Paris

 

 
 

Affichage par année

2046 affiches :

 







    [Avis de tempête]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Avis de tempête]. — Paris : No Border, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , rose , papier blanc ) ; 54 × 37 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Égypte  ; Grande-Bretagne  ; Tunisie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (enfant gravissant un mur surmonté d’un grillage) ]

    texte :

    Avis de tempête

    La vie n’est pas une croisière où tout le monde s’amuse : un emploi perdu, une allocation menacée par les mesures d’austérité, une centrale nucléaire qui pète, un-e proche arrêté-e par les flics, une survie toujours plus difficile. Et dans ce monde en perpétuelle transformation, on s’attend à une prochaine tempête.

    Beaucoup s’en remettent à la démocratie et font confiance à ses institutions, que ce soit les élections comme les syndicats, la police comme la justice, assurant au pouvoir la perpétuation dont il a besoin. Les sangsues nationalistes, religieuses et communautaires s’agitent, sentant que la situation peut leur être propice.

    De son côté l’État se prémunit, resserre son contrôle et construit de nouvelles prisons pour enfermer les indésirables, les récalcitrant-e-s, celles et ceux qui se révoltent, celles et ceux qui préfèrent voler dans les magasins et arnaquer les allocs plutôt que de crever la dalle.

    Mais le vent pourrait tourner.

    En Angleterre, des milliers de gens ont brisé les règles du jeu le temps de quelques nuits d’août enflammées.
    De Lampedusa à Christmas Island, des prisons pour étranger-e-s sont incendiées par les sans-papiers qui y sont enfermés.
    En Tunisie comme en Égypte, des révolté-e-s s’attaquent au pouvoir en place.
    Tout cela nous porte à croire que l’on peut changer radicalement l’existant.

    Nous ne voulons pas de leur religion, de leurs prisons, ni de leur nation et de leurs frontières. Parce que le pouvoir perpétuera toujours la domination et l’oppression, il n’y a rien à faire de leur démocratie, qu’elle soit de gauche ou de droite, représentative ou réelle.

    Comme celles et ceux gui désirent la liberté et refusent une existence réduite à la survie, au travail et à la consommation, me de pouvoir.


    sources :
     

    2010
    Affiche liée


    [Bibliothèque anarchiste Libertad]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Bibliothèque anarchiste Libertad]. — Paris : Bibliothèque anarchiste Libertad, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier brun ) ; 65 × 32 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; lieux — librairies...
    notes :
    descriptif :


    texte

    logo (flamme s’échappant d’un livre ouvert)

    papier brun

    texte :

    Bibliothèque anarchiste Libertad

    19, rue Burnouf, 75019 Paris

    Permanences tous les mardis de 17 à 20 h

    À une époque où les livres comme les humains se voient de plus en plus réduits à la seule dimension marchande, la bibliothèque Libertad se veut un espace où les livres subversifs peuvent circuler sans que l’argent ne soit une barrière. C’est aussi un lieu où se rencontrer et débattre, pour en finir avec un monde mortifère fondé sur des logiques d’exploitation et de domination.

    Il y c des permanences les mardis pour emprunter et consulter sur place les livres et les archives de la bibliothèque, ou farfouiller dans l’infokiosque pour trouver tracts, brochures et publications anarchistes et anti-autoritaires. Il y a aussi les jeudis, pour des discussions, rencontres, présentations, débats autour d’une lutte ou d’une révolte, d’une période ou d’un bouquin… autant d’occasions de prendre du recul ou d’approfondir un thème, d’affiner les armes de la critique pour ici et maintenant.

    Aller à l’encontre d’un monde atomisant qui voudrait faire de nous des individus sans passé ni avenir, résignés dans des cages qui taisent leur nom, partager expériences et perspectives, sont quelques-uns des possibles lorsque les idées antagonistes peuvent se répondre et s’inscrire dans une certaine continuité.

    À chacun de faire vivre cette bibliothèque à l’aune de sa propre conflictualité, de se l’approprier comme un moyen parmi d’autres, loin des programmes à défendre et de la propagande à distiller. Vers une liberté démesurée sans fric ni flics, sans maîtres ni esclaves, parce que tout est toujours possible.

    Discussions les jeudis
    Programme disponible sur http://bibliothequelibertad.noblogs.org


    sources :
     


    [Bibliothèque anarchiste Libertad : programme]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Bibliothèque anarchiste Libertad : programme]. — Paris : Bibliothèque anarchiste Libertad, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier brun ) ; 44 × 30 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; lieux — librairies...
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (lecteurs mis en scène dans une bibliothèque en ruine, Holland House, 23 octobre 1940 (?) : “Blitz
    de Londres en 1940-1941)

    papier brun

    texte :

    Bibliothèque anarchiste Libertad

    19, rue Burnouf, 75019 Paris
    Métro Belleville ou Colonel Fabien

    Permanences tous les mardis de 17 à 20 heures

    Discussions les jeudis à 20 heures

    À une époque où les livres comme les humains se voient de plus en plus réduits à la seule dimension marchande, la bibliothèque Libertad se veut un espace où les livres subversifs peuvent circuler sans que l’argent ne soit une barrière. C’est aussi un lieu où se rencontrer et débattre, pour en finir avec un monde mortifère fondé sur des logiques d’exploitation et de domination.

    Il y c des permanences les mardis pour emprunter et consulter sur place les livres et les archives de la bibliothèque, ou farfouiller dans l’infokiosque pour trouver tracts, brochures et publications anarchistes et anti-autoritaires.
    Il y a aussi les jeudis, pour des discussions, rencontres, présentations, débats autour d’une lutte ou d’une révolte, d’une période ou d’un bouquin… autant d’occasions de prendre du recul ou d’approfondir un thème, d’affiner les armes de la critique pour ici et maintenant.

    Aller à l’encontre d’un monde atomisant qui voudrait faire de nous des individus sans passé ni avenir, résignés dans des cages qui taisent leur nom, partager expériences et perspectives, sont quelques-uns des possibles lorsque les idées antagonistes peuvent se répondre et s’inscrire dans une certaine continuité.

    À chacun de faire vivre cette bibliothèque à l’aune de sa propre conflictualité, de se l’approprier comme un moyen parmi d’autres, loin des programmes à défendre et de la propagande à distiller. Vers une liberté démesurée sans fric ni flics, sans maîtres ni esclaves, parce que tout est toujours possible.

    Programme disponible sur http://bibliothequelibertad.noblogs.org

    [encart à coller : programme du mois]

    [frise de texte :] infokiosque • discussions • journaux • affiches • livres • rencontres • distro • projections • brochures • tracts • revues •


    sources :
     















    Turkiye’de ki baskıya son!">[Halte à la répression en Turquie ! Turkiye’de ki baskıya son!]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Halte à la répression en Turquie ! Turkiye’de ki baskıya son!]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Turquie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (capitales) ; photos (répressions de manifestant·e·s, prison) ]

    texte :

    Libération des prisonnier-e-s anarchistes en grève de la faim depuis le 11/06/2012 et de tou-te-s les prisonnier-e-s politiques !

    Halte à la répression en Turquie ! Turkiye’de ki baskıya son!

    Contre l’incarcération de plus de 900 étudiant-e-s
    Contre la politique de répression à l’égard des minorités kurdes
    Contre les atteintes au droit d’avorter
    Contre l’incarcération de 15 militant-e-s anarchistes, dont 12 sont en grève de la faim depuis le 11 juin

    Vive la solidarité internationale !

    Manifestation mardi 26 juin à 18 h 30 au Trocadéro, Paris

    Eylem 26 Haziran Salı, saat: 18.30, Trocadero, Paris


    sources :
     

    2012
    Affiche liée








    [Les empires ne retiennent pas les leçons de l’histoire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les empires ne retiennent pas les leçons de l’histoire] / Quentin Sirvin. — Paris : Éditions libertaires, (Imprimerie 34__ (Toulouse : 1973-2014)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 56 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Chomsky, Noam (1928-....)  ; Youlountas, Yannis
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; couverture de livre ; photo (« Cheval de Troie contemporain » couvert d’affiches anarchistes) par Quentin Sirvin ]

    texte :

    Φοβού τους Δαναούς
    Laocoon à Priam, roi de Troie,
    cité par Homère dans l’Iliade (-800)

    Timeo Danaos
    Virgile dans l’Énéide (-26)

    Yunan dikkat
    Seyyid Ali Pasha
    Grand Vizir de l’Empire Ottoman à son sultan Mamhud II (1821)

    « Les empires ne retiennent pas les leçons de l’histoire » Noam Chomsky

    Hüte dich vor Griechen
    Hitler à Mussolini (1940)

    Beware greeks
    Churchill à Truman (1946)

    Méfie-toi des Grecs
    Merkel à Sarkozy (2011)

    [couverture de livre]
    Paroles de murs athéniens Yannis Youlountas
    125×220 mm, 64 pages en quadrichromie sur papier glacé recyclé 170 g
    Yannis Youlountas, Les Éditions libertaires, Collection Paroles, 13 euros

    [photo]
    Conception du « Cheval de Troie contemporain »
    d’après les photos de Yannis Youlountas : Quentin Sirvin

    2008-2012 : la Grèce vue (pour une fois) du côté de ceux qui luttent

    Imprimé par la Société Coopérative Ouvrière de Production Imprimerie 34 à Toulouse


    sources :
     












    [Solidarité avec Sonja Suder et Christian Gauger]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Solidarité avec Sonja Suder et Christian Gauger]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : justice  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Allemagne  ; Allemagne : histoire : 1945-1989 (Est )
    • Noms cités (± liste positive)  : Gauger, Christian (ca1941-....)  ; Suder, Sonja (ca1932-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    texte

    photos (banderoles)

    texte :

    Solidarité avec Sonja Suder et Christian Gauger

    Le 14 septembre 2011, Sonja Suder et Christian Gauger, dont l’extradition avait été refusée par la France en 2001, ont pourtant été extradés vers l’Allemagne. Cette véritable forfaiture a été permise par la signature de nouveaux accords franco allemands… à effet rétroactif !

    Accusés d’avoir appartenu, il y a 35 ans, aux RZ (Cellules Révolutionnaires), ils ont été emprisonnés dès leur arrivée à Francfort, dans l’attente d’un procès. L’accusation tente d’établir leur participation à des actions contre l’armement nucléaire de l’Afrique du Sud de l’apartheid, la gentrification des quartiers populaires et le mondial de foot dans l’Argentine de la dictature militaire.

    Christian a été libéré, son état de santé ayant été reconnu incompatible avec une détention, mais Sonja reste emprisonnée, sa mise en liberté provisoire ayant été refusée par deux fois.

    Après ce deuxième refus, Sonja avait engagé contre ses juges une requête en récusation.

    Dans leur argumentaire pour refuser sa mise en liberté provisoire, ses juges manifestaient en effet un manquement évident à leur « devoir d’impartialité », pourtant la plus importante des règles formelles d’un « procès équitable », règles qui sont censées être les leurs ...

    Au centre des accusations qu’ils font peser sur Sonja, celle d’une implication dans la logistique de la prise d’otages dite « des ministres de l’OPEP » à Vienne, en 1975. Pour étayer leur « conviction », ils s’appuient exclusivement sur le témoignage de Hans Joachim Klein, qu’ils évaluent, avant même le procès, comme vrais !

    Pourtant sa parole a déjà été reconnue non probante par le tribunal de Francfort : en 2001, à son procès, il a mis en cause un autre militant par le même témoignage qui concerne aussi Sonja, et ce dernier a été acquitté, les juges reconnaissant la "non fiabilité" de la mémoire de celui qu’ils qualifient de « témoin de bonne volonté » Klein bénéficiera, à l’issue de son procès, allègement et d’aménagements de peine, suivis d’une grâce officielle.

    La requête en récusation de ses juges par Sonja a été repoussée par une décision du 29 février.

    Cet acharnement judiciaire, même pas dissimulé, montre bien une volonté d’Etat de punir Sonja pour le fait d’avoir, il y a 35 ans, choisi la liberté et de ne pas vouloir, aujourd’hui, participer à un simulacre de rite processuel : Sonja et Christian ont décidé de répondre aux inquisitions des juges par leur silence. Ils s’opposent ainsi à la volonté d’intimidation et de criminalisation des derniers « témoins » des mouvements des années 70.

    Sonja est emprisonnée depuis 6 mois, durée maximale "normale" de l’incarcération préventive en Allemagne. Une troisième demande de mise en liberté provisoire a été faite.

    En cas de refus, Sonja, risque une longue incarcération : le procès est prévu en Juin et la longueur traditionnelle des jugements en Allemagne, les conditions particulières liées à l’état de santé de Christian, le calendrier de l’année judiciaire, se conjuguent pour rendre possible cette punition préventive aberrante et intolérable.

    Samedi prochain 21 Avril à 16 h 30
    à l’Espace Louise Michel, 42 ter rue des Cascades Paris 20e Projection de films témoignages
    Débat en présence de l’avocat de Sonja suivis d’une soirée amicale à la maison ouverte,
    67 rue de la Mare Paris 20e


    sources :

    www.stopextraditions.org


    2011
    Affiche liée




    [Vers le centre de rétention de Vincennes, manifestation sonore et nocturne]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Vers le centre de rétention de Vincennes, manifestation sonore et nocturne]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , rose , jaune , papier blanc ) ; 61 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessin (silhouette de manifestation, mats de hauts-parleurs et de sirènes ?, feux d’artifices)

    photo (pavage de rue, barbelés)

    texte :

    Vers le centre de rétention de Vincennes

    manifestation sonore et nocturne

    Les centres de rétention comme les autres lieux d’enfermement sont un des moyens répressifs pour l’État d’asseoir son pouvoir et d’étendre le contrôle sur la société. Ils sont banalisés et admis comme faisant partie d’un système qui fonctionne du mieux qu’il peut. De toute évidence, la machine rodée de la politique migratoire fait face à des individus qui ne veulent pas subir leur exploitation et leur enfermement.
    Des révoltes ont lieu dans les prisons pour étrangers en Europe et ailleurs.
    S’organiser pour lutter contre les centres de rétention et les fronti !res, c’est s’opposer aux outils de contrôle et de répression qui vont avec.

    Nous refusions de nous laisser contrôler et enfermer dans des prisons et des frontières.
    Attaquons les lieux d’enfermement et le système qui les produit.

    liberté pour toutes et tous, avec ou sans papiers

    Vendredi 16 novembre à 18 h à l’heure !
    à la gare de Joinville-le-Pont (RER A)


    sources :
     




    [10e Critérium sauvage des Cascades, 29 septembre 2013]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    10e Critérium sauvage des Cascades, 29 septembre 2013]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 64 × 46 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : sport
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (café, lieu d’arrivée, avec skate et vélos garés)

    texte :

    Commune de Bellevill’Montant

    Avis à la populasse !

    Dimanche 29 septembre 1913 - 14 h

    10e Critérium sauvage des Cascades

    Déroulement et parcours officieux du critérium sauvage des Cascades :
    La participation au critérium sauvage des Cascades est ouverte à tous les gonzes et gonzesses sans discrimination de quartiers d’origine (banlieue, province, et étranger compris). Les inscriptions se feront de 14 h a 14 h 30 juste avant le départ au bistroquet dit « La Fontaine d’Henry IV » sis au 42 bis rue des Cascades à Ménilmontant. Le critérium se fait en 10 tours du parcours suivant (hors trichailleries de bon alois) : départ vers 14 h 30 rue des Cascades, devant l’trocson - descente rue des Savies - remontée rue d’la Mare - descente rue des Couronnes - descente rue Henri Chevreau - remontée rue de l’a Mare (en entière c’coup ci I) - sprint de fin de tour par la rue des Cascades, et on r’commence… Jusqu’à la fin, mais on a le droit d’abandonner.

    Règlement non officiel du critérium sauvage des Cascades :
    Le matériel vélocipédique devra être composé d’au moins une roue mue par la force mécanique, intellectuelle ou pataphysique des concurrent-es. Engins à 3 roues ou plus ainsi que les variantes manufacturées (tandems par exemple) ou bricolées (caisses à savon et autres machines infernales) sont bien sûr autorisés (pas de rollers bien sur). Le dopage est laissé à l’appréciation de chaque participant-es… 3ème mi-temps aura lieu dès la fin de la course. Il faut tout de même effectuer au moins un tour du quartier pour accéder au tableau de classement de l’héroïsme local. Il n’y aucune récompense ni gain à espérer, la casquette Number one étant remise en jeu chaque année, mais on la recherche car les rigolos vainqueurs du 8e criterium ne l’ont pas rapporté, tsss…

    Animation musicale toute l’aprèm avec :

    Le Zoubir Orchestra, Riton la Manivelle, et la fanfare Vent de panique


    sources :
     


    [À bas la France]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    À bas la France]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : nationalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (merles noir et rouges face à face) ]

    texte :

    À bas la France

    Parce que nous n’oublions aucune de ses horreurs, parce que ses massacres et ses bombardements qu’ils soient humanitaires, colonialistes, nationalistes, pour du pétrole ou pour son honneur nous ont exterminés, nous ont fait croire qu’il n’était plus possible de choisir la rébellion. Nous lui crachons dessus, nous nous essuyons avec son drapeaux, nous dégueulons sa marseillaise, nous brûlons ses postes-frontières et nous profanons ses sanctuaires et ses idoles tachées du sang de nos frères et sœurs apatrides.

    À bas toutes les nations et les frontières

    Parce que la prétendue appartenance nationale n’est pas innée, mais enseignée à coup de servitude, parce que c’est un concept religieux, on est français, tunisien, portugais ou malien exactement comme on est chrétien, musulman ou juif, et on vote exactement comme on va à la messe. Parce que c’est au nom des nations que riches et puissants d’endroits différents mais tous de la même puanteur, se font la guerre à coup de chair à canon. À bas toutes les frontières, parce que, comme toutes les autres normes, elles définissent les indésirables et elles séparent les bonnes des mauvaises graines, français ou immigré, avec ou sans papiers, barbare ou civilisé. C’est en leur nom que chaque jour, l’ordure étatique et policière et les collaborateurs de la machine à expulser raflent, enferment, expulsent et tirent à vue le long des lignes de démarcations étatiques.

    À bas tous les politiciens

    Parce ce sont eux qui administrent la si banale apocalypse permanente dans laquelle nous vivons depuis des siècles, passant des mains des maîtres à celles des curés puis des propriétaires pour finir sous la coupe de la marchandise et du contrôle diffus. Car que ce soit à coup de frappes chirurgicales, de matraque, de justice, de guerres propres ou de paix sale, de prison et de turbin, de camps humanitaires, de concentration ou d’extermination, de référendum, de beaux discours ou de bombes atomiques, les politiciens n’ont pour seul but que de maintenir leur pouvoir et de l’étendre, se concurrençant les uns les autres pour la mainmise sur le bétail du parc humain.

    À bas la résignation

    Parce que la liberté n’apparaîtra pas miraculeusement, parce que le capitalisme ne s’effondrera pas tout seul, parce que ceux qui tombent sur les lignes de front de la guerre sociale ne doivent pas rester seuls face aux juges et autres croque-morts de ce monde, parce qu’il ne sert à rien de se plaindre et que nous ne voulons plus être des victimes, parce qu’il n’y a qu’une seule entité réelle, la terre, et que dans les conditions qui nous y sont faites, il n’y a qu’une seule façon d’y vivre : à couteaux tirés avec ce monde de fric, de prison, de pouvoir, de contrôle, de médiocrité et d’ennui.

    Parce qu’on ne peut entrer dans un monde meilleur autrement que par effraction.

    Dans cette guerre sociale, n’écoutons plus les sirènes nationalistes et politiques, car comme les feuilles, les promesses tomberont l’automne venu. Dans un monde où toute liberté est désordre sauf celle de consommer et de choisir son maître, il n’y a rien à défendre, mais tout un ordre à attaquer partout où il se trouve.

    Pour un monde sans États, ni patries, ni frontières, ni prisons, ni nations.

    Que nos passions détruites se transforment en passions destructrices.


    sources :

    « Affiche trouvée sur les murs de Paris, avril 2013. » sur : http://www.socialisme-libertaire.fr/2020/09/a-bas-la-france.html