mangent. Le moins que l’on puisse faire c’est de brûler leurs voitures, SUVs, chars de police, leurs nouveaux développements immobilliers, leurs grosses maisons, leurs hôtels, les exposer publiquement tels qu’ils sont. Le plus qu’on puisse faire c’est de les rendre inexistants !...Feu au système capitaliste, créateur de cadavres ! »


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/hochelag-nique-la-police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/hochelag.pdf


    2015

    2015
    Affiches liées




    [Québec Ministry of Public Security vehicles attacked]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Québec Ministry of Public Security vehicles attacked]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
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    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; police  ; prison  ; révolte  ; sabotage / sabottage
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    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
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    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessins (couteaux et barbelés)

    texte :

    Québec Ministry of Public Security vehicles attacked

    November 2013

    “Recently, we paid a visit to the parking lot of the Ministry of Public Security of Quebec at 600 Fullum, and doused their official vehicles with paint stripper and slashed the tires.

    The Ministry of Public Security of Quebec is responsible for, among other things, overseeing the municipal and provincial police and provincial prisons. Ultimately, it is the ministry that is responsible for all aspects of the conditions of imprisonment in Quebec – from the conduct of the police to the items available in canteen.

    As we write this, there are two ongoing shows of resistance to the prison system in Canada. One is a hunger strike undertaken by detained immigrants in Ontario who are not accused of any crime, but are detained awaiting deportation proceedings.

    Their demands include better treatment and an end to detention of immigrants without criminal charges. The hunger strike is now in its fifth week. The second is a work strike in many federal prisons across the country to protest the recent 30% pay cut for all federal prisoners. The government justifies the pay cut by claiming they are taking room and board from the prisoners. Not only do prisoners already have to work to maintain their own prisons but they will now have to pay to be imprisoned. This pay cut is part of a broader trend in which prisoners face worsening conditions – from longer sentences, stricter parole, double-bunking, and fewer programs in prison.

    Solidarity to prisoners in struggle ; for an end to all prisons and police. And to Youri and Guillaume, G20 prisoners, in Bordeaux provincial prison in Montreal.”

    More info at
    mtlcounter-info.org


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/quebec-ministry-of-public-security-vehicles-attacked-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/knives.pdf


    2015

    2015
    Affiches liées



    [Souriez, vos caméras ne fonctionnent pas]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Souriez, vos caméras ne fonctionnent pas]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

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    notes :
    descriptif :


    texte
    dessin (rat blanc sur un toit, prêt à lancer une pierre pour détruite une caméra de vidéo-surveillance)

    texte :

    Souriez, vos caméras ne fonctionnent pas

    Dans la nuit du 26 février 2012, inspiré par les attaques contre la police et par la volonté des manifestant-es de ne pas être dispersé.es durant la manifestation de cet après midi, un extincteur rempli de peinture a été utilisé afin de projeter de la peinture sur une caméra de sécurité et pour faire un énorme (A) sur le mur du Cégep du Vieux Montréal. Dans la nuit du 3 mars, nous avons brisé une caméra de sécurité du Cégep de Maisonneuve en lançant un bloc de béton du toît sur celle-ci. Les portes de l’entrée principale ont étées brisées à coup de marteau.

    Parce que nous en avons plein le cul de la démocratie étudiante. Parce que le « 50% + 1 » est un frein à la révolte et crée l’isolement des idées et des individus. Et surtout, parce que la majorité est la plupart du temps de l’autre coté des barricades ou simplement assise devant sa télévision. Parce qu’il y’en a marre de ces systèmes de contrôle social, des caméras qui nous scrutent où que nous soyons, des gardes de sécurité qui sont dans chaque couloir, des flics dans les rues, des délateurs qui nous trahissent, et nous allons agir contre toutes ces formes de domination, peu importe le résultat d’un vote en assemblée générale.

    Que la rage vive dans la rue et pas seulement dans des assemblées ! Que toutes les caméras sur nos chemins soient détruites ! Que vive la révolte. »
    des anarchistes

    Plus d’info sur mtlcounter-info.org


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/smile-your-cctv-cameras-dont-work-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/camera.pdf


    2015

    2015

    2015

    2015
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    [Véhicules du ministère de la Sécurité publique du Québec attaqués]

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    Véhicules du ministère de la Sécurité publique du Québec attaqués]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu ) ; 43 × 28 cm.

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    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessins (couteaux et barbelés)

    texte :

    Véhicules du ministère de la Sécurité publique du Québec attaqués

    Novembre 2013

    « Récemment, nous avons visité le stationnement du ministère de la sécurité publique du Québec situé au 600 rue Fullum. Nous avons versé du décapant à peinture sur leurs véhicules officiels et crevé les pneus. Le ministère de la sécurité publique du Québec est entre autres responsable de la supervision de la police provinciale, des polices municipales et des prisons provinciales. Ce ministère est responsable de tous les aspects des conditions d’emprisonnement au Québec – du comportement des flics aux items disponibles à la cantine.

    Au moment de la publication de ce texte, il y a deux démonstrations de résistance au système carcéral au Canada. La première est une grève de la faim engagée par des immigrant-e-s détenu-e-s en Ontario, accusé-e-s d’aucun crime, en attente de procédures de déportation. Leurs revendications incluent de meilleurs traitements ainsi que la fin des détentions d’immigrant-e-s sans accusation criminelle. La grève de la faim en est présentement à sa cinquième semaine. La seconde est une grève du travail en cours dans plusieurs prisons fédérales à travers le pays, protestant contre la coupure de salaire de 30% pour tou-tes les détenu-e-s des prisons fédérales. Le gouvernement justifie cette coupure en annonçant que les prisonnier-e-s doivent payer une pension. Non seulement les prisonnier-e-s doivent déjà travailler au maintien de leur propre prison, mais ils devront dorénavant payer pour leur emprisonnement. Cette coupure de salaire fait partie d’une tendance plus large à empirer les conditions d’emprisonnement - sentences plus longues, libérations conditionnelles plus strictes, cellules doublement occupées et diminution des programmes en prison.

    Solidarité avec les prisonnier.e.s en lutte ; pour en finir avec la police et toutes les prisons. Et avec Youri et Guillaume, prisonniers du G20 à la prison provinciale de Bordeaux à Montréal. »

    Plus d’info sur
    mtlcounter-info.org


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/quebec-ministry-of-public-security-vehicles-attacked-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/knives.pdf


    2015

    2015
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    [#jappuiemescamaradespourlevandalisme]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    #jappuiemescamaradespourlevandalisme]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 28 × 43 cm.

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    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte
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    • Presse citée  :
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    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (deux personnes masquées et vêtues de noir attaquant une vitrine avec de la peinture jaune et une batte)

    texte :

    #jappuiemescamaradespourlevandalisme

    En 2016, plus de 20 commerces bobo ont été vandalisés dans Hochelaga. Ne sachant plus que faire pour pour mettre fin à cette vague d’actions directes, la municipalité et les commerçants ont récemment lancé une campagne de relations publiques ayant comme slogan #jappuiemescommercantscontrelevandalisme.

    Ils essaient de nous faire croire que la « revitalisation » (un joli mot pour la gentrification) bénéficie à tout le monde, comme si plus de policiers qui nous harcèlent dans les rues, plus d’expulsions et plus de boutiques de luxe était en fait pour notre propre bien ! Ils veulent nous monter contre ceux qui prennent action, ceux qui refusent de laisser le capitalisme rendre notre quartier de plus en plus misérable. Bien sûr, la seule réelle priorité derrière les sourires des politiciens est de s’assurer que Hochelaga reste profitable pour les commerces.

    Nous voyons les choses différemment. Ces commerces bobos ne servent qu’à rendre le quartier plus attirant pour les développeurs immobiliers. Leurs projets de condos affreux et hors de prix ne font que mener la vie dure aux yeux et aux porte-feuilles de tout le monde sauf eux-même. Ceux et celles qui prennent action contre ce genre de cible nous rappellent que, malgré leur progression, les projets de développement capitaliste ne sont pas invulnérables. Les gentrificateurs n’ont pas à être tolérés. Se défendre n’est pas seulement possible, c’est aussi nécessaire. Continuons la lutte !

    « J’aimerais que la police ait peur d’être attaquée quand elle patrouille dans Hochelag ; que les petits commerces bourgeois hésitent avant de s’installer ici, parce que leurs primes d’assurances vont être super chères ; que les gens pensent au fait que s’ils parquent leur char de luxe dans le quartier pour la nuit, il risque de se faire trasher ; que dès qu’un graf ou une affiche est enlevée, elle soit aussitôt remplacée. »
    - une anarchiste impliquée dans certaines actions contre la gentrification

    Communication autonome pour la lutte contre l’autorité :
    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf


    2017

    2017

    2017
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    [Anarchistische muurkrant, #1, april 2016]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Anarchistische muurkrant, #1, april 2016]. — [S.l.] : Vrije Bond, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Pays-Bas
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    • Liste des thèmes  : police  ; révolte
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    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Anarchistische muurkrant (2016-....)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    tekst

    tekening (instructies : “Draag gezichtbedekking”)

    texte :

    Anarchistische muurkrant


    #1, april 2016

    Weg met de politie en de staat. Leve de opstand

    Over de opstand in de Schilderswijk
    In de zomer van 2015 woedde er een opstand in de Haagse Schilderswijk. Een opstand tegen de dagelijkse onderdrukking en het racisme van de politie. Tegen de verstikkende realiteit van uitbuiting of werkloosheid. Een opstand van mensen die braken met de normaliteit van staatsrepressie : de rollen werden omgedraaid en de politie werd de straten uitgejaagd. De moord op Mitch Henriquez, de zoveelste racistische politiemoord. was de vonk die de opstand deed oplaaien. Laten wij niet vergeten. laten wij niet vergeven !

    Door politici, de media, moskeeën en allerlei buurtclubjes werd de opstand weggezet als een ordinaire rel. Als een criminele daad waarvan de daders hard gestraft moesten worden. Maar geloof niet hen, de organisaties die van subsidie van de staat overleven, zij die hun eigen agenda willen voeren over de ruggen van de onderdrukten, zij die de onderdrukten uitverkopen om met de machthebbers om de tafel te kunnen zitten. Dat mensen in wijken als de Schilderswijk worden onderdrukt is wel duidelijk. Niet aangenomen vanwege je naam of uitgebuit voor een hongerloontje terwijl de bazen, grote bedrijven. politici en banken zich verrijken.

    Het is de in de staat gentegreerde racistische zondebokpolitiek die mensen van kleur de schuld geeft van armoede, huisvestingsproblemen en bezuinigingen, enkel om mensen tegen elkaar uit te spelen Maar vluchtelingen. Marokkanen en Surinamers zijn niet de oorzaak van deze problemen Het probleem zijn de politici en de staat die alleen de belangen behartigen van de bazen en grote bedrijven. en het is de moordende politie die dat alles, kosten wat het kost, beschermt.

    De opstand in de zomer van 2015 was geen ordinaire rel. Het was een legitieme opstand tegen alles wat ons onderdrukt. Het was een opstand tegen de politie die ons op straat terroriseert. Tegen de controlewaanzin van cameratoezicht. ID controles en het zogenaamde ’zero-tolerance beleid’ die we alleen in arme wijken zien. Het was een opstand van een gemeenschap die zich niet langer door politieke spelletjes laat verdelen. Jaren lang is er gepraat en gevraagd om verandering maar niemand wilde luisteren Dan is de enige optie om keihard in opstand te komen Voor onze waardigheid, voor ons bestaan.

    Zij die in opstand kwamen en weigerden te buigen voor onderdrukking en repressie zijn de mensen die hun waardigheid niet zijn verloren. Het zijn juist die mensen die hoop bieden op een andere. een betere toekomst ! Laat deze zomer een hete zomer worden !

    Weg met de politie en de staat ! Leve de opstand ! Leve de anarchie !

    Draag gezichtbedekking
    Veel mensen zijn tijdens de opstand in de Schilderswijk gearresteerd door de Politie of later thuis van hun bed gelicht en de gevangenis in gegooid. Ook publiceerde de politie toto’s in de media van mensen die zij zochten. Het is belangrijk om tijdens acties en opstanden anoniem te blijven om het de politie niet te makkelijk te maken.

    Draag daarom altijd gezichtsbedekking zoals een bivakmuts of een sjaal er capuchon Hier onder vind je een beschrijving hoe ie in zes stapper van je t-shirt een bivakmuts kan maken Doe er ie voordeel mee bij de volgende opstand ot als je op pad gaat om de politie en de staat aan te vallen !


    sources :
     


    [Anarchistische muurkrant, #2, december 2016]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Anarchistische muurkrant, #2, december 2016]. — [S.l.] : Vrije Bond, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : censure  ; police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Anarchistische muurkrant (2016-....)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    tekst

    tekening

    texte :

    Anarchistische muurkrant


    #2, december 2016

    Vernietig de grenzen van fort Europa

    Over de militarisering van grenzn
    Terwijl producten en geldstromen vrij over de wereld kunnen reizen worden er hekken opgetrokken dwars door het Europese landschap. Militairen en agenten worden naar de grenzen gestuurd en duizenden mensen opgesloten in de concentratiekampen van het heden.

    De grenzen van fort Europa zijn gesloten, de hekken opgetrokken uit staal en prikkeldraad. de zeeën afgesloten door militairen. Mensen die een helse tocht hebben ondernomen opzoek naar een beter leven worden bestempeld als ongewenst. De hetze tegen migranten word volop gevoerd om maar niet te hoeven zien wat de werkelijke problemen zijn die ons allen aangaan. De nekken aan de grenzen en de militarisering van de straten zijn niet bedoeld om ons te beschermen tegen een zogenaamde vloedgolf van vluchtelingen. De grenzen zijn er voor om de elite te beschermen en zijn niets meer dan de tentakels van de al controlerende en repressieve staat. Die staat, die er alles aan doet om iedereen in het gareel te houden. het gareel van werk, uitbuiting en onderdrukking.

    Want aan de wortels van de grote migratiestromen liggen de westerse oorlogen om grondstoffen. de wapenhandel en uitbuiting. Deze oorlogen die onder het mom van oa terrorisme bestrijding worden gevoerd zijn niets meer dan een gewelddadige handelsmissie om de zakken te vullen van grote bedrijven, hun managers en bazen. En terwijl zij zich kunnen blijven verreiken mogen de mensen in Nederland en overal over de wereld elke dag zich kapot werken om te kunnen overleven. om zo diezelfde zakken te blijven vullen.

    En dat is nou juist wat ons verbind. niet alleen dat we allen mens zijn maar dat we allen onderhevig zijn aan dezelfde sociale constructie van uitbuiting en onderdrukking. We moeten niet meegaan in de zondebok-politiek van vluchtelingen de schuld geven van allerhande sociale problemen zoals huisvesting en armoede. Het zijn niet de migranten die deze problemen veroorzaken. Het zijn de bazen en de uitbuiters. Het gehele partijpolitieke spectrum van links tot rechts iaat het toe dat betaalbare woningen worden gesloopt en er alleen nog luxe appartementen voor terugkomen en houd armoede in stand. Omdat het niet in hun interesse is werkelijke gelijkheid te bewerkstelligen. omdat met werkelijke gelijkheid ze niet meer kunnen profiteren en hun vriendjes van grote bedrijven zich niet meer eindeloos kunnen verrijken.

    Door de grenzen en straten te militariseren met agenten met machinegeweren op de hoek van de straat en met militairenpolitie laat de staat slechts zien dat zij met geweld iedereen kunnen dwingen te doen wat zij willen. Dat ze iedereen in de rij kunnen laten lopen om hun belangen na te streven in plaats van werkelijke vrijheid. Maar niets is minder waar, we kunnen en moeten de kettingen van de onderdrukking verbreken. Willen we werkelijk vrij zijn dan moeten we juist die staat, die militarisering en hun grenzen aanvallen en vernietigen. Vernietigd de grenzen zodat we allen in vrijheid kunnen leven.

    Repressie tegen Muurkrant
    De eerste Anarchistische Muurkrant maakte de politie en het Openbaar Ministerie behoorlijk zenuwachtig. Bij het plakken van de eerste Muurkrant. met cie titel ’Weg met de politie en de staat ! Leve de opstand !’ over de opstand in de Schilderswijk in 2015 werd in Den Haag een kameraad opgepakt.

    Hij werd door het OM beschuldigd var opruiing tegen het gezag en aanzetten tot haat. In de rechtszaak die volgde werd acht weken celstraf geèist. Uiteindelijk kwam de rechter tot vrijspraak maar het OM legt zich daar niet bij neer en is in hoger beroep gegaan.

    Ondanks deze vervolging zijn er na de arrestatie nog volop Muurkranten geplakt en verspreid. We laten ons niet de mondsnoeren en zijn niet geinteresseerd wat de politie en het OM van de teksten die op de Muurkrant staan vind. Dus hier de nieuwe Anarchistische Muurkrant !

    Je kan de Muurkrant ook downloaden en zelf aanplakken en verspreiden. Kijk voor ie download en de vorige Muurkant op :
    autonomendenhaag.wordpress com


    sources :
     


    [Appel pour un mois contre la police]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Appel pour un mois contre la police]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , jaune , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
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    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte
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    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessins (loups attaquants la police et une prison et slogan « Destroy what destroy you » ; jeune femme voilée par ses cheveux)

    texte :

    Appel pour un mois contre la police

    Plus tôt aujourd’hui (5 mars, 2016), à 18h, quelques ami.es ont attaqué un véhicule du SPVM stationné à l’extérieur du métro Charlevoix dans le quartier de Pointe-Saint-Charles à Montréal en crevant les pneus et fracassant les vitres.

    Nous voulons nous servir de cette attaque en tant qu’appel à des actions contre la police à Montréal entre aujourd’hui et la fin du mois de mars.

    À l’approche de la manifestation annuelle contre la « brutalité policière », nous aimerions nous éloigner d’une combativité limitée à ces seules manifestations, auxquelles les forces policières ont amplement l’occasion de se préparer et après lesquelles la paix sociale est facilement rétablie. Nous voulons montrer que la police est vulnérable au sabotage, et que ceci est possible à chaque jour de l’année. Nous voulons que la peur change de camp. Nous voulons encourager l’espace anarchiste montréalais à expérimenter une offensive diffuse contre les opérations quotidiennes de la police, pas seulement le 15 mars, mais durant tout le mois à venir. Nous avons dispersé des copies de ce tract près du véhicule vandalisé :

    Pourquoi nous attaquons la police

    Si vous lisez ceci, vous vous demandez probablement pourquoi quelques individus masqués viennent de vandaliser la voiture de police qui est devant vous.

    Ça a été plutôt facile de gâcher la journée de ces flics ; nous portions des foulards, chapeaux et gants pour dissimuler notre identité, et avons dédié vingt secondes à cette action directe, pendant qu’un.e de nous était bien positionné.e pour guetter l’éventualité d’un.e policiè.re tentant de retourner vers le véhicule. Nous avons couru jusqu’au prochain coin de rue, avons changé de vêtements extérieurs pour modifier notre apparence tout en gardant nos foulards, et avons calmement réintégré la foule en nous éloignant.

    Permettez-nous de nous présenter ; nous sommes celles et ceux qui ne se sont jamais senti.es satisfait.es de suivre le programme métro-boulot-dodo auquel l’école nous prépare ; nous sommes celles et ceux qui voient un flic et reconnaissent l’héritage de domination qu’ils représentent et appliquent ; nous sommes celles et ceux qui veulent lutter pour détruire l’État, l’économie, les structures qui nous forcent à nous conformer aux rôles prédéterminés d’« homme » et de « femme », et toutes les violences quotidiennes innombrables que cette société nous impose. Nous voulons détruire ce qui nous détruit, tout en amorçant simultanément la création d’un monde moins misérable que celui-ci.

    Nous ne sommes pas dupé.es par les réformes que l’État nous offre pour atténuer ces sentiments, parce que nous reconnaissons l’absurdité de simplement ajuster les réglages de cette société-machine létale, et la nécessité de mettre feu à ses panneaux électriques. Nous voulons une rupture révolutionnaire d’avec la vie quotidienne qui nous enferme dans le travail et les relations sociales acceptables. En dehors des émeutes et des rébellions de grande échelle, nous vivons ce désir pour quelque chose de nouveau en sabotant les systèmes de domination par tous les moyens qui nous sont possibles.

    Plusieurs d’entre nous se disent anarchistes, mais l’important n’est pas le nom que l’on se donne, mais plutôt le combat riche et inspirant contre l’autorité auquel nos actions et projets participent. Pour nous, une voiture de police qui ne peut plus patrouiller le quartier suggère l’objectif plus large de mettre le système de flicage, de prisons et de tribunaux hors d’état de nuire, parce que ce système de répression et de contrôle n’a jamais été et ne sera jamais autre chose qu’un obstacle à notre liberté. Il sert et protège les puissants – les institutions et les personnes qui ont beaucoup plus de contrôle sur la manière dont nous vivons nos vies que nous-mêmes.

    Nous espérons que le fracas de ces vitres de voiture de police résonne en vous, et que vous êtes également dégoûté.es par tout.e citoyen.ne obéissant.e assimilant cette attaque à une atteinte à sa propre sécurité. Encore et encore, nous constatons que les flics ne font qu’empirer nos vies. Quand il y a un violeur dans notre quartier, nous préférons de loin voir un groupe s’auto-organiser et répondre à coups de bâton de base-ball dans les genoux du violeur que de voir un.e survivant.e traîné.e à travers les tribunaux et humilié.e à chaque étape. Nous préférons de loin voir les personnes de notre quartier qui sont confinées dans la misère par leurs patrons et proprios s’organiser pour piller un IGA ou dévaliser un commerce yuppie plutôt que de les voir se voler entre elles et de se dénoncer mutuellement à la police.

    À chaque année, le 15 mars, il y a une manifestation contre la « brutalité policière ». Si nous voulons vraiment avoir la chance de vivre des vies libres, il faut amener le combat au-delà de la simple dénonciation de la « brutalité » ou des « excès » du SPVM. Nous devons comprendre que la violence brutale et la coercition sont intrinsèques à l’existence même de la police. Nous refusons le narratif dont nous gavent l’État et les médias – selon lequel certains individus parmi les forces policières constitueraient le problème, et non la police en tant que telle et le monde qu’elle défend. Voici pourquoi lorsque plusieurs d’entre nous se rejoignent dans les rues, c’est contre toute police, et nous emmenons avec nous des roches et des feux d’artifice que nous leur jetons de derrière nos barricades. Nous vous invitons à nous y retrouver, et à partager cette révolte en actes.

    À la prochaine, Vos anarchistes de quartier amicaux

    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/for-a-month-against-police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/03/antipolice.pdf


    2016

    2016
    Affiches liées




    [Call for a month against police]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Call for a month against police]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , jaune , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

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    Symbole(s) utilisé(s) :

    text

    dessins (loups attaquants la police et une prison et slogan «  » ; jeune femme voilée par ses cheveux)

    texte :

    Call for a month against police

    Earlier today (March 5, 2016), at 6 pm, a few friends attacked an SPVM cruiser parked outside of Charlevoix metro in the Montreal neighborhood of Pointe-Saint-Charles by slashing the tires and breaking the windows.

    We want to use this attack as a call for actions against police in Montreal between now and the end of March.

    As the annual demonstration against “police brutality” approaches, we’d like to move away from only being combative with police during an annual demonstration, for which they can prepare extensively and after which social peace is easily restored. We want to show that the police are vulnerable to sabotage, and that this is possible every day of the year. We want fear to change camps. We want to encourage the anarchist space in Montreal to experiment with a diffuse offensive against the daily operations of police, not just on March 15th, but in the entire coming month.

    We scattered copies of this flyer at the site of the smashed cruiser :

    Why we attack the police

    If you’re reading this, you’re probably wondering why a few masked individuals just smashed the police car in front of you.

    It was pretty easy to ruin these cops’ day ; we wore scarves, hats, and gloves to conceal our identities, and dedicated twenty seconds to our direct action while one of us was well positioned to watch for police trying to return to their vehicle. We ran a block, changed our outer layer to appear different while keeping our scarves on, and calmly blended back into the crowd as we walked away.

    Allow us to introduce ourselves ; we are those who never felt content to follow the program of metro-boulot-dodo that schools prepare us for ; we are those who see a cop and recognize the legacy of domination they represent and enforce ; we are those who want to struggle to destroy the state, the economy, the apparatuses which force us to conform to the predetermined roles of ‘woman’ and ‘man’, and all the innumerable daily violences this society imposes on us. We want to destroy what destroys us, while simultaneously beginning to create a world less miserable than this one.

    We’re not fooled by the reforms the state offers us to placate these sentiments, because we also recognize that we can’t just adjust the dials on this death-machine of a society, but must set fire to its electrical board. We want a revolutionary rupture with the daily life that forces us into work and acceptable social relations. Outside of large-scale riots and rebellions, we live this desire for something new by sabotaging the systems of domination in whichever ways we can.

    Many of us call ourselves anarchists, though what’s important isn’t what we call ourselves, but rather the rich and inspiring struggle against authority that our actions and projects contribute to. For us, a police cruiser that can no longer patrol the neighborhood hints at the bigger goal of making the system of policing, prisons, and courts non-functional, because this system of repression and control has never and will never be anything but an obstacle to our freedom. It protects and serves the powerful – institutions and people who have more of a say in how we live our lives than we do.

    We hope that the sound of those shattering police car windows resonates with you, and that you’re also disgusted by any obedient citizens who understands this as an attack on their own safety. Time and time again, we see that police only worsen our lives. When there’s a rapist in our neighborhood, we’d far rather see a self-organized group of people respond with baseball bats to the rapists kneecaps, rather than see someone who survived rape be dragged through the courts and made to feel shamed at every turn. We’d far rather the people in our neighborhood who are kept in poverty by bosses and landlords organize to loot the IGA or hold up a yuppie business, rather than steal from and call the police on each other.

    Every year on March 15, there is a protest against “police brutality”. If we want a chance at free lives, we need to bring the fight beyond just the “brutality” or “excesses” of the SPVM. We need to understand that brutal violence and coercion are intrinsic to the police’s very existence. We refuse the narrative that the media and the state feed us – that the problem is individual police and not the entire structure of policing and the world they defend. That’s why when many of us meet in the streets, it’s against all police, and we bring rocks and fireworks to lob at them from behind barricades. We invite you to find us there, and share in this practice of revolt.

    Until next time,
    Your friendly neighborhood anarchists

    mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/for-a-month-against-police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/03/antipolice.pdf


    2016

    2016
    Affiches liées


    [Gardien de la Paix, mon œil]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gardien de la Paix, mon œil]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) : Collectif 8 juillet (Montreuil), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , brun , rose , texte en défonce , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : police  ; procès  ; répression  ; squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    texte

    photos (flash-Ball ; squatt)

    dessin (œil)

    texte :

    Gardien de la Paix, mon œil

    Le 8 juillet 2009, suite à l’expulsion d’un immeuble occupé, “La Clinique” à Montreuil, la police nous a tiré dessus au Flash-Ball.
    6 personnes ont été touchées.
    Joachim a prdu un œil.
    Une instruction a été ouverte et 3 policiers ont été mis en examen.
    7 ans après, du 21 au 25 novembre 2016, ils comparaissent devant le tribunal de Bobigny.

    Rassemblement mercredi 23 novembre à 18 h 30 à Montreuil
    au début de la rue piétonne (métro Croix de Chavaux - L9)

    À l’appel de collectifs contre les violences policières en présence de collectifs en lutte aujourd’hui à Montreuil

    Pour se tenir au courant de l’actualité de la mobilisation :
    collectif8juillet.wordpress.com
    huitjuillet@riseup.net
    facebook : collectif 8 juillet
    Twitter : @huitjuillet


    sources :
     

    2014
    Affiche liée


    [Rest in power Jean-Pierre Bony]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rest in power Jean-Pierre Bony]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [28 ?] × [43 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo (scènes de nuit d’émeute)

    texte :

    Rest in power Jean-Pierre Bony

    Last week, the police murdered Jean-Pierre Bony in Montreal-Nord, yet another black person assassinated by the agents of white supremacy. Wednesday night, the day of the birthday of Fredy Villanueva – assassinated by the police in 2008 and avenged by two nights of riots in Montreal-Nord – a demonstration in response to the murder of Jean-Pierre Bony turned into a riot against the police.

    As expected, the Media regurgitated the myth of the “outside agitator”, just as they did during the Oscar Grant riots in Oakland, and the recent rebellion in Ferguson, perpetuating the lie of the incapacity of black people to act for themselves.

    We were overjoyed to see the people who live in Montreal-Nord initiate a fierce attack against the police. Media vans and cameras were smashed, and every police car in sight was charged with rocks, crowbars, and smoke bombs. When the police were hiding, people decided to go to the police station. On the way, the windows of several businesses as well as a bank were shattered (with a fire later started inside) and the joyous destruction of the police station unfolded for twenty minutes.

    The post was evacuated preemptively, and we overheard people yelling, “the police are afraid of us now” as every window of the station had rocks thrown through them. When a lone riot cop (didn’t get the memo ?) tried to intimidate people from entering the parking lot, he was charged and a hammer was thrown at him as he fled, giving everyone free reign to destroy all the cars as well. When riot-police reluctantly moved in to salvage what was left of their wrecked station, they were welcomed with rocks and fireworks. As people moved back into the residential streets, at least six cars were torched.

    As anarchists, we participated in these moments to support these courageous acts of rage and rebellion. What went down Wednesday night continues to return to our minds, warming our hearts and inspiring our fight against policing in our own contexts. The complicity we felt with people we met in the streets of Montreal-Nord calls us to go out of our cliques and surpass the borders formed in our city and our heads by the racist social order.

    So tonight, we wrote the name of Jean-Pierre Bony on several giant billboards in the city alongside images of burning police cruisers, because “memory is alive, and ready to strike”.

    Never forgive, never forget.
    The fire continues to burn in us.

    mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/rest-in-power-jean-pierre-bony-4/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/04/rip.pdf


    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]

    2016

    2016
    Affiches liées


    [Rest in power Jean-Pierre Bony]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rest in power Jean-Pierre Bony]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [28 ?] × [43 ?] cm.

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    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo (scènes de nuit d’émeute)

    texte :

    Rest in power Jean-Pierre Bony

    La semaine dernière, la police a tué Jean-Pierre Bony à Montréal-Nord : encore une personne noire assassinée par les agents meurtriers de la suprématie blanche. Mercredi dernier, le jour de l’anniversaire de Fredy Villanueva – assassiné par la police en 2008 et vengé par deux nuits d’émeutes à Montréal-Nord – une manifestation en réponse au meurtre de Jean-Pierre Bony a viré à l’émeute contre la police.

    À leur habitude, les médias ont recraché le mythe des “casseurs extérieurs”, tout comme ils l’ont fait lors des émeutes d’Oscar Grant à Oakland et de la récente rébellion à Ferguson, perpétuant une image faisant croire à l’incapacité des personnes noires d’agir pour elles-mêmes.

    Pourtant, nous nous réjouissons d’avoir vu des personnes qui vivent à Montréal-Nord initier une féroce attaque contre la police. Des vans et des caméras de médias ont été attaquées et les voitures de police en présence ont été pourchassées avec des crowbars, des roches et des bombes fumigènes jusqu’à ce qu’elles disparaissent. À ce moment, les gens ont décidé de se diriger vers le poste de police. En chemin, plusieurs vitres de commerces ainsi que celles d’une banque ont été éclatées – un feu a été allumé à l’intérieur de celle-ci plus tard. S’en est suivi un joyeux saccage du poste qui a duré une vingtaine de minutes.

    Le poste avait été évacué préventivement et alors que toutes le fenêtres se faisaient fracasser nous avons entendu dans la rue des gens crier “la police a peur de nous maintenant”. Lorsqu’un policier anti-émeute seul a tenté d’intimider les gens qui entraient dans le stationnement, un marteau lui a été lancé au visage, ce qui a laissé le champs libre aux gens pour s’attaquer aussi aux chars de patrouille dans le stationnement. Lorsque la police anti-émeute s’est avancée pour protéger ce qu’il restait de leur poste, elle a été accueillie avec des roches et des feux d’artifice. Et alors que les gens retournaient vers les rues résidentielles, au moins six voitures ont été incendiées.

    Nous avons participé à ces événements pour supporter, en tant qu’anarchistes, ces actes de courage, de rage et de rébellion. Ce qui s’est passé mercredi soir laisse une trace persistante dans nos esprits, réchauffe nos coeurs et nous inspire contre la police et le flicage dans nos propres contextes. La complicité que nous avons ressentie avec les gens que nous avons rencontrés dans les rues de Montréal-Nord nous appelle à sortir de nos cliques et à dépasser les frontières formées dans notre propre ville et dans nos têtes par l’ordre social raciste.

    Ce soir, nous avons écrit le nom de Jean-Pierre Bony sur plusieurs panneaux publicitaires géants à Montréal dans d’autres quartiers, aux côtés d’images de chars de flic en feu, parce que “la mémoire est vivante et prête à frapper”.

    Nous n’oublions pas, nous ne pardonnons pas.
    Le feu continue de brûler en nous.

    trouvé sur mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/rest-in-power-jean-pierre-bony-4/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/04/rip.pdf


    2016

    2016

    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]
    Affiches liées



    [Tout le monde déteste la police]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Tout le monde déteste la police]. — [S.l.] : [s.n.], [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , jaune , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
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    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (casques de police anti-meute (CRS), tonfa, lance flash-balls…, abandonnés contre un muret barbelé défoncé ; oiseau, chat, portière) ]

    texte :

    Parce qu’elle n’existe que pour défendre les intérêts des riches et des puissants.

    Parce qu’elle vient réprimer toute envie de révolte contre ce monde qui nous veut docile et soumis à l’exploitation.

    Parce que chaque jour, dans les quartiers, aux frontières ou en manif, elle humilie, blesse et tue.

    Tout le monde déteste la police

    Rien d’étonnant alors que les flics soient régulièrement attaqués. Qu’ils soient insultés, peinturlurés, caillassés, ou que leurs voitures partent en fumée, tant mieux ! Même si ces gestes semblent dérisoires face à la violence de ce système, ils redonnent de la force et du courage.

    De Villiers-le-Bel en 2007 à l’incendie des flics quai de Valmy le 19 mai 2016, la stratégie de l’État est la même : isoler des gestes et des individus pour que personne ne puisse s’y reconnaître, puis condamner fermement dans l’indifférence générale.

    Ne nous laissons pas diviser. Ces gestes de révolte sont les nôtres. Soyons solidaires des actes, comme des personnes poursuivies, qu’elles soient coupables ou innocentes. Et que continue de vivre la rage dans nos luttes, dans les quartiers et partout où l’État veut nous écraser !


    sources :
     


    [Fig. 3. Nique les Keufs]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fig. 3. Nique les Keufs]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , orange , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  :
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    • Liste des thèmes  : police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    dessin (renard avec poule dans la gueule) signé ∴

    texte :

    Fig. 3. Nique les Keufs.


    sources :
     









    [Ceci n’est pas une bavure]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ceci n’est pas une bavure]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , jaune , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte (liste de victimes par la police ou en prison)

    texte :

    2000-2017 : 205 personnes tuées lors d’interventions policières

    Ceci n’est pas une bavure

    […]

    Travail réalisé à partir des sources disponibles. Il fait état des victimes des interventions policières et des crimes des forces de l’ordre en civil entre 2000 et 2017. Et ce, de manière malheureusement non exhaustive.


    sources :
     



    [Hier Zyed et Bouna, aujourd’hui Selom et Matisse : manifestation place Degeyter]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Hier Zyed et Bouna, aujourd’hui Selom et Matisse : manifestation place Degeyter]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , jaune , texte en défonce , papier blanc ) ; 37 × 55 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : police  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo de fond (aiguillages ferroviaires) ]

    texte :

    Hier Zyed et Bouna, aujourd’hui Selom et Matisse

    Le vendredi 15 décembre 2017, aux alentours de 21 h, Selom, Matisse, Ashraf et Aurélien se font renverser par un train. Selom et Matisse en meurent. Ashraf et Autrélien sont blessés.

    La soir même, La Voix du Nord parle d’un raccourci que les jeunes « inconscients » auraient voulu prendre. Le lendemain à Caulier, des voitures brûlent. Une rumeur tourne dans le quartier : ils fuyaient la police. Pendant trois jours, presse, police, justice et préfecture ont nié la présence de la police sur les lieux.

    Le lundi, lors du rassemblement de solidarité avec les familles et les victimes sur la place de Fives, Aurélien explique que lui et ses amis cherchaient à échapper à l’intervention de policiers particulièrement agressifs qui leur fonçaient dessus, matraques à la main. Depuis, des plaintes ont été déposées par les familles et les autorités ont dû admettre une possible responsabilité policière dans le « tragique accident ».

    À Fives, comme dans d’autres quartiers, la police met la pression, elle frappe, elle ment, elle humilie. Voilà pourquoi certains les fuient…
    Comme en 2005 avec Zyed et Bouna, les conséquences sont mortelles.

    Pour dénoncer les violences policières et le mépris des pouvoirs publics

    Pour soutenir les victimes, leurs familles et leurs proches

    Manifestation samedi 13 janvier 2018 - 15 h - place Degeyter - Lille Fives


    sources :
     


    [La Grande guif’, feuille d’info n° 8]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Grande guif’, feuille d’info n° 8]. — Lille : la Grande guif’, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; féminisme  ; justice  ; police  ; squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural  ; conférence, débat…  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; logo du journal mural (oiseau marin) ; vignette de trois roses feuillées ]

    texte :

    La Grande guif’

    feuille d’info n° 8 : octobre 2018, jamais rentré-es, jamais partie-es…

    Quelques informations murales en provenance de nos réseaux vénères, amateurs et contre-culturels, sur Lille ou ailleurs… à destination de toutes et tous. On lâche rien et on tient les murs, contre vents et marées… vive la sociale !

    Dans la nuit du 28 septembre 2018 à 3 h 30, près de Fouquières-lès-Lens (62), des gendarmes tuent Henry , lors d’un contrôle. Une colère légitime des proches et soutiens embrase les rues des communes voisines les heures suivantes. Cela est arrivé non loin de Montigny-en-Gohelle où fut assassiné Lahoucine Ait-Omghar, en 2013. À Lille, ça fait 9 mois que les proches et les soutiens de Selom et Matisse, morts en fuyant la police à Caulier, se battent contre la justice qui acquitte systématiquement les keufs. D’ailleurs, pour Adama Traoré, la justice déclare que les flics ne sont pas responsables de l’étouffement qu’il a subit lors de sa violente arrestation ! La famille d’Adama et les proches appellent à un rassemblement le samedi 13 octobre à Paris Gare du Nord à 14 h 30. Soutien à toutes les victimes et proches des violences policières, aux émeutières et aux incendiaires ! Ni oubli ni pardon ! Nique les keufs !

    Quelques nouvelles de la répression qui touche des employés syndiqués, de la SNCF notamment, suite au mouvement contre la réforme ferroviaire de ce printemps : à Lille, Nicolas et Olivier sont passés en commission disciplinaire et ont écopés de 2 et 4 jours de mise à pied et d’un dernier avertissement. Nous attendons encore une date de passage au tribunal correctionnel pour simples faits de grèves. Un rendez vous, annoncé large et fédérateur, contre la répression de ceux et celles qui luttent sur leurs lieux de travail pour leurs conditions de survie matérielle, se tiendra à la bourse du travail le samedi 20 octobre prochain… vive les voyous syndiqués, Nique les exploiteurs !

    Samedi 13 octobre, à la maison des syndicats CNT, au 32 rue d’Arras, est organisée une journée pour parler de la situation politique et sociale Grecque. À partir de 15 h 30, il y a la projection d’un film sur le parti néo-nazi Aube Dorée « Aube dorée, une histoire personnelle » , d’Angélique Kourounis, suivi d’une rencontre avec des camarades Grecs. Le soir à 20 h, un concert prix libre de rap avec Krav Boca (Toulouse), Atome d’Intifada (Bruxelles) et Sid (zad Notre-Dame-des-Landes) au même endroit. Tous les fonds récoltés seront reversés aux camarades d’ESE (syndicat anarchiste) et au squat de migrant-e-s Notara26 (Exarcheia, quartier d’Athènes).

    Les actions de mobilisation continuent pour soutenir et rendre visible les habitant-e-s du squat le 5 étoiles, 15 rue Jean-Jaurès pour réclamer de vrais hébergements, dignes et durables. Mineur-es, étranger-es, majeur-es, dubliné-es ou non, sdf, ont tous et toutes leurs situations bloquées. Tout le monde subit la violence administrative et policière de l’État, du département, des mairies, qui appliquent leurs politiques de contrôle, de parcage et de division favorisant la guerre entre les pauvres. Nahadine les frontières ! Nahadine la nation ! Nahadine la France !

    ** Ah ouai ! À ce qui paraît Le pen est à l’agonie, qu’il crève ! Sortons les cotillons avec force et paillette !… Nique sa race de facho ! **

    Suite à l’expulsion en juin dernier de l’espace autonome des 18 ponts, on est un peu en tong... mais toujours là ! Les promoteurs n’ont pas pris de vacances et ça rénove à tout va. Le projet de la loi Élan veut pénaliser l’ouverture de bâtiments vides. Il sera plus compliqué d’avoir des espaces de lutte et d’auto-organisation, hors de la légalité. Organisons nous face à la répression ! Nique les promoteurs ! Partout chez nous !

    Saluons et souhaitons de joyeux débordements à la toute nouvelle KIF (kaisse d’impression féministe). Le Kif est une caisse autogérée qui permet à qui veux, d’imprimer des brochures, des autocollants, des tracts, des affiches… qui touchent une pluralité de sujet dans une perspective féministe intersectionnelle (un féminisme qui à la volonté de prendre en compte toute les formes de domination systémique).

    *** Une nouvelle prison est en construction à Loos, un centre de détention qui verra le jour en 2021. Nique la taule ! ***

    **** Force et courage pour Rédoine Faid et ses complices, rage et détermination pour les prisonniers et prisonnières. ****

    VIVE LA CAVALE !


    sources :
     



    [Cops Kill]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Cops Kill]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    fond (taches de sang)

    texte :

    Cops kill

    Anthony Griffin • Marcellus François • Trevor Kelly • Richard Barnabé • Paolo Romanelli • Martin Omar Suazo • Mohamed Anas Bennis • Fredy Alberto Villanueva • Marin Hamel • Patrick Limoges • Farshad Mohammadi -Alain Magloire • David Lacour • Nicholas Thorne-Belance • Rene Gallant • André Benjamin • Bony Jean-Pierre • Chad Murphy • Pierre Coriolan • Nicholas Gibbs

    None of them had guns. All of them were killed by the SPVM.

    Think before calling the cops. You might be summoning someone’s executioner.

    Before you call the cops on someone who is having a mental health crisis, someone who looks homeless, someone who is having a bad drug ytip, someone who is stealing a bike, ask yourself :

    Do I really want to be responsible for this person’s death ?


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/wp-content/uploads/2019/06/fuck12-en.pdf

    Anonymous submission to MTL Counter-info — https://mtlcounterinfo.org/dont-call-the-cops/
    with text :

    n the early morning of Monday June 10th, the Montreal police shot a man. A neighbour was having a crisis. Instead of doing anything helpful, they harassed him for hours. They had guns pointed at his head. They finally shot him in the leg through hs own apartment door early Monday morning. On Sunday June 17th anarchists in the St-Henri neighbourhood of Montreal put up posters reminding our neighbours to think twice before calling the cops.

    St-Henri is famously undergoing a rapid and brutal gentrification process. Gentrification is fueled by social cleansing. This means arresting and relocating people with mental health issues, the poor, drug users, sex workers, and all of us trying to get by in a cruel world. One way to resist the over-policing and gentrification of our neighbourhoods is to stop calling the goddamn cops. We made posters that name all the unarmed people who have been killed by the SPVM in the last few years, because this is fucking serious. Cops will always escalate the situation, we can’t trust them. Instead let’s build relationships of trust between neighbours — Let’s make police obsolete ! Please download and share these posters — let your neighbours know that COPS KILL, and share some alternatives to calling the police, so no one else has to have their neighbours blood on their hands.


    2019

    2019
    Affiches liées




    [Les flics tuent]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les flics tuent]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    fond (taches de sang)

    texte :

    Les flics tuent

    Anthony Griffin • Marcellus François • Trevor Kelly • Richard Barnabé • Paolo Romanelli • Martin Omar Suazo • Mohamed Anas Bennis • Fredy Alberto Villanueva • Marin Hamel • Patrick Limoges • Farshad Mohammadi -Alain Magloire • David Lacour • Nicholas Thorne-Belance • Rene Gallant • André Benjamin • Bony Jean-Pierre • Chad Murphy • Pierre Coriolan • Nicholas Gibbs

    Aucun ne possédait d’arme. Ils ont tous été tués par le SPVM. 

    Penses-y à deux fois avant d’appeler la police. Tu convoqueras peut-être l’exécuteur de quelqu’un.

    Avant d’appeler la police pour quelqu’un qui est en détresse psychologique, quelqu’un qui a l’air d’un.e sans-abris, quelqu’un qui fait un mauvais trip de drogue, quelqu’un qui a volé un vélo, demande toi :

    Est-ce que je veux vraiment être responsable de la mort de cette personne ?


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2019/06/fuck12-fr.pdf

    Soumission anonyme à MTL Contre-info — https://mtlcontreinfo.org/nappelle-pas-les-flics/
    avec le commentaire :

    Tôt le matin du lundi 10 juin, la police de Montréal a tiré sur un homme. Un voisin avait une crise. Plutôt que de faire quelque chose d’utile, les flics l’ont harcelé pendant des heures. Leurs armes étaient pointés vers sa tête. Ils lui ont finalement tiré dans la jambe à travers la porte de son propre appartement tôt lundi matin. Dimanche le 17 juin, des anarchistes du quartier St-Henri à Montréal ont collé des affiches rappelant au quartier d’y penser à deux fois avant d’appeler la police.

    St-Henri est actuellement dans un processus d’embourgeoisement rapide et brutal. L’embourgeoisement va de paire avec le nettoyage sociale. Cela signifie les arrestations et les relocalisations de personnes ayant des troubles de santé mentale, de pauvres, d’utilisateur.trice.s de drogue, de travailleur.euse.s du sexe et de tous.tes celleux d’entre-nous qui essaient de s’en sortir dans un monde cruel. Un façon de résister au poliçage et à l’embourgeoisement de notre quartier est d’arrêter d’appeler les osti de flics. On a fait des affiches qui nomment toutes les personnes non-armées ayant été tuées par le SPVM depuis les dernières années, parce que c’est sérieux. Les flics escaladeront toujours la situation. Nous ne pouvons pas leur faire confiance. Bâtissons plutôt des relations de confiance entre voisins : rendons la police inutile ! SVP téléchargez et partager ces affiches — faites savoir à vos voisins que LES FLICS TUENT et partagez des alternatives à appeler la police pour que plus personne n’ait le sang de leur voisin sur les mains.


    2019

    2019
    Affiches liées







    [Ceci n’est toujours pas une bavure]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ceci n’est toujours pas une bavure]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 90 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (placage musclé par deux policiers antiémeutes) montage de 3 format A3 ]

    texte :

    202-2020, 284 personnes tuées kirs d’interventions policières

    fig. 1 : bis repetita placent

    « Ceci n’est toujours pas une bavure »


    sources :

    Collage d’octobre 2020
    https://iaata.info/Lille-Collage-de-soutien-aux-7-de-Toulouse-4452.html :

    Lille : Collage de soutien aux « 7 de Toulouse »

    A l’image de ce qui a été fait à Marseille le 13 octobre (https://iaata.info/Solidarite-avec-les-sept-de-toulouse-4444.html), nous voulions nous aussi manifester notre soutien aux toulousain-e-s ayant subit la répression étatique.

    Nous nous sommes donc baladés dans différents quartiers de Lille pour coller les fameuses affiches : « le feu tue les virus brûle ton comico », « ne relevons pas l’économie détruisons-la ! », « avec ou sans masques ce monde est irrespirable, détruisons ce qui nous étouffe », etc.

    Nous avons aussi collé des affiches dénonçant les violences policières et citant le nom de toutes les victimes tuées par la police, sous Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron.

    Le collage a été accompagné de quelques tags de soutien, dans le centre-ville, à Fives, Moulins, Wazemmes, ou encore Lille-Sud.

    Une pensée pour les personnes accusé-e-s.
    Crève la taule !
    Force aux copaines à l’ombre et à celles qui se battent à l’extérieur.