photocop.

 

 
 

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686 affiches :

 

    [Mort aux chefs ; les riches moins riches, les pauvres moins pauvres, c’est pour quand ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Mort aux chefs ; les riches moins riches, les pauvres moins pauvres, c’est pour quand ?]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 42 cm.

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    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
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    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (hors titraille, style capitales machine à écrire) ; photo (affiche souvent reprise « vieil homme et enfant » par 22 mars (« une » du Bulletin information liaison n°38 de janvier 1982 et article du n° 34 d’octobre 1981), dès avant 1984 et en « une » du Monde libertaire n° 434 du 4 mars 1982).]

    La photo a aussi été reprise en dessin (Nicolas Boucherit-Dessin-Le Vieil homme et l’enfant)

    texte :

    Mort aux chefs

    Le chef a tort

    Le chef a toujours tort, c’est une crapule.

    Même s’il a raison, il a encore tort, car le tort du chef est qu’il soit chef. Son rôle et sa position sociale font qu’il ne peut avoir que tort dans ses décisions, tort dans sa réalité, tort dans sa raison d’existence, tort dans sa vie. Donc les articles 1 et 2 s’appliquent inévitablement.

    Le chef ne boit pas, il nous pompe l’air et nous suce le sang.

    Le chef ne mange pas, il nous bouffe notre vie, notre temps, notre espace, avec sa misérable parcelle de pouvoir sur les hommes et sur les têtes. Pouvoir qu’il croit ridiculement immuable.

    Le chef se repose sur nous. Son rôle n’est pas de travailler lui-même, mais avant tout de faire travailler les autres. Et cet ustensile est encore satisfait de son rôle de clébard.

    Le chef n’est jamais en retard, il est retenu. Qu’importe ! il n’est et ne sera jamais à l’heure. Quoi qu’il fasse, seule l’heure de sa disparition approche, sans aucune retenue et avec aucun retard. Nous saurons être à l’heure quand il le faudra.

    Le chef "n’existe pas", seule la pesante réalité du travail existe ! Il n’est là que pour faire respecter cette réalité. Il faudra bien commencer à s’en prendre au travail lui-même.

    L’idée qu’il y a de bons et de mauvais chefs est une de ces conneries qu’il faut foutre aux poubelles. Il n’y a que "des" chefs. Il faut démasquer cette pseudo-sympathie derrière laquelle se cache le chef.

    Le chef n’a pas d’idées, amusante évidence ! Lui qui croit penser ce qu’il dit, il le vomit. Sa tête n’est qu’une image, sa bouche, la chambre d’échos de mille et un pets. Pets hiérarchiques, hiérarchisés, supérieurs, pets frénétiques et incontrôlés ; il a la parole, elle ne lui appartient pas. On rentre dans le bureau du chef avec les idées du chef, on en ressort avec ses idées personnelles. On n’a vu personne, sinon un presse-papier, un presse-temps, un presse-sang.

    Le chef n’a aucune relation humaine. Bien sûr, ce misérable s’imagine qu’il peut faire travailler plus encore et reproduire, justifier et perpétuer son rôle avec son charme personnel. Et quand il essaie lamentablement d’être autre chose que la chose qu’il est, il ne trouve rien d’autre que sa plus basse vulgarité ; il ne cherche qu’une bête à baiser.

    Plus on critique le chef, plus il se dégonfle comme une vieille baudruche et une vieille trique en papier. Plus apparait derrière le chef la vieille crapule lamentable, sans intelligence, sans humanité.

    Ne dites plus "Monsieur le chef", mais dites "Crève salope".

    Le chef est un emmerdeur. Il n’est en fait qu’un triste pion. Ses règles de jeux sont à détruire. Pour quelques chefs à perdre, nous avons un monde à gagner.

    L’humanité ne sera heureuse que le jour où le dernier capitaliste aura été étranglé avec les tripes du dernier chef

    les riches moins riches, les pauvres moins pauvres, c’est pour quand ?


    sources :

    Il s’agit, ici d’une parodie des 10 commandements du texte « Le chef a toujours raison ». On retrouve ce texte, avec la même mise en page ici : « Mort aux chefs ». Paru vers 1970 (d’après cette autre affiche) ?


    2013

    2009

    [ca  1984]

    [ 1991 & ante]

    1986

    [s.d.]

    [ca  1990]

    1997
    Affiches liées




    [Argentine la coupe des morts]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Argentine la coupe des morts]. — Perpignan : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : armement  ; sport
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Argentine  ; Mondial (football) *
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte (appel à manif) ; dessins (ballons-têtes de morts, soldat en tenue de foot et tête de mort en main) ]

    texte :

    Argentine la coupe des morts

    Contre la dictature en Argentine

    Pour :
    • l’arrêt des tortures,
    • la libération des prisonniers et des disparus,
    • le rétablissement des droits démocratiques.

    Manifestation

    vendredi 9 juin, place Arago, 18 h 30

    Solidarité avec le peuple argentin

    Plus d’armes françaises contre le peuple argentin !

    Manifestation et soirée soutenue par :
    Ligue des droits de l’homme, MRG, CFDT, PS, MJS, PSU, École émancipée, Mouvement écologique catalan, OCT, MAS, LCR, SCT

    Collectif pour le boycott de l’organisation par l’Argentine de la Coupe du monde de football
    14, rue de Nanteuil, Paris, 75015
    COBA, 30, rue des Calanques, Perpignan


    sources :
     





    [Appel ; Rassemblement - manifestation 29/30 mai 82 - Golfech - Tarn-et-Garonne]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Appel ; Rassemblement - manifestation 29/30 mai 82 - Golfech - Tarn-et-Garonne]. — Golfech ; Toulouse : CANT (Comité anti-nucléaire de Toulouse), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : nucléaire  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte : appel à une manifestation ]

    texte :

    Appel

    Rassemblement - manifestation

    29-30 mai 82 - Golfech - Tarn-et-Garonne

    Contre le nucléaire civil et militaire !

    « Un an après l’élection de Mitterrand nous constatons amèrement qu’aucune promesse n’a été tenue en ce qui concerne le programme nucléaire. Mieux, le Pouvoir s’est livré à une manipulation, véritable tour de passe-passe, qui voudrait nous faire prendre pour de la “démocratie” ce qui n’a été que la servile obéissance aux exigences capitalistes.

    À Golfech, comme à Chooz, Le Carnet, Malville, La Hague, etc., la preuve est faite que comme sous Giscard on tente d’imposer le même programme nucléaire avec la même brutalité policière pour essayer de casser le mouvement antinucléaire.

    Le Conseil Régional Midi-Pyrénées est l’exemple sordide de la pseudo-régionalisation : par deux fois alors qu’il était dans l’opposition il refusa la nuctéarisation de Golfech, aujourd’hui il se plie aux ordres du Gouvernement en acceptant la modique somme de 10 M de F/an pour masquer ses scrupules face à sa trahison.

    En dépit des revirements de nos “ex-alliés”, la Résistance antinucléaire ne faiblit pas dans la région de Golfech.

    En réponse à la forfaiture du Conseil Régional, manipulé par le Gouvernement, la Coordination Régionale antinucléaire de Golfech et la Coordination Nationale antinucléaire organisent le week-end de la Pentecôte à Golfech un rassemblement-manifestation auquel elles appellent toutes les populations concernées et tous les antinuclaires de France et d’ailleurs à participer activement. »
    Golfech - le 25 avril 82

    Samedi 29 mai
    14 h : Fête - débats - film vidéo, etc.
    Soirée : concerts.

    Dimanche 30 mai
    10 h : tournée dans les villages autour de Golfech, discussion avec la population.
    15 h : manifestation offensive sur des objectifs concernant la centrale nucléaire de Golfech (protection du lieu de la fête assurée, camping, etc. Repli, départ et protection de la manifestation assurés).

    CAN-Golfech - 33, bd Victor-Guilhem 82400 Valence-d’Agen (contacts, informations, affiches, programme, etc.).
    CAN-Toulouse - J.-Rémy - BP 208 - 31004 Toulouse Cedex.

    Important : vendredi 7 mai - 14 h : Tribunal de Montauban, procès de 3 copains, arrêtés, tabassés, le soir du 29 nov. à Golfech. Soyons nombreux.

    Imprimerie spéciale du CAN


    sources :
     


    [Ça va saigner !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ça va saigner !]. — Lyon : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : jeunes et jeunesse  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Ça va saigner !

    Été 81, les gens de l’Est lyonnais-ont montré comment gagner ils ont tait exemple. La dimension collective du jeu avec les voitures volées donne l’ampleur du scandale. Hors-course les flics ! Combien de fois l’excitation publique a tenu la rue quand les rodéos se terminaient en incendies à la barbe des flics ! Désormais, la police ne peut plus y intervenir sans que le public se lève contre elle.

    En ce début d’été 82, l’État est décidé à étouffer ce scandale. Il a lancé une opération d’extermination massive contre les jeunes prolétaires de l’Est lyonnais. Tous les moyens, CRS et Trigano, sont conjugués pour que plus rien n’apparaisse.

    Toute une population est mise au secret afin d’être anéantie. Dans la masse anonyme des prolétaires sans banderoles ni chefs, les flics arrêtent ce qu’ils peuvent : des otages, pris au hasard des occasions et des prétextes (créés sur mesure, torture à l’appui). La justice fait le reste : mettre le maximum de gens hors circulation pour cet été.

    Pendant ce temps, les menteurs spécialisés nous annoncent que tout est calme sur place. Ils l’ont en effet mis au calme, le mec qui faisait un rodéo voici un mois, et qui s’est écrasé contre un poteau après que les porcs-bâtards lui aient logé une balle dans la nuque — et qui est toujours à l’hosto. Comme ils ont mis au calme plusieurs jeunes de la Zup des Minguettes (Vénissieux) emprisonnés plusieurs mois pour des affaires d’auto-défense anti-flic.

    L’intensité de la répression et du quadrillage nous contraint à mettre toujours plus de méthode dans notre furie. De toutes façons, le goût du rodéo est entré dans les mœurs d’une époque, comme celui des incendies. Chaque nuit, dans l’Est lyonnais, voit des flammes. Dans la Zup de Vénissieux, les flics sont toujours aussi bien reçus... Tous les espoirs sont permis.

    Parmi les beaux excès qui agitent les nuits de l’Est lyonnais, il nous plaît de signaler celui-ci :dans la nuit du 25 au 26 juin, 10 voitures ont été incendiées sur le parking d’une résidence pour cadres de Villeurbanne, à proximité du domicile de Charles Hernul. Sur les murs de la surface commerciale en face, des phrases pleines d’esprit : « Aux rodéos-boys emprisonnés », « Les flics nous exterminent en banlieue, soyons cruels », « Ça va saigner », « Un bon flic est un flic mort », « Feu ! contre la rouille » et sur les murs d’une ANPE voisine « Nous ne travaillerons jamais ».

    Pendant ce temps, Mauroy veut mettre au travail obligatoire tous les jeunes de 16 à 18 ans. Cette belle jeunesse n’attend plus l’usine pour foutre le feu aux voitures de contremaîtres. Defferre demande à Trigano de nous préparer des petits divertissements pour l’été ! Et ces limaces d’éducateurs qui veulent nous « animer » ! Saviez-vous, à propos, que des moniteurs de la police veulent donner des cours de conduite aux jeunes des Zup cet été...

    Tout ce qui rampe sur la terre est gouverné par les coups.

    À nous de les donner.


    sources :

    Tampon : « 30 juin 1982 ».








    [Kapos matons ; une société sans prison]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Kapos matons ; une société sans prison]. — Toulouse : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : manifeste  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte (manifeste) ]

    texte :

    Kapos matons

    Une société sans prison, sans enfermement n’est pas une revendication, c’est une des visions de la vie sur laquelle nous ne voulons pas faire de concession.

    L’aménagement de la réclusion et de l’enfermement en général peut être revendiqué par les deux parties qui s’affrontent :
    — Par le pouvoir représenté par les différentes instances ministérielles, administratives, patronales et syndicales. Les revendications prennent alors la forme de campagnes réformistes occasionnelles de type sécuritaire, humaniste, culturelle, sportive, etc. Elles sont menées à bien afin de perpétuer le cycle infernal, le système.
    — Par les détenus baillonnés, obligés de monter sur les toits, pour y chanter, danser, s’exprimer et revendiquer leur dignité au risque de leur vie et qui voient leurs actes de révolte déformés, réprimés et récupérés alors qu’ailleurs des fonctionnaires s’affairent à la réhabilitation de l’image de marque de l’univers carcéral.

    La parole est aux gens concernés.

    « Quand on lit le compte rendu des révoltés de Fleury, on est surpris de la volonté de l’administration pénitencière, relayé en cela par les médias de faire :
    1 - Des boucs émissaires
    2 - De nier une quelconque revendication.

    Pas de revendication il faut être sourd et aveugle pour ne pas les voir et les entendre. Elles ont été amenées depuis 15 ans par les détenus régulièrement, des refus de plateaux aux mutineries. Elle concernait l’ensemble du système pénitencière, de la lourdeur du verdict, jusqu’au changement de vie dans les prisons, en passant par la conditionnelle et la suppression du QHS. »

    « Nous réclamons la conservation de nos droits civils et politiques et la possibilité de les affirmer en toute circonstance. La suppression du casier judiciaire et de toute juridiction d’exception tel que le prétoire et ce qui en découle, le mitard. Nous exigeons la suppression de toute censure de notre expression écrite ou orale, la suppression des fouilles à corps. Nous revendiquons le droit à notre intégrité physique ce qui doit impliquer le droit d’accès libre à tous les services que la médecine moderne propose. Nous réclamons conformément aux lois administratives en vigueur, le droit d’accès à tous les documents et dossiers nous concernant. Nous exigeons le droit de visite avec toutes personnes, le droit’ d’orienter librement nos relations avec celles-ci, qu’elles soient affectives, et (ou) sexuelles. Nous exigeons pour tous les détenus occupant un emploi le statut normal reconnu aux travailleurs, ce qui implique la reconnaissance des droits et garanties et la réévaluation des rémunérations. Nous exigeons la mise en place immédiate des Tribunaux d’application des peines, la transformation radicale des services sociaux et éducatifs avec l’élaboration d’un statut particulier, permettant notamment l’indépendance vis-à-vis de l’appareil répressif. Nous réclamons plus généralement la révision promise du Code pénal et de procédure pénale avec la suppression de toute loi sécuritaire et d’exception émanant de Peyrefitte. »

    « Imposer à tout préalable de réformes (réformettes plutôt), « l’ordre et la sécurité » dans les prisons, comme le fait Ezraty (directrice de l’administration pénitenciaire) c’est nous priver de tout espoir d’évolution de notre vie quotidienne dans les mois qui viennent et surtout nous pousser aux mouvements les plus extrêmes ; aussi bien physiques et personnels (automutilation, prise de médicaments) que généraux (prise d’otage sur les gardiens, destruction sur les quartiers). On dirait qu’ils le veulent d’ailleurs ; trouver des boucs émissaires, tel est la volonté du système pénitencière. Quand ce n’est pas AD, c’est un ancien compagnon de cellule de Mesrine (incubation du microbe révolte durant 6 ans). Surtout pour Ezraty qu’il n’y ait pas de volonté collective, de désir commun. Ça serait briser le mythe du leader, du responsable, mythe nécessaire dans la répression, dans l’isolement. Ce serait nier à chacun, ce pouvoir d’une révolte personnelle et consciente. Il n’y a pas de leader, il y a seulement des individus qui dans un ras-le-bol commun ne supportent plus l’insupportable et éclatent.

    Leur responsabilité est commune dans notre misère actuelle, à tous les niveaux (bien que l’on soit paraît-il “gâtés, repus, pourris” et “qu’un tour de vis soit nécessaire”)
    — Physique (comme ici à St Michel, ou le terrain de sport est impraticable depuis 1 an)
    — Pratique (non distribution de courrier le samedi)
    — Intellectuelle et d’échange (aucun lieu pour discuter, pour avoir des rapports humains, tout simplement pour ne pas se trouver dans une situation d’isolement 22 h sur 24)
    — Sentimentaux (parloirs mesquins et court qui nous réduisent à voir le corps de l’autre dans un rectangle de 40 cm
    — Humains (avec les fouilles avilissantes)
    — Financières (exploitation de notre survie par la multiplication par 2 ou 3 des prix du cantinage)
    — Hygiénique, etc.

    Responsabilité du pouvoir, le gouvernement socialiste aura fait pire que la droite. Responsabilité de la chancellerie, de l’administration pénitencière (régionale), des matons... La principale chose que l’on voit, que l’on ressente ce sont nos rapports permanents avec ceux qui nous gardent. Leur étiquette, qu’ils soient CGT, FO n’a aucune importance, la seule chose qui compte c’est l’attitude corporatiste et négative qu’ils ont dans l’ensemble. Leur agressivité, leurs provocations grossières ; larves d’un système, qui n’ont comme autorité que l’uniforme qui la leur confère. Le discours avancé par les matons, discours ultra sécuritaire, est qu’il ne passerait rien s’ils avaient plus d’avantages (recrutements, statuts), s’ils étaient plus nombreux.

    Des conditions des détenus : rien. La révolte dans les prisons se fait par personne interposée. Il est important de s’attacher au rôle de maton, c’est lui qui tient la laisse du pouvoir et qui juge selon ses intérêts de l’allonger ou de le la raccourcir. C’est lui qui nous fait tirer la langue, qui nous excite, se créant ses propres lois internes, ses propres réglements. La taule est faite pour engraisser cette bureaucratie, qui pratique la politique du moindre effort, qui remplace le dialogue par la matraque. Les CRS et les mobiles devraient, si la logique était respectée, casser la gueule à ces dangereux meneurs-manipulateurs en uniforme. Ignares, feignants, esclaves de la justice et futurs Kapos. Qui garde l’autre.

    Nous leur préparons un été chaud. Les journalistes, pisse vinaigre en mal de copie n’attendent que ça, du sang, des morts à la une, ils frapperont, tous encore sur notre dos, si comme c’est parti : colère, haine, provocations, conditions détestables de détention, se poursuivent.

    Tout expliquer par la surpopulation, est un prétexte bidon. Promiscuité, espace vital hyper limité, c’est vrai, mais c’est par leur volonté délibérée qu’ils en sont arrivés là, et qu’ils continuent en construisant de nouvelles centrales. Qu’on soit 1, 2, 3, par cellule, c’est surtout l’absence de perspectives humaines qui nous révolte. »

    Des Détenus de la Maison d’Arrêt de Saint-Michel et du Centre de Détention de Muret


    sources :

    La directrice de l’administration pénitentiaire citée a été en poste de 1983 à 1986.












    [Réfugiés en France = Une vie de chien !!]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Réfugiés en France = Une vie de chien !!]. — Pau_ ; Toulouse : [s.n.], [ ?] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte (collage) ; college (extraits de bandes dessinées) ]

    texte :

    Réfugiés en France = Une vie de chien !!

    Qu’en est-il du « droit d’asile » en France ?

    — Alors que chaque cas d’extradition ou d’expulsion est un marchandage politique et économique entre États (Klaus Kroissant en 1976, 3 basques échangés et 4 expulsés en 1984…).

    — L’idéologie sécuritaire déversée par les médias (appareils d’États), a entraîné avec elle la criminalisation forcenée du statut de réfugié et la mise hors-la-loi de la présence d’étrangers.

    Ne parlons plus d’un quelconque statut de réfugié :

    — L’acharnement judiciaire transforme les réfugiés en « individus à abattre »,

    — Les procédures administratives leur rend la vie suffisamment impossible pour que le recours à l’illégalité ne soit plus un choix mais une nécessité immédiate (refus d’octroi de la carte de travail, de la carte de séjour de « longue durée »…),

    — Le recours à toutes formes de menaces (lettres anonymes, surveillances policières incessantes, assassinats…), démontre la volonté de l’État d’éliminer les réfugiés.

    Nous voulons en finir avec le mythe du « droit d’asile » en France…

    Alfonso Portilla, réfugié basque, est détenu sous écrou extraditionnel depuis le 26 avril à Pau. Il risque aujourd’hui l’expulsion, ou au mieux une assignation à résidence qui peut aboutir à une extradition (l’Espagne ayant une durée illimitée pour en faire la demande).

    …Nous exigeons sa libération immédiate et sans conditions.

    Imprimerie spéciale


    sources :

    [1985-1987]

















    [Las horas extras o la venta vergonzante de nuestro tiempo libre]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Las horas extras o la venta vergonzante de nuestro tiempo libre]. — Bilbao (Bilbo) Bilbao : CNT_ (España) ; [et al.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : luttes ouvrières  ; salariat  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; dessin (grand poisson mangeant petits, petits poissons mangeant grand) ]

    texte :

    Las horas extras

    (o la venta vergonzante de nuestro tiempo libre)

    De entre los muchos factores que contribuyen a potenciar el paro, verdadera lacra social de nuestros días, uno de los que más nos preocupan a quienes nos encontramos en esta desesperada situación, es el de las horas extras. Y ello porque en este factor intervienen quienes precisamente deberían sentirse más solidarios con los parados : los trabajadores en activo.

    Siempre se nos ha inculcado que mientras más bienes materiales poseamos mejor y más realizados nos encontraremos : entendemos que ’somos más". Se vive mucho para trabajar y trabajamos mucho para comprar, tener... Sirva esto como preámbulo para adentrarnos en el tema que nos ocupa.

    Pensamos que una buena definición de las horas extras es la de : la venta vergonzante de nuestro tiempo libre y que nosotros diríamos más bien, tiempo necesario para que cada persona siga siendo persona en todo su sentido y dimensión. Pues bien en este contexto vamos a intentar delimitar los aspectos fundamentales en que incide la realización de las horas extras, sin que con ello pretendamos agotar un tema que es susceptible de una mayor y necesaria ampliación y profundización.

    Repercusiones personales de las HORAS EXTRAORDINARIAS

    Para el trabajador que realiza horas extraordinarias, ’su trabajo’ llega a convertirse en el fundamento alrededor del cual gira toda su vida, el desgaste que supone centrar la mayor parte de su actividad diaria en el trabajo, le obliga a recuperarse arrancando tiempo a los necesarios momentos de ocio, que es también descanso (es necesario volver a reivindicar este concepto), de forma que el sujeto tiende a encerrarse en sí mismo con su preocupación fundamental ’su trabajo’, llegando a caer en un individualismo insolidario y en una creciente desconcientización del papel que está llamado a jugar en el conjunto del pueblo trabajador.

    En esta situación sólo le quedarán dos alternativas : autolimitarse o anularse por completo en su proyección personal familiar y social, o caer por la vía de su propia explotación -mejor sobreexplotación- en un inevitable estado de neurosis que fácil es adivinar-lo, repercutirá de igual forma en su convivencia y relaciones sociales.

    Repercusiones familiares

    Para el trabajador que se ve sumido en esta situación la familia pasa a un segundo plano, poco a poco se va inhibiendo de sus problemas, entendiéndo erróneamente que su papel es el de una máquina, productora de dinero y bienes de consumo, como si esto le justificase el desentenderse de cualquier otra preocupación familiar. De esta manera se anula, se autoexcluye como miembro activo en la convivencia, como elemento integrante y necesario de la familia en su sentido más amplio.

    Como consecuencia de lo anterior, se potencia la división del trabajo en el núcleo familiar (nos referimos evidentemente al caso típico del hombre que trabaja y hace horas extras), se reproducen de una forma corregida y aumentada, las ya tradicionales relaciones de opresión propias de la sociedad machista y la mujer queda relegada a ser ’el reposo del guerrero’. Un ’guerrero’ -eso si- exigente y caprichoso porque para eso ’se está dejando la piel en el trabajo’.

    El trato con los hijos queda reducido a una relación absolutamente superficial y coyuntural, que destruye la mútua confianza y es motivo de fricciones en la estructura familiar de imprevisibles consecuencias.

    Repercusiones socio-económicas y laborales.

    Este es, si cabe, el aspecto más importante y de mayores consecuencias. Las horas extras significan e implican una sumisión a la sobreexplotación de la sociedad capitalista. De una forma más o menos perceptible se produce una anulación de la conciencia de clase (como’ apuntábamos en el primer apartado) que repercute en una actitud conformista, conservadora y consecuentemente, en una inhibición de la lucha por mejorar las condiciones de vida de los trabajadores.

    Y entramos así, en el punto fundamental que tratamos de abordar en este escrito, las horas extras, representan una eliminación de puestos de trabajo lo que ya de por sí, indica el carácter insolidario de su realización. El trabajador que hace horas extras se convierte en un colaborador del sistema que empuja al paro y la miseria a otros trabajadores y a su vez se ve atenazado por el miedo que le Inspira el llegar a formar parte de ese ejército de parados, lo que le va undiendo cada vez más en el conformismo y la insolidaridad. Es como vemos, el viejo asunto, de la pescadilla que se muerde la cola.

    Y ahora , las horas, que representan un retroceso increíble en las conquistas de los trabajadores, vuelven a tener un inconcebible apoyo legal llegándose incluso a la obligatoriedad bajo el eufemismo de ’horas estructurales’ Un grave problema del que es preciso que todos tomemos conciencia para luchar por la justa y necesaria solución del mismo.

    Únete y lucha

    CNT

    ZPF-FSP — Santa María, 9 — Tel. 94-415 79 62 — 48005-Bilbo — Bizkaia

    Lanaren Konfederakunde Nazionala - Confederación Nacional del Trabajo

    Zerbitzu Publikoen Federakundea - Federación de Servicios Públicos

    Komite Federala - Comité Federal

    Euskal Herriko Idazkaritza - Secretariado de Euskal Herria


    sources :
     





    [Yark-yark : le cri du peuple, n° 3]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Yark-yark : le cri du peuple, n° 3]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : contrôle des naissances  ; presse  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Allemagne  ; Grande-Bretagne
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Yark-yark : le cri du peuple
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ journal mural ]

    texte :

    Yark-yark : le cri du peuple

    n° 3

    Depuis le printemps 85, le mouvement des taulards existe à nouveau et ne cesse de ce développer, parfois sous formes d’actions collectives radicales, avec parallèlement un travail d’unification des revendications. Hommes et femmes, prévenus et condamnés, français et immigrés, droits communs et politiques se solidarisent dans la lutte contre l’isolement, puis dans d’autres revendications — SMIC pour tous les détenus — Remises de peines supplémentaires — Parloirs intimes etc. Il ne se passe pas un mois sans qu’il y ait une grève de la faim ou des plateaux, un refus collectif de ragagner la cellule etc.
    Nous nous sentons solidaires de ces mouvements.

    Si nous sommes contre les taules, ce n’est pas par humanisme.

    C’est tout d’abord que la flicaille nous considère comme du gibier de potence, à cause de nos idées, nos pratiques, nos galères quotidiennes. Hier taulard, demain homme libre ; hier homme libre, demain taulard, mais aujourd’hui le corps et la tête en pleine « social-démocratie ». Pour certains professeurs de radicalité, les revendications des taulards peuvent paraitre réformistes (SMIC, parloir…) mais tant mieux si elles améliorent le quotidien, et salut à ceux qui, à chaque mutinerie, se prennent la répression carcérale dans la tronche.
    Le soutien aux embastillés signifie pour nous une réflexion politique sur l’enfermement. Nous n’avons que faire, contrairement à certains réformistes des lois dites « apaisantes » : aménagements qui, sous prétexte d’humaniser la taule, donnent lieu à un autre chantage, à un autre flicage ; exemple : système anglo-saxon des bracelets mouchards que les détenus en liberté conditionnelle doivent garder en permanence.
    C’est cette même logique réformiste qui permet le développement des Travaux d’intérêt général (TIG) : une espèce de bagne sans boulet où tout condamné bosserait gratos pour les intérêts de la bourgeoisie.

    Ça aussi, c’est de l’enfermement !

    L’enfermement est à la fois un instrument de répression extrême et la représentation la plus criante du système.
    Les taulards ne sont ni démons ni enfants de chœur mais produits par notre société capitaliste ; car c’est elle qui installe la prison, ultime rempart contre la révolte, ultime solution contre toute tentative d’échapper à la banalité des rapports marchands. La prison est un des verrous qui perpétue l’ordre social.
    La solidarité à l’extérieur des taules est nécessaire
    * pour qu’un fort mouvement s’attaque à la bourgeoisie cannibaliste
    * pour en finir avec la connerie sécuritaire
    * pour dire à ceux qui veulent nous refiler toujours la même marchandise enduite de bleu/blanc/rouge que la révolution n’est pas morte et qu’elle peut leur tomber sur la gueule à tout moment.

    Maton
    Version pénitencière de la Gestapo en bleu marine qui sévit dans nos rues. Philosophiquement raciste, fasciste et machiste, tabasse et torture, porte la moustache, syndicalement se prends pour la force ouvrière (existe aussi en version féminine).

    Branlette obligatoire
    Forme la plus répandue de la liberté en prison, offre moultes possibilités de rencontre.

    Surpopulation
    « À 5 par cellule, il reste de la place pour ton fils » : 55 000 détenus en tout.

    Médecine
    Être en cage 24 h/24, ça ne favorise pas vraiment la santé (sic !) : ingestions diverses, dents gâtées, ulcères, sida, etc.
    Pour y remédier, la médecine pénitencière manie allègrement la carotte et la valium ! Pas de soins appropriés, pas de suivi médical mais une énorme machine à distribuer calmants et neuroleptiques.
    Abrutissement garanti à tous les niveaux, vive la camisole chimique !
    De plus, la distribution donne évidement lieu à un chantage supplémentaire aux dépends des détenus.

    Travail
    Vous ne pensiez tout de même pas y échapper là-dedans ??
    Obligatoire, ou plutôt « recommandé » en centrale (c’est ça ou la suppression des grâces). Il permet à quelques sociétés exonérées de charges d’avoir une main d’œuvre sans protection sociale, sans droits d’aucune sorte et sous-payée.
    Plonger parce que poussé à voler par ton salaire SIVP et te retrouver à bosser pour 800 F par mois pour acheter des mégots 2 fois plus chers qu’ailleurs : hilarant, non ?
    Racket… Vous avez dit racket ?

    Mutinerie
    Des fois ça craque : 1974, 1985 et toutes les autres… On peut, au choix, refuser le plateau repas, refuser de remonter de promenade, grimper sur les toits ou, avec beaucoup de chance, tout casser et avoir 2, 3 salauds en otages. Ça s’appelle être libre au moins quelques heures ! Mais gaffe à la rentrée : isolement, recondamnation, matraquages (à 4 CRS contre 1) ou se faire tirer comme des lapins par les keufs.
    C’est pourtant le seul moyen de se faire entendre : alors ?
    Bonne chance pour les prochaines, on espère que ça bougera aussi dans la rue.

    Isolement
    Le chef-d’œuvre du système carcéral.
    À la fois moyen de pression ultime et point final à la révolte des individus.
    On y fourre les « ennemis publics » taillés sur mesure pour l’opinion (Action directe, Mesrine, Basques, etc.) ou ceux qui, refusant de jouer le jeu de l’enfermement deviennent (ou pourront devenir) des symboles de la lutte des prisonniers.
    Cette méthode d’extermination utilisée brillaient par l’Allemagne contre la RAF ou l’Angleterre contre l’IRA est connue (à quelques degrés dans l’horreur près) sous le nom de QHS (Quartier haute sécurité).
    Quel consiste en mitard (cachot) indéfiniment prolongé ou en quartier spécialement aménagé, les prisonniers et tous ceux qui les appuient exigeront toujours la disparition de ces oubliettes modernes où le pouvoir joue à briser ce qui reste d’humain chez les individus.

    Visite-parloir
    Déjà, il faut obtenir l’autorisation du juge et ça traine en longueur (surtout si vous n’êtes pas mariés).
    Ensuite, poireauter des heures devant la taule à la merci des matons et de leur bonne humeur. Visites, en principe une fois par semaine pour condamnés et trois fois par semaine pour prévenus (en fait, à la gueule du client).
    Puis c’est le parloir dit libre : c’est à dire sous surveillance constante avec fouille à l’aller et au retour (à poil pour les détenus).
    Des fois, on vous permet un bisou, merci chef !
    Au fait, 1/4 seulement des taulards reçoivent des visites.

    Courrier
    Vous pensiez que l’administration pénitencière ne se prive pas d’emmerder les détenus sur quelque chose d’aussi important et vous avez gagné !
    Le courrier est ouvert, lu, éventuellement bloqué.
    Agréable de savoir qu’un juge d’instruction sait tout de toi et bonjour l’intimité ! Qui dit lettres dit censure, un mot qui raconte les conditions de vie peut très bien ne pas arriver à l’extérieur comme un journal ou une lettre trop « subversive » ne pas arriver à l’intérieur.
    Le courrier, c’est comme l’oxygène que l’administration pénitencière peut raréfier ou couper à son gré.

    Évasion
    Meilleurs vœux pour l’année 89


    sources :
     

    1980

    1980
    Affiches liées


    [Aktion total]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aktion total] / Hans Marchetto. — Winterthur Winterthour : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (sur la condamnation pour refus de la taxe militaire) ; photo (étudiants sur la place Tien an Men en 1989) ]

    texte :

    aktion “total”

    ich hab mich schon•immer darüber genervt das ich als kriegsdienstverweigerer über das bezahlen des militärpflichtersatzes & den bundessteuern diese institution weiterhin unterstütze.ich hab den auch einmal den pflichtersatz nicht bezahlt & bin dafür einige tage in den knast. so weit so schlecht.

    ich hätte auch ertragen das der damalige bezirksanwalt schoch meine argumentatiun als anarchopazifist lächerlich machte. (sie fahren auch nicht auf der 14iken strassenseite velo,wenn ihnen andere ent gegenkommmen....)

    was ich jedoch nicht einfach so hinnehmen kann ist ,das ich da sechs tage knast absitze mit dem freudigen bewusstsein,dass sich das nun alle jähre so abspielen wird/werde ohne das sich auch nur irgendwas an dieser scheisse sich ändere (wobei mir dann noch der betreibungsbeamte zur hilfe kam,indem er den stutz bei meinen eltern einsammelte ....clever was ?!)

    die zeit ist günstig sagt man sich allent halben in der "entmilitarisierungsszene". & wenn dem so ist hab ich mir gedacht, dann werd ich meinen teil dazu beitragen. ich möchte nun meine diesjährige ersatz verweigerung in die öffentlichkeit tragen. & zwar will ich sie in einer gewissen per manenz durchführen,d.h. eine aktionsform wählen die es mir ermöglicht lo bis 15 tagen present zu sein.(details werd ich schon vermitteln).

    mein "endziel" ist es den militärpflichtersatz ersatzlos abzuschaffen & damit auch einen der wichtigen pfeiler des militarismus zu treffen/zerstören.wobei ich mir bewusst bin dass das nicht in einem anlauf, erreicht werden kann.

    als erstes will ich meine vorstellungen mi an einer aktion/diskussion interessierten menschen diskutieren.wer sich also dafür angesprochen fühlt etc. soll mich doch anquatschen oder auf mein postfach schreiben

    hans marchetto - postfach 358 - 84o2 w’thur

    Studentinnen auf dem Tienanmen-Platz in einer Zeit vor der Niederschlagung der Massenbewegung 89 (Foto : Kommune)


    sources :
     


    [Anarcho Band, Big Gyg, 15.12.90, Reithalle Bern]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Anarcho Band, Big Gyg, 15.12.90, Reithalle Bern]. — Bern Berne : Reithalle, . — 1 affiche (photocop. ), coul. (une  : noir , papier orange ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; provo
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Pologne
    • Noms cités (± liste positive)  : Fydrych, Waldemar "Major" (1953-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte (manuscrit) ; extraits de presse (interview de Lacek de l’Alternative Orange polonaise / Pomarańczowa Alternatywa, de Wrocław, dans Blickpunkt) ; montage photo (policiers anti-émeute et voiture brisée) ]

    texte :

    Anarcho Band
    Big Gyg, 15.12.90
    Reithalle Bern

    Konzert + Infos + Film

    Orangene Alternative

    Brram + Kino 20 h 30

    Anarcho-dadaïstos aus Polen (Osteneurope)

    Die Polizei ißt ein Kunstwerk (u)nsympathische$

    Besser ein orangener Major als ein grïuner Offizier.

    Blickpunkt : Diese “Orangene Alternative” — sind das is erster Linie KünstlerInnen oder auch politische Initiativen ?

    Jacek : “Nein, es ist keine Musikerbewegung, und es ist überhaupt schwer zu erklären, was die Orangene Alternative eigentlich ist. Viele Künstler arbeiten dort mit und wir als Band eben auch. Der Kopf der Bewegung ist der Major, Waldeck Fydrich aus Wrocław (Breslau). Als er zum Militärdienst eingezogen werden sollte, ist er dort in einer Major-Uniform aus dem ersten Weltkrieg aufgetaucht und hat sich beschwert, warum er als Major noch den Grunddienst absolvieren sollte. Nachdem sich mehrere Psychiater mit ihm beschäftigt hatten, verzichtete die Armee freiwillig auf ihren Offizier. So entstand die Orangene Alternative. Heute sind es hauptsächlich Studenten, aber die Aktionene sind gut organisiert, so daß spontan viel Leute mitmachen.”

    Blickpunkt : Wie lange gibt’s euch Schon als Band ?

    Jacek : “Wir haben schon einige Jahre lang verschiedenen Zusammensetzungen gespielt. Aber Byg Cyc startete mit einer Aktion der Orangenen Alternative anläßlich des 75. Geburtstages des BHs. Daher auch unsert Name : große Brüste. Es war eine Art Kabarett, eine Provokation für die Medien und die Leute, die wahrscheinlich kamen, weil sie hofften, daß wir nackte Brüste zeigen würden.”


    sources :
     


    [Aparteko ordurik ez ! Contra las horas extra]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aparteko ordurik ez ! Contra las horas extra]. — Bilbao (Bilbo) Bilbao : CNT_ (España), [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : luttes ouvrières  ; salariat  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (basque et castillan) ; dessin (ouvrier en bas de la croix : « ¡¡baja los pies, tío, que va a tocar la sirena, y yo no mero horas !! ») ]

    texte :

    CNT

    Aparteko ordurik ez !

    Aparteko orduak egin beharrean ; zergaitik ez ditugu esijitsen duhintasunez bizitzeko soldata, lan baldintzak, eta abar ?

    Aizue !! Aparteko orduak egiteak zuzendaritzaren ditu.

    Contra las horas extra

    En vez de hacer horas extraordinarias, porqué no exigimos: un salario digno para vivir; unas condiciones dignas de trabajo; … … etc. etc.

    Compañeros-as: hacer horas extraordinarias es justificar los “planteamientos” de la dirección.

    Araba : Francia 11, 2a - 01004 Gasteiz
    Gipuzkoa : 135 Posta-kutxatila - 20600 Eibar
    Nafarroa : Marcadal, 5 - 123 Posta-ktxatila - 31000 Tutera

    Lanaren Konfederakunde Nazionala - Confederación Nacional del Trabajo
    Zerbitzu Publikoen Federakundea - Federación de Servicios Públicos
    Komite Federala - Comité Federal
    Euskal Herriko Idazkaritza - Secretariado de Euskal Herria

    Postak, telegrafoak eta posta kutxaren arloa — Área de Correaos, Telégrafos y CPA


    sources :
     



    [Bienvenue dans un monde de progrès, de succès, d’avenir]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Bienvenue dans un monde de progrès, de succès, d’avenir]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : écologie  ; économie : industrie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ publicité détournée : texte ; dessin (laborantin sur fond d’usine) ; logo de Rhône-Poulenc ]

    texte :

    Bienvenue dans un monde de progrès, de succès, d’avenir.

    En 1989, Rhône-Poulenc a, en France,
    — été le leader pour la pollution par l’arsenic, l’aluminium, le cadmium, les chlorures, le chrome, l’acide sulfurique, le manganèse, les matières en suspension, le thorium,
    — perdu le container de lindane dans la Manche
    — été dénoncé par Politis pour avoir stocké illégalement 150 tonnes de Malathion à Montchanin,
    — ouvert son animalerie modèle, qui permettra de tuer, dans de parfaites conditions d’insonorisation, 19.000 animaux par an, dont 600 singes sauvages.

    Rhône-Poulenc marque des points pour la France

    [logo] Rhône-Poulenc

    [… illisible]


    sources :