photocop.

 

 
 

Affichage par année

857 affiches :

 

    [Ni dominants ni dominés]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ni dominants ni dominés]. — Toulouse : Jeunes libertaires (Toulouse), [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : soumission
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    bande dessinée muette (engueulade hiérarchique en chaine de réaction descendante depuis le roi jusqu’à l’animal domestique) par ? [illisible]

    texte :

    Ni dominants ni dominés

    contre l’organisation sociale autoritaire :

    Ni dieu ni maitre

    l’anarchie est un projet de société !

    [logo « chat noir cerclé »] Jeunes libertaires

    Jeunes libertaires
    c/o CNT, 7 rue St Rémésy, 31000 Toulouse

    [logo « A cerclé »]


    sources :
     




    [Argentine la coupe des morts]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Argentine la coupe des morts]. — Perpignan : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : armement  ; sport
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Argentine  ; Mondial (football) *
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte (appel à manif) ; dessins (ballons-têtes de morts, soldat en tenue de foot et tête de mort en main) ]

    texte :

    Argentine la coupe des morts

    Contre la dictature en Argentine

    Pour :
    • l’arrêt des tortures,
    • la libération des prisonniers et des disparus,
    • le rétablissement des droits démocratiques.

    Manifestation

    vendredi 9 juin, place Arago, 18 h 30

    Solidarité avec le peuple argentin

    Plus d’armes françaises contre le peuple argentin !

    Manifestation et soirée soutenue par :
    Ligue des droits de l’homme, MRG, CFDT, PS, MJS, PSU, École émancipée, Mouvement écologique catalan, OCT, MAS, LCR, SCT

    Collectif pour le boycott de l’organisation par l’Argentine de la Coupe du monde de football
    14, rue de Nanteuil, Paris, 75015
    COBA, 30, rue des Calanques, Perpignan


    sources :
     




    [Mort aux chefs ; les riches moins riches, les pauvres moins pauvres, c’est pour quand ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Mort aux chefs ; les riches moins riches, les pauvres moins pauvres, c’est pour quand ?]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : égalité et inégalité  ; pauvreté
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (hors titraille, style capitales machine à écrire) ; photo (affiche souvent reprise « vieil homme et enfant » par 22 mars (« une » du Bulletin information liaison nº38 de janvier 1982 et article du nº 34 d’octobre 1981), dès avant 1984 et en « une » du Monde libertaire nº 434 du 4 mars 1982).]

    La photo a aussi été reprise en dessin (Nicolas Boucherit-Dessin-Le Vieil homme et l’enfant)

    texte :

    Mort aux chefs

    Le chef a tort

    Le chef a toujours tort, c’est une crapule.

    Même s’il a raison, il a encore tort, car le tort du chef est qu’il soit chef. Son rôle et sa position sociale font qu’il ne peut avoir que tort dans ses décisions, tort dans sa réalité, tort dans sa raison d’existence, tort dans sa vie. Donc les articles 1 et 2 s’appliquent inévitablement.

    Le chef ne boit pas, il nous pompe l’air et nous suce le sang.

    Le chef ne mange pas, il nous bouffe notre vie, notre temps, notre espace, avec sa misérable parcelle de pouvoir sur les hommes et sur les têtes. Pouvoir qu’il croit ridiculement immuable.

    Le chef se repose sur nous. Son rôle n’est pas de travailler lui-même, mais avant tout de faire travailler les autres. Et cet ustensile est encore satisfait de son rôle de clébard.

    Le chef n’est jamais en retard, il est retenu. Qu’importe ! il n’est et ne sera jamais à l’heure. Quoi qu’il fasse, seule l’heure de sa disparition approche, sans aucune retenue et avec aucun retard. Nous saurons être à l’heure quand il le faudra.

    Le chef "n’existe pas", seule la pesante réalité du travail existe ! Il n’est là que pour faire respecter cette réalité. Il faudra bien commencer à s’en prendre au travail lui-même.

    L’idée qu’il y a de bons et de mauvais chefs est une de ces conneries qu’il faut foutre aux poubelles. Il n’y a que "des" chefs. Il faut démasquer cette pseudo-sympathie derrière laquelle se cache le chef.

    Le chef n’a pas d’idées, amusante évidence ! Lui qui croit penser ce qu’il dit, il le vomit. Sa tête n’est qu’une image, sa bouche, la chambre d’échos de mille et un pets. Pets hiérarchiques, hiérarchisés, supérieurs, pets frénétiques et incontrôlés ; il a la parole, elle ne lui appartient pas. On rentre dans le bureau du chef avec les idées du chef, on en ressort avec ses idées personnelles. On n’a vu personne, sinon un presse-papier, un presse-temps, un presse-sang.

    Le chef n’a aucune relation humaine. Bien sûr, ce misérable s’imagine qu’il peut faire travailler plus encore et reproduire, justifier et perpétuer son rôle avec son charme personnel. Et quand il essaie lamentablement d’être autre chose que la chose qu’il est, il ne trouve rien d’autre que sa plus basse vulgarité ; il ne cherche qu’une bête à baiser.

    Plus on critique le chef, plus il se dégonfle comme une vieille baudruche et une vieille trique en papier. Plus apparait derrière le chef la vieille crapule lamentable, sans intelligence, sans humanité.

    Ne dites plus "Monsieur le chef", mais dites "Crève salope".

    Le chef est un emmerdeur. Il n’est en fait qu’un triste pion. Ses règles de jeux sont à détruire. Pour quelques chefs à perdre, nous avons un monde à gagner.

    L’humanité ne sera heureuse que le jour où le dernier capitaliste aura été étranglé avec les tripes du dernier chef

    les riches moins riches, les pauvres moins pauvres, c’est pour quand ?


    sources :

    Il s’agit, ici d’une parodie des 10 commandements du texte « Le chef a toujours raison ». On retrouve ce texte, avec la même mise en page ici : « Mort aux chefs ». Paru vers 1980 (d’après cette autre affiche) ?


    2013

    2009

    [ca  1984]

    [ 1991 & ante]

    1986

    [s.d.]

    [ca  1990]

    1997

    [ca  1980]

    [s.d.]
    Affiches liées



    [Appel ; Rassemblement - manifestation 29/30 mai 82 - Golfech - Tarn-et-Garonne]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Appel ; Rassemblement - manifestation 29/30 mai 82 - Golfech - Tarn-et-Garonne]. — Golfech ; Toulouse : CANT (Comité anti-nucléaire de Toulouse), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : nucléaire  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte : appel à une manifestation ]

    texte :

    Appel

    Rassemblement - manifestation

    29-30 mai 82 - Golfech - Tarn-et-Garonne

    Contre le nucléaire civil et militaire !

    « Un an après l’élection de Mitterrand nous constatons amèrement qu’aucune promesse n’a été tenue en ce qui concerne le programme nucléaire. Mieux, le Pouvoir s’est livré à une manipulation, véritable tour de passe-passe, qui voudrait nous faire prendre pour de la “démocratie” ce qui n’a été que la servile obéissance aux exigences capitalistes.

    À Golfech, comme à Chooz, Le Carnet, Malville, La Hague, etc., la preuve est faite que comme sous Giscard on tente d’imposer le même programme nucléaire avec la même brutalité policière pour essayer de casser le mouvement antinucléaire.

    Le Conseil Régional Midi-Pyrénées est l’exemple sordide de la pseudo-régionalisation : par deux fois alors qu’il était dans l’opposition il refusa la nuctéarisation de Golfech, aujourd’hui il se plie aux ordres du Gouvernement en acceptant la modique somme de 10 M de F/an pour masquer ses scrupules face à sa trahison.

    En dépit des revirements de nos “ex-alliés”, la Résistance antinucléaire ne faiblit pas dans la région de Golfech.

    En réponse à la forfaiture du Conseil Régional, manipulé par le Gouvernement, la Coordination Régionale antinucléaire de Golfech et la Coordination Nationale antinucléaire organisent le week-end de la Pentecôte à Golfech un rassemblement-manifestation auquel elles appellent toutes les populations concernées et tous les antinuclaires de France et d’ailleurs à participer activement. »
    Golfech - le 25 avril 82

    Samedi 29 mai
    14 h : Fête - débats - film vidéo, etc.
    Soirée : concerts.

    Dimanche 30 mai
    10 h : tournée dans les villages autour de Golfech, discussion avec la population.
    15 h : manifestation offensive sur des objectifs concernant la centrale nucléaire de Golfech (protection du lieu de la fête assurée, camping, etc. Repli, départ et protection de la manifestation assurés).

    CAN-Golfech - 33, bd Victor-Guilhem 82400 Valence-d’Agen (contacts, informations, affiches, programme, etc.).
    CAN-Toulouse - J.-Rémy - BP 208 - 31004 Toulouse Cedex.

    Important : vendredi 7 mai - 14 h : Tribunal de Montauban, procès de 3 copains, arrêtés, tabassés, le soir du 29 nov. à Golfech. Soyons nombreux.

    Imprimerie spéciale du CAN


    sources :
     


    [Ça va saigner !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ça va saigner !]. — Lyon : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : jeunes et jeunesse  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Ça va saigner !

    Été 81, les gens de l’Est lyonnais-ont montré comment gagner ils ont fait exemple. La dimension collective du jeu avec les voitures volées donne l’ampleur du scandale. Hors-course les flics ! Combien de fois l’excitation publique a tenu la rue quand les rodéos se terminaient en incendies à la barbe des flics ! Désormais, la police ne peut plus y intervenir sans que le public se lève contre elle.

    En ce début d’été 82, l’État est décidé à étouffer ce scandale. Il a lancé une opération d’extermination massive contre les jeunes prolétaires de l’Est lyonnais. Tous les moyens, CRS et Trigano, sont conjugués pour que plus rien n’apparaisse.

    Toute une population est mise au secret afin d’être anéantie. Dans la masse anonyme des prolétaires sans banderoles ni chefs, les flics arrêtent ce qu’ils peuvent : des otages, pris au hasard des occasions et des prétextes (créés sur mesure, torture à l’appui). La justice fait le reste : mettre le maximum de gens hors circulation pour cet été.

    Pendant ce temps, les menteurs spécialisés nous annoncent que tout est calme sur place. Ils l’ont en effet mis au calme, le mec qui faisait un rodéo voici un mois, et qui s’est écrasé contre un poteau après que les porcs-bâtards lui aient logé une balle dans la nuque — et qui est toujours à l’hosto. Comme ils ont mis au calme plusieurs jeunes de la Zup des Minguettes (Vénissieux) emprisonnés plusieurs mois pour des affaires d’auto-défense anti-flic.

    L’intensité de la répression et du quadrillage nous contraint à mettre toujours plus de méthode dans notre furie. De toutes façons, le goût du rodéo est entré dans les mœurs d’une époque, comme celui des incendies. Chaque nuit, dans l’Est lyonnais, voit des flammes. Dans la Zup de Vénissieux, les flics sont toujours aussi bien reçus... Tous les espoirs sont permis.

    Parmi les beaux excès qui agitent les nuits de l’Est lyonnais, il nous plaît de signaler celui-ci :dans la nuit du 25 au 26 juin, 10 voitures ont été incendiées sur le parking d’une résidence pour cadres de Villeurbanne, à proximité du domicile de Charles Hernul. Sur les murs de la surface commerciale en face, des phrases pleines d’esprit : « Aux rodéos-boys emprisonnés », « Les flics nous exterminent en banlieue, soyons cruels », « Ça va saigner », « Un bon flic est un flic mort », « Feu ! contre la rouille » et sur les murs d’une ANPE voisine « Nous ne travaillerons jamais ».

    Pendant ce temps, Mauroy veut mettre au travail obligatoire tous les jeunes de 16 à 18 ans. Cette belle jeunesse n’attend plus l’usine pour foutre le feu aux voitures de contremaîtres. Defferre demande à Trigano de nous préparer des petits divertissements pour l’été ! Et ces limaces d’éducateurs qui veulent nous « animer » ! Saviez-vous, à propos, que des moniteurs de la police veulent donner des cours de conduite aux jeunes des Zup cet été...

    Tout ce qui rampe sur la terre est gouverné par les coups.

    À nous de les donner.


    sources :

    Tampon : « 30 juin 1982 ».



    [Contre l’impérialisme, contre Reagan]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contre l’impérialisme, contre Reagan]. — [S.l.] : Action directe, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : impérialisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : États-Unis
    • Noms cités (± liste positive)  : Action directe
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (français, turc et arabe) ]

    texte :

    Contre l’impérialisme, contre Reagan

    L’impérialisme, c’est le capitalisme mondial, exploitation, oppression, injustice. C’est la domination planétaire et de tous les jours, la domination des exploiteurs sur notre quotidien comme sur les continents, la domination des individus comme des peuples.
    L’impérialisme est mondial, il est français tout autant qu’américain ou mais le chef de file de l’impérialisme est le capitalisme américain. Celui-ci représente tous les impérialismes réunis ! Le terroriste REAGAN est le commis voyageur de l’impérialisme américain ; ennemi des peuples du monde entier, il doit être accueilli par la haine de tous les prolétaires, il ne doit voir que des poings dressés et des armes chargées !
    • contre le porc REAGAN, contre l’impérialisme américain et ses représentants de toutes nationalités, contre la dictature mondiale des exploiteurs,
    • pour la libération de tous les prolétaires,
    • pour la révolution,
    • pour le communisme,
    Combattons l’impérialisme par l’action armée et unitaire de tous les révolutionnaires ! Solidarité offensive des peuples du monde ! Fraternité internationale de tous les prolétaires dans l’ACTION DIRECTE !

    Emperyalizm ; dünya kapitalizmidir, sömürüdür, baskıdır, eşitliksizdir, her gün dünyanın üstündeki, günlük yaşamda ve kıtalar üzerinde sömürenlerin egemenliğidir, kişilerin ve halkların ezilmesidir.
    Emperyalizm bir dünya sistemidir, fransız, amerikan veya bir başka ülkenin ama emperyalizmin başı amerikankapitalizmidir bütün emperyalistlerin toplamıdır.
    Terörist Reagan amerikan emperyalizminin gezici uşağıdır. Tüm dünya halklarının düşmanıdır. Tüm proleterlerin kiniyle karşılanmalıdır.
    Geldiğinde önünde kalkmiş yumruklar, dolu silahlar görmelidir !
    • Reagan domuzuna karşı, amerikan emperyalizmine karşı ve onun tüm milliyetlerden temsilcilerine karşı, uluslararası sömürücüler diktatoryasına karşı,
    • tüm proleterlerin kurtuluşu için,
    • devrim için,
    • kominizm için,
    Emperyalizme karşı silahlı mücadele verelim ve tüm devrimciler birleşelim.
    Yaşasın dünya halklarının aktif dayanışması yaşasın dünya proleterlerinin enternasyonal kardeşliği ACTION DIRECTE

    [complètement faux. À corriger un jour : يالبظ حي ارسماليت الحعالي تت بالإمنتغدرل ’
    د. الراظل + )!ارستعا العلل ىاليريع؛
    و بمفحة ها ليبح , ا محرا ,الك فاه
    . !4 اد مرا لبك عالية . فظرب
    ف رفسي ها الى مسيفيدك وى
    زاهقف حي اعررتكاءا مأس الذى) تمزع :
    8 امد لراس) الذي بمثل عسيعم
    2 1 لهج “بخان + ص الممثل المتول للك سيريا ليه
    ا ه ريكيحز شان شرب ب راسي لس لي
    مكان » ركذم ررح ف رنسا , بالضؤصر ر١لغظب
    هما و2 ١ لحييت العاملءت , "فت أن لعفي أمابه
    421 الرفوعة غضبا والمرضت الرمهع ناء !!
    ديد ادنر ير ٠ ريخأن". حير ل برابة ال مركي” وممفليمادر
    ا الستغلين الحالييخ عقن 0
    بر جميح اللاء حبنر» جىا الزر وال شتمرا كحك
    لتقارس الأحبرياليم بريه لوخ ل اريت ِ
    واخياض شعوب الإجالم ١ ود امت الغو قا (ممبخك
    العالبخ ي فرظ لوي
     !]

    action ★ directe

    DOCOM éditions internationales de contre information


    sources :
     

    1982
    Affiche liée







    [Kapos matons ; une société sans prison]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Kapos matons ; une société sans prison]. — Toulouse : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : manifeste  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte (manifeste) ]

    texte :

    Kapos matons

    Une société sans prison, sans enfermement n’est pas une revendication, c’est une des visions de la vie sur laquelle nous ne voulons pas faire de concession.

    L’aménagement de la réclusion et de l’enfermement en général peut être revendiqué par les deux parties qui s’affrontent :
    — Par le pouvoir représenté par les différentes instances ministérielles, administratives, patronales et syndicales. Les revendications prennent alors la forme de campagnes réformistes occasionnelles de type sécuritaire, humaniste, culturelle, sportive, etc. Elles sont menées à bien afin de perpétuer le cycle infernal, le système.
    — Par les détenus baillonnés, obligés de monter sur les toits, pour y chanter, danser, s’exprimer et revendiquer leur dignité au risque de leur vie et qui voient leurs actes de révolte déformés, réprimés et récupérés alors qu’ailleurs des fonctionnaires s’affairent à la réhabilitation de l’image de marque de l’univers carcéral.

    La parole est aux gens concernés.

    « Quand on lit le compte rendu des révoltés de Fleury, on est surpris de la volonté de l’administration pénitencière, relayé en cela par les médias de faire :
    1 - Des boucs émissaires
    2 - De nier une quelconque revendication.

    Pas de revendication il faut être sourd et aveugle pour ne pas les voir et les entendre. Elles ont été amenées depuis 15 ans par les détenus régulièrement, des refus de plateaux aux mutineries. Elle concernait l’ensemble du système pénitencière, de la lourdeur du verdict, jusqu’au changement de vie dans les prisons, en passant par la conditionnelle et la suppression du QHS. »

    « Nous réclamons la conservation de nos droits civils et politiques et la possibilité de les affirmer en toute circonstance. La suppression du casier judiciaire et de toute juridiction d’exception tel que le prétoire et ce qui en découle, le mitard. Nous exigeons la suppression de toute censure de notre expression écrite ou orale, la suppression des fouilles à corps. Nous revendiquons le droit à notre intégrité physique ce qui doit impliquer le droit d’accès libre à tous les services que la médecine moderne propose. Nous réclamons conformément aux lois administratives en vigueur, le droit d’accès à tous les documents et dossiers nous concernant. Nous exigeons le droit de visite avec toutes personnes, le droit’ d’orienter librement nos relations avec celles-ci, qu’elles soient affectives, et (ou) sexuelles. Nous exigeons pour tous les détenus occupant un emploi le statut normal reconnu aux travailleurs, ce qui implique la reconnaissance des droits et garanties et la réévaluation des rémunérations. Nous exigeons la mise en place immédiate des Tribunaux d’application des peines, la transformation radicale des services sociaux et éducatifs avec l’élaboration d’un statut particulier, permettant notamment l’indépendance vis-à-vis de l’appareil répressif. Nous réclamons plus généralement la révision promise du Code pénal et de procédure pénale avec la suppression de toute loi sécuritaire et d’exception émanant de Peyrefitte. »

    « Imposer à tout préalable de réformes (réformettes plutôt), « l’ordre et la sécurité » dans les prisons, comme le fait Ezraty (directrice de l’administration pénitenciaire) c’est nous priver de tout espoir d’évolution de notre vie quotidienne dans les mois qui viennent et surtout nous pousser aux mouvements les plus extrêmes ; aussi bien physiques et personnels (automutilation, prise de médicaments) que généraux (prise d’otage sur les gardiens, destruction sur les quartiers). On dirait qu’ils le veulent d’ailleurs ; trouver des boucs émissaires, tel est la volonté du système pénitencière. Quand ce n’est pas AD, c’est un ancien compagnon de cellule de Mesrine (incubation du microbe révolte durant 6 ans). Surtout pour Ezraty qu’il n’y ait pas de volonté collective, de désir commun. Ça serait briser le mythe du leader, du responsable, mythe nécessaire dans la répression, dans l’isolement. Ce serait nier à chacun, ce pouvoir d’une révolte personnelle et consciente. Il n’y a pas de leader, il y a seulement des individus qui dans un ras-le-bol commun ne supportent plus l’insupportable et éclatent.

    Leur responsabilité est commune dans notre misère actuelle, à tous les niveaux (bien que l’on soit paraît-il “gâtés, repus, pourris” et “qu’un tour de vis soit nécessaire”)
    — Physique (comme ici à St Michel, ou le terrain de sport est impraticable depuis 1 an)
    — Pratique (non distribution de courrier le samedi)
    — Intellectuelle et d’échange (aucun lieu pour discuter, pour avoir des rapports humains, tout simplement pour ne pas se trouver dans une situation d’isolement 22 h sur 24)
    — Sentimentaux (parloirs mesquins et court qui nous réduisent à voir le corps de l’autre dans un rectangle de 40 cm
    — Humains (avec les fouilles avilissantes)
    — Financières (exploitation de notre survie par la multiplication par 2 ou 3 des prix du cantinage)
    — Hygiénique, etc.

    Responsabilité du pouvoir, le gouvernement socialiste aura fait pire que la droite. Responsabilité de la chancellerie, de l’administration pénitencière (régionale), des matons... La principale chose que l’on voit, que l’on ressente ce sont nos rapports permanents avec ceux qui nous gardent. Leur étiquette, qu’ils soient CGT, FO n’a aucune importance, la seule chose qui compte c’est l’attitude corporatiste et négative qu’ils ont dans l’ensemble. Leur agressivité, leurs provocations grossières ; larves d’un système, qui n’ont comme autorité que l’uniforme qui la leur confère. Le discours avancé par les matons, discours ultra sécuritaire, est qu’il ne passerait rien s’ils avaient plus d’avantages (recrutements, statuts), s’ils étaient plus nombreux.

    Des conditions des détenus : rien. La révolte dans les prisons se fait par personne interposée. Il est important de s’attacher au rôle de maton, c’est lui qui tient la laisse du pouvoir et qui juge selon ses intérêts de l’allonger ou de le la raccourcir. C’est lui qui nous fait tirer la langue, qui nous excite, se créant ses propres lois internes, ses propres réglements. La taule est faite pour engraisser cette bureaucratie, qui pratique la politique du moindre effort, qui remplace le dialogue par la matraque. Les CRS et les mobiles devraient, si la logique était respectée, casser la gueule à ces dangereux meneurs-manipulateurs en uniforme. Ignares, feignants, esclaves de la justice et futurs Kapos. Qui garde l’autre.

    Nous leur préparons un été chaud. Les journalistes, pisse vinaigre en mal de copie n’attendent que ça, du sang, des morts à la une, ils frapperont, tous encore sur notre dos, si comme c’est parti : colère, haine, provocations, conditions détestables de détention, se poursuivent.

    Tout expliquer par la surpopulation, est un prétexte bidon. Promiscuité, espace vital hyper limité, c’est vrai, mais c’est par leur volonté délibérée qu’ils en sont arrivés là, et qu’ils continuent en construisant de nouvelles centrales. Qu’on soit 1, 2, 3, par cellule, c’est surtout l’absence de perspectives humaines qui nous révolte. »

    Des Détenus de la Maison d’Arrêt de Saint-Michel et du Centre de Détention de Muret


    sources :

    La directrice de l’administration pénitentiaire citée a été en poste de 1983 à 1986.



    [La révolte Fleury]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La révolte Fleury]. — Paris : Parloir libre, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (2 mutins poing levé)

    texte :

    La révolte Fleury

    Oser lutter, oser vaincre !

    Les taulards nous montrent le chemin

    DIMANCHE 5 mai : le matin au D4 de Fleury, les détenus refusent de réintégrer les cellules, s’approprient les clefs et détruisent une partie du bâtiment. Les flics rentrent et massacrent avec la douceur qui les caractérise. Bilan : 21 blessés que les medias transformeront en drogués, terroristes, etc., s’ensuivent transferts, mitards…
    LUNDI : Suppression des parloirs au D2 et D4 qui suscite la révolte du D2. Rebelotte, entrée, des flics le matin, nouveaux cris. Le D1 et le D5 s’y mettent l’après-midi, réintervéntion des flics.
    MARDI : Bois d’Arcy : 15 adolescents montent sur le toit de leur bâtiment à la suite de la mort d’un détenu, et y restent 2 jours et 2 nuits sous la pluie. Les détenus plus âgés tentent de les rejoindre et sont repoussés par l’intervention des flics.
    MERCREDI : À Lille, Nice, Metz… les détenus s’affrontent avec les forces de l’ordre.
    JEUDI : À Fresnes, 80 détenus montent sur les toits et ne réintègrent leurs cellules qu’après intervention des flics et la mort d’un des leurs. Agitation à la Santé et à la prison de Bastia.

    Qui sont les taulards ?

    Jeunes, immigrés, chômeurs, délinquants : la faute à qui ? Qui est né voleur ? assassin ? terroriste ? PERSONNE !

    Chômage, racisme, exploitation, misère, voilà ce qui crée la prison.

    Des cités casernes, à l’usine, de l’ANPE à la prison, voilà bien l’itinéraire classique tracé par la bourgeoisie mondiale pour les prolétaires. Il n’y a pas d’alternative à la prison, que la des-truction de ce qui l’engendre.

    C’est sûr, les maris, les frères et les sœurs, les femmes qui sont derrière les murs vivent déjà l’enfer. C’est vrai aussi que c’est dans la lutte que l’enfer commence à se briser, que les tau-lards se rencontrent, se parlent et fraternisent. Il faut que les familles et amis sachent que si tous les leurs sont dans la lutte, l’administration pénitentiaire et les flics ne pourront plus en isoler quelques uns (ceux qu’ils appellent les « meneurs ») et les briser.

    Les parloirs libres, la tenue pénitentiaire, les draps, la coupe des cheveux, la radio, les journaux, les lettres, tout cela a été conquis par la lutte en 1974 et depuis. Sachons saluer et encourager leur lutte. Dedans et dehors. Sachons faire vivre leurs revendications jusqu’à la fin de la barbarie.

    — destruction des QHS (déguisé en QI)
    — de vrais parloirs libres pour toutes et tous
    — possibilités d’être a son choix, seul ou avec d’autres détenus.
    — suppression du prétoire et du mitard
    — délai limite de détention préventive et plus de libérations conditionnelles quelque que soit le delit ou le crime !

    Soyons présents devant les taules à chaque mouvement, à l’heure des parloirs (même et surtout s’ils sont supprimés). Desserons l’étau, brisons l’isolement, nous sommes les seuls à pouvoir le faire. Préparons des initiatives à l’extérieur (grève de la faim, manifestations, etc.) et tout ce qui peut nous ras-sembler.

    ÉCOUTER "PARLOIR LIBRE", tous les dimanche de 22h30 à 24 h sur Fréquence Montmartre 98.8. Téléphoner au 223.39.39 ou écrivez au 18, rue La Vieuville 75018 Paris vos témoignages, vos propositions et discuter des initiatives de soutien aux détenus en lutte…

    L’ÉQUIPE DE PARLOIR LIBRE
    DES PROLÉTAIRES !
    Paris, le 11 mai 1985


    sources :
     











    [Réfugiés en France = Une vie de chien !!]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Réfugiés en France = Une vie de chien !!]. — Pau_ ; Toulouse : [s.n.], [ ?] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    • Noms cités (± liste positive)  :
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    notes :
    descriptif :


    [ texte (collage) ; college (extraits de bandes dessinées) ]

    texte :

    Réfugiés en France = Une vie de chien !!

    Qu’en est-il du « droit d’asile » en France ?

    — Alors que chaque cas d’extradition ou d’expulsion est un marchandage politique et économique entre États (Klaus Kroissant en 1976, 3 basques échangés et 4 expulsés en 1984…).

    — L’idéologie sécuritaire déversée par les médias (appareils d’États), a entraîné avec elle la criminalisation forcenée du statut de réfugié et la mise hors-la-loi de la présence d’étrangers.

    Ne parlons plus d’un quelconque statut de réfugié :

    — L’acharnement judiciaire transforme les réfugiés en « individus à abattre »,

    — Les procédures administratives leur rend la vie suffisamment impossible pour que le recours à l’illégalité ne soit plus un choix mais une nécessité immédiate (refus d’octroi de la carte de travail, de la carte de séjour de « longue durée »…),

    — Le recours à toutes formes de menaces (lettres anonymes, surveillances policières incessantes, assassinats…), démontre la volonté de l’État d’éliminer les réfugiés.

    Nous voulons en finir avec le mythe du « droit d’asile » en France…

    Alfonso Portilla, réfugié basque, est détenu sous écrou extraditionnel depuis le 26 avril à Pau. Il risque aujourd’hui l’expulsion, ou au mieux une assignation à résidence qui peut aboutir à une extradition (l’Espagne ayant une durée illimitée pour en faire la demande).

    …Nous exigeons sa libération immédiate et sans conditions.

    Imprimerie spéciale


    sources :

    [1985-1987]





    [État ? Qu’est-ce que cela ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    État ? Qu’est-ce que cela ?]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    • Liste des thèmes  : État et étatisme
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    • Noms cités (± liste positive)  : Nietzsche, Friedrich (1844-1900)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    frise grecque

    texte :

    État ? Qu’est-ce que cela ?

    État est le nom le plus froid de tous les monstres glacés. Il ment d’ailleurs froidement, et ce mensonge sort de sa bouche : “Moi, l’État, je suis le peuple”

    Quoi qu’il dise, il ment — et quoi qu’il ait, il l’a volé.

    Tout est faux en lui : il mord avec des dents volées, le chien hargneux. Même ses entrailles sont fausses.

    Nietzsche.


    sources :
     

    [ 1988 & post]
    Affiche liée














    [Ils spéculent, nous occupons !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ils spéculent, nous occupons !]. — Lyon : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Liste des thèmes  : logement, habitat  ; luttes urbaines  ; squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessin (squatt « On n’attend olus, on se sert ! »attaqué par un bulldozer)

    texte :

    Ils spéculent, nous occupons !

    Depuis 1986, les habitants de la Croix-Rousse assistent à une politique de réhabilitation effectuée par les propriétaires et les promoteurs privés : achats, rachats, création de sociétés immobilières, associations de propriétaires se multiplient. On rénove à tour de bras et les prix des appartements montent en flèche.

    C’est bien parce que nous ne voulons plus être des pions sur l’échiquier des promoteurs-spéculateurs immobiliers. Et que plus que nous défendre, nous voulons affirmer nos besoins, nos envies que nous nous sommes constitués en association intersquatt : VIS-LÀ, SANS SOUCI

    Cette Association, “vis-là, sans souci”, implantée sur le quartier de la Croix Rousse, regroupe à ce jour, 2 ilots de squatts et des individus mal logés et/ou sensibilisés par le problème du logement : au 44, Rue Burdeau
    et au 1, Place Chardonnet.

    Dans ces immeubles squattés, existe un projet de réhabilitation, run plus avancé que l’autre :

    Ainsi, sur la place Chardonnet…
    L’un des nouveaux propriétaires, MM. OGIER & PM’EN est partie prenante de l’AFUL du Passage THIAFFAIT et également de l’AFUL de la rue Leynaud où des flagrants délits de spéculation ont été constatés (procès avec Municipalité…) Est-ce une des raisons qui a fait :
    • que 4 des occupants d’appartements laissés délibérément vides ont obtenu 2 mois de délai lors de leur passage en référé, ce 15 mars dernier ?
    • que les locataires en titre, soumis à la loi de 48 ont freiné le piolet de “réhabilitation-spéculation” par le simple fait d’exiger que soit respectée la légalité (relogement dans des conditions similaires pendant la durée des travaux, l’information sur la nature des travaux, leur coût et montant du loyer après travaux ?).

    Et… au 44 rue Burdeau…
    En avril 89, le propriétaire décède et lègue l’immeuble dans son ensemble aux œuvres sociales de sa commune d’origine : St Igny de Vers (69). Et, c’est précisément au début de l’été que la Régie Pozetto, qui assume la gérance de l’immeuble, entreprend des démarches pour tester la résistance des locataires :
    • lettre leur proposant l’achat de leur appartement, multi-plié par deux par le prix des travaux,
    • visites chez les locataires accompagnées d’un “soi-disant nouveau propriétaire” (deux). n’étant en fait qu’éventuel acheteur,
    • métrés en tous genres pour préciser l’avancement du projet de réhabilitation etc.

    Sans qu’aucun renseignement fiable sur leur devenir ne leur soit fourni, les locataires savent simplement qu’ils sont devenus indésirables parce que la régie emploie tous les moyens pour le leur faire savoir…

    La Municipalité de St-Igny-de-Vers est responsable de cet état de fait, d’autant plus, que ceux que l’on prénomme sans droit, ni titre mais aussi sans toit sont à ce jour menacés d’expulsion par cette Municipalité qui leur a intenté un procès.

    Sans doute s’estime-t-elle en droit d’agir comme n’importe lequel des spéculateurs et alors, l’action sociale qu’elle développe a de quoi nous laisser rêveur ?

    Mais nous ne laisserons pas ces pratiques se développer dans le silence. La Municipalité devra les assumer publiquement, nous allons nous y appliquer.

    L’association “Vis là sans souci”, se propose aussi de :
    • constituer un réseau de solidarité et de résistance contre toutes tentatives d’expulsion des occupants avec ou sans titre,
    • de s’opposer aux coupures EDF et aux saisies d’huissiers d’effectuer un recensement des appartements vides en vue d’organiser leur réquisition.

    mais aussi :
    • D’encourager la gestion collective des immeubles, ce qui implique la disparition du loyer (seule une indemnité calculée selon les ressources des individus permettrait l’entretien courant et les réparations).
    • De promouvoir la reconnaissance du statut d’occupant : Information, consultation, réalisation de tous projets de réhabilitation des immeubles en collaboration avec les occupants des lieux, choix passible d’un mode de vie affinitaire sur un immeuble.

    Vis là sans souci.


    sources :

    1989 ou 1990 :
    https://hal.science/hal-00283886v1/file/art%20annales%20urbaines%201992.pdf




    [Las horas extras o la venta vergonzante de nuestro tiempo libre]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Las horas extras o la venta vergonzante de nuestro tiempo libre]. — Bilbao (Bilbo) Bilbao : CNT_ (España) ; [et al.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : luttes ouvrières  ; salariat  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; dessin (grand poisson mangeant petits, petits poissons mangeant grand) ]

    texte :

    Las horas extras

    (o la venta vergonzante de nuestro tiempo libre)

    De entre los muchos factores que contribuyen a potenciar el paro, verdadera lacra social de nuestros días, uno de los que más nos preocupan a quienes nos encontramos en esta desesperada situación, es el de las horas extras. Y ello porque en este factor intervienen quienes precisamente deberían sentirse más solidarios con los parados : los trabajadores en activo.

    Siempre se nos ha inculcado que mientras más bienes materiales poseamos mejor y más realizados nos encontraremos : entendemos que ’somos más". Se vive mucho para trabajar y trabajamos mucho para comprar, tener... Sirva esto como preámbulo para adentrarnos en el tema que nos ocupa.

    Pensamos que una buena definición de las horas extras es la de : la venta vergonzante de nuestro tiempo libre y que nosotros diríamos más bien, tiempo necesario para que cada persona siga siendo persona en todo su sentido y dimensión. Pues bien en este contexto vamos a intentar delimitar los aspectos fundamentales en que incide la realización de las horas extras, sin que con ello pretendamos agotar un tema que es susceptible de una mayor y necesaria ampliación y profundización.

    Repercusiones personales de las HORAS EXTRAORDINARIAS

    Para el trabajador que realiza horas extraordinarias, ’su trabajo’ llega a convertirse en el fundamento alrededor del cual gira toda su vida, el desgaste que supone centrar la mayor parte de su actividad diaria en el trabajo, le obliga a recuperarse arrancando tiempo a los necesarios momentos de ocio, que es también descanso (es necesario volver a reivindicar este concepto), de forma que el sujeto tiende a encerrarse en sí mismo con su preocupación fundamental ’su trabajo’, llegando a caer en un individualismo insolidario y en una creciente desconcientización del papel que está llamado a jugar en el conjunto del pueblo trabajador.

    En esta situación sólo le quedarán dos alternativas : autolimitarse o anularse por completo en su proyección personal familiar y social, o caer por la vía de su propia explotación -mejor sobreexplotación- en un inevitable estado de neurosis que fácil es adivinar-lo, repercutirá de igual forma en su convivencia y relaciones sociales.

    Repercusiones familiares

    Para el trabajador que se ve sumido en esta situación la familia pasa a un segundo plano, poco a poco se va inhibiendo de sus problemas, entendiéndo erróneamente que su papel es el de una máquina, productora de dinero y bienes de consumo, como si esto le justificase el desentenderse de cualquier otra preocupación familiar. De esta manera se anula, se autoexcluye como miembro activo en la convivencia, como elemento integrante y necesario de la familia en su sentido más amplio.

    Como consecuencia de lo anterior, se potencia la división del trabajo en el núcleo familiar (nos referimos evidentemente al caso típico del hombre que trabaja y hace horas extras), se reproducen de una forma corregida y aumentada, las ya tradicionales relaciones de opresión propias de la sociedad machista y la mujer queda relegada a ser ’el reposo del guerrero’. Un ’guerrero’ -eso si- exigente y caprichoso porque para eso ’se está dejando la piel en el trabajo’.

    El trato con los hijos queda reducido a una relación absolutamente superficial y coyuntural, que destruye la mútua confianza y es motivo de fricciones en la estructura familiar de imprevisibles consecuencias.

    Repercusiones socio-económicas y laborales.

    Este es, si cabe, el aspecto más importante y de mayores consecuencias. Las horas extras significan e implican una sumisión a la sobreexplotación de la sociedad capitalista. De una forma más o menos perceptible se produce una anulación de la conciencia de clase (como’ apuntábamos en el primer apartado) que repercute en una actitud conformista, conservadora y consecuentemente, en una inhibición de la lucha por mejorar las condiciones de vida de los trabajadores.

    Y entramos así, en el punto fundamental que tratamos de abordar en este escrito, las horas extras, representan una eliminación de puestos de trabajo lo que ya de por sí, indica el carácter insolidario de su realización. El trabajador que hace horas extras se convierte en un colaborador del sistema que empuja al paro y la miseria a otros trabajadores y a su vez se ve atenazado por el miedo que le Inspira el llegar a formar parte de ese ejército de parados, lo que le va undiendo cada vez más en el conformismo y la insolidaridad. Es como vemos, el viejo asunto, de la pescadilla que se muerde la cola.

    Y ahora , las horas, que representan un retroceso increíble en las conquistas de los trabajadores, vuelven a tener un inconcebible apoyo legal llegándose incluso a la obligatoriedad bajo el eufemismo de ’horas estructurales’ Un grave problema del que es preciso que todos tomemos conciencia para luchar por la justa y necesaria solución del mismo.

    Únete y lucha

    CNT

    ZPF-FSP — Santa María, 9 — Tel. 94-415 79 62 — 48005-Bilbo — Bizkaia

    Lanaren Konfederakunde Nazionala - Confederación Nacional del Trabajo

    Zerbitzu Publikoen Federakundea - Federación de Servicios Públicos

    Komite Federala - Comité Federal

    Euskal Herriko Idazkaritza - Secretariado de Euskal Herria


    sources :
     


    [Le Père Duchesne]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Père Duchesne]. — Paris : Amis du Père Duchesne, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    • Liste des thèmes  : presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    vignette (bandit du 18e siècle)

    texte :

    Le Père Duchesne

    aux rodéo-boys de Vénissieux, aux pétroleurs de Watts, aux dynamiteros des Asturies, aux Travailleurs de la Nuit, à la Section des Gravilliers, au central téléphonique de Barcelone, aux Enragés de Nanterre, aux prolétaires de Gdansk, aux joy-riders de Belfast, aux barricadiers de la rue Gay-Lussac, aux fédérés du Point du Jour, aux incontrolados de la Colonne de Fer, aux fanatiques de l’Apocalypse, aux flying-pickets du Yorkshire, aux Acratas de Madrid, aux incendiaires de Tottenham, aux chaoten de Kreuzberg, aux insurgés de Reinosa, à l’armée du général Ludd, aux grévistes sauvages des Appalaches, aux mutins du tribunal de Nantes, aux marins de Cronstadt, aux Lascars du LEP, aux irréductibles de la Chiers, aux émeutiers d’Alger, au Vieux de la Montagne, aux frondeurs de Gaza, aux Zengakuren de Tokyo, aux spartakistes du Wedding, à tous les évadés, aux saboteurs de Mirafiori, aux street fighting men dé Berkeley, au divin marquis, aux rebel-workers de Lordstown au township de Soweto, aux olvidados de Santiago…÷

    Le Père Duchesne nº1
    BP 460
    75122 Paris Cedex 03


    sources :

    https://bianco.ficedl.info/article3370.html