terrorisme

 

 

Affichage par année

116 affiches :

 

    [Libérons Nathalie Ménigon]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Libérons Nathalie Ménigon]. — [S.l.] : Action directe, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : illégalisme  ; prison  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Ménigon, Nathalie (1957-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (arrestation de Nathalie Ménigon) ]

    texte :

    Libérons Nathalie Menigon

    Alors que l’ensemble des militants Action Directe ont été amnistiés par le pouvoir, notre camarade Nathalie reste en prison :
    — elle reste en prison parce que les flics ne digèrent pas l’amnistie des militants d’Action Directe.
    — elle reste en prison parce que le nouveau pouvoir veut donner des gages à la police politique de Giscard sur laquelle elle a tiré lors de son arrestation.
    — elle reste en prison parce qu’elle est une révolutionnaire, qu’elle revendique pleinement son engagement politique.

    Pour tous ces faits, Nathalie Menigon est considérée aujourd’hui par l’état socialiste comme une criminelle.

    Derrière la rupture de l’illégalisme, nous sommes et avons été des criminels pour l’état ; car, pour lui, remettre en question son existence est un crime de lèse-majesté.

    Nous sommes des criminels parce que nous attaquons sans concession, la survie de l’oppression généralisée du quotidien capitaliste !

    Nous sommes des criminels parce que nous frappons l’impérialisme, système planétaire de domination et son articulation nationale !

    Nous sommes des criminels parce que l’on remet en question la pacification du prolétariat dans les métropoles !

    Nous sommes des criminels et nous revendiquons cette criminalité dans tous nos actes de lutte !

    Action Directe

    [… impr. ?]


    sources :
     



    [I sepolti vivi : terrorista è lo stato]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    I sepolti vivi : terrorista è lo stato]. — Carrara Carrare : Collettivo Carceri Bruno Filippi, (Tipolitografica, stampa la Coop (Carrara)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir ) ; 84 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)
    • Liste des thèmes  : prison  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Filippi, Bruno (1900-1919)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    Testo

    texte :

    I SEPOLTI VIVI

    TERRORISTA E’ LO STATO

    Oggi giorno si parla soltanto di ‘terrorismo’ : Terrorismo, che deriva da quelle persone, da quei giovani che vogliono cambiare qualcosa in questa società di merda... società basata sul potere, una società che non può più nascondere niente... una società putrefatta, dove scandali sopra scandali scoprono gli esseri che con le belle parole incantano e con i fatti tirano avanti il discorso del lupo e dell’agnello... ‘del più forte’ ; esseri che in questa società possono cambiare volto, possono cambiare figura, diventano i più spietati aguzzini, i più spietati torturatori, i più spietati assassini ; i finti profeti di nuove idee : ‘idee della saccoccia, idee di sopruso’.

    Noi ci domandiamo se questa gente ha il diritto di comandare, di assassinare, di torturare, di richiudere persone nei ‘lager’, in manicomi ; di torturare non solo fisicamente, ma anche psichicamente, per l’annientamento del fisico senza lasciare traccia alcuna... Altro che processo di Norimberga !!!
    Questi signori del potere possono, si sentono forti, si sentono protetti. Protetti da voi operai, da voi cittadini. Loro vi promettono, vi bastonano, vi ammazzano, vi aumentano le tasse. Ma voi siete come le pietre, non sentite nessun dolore ; brontolate, mugugnate, ma dopo siete ancora voi, i servi secolari, e non vedete che ogni giorno che passa perdete quel briciolo di libertà e un briciolo di vita.

    I sepolti vivi sono quei giovani che, nonostante tutte le lotte portate avanti, ‘lotte contro ogni sopruso, contro ogni assassinio di Stato’, adesso stanno pagando, come sepolti vivi, rinchiusi in numerosi carceri (speciali - normali) che avete fatto costruire voi tutti, poveri sciocchi ! 23 ore su 24 rinchiusi in cubicoli di cemento armato 2 metri per 3, isolamento assoluto da ogni forma di vita, sia vegetale che animale ; un’ora di ‘aria’ al giorno in una trincea di cemento armato 2X3, con mura alte 5-6 metri e come tetto una rete metallica. I colloqui (tra parenti stretti), vengono effettuati in una stanza 3X4 in cemento armato, anche le panchine per sedersi sono in cemento armato, e come parete divisoria (detenuto-parente) una vetrata blindata. Praticamente il detenuto non ha contatto con nessuno (un abbraccio, un bacio, una carezza), niente, sembra di andare a vedere grandi acquari, però al posto dei pesci ci sono gli esseri umani.

    Nessuna forma di vita, sia vegetale che animale, riuscirebbe a sopravvivere in questa maniera. Una tortura fisica e psichica : la pelle diventa piano piano (per il non contatto con aria, aria sana) di color bianco pallido ; comincia piano piano la putrefazione fisica ; subentrano malattie del sangue, polmonari, del fegato. Psichicamente l’individuo viene ridotto ad essere una macchina comandata (autonoma) ; non deve più essere se stesso (una persona capace di pensare). Se si ribella a queste angherie (torture), gli verranno imposti altri provvedimenti ancora più restrittivi, più severi, per far diventare l’essere come il cane : anche se viene bastonato leccherà sempre la mano del padrone.

    Questa è una condanna a morte fisica, senza che quegli aguzzini si sporchino le mani. E voi insieme a loro avete pronunciato questa condanna :

    SEPOLTI VIVI FIN CHE MORTE NON SOPRAGGIUNGA !

    Denunciamo questi inquisitori : RIBELLIONE NON E’ TERRORISMO, ma liberarsi di ogni forma di sopruso e di potere. Ribellarsi non vuol dire nascondersi dietro una sigla di partito, ma portare avanti idee di libertà e di uguaglianza.

    Collettivo Carceri Bruno Filippi

    P.te Baroncino - Carrara


    sources :
     



    [Ils donnent leur sang : donnez votre travail]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ils donnent leur sang : donnez votre travail]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 62 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; lutte armée  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (silhouette rouge cagoulée et armée collée à un visage de soldat allemand de le 2de guerre mondiale, au-dessus d’une foule d’ouvriers se dirigeants vers des usines) ]

    texte :

    Ils donnent leur sang.

    Donnez votre travail

    1ère parution : Service du Travail Obligatoire - 1943 -
    Secrétariat au Terrorisme officiel - 1982 -


    sources :

    Détournement anonyme — en soutien aux groupes armés d’extrême gauche — d’une affiche publiée en 1943 au titre du STO.



    [Le Miracle de la Sainte Mèche]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Miracle de la Sainte Mèche]. — Toulouse : [s.n.], (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 45 × 32 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : religion et spiritualité (en général)  ; répression  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessins humoristiques ]

    texte :

    Le Miracle de la Sainte Mèche

    Salade irlandaise

    La domesticité en charge des affaires de l’État dans le Sud-Ouest a tenu à montrer à ses maîtres qu’elle pouvait faire encore pire que ses collègues de Vincennes. Le show du clown blanc à Lourdes a servi de prétexte à un invraisemblable montage policier : on a rassuré le troupeau des pélerins et les boutiquiers qui le tondent. Et voyez : c’était justement l’entrée en fonction du frais éclos préfet de police de Toulouse.

    Poulet-frites

    Sur les ordres du ministère, M. Bellmas, juge d’instruction à Tarbes, a accepté de signer la mise en garde à vue de vingt personnes à Toulouse, autant à Paris et au Pays basque, afin que le clown blanc passe à Lourdes un week-end sans histoire. Mais M. Bellmas ne s’en est pas tenu là. Non content de perquisitionner, ficher, interpeller, il a inculpé et placé en détention trois personnes arrêtées à Toulouse, sur le seul indice de la possession d’un morceau de mèche. Quoique n’importe qui puisse acheter librement de la mèche dans au moins cinq magasins de Toulouse quoique des témoignages établissent que les inculpés n’ont pas pu se trouver à Lourdes dans la nuit de l’assomption de Ponce Pilate ; quoique l’attentat qu’on leur reproche ait été revendiqué par d’autres à Bordeaux avec force détails de pyrotechnie, le juge Bellmas maintient les inculpations et la détention. Et il interdit les visites, même des familles. Na.
    Christine, Sophie et Jean-Marc n’ont rien à voir avec la désintégration de Ponce Pilate qu’on veut leur mettre sur le dos. Le juge Bellmas le sait fort bien, mais il n’aime pas les « ennemis de l’État », voyez-vous.

    Canard laquais

    Pendant que policiers et magistrats goûtent un repos bien mérité (authentique le juge Bellmas, ni plus courageux ni plus travailleur qu’un autre, prend illico quinze jours de congé !), « La Dépêche » prend le relais et porte l’opération sur le terrain de l’intoxication où elle excelle. Devant Jacques Bertrand, alias « Treize-à-table », bien connu des services de police, le préfet Calimez, vêtu de blanc et ceint de tricolore, apparaît à Bernadette Delpiroux et révèle de stupéfiantes informations : les coupables, c’est certain, sont arrêtés ; ils ont l’accent italien quoique l’un soit plutôt corse ; le GARI avait envoyé un instructeur ; le terrorisme toulousain, cet iceberg dont on cherche en vain le « Titanic », s’apprête en outre à de bien pires exactions ; et ainsi de suite.

    Encore des pratiques hôtelières abusives !

    22 aout Toulouse

    Imprimerie Spéciale


    sources :

    Texte et dessins humoristiques au sujet de la venue du pape à Lourdes et de la répression à Toulouse.



    [Libération immédiate de Frédéric Oriach]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Libération immédiate de Frédéric Oriach]. — Paris : Partis et mouvements non anarchistes, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 59 × 39 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; révolution  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Palestine
    • Noms cités (± liste positive)  : Oriach, Frédéric (1953-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Libération immédiate de Frédéric Oriach

    Peur des exploiteurs : espoir des exploités !
    Terreur des bourgeois : liberté des prolétaires !

    Plus de deux millions de chômeurs vont tomber encore plus bas dans la misère : le patronat et ses va-lets socialistes en ont ainsi décidé. Les restructurations, c’est-à-dire la rationalisation du profit, jettent à la rue des milliers de travailleurs, et ce n’est pas près de finir.

    Chaque jour les prix augmentent sur les marchés, pour les transports, pour tout. La sécurité sociale elle-même se voit remise en question par un grignotage incessant.

    Aurions-nous accepté de Giscard de telles attaques contre les acquis des travailleurs ?

    Aurions-nous accepté sous Giscard l’amputation directe des revenus des travailleurs pour engraisser par d’incessant cadeaux le grand patronat multinational et pour répondre aux revendications avides des sangsues mercenaires que sont les cadres, petits commerçants et autres salopards de privilégiés ?

    Non ! et il faut bien aujourd’hui la force des révisionnistes, des réformistes collaborateurs, des traîtres à la classe ouvrière que sont le parti soi-disant communiste français et ses larbins des directions bureaucratiques syndicales, pour tenter d’étouffer la colère des prolétaires.

    Plus les bourgeois s’engluent dans leurs contradictions et plus ils doivent faire suer les prolétaires. Pour cela l’internationale des exploiteurs fonctionne bien. Giscard envoyait ses paras garantir l’esclavage des prolétaires africains dans les mines de cuivre de Kolwézi, aujourd’hui le colonialiste Mitterrand lance ses chiens de guerre sur Beyrouth pour faire la police aux cotés de ses complices sionistes, obéissant ainsi fidèlement aux directions du lobby sioniste, contre les peuples libanais et palestiniens.

    Et pourquoi les porcs se gèneraient-ils donc ? Ils peuvent bien nous dire : „vous avez voté, et bien payez maintenant."

    De droite ou de gauche, les bulletins de vote et les soi-disantes réformes ne correspondent qu’aux éternelles magouilles des politicards, tous plus véreux et valets de la bourgeoisie les uns que les autres.

    De gauche ou de droite, tous sont des escrocs qui nous trompent avec ce cirque qu’est leur parlement pourri et leur démocratie qui n’est que le masque écœurant de la dictature des bourgeois !

    Mais tout cela finira !

    Tous les travailleurs, tous les exploités en ont plus que marre de ce système sans cesse replâtré et qui, rose ou blanc, n’a d’autre fonction que de pomper notre sueur et notre sang au profit d’une poignée de parasites bouffis de suffisance, d’hypocrisie, de cynisme et de rapacité.

    De ceux qui ne veulent plus ramper, de ceux qui en ont assez de supporter toute cette merde, de ceux qui sont des prolétaires ou des révoltés, se lèvent des partisans.
    Eh bien nous sommes quelques uns à être de ceux-là.

    Et peu à peu, malgré la répression, malgré l’intoxication, les calomnies et les déformations de notre combat, je sais que nous serons forts et nombreux à constituer dans ce pays où n’existe plus même un simulacre d’opposition politique, et qu’alors la guérilla enflammera la vieille Europe des feux de la guerre de classe !

    Ce qui m’est reproché par la police politique de Mitterrand est de penser cela et de le dire ; parce qu’il est dangereux de penser librement, dangereux tout simplement de penser sans au préalable faire acte d’allégeance à la social-démocratie, sans avoir léché les bottes de Mitterrand et de ses laquais.

    Dangerosité de l’interrogation sur ce qui sépare la brutalité dominatrice de la violence vitale bouleversant l’ancien pour faire naître le nouveau.
    Dangerosité de crier la permanence de l’espoir.
    Dangerosité de s’acharner au-delà des prisons, de nos peurs et de nos déchirures, à vivre les risques d’une vie à vivre.

    C’est être partisan que de penser cela, que de crier cela, que de tenter de vivre cela. Et, de cette dangerosité du partisan, ceux qui veulent freiner l’histoire, en nous confisquant la volonté vécue d’un autre monde, se font pour tâche de nous figer un profil de mort : terroristes.

    Aujourd’hui, prisonnier de l’État social-démocrate, c’est de moi dont il peut être question et de ma vie dont ils veulent faussement décalquer ce profil, sclérosé parce qu’unique, immobile et faux.

    "Profil de terroriste", image spectaculaire dont les gestionnaires de la soumission veulent recouvrir et salir ceux qui portent la volonté communiste.

    Lorsque Mitterrand faisait guillotiner des partisans du F.N.L. algérien, il les appelait terroristes. Tous les Hitler, Pétain, Mitterrand, Begin, Khomeyni, nomment terroristes les résistants anti-nazis, les moudjahidins algériens, les fédayins palestiniens, les guerilléros iraniens… si c’est ça être "terroriste", eh bien, j’en suis !

    L’État impérialiste bourgeois ne fait que montrer sa peur et donc la justesse de notre combat quand il me jette en prison sans la moindre preuve, en m’accusant de toutes les légitimes actions armées qui ont été menées cet été 82 à Paris contre les représentants des assassins et exploiteurs sionistes, mercenaires de l’impérialisme mondial.

    Devant la juste ligne de la révolte, de combat et d’internationalisme révolutionnaire que portaient ces actions anti-sionistes, la social-démocratie impérialiste montre au grand jour sa peur et sa faiblesse en m’emprisonnant sur la seule base de mes écrits dont je réaffirme ici l’engagement :

    — Je revendique pleinement ma fraternité révolutionnaire avec tous les camarades tels que les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises, Action Directe et autres groupes combattants internationalistes qui mènent la guérilla contre l’impérialisme.

    — J’affirme ainsi mon total engagement aux côtés de la Palestine pour que triomphe la lutte armée de libération nationale et de classe du peuple palestinien. Pour que l’exemple de la Palestine indique toujours d’avantage aux peuples du Moyen-orient la voie de la révolution. Pour que les prolétaires d’Occident s’emparent eux aussi du souffle de la Palestine et qu’ici également de l’exigence d’une autre terre surgissent des fédayins ! Parce que lorsqu’au coeur même de la bête impérialiste les étincelles de la guérilla se font jour et que rouge se fait le drapeau de Palestine, c’est l’espoir de la Révolution mondiale qui est à naître.

    Palestine vivra, Palestine vaincra !

    Par la construction d’une politique révolutionnaire, par l’internationalisme prolétarien combattant, par l’offensive sur tous les terrains de la lutte des classes, organisons et menons la guérilla !

    Contre la dictature et ses gestionnaires socio-démocrates, action directe dans la lutte armée pour le communisme !

    TOUT LE POUVOIR AUX PROLETAIRES !

    POUR LE COMMUNISME.

    PRISON DE LA SANTE, LE 20 NOVEMBRE 1982

    Frédéric ORIACH
    Prisonnier politique
    211 564 3/19
    42, rue de la Santé
    75014 Paris

    Subversion
    revue internationale pour le communisme

    Pour la Belgique :
    Boîte Postale 150
    rue Sterckx 5
    1060 Bruxelles


    sources :
     


    [Monumento a tutte le vittime del fascismo]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Monumento a tutte le vittime del fascismo]. — Carrara Carrare : FIAP (Federazione Italiana Associazioni Pertigiane), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une ) ; 84 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)
    • Liste des thèmes  : fascisme et antifascisme  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie : histoire : 1940-1945
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    testo e fotografie

    texte :

    FIAP - Federazione Italiana Associazioni Pertigiane

    Monumento a tutte le vittime del fascismo

    Cittadini !, antifascisti !

    La notte del 15 maggio 1981, una carica esplosiva demoliva parzialmente il monumento, da poco inaugurato, che ricorda tutte le vittime del fascismo.

    A dieci mesi di distanza dal criminale atto fascista, il monumento è stato ora ricomposto e verrà nuovamente inaugurato.

    Domenica 4 aprile alle ore 10

    La manifestazione si terrà nel luogo dove è collocato il monumento : Marina di Carrara, località ‘Paradiso’ presso il ristorante ‘La Morgana’, con la partecipazione del sindaco di Carrara Alessandro Costa e Paolo Vittorelli e con Umberto Marzocchi, segretario generale della Commissione di relazioni Internazionali delle Federazioni Anaechiche. Presenterà Ugo Mazzucchelli.

    la FIAP invita i partigiani, tutti gli antifascisti, la popolazione, a partecipare alla manifestazione.
    Carrara 17.3.1982

    FIAP
    Federazione italiana Associazioni Partigiane

    (Riproduzione del’articolo di giornale sull’accaduto)


    sources :
     


    [Una rappresaglia chiamata processo]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Una rappresaglia chiamata processo]. — Milano Milan : Comitato anarchico di controinformazione sociale, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 84 × 60 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contestation  ; prison  ; procès  ; répression  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Fastelli, Davide  ; Hartwig, Gaby  ; Martino, Rocco  ; Montanini, Nella  ; Pane, Carmela  ; Piroch, Willy  ; Soto Paillacar, Juan  ; Vecchi, Valeria  ; Zerlotti, Ivan
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    Testo e piccoli disegni (homme-cage à oiseaux)

    texte :

    anni 68-76

    Terrorismo difensivo dello stato
    ovvero : Strategia della tensione : ideatori e gestori della politica delle stragi i Suoi corpi separati con l’uso della manodopera fascista.
    Assolti/51 negli anni "di grazia", ’80/’81/’82............

    anni 77-82

    Terrorismo offensivo dello stato. Con l’approvazione delle Leggi Speciali, ovvero incriminazione ed epurazione in massa del movimento ’77 : migliaia di anni di carcere distribuiti nei grandi processi inquisitori ("pentiti" annessi e connessi).
    Tortura.............. Art. 90...............

    Una rappresaglia chiamata processo

    La situazione attuale è coperta da immagini e comunicazione simulate che creano uno scenario in cui il terrore e la repressione sono spettacolarmente vissuti come ricatto nelle angosce e nelle paure di milioni di persone, che si lasciano docilmente carpire quel consenso indispensabile allo Stato e al Capitale per imporre la "Pace Sociale". Da qui l’estorsione continua che subiamo della nostra vita, il tentativo di atrofizzare le nostre più vive passioni, di soffocare i nostri desideri/bisogni e la voglia di condurre un’esistenza appagante e non delegata.

    La rappresaglia conosce la sua legalizzazione successiva : il processo

    Non ultimo quello d’Appello che il 18.5.82 si terrà a Firenze contro alcuni compagni accusati di "aanda Armata", "associazione sovversiva" ed altri reati, con riferimento ad "Azione rivoluzionaria".Di essi sono tutt’ora detenuti : Davide Fastelli, Gaby Hartwig, Rocco Martino, Nella Montanini, Juan Soto Paillacar, Carmela Pane, Willy Piroch, Valeria Vecchi, Ivan Zerlotti.

    Mentre ribadiamo la nostra profonda solidarietà ai compagni inquisiti, vogliamo altresì rimarcare che non ci interessa qui additare la "giustizia" di Stato che si accanisce contro i rivoluzionari e i ribelli sociali, né operare il solito muffo distinguo fra "innocenti" e "colpevoli", poiché questo rientra nelle regole della logica statuale e del suo diritto che da sempre ci sono estranei. La condanna dei compagni serve allora al potere, sia come deterrente verso le opposizioni rivoluzionarie, sia per usarli come capri espiatori e legalizzare così il suo terrore quotidiano.

    Come individui irriducibilmente avversi ad ogni potere, ribadiamo che occorre aggredire ogni luogo di sfruttamento e d’oppressione, ricucendo ed estendendo autentica solidarietà ed agire offensivamente sovversivo capaci di distruggere quanto il terrorismo di Stato ha posto in atto.

    Per la rivoluzione sociale e l’anarchia
    diffondiamo libertà/liberazione immediata

    Comitato anarchico di contro/informazione sociale di Milano

    Serigrafato in proprio


    sources :
     



    [Vous avez dit : terroristes ; partout depuis longtemps des prolétaires radicalisent leurs luttes contre l’exploitation capitaliste]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Vous avez dit : terroristes ; partout depuis longtemps des prolétaires radicalisent leurs luttes contre l’exploitation capitaliste]. — Toulouse : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 45 × 64 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : armement  ; impérialisme  ; luttes sociales (mouvement social)  ; nucléaire  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Afghanistan  ; Argentine  ; Pologne
    • Noms cités (± liste positive)  : CLODO (1980-1983)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    textes (notamment des extraits de presse)

    photos diverses (de juin 1936, d’aout 1944, d’actualité)

    texte :

    Vous avez dit : terroristes

    partout et depuis trop longtemps des prolétaires l’État et ses défenseurs essaient de nous écraser par la magouille, l’idéologie, la force

    [extraits de presse…]

    LA GENDARMERIE DÉTIENDRAIT PLUS DE 200 MILLIONS DE FICHES SUR LES FRANÇAIS
    An cours d’une conférence de presse réunie le 15 décembre, M. Ray-mond Forai, premier vice-président de la commission informatique et libertés, a affirtné que, selon les investigations qu’il a menées avec ses collaborateurs, la gendarmerie détiendrait 200 à 250 millions de fiches sur les citoyens français. Le président (P.S.) de la commission des lois de l’Assemblée nationale a souligné qu’à ses yeux toutes ces fiches ne sont pas illégales. Ainsi, celles qui ne recensent que le nom de personnes recherchées.
    Mais l’enquête de la commission a permis de découvrir que les fichiers de la gendarmerie recélaient un grand nombre des informations confidentielles interdites par la loi. Certaines fiches consultées par la commission font état de condamnations amnistiées. L’une d’elles, que M. Forni a citée comme exemple, concerne une femme de soixante ans, dont la fiche Indique qu’elle a travaillé en Allemagne pendant la guerre et qu’elle serait de u moeurs légè-res ». Ces fiches, qui ne sont pas centralisées, sont en général détenues au lieu de naissance des personnes concernées, par la brigade de gendarmerie de leur domicile et par celle de leur résidence secondaire, M. Forni a indiqué que la commission allait entreprendre une démarche auprès du ministre de la défense, dont dépend la gendarmerie, pour faire cesser les fichages illégaux.
    Un autre membre de la commission, M. Henri Caillavet, sénateur (N.I.) du Lot-et-Garonne, a indiqué qu’après plusieurs mois d’investigations, menées en collaboration avec M. Louis Joinet, aujourd’hui conseiller technique à Matignon, il avait retrouvé dans les fichiers de la P.J. et dans ceux de la gendarmerie des fiches remontant à l’occupation et faisant état de la race juive des personnes concernées. Il ne s’agirait pas de fichiers de juifs proprement dits, mals de renseignements figurant dans des dossiers individuels classés par ordre alphabétique. M. Caillavet a indiqué que les personnes ainsi fichées ou leurs ayants droit pourront demander la destruction de ces documents.
    Le sénateur a indiqué que les partis qui à des fins électorales constituent des fichiers en vue de s’adresser à la communauté juive ne pourront plus le faire. Dans le passé, le R.P.R. et le P.C.F. ont eu recours, selon M. Caillavet, à cette pratique.

    Joseph Franceschi vient de découvrir que « les agressions contre les personnes âgées et les femmes seules, vols divers, en bref toutes les atteintes aux personnes et aux biens » faisaient parti du « terrorisme au quotidien ».
    Déclaration faite à la Rochelle à l’occasion de la remise du drapeau des CRS au groupement de Bordeaux

    partout et depuis longtemps des prolétaires radicalisent leurs luttes contre l’exploitation capitaliste mais de manière encore trop isolées

    [extraits de presse…]

    Le « Clodo » revendique « l’attentat » de Toulouse
    Pourquoi ce sabotage ?
    Comme on s’en sera douté, nous sommes des travailleurs de l’informatique, bien placés par conséquent pour connaître les dangers actuels et futurs de l’informatique et de la télématique. L’ordinateur est l’outil préféré des dominants. Il sert à exploiter, à ficher, à contrôler, à réprimer. Demain, la télématique instaurera « 1984 », après-demain l’homme programmé, l’homme-machine…
    C’est contre cela que nous luttons et lutterons. Ce sabotage est seulement plus spectaculaire que d’autres perpétrés journellement par nous ou par d’autres.


    sources :

    Affiche parue entre 1981 et 1985 (ministrat d’Hernu) et probablement 1983 (attentats du CLODO après 1981).

    Sur le Comité liquidant ou détournant les ordinateurs (CLODO) :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Comit%C3%A9_liquidant_ou_d%C3%A9tournant_les_ordinateurs




    [Chi è il mandante ? : rigurgiti monarchico-socialisti contro Bresci]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Chi è il mandante ? : rigurgiti monarchico-socialisti contro Bresci]. — Carrara Carrare : Gruppi anarchici riuniti (Carrara), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)  ; CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : dictature  ; justice  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie : histoire : 1882-1911
    • Noms cités (± liste positive)  : Bresci, Gaetano (1869-1901)
    • Presse citée  : la Nazione
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


     
    texte :

    Rigurgiti monarchici-socialisti contro Bresci

    Chi è il mandante ?

    In merito all’articolo pubblicato su « La Nazione » del 3/12/84, fatto dalla sezione del PSI Raglia-Stadio, gli anarchici dei Gruppi Anarchici Riuniti rispondono ai cosiddetti socialisti e al firmatario del comunicato Del Fiandra.

    Non sappiamo se questi pseudo-socialisti si sono mai posta la domanda : perché fu ucciso il loro re ? Come mai negano lo spazio per un riconoscimento con un monumento ad un uomo che ha tutto dato (anche la vita) per la causa dei deboli e degli indifesi ? Bresci non fu un violento, ma un uomo che ripose alla violenza uccidendo il tirano che aveva fatto massacrare a colpi di cannone un popolo composto di uomini, done, vecchi e bambini per il solo motivo che chiedevano maggior benessere.

    Questo lo chiamate delitto e gesto al di fuori della realtà. Ma dov’erano i vostri nonni nel 94, dalla parte del re o a languire per anni e anni nelle galere ?

    Cosa credono, questi signori, che le conquiste fatte siano avvenute inserendosi al fianco della borghesia e dei monarchici nei vari scranni dei parlamenti, dandosi l’etichetta di senatore o deputato ? Le conquiste ottenute dal popolo sono castate sangue e torture e la resistenza al tranno non poteva essere fatta coi cioccolatini.

    Agli anarchici non è mai passata per l’anticamera del cervello l’ambizione di governare e di imporre leggi infami, come hanno fatto e stanno facendo i partiti ; ma hanno lottato e lottano a viso aperto contro gli abusi, la schiavitù e la disuguaglianza ; contro l’ingiustizia sotto qualunque etichetta si presenti ; perché il popolo tutto (compresi i « socialisti » della sez. Raglia-Stadio) possa vivere nel benessere e nella giustizia ; senza pretendere da governi, regioni e comuni alcuna ricompensa.

    Gli anarchici non hanno mai chiesto privilegi a nessuno, hanno lottato lottano e lotteranno finché non trionferà la giustizia sociale, per un mondo migliore, senza stati né governi, senza schiavi né padroni, senza preti né soldati.

    Per l’Autonomia del popoli. Per il Socialismo nato anarchico. Per l’Anarchia.

    Carrara 9 dicembre 84 — Gruppi Anarchici Riuniti — Piazza Matteotti 31 - Carrara


    sources :
     












    [Action directe : grève de la faim depuis le 1er décembre]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Action directe : grève de la faim depuis le 1er décembre]. — Paris : Action directe, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 55 × 39 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : grève  ; prison  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Action directe  ; Meins, Holger (1941-1974)  ; Sands, Bobby (1954-1981)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (cadavre d’Holger Meins)

    texte :

    Action directe : grève de la faim depuis le 1er décembre

    Plus de 80 jours

    Réunion publique : mercredi 24 février

    127, rue Marcadet, Paris 18e à 20 h

    — fermeture immédiate des mitards et des quartiers d’isolement !
    — non à la différenciation !
    — droit au regroupement pour tous !

    Détruire les individus pour détruire les idées mais les maintenir« en vie » par la torture de l’alimentation forcée

    Il est temps d’agir !

    [photo :] Holger Meins, militant de la RAF, assassiné par la RFA après 52 jours de grève de la faim.

    Depuis 80 jours, quatre militant(e)s d’Action directe sont en grève de la faim illimitée pour exiger :
    - Le regroupement par le statut de prisonnier politique.
    - La fermeture immédiate des Quartiers d’Isolement de Sécurité Renforcée.

    Rappelez-vous, depuis des années, et particulièrement cet été, les détenu(e)s se révoltent contre l’isolement sous toutes ses formes.

    Quelle justice a donc cours en France ?

    Justice, qui, aux militant(e)s politiques d’Action Directe refuse le regroupement par l’obtention du statut de prisonnier politique, qui relaxe les assassins des militants Kanaks de Hienghiene, qui libère, avec ou sans les formes, les flics meurtriers de jeunes et/ou d’immigrés, qui protège Michel Droit, qui se refuse à inculper Chalandon, qui n’a toujours pas inculpé les assassins de Malik Oussekine…

    Au nom de qui ce pouvoir et cette justice de classe refusent-ils les revendications des militant(e)s d’Action Directe ?

    Au nom de l’État terroriste responsable du plasticage du Rainbow Warrior, au nom de l’État des "affaires" en tous genres Boulin, Chalier, Gordji, Luchaire … ? Au nom de l’État assassin du militant syndicaliste et politique Lucien Barbier ?

    Et, est-ce encore au nom de cet État que des pressions sont exercées sur les témoins appelés au procés ? La grève de la faim des militant(e)s d’Action Directe pour la satisfaction de leurs revendications est légitime.

    Ces militants sont déterminés à la conduire jusqu’à ses ultimes conséquences.

    Ceux et celles qui, aujourd’hui, luttent pour une transformation de la société, ne peuvent pas rester passifs devant l’anéantissement physique et moral des militant(e)s d’Action Directe. Rappelons-nous de Bobby Sands et de Holger Meins !

    Pour la fermeture immédiate des Quartiers d’Isolement et de Sécurité Renforcée !

    Pour le droit au regroupement !

    Collectif d’Information sur la Grève

    Imp. spéciale


    sources :
     

    1988

    1981

    1978
    Affiches liées


    [France-noir. Procès d’Action directe]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    France-noir. Procès d’Action directe]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 55 × 39 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : grève  ; justice  ; procès  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Action directe  ; Aubron, Joëlle (1959-2006)  ; Meins, Holger (1941-1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural  ; soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    journal mural (parodie du quotidien France-soir) :
    texte
    photos (policier armé ; Joëlle Aubron ; cadavre de Holger Meins)

    texte :

    France-noir

    nº 13.505 […] Samedi 30 janvier 1988 ; sainte Martine

    exclusif Procès d’Action directe
    [photo] Joëlle Aubron, après 60 jours de grève de la faim, se défend avec une énergie remarquable…

    Chaque accusé a été enfoncé

    Météo [photo] aujourd’hui : prison-répression

    Fermeture immédiate des mitards et des quartiers d’isolement ! Non à la différenciation ! Droit au regroupement pour tous !

    Grève de la faim : 10e semaine
    Détruire les individus pour détruire les idées

    Il est temps d’agir !

    Depuis 60 jours, quatre militant(e)s d’Action directe sont en grève de la faim illimitée pour exiger :
    - Le regroupement par le statut de prisonnier politique.
    - La fermeture immédiate des Quartiers d’Isolement de Sécurité Renforcée.

    Rappelez-vous, depuis des années, et particulièrement cet été, les détenu(e)s se révoltent contre l’isolement sous toutes ses formes.

    Quelle justice a donc cours en France ?

    Justice, qui, aux militant(e)s politiques d’Action Directe refuse le regroupement par l’obtention du statut de prisonnier politique, qui relaxe les assassins des militants Kanaks de Hienghiene, qui libère, avec ou sans les formes, les flics meurtriers de jeunes et/ou d’immigrés, qui protège Michel Droit, qui se refuse à inculper Chalandon, qui n’a toujours pas inculpé les assassins de Malik Oussekine…

    Au nom de qui ce pouvoir et cette justice de classe refusent-ils les revendications des militant(e)s d’Action Directe ?

    Au nom de l’État terroriste responsable du plasticage du Rainbow Warrior, au nom de l’État des “affaires” en tous genres : Boulin, Chalier, Gordji, Luchaire … ? Au nom de l’État assassin du militant syndicaliste et politique Lucien Barbier ? Et, est-ce encore au nom de cet État que des pressions sont exercées sur les témoins appelés au procès ?

    La grève de la faim des militant(e)s d’Action Directe pour la satisfaction de leurs revendications est légitime.

    Ces militants sont déterminés à la conduire jusqu’à ses ultimes conséquences.

    Ceux et celles qui, aujourd’hui, luttent pour une transformation de la société, ne peuvent pas rester passifs devant l’anéantissement physique et moral des militant(e)s d’Action Directe.

    Rappelons-nous de Bobby Sands et de Holger Meins !

    Pour le fermeture immédiate des Quartiers d’Isolement et de Sécurité Renforcée !

    Pour le droit au regroupement

    [photo] Holger Meins, militant de la RAF, assassiné par la RFA, après 52 jours de grève de la faim.


    sources :

    France-Noir — parodie du quotidien France-Soir — a connu au moins un autre numéro, comme « Quotidien irrégulier », nº 1 le 14 juillet 1975, 6 pages.


    1988

    1981

    1978
    Affiches liées


    [Gli anarchici a proposito della condanna di Sofri, Bompressi, Pietrostefani]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gli anarchici a proposito della condanna di Sofri, Bompressi, Pietrostefani]. — [S.l.] : gli Anarchici, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : justice  ; prison  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bompressi, Ovidio (1947-....)  ; Pietrostefani, Giorgio (1943-....)  ; Pinelli, Giuseppe (1928-1969)  ; Sofri, Adriano (1942-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Gli anarchici a proposito della condanna di Sofri, Bompressi, Pietrostefani.

    Per fare chiarezza ricordiamo :
    — Giuseppe Pinelli, anarchico, venne assassinato nella questura di Milano.
    — il commissario Calabresi assieme ai brigadieri Panessa, Mucilli, Mainardi, ed al C.C. Lo Grano era presente nella stanza in cui Pino venne ucciso, e fu, sotto ogni punto di vista, primo responsabile della sua morte.
    — Calabresi sapeva troppe cose, aveva commesso tropi errori, ed era, sostanzialmente « bruciato » ; la sua morte, quindi avvenne in un momento quantomai opportuno.
    — questo « processo Marino » che nasce ambiguo e si sviluppa anomalo, senza il supporto di una sola prova decentemente credibile, con queste condanne ha dato, ove fosse necessario, la misura morale ed etica di una magistratura e dello stato che rappresenta.
    — questo processo vorrebbe essere la chiusura di un cerchio che riabiliti i protagonisti della strategia della tensione, e, condannando alcuni degli oppositori di allora, ridare credito ad una magistratura assolutamente screditata che non ha saputo, o voluto, in venti anni, incriminare i mandanti e gli esecutori della strage di piazza Fontana, che non lucida intuizione, definimmo allora strage di stato.
    — questo processo ci insegna che lo stato ha la memoria lunga.
    — anche la nostra non è da meno.

    Gli anarchici

    [… impr. ]


    sources :
     



    [Licia Pinelli una storia quasi soltanto mia]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Licia Pinelli una storia quasi soltanto mia] / Enrico Baj_. — Ragusa Raguse : Gruppo anarchico di Ragusa, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 70 × 33 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Pinelli, Giuseppe (1928-1969)  ; Rognini Pinelli, Licia (1928-2024)  ; Valpreda, Pietro (1933-2002)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; reproduction d’un détail de l’œuvre de Baj sur les funérailles de Pinelli ]

    texte :

    Licia Pinelli, una storia quasi soltanto mia

    Mentre l’universo politico, militare, governativo si fa sempre più buio e minaccioso per quanto avviene in ogni paese (recessione economica, disoccupazione e inquinamenti di ogni genere) e, particolarmente, nel Medio Oriente e nel golfo Persico, in Italia, la situazione politico-sociale è dominata e condizionata dalle trame dei complottisti adesso della « GLADIO » — parenti strettissimi della CIA della NATO, della P2, dei servizi segreti e della mafia — riteniamo, quest’anno, quanto mai opportuno ricordare l’assassinio nella questura di Milano del ferroviere anarchico, compagno Pino Pinelli, col compito in classe della figlia Claudia, allora in 1a media, che riprendiamo integralmente dal libro di P. Scaramucci Una Storia quasi soltanto mia.

    Claudia Pinelli, classe 1 A, Anno scolastico 1972-1973
    Tema : Un fatto di cronaca. - Svolgimento :

    Erano verso le h. 4 del pomeriggio, a un tratto echeggiò una esplosione, molta gente accorse dove si era sentito il boato ; davanti a loro stavano le macerie di una banca distrutta e qua e là corpi straziati. Così avvenne quella che noi ora definiamo : « La strage di Piazza Fontana ». La polizia non sapeva dove mettere le mani, così decise di addossare la colpa agli anarchici. Li vennero a prendere per portali in questura. In quelle tragiche notti perse la vita il ferroviere anarchico Giuseppe Pinelli fermato dalla polizia come tanti altri suoi compagni. La moglie (Licia Rognini Pinelli) ora si sta battendo per scoprire la verità sulla morte del marito, perché lei è convinta, come le sue figlie, che Giuseppe Pinelli non si è suicidato, ma sia stato ucciso. La polizia, vedendo la reazione della moglie, si affrettò subito a dire che Pinelli era un bravuomo e che il giorno seguente lo dovevano liberare. Ma alla vedova Pinelli non bastavano le loro assicurazioni ; ora era sola e doveva provvedere al mantenimento delle sue due bambine, Silvia di 9 anni e Claudia di 8. Intanto per la strage di Piazza Fontana era stato accusato Valpreda. Sono passati tre anni dalla strage di Piazza Fontana e Valpreda è stato rilasciato in libertà provvisoria senza un vero processo (ben due processi sono stati rinviati). Speriamo che il terzo processo sia quello che faccia trionfare la giustizia liberando gli innocenti e imprigionando i veri colpevoli.

    *

    Speranza vana e non solo per le massiccie responsabilità dei governativi, dei giornalisti e dei parenti strettissimi della « Gladio ».

    Ⓐ Gruppo anarchico di Ragusa
    Presso « Circolo Culturale A » - Via G.B. Odierna 212 - Ragusa - Dicembre 1990

    emme Tel. (095) 71 41 891 - Misterbianco (CT)


    sources :
     

    1974

    1973
    Affiches liées


    [Ne laissons pas l’État s’occuper de nos libertés : rassemblement contre les lois liberticides de Pasqua]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ne laissons pas l’État s’occuper de nos libertés : rassemblement contre les lois liberticides de Pasqua]. — Lille : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe Humeurs noires (Lille : 1987-1998), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; polémique, controverse  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Maupin, Andry (1972-1994)  ; Rey_, Florence (1975-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    La Fédération anarchiste condamne les actes de Florence Rey et Audry Maupin survenus le 5 octobre 994, qui n’amènent qu’une image destructrice de nos luttes quotidiennes pour une société égalitaire et solidaire, bien qu’elle comprenne le désespoir de certains laissés-pour-compte de cette société.

    De plus, nous regrettons que les médias et le gouvernement profitent d’une tragédie pour effectuer un amalgame entre des actes désespérés et des actions anarchistes constructives, comme cela avait déjà été le cas lors de l’affaire HB (où des perquisitions ont été menées chez les militants anarchistes).

    À l’écoute des déclarations de Pasqua criminalisant les mouvements anarchistes ou des mouvements sociaux, nous ne sommes pas étonnés que les médias n’aient pas sollicité l’avis de la Fédération anarchiste sur ce fait.

    La Fédération anarchiste (FA) a pourtant "pignon" sur rue : de nombreuses personnalités, militantes ou syndicalistes, n’hésitent pas à se déclarer de ce mouvement.

    Les anarchistes ne sont pas des marginaux : ils interviennent chaque jour aux côtés d’autres associations et syndicats afin de lutter contre cette société liberticide et inégalitaire, pour une société plus juste.

    Rappelons que la FA s’oppose à toute forme de peine de mort, qu’elle émane de l’État ou de quelqu’individu que ce soit.

    C’est pourquoi la FA organise aujourd’hui ce rassemblement, déjà prévu avant les événements, afin de montrer votre opposition aux dérives sécuritaires du projet de loi Pasqua.

    Fédération anarchiste — Lille, le 6 octobre 1994.

    "Ne laissons pas l’État s’occuper de nos libertés"

    Rassemblement contre les lois liberticides de Pasqua, samedi 8 octobre, 18 h, Grand Place, Lille


    sources :

    Affiche formée de 2 feuilles A3 scotchées ensemble. Le texte a été très contesté à l’intérieur de la Fédération anarchiste : une pétition d’exclusion du groupe a circulé. « HB / H.B. » fait référence à « Human Bomber », fait divers de mai 1993 (à Neuilly-sur-Seine, France).


    1994
    Affiche liée


    [Lüge und Fälschung ! : die „Kronen-Zeitung“ vom 10 Mai 1995]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Lüge und Fälschung ! : die „Kronen-Zeitung“ vom 10 Mai 1995]. — Wien Vienne : RBH_ (Revolutionsbräuhof), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 61 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Autriche
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ text ; photos de presse (tentative de criminalisation après une bombe lancée contre l’Université) ]

    texte :

    Die „Kronen-Zeitung“ vom 10 Mai 1995

    Lüge und Fälschung !

    Die Hetze und Desinformationskampagne aufgrund der nach wie vor ungeklärten Ereignisse in Ebergassing hat einen neuen Höhepunkt erreicht.

    Nicht bloß, daß uns von der „Kronen-Zeitung" ein angeblicher Bombenanschlag an der Universität unterschoben werden soll, der sich sehr schnell als fragwürdiger Jux von irgendwelchen Idioten herausgestellt hat — „in der Bibliothek wurde eine Patrone mit verbotenem Tränengas und ein Nebeltopf aus Militärbeständen gefunden" — werden dort gefälschte Agitationsmaterialien gemeinsam mit tatsächlich existierenden abgedruckt.

    Wir haben nie in irgendwelcher Form zur Ermordung des Bundeskanzlers aufgerufen oder zum Abbrennen von Arbeitsämtern aufgefordert —und zwar gerade weil wir weder für den Bundeskanzler noch für Arbeitsämter viel übrig haben. Uns geht es um die Köpfe und Hirne der Menschen, wir wollen Meinungen ändern und dadurch Verhältnisse.

    Aber darum geht es hier längst nicht mehr : Die Parole „Patrioten sind Idioten" propagieren wir tatsächlich, denn Patrioten sind tatsächlich nicht ganz dicht. Warum das so ist, können wir ausführlich begründen, wer will kann das am betreffenden Plakat nachlesen — das hängt überall an der Universität.

    Hier soll eine Pogromstimmung geschaffen wer-den und dafür greift die „Kronen Zeitung" zum Mittel der Fälschung. Die ist relativ bemüht : So hat man sich sogar die Mühe gemacht, eine Kontaktadresse, die wir vor mehr als sieben Jahren verwendet haben, anzugeben.

    Der Zweck ist dennoch klar : Hier soll die Linke insgesamt — und lange nicht bloß wir, deren Inhalte und Utopien selbst an ihrer angeblichen „Hochburg" eher verworfen denn geteilt werden — diskreditiert werden, um von der Politik der Rechts-rechten abzulenken. Die wollen die „3. Republik". Ob dafür in Ebergassing zwei Menschen starben, ist nach wie vor ungeklärt : Zum Beispiel ist bis heute kein Obduktionsbericht von Gregor Thaler und Peter Konicek veröffentlicht worden, der Fremdeinwirkung wirklich ausschließen läßt.

    ***

    Wir lassen uns nicht kriminalisieren, wir lassen uns nicht mundtod machen !

    Wir sind Anarchistinnen und Anarchisten — keine „Terroristen" !

    So lange es geht, machen wir dagegen — politische Agitation und zwar öffentlich, sichtbar und hörbar ! •

    Revolutionsbräuhof (RBH)

    Medieninhaber, Herausgeber und Hersteller : Revolutionsbräuhof, Gußhausstraße 14/3, 1040 Wien • Zuschriften an : Postfach 142, 1181 Wien


    sources :
     







    [Appel : 20e anniversaire de l’arrestation des militants d’Action Directe]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Appel : 20e anniversaire de l’arrestation des militants d’Action Directe]. — Paris : Action directe, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 42 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : lutte armée  ; prison  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Action directe  ; Aubron, Joëlle (1959-2006)  ; Cipriani, Georges (1950-....)  ; Ménigon, Nathalie (1957-....)  ; Rouillan, Jean-Marc (1952-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Appel

    20e anniversaire de l’arrestation des militants d’Action Directe

    […1 Arrêtés le 26 février 1987, nous avons connu toutes les formes de détention spéciale que ce pays est capable d’infliger en toute impunité, de la torture blanche à l’isolement aménagé, jusqu’à la pseudo-normalisation du régime des centrales de sécurité.

    Nos peines incompressibles sont terminées depuis deux ans, mais l’État affirme haut et fort que nous n’avons pas assez payé. Non pas qu’il existe un tarif judiciaire correspondant à « nos crimes » révolutionnaires, laissons cette pensée incongrue aux laudateurs des pouvoirs institutionnels. Du premier au dernier jour de détention, le militant est et demeure un otage. Tels des trophées de guerre, les différents gouvernants nous ont utilisés, nous utilisent et comptent nous utiliser encore pour démontrer leur inflexibilité face à la subversion et mettre en valeur l’unanimité de la condamnation de nos choix politiques. Qu’ils soient de droite ou de gauche mais toujours au service de la bourgeoisie et des monopoles, les gestionnaires propagent l’idée qu’une seule façon de faire de la politique est acceptable : la leur. Celle qu’ils imposent à tous pour le bénéfice de quelques-uns. Celle de la soumission au marché, de l’ordre policier et de la peur des masses. Celle de la vacuité et de la disparition du politique. Toute pratique et tout engagement en dehors des cadres balisés du système sont dénoncés et criminalisés comme autant de menaces terroristes.

    L’État nous maintient en prison. Il estime avec raison que nous ne sommes pas brisés.

    La pression judiciaire n’est pas parvenue à nous transformer en porte-voix du repentir et ainsi en agents du projet de pacification et de désarmement du mouvement révolutionnaire dans les centres impérialistes. Depuis notre premier jour de prison, c’est son but affiché.

    Et durant des années, les « juges » d’instruction ont prolongé l’usage de la torture blanche, convaincus que nous craquerions et que nous nous renierions. Aujourd’hui les mêmes « magistrats » affirment que quelques années supplémentaires entraîneront immanquablement notre reddition. Combien ils sont loin du compte ! Et que peuvent-ils.

    Leur plan de criminalisation est et sera un échec autant de temps que nous refuserons de critiquer notre engagement en échange d’un assouplissement de nos conditions de détention ou de quelques années de prison en moins. Nous n’entrerons pas dans le rang des prisonniers sans visage et sans histoire.

    Cet État, si prompt à tourner la page de la collaboration avec l’occupant nazi et qui amnistia les parachutistes tortionnaires, le quarteron des putschistes d’Alger, les terroristes de la Cagoule et ceux de l’OAS …, cet État nous rend un bel hommage en nous considérant, encore et malgré les décennies de cachot, comme de redoutables ennemis impossibles à libérer tant le danger que nous représentons « à l’air libre » serait grand pour lui et ses sbires !

    Concrètement, il a fait de nous des exemples.

    Par nos condamnations spectaculaires et notre détention d’exception, il cherchait à frapper l’imaginaire et à créer un impact de terreur chez les militants résolus à bouleverser radicalement l’oppression. Nous devions servir d’exemple dans le « cauchemar des années 80 » alors que la bourgeoisie entreprenait un vaste mouvement de rétablissement des profits par l’intensification de l’exploitation, les délocalisations, les flexibilisations et les privatisations. À la même époque, les troupes françaises s’engageaient dans les coalitions et autres grandes armadas en participant aux campagnes de bombardements, aux guerres préventives, aux blocus et autres embargos au nom de l’ingérence humanitaire. La volonté impérialiste était de transformer en simple protectorat la planète entière et en premier lieu les pays producteurs de matières premières. Lors de cette offensive néoconservatrice, la bourgeoisie était prête à tolérer une opposition légaliste et impuissante mais non une contestation radicale capable de mettre en danger chacune de ses décisions et D’UNIFIER SOUS UN MÊME DRAPEAU ANTI-IMPÉRIALISTE LES PROLÉTAIRES ICI AVEC LEURS FRÈRES AU-DELÀ DES MERS.

    L’acharnement de l’État français contre nous quatre ( Nathalie, Georges, Joëlle et Jean Marc ), prisonniers d’Action Directe, n’est déchiffrable qu’a partir de cette lecture historique.

    Face à cette exemplarité de la répression durant deux décennies, nous avons dressé une seule bannière, celle de la résistance. Aujourd’hui, il est l’heure de renverser le projet de pacification érigé au cours de nos condamnations. Du fond de nos cachots, nous affirmons qu’il est possible et nécessaire d’utiliser notre résistance comme une arme dans le combat contre l’oppression actuelle. Une arme disponible pour tous les contestataires et les rebelles alors que le pays s’embourbe dans une situation préfasciste.

    Les prisonniers de la guérilla d’Action Directe, Georges Cipriani à la Centrale d’Ensisheim, Nathalie - Ménigon au Centre de détention de Bapaume, et Jean Marc Rouillan à la Centrale de Lannemezan, décembre 2006.


    sources :

    Autre poster au dos : « 20 ans ! Libérez les militant-e-s d’Action Directe ».



    [Ils font tâche dans le paysage les prisonniers et prisonnières d’Action directe !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ils font tâche dans le paysage les prisonniers et prisonnières d’Action directe !]. — Paris : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : justice  ; prison  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Action directe
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    texte sur tâche rouge sang

    texte :

    Ils font tâche dans le paysage les prisonniers et prisonnières d’Action directe !

    Révolutionnaires, les armes à la main
    Ennemis publics nº 1
    Mis à prix dans les années 80
    Condamnés à perpétuité dont 18 années de peine de sûreté
    Entre 17 et 20 ans effectués
    Souffrants de maladies graves (cancers, attaques cérébrales, problèmes psychiatriques, …)
    Libérables au regard de la Loi

    Pourquoi sont-ils toujours derrière les barreaux ?
    Pourquoi un tel acharnement ?

    Pour l’esxemple, au cas où d’autres s’aviseraient de remettre en cause par les armes, l’État de Droit.
    Par vengeance, pour leur faire expier et re,ier leurs actes.
    Pour préparer leurs réinsetions ?
    Par nature : la prison écrase tous ceux qui ne se soumettent pas à ses règles.
    Pour appeler que la mise à mort existe toujours, appliquée au travers de longues peines, par mort lente et systématique, dans la discrétion carcérale.
    Nous refusons d’être complices par notre silence, de ces assassinats légaux
    Nous refusons de porter un regard bienveillant sur la justice qui pratique l’arbitraire en toute légalité

    Nous refusons de cautionner une société qui érige la peur, la surveillance, la punition, l’enfermement, comme principes fondateurs

    Rouge comme un soleil couchant
    Présage des lendemains radieux
    Où tomberont les murs des prisons

    sources :
     






    [Ce que craint la domination, c’est la révolte généralisée et anonyme]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ce que craint la domination, c’est la révolte généralisée et anonyme]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; [18 ?] × [29 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Mauvaises intentions
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (homme bouche grande ouverte et mains sur les tempes) ; photo (homme cagoulé, bras en l’air) ]

    texte :

    Ce que craint la domination, c’est la révolte généralisée et anonyme. L’image médiatique du « terroriste » travaille avec la police en défense de la paix sociale. Le citoyen applaudit ou s’effraie, mais reste de toute façon citoyen, c’est-à-dire spectateur.

    Extrait du livre À couteaux tirés avec l’existant, ses défenseurs et ses faux critiques, (TypeMachine - Mutines Séditions, Nancy, 2008)

    Dossier « anti-terrorisme et mouvance anarcho-autonome » : https://infokiosques.net/mauvaises_intentions


    sources :

    Affiche « Image médiatique du terroriste / Contre le cirque “anti-terroriste” de l’État » présentée sur Indymedia lille : http://lille.indymedia.org/article14398.html (7 décembre 2008).



    [Concert de soutien aux prisonniers politiques d’Action directe, Forcalquier, vendredi 3 avril 2008]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Concert de soutien aux prisonniers politiques d’Action directe, Forcalquier, vendredi 3 avril 2008]. — Forcalquier ; Paris : Défense active, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; répression  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Action directe  ; Aubron, Joëlle (1959-2006)  ; Cipriani, Georges (1950-....)  ; Ménigon, Nathalie (1957-....)  ; Rouillan, Jean-Marc (1952-....)  ; Schleicher, Régis (1957-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien
    notes :
    descriptif :


    texte

    filigrane (portrait) par Thierry Guitard ?

    texte :

    Concert de soutien aux prisonniers politiques d’Action directe

    à partir de 18 h : projection, exposition, infos de luttes, buvette…
    à partir de 21 h : concert

    S’inscrivant dans la lignée des mouvements révolutionnaires des années 1970, Action directe, groupe internationaliste de lutte armée, revendiquait de nombreuses actions anti-capitalistes et anti-impérialistes. C’est dans ce cadre que ces militants ont agi. Aujourd’hui, alors que l’État utilise l’arsenal des lois antiterroristes pour surveiller et incarcérer des militants politiques qui s’opposent au système capitaliste (cf l’affaire récente des présumés saboteurs de la mouvance anarcho-autonome, les incarcérations d’« islamistes » ainsi que les nombreuses gardes à vue de militants, de syndicalistes, etc.), il nous semble important de se mobiliser largement pour obtenir la libération de tous les prisonniers politiques et l’abrogation de ces lois liberticides qui, sous couvert de « terrorisme », autorisent la surveillance et l’enfermement de nos compagnons de lutte.

    La situation actuelle des prisonniers d’Action directe

    Incarcéré depuis mars 1984, Régis Schleicher a été condamné à perpétuité, dont quinze ans incompressibles. Libérable depuis 1999, ses cinq demandes de libération conditionnelle ont été rejetées. En 2003, à Moulins Yzeure, après vingt ans d’enfermement face à cet horizon clos, son aspiration naturelle à la liberté l’a décidé à tenter de s’évader. Il va entamer sa vingt-sixième année de détention !

    Joëlle Aubron, Nathalie Ménigon, Georges Cipriani et Jean-Marc Rouillan sont arrêtés en février 1987 et condamnés aussi à perpétuité par une cours d’assise composée uniquement de magistrats (en application de la loi de 1986, dite antiterroriste, créant cette juridiction spéciale).

    Joëlle Aubron, atteinte d’un cancer, a été libérée pour « raison médicale ». Elle est morte quelques mois après, le 1er mars 2006. Nathalie Ménigon a obtenu, en août 2007, un régime de semi-liberté (travail la journée et retour en prison tous les soirs et les week-ends), qui lui a permis, au bout d’une année, de bénéficier d’une libération conditionnelle.

    Aujourd’hui, Georges Cipriani, Jean-Marc Rouillan et Régis Schleicher sont toujours incarcérés pour des faits ayant eu lieu il y a plus de vingt ans.

    Georges et Régis attendent depuis plus d’un an l’avis d’une commission nouvellement créée qui doit statuer sur leur demande de libération conditionnelle… Georges a terminé, depuis février 2005, la peine de sûreté de dix-huit ans qui accompagnait sa condamnation à la prison à perpétuité. Régis, quant à lui, l’a terminée depuis 1999. Ils peuvent donc tous prétendre à une libération conditionnelle. À ce jour, toutes leurs demandes ont été rejetées.

    Jean-Marc a obtenu un régime de semi-liberté en décembre 2007, mais il a été réincarcéré suite à un entretien publié dans la presse, le 1er octobre 2008, et s’est vu refuser la libération conditionnelle dont il aurait dû bénéficier en décembre 2008.

    Nous n’oublions pas les conditions spéciales d’incarcération que subissent les prisonniers politiques et les rebelles :
    - isolement (dans certains cas de plusieurs années)
    - communication avec l’extérieur entravée (courrier, téléphone)
    - permis de visite délivrés au compte-gouttes, etc.

    Rappelons que les améliorations des conditions de détention des prisonniers d’AD ont été acquises par la lutte (notamment des grèves de la faim) et par la solidarité organisée hors des murs.

    Cet acharnement n’a que trop duré ! Affirmons notre refus face à cette vengeance d’État. Libération des militants d’Action directe et des prisonniers politiques.

    La solidarité est une arme !

    Centre culturel de la Bonne Fontaine

    Vendredi 3 avril - 21 h - Forcalquier
    (Alpes-de-Haute-Provence)

    Organisation
    Défense active
    80 rue de Ménilmontant 75020 paris


    sources :
     

    2008
    Affiche liée


    [Qui sont les terroristes ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Qui sont les terroristes ?]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (en défonce) ; photo (enfant assis sur mine marine ?) ]

    texte :

    Qui sont les terroristes ?

    Les conditions de vie toujours plus insupportables qui nous sont imposées reposent sur la peur. Peur de ne pas avoir de boulot et de ne pas arriver à boucler les fins de mois. Peur de la police, peur de la prison. Parce qu’au fond, la matraque et son acceptation est ce qui garantit les rapports sociaux.

    Dans ce monde à l’envers, le terrorisme ce n’est pas contraindre des milliards d’êtres humains à survivre dans des conditions inacceptables, ce n’est pas empoisonner la terre. Ce n’est pas continuer une recherche scientifique et technologique qui soumet toujours plus nos vies, pénètre nos corps et modifie la nature de façon irréversible. Ce n’est pas enfermer et déporter des êtres humains parce qu’ils sont dépourvus du petit bout de papier adéquat. Ce n’est pas nous tuer et mutiler au travail pour que les patrons s’enrichissent à l’infini. Ce n’est pas même bombarder des populations entières. Tout cela, ils l’appellent économie, civilisation, démocratie, progrès, ordre public.

    La politique est en réalité l’art de travestir les faits en changeant les mots. Leur « guerre au terrorisme » à l’échelle planétaire n’est qu’une arme de propagande pour légitimer toute agression militaire à l’extérieur et toute répression des rebelles à l’intérieur.

    Dans un effet miroir, l’État voudrait tous nous obliger à être le reflet de sa sale gueule autoritaire. Des amitiés, des affinités et le partage d’une même idée de liberté deviennent une « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Des liens tissés dans les luttes deviennent une « mouvance anarcho-autonome ». Un fumigène devient une bombe.

    Et pourtant, s’organiser n’est pas nécessairement constituer une Organisation, tout comme une grève n’est pas une prise d’otage. L’attaque contre une banque, une prison, une ANPE, une permanence électorale, un centre de rétention, le sabotage de la circulation des trains ou des machines dans une usine, ne sont pas du « terrorisme ». Un abîme sépare ceux qui s’insurgent pour se libérer, et ceux qui frappent dans le tas pour défendre, consolider ou conquérir le pouvoir, c’est-à-dire les États et leurs concurrents, les patrons, leurs mercenaires et leurs laboratoires de mort.

    Dans cette guerre sociale qui se déroule au travail comme dans la rue, de jour comme de nuit, l’ennemi est tout individu qui fait obstacle à la marche radieuse du capital.

    Que chacun, de la manière qu’il estime la plus adéquate, s’oppose au terrorisme d’État et au totalitarisme démocratique. Nous ne subirons pas cette déclaration de guerre en baissant la tête.

    Que crève le meilleur des mondes !


    sources :

    Affiche parue sur http://www.non-fides.fr/?Qui-sont-les-terroristes (12 novembre 2008) : « Texte d’une affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes en avril 2008 ».



    [Terrorisme is dit dagelijks leven]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Terrorisme is dit dagelijks leven]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Acrata (Bruxelles), [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; répression  ; solidarité  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    tekst

    foto (kind and politie)

    texte :

    Terrorisme is dit dagelijks leven

    Op 22 mei en 25 september deden flikken van de "anti-terroristische" afdeling huiszoekingen op verschillende adressen in België. Ook de anarchistische bibliotheek Acrata in Brussel kreeg ongewenst bezoek. Hun onderzoek werd geopend in 2008 en betreft "bendevorming, deelname aan een terroristische groep en opzettelijke brandstichting". Anti-autoritaire en anarchistische ideeën en de strijden die eruit voortkomen (tegen de gevangenis en solidariteit met de opstanden binnen ; tegen een gesloten centrum in Steenokkerzeel en tegen de deportatiemachine ; tegen deurwaarders, NAVO, Europese instellingen en de nieuwe maxi-gevangenis in Brussel) worden geviseerd.

    We vragen ons af wie hier eigenlijk de terrorist is. Zijn het dan misschien anarchisten die ons vanaf onze geboorte zeggen wat we moeten doen ? Verplichten zij mensen om weg te rotten op de schoolbanken of absurde arbeid uit te voeren ? Delen zij dan GAS-boetes uit, sturen zij deurwaarders op ons af en steken zij de straten vol met de flikken die ons ambeteren ? Deporteren anarchisten dan migranten of zorgen zij ervoor dat ze verdrinken in de Middellandse zee ? Zijn het de anti-autoritairen die het milieu verkloten en oorlogen voeren ? Het zijn de staat en het kapitaal, de politiekers en de rijken die ons elke dag terroriseren !

    Wij kunnen ons niet neerleggen bij hoe deze wereld draait. Wij willen niet zomaar blijven toekijken zonder te reageren. Anarchisme betekent aanval tegen alle vormen van onderdrukking. Daarom zullen we dan ook nooit beweren onschuldig te zijn.

    Als ze een van ons raken, raken ze ons allemaal
    De beste solidariteit is doorgaan met strijden


    sources :
     




    [Infokiosque, projections mars-avril 2009]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Infokiosque, projections mars-avril 2009]. — Saint-Imier : Espace noir, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; art : cinéma  ; religion et spiritualité (en général)  ; technologie  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Soudan
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (lettres accentuées effacées) ; dessins (homme dans engrenages ; fleur nucléaire) ]

    texte :

    Infokiosque

    projections mars / avril

    20 h 00 / entrée libre

    Mars

    -04- Le système technologique et Unabomber
    Le réalisateur de ce documentaire a échangé avec Kaczynski, surnommé Unabomber par le FBI, de nombreux courriers qui servent ici de base la description du personnage et de son aversion pour le système technologique. Pour questionner la pertinence des idées d’Unabomber, le réalisateur interroge plusieurs personnages actifs dans le développement de ce même système : des experts informatiques et militaires, des scientifiques, des artistes multimédia, …

    -18- Vivre en dehors du système : Quelles stratégies ?
    Comment nous réapproprier nos vies ? Comment ne plus dépendre des propriétaires, des patrons, des grandes industries, de l’énergie nucléaire, … En dehors des revendications portées par les personnages rencontrés, ce documentaire s’attarde sur ce que vivent concrêtement ceux qui opèrent ces choix.

    Avril

    -01- OGM
    Personne n’en veut dans son assiette ni dans les champs jouxtant son habitat, pourtant, l’industrie et les pouvoirs publics font le forcing pour imposer ce qui s’annonce comme une catastrophe touchant tous les domaines de la vie : les OGM. Et voir ce que ceux qui les produisent ont déjà eu par le passé comme considérations pour l’environnement, qu’on ne vienne pas nous parler de « risques maitrisés ».

    -15- Fanatiques chrétiens aux USA
    Documentaire qui présente le milieu des chrétiens intégristes aux USA. Une partie de ceux-ci attendent d’ici peu le retour du Christ, mais se préparent gaiement, en son nom, prendre le pouvoir. Un documentaire qui s’attarde sur l’enrôlement et l’utilisation des enfants de ces fanatiques.

    -29- Darfour
    Le génocide qui a lieu au Darfour aurait déjà fait 450’000 morts et 3’000’0000 de blessés. Malgré toutes les atrocités commises par les Janjaweeds, des milices arabes entraînées par le gouvernement, contre les populations noires de cette région du Soudan, la communaux internationale reste impassible. Un documentaire qui a pour but de briser ce silence collectif.

    [logo] Espace noir
    Rue Francillon 29, 2610 St-Imier — 032/ 941.35.35 www.espacenoir.ch


    sources :