terrorisme

 

 

Affichage par année

116 affiches :

 

    [Solidarität mit Sonja und Christian]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Solidarität mit Sonja und Christian]. — Berlin : ABC_ (Anarchist Black Cross), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , bleu , texte en défonce ) ; [84 ?] × [30 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Allemagne
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Allemagne : histoire : 1945-1989 (Est )
    • Noms cités (± liste positive)  : Feiling, Hermann  ; Gauger, Christian (ca1941-....)  ; Suder, Sonja (ca1932-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    [ texte (blanc) ; photo (enfants franchissant une clôture) ]

    texte :

    Solidarität mit Sonja und Christian

    Am Mittwoch, den 14. September 2011 wurden Sonja Suder und Christian Gauger von Frankreich an den deutschen Staat ausgeliefert. Ihnen wird die Mitgliedschaft in den Revolutionären Zellen (RZ) und die Beteiligung an mehreren Aktionen vorgeworfen. Momentan befindet sich beide im Knast in Frankfurt.

    Im Jahr 978 bemerkten die beiden, dass sie observiert wurden, daraufhin entschieden sie sich unterzutauchen. Seitdem lebten sie mit einer anderen Identität in Frankreich. Aufgeflogen sind sie im Jahr 2000, wurden festgenommen und saßen für mehrere Monate in französischen Knästen, aber die Gerichte entschieden, dass die ihnen vorgeworfenen Aktionen verjährt sind. Seitdem lebten sie geduldet in Paris. 2007 stellt die Staatsanwaltschaft Frankfurt einen europäischen Haftbefehl gegen die beiden aus, 2009 entscheidet ein französischen Gericht, dass die beiden ausgeliefert werden.

    Vorgeworfen wird ihnen die Beteiligung an zwei Anschlägen im August 1977 auf MAN in Nürnberg und Klein, Schanzlin & Becker AG in Frankenthal. Beide Konzerne sind verstrickt im “imperialistischen Atomgeschäft”, die einen in der “Herstellung südafrikanischer Atombomben”, die anderen spielen “eine wesentliche Rolle des Zulieferns für Kernkraftwerke in aller Welt”. Außerdem sollen sie an einen Brandanschlag auf das Heidelberger Schloss am 18. Mai 1978 beteiligt gewesen sein. Diese Aktion richtete sich gegen den Stadtumbau und die Kaputtsanierung von Heidelberg.

    Die Vorwürfe der Beteiligung an den Aktionen rührt von unter Folter erpressten Aussagen her. 1978 explodierte im Schoss von Hermann Feiling eine Bombe, die für das argentinische Konsulat in München bestimmt war. Hermann verlor seine Beine und das Augenlicht, im Krankenhaus wurde er wochenlang unter dem Einfluss von Schmerzmitteln und Psychopharmaka von den gewissenlosen Bütteln des Staates ausgefragt. Durch eine Aussage des Kronzeugen Hans-Joachim Klein wird Sonja außerdem der Beteiligung an den Vorbereitungen für den Überfall auf die OPEC-Konferenz in Wien im Dezember 1975 beschuldigt.

    Eine immer wiederkehrende Geschichte, die deutschen Strafverfolgungsbehörden versuchen selbst nach über 30 Jahren Schuldige für notwendige direkte, militante Interventionen zu finden. Dazu lehnten Sonja und Christian das Angebot eines Deals mit der Staatsanwaltschaft ab und zeigten damit, dass für sie eine Kooperation mit dem Staat und seinen willigen HelferInnen nicht zur Debatte steht. Bewusst haben sie sich entschieden sich nicht dem deutschen Staat zu stellen und über ihre Geschichte und die Vergangenheit auszupacken, lieber haben sie das unsichere und unruhige Leben mit einer anderen Identität gewählt.

    Auf dass unsere Leidenschaft für die Freiheit die Mauern zum Einsturz bringt !

    Anarchistische Gruppen

    Solidarität ist ein Waffe !
    Schriebt den Gefangenen

    Christian Gauger
    JVA Frankfurt I
    Obere Kreuzäckerstr. 6-8
    60435 Frankfurt/Main

    Sonja Suder
    JVA Frankfurt III
    Obere Kreuzäckerstr. 6-8
    60435 Frankfurt/Main

    www.verdammtlangquer.org


    traduction :

    Solidarité avec Sonja et Christian

    Mercredi 14 septembre 2011, Sonja Suder et Chritian Gauger étaient livrés depuis la France à l’État allemand. Il leur est reproché l’affiliation aux Cellules Révolutionnaires (RZ : Revolutionären Zellen) et la participation à plusieurs actions. En ce moment, les deux se trouvent encore dans la taule de Francfort [Ndt. Christian a été libéré pour raisons médicales depuis].

    En 1978, ils ont remarqué qu’ils étaient observés, et ont décidé après ça de se cacher. Depuis ce moment-là ils vivaient en France sous une autre identité. Ils ont été découverts en 2000, ont été arrêtés et sont restés plusieurs mois dans des taules françaises, mais les juges ont décidé que les actions qui leur étaient reprochées étaient prescrites. Depuis ce temps-là, ils vivaient tolérés à Paris. En 2007, le ministère public de Francfort dépose un mandat d’arrêt européen contre eux, en 2009 un juge français décide qu’ils seront livrés.

    Il leur est reproché la participation à deux attaques en août 1977 sur MAN à Nuremberg, et sur Klein, Schanzlin & Becker AG à Frankenthal. Les deux consortiums sont mêlés au « marché nucléaire impérialiste », qui se traduit pour l’un dans « la fabrication de bombes atomiques sud-africaines » et pour l’autre dans le fait de jouer « un rôle majeur dans la sous-traitance pour les centrales nucléaires dans le monde entier ».

    De plus, ils sont associés à un attentat incendiaire sur le château d’Heidelberg le 18 mai 1978. Cette action était dirigée contre la reconstruction de la ville et l’assainissement d’Heidelberg.

    Les accusations de participation à ces actions proviennent de dénonciations extorquées sous la torture. En 1978 explosait dans le giron d’Hermann Feiling une bombe qui était destinée au consulat argentin à Munich. Hermann perdait ses jambes et la vue, à l’hôpital il était questionné pendant des semaines entières sous l’influence de la torture et de substances psychotropes des assistantes obéissantes de l’État. Sonja est accusée, de plus, sur dénonciation du principal témoin Hans-Joachim Klein, de participation aux préparatifs de l’attaque contre la conférence de l’OPEP à Vienne en décembre 1975.

    Une histoire qui se répète toujours, les tribunaux allemands essaient de trouver, même plus de 30 ans après, les coupables de ces interventions directes et militantes.
    De plus Sonja et Christian refusaient l’offre d’un accord avec le ministère public et indiquaient que pour eux, une coopération avec l’État et ses aides de bonne volonté ne pouvait être débattue. Ils ont décidé consciemment de ne pas se donner à l’État allemand et de ne pas déballer leur histoire et le passé, mais ont préféré une vie dangereuse et angoissante sous une autre identité.

    Que notre passion pour la liberté détruise les murs !

    Des groupes anarchistes


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Solidarite-avec-Sonja-et-Christian « Affiche trouvée sur les murs de Berlin, octobre 2011, traduite de l’allemand par nos soins depuis ABC-Berlin » (4 novembre 2011) ; et sur http://www.abc-berlin.net/poster-solidaritaet-mit-sonja-und-christian (23 octobre 2011)


    2012
    Affiche liée



    [La fin des illusions]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La fin des illusions]. — Nantes : Des mutiné-e-s de la prison sociale, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , brun , texte en défonce ) ; 62 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : procès  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    [ texte (en défonce) ; fond (noir ou brun) ; dessin (personnes assises autour d’un feu) type gravure ]

    texte :

    La fin des illusions

    Les fins de mois sont déjà difficiles à boucler, et voilà qu’on nous promet de tous côtés une nouvelle cure d’austérité à ingurgiter en se pinçant le nez, et surtout sans broncher. En somme, un mal nécessaire pour sauver de la tempête cette foutue galère dans laquelle nous ramons depuis trop longtemps.

    Dans ce monde à l’envers, le problème ne serait pas qu’un petit nombre s’enrichisse sur le dos des autres, mais de ne pas se résigner aux miettes qu’on nous octroie. Ce ne serait pas la marchandisation de tout et de tous, mais que certains passent à la caisse sans payer. Ce ne serait pas le règne de la politique, mais que des révoltés luttent pour une société sans gouvernants ni gouvernés, sans maîtres ni esclaves.

    Dans ce monde à l’envers, l’inacceptable ne serait pas de saturer la terre de poisons industriels et nucléaires, de bombarder très démocratiquement des populations entières, de tuer et mutiler des milliards d’êtres humains au turbin. Ce serait de vouloir briser la routine de l’exploitation et de la domination, pour enfin commencer à expérimenter un monde fait de liberté et de réciprocité.

    Car face à nous, chaque fois qu’on ne courbe pas assez la tête, il y a la matraque et ses souteneurs pour tenter de nous faire rentrer dans le rang. Face à nous, les uniformes occupent militairement les quartiers, mènent la traque avec fichiers et caméras de surveillance, multiplient contrôles et tabassages.
    Alors, qui n’a jamais pensé à leur rendre coup pour coup, qui n’a jamais caressé le désir d’en finir avec les chiens qui gardent l’ordre et les privilèges des puissants ?

    Face à nous, quand on refuse de crever bien sagement à petit feu, l’État brandit sans cesse la menace de la prison. Incarcérés parce qu’on a pas respecté la sacro-sainte propriété, enfermés parce que dépourvus du petit bout de papier adéquat, embastillés pour avoir craché notre rage à la gueule de l’autorité.
    Alors, qui n’a jamais rêvé que les taules soient rasées ? L’attaque de comicos ou de prisons ne fait-elle pas partie des réjouissances lorsqu’éclatent des soulèvements, ici ou ailleurs, comme l’an dernier en Tunisie ?

    Du 14 au 22 mai 2012, six camarades passeront en procès à Paris sous l’accusation d’association de malfaiteurs à finalité terroriste. Les faits concernent la tentative d’incendie d’un véhicule de keufs en 2007 pendant la dernière mascarade présidentielle, et un sabotage de la circulation d es trains lors du mouvement anti-CPE en 2006. Ils sont également accusés de fabrication de fumigènes artisanaux et crève-pneus destinés à une manifestation devant la prison pour étrangers de Vincennes en 2008, ou encore d’avoir eu entre leurs mains des manuels de sabotage, du chlorate et des plans originaux de la prison pour mineurs de Porcheville (Yvelines).

    Un abîme sépare ceux qui s’insurgent pour se libérer, et ceux qui frappent dans le tas pour défendre, consolider ou conquérir le pouvoir, c’est-à-dire l’État, les patrons et leurs concurrents.

    Alors, parce que la liberté est le crime qui contient tous les autres, que chacun exprime sa solidarité de la manière la plus adéquate.

    Des mutiné-e-s de la prison sociale

    Contre le terrorisme d’État, que crève le meilleur des mondes !


    sources :

    Affiche diffusée sur Indymedia Nantes : http://nantes.indymedia.org/article/25429 (4 avril 2012).



    [Procès antiterroriste pour 6 camarades, du 14 au 22 mai 2012 à Paris : solidarité avec les inculpés !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Procès antiterroriste pour 6 camarades, du 14 au 22 mai 2012 à Paris : solidarité avec les inculpés !]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ), coul. (une  : noir , texte en défonce , papier jaune ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : procès  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; papier jaune (dos d’affiche récupéré) ]

    texte :

    Procès antiterroriste pour 6 camarades, du 14 au 22 mai 2012 à Paris

    Du 14 au 22 mai aura donc lieu le premier procès sous juridiction antiterroriste de militants désignés comme appartenant à la « mouvance anarcho-autonome ». Les six inculpés, comme des centaines de milliers d’autres personnes, ont pris part aux différentes luttes sociales de ces dernières années : mouvement "CPE", révoltes lors des élections présidentielles de 2007, luttes contre l’enfermement des sans-papiers et pour la liberté de circulation... De manifs sauvages en sabotages, la conflictualité qui s’exprimait dans ces luttes débordait souvent du cadre légal ou des habituelles médiations politiques et syndicales. Et quand ça remue, l’État cherche — à punir un petit nombre pour faire peur à tous : par la police et la justice, il tente toujours de séparer les "bons manifestants" des "vilains casseurs", d’isoler les actes du contexte dans lequel ils s’inscrivent, et de finalement divisier pour mieux régner. Et ce qui est attaqué là, c’est aussi un ensemble de mauvaises intentions et la tentative de les mettre en pratique de manière autonome.

    Séparer. Il suffit d’assister à une comparution immédiate pour voir que les pauvres et les marginaux sont toujours présumés coupables et très souvent condamnés : la culpabilité et l’Innocence sont les deux grands concepts utilisés jour après jour, du bureau du procureur à la salle d’audience, pour maintenir l’ordre social. Ces notions ne peuvent pas être les nôtres. Et chercher à s’en sortir face à la Justice ne signifie pas renier ses idées et ses pratiques.

    Isoler. La Justice nous contraint à rentrer dans une temporalité qui lui est propre : celle de l’instruction, de la prison, du contrôle judiciaire et du procès. Ce temps judiciaire permet non seulement d’isoler concrètement les inculpés en les enfermant, mais aussi de les maintenir sous pression par un contrôle judiciaire avec interdiction de se voir les uns les autres, par exemple. Enfin, l’instruction est chargée d’établir des profils qui participent à différencier les peines voire à faire de certaines d’entre elles des peines exemplaires.

    Diviser. Des squatteurs des cages d’escaliers aux manifestants, se regrouper ou s’organiser collectivement représente une menace potentielle pour le pouvoir. Les accusations d’"association de malfaiteurs", "bande", "en réunion" sont de plus en plus utilisées comme des "circonstances aggravantes" : cela permet d’alourdir les peines et d’inciter les gens à rester atomisés. C’est dans cette même logique qu’opère la juridiction antiterroriste utilisée par l’État, au gré des intérêts politiques du moment, pour rejeter du "corps social" ce qui dérange, et neutraliser des pratiques et pensées qui sortent du cadre institutionnel.

    Pour autant, les mécanismes de la Justice ne sont pas les seuls outils du pouvoir à devoir être critiqués et combattus. De multiples dispositifs et institutions participent tous les jours à maintenir l’ordre social et l’exploitation : du crédit aux antidépresseurs, du salariat aux contrôles CAF, de l’école à l’armée... Mais il n’y a pas qu’en Grèce que des milliers de personnes refusent l’horizon qu’imposent le capitalisme et l’État. Et ce qui se jouera au Tribunal n’est pas un rapport interpersonnel entre les inculpés et les juges, mais un moment de la lutte entre la classe des possédants et les exploités, un moment de la lutte entre l’autorité et les récalcitrants. Exprimer sa solidarité c’est s’inscrire dans cette lutte.

    Solidarité avec les inculpés !

    RDV le 14 mai à 13h30 à la 10e chambre du TGI de Paris


    sources :

    Imprimé au dos du programme de La Maison ouverte (Montreuil).



    [Solidarité avec Sonja Suder et Christian Gauger]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Solidarité avec Sonja Suder et Christian Gauger]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : justice  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Allemagne  ; Allemagne : histoire : 1945-1989 (Est )
    • Noms cités (± liste positive)  : Gauger, Christian (ca1941-....)  ; Suder, Sonja (ca1932-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    texte

    photos (banderoles)

    texte :

    Solidarité avec Sonja Suder et Christian Gauger

    Le 14 septembre 2011, Sonja Suder et Christian Gauger, dont l’extradition avait été refusée par la France en 2001, ont pourtant été extradés vers l’Allemagne. Cette véritable forfaiture a été permise par la signature de nouveaux accords franco allemands… à effet rétroactif !

    Accusés d’avoir appartenu, il y a 35 ans, aux RZ (Cellules Révolutionnaires), ils ont été emprisonnés dès leur arrivée à Francfort, dans l’attente d’un procès. L’accusation tente d’établir leur participation à des actions contre l’armement nucléaire de l’Afrique du Sud de l’apartheid, la gentrification des quartiers populaires et le mondial de foot dans l’Argentine de la dictature militaire.

    Christian a été libéré, son état de santé ayant été reconnu incompatible avec une détention, mais Sonja reste emprisonnée, sa mise en liberté provisoire ayant été refusée par deux fois.

    Après ce deuxième refus, Sonja avait engagé contre ses juges une requête en récusation.

    Dans leur argumentaire pour refuser sa mise en liberté provisoire, ses juges manifestaient en effet un manquement évident à leur « devoir d’impartialité », pourtant la plus importante des règles formelles d’un « procès équitable », règles qui sont censées être les leurs ...

    Au centre des accusations qu’ils font peser sur Sonja, celle d’une implication dans la logistique de la prise d’otages dite « des ministres de l’OPEP » à Vienne, en 1975. Pour étayer leur « conviction », ils s’appuient exclusivement sur le témoignage de Hans Joachim Klein, qu’ils évaluent, avant même le procès, comme vrais !

    Pourtant sa parole a déjà été reconnue non probante par le tribunal de Francfort : en 2001, à son procès, il a mis en cause un autre militant par le même témoignage qui concerne aussi Sonja, et ce dernier a été acquitté, les juges reconnaissant la "non fiabilité" de la mémoire de celui qu’ils qualifient de « témoin de bonne volonté » Klein bénéficiera, à l’issue de son procès, allègement et d’aménagements de peine, suivis d’une grâce officielle.

    La requête en récusation de ses juges par Sonja a été repoussée par une décision du 29 février.

    Cet acharnement judiciaire, même pas dissimulé, montre bien une volonté d’Etat de punir Sonja pour le fait d’avoir, il y a 35 ans, choisi la liberté et de ne pas vouloir, aujourd’hui, participer à un simulacre de rite processuel : Sonja et Christian ont décidé de répondre aux inquisitions des juges par leur silence. Ils s’opposent ainsi à la volonté d’intimidation et de criminalisation des derniers « témoins » des mouvements des années 70.

    Sonja est emprisonnée depuis 6 mois, durée maximale "normale" de l’incarcération préventive en Allemagne. Une troisième demande de mise en liberté provisoire a été faite.

    En cas de refus, Sonja, risque une longue incarcération : le procès est prévu en Juin et la longueur traditionnelle des jugements en Allemagne, les conditions particulières liées à l’état de santé de Christian, le calendrier de l’année judiciaire, se conjuguent pour rendre possible cette punition préventive aberrante et intolérable.

    Samedi prochain 21 Avril à 16 h 30
    à l’Espace Louise Michel, 42 ter rue des Cascades Paris 20e Projection de films témoignages
    Débat en présence de l’avocat de Sonja suivis d’une soirée amicale à la maison ouverte,
    67 rue de la Mare Paris 20e


    sources :

    www.stopextraditions.org


    2011
    Affiche liée



    [Estragos do Terrorismo, da Guerra e da Religião]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Estragos do Terrorismo, da Guerra e da Religião]. — Lisboa Lisbonne : BOESG (Biblioteca Observatório dos Estragos da Sociedade Globalizada), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Portugal
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; religion et spiritualité (en général)  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Allemagne : histoire : 1945-1989 (Ouest )  ; France **  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Berkman, Alexander (1870-1936)  ; Domela Nieuwenhuis, Ferdinand (1846-1919)  ; Malatesta, Errico (1853-1932)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :

     
    texte :

    A BOESG apresenta :

    Estragos do Terrorismo, da Guerra e da Religião

    ★ Cineclube BOEG
    Todas as sextas a partir das 21hn grátis e sem intervalos.

    Fevereiro :

    20

    Il Divo : A vida espetacular de Giulio Andreotti
    Dir. Paolo Sorrentino

    (Il divo : La spettacolare vita di Giulio Andreotti, 2008)

    Il Divo... relata a vida de Giulio Andreotti, cobrindo o percurso do político italiano desde o início da década de 1980 até aos finais da seguinte. Este vibrante filme apresenta um vertiginoso drama até que Andreotti cede o poder a Silvio Berlusconi.

    21

    às 21h
    Debate : Os anarquistas e a guerra
    Reedição do texto Apontamentos sobre Os Anarquistas e a Guerra de José Tavares.
    Apresentação da tradução do manifesto A internacional anarquista e a guerra, de 1915.

    Antes da guerra inter-Estados de 1914-18, os movimentos socialista, sindicalista e anarquista eram declaradamente anti-militaristas, anti-guerra. E, a greve geral revolucionária para impedir a guerra era geralmente aceite. Todavia, quando a guerra estalou rompe-se a solidariedade internacional do movimento operário, e, inclusive, muitos anarquistas adoptaram uma posição « menos intransigente em relação à guerra ». Fenómeno que se irá repetir nas guerras que se seguiram até aos dias de hoje.... O texto que vai ser apresentado e de novo lançado descreve, de modo sucinto, essa história.
    A internacional anarquista e a guerra foi um manifesto contra a guerra de 1914-18 publicado em Fevereiro de 1915. Estava assinado por 36 anarquistas, entre os quais figuravam A. Berkman, E. Goldman. E. Malatesta e D. Nieuwenhuis.
    Debate sobre alguns posicionamentos de anarquistas sobre conflictos actuais (Kobané/Síria/Iraque, Ucrânia, etc.).

    27

    A honra perdida de Katharina Blumm
    Dir. Volker Schloendorff e Margarethe von Trotta

    (Die verlorene Ehre der Katharina Blum, 1975)

    Katharina Blum conhece Ludwig Göette numa festa de carnaval, depois da qual acabam por passar a noite juntos. Na manhã seguinte, o apartamento da jovem é invadido pela polícia. Ludwig desapareceu . Depois de ser interrogada, Katharina é imediatamente rotulada pela imprensa como cúmplice e como terrorista.

    28

    às 21h
    Terrorismo (i)Lógico
    Instalação sonora de José Meireles, José Neves e Mirró Pereira.

    Instalação sonora feita a partir de uma adaptação livre do texto Lógica do Terrorismo de Michel Bounan, uma análise acutilante dos vários actos de terrorismo do século XX. Aproveitando a ocasião será também apresentada uma reedição deste texto, publicado por ACDM/ Pandora.

    Março :

    6

    Confissões de um polícia infiltrado
    (Confessions of an Undercover Cop, 2011)

    Documentário que narra a história de Mark Kennedy, o agente da polícia inglesa que durante 7 anos trabalhou infiltrado em diversos grupos de activismo político em toda a Europa, levando uma vida dupla sem levantar qualquer suspeita durante vários anos.

    7

    às 21h
    Debate : Guerra e Religião
    Apresentação de colectânea de textos sobre os atentados de Paris de Janeiro de 2015.

    Na sequência do ataque ao jornal satírico Charlie Hebdo (e a seguinte recuperação espectacular por parte do mesmo sistema que aquela publicação sempre tinha ridicularizado), diversos colectivos anarquistas franceses redigiram comunicados. A proximidade de algumas das vítimas à galáxia anarquista “obrigaram” à rápida redacção de todo o tipo de textos e opiniões que apresentamos juntos numa brochura, para promover um debate sobre a guerra e a religião e de que “liberdades” ainda podemos falar quando estas duas realidades se misturam.

    [logo : crâne-cuistot] Cantina BOESG
    E sempre para acompanhar : jantares para paladares anti-gourmet.

    BOESG, Biblioteca e Observatório dos Estragos da Sociedade Globalizada
    Rua das Janelas Verdes, n.º 13, 1.º esq. Santos
    boesg.blogspot.pt
    pt-br.facebook.com/Biblioteca.BOESG

    [Logo :] Biblioteca e Observatório dos Estragos da Sociedade Globalizada


    sources :
     





    [Pagherete Caro ! per una società senza galere e senza padroni !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pagherete Caro ! per una società senza galere e senza padroni !]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; lutte armée  ; terrorisme  ; torture
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (traces de torture sur un militant) ]

    texte :

    Pagherete Caro !

    Questa sono le foto del compagno C. Di Lenardo, militante delle BR, torturato con scariche elettriche dagli aguzzini dei « Nocs ».
    La tortura, divenuta pratica sistematica e denunciata in decine e decine di casi, l’art. 90, i carceri speciali, Voghera e Sollicciano, il pentimento e la delazione, gli assassini dei compagni e tutte quelle pratiche criminali sperimentate sulla pelle dei compagni carcerati per il loro annientamento psico-fisico, tutto questo fa parte del criminale disegno da parte dello Stato di distruggere ogni fenomeno di antagonismo proletario.
    Coloro i quali si indignano per il Guatemala o gli ospedali psichiatrici russi e tacciono se Di Lenardo e Voghera, a dipingono tutto questo come degenerazioni di un ristretto numero di agenti, si rendono complici di questa pratica terroristica.
    Non sappiamo cosa diranno gli apologeti della democrazia di fronte a queste fotografie.
    Ai proletari e ai comunisti il compito di distruggere il sistema di sfruttamento capitalistico,

    Per una società senza galere e senza padroni !


    sources :
     


    [Paris 1894…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Paris 1894…] / Flavio Costantini. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 50 × 34 cm.

    • Affiches par pays  : Grèce
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1894
    • Noms cités (± liste positive)  : Henry, Émile (1872-1894)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (Émile Henry blessant un policier, rue de Rome à Paris, après l’attentat du café Terminus) par Flavio Costantini

    texte :

    Παρίσι 1894... Ακολουθούμενος από ένα μαινόμενο πλήθος ενάρετων ανδρών ο Εμίλ Ανρύ πυροβόλησε εναντίον τους τραυματίζοντας τρεις. Στη γωνία, συγκρούεται με τον αστυνομικό Πονασόν και τον τραυματίζει με τις δύο τελευταίες σφαίρες του. Λίγο πιο πέρα δύο άλλοι αστυφύλακες τον κύκλωσαν. Στη δίκη τον, απάντησε στο δικαστήριο όταν του παρατήρησε ότι είχε βομβαρδίσει ειρηνικούς πελάτες : « Δεν υπάρχούν αθώοι ».


    traduction :

    Paris 1894... Suivi par une foule déchaînée d’hommes vertueux, Émile Henry tire sur eux, blessant trois personnes. Au coin de la rue, il percute le policier Ponson et le blesse de ses deux dernières balles. Un peu plus loin, deux autres policiers l’encerclent. Lors de son procès, il a répondu au tribunal lorsqu’on lui a fait remarquer qu’il avait bombardé des clients pacifiques : « Il n’y a pas d’innocents. »


    sources :

    Parísi 1894... Akolouthoúmenos apó éna mainómeno plíthos enáreton andrón o Emíl Anrý pyrovólise enantíon tous travmatízontas treis. Sti gonía, synkroúetai me ton astynomikó Ponasón kai ton travmatízei me tis dýo teleftaíes sfaíres tou. Lígo pio péra dýo álloi astyfýlakes ton kýklosan. Sti díki ton, apántise sto dikastírio ótan tou paratírise óti eíche vomvardísei eirinikoús pelátes : « Den ypárchoún athóoi »





    [Οι νομοι τουσ "εναντια στον τρομο" ειναι η νομιμοποιηση του τρομου = Oi nomoi tous "enantia ston tromo" einai i̱ nomimopoii̱si̱ tou tromou]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Οι νομοι τουσ "εναντια στον τρομο" ειναι η νομιμοποιηση του τρομου = Oi nomoi tous "enantia ston tromo" einai i̱ nomimopoii̱si̱ tou tromou]. — Ηράκλειο = Iráklio Héraklion : Κοινωνικο κεντρο Ηρακλειου "Το Τραινο" = Koino̱niko kentro I̱rakleiou "To Traino", . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Grèce
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (arrestation de masse) ]

    texte :

    ΟΙ ΝΟΜΟΙ ΤΟΥΣ "ΕΝΑΝΤΙΑ ΣΤΟΝ ΤΡΟΜΟ" ΕΙΝΑΙ Η ΝΟΜΙΜΟΠΟΙΗΣΗ ΤΟΥ ΤΡΟΜΟΥ

    Αποζητούν να υποτάξουν κάθε πλευρά της ανθρώπινης ζωής κάτω απ’ τον ασφυκτικό έλεγχό τους, πλέκοντας έναν ολοένα πυκνότερο ιστό επιτήρησης γύρω απ’ ολόκληρο τον πλανήτη, φιλοδοξώντας να καταγράψουν κάθε κίνηση που θα θεωρούν ύποπτη, κάθε λέξη που δεν θα υπακούει στην γραμματική της δουλικότητας.

    Πασχίζουν να διεισδύσουν ως τα μύχια των γονιδίων ελπίζοντας ν’ ανακαλύψουν τις ρίζες της έμμονης επιθυμίας για ελευθερία.

    Ετοιμάζουν καινούριες στημένες δίκες, μετατρέπουν τις πόλεις σε απαγορευμένες ζώνες επιτηρούμενες από τους πάνοπλους φρουρούς τους, στέλνουν σύγχρονα Τάγματα Ασφαλείας (ΕΙΔΑΣΥΔΕ-Φρουροί Υπαίθρου) να τρομοκρατήσουν την ύπαιθρο.
    Οσοι συνεχίσουν να σιωπούν, προσυπογράφουν την οριστική απώλεια της φωνής τους.

    ΟΧΙ ΣΤΟ ΝΟΜΟ ΤΟΥ ΤΡΟΜΟΥ ΟΧΙ ΣΕ ΜΠΛΟΚΑ •ΕΡΕΥΝΕΣ

    ΚΟΙΝΩΝΙΚΟ ΚΕΝΤΡΟ ΗΡΑΚΛΕΙΟΥ-"ΤΟ ΤΡΑΙΝΟ"-ΑΝΤΙΕΞΟΥΣΙΑΣΤΕΣ ΡΕΘΥΜΝΟΥ-ΑΥΤΟΔΙΑΧΕΙΡΙΖΟΜΕΝΟ ΣΤΕΚΙ ΧΑΝΙΩΝ


    sources :

    OI NOMOI TOUS "ENANTIA STON TROMO" EINAI I̱ NOMIMOPOII̱SI̱ TOU TROMOU

    Apozi̱toún na ypotáxoun káthe plev̱rá ti̱s anthró̱pini̱s zo̱í̱s káto̱ ap’ ton asfyktikó élenchó tous, plékontas énan oloéna pyknótero istó epití̱ri̱si̱s gýro̱ ap’ olókli̱ro ton planí̱ti̱, filodoxó̱ntas na katagrápsoun káthe kíni̱si̱ pou tha theo̱roún ýpopti̱, káthe léxi̱ pou den tha ypakoúei sti̱n grammatikí̱ ti̱s doulikóti̱tas.

    Paschízoun na dieisdýsoun o̱s ta mýchia to̱n gonidío̱n elpízontas n’ anakalýpsoun tis rízes ti̱s émmoni̱s epithymías gia elef̱thería.

    Etoimázoun kainoúries sti̱ménes díkes, metatrépoun tis póleis se apagorev̱ménes zó̱nes epiti̱roúmenes apó tous pánoplous frouroús tous, stélnoun sýnchrona Tágmata Asfaleías (EIDASYDE-Frouroí Ypaíthrou) na tromokratí̱soun ti̱n ýpaithro.
    Osoi synechísoun na sio̱poún, prosypográfoun ti̱n oristikí̱ apó̱leia ti̱s fo̱ní̱s tous.

    OCHI STO NOMO TOU TROMOU OCHI SE BLOKA •EREV̱NES

    KOINO̱NIKO KENTRO I̱RAKLEIOU-"TO TRAINO"-ANTIEXOUSIASTES RETHYMNOU-AU̱TODIACHEIRIZOMENO STEKI CHANIO̱N