Paris

 

 
 

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    [Solidarność : appel aux travailleurs du monde entier]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Solidarność : appel aux travailleurs du monde entier]. — Paris : [s.n.], [ ?] (Rotographie (Montreuil)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 90 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : luttes ouvrières
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Pologne
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration  ; soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (attaque de miliciens anti-émeute)

    texte :

    Solidarność

    Appel aux travailleurs du monde entier

    À tous les travailleurs !
    À tous ceux que le destin du peuple opprimé de Pologne ne laisse pas indifférents !
    À tous ceux qui, opprimés par leurs propres régimes totalitaires, ne peuvent exprimer librement leur soutien à notre lutte mais qui en parlent entre eux !

    Pour nous, chaque voix est importante. Chaque voix affermit notre moral, nous donne du courage et nous renforce dans la conviction que la voie suivie est une voie juste.

    Par un vote imbécile, la Diète de la République populaire de Pologne a mis notre syndicat hors la loi. Mais personne ne nous empêchera de manifester notre solidarité ouvrière dans la lutte que nous menons pour les droits élémentaires de tout être humain.

    Le 13 décembre a représenté le premier anniversaire de la déclaration de guerre de la junte à la société polonaise. Mais nous ne renonçons pas à la lutte. Les ouvriers ne peuvent être vaincus, ils ne font que subir des défaites et c’est ce qui fonde notre foi dans la victoire finale.

    La classe ouvrière polonaise n’a aucune illusion dans la « bienveillance » du pouvoir sous prétexte qu’il « lève » ou qu’il « suspend » l’état de guerre en Pologne. Car les ouvriers savent qui est responsable de la misère et de la cri-se profonde.

    Armés par l’expérience de la lutte, nous nous lèverons à nouveau. Mais cette fois-ci, on ne pourra pas nous duper. Car il ne peut plus y avoir d’entente avec le pouvoir totalitaire.

    Notre foi repose notamment sur le fait que vous ne nous avez pas abandonnés dans la difficulté. Nous vous remercions de l’aide que vous nous avez apportée jus-qu’ici. Au nom des travailleurs assassinés, condamnés, internés, arrêtés, contraints à la clandestinité, au nom de tous les opprimés, nous vous appelons à maintenir votre aide et votre soutien.

    Notre victoire sera aussi la vôtre dans la lutte pour la liberté, la démocratie et l’égalité.

    M.K.O.
    Commission interrégionale de défense du syndicat Solidarnosc

    Affiche éditée par le Comité de coordination du syndicat Solidarnosc en France. 120, rue de Crimée, 75019 Paris. Tél. 208 36 12

    Photo Collectif presse


    sources :

    L’adresse (rue de Crimée) est aussi l’une des adresse du « Café des occupants rénovateurs du XIXe ».





    [Un Noël pour les Polonais]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Un Noël pour les Polonais]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , texte en défonce , papier blanc ) ; 65 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; révolte  ; situationnisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)  ; Pologne
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Un Noël pour les polonais

    Noël approche

    Au moment où la Pologne n’a d’autre alternative que la victoire du mouvement social ou son écrasement, Paris doit se souvenir qu’il a cent fois dressé des barricades et qu’il a cent fois connu l’humiliation de la défaite. Paris doit contribuer à ce que le mouvement prolétarien en Pologne ne sombre pas dans l’oubli et l’isolement, en créant principalement son propre terrain du renversement du renversement et de l’insurrection.

    Dès à présent, il nous faut parvenir à l’acquisition de matériaux de première nécessité dont les Polonais ont un besoin élémentaire : canons, fusils d’assaut, grenades, mitrailleuses.

    Ainsi pourront-ils substituer aux larmes sans critique des innombrables crétins de tous poils, la critique des armes, la critique en acte.

    Ce qui est à l’ordre du jour, c’est la capacité permanente du mouvement prolétarien international à faire de l’ingérence dans les affaires du monde.

    À l’heure où le mouvement social polonais se préparé à en finir définitivement avec tous ces pouvoirs, le minimum de solidarité que nous pourrions exercer serait par exemple de lyncher, par représailles, un stalinien pour chaque prolétaire ouvrier assassiné, de pendre par sympathie, un bourgeois pour chaque bureaucrate éliminé par les insurgés, et de bruler, par pure humanité, une église pour chaque usine occupée militairement.

    Nous remercions les prolétaires parisiens qui auront manifesté leur amitié aux Polonais et marqué leur solidarité, alors que, là comme ailleurs sont jetées les bases de la suppression universelle des conditions existantes.

    Vive le Pari(s) des insurgés

    Conseil général de la Commune


    sources :
     






    [Anarchie]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Anarchie]. — Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 56 × 44 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : anarchisme  ; égalité et inégalité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (soleil avec rayons-textes : « égalité - liberté - entraide », plus visage de femme) ]

    texte :

    anarchie

    égalité, liberté, entraide

    Fédération anarchiste ; 145, rue Amelot, 75011 Paris


    sources :

    Parution annoncée dans Le Monde libertaire nº 440 (15 avril 1982) ; le visuel reprend l’image de couverture du Monde libertaire nº431 (11 février 1982). Réapparait dans Le Monde libertaire nº 503 (3 novembre 1983), édité par la Commission imprimerie [nouveau tirage ?] ; puis dans Le Monde libertaire nº 585 (19 septembre 1985) [retirage ?].

    44*56 cm, noir sur fond jaune [42*56 cm, en 1985, deux couleurs] ; édité par la commission imprimerie de la FA.

    https://www.tessier-sarrou.com/lot/112353/14822358?offset=300& (22/04/2021) indiquerait Luciano comme auteur (Luciano Lanza ?).


    [s.d.]
    Affiche liée














    [Libération immédiate de Frédéric Oriach]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Libération immédiate de Frédéric Oriach]. — Paris : Partis et mouvements non anarchistes, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 59 × 39 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; révolution  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Palestine
    • Noms cités (± liste positive)  : Oriach, Frédéric (1953-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Libération immédiate de Frédéric Oriach

    Peur des exploiteurs : espoir des exploités !
    Terreur des bourgeois : liberté des prolétaires !

    Plus de deux millions de chômeurs vont tomber encore plus bas dans la misère : le patronat et ses va-lets socialistes en ont ainsi décidé. Les restructurations, c’est-à-dire la rationalisation du profit, jettent à la rue des milliers de travailleurs, et ce n’est pas près de finir.

    Chaque jour les prix augmentent sur les marchés, pour les transports, pour tout. La sécurité sociale elle-même se voit remise en question par un grignotage incessant.

    Aurions-nous accepté de Giscard de telles attaques contre les acquis des travailleurs ?

    Aurions-nous accepté sous Giscard l’amputation directe des revenus des travailleurs pour engraisser par d’incessant cadeaux le grand patronat multinational et pour répondre aux revendications avides des sangsues mercenaires que sont les cadres, petits commerçants et autres salopards de privilégiés ?

    Non ! et il faut bien aujourd’hui la force des révisionnistes, des réformistes collaborateurs, des traîtres à la classe ouvrière que sont le parti soi-disant communiste français et ses larbins des directions bureaucratiques syndicales, pour tenter d’étouffer la colère des prolétaires.

    Plus les bourgeois s’engluent dans leurs contradictions et plus ils doivent faire suer les prolétaires. Pour cela l’internationale des exploiteurs fonctionne bien. Giscard envoyait ses paras garantir l’esclavage des prolétaires africains dans les mines de cuivre de Kolwézi, aujourd’hui le colonialiste Mitterrand lance ses chiens de guerre sur Beyrouth pour faire la police aux cotés de ses complices sionistes, obéissant ainsi fidèlement aux directions du lobby sioniste, contre les peuples libanais et palestiniens.

    Et pourquoi les porcs se gèneraient-ils donc ? Ils peuvent bien nous dire : „vous avez voté, et bien payez maintenant."

    De droite ou de gauche, les bulletins de vote et les soi-disantes réformes ne correspondent qu’aux éternelles magouilles des politicards, tous plus véreux et valets de la bourgeoisie les uns que les autres.

    De gauche ou de droite, tous sont des escrocs qui nous trompent avec ce cirque qu’est leur parlement pourri et leur démocratie qui n’est que le masque écœurant de la dictature des bourgeois !

    Mais tout cela finira !

    Tous les travailleurs, tous les exploités en ont plus que marre de ce système sans cesse replâtré et qui, rose ou blanc, n’a d’autre fonction que de pomper notre sueur et notre sang au profit d’une poignée de parasites bouffis de suffisance, d’hypocrisie, de cynisme et de rapacité.

    De ceux qui ne veulent plus ramper, de ceux qui en ont assez de supporter toute cette merde, de ceux qui sont des prolétaires ou des révoltés, se lèvent des partisans.
    Eh bien nous sommes quelques uns à être de ceux-là.

    Et peu à peu, malgré la répression, malgré l’intoxication, les calomnies et les déformations de notre combat, je sais que nous serons forts et nombreux à constituer dans ce pays où n’existe plus même un simulacre d’opposition politique, et qu’alors la guérilla enflammera la vieille Europe des feux de la guerre de classe !

    Ce qui m’est reproché par la police politique de Mitterrand est de penser cela et de le dire ; parce qu’il est dangereux de penser librement, dangereux tout simplement de penser sans au préalable faire acte d’allégeance à la social-démocratie, sans avoir léché les bottes de Mitterrand et de ses laquais.

    Dangerosité de l’interrogation sur ce qui sépare la brutalité dominatrice de la violence vitale bouleversant l’ancien pour faire naître le nouveau.
    Dangerosité de crier la permanence de l’espoir.
    Dangerosité de s’acharner au-delà des prisons, de nos peurs et de nos déchirures, à vivre les risques d’une vie à vivre.

    C’est être partisan que de penser cela, que de crier cela, que de tenter de vivre cela. Et, de cette dangerosité du partisan, ceux qui veulent freiner l’histoire, en nous confisquant la volonté vécue d’un autre monde, se font pour tâche de nous figer un profil de mort : terroristes.

    Aujourd’hui, prisonnier de l’État social-démocrate, c’est de moi dont il peut être question et de ma vie dont ils veulent faussement décalquer ce profil, sclérosé parce qu’unique, immobile et faux.

    "Profil de terroriste", image spectaculaire dont les gestionnaires de la soumission veulent recouvrir et salir ceux qui portent la volonté communiste.

    Lorsque Mitterrand faisait guillotiner des partisans du F.N.L. algérien, il les appelait terroristes. Tous les Hitler, Pétain, Mitterrand, Begin, Khomeyni, nomment terroristes les résistants anti-nazis, les moudjahidins algériens, les fédayins palestiniens, les guerilléros iraniens… si c’est ça être "terroriste", eh bien, j’en suis !

    L’État impérialiste bourgeois ne fait que montrer sa peur et donc la justesse de notre combat quand il me jette en prison sans la moindre preuve, en m’accusant de toutes les légitimes actions armées qui ont été menées cet été 82 à Paris contre les représentants des assassins et exploiteurs sionistes, mercenaires de l’impérialisme mondial.

    Devant la juste ligne de la révolte, de combat et d’internationalisme révolutionnaire que portaient ces actions anti-sionistes, la social-démocratie impérialiste montre au grand jour sa peur et sa faiblesse en m’emprisonnant sur la seule base de mes écrits dont je réaffirme ici l’engagement :

    — Je revendique pleinement ma fraternité révolutionnaire avec tous les camarades tels que les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises, Action Directe et autres groupes combattants internationalistes qui mènent la guérilla contre l’impérialisme.

    — J’affirme ainsi mon total engagement aux côtés de la Palestine pour que triomphe la lutte armée de libération nationale et de classe du peuple palestinien. Pour que l’exemple de la Palestine indique toujours d’avantage aux peuples du Moyen-orient la voie de la révolution. Pour que les prolétaires d’Occident s’emparent eux aussi du souffle de la Palestine et qu’ici également de l’exigence d’une autre terre surgissent des fédayins ! Parce que lorsqu’au coeur même de la bête impérialiste les étincelles de la guérilla se font jour et que rouge se fait le drapeau de Palestine, c’est l’espoir de la Révolution mondiale qui est à naître.

    Palestine vivra, Palestine vaincra !

    Par la construction d’une politique révolutionnaire, par l’internationalisme prolétarien combattant, par l’offensive sur tous les terrains de la lutte des classes, organisons et menons la guérilla !

    Contre la dictature et ses gestionnaires socio-démocrates, action directe dans la lutte armée pour le communisme !

    TOUT LE POUVOIR AUX PROLETAIRES !

    POUR LE COMMUNISME.

    PRISON DE LA SANTE, LE 20 NOVEMBRE 1982

    Frédéric ORIACH
    Prisonnier politique
    211 564 3/19
    42, rue de la Santé
    75014 Paris

    Subversion
    revue internationale pour le communisme

    Pour la Belgique :
    Boîte Postale 150
    rue Sterckx 5
    1060 Bruxelles


    sources :
     



    [Libérons les ondes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Libérons les ondes] / Gil_. — Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : Radio libertaire, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 95 × 65 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : censure
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Radio libertaire
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    65*95 cm (d’origine ou lors d’une réédition en septembre 1983). Édité par Radio libertaire.

    [garde-mobile sautant sur un poste de radio]

    texte :

    Libérons les ondes

    Entraide

    Radio libertaire - 89,5 MHz

    145, rue Amelot - 75011 Paris — Tél. 805 34 08

    Fédération anarchiste

    [ impr. ?…]


    sources :

    Le visuel est repris dans Le Monde libertaire supplément au nº 453 du 16 septembre 1982 ; l’affiche est annoncée dans le nº 457 (14 octobre 1982). Rediffusion — sous une nouvelle version — signalée dans Le Monde libertaire nº 497 (22 septembre 1983) [après une saisie policière de la radio].


    1983

    1982
    Affiches liées