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    [La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 2, juillet 2018]

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    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 2, juillet 2018]. — Clermont-Ferrand : La Pétroleuse (2017-2020), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Noms cités (± liste positive)  :
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    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    texte

    logo (silhouette de sorcière en vol sur son balai avec une chauve-souris)

    texte :

    Expression murale anarchiste - Clermont-Ferrand et environs — Numéro 2, juillet 2018

    La Pétroleuse

    « Le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres et à donner l’apparence de la solidité, à ce qui n’est que du vent. » G. Orwell


    On est en finale ?

    Il est 22 h et avec lae pote on se demande ce qu’il en est du match. C’est pas qu’on s’intéresse au foot (populaire ou médiatique). Je m’en tape de ce match, jusqu’à ce que j’entende les klaxons monter et ne plus s’arrêter. Mes poumons se resserrent, la colère monte. La fRance est en finale. C’est pas demain la veille que les citoyen-nes rangeront leurs drapeaux. C’est pas demain que je marcherai dans la rue sans me prendre leur nationalisme à la gueule. Comme si le climat sécuritaire-anti-terro-tous-charlie suffisait pas. Je les imagine parader en ce moment dans leur caisse en metal roulante, gueulant a s’en péter les cordes vocales et appuyant sur le klaxon aussi fort qu’iels sont con-nes. Ce soir iels vont m’empêcher de dormir. Leur euphorie me fait flipper. Ya 20 ans, la fRance gagnait la coupe du monde, mais j’étais trop jeune pour m’en souvenir vraiment. J’ai en tête I’euphorie, l’émotion de certain-es et le mythe « black-blanc-beurre », unité identitaire autour du drapeau. C’est beau non ? Les nostalgiques de 98 doivent en pleurer de joie ce soir. Moi, je broie du noir.

    Boom

    Boom ! Boom ! On dirait le bruit de la guerre. Comme si ça explosait à quelques mètres de I’endroit où je survis. Un coup d’œil au calendrier. On est le 14 juillet. Ah, il s’avère que je me suis trompé, ce n’est pas la guerre. C’est la fête nationale ! Et du coup, le feu d’artifice qui va avec…

    Il serait limitant de définir comme seule guerre celle qui se fait avec uniformes kakis et patchs à drapeaux dessus, armes de pointes, avions de chasses, bombes , napalm, agent orange pour les plus pressés. Certes, il y a guerre et guerre. Ce que l’État fait en Afghanistan, ce qui se passe en Syrie, ce n’est pas la même chose qu’ici. Sauf que, on ne m’enlèvera pas de la tête qu’ici aussi, c’est la guerre.

    I1 v a aussi la guerre sociale. Celle que l’État mène chaque jour contre les individus. Elle se fait par le travail, car il faut vendre son corps pour produire de la merde et pouvoir en manger après (de la merde). Elle se fait par la surveillance constante de nos vies. Par Ia technologie qui nous annihile. Elle se fait aussi par la politique, où des guignols de tout bord (oui oui de tout bord) viennent chacun-e leur tour nous expliquer comment ils et elles vont gérer… nos vies. Elle se fait-parIa compétition. Elle se fait par la chasse aux pauvres, aux déviant-es, aux fous et folles. Par le patriarcat pilier de l’État depuis toujours. Par les frontières, où tu ne passes pas si papa État n’a pas envie. Si tu veux passer quand même, citoyenn-es te dénoncerons, direction le camp. Par la prison. Par la pacification avec toutes les organisations qui colmatent les brèches, humanitaires comme syndicalistes. Et par la peur.
    Pour citer un poète :

    Ça ne peut pas durer
    ça dure
    trois jours
    trois nuits
    sans manger
    et derrière ces vitres
    ces pâtés ces bouteilles ces conserves
    poissons morts protégés par les boîtes
    boîtes protégées par les vitres
    vitres protégées par Les flics

    Alors oui c’est la guerre. Plus discrète, plus glaciale. Celle qui fait plier sous son drapeau. Car en démocratie, on fête Ia nation une fois par an. C’est ce qu’on appelle les « fictions guides ». Basiquement, pour chaque fiction qui soude Ia nation, un jour férié. Le 14 juillet ici, plein d’autres ailleurs. On fête ici la révolution de la bourgeoisie, celle de la terreur, celle qui a massacré les communards, qui a fait la guerre partout, tout le temps, ici et ailleurs.

    Les boom ! ne se sont pas arrêtés. C’est étrange comme ça sent le souffre. Finalement, c’était bien un bruit de guerre.

    Ni dieu ni maître

    14 juin 2018, journée de recueillement à Clermont-Ferrand. Alain Laffont, leader ex-maximus historique de l’extrême gauche, est parti rejoindre plein de vieux barbus et de non-moins vieux gauchistes au paradis socialiste. On a eu la joie de voir sa pogne sur des centaines d’affiches, non pas pour des élections, ni en soutien au soulèvement en Tunisie (si si illes avaient fait ça), mais cette fois-ci pour appeler à se recueillir.

    Qui ne le connaît pas ? En tout cas si c’est le cas, tu as bien de La chance, et La Pétroleuse s’excuse d’avance. Alain Laffont, le « médecin des pauvres », le chef incontesté et incontestable des trotskisles puy-de-dômois, puis de la Rance Insoumise. Laffont c’était le tvpe qui te regardais par dessus ses lunettes, et te parlait d’un ton paternaliste quand t’étais pas d’accord avec lui. Si t’étais pas d’accord c’était sûrement que tu I’avais mal compris. Alors il te ré-expliquait ses absurdités avec aplomb. Convaincu d’avoir (la) raison. 40 ans d’autoritarisme, 40 ans de magouille de gauche, 40 ans de pacification par le tonton Marx, bref un nomme, un vrai.

    Et devant des politiciens comme ça, on est obligé de s’incliner et de se rassembler. D’ailleurs, ses meilleurs ennemis (Godard et Bianchi) le regrettent, beaucoup, à I’UDI aussi, même à droite… Le mieux est résumé par son successeur, « si quelqu’un mérite le qualificatif de médecin du peuple, à part Che Guevara, c’est Alain ». Bon, c’est pas tout à fait vrai, on peut reconnaître à Laffont qu’il n’a pas participé à la construction de camps de redressement pour les homosexuels, contrairement à Ernesto. Par contre ils ont plein de points commun : la haine de I’individu, de son unicité. L’amour de la meute. La haine de l’émeute, I’amour de I’ordre. Un de ces gus qui veulent que tout soit sous contrôle, oui mais de gauche. Un de ces gus qui n’a rien dit quand la Mairie a construit pour 500 000 euros de grillages pour virer les pauvres du centre ville (devant le tribunal et ailleurs). un de ces sus qui à chaque fois que ça pouvait déborder, rappelait haut et fort que ça se réglera en conseil municipal et que faut pas pousser la démocratie dans les orties. Un démocrate, un vrai, un de plus.

    A La Pétroleuse, on aime pas les martyrs. On aime pas le culte de la personnalité. Ces deux choses traversent tous les milieux politiques, y compris chez les anarchistes, il ne faut pas se mentir. Sauf qu’ici, on crache sur vos idoles, on détruit vos statues, on rigole sur vos tombes. Parce que par delà I’union sacrée autour de ce bon vieux Alain, il y a de sales histoires. Très sales. Laffont en a exploité de I’individu au sexe féminin dans son taf. Médecin des pauvres, mais patron quand même.

    La Pétroleuse, anarchiste et profondément individualiste, a bien ri de la mort d’un chef gauchiste, un pacificateur de moins. Il en reste un paquet.

    lapetroleuse63@riseup.net


    sources :

    https://attaque.noblogs.org/post/2018/07/31/publication-la-petroleuse-n-2/











    [Chroniques sur cordes : rencontre et discussion avec Éric Louis]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Chroniques sur cordes : rencontre et discussion avec Éric Louis]. — Lille : Anamorphose, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition  ; luttes ouvrières
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Louis, Éric
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (chantier de charpenterie métallique)

    texte :

    Le métier de cordiste est mal connu. Pourtant les occasions ne manquent pas de nous apercevoir. Nous sommes celles et ceux qui s’agitent suspendu.e.s à nos cordes au dessus des têtes passantes, pansant ici un bout de cheminée récalcitrante, intervenant là pour un casse-goutte en fin de vie, un dispositif anti-pigeon ou une peinture inhospitalière… Nous contribuons à la survie de la ville en repoussant son délitement permanent… Mais aussi au bon fonctionnement de la production industrielle dans un envers conduisant parfois à de graves accidents…

    Dans la profession les tentatives d’organisation sont timides, voir inexistantes. Dans un secteur où une large partie des ouvrier.es sont intérimaires, difficile de se rencontrer et de tisser des complicités pouvant permettre de se défendre collectivement. D’autant que la multiplicité des couches nous séparant de nos patrons (boite-d’intérim, client, entreprise utilisatrice…) semblent volontairement destinées à empêcher tout conflit direct.

    L’Anamorphose
    48, rue du Long-Pot, Lille Fives
    anamorphose.noblogs.org
    alille@riseup.net

    samedi 01 février - 16 h

    Depuis 1 an un îlot de résistance tente de faire face. Regroupé.es autour de l’association « Cordistes en colère, cordistes solidaires » des cordistes s’organisent pour construire une lutte et créer un réseau de solidarité sur l’ensemble du territoire.

    Rencontre et discussion avec Éric Louis co-fondateur de l’association, en partant de la présentation de son dernier livre
    Chroniques sur Cordes


    sources :

    https://anamorphose.noblogs.org/chroniques-sur-cordes/
    https://anamorphose.noblogs.org/files/2020/01/Affiche2-768x543.jpg

















    [« Fin du moi, début du nous ! » le mouvement des Gilets Jaunes à St-Nazaire, 2018]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    « Fin du moi, début du nous ! » le mouvement des Gilets Jaunes à St-Nazaire, 2018]. — Saint-Nazaire : les Ami·e·s de May (Saint-Nazaire) ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : photographie  ; luttes sociales (mouvement social)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : exposition  ; lieux — librairies...
    notes :
    descriptif :


    texte

    photos (manifestation de « Gilets jaunes »)

    texte :

    Les Pieds dans le PAF
    “Automedia. Comment garder la mémoire et s’informer depuis l’intérieur ?” Tout le mois d’octobre

    Les Palmiers
    “Luttes lumineuses” du 1/10 au 23/10 & vente de photos

    Idées larges
    “Gilets jaunes, un mouvement socio-culturel” tout le mois d’octobre

    Au Pré vert
    “Bouillon de cultureS” tout le mois d’octobre

    L’Embarcadère
    “Des femmes dans le mouvement des Gilets Jaunes” du 4/10 au 22/10

    Le Garage
    “Les mots des Gilets Jaunes” du 3/10 au 21/10
    le 4/10 à 18 h 30 : atelier Écrire dans la ville.
    Soirée autour du livre de Sophie Divry Cinq mains coupées : que font les GJ à la littérature

    Chez la Bretonne
    “Humanités” tout le mois d’octobre

    Ami.e.s de May
    “Loin d’être crad’ !! Convivialité & autogestion” tout le mois d’octobre

    Expo-photo, octobre 2022

    Mouvement des Gilets Jaunes — 8 lieux, St-Nazaire

    « Fin du moi, début du nous ! » le mouvement des Gilets Jaunes à St-Nazaire, 2018

    Novembre 2018 : une “vague jaune” déferle dans l’hexagone. Chaque samedi, des rendez-vous dans la rue met en lumière des revendications sociales : ç s’appelle les Actes. À Saint-Nazaire, ce mouvement hétéroclite a su conjuguer entre revendications sociales concrètes, positions politiques affirmées, mise en œuvre d’alternatives et de la convivialité : la cherté de la vie, l’appétence démocratique, la lutte contre les répressions, pour les solidarités, la Maison du peuple, l’Assemblée des Assemblées, le Village du peuple, les Amajaunes, les Maisons d’Hébergement Solidaire, le campement des expulsé.e.s

    Quatre années ont passé. Cette expo-photo en 9 lieux se veut une transmission, à notre échelle, des pratiques vécues d’auto-organisation de luttes, de convivialités, lorsque des aspirations sociales apparaissent loin des acteurs et actrices institutionnelles et économiques.


    sources :

    https://ladm.noblogs.org/files/2022/10/8lieux-FIN_MOI_DEBUT_NOUS-affiche-v0f-oct22-2.jpg


    2022
    Affiche liée