Paris

 

 
 

Affichage par année

2046 affiches :

 




    [Révolte féministe]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Révolte féministe]. — Paris : UCL_ (Union communiste libertaire), [ & ante] (Rotographie (Montreuil)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , violet , texte en défonce , papier blanc ) ; 84 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : féminisme  ; sexisme et homophobie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (visage de femme et son poing levé) ]

    texte :

    Violences machistes

    Révolte féminine

    [logo merle noir et violet] Union communiste libertaire

    Antipatriarcat Autogestion
    www.unioncommunistelibertaire.org

    Ne coller que sur les endroits autorisés, conformément au Code l’environnement.

    [imprimerie Rotographie Montreuil]


    sources :

    Existe en deux formats : 84×60 (A1) et 60×42 (A2)


    2017

    [ 2020 & ante]
    Affiches liées


    [Révolte féministe]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Révolte féministe]. — Paris : UCL_ (Union communiste libertaire), [ & ante] (Rotographie (Montreuil)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , violet , texte en défonce , papier blanc ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : féminisme  ; sexisme et homophobie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (visage de femme et son poing levé) ]

    texte :

    Violences machistes

    Révolte féminine

    [logo merle noir et violet] Union communiste libertaire

    Antipatriarcat Autogestion
    www.unioncommunistelibertaire.org

    Ne coller que sur les endroits autorisés, conformément au Code l’environnement.

    [imprimerie Rotographie Montreuil]


    sources :

    Existe en deux formats : 84×60 (A1) et 60×42 (A2)


    [ 2020 & ante]

    2017
    Affiches liées






    [Commune de Paris : place au peuple, place à la Commune ! La Commune est proclamée !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Commune de Paris : place au peuple, place à la Commune ! La Commune est proclamée !]. — Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 84 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : révolution
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  : Vallès, Jules (1832-1885)
    • Presse citée  : Vive l’anarchie (2020-....)
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (affiche originale de 1871, utilisée pour une exposition à Rennes en 2021)

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    nº 44 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — nº 44

    COMMUNE DE PARIS

    CITOYENS,

    Votre Commune est constituée.

    Le vote du 26 mars a sanctionné la Révolution victorieuse.

    Un pouvoir lâchement agresseur vous avait pris à la gorge : vous avez, dans votre légitime défense, repoussé de vos murs ce gouvernement qui voulait vous déshonorer en vous imposant un roi.

    Aujourd’hui, les criminels que vous n’avez même pas voulu poursuivre abusent de votre magnanimité pour organiser aux portes même de la cité un foyer de conspiration monarchique. Ils invoquent la guerre civile ; ils mettent en œuvre toutes les corruptions ; ils acceptent toutes les complicités ; ils ont osé mendier jusqu’à l’appui de l’étranger.

    Nous en appelons de ces menées exécrables au jugement de la France et du monde.

    CITOYENS,

    Vous venez de vous donner des institutions qui délient toutes les tentatives.

    Vous êtes maîtres de vos destinées. Forte de votre appui, la représentation que vous venez d’établir va réparer les désastres causés par le pouvoir déchu : l’industrie compromise, le travail suspendu, les transactions commerciales paralysées, vont recevoir une impulsion vigoureuse.

    Dès aujourd’hui, la décision attendue sur les loyers ;

    Demain, celle des échéances ;

    Tous les services publics rétablis et simplifiés ;

    La garde nationale, désormais seule force armée de la cité, réorganisée sans délai.

    Tels seront nos premiers actes.

    Les élus du peuple ne lui demandent, pour assurer le triomphe de la République, que de les soutenir de sa confiance.

    Quant à eux, ils feront leur devoir.

    Hôtel-de-Ville de Paris, le 29 mars 1871.

    LA COMMUNE DE PARIS,

    IMPRIMERIE NATIONALE - Mars 1871.


    Place au peuple, place à la Commune !

    La Commune est proclamée !

    Elle est sortie de l’urne électorale, triomphante souveraine et armée. Les élus du peuple sont entrés dans le vieil Hôtel de Ville qui a entendu le tambour de Santerre et la fusillade du 22 janvier sur cette place où le sang des victimes de l’honneur nationale et de la dignité parisienne vient d’être essuyé par la poussière soulevée en ce jour de fête sous les pas des bataillons victorieux.

    On n’entendra plus le roulement du tambour de Santerre ; les fusils ne brilleront plus aux fenêtres de l’hôtel communal et le sang ne tachera plus la place de Grève si nous le voulons. Et nous le voulons, n’est-ce-pas citoyens ? La Commune a été proclamée. L’artillerie sur les quais tonnait ses salves au soleil qui dorait leur fumée grise sur la place. Derrière les barricades, où se tenait debout la foule : hommes saluant du chapeau, femmes saluant du mouchoir, le défilé triomphal, les canons abaissant leurs gueules de bronze, humbles et paisibles, craignant de menacer la foule joyeuse.

    Devant la façade sombre, dont le cadran a sonné tant d’heures qui sont maintenant des siècles et au vu de tant d’événements qui sont aujourd’hui l’Histoire, sous ces fenêtres peuplées d’assistants respectueux, la garde nationale défilait luit jetant les vivats de son enthousiasme tranquille et fier. Au-dessus de l’estrade se tenait les élus du peuple, braves gens à la tête énergique et sérieuse ; le buste de la République, qui se détachait blanc sur la tenture rouge, regardait impassible reluire cette moisson de baïonnettes étincelantes au milieu de laquelle frissonnaient les drapeaux et les guidons aux couleurs éclatantes, tandis que montaient dans l’air le bourdonnement de la cité, les bruits du cuivre et de la peau d’âne, les salves et les acclamations.

    La Commune est proclamée dans une journée de fête révolutionnaire et patriotique, pacifique et joyeuse, d’ivresse et de solennité, de grandeur et d’allégresse, digne de celles qui ont vu les hommes de 93 et qui console de vingt ans d’Empire, de six mois de défaites et de trahisons. Le peuple de Paris debout en armes, a proclamé la Commune, qui lui a épargné la honte de la capitulation, l’outrage de la victoire prussienne et qui le rendra libre comme elle l’eût rendu vainqueur.

    Que n’a-t-elle été proclamée le 31 octobre ! Qu’importe ! Morts de Buzenval, victimes du 22 janvier, vous êtes vengés maintenant !

    La Commune est proclamée. Les bataillons qui spontanément, débordant des rues, des quais, des boulevards, sonnaient l’air les fanfares des clairons, faisant gronder l’écho et battre les cœurs avec les roulements du tambour, sont venus acclamer et saluer la Commune, lui donner cette promulgation souveraine de la grande revue civique qui défie Versailles, remontent l’arme sur l’épaule vers les faubourgs, remplissant de rumeurs la grande ville, la grande ruche.

    La commune est proclamée. C’est aujourd’hui la fête nuptiale de l’idée et de la révolution. Demain citoyen-soldat pour féconder la Commune acclamée et épousée la veille, il faudra reprendre, toujours fier, maintenant libre, sa place à l’atelier ou au comptoir.

    Après la poésie du triomphe, ma prose du travail.

    Jules Vallès / Le Cri du peuple, 30 mars 1871


    sources :

    Affiche parue en page centrale de Vive l’anarchie nº 3 (vers mai-juin 2021), journal prix libre également encarté dans Le Monde libertaire :
    http://www.etvlan.org/Fichiers/Affiches/AfficheVLAN3A1W.jpg
    http://www.etvlan.org/Fichiers/Journaux/VLAN3A3W.pdf


    1871
    Affiche liée















    [Vive la Commune ! : Louise Michel]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Vive la Commune ! : Louise Michel] / Joëlle Jolivet. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 124 × 84 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  : Michel, Louise (1830-1905)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ dessin (Louise Michel brandissant un drapeau) par Joëlle Jolivet ]

    texte :

    Vive la Commune !

    Louise Michel

    Joëlle Jolivet
    Illustratrice
    Ses linogravures, familières des étals des librairies et de leur rayon jeunesse, ont fait le tour du monde. Diplômée des Arts appliqués et des Beaux-Arts de Paris, elle a illustré de nombreux livres, mais travaille aussi pour la presse et la publicité. Elle a notamment publié 365 Pingouins (avec Jean-Luc Fromental ; rééd. Hélium, 2017), la bande dessinée Freak Parade (scénario Fabrice Colin ; Denoël, 2020) et signe les images de plusieurs récits pour enfants de Luis Sepúlveda parus aux éditions Métailié, dont Histoire d’un escargot qui découvrit l’importance de la lenteur (2014), Histoire d’un chien mapuche (2016) et Histoire d’une baleine blanche (2019).

    L’affiche du 1


    sources :

    Affiche parue en page centrale de la revue Le Un (https://le1hebdo.fr/), hors-série XL « Louise Michel » (printemps 2021).
    https://boutique.le1hebdo.fr/common/product-article/447








    [Colloque autogestion, 15 octobre 2022, Lycée autogéré de Paris]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Colloque autogestion, 15 octobre 2022, Lycée autogéré de Paris]. — Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe Commune de Paris 1871 (Paris : 2013-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autogestion
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Almehdi, Meytham  ; Georgi, Frank  ; Lenoir, Hugues  ; Marcellan, Aimé (1948-....)  ; Marker, Chris  ; Richard, Jean-Claude (1947-....)  ; Savadkouhi, Fereydoun  ; Teyf, Nader
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : colloque
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    vignettes

    photos (grève à LIP)

    affiches

    fond rouge et noir

    texte :

    Colloque autogestion

    5 octobre 2022

    au Lycée Autogéré de Paris
    393, rue de Vaugirard - 75015 Paris

    Métro / tram : Porte de Versailles

    Programme

    9h30 Accueil café-thé et thé-li

    10h-11h Franck Georgi : Une approche historique de l’autogestion

    11h-12h Jean-Claude Richard : La Fédération des coopératives alimentaires autogérées

    12h-13h30 Pause repas organisée en autogestion par les lycéens et lycéennes du LAP

    13h30-14h30 Aimé Marcellan : L’autogestion dans l’Espagne libertaire (1936-1939)

    14h30-15h30 L’autogestion pédagogique : acteur du LAP et du Lycée expé de St-Nazaire, Hugues Lenoir

    15h30-16h Pause

    16h-17h L’autogestion ouvrière en Iran (1979-1980) :
    Fereydoun Savadkouhi : L’expérience de comités de quartiers et de conseils d’ouvriers qui se sont constitués en 1979
    Nader Teyf : Les ouvriers pétroliers et leurs conseils d’autogestion à la même période
    Meytan Almehdi : ouvrier métallurgique anarchiste parlera de discussions et décisions ouvrières à l’époque actuelle en particulier où il a travaillé et mené beaucoup de luttes avec ses collègues dans les aciéries d’Ahvaz

    17h-18h 2 ateliers :
    1) La coopérative ouvrière Ambiance bois animé par l’un.e des coopérateur.ices
    2) Quelle autogestion des luttes dans la sous-traitance hôtelière ?

    18h-19h Projection “Puisqu’on vous dit que c’est possible !” documentaire de Chris Marker sur LIP

    19h-20h-30 Pause repas organisée en autogestion par les lycéennes et les lycéenes du LAP

    20h30-22h30 Concert : Houlenn Tann et Dubamix

    Organisé par :
    Groupe Commune de Paris 1871

    Programme détaillé sur notre blob :
    http://federation-anarchiste-groupe-commune-de-paris.over-blog.com


    sources :
     




    [Mener notre guerre]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Mener notre guerre]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : guerre (généralités)  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Ukraine
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (sabotage d’une voie ferrée)

    texte :

    Mener notre guerre

    Des villes entières rasées au sol. Des soldats tuant des gens sans défense et terrorisés. L’exode de millions de personnes. Face à tant d’horreurs, la condamnation de la guerre est unanime. Notre estomac ne peut que protester, submergé par une sensation de nausée.

    Ce qui n’empêche pas la plupart d’entre nous de vivre au milieu des dispositifs et des infrastructures qui rendent ces massacres possibles. Car oui, en effet, la guerre commence ici, chez nous. Dans les centaines d’usines, de fabriques et de laboratoires qui produisent en permanence les instruments de mort. Dans la logistique meurtrière qui permet l’acheminement ininterrompu d’armes et d’équipements. Dans les systèmes énergétiques qui alimentent la machine de guerre. Autant dire que tous les discours larmoyants pour la fin de la guerre sont une véritable hypocrisie, aussi longtemps qu’il y aura des industriels pour la produire, des politiciens pour la déclarer, des scientifiques pour l’innover, des généraux pour la gérer, bref tant que fleuriront les intérêts de ceux qui de près ou de loin y collaborent.

    Est-ce que l’industrie militaire est protégée des regards indiscrets par d’épais écrans de fumée ? Toute cette production se déroule-t-elle dans de lointains bunkers souterrains ? Mais non, tout est là ! Exposé au regard de n’importe qui.

    Si nous voulons encore communiquer quelque chose sans rester prisonniers du vacarme des jours, il ne reste alors qu’à hurler de tout notre souffle cette vérité inconfortable. Le massacre, le sang et la violence de la guerre ne sont pas l’exception ; ce sont des données centrales de cette société infâme pour en garantir la survie.

    La logique de toute guerre est de nous plonger dans l’apathie et le désarroi. En effet, face à la force militaire qui paraît sans limites, toute intervention humaine peut sembler impossible. Comment agir dans un sens qui soit le nôtre lorsque les États et les armées s’entrechoquent férocement pareils à des géants sur la surface de la Terre ?

    Se hasarder à des questions différentes peut être un bon point de départ pour sortir de notre impuissance et entrevoir des possibilités d’interventions. Où commence la guerre ? Qui sont ceux qui la produisent, l’innovent, la gèrent… et de quelle manière ? À partir de là, comment faire ?

    Est-ce que le fait d’être contre la guerre signifie que nous voulons uniquement nous y opposer de manière pacifique ? Certainement pas. L’indignation passive ne nous sera d’aucun secours pour éviter que beaucoup d’autres morts suivent ceux de l’Ukraine et d’ailleurs. Si nous voulons oeuvrer à faire disparaître la guerre des États et tout ce qui va avec, il n’y a qu’une seule façon. Déclarer, nous, la guerre aux personnes, aux usines, aux laboratoires de recherche et aux infrastructures qui la rendent possible : les pieds d’argile de ce gigantesque corps écraseur.

    des anarchistes


    sources :

    https://sansnom.noblogs.org/archives/13377 (« Reçu par mail, 12 août 2022 »)